Brazzaville : Le Dr Mohamed Janabi prend les rênes de l’OMS Afrique

Ce 30 juin 2025, à 10h53 GMT, marque un tournant dans la santé publique africaine avec l’investiture officielle du Dr Mohamed Yakub Janabi en tant que Directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique. Cette nomination, confirmée le 28 mai 2025 par le Conseil exécutif de l’OMS lors de sa 157ᵉ session à Genève, suit une élection compétitive le 18 mai 2025, où il a été choisi parmi quatre candidats lors d’une session spéciale du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique, tenue également à Genève. Cette procédure, organisée après le décès soudain du précédent directeur élu, Dr Faustine Ndugulile, en novembre 2024, souligne l’importance et la complexité du processus de sélection. Le Dr Janabi succède au Dr Matshidiso Moeti, qui a dirigé la région depuis 2015, laissant un héritage notable en santé publique.

Dr Mohamed Yakub Janabi : Un profil  exceptionnels

Né le 25 décembre 1962 à Moshi, dans la région du Kilimanjaro, Tanzanie, le Dr Janabi Cardiologue, stratège en santé et diplomate en santé mondiale incarne une trajectoire d’excellence académique et professionnelle. Diplômé en médecine (MD) de l’Institut médical de Kharkiv en Ukraine en 1989, il a enrichi son expertise avec un Master en médecine tropicale de l’Université du Queensland, Australie, en 1994. Ces fondations académiques ont nourri une carrière de plus de trois décennies, marquée par un leadership distingué dans la médecine clinique, les politiques de santé et le développement des systèmes sanitaires.

Un visionnaire au gouvernail

Avant sa nomination, il a occupé des postes stratégiques en Tanzanie. Depuis octobre 2022, il était directeur exécutif de l’hôpital national de Muhimbili, le plus grand établissement de référence du pays avec plus de 4 000 lits, où il a amélioré l’efficacité opérationnelle et élargi les services. Auparavant, il a été conseillé principal en santé auprès des Présidents Jakaya Kikwete et Samia Suluhu Hassan, influençant les réformes des systèmes de santé. Il a également fondé l’Institut de cardiologie Jakaya Kikwete, transformé sous sa direction en un centre régional d’excellence pour les soins cardiovasculaires, un modèle salué par la communauté médicale africaine.

Sur la scène internationale, le Dr Janabi s’est illustré comme diplomate de la santé mondiale. Membre du Groupe d’experts de haut niveau des Nations Unies sur l’épidémie d’Ebola de 2014-2016, il a collaboré avec des entités comme la Fondation Bill & Melinda Gates, les Centres africains pour le contrôle des maladies (Africa CDC) et les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis, renforçant la préparation aux pandémies et la sécurité sanitaire en Tanzanie et au-delà. Ces expériences internationales enrichissent son approche pour diriger les 47 États membres de la Région africaine de l’OMS.

Dr Mohamed Yakub Janabi  : Une vision et des priorités stratégiques

Lors de son investiture, le Dr Janabi a articulé une vision ambitieuse pour une Afrique plus saine, résiliente et prospère. Il aspire à des systèmes de santé équitables, innovants et durables, où chaque individu bénéficie de soins de qualité. Ses priorités, exposées avec une clarté qui reflète son expérience, incluent :
  • La promotion de la couverture sanitaire universelle, pour garantir l’accès aux soins pour tous.
  • La réduction de la mortalité maternelle et infantile, un défi majeur avec des taux encore élevés dans certaines régions, selon l’UNICEF.
  • La lutte contre les maladies transmissibles (VIH/sida, paludisme, tuberculose) et non transmissibles (diabète, hypertension), qui coexistent dans un équilibre précaire.
  • La construction de systèmes de santé résilients face au changement climatique, avec des initiatives comme la surveillance des maladies vectorielles liées aux inondations, soutenues par l’OMS en 2024.
  •  Le renforcement de la sécurité sanitaire et de la préparation aux urgences, crucial après des crises comme Ebola et Covid-19.

Il est également un ardent défenseur du financement domestique de la santé, plaidant pour une augmentation des budgets nationaux, comme en Tanzanie où il a contribué à doubler les allocations sanitaires entre 2015 et 2020. Il promeut la recherche et l’innovation locales, soulignant l’importance des partenariats régionaux et mondiaux pour relever les défis communs, notamment via des collaborations avec l’Union africaine et l’Initiative pour la santé en Afrique (IHP+).

Un mandat, une mission titanesque

À la tête de l’OMS Afrique, Janabi hérite d’un mandat aussi noble qu’ardu. La région, qui abrite 1,4 milliard d’âmes, fait face à des défis herculéens : en 2024, 28 % des enfants de moins de cinq ans en surpoids vivaient en Afrique, selon l’OMS, tandis que des épidémies comme le mpox et la dengue continuent de défier les systèmes de santé. En plus, les maladies infectieuses, bien que en recul, continuent de peser, avec 25 millions de personnes vivant avec le VIH en 2023 selon l’ONUSIDA.

Les maladies non transmissibles, en hausse, touchent désormais 37 % des adultes, selon l’OMS. Le changement climatique, avec des sécheresses et inondations croissantes, menace les infrastructures de santé, comme en 2024 où des tempêtes ont perturbé les services dans le Sahel. Le Dr Janabi, avec son expérience, est bien placé pour naviguer dans ces complexités, fort de son passé à Muhimbili, où il a géré des crises similaires.

Leadership africain renforcé à l’OMS : le Professeur Janabi salué par Dr Tedros

Le Directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a salué cette nomination, déclarant le 28 mai 2025 : « Je félicite chaleureusement le Professeur Mohamed Yakub Janabi, ainsi que le gouvernement et le peuple de la République-Unie de Tanzanie, pour votre nomination par le Conseil exécutif en tant que Directeur régional pour l’Afrique. « Nous sommes reconnaissants pour votre leadership et votre expérience alors que nous travaillons ensemble pour surmonter les défis et positionner notre Organisation pour être plus forte, plus durable et plus efficace, saisissant cette crise comme une opportunité. » Cette approbation internationale souligne l’envergure de sa mission.

En conclusion, l’investiture du Dr Janabi le 30 juin 2025 marque un jalon pour la santé africaine. Avec son expérience et sa vision, il s’engage à transformer les systèmes de santé, à promouvoir l’équité et à bâtir un avenir où la santé devient le socle d’une Afrique prospère. Que son mandat, tel un phare dans la nuit, illumine le chemin vers une couverture sanitaire universelle et une résilience collective.

Lomé : Le Dr Amadou Baïlo Diallo célébré à l’aube de sa retraite

Lomé rend hommage au Dr Amadou Baïlo Diallo : Un legs d’excellence pour la santé togolaise

Le 25 juin 2025 dernier, Lomé s’est drapée d’une solennité émouvante pour rendre un hommage fervent au Dr Amadou Baïlo Diallo, Représentant par intérim de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Togo, dont le départ à la retraite marque la fin d’une ère d’engagement indéfectible. En effet, cet architecte de la résilience sanitaire a été honoré lors d’une cérémonie empreinte de reconnaissance, en présence du Ministre de la Santé, le Professeur Tchin Darré, du Ministre de l’Accès aux Soins et de la Couverture Sanitaire, Jean-Marie Tessi, et d’un aréopage de diplomates, partenaires des Nations Unies et figures de proue nationales.

Ce médecin épidémiologiste, fort de trente ans d’expertise, laisse un héritage scintillant, où rigueur scientifique et humanité se sont entrelacées pour bâtir un Togo plus résilient face aux défis sanitaires. Dans un Togo en quête de robustesse sanitaire, cet adieu n’est pas une fin, mais le couronnement d’un legs voué à perdurer.

Un architecte de la santé publique

Dans les salons de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à Lomé, le Dr Diallo, Guinéen de naissance et citoyen du monde par vocation, a été célébré pour ses quatorze mois d’un labeur titanesque au Togo. En effet, en quatorze mois, le Dr Diallo a gravé son nom dans les annales togolaises avec une ardeur sans pareille. Ainsi, sous sa houlette, 12 projets d’une valeur de 265 millions de dollars ont vu le jour, renforçant l’armature des systèmes de santé face aux tempêtes épidémiques. Par ailleurs, sa coordination éclairée a permis de juguler six épidémies, de la dengue à la rougeole, dont le Mpox signalé en mai 2025, en mobilisant partenaires et institutions locales dans une synergie exemplaire. « La santé est un édifice collectif, bâti sur l’engagement et la solidarité », a-t-il déclaré, sa voix résonnant comme un testament.

De plus, son action, marquée par l’approche « Une seule santé », a fédéré ministères, ONG et partenaires comme la FAO et l’UNICEF, faisant du Togo l’un des cinq pays africains bénéficiaires du Fonds de lutte contre les pandémies en 2024. Enfin, son leadership a transcendé la riposte immédiate : en consolidant la sécurité sanitaire et en fédérant les acteurs autour d’une vision pérenne, il a planté les jalons d’un Togo résilient, où la santé devient un rempart de développement.

Dr Diallo, l’architecte d’une santé plus inclusive au Togo

Le parcours du Dr Diallo, jalonné par plus de 150 missions dans trente pays, incarne une expertise forgée dans la lutte contre Ebola, le choléra et la Covid-19. Au Togo, il a insufflé une dynamique de transformation, renforçant les laboratoires et formant 3 200 agents de santé en 2024, selon le ministère de la Santé. Son plaidoyer pour l’équité sanitaire a permis d’étendre l’assurance maladie à 1,2 million de Togolais, un pas décisif vers l’inclusion. « Sa sagesse continuera d’éclairer la jeune génération », a affirmé le ministre Tchin Darré, appelant à pérenniser son héritage. Les hommages, relayés sur les réseaux sociaux, ont salué un homme dont l’humilité n’a d’égal que son impact.

 Lomé célèbre le Dr Amadou Baïlo Diallo, architecte d’une santé togolaise résiliente, dont le legs de 265 millions de dollars en projets et la riposte à six épidémies illuminent l’avenir du pays. Dr Diallo : un dernier don, une vision pour l’avenir

La cérémonie, loin d’être un simple rituel d’adieu, s’est illuminée d’un geste d’une portée profonde : la remise d’un arsenal de matériel informatique, de réactifs et de tests diagnostiques, destiné à fortifier la vigilance épidémiologique du pays. Ce don, salué par le Professeur Tchin Darré comme un « acte d’une noblesse rare », équipe le Togo pour anticiper et contrer les maladies à potentiel pandémique. « Ce matériel est un bouclier pour nos générations futures », a déclaré un cadre de l’OMS, soulignant l’héritage pratique d’un homme dont la vision conjugue pragmatisme et humanité.

Un pont entre nations

Le Dr Diallo, dans un ultime échange avec le ministre de l’Environnement, Katari Foli-Bazi, a exploré les passerelles entre santé et écologie, un domaine où le Togo innove. Les projets conjoints, comme la lutte contre les maladies liées à l’eau dans les Savanes ou la surveillance environnementale à Lomé, témoignent aussi de cette ambition. « La santé d’un peuple dépend de celle de sa terre », a-t-il murmuré, plaidant pour une coopération renforcée entre l’OMS et le ministère de l’Environnement. En 2024, le Togo a réduit de 15 % l’incidence des maladies hydriques grâce à ces synergies, selon les rapports de l’UNICEF.

Un sage appelé à inspirer

Le Professeur Tchin Darré, dans un vibrant hommage, a conjuré le Dr Diallo de rester un phare pour la jeune garde togolaise. « Votre sagesse est un trésor que nous implorons encore », a-t-il lancé, saluant un homme dont les quatorze mois de mission ont transformé des défis en opportunités. Jean-Marie Tessi, ému, a vanté « un serviteur qui a fait du Togo un modèle de résilience régionale ». La présence des agences onusiennes et de partenaires comme la Banque mondiale, qui a injecté 50 millions de dollars dans les infrastructures sanitaires en 2025, a amplifié l’écho de cet adieu.

Lomé célèbre le Dr Amadou Baïlo Diallo, architecte d’une santé togolaise résiliente, dont le legs de 265 millions de dollars en projets et la riposte à six épidémies illuminent l’avenir du pays.Du dévouement à l’inspiration : le legs du Dr Diallo

Alors que le Dr Diallo s’apprête à goûter une retraite méritée, son empreinte demeure indélébile. À Lomé, où chaque hôpital, chaque centre de santé porte désormais la marque de son dévouement, son départ n’est pas un point final, mais une invitation à poursuivre. Dans un Togo qui aspire à l’universalité des soins d’ici 2030, conformément à la Feuille de route gouvernementale, l’héritage du Dr Diallo – rigueur, solidarité, vision – est un flambeau que la nation brandira avec fierté. Que cette cérémonie, tel un sillon dans le temps, inspire un avenir où la santé togolaise rayonne, portée par l’audace d’un peuple uni.

Agoè-Nyivé s’enflamme : Le TIMA 2025, étincelle d’unité togolaise

Agoè-Nyivé, berceau de fraternité : Le Tournoi Inter-Métier 2025 embrase le Togo

Le 29 juin 2025, le quartier d’Agoè-Nyivé, à la lisière de Lomé, s’est enflammé d’une liesse vibrante lors du lancement de l’édition spéciale du Tournoi Inter-Métier (TIMA), une ode à la cohésion sociale portée par l’élan de la jeunesse togolaise. En effet, Sous le haut patronage de Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, Président du Conseil des Ministres, cet événement, devenu un rituel d’unité, a réuni artisans, commerçants, enseignants et apprenants dans un ballet de fair-play et d’émulation. À l’heure où le Togo sculpte son avenir, le TIMA s’érige en un étendard de solidarité, où le sport transcende les clivages pour tisser des liens indéfectibles.

Le TIMA 2025 : Un tournoi, un symbole

Dans le stade vibrant d’Agoè-Nyivé, des milliers de spectateurs ont assisté à une cérémonie d’ouverture où l’enthousiasme juvénile s’est mêlé à une ambition collective. Initié par le ministère de la Jeunesse et de l’Entrepreneuriat, le TIMA 2025, sous l’égide de l’Union pour la République (UNIR), célèbre l’artisanat et l’esprit d’entreprise. « Ce tournoi est un terreau où se forgent l’unité et l’ambition », a déclaré un représentant du comité d’organisation, soulignant ainsi la vision de Faure Gnassingbé d’autonomiser les jeunes par le sport et les métiers. Après le succès de l’édition de Sokodé en avril 2025, où les bouchers de Tchaoudjo s’étaient adjugé le trophée, cette déclinaison à Agoè-Nyivé promet une ferveur décuplée.

Le TIMA 2025 : La jeunesse, fer de lance du renouveau

Par ailleurs, le TIMA, loin d’être une simple joute footballistique, est un hymne à l’inclusion. Des équipes composées de tailleurs, mécaniciens, coiffeurs et étudiants s’affrontent dans un esprit de fraternité, incarnant les valeurs prônées par la Feuille de route gouvernementale 2020-2025 : cohésion sociale, paix et patriotisme. En 2024, le ministère de la Jeunesse a soutenu 12 000 artisans via des formations et des microcrédits, un effort salué par la Chambre des Métiers de Lomé. En outre, à Agoè-Nyivé, les stands d’exposition, déployés en marge des matchs, ont mis en lumière des créations locales – des pagnes tissés aux bijoux artisanaux – renforçant l’économie communautaire. « Ce tournoi nous rappelle que nos mains et nos cœurs bâtissent le Togo de demain », confie une jeune couturière, capitaine d’une équipe féminine.

 Un patronage présidentiel, un élan national

La présence symbolique de Faure Gnassingbé, via son patronage, confère à l’événement une portée nationale. Depuis 2018, le TIMA, conçu comme un outil de mobilisation des corps de métiers, a touché 15 000 jeunes à travers 30 tournois régionaux, selon le ministère de la Jeunesse. À Agoè-Nyivé, les récompenses – dotations de 3 millions de FCFA pour le vainqueur, 2 millions pour le finaliste – galvanisent les participants, tandis que les ballons offerts aux équipes incarnent un geste d’encouragement. Le Ministre Abdoul Fad Fofana, figure clé de l’organisation, a exalté « l’adhésion massive de la jeunesse », reflet d’une nation en quête de cohésion face aux défis économiques et sociaux.

Un écho régional, un modèle togolais

Le TIMA, par son rayonnement, s’inscrit dans une dynamique régionale, inspirant des initiatives similaires au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES). À l’heure où le Togo assume un rôle de médiateur dans les crises continentales, ce tournoi illustre sa capacité à fédérer par le sport et la culture. Les spectateurs, venus des cinq communes du Grand Lomé, ont scandé des chants patriotiques, tandis que les réseaux sociaux, relayant l’événement via TIMA2025, ont amplifié son écho. « Agoè-Nyivé est un microcosme du Togo : divers, uni, ambitieux », a tweeté un blogueur local, captant l’esprit d’une jeunesse galvanisée.

Le TIMA 2025 : Un horizon de concorde

En somme ce dimanche , alors que le ballon roulait sous les acclamations, Agoè-Nyivé a incarné une promesse : celle d’un Togo où chaque métier, chaque effort, chaque but marqué est un pas vers l’unité. Le TIMA 2025, par sa ferveur et sa symbolique, transcende le sport pour devenir un laboratoire d’espoir. Que ce tournoi, tel un phare dans la nuit, illumine ainsi le chemin d’une nation où la jeunesse, forte de ses talents, bâtit un avenir de concorde et de prospérité.

De Diallo à Guirassy : les meilleurs joueurs africains de la saison

La marque de portée mondiale 1xBet résume la saison 2024/2025 et présente ses meilleurs footballeurs africains, ceux dont le jeu a marqué les esprits dans les principaux championnats européens.

 

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Mohamed Salah

L’Égyptien a renforcé davantage sa légende au cours de cette saison. Ses dribbles époustouflants, ses offrandes précises et ses buts spectaculaires ont permis à Liverpool de décrocher un vingtième titre historique de champion d’Angleterre.

Avec 29 réalisations, Salah est devenu le meilleur buteur de Premier League, et ses 18 assists lui ont également valu le titre de meilleur passeur. Au total, Mohamed a réalisé 47 actions efficaces, répétant le record d’Andy Cole et d’Alan Shearer : tous deux avaient atteint ce chiffre à l’époque où la Premier League se jouait en 42 journées.

De plus, Salah a été nommé “Joueur de la saison” en Premier League et “Footballeur de l’année” par la Football Writers’ Association pour la troisième fois de sa carrière.

Sans l’élimination prématurée de Liverpool en Ligue des champions, Mohamed aurait été un prétendant sérieux au Ballon d’Or, mais même sans cette récompense, l’Égyptien reste l’un des plus grands joueurs africains de l’histoire.

Serhou Guirassy

L’attaquant du Borussia a produit la saison la plus prolifique de sa carrière. Auteur de 21 réalisations en Bundesliga, Guirassy est également devenu le premier footballeur africain à devenir meilleur buteur de la Ligue des champions. Serhou a partagé ce titre avec l’ailier barcelonais Rafinha, tous deux scorant 13 fois.

L’attaquant guinéen a impressionné par sa force physique et sa capacité à bien choisir sa position, ainsi que par son sang-froid et son calcul à la finition des attaques.

Achraf Hakimi

Le latéral droit marocain peut être considéré à juste titre comme le meilleur joueur du monde à son poste. Durant la saison écoulée, il a été l’un des leaders du Paris Saint-Germain et a contribué à un triplé historique pour le partenaire officiel de 1xBet.

C’est le pion d’Achraf qui a marqué le début de la victoire écrasante contre l’Inter en finale de la Ligue des champions. Hakimi a enfoncé 9 buts et délivré 14 passes décisives toutes compétitions confondues. L’international marocain a également figuré dans les équipes emblématiques du championnat de France et de la Ligue des champions.

Amad Diallo

Le jeune ailier est devenu l’un des rares points forts de Manchester United. Ce jeune talent de 22 ans prenait régulièrement l’initiative et, grâce à sa vitesse explosive et à sa technique précise, créait des occasions dangereuses à partir de rien. Lors du match contre Southampton, il a inscrit un superbe triplé, marquant des buts pour tous les goûts.

Les passages en solo sont devenus la véritable marque de fabrique d’Amad, et les statistiques témoignent de sa grande efficacité : en 43 matchs pour Manchester United, il affiche un bilan de 11 buts et 10 assists à ses coéquipiers.

Fin janvier, Diallo a été nommé “Joueur du mois” au club et son but phénoménal contre Manchester City a été élu “But de la saison” par les supporters des Red Devils.

Bryan Mbeumo et Yoane Wissa

Le duo de feu de Brentford a tout simplement ravagé la Premier League anglaise lors de la saison 2024/2025. Mbeumo a fait trembler les filets 20 fois, suivi de près par Wissa, qui a surpris ses adversaires à 19 reprises. De plus, le Camerounais et le Congolais ont totalisé 13 assists, offrant la plupart du temps des services l’un à l’autre.

Sur le terrain, Bryan et Yoane ont fait preuve d’une complémentarité exceptionnelle, ce qui les a rendus redoutables pour la défense adverse. Lors du match contre Brighton, le duo africain a planté trois buts à lui seul, tandis que le gardien d’Ipswich est allé chercher le ballon dans ses filets à quatre reprises suite aux actions de Mbeumo et Wissa.

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Togo : Faure Gnassingbé, président du Conseil, va-t-il démissionner ?

Togo : Faure Gnassingbé, président du Conseil des ministres, face aux revendications de sa jeunesse

Lomé, 26 juin 2025 – Depuis le 3 mai 2025, le Togo est entré dans l’ère de la Vᵉ République, marquant un tournant décisif vers un régime parlementaire. Cette réforme constitutionnelle, promulguée le 6 mai 2024, a redessiné les contours du pouvoir, propulsant Faure Gnassingbé à la tête du Conseil des ministres. Alors que la jeunesse, l’opposition et une frange de la société civile réclament sa démission, une question brûlante se pose : qui peut démettre le président du Conseil, et ces revendications peuvent-elles réellement faire basculer le destin du Togo ?

Nouvelle constitution : Le pouvoir exécutif verrouillé par Gnassingbé

La nouvelle Constitution togolaise, adoptée en avril 2024, a radicalement transformé le paysage politique. Le poste de président de la République, jadis pilier central, est désormais honorifique, occupé depuis mai 2025 par Jean-Lucien Savi de Tové, un ancien opposant âgé de 86 ans. Le véritable pouvoir exécutif repose désormais entre les mains du président du Conseil des ministres, désigné par le parti majoritaire à l’Assemblée nationale. Avec une écrasante majorité de 108 sièges sur 113 remportés par l’Union pour la République (UNIR), le parti de Faure Gnassingbé, lors des élections législatives d’avril 2024, ce dernier a consolidé un contrôle quasi total de l’exécutif, et ce, sans aucune limitation de mandat.

Cette transition a été qualifiée de « coup d’État constitutionnel » par l’opposition, déclenchant une vague de contestation. En effet, des figures de l’opposition, à l’instar de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) de Jean-Pierre Fabre et les Forces démocratiques pour la République (FDR) de Paul Dodji Apévon, dénoncent une manœuvre cynique visant à perpétuer la dynastie Gnassingbé, qui règne sans discontinuer sur le Togo depuis 1967, sous le père, Eyadéma Gnassingbé, puis son fils, Faure.

L’opposition togolaise se soulève et exige la démission de Faure Gnassingbé

Le 12 juin 2025, le Cadre de réflexion et d’action pour le changement (Crac), regroupant des partis d’opposition et des organisations de la société civile comme le Front citoyen Togo-debout, a publiquement exigé la « démission immédiate » de Faure Gnassingbé. Selon le professeur David Dosseh, membre éminent du Crac, « des violences politiques, des difficultés économiques et une corruption endémique » ont gangrené le régime actuel au cours des vingt années de présidence de Faure Gnassingbé. Ces accusations s’appuient sur un bilan jugé désastreux, tant sur le plan économique que social, et sur une réforme constitutionnelle adoptée sans référendum ni véritable consultation populaire.

En plus, les forces de l’ordre ont brutalement réprimé des manifestations populaires qui ont éclaté, notamment les 5 et 6 juin 2025, où elles ont arrêté 56 personnes avant de les libérer par la suite. L’opposition, soutenue par une partie grandissante de la société civile, appelle à une mobilisation continue pour contrer ce qu’elle perçoit comme une « dérive monarchique », avec des rassemblements prévus les 27 et 28 juin, en plus de ceux qui ont eu lieu ce 26 juin.

Mission impossible : Démettre le président du Conseil

Selon l’article 47 de la nouvelle Constitution, le président du Conseil des ministres est désigné par le parti ou la coalition majoritaire à l’Assemblée nationale et peut être démis par une motion de censure. Or, dans le contexte politique actuel, où l’UNIR domine le Parlement avec une majorité écrasante de 108 sièges sur 113, il est pratiquement impossible pour l’opposition de démettre Faure Gnassingbé par des moyens institutionnels.

En effet, la destitution du président du Conseil nécessiterait une perte de la majorité parlementaire d’UNIR, un scénario hautement improbable étant donné les résultats des dernières élections législatives, d’ailleurs entachées d’allégations de fraudes et de bourrages d’urnes. De surcroît, la Cour constitutionnelle, censée arbitrer les litiges institutionnels, est perçue par l’opposition comme étant alignée sur le pouvoir en place.

Les revendications de la jeunesse : Une lutte semée d’embûches

Les appels à la démission de Faure Gnassingbé, bien que véhéments, se heurtent à de nombreux obstacles. Tout d’abord, le régime parlementaire actuel, conjugué à la mainmise d’UNIR sur l’Assemblée, offre peu de leviers institutionnels à la jeunesse pour provoquer un changement. De plus, la répression des manifestations, et l’interdiction de certains rassemblements, comme à Sokodé, attestent d’un durcissement du régime face à la contestation populaire.

Cependant, les instigateurs de ces mouvements s’appuient sur la mobilisation populaire et l’éventuelle pression internationale. À titre d’exemple, en 2017-2018, des manifestations massives avaient déjà ébranlé le régime, sans toutefois aboutir à une alternance. Nathaniel Olympio, leader du Parti des Togolais, l’affirme avec conviction : « le peuple togolais dira non à Faure Gnassingbé », soulignant une résistance populaire croissante.

Par ailleurs, sur la scène internationale, Faure Gnassingbé maintient une image de médiateur régional, notamment dans les crises au Mali, au Niger ou encore entre le Rwanda et la RDC. Cette stature pourrait potentiellement atténuer les pressions extérieures, même si des organisations comme la CEDEAO ont critiqué leur inaction face aux dérives autoritaires observées au Togo.

Togo : L’impasse politique ?

Pour les citoyens togolais, la compréhension de la dynamique actuelle du pouvoir est cruciale. La transition vers la Ve République a concentré le pouvoir exécutif entre les mains du président du Conseil, Faure Gnassingbé, qui bénéficie désormais d’un contrôle quasi total sur les institutions. Les revendications de la jeunesse, bien qu’ancrées dans des griefs légitimes – stagnation économique, corruption, répression politique – manquent pour l’instant de moyens institutionnels pour aboutir à une démission effective.

Les Togolais doivent également être conscients des défis inhérents à la mobilisation populaire dans un contexte de répression et de la nécessité impérieuse d’avoir une opposition unie et mieux organisée pour concurrencer la puissante machine électorale d’UNIR. Comme le souligne le Ministre Gilbert Bawara, le pouvoir considère que l’opposition manque de pragmatisme et d’implantation sur le terrain, une critique qui pourrait refléter la fragmentation des forces d’opposition.

Alors que les manifestations se poursuivent et que l’opposition maintient la pression, le Togo semble s’installer dans une nouvelle phase de tensions politiques. Les revendications pour la démission de Faure Gnassingbé, bien que symboliques d’un désir profond d’alternance, peinent à s’imposer face à un régime solidement ancré. Pour les Togolais, la question demeure entière : la mobilisation populaire sans pression internationale suffira-t-elle à ébranler un pouvoir dynastique qui, depuis 58 ans, semble indéboulonnable ? Le pays connaîtra-t-il une impasse politique, ou un changement est-il encore possible ?

Une chose est sûre : le Parlement, désormais investi d’une autorité inédite, tient entre ses mains le sort du président du conseil. À lui de prouver que ce pouvoir de destitution n’est pas une chimère, mais un levier pour une démocratie vivante.

 

Togo : Vaste campagne de vaccination animale

Sokodé, jeudi 26 mai – Le Togo lance aujourd’hui une campagne nationale de vaccination des animaux sur l’ensemble de son territoire. Cette initiative majeure, dont le coup d’envoi officiel a eu lieu à Sokodé, se déroule avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Elle vise à combattre les maladies animales prioritaires, en particulier les zoonoses, ces affections transmissibles de l’animal à l’homme, à travers une série d’interventions fortement subventionnées par l’État.

Des vaccins subventionnés, la rage éradiquée gratuitement

La campagne met un accent particulier sur l’accessibilité des vaccins pour les éleveurs. Pour la rage, un fléau de santé publique, la vaccination des chiens, chats et singes est totalement gratuite. Une mesure forte pour protéger non seulement les animaux domestiques, mais aussi les populations humaines.

Concernant le bétail, le gouvernement accorde des subventions significatives afin de réduire le coût des vaccins pour :

  • Le vaccin contre le charbon bactéridien pour les bœufs est fixé à 100 FCFA, bénéficiant d’une subvention impressionnante de 75 %.
  • Le vaccin contre la péripneumonie contagieuse bovine coûte 300 FCFA par bœuf, grâce à une subvention de 25 %.

Les petits ruminants ne sont pas en reste. Les moutons et les chèvres recevront une vaccination contre la peste des petits ruminants pour seulement 100 FCFA, une mesure rendue possible par une subvention de 50 %.

Une journée gratuite à Sokodé pour le lancement de la vaste campagne de vaccination

Pour marquer l’importance de cette campagne, le Ministre d’État, Ministre des Ressources Halieutiques, Animales et de la Réglementation de la Transhumance, Yark Damehame, a annoncé que le gouvernement offrait la gratuité totale de la première journée de vaccination à tous les animaux présentés sur le site de lancement à Sokodé. Un geste fort qui incite à la participation et manifeste l’engagement gouvernemental.

Depuis plusieurs années, le Togo a fait du bien-être animal une priorité nationale. Cette campagne de vaccination s’inscrit pleinement dans la volonté du gouvernement de renforcer la résilience du secteur animalier. Un secteur essentiel non seulement pour la subsistance de nombreuses familles, mais aussi pour garantir la sécurité alimentaire du pays. En protégeant la santé animale, le Togo protège sa population et consolide son économie rurale.

Lomé : L’Université hissée au rang mondial avec la Chaire OMC

Diplomatie académique et souveraineté commerciale : l’Université de Lomé intronisée au sein de la  chaire de l’OMC

Lomé, 26 juin 2025 — Sous le prestigieux dôme de la Présidence de l’Université de Lomé, le savoir a reçu une reconnaissance internationale de premier plan. En effet, le mercredi, le Ministre de l’Enseignement Supérieur, Kanka-Malik Natchaba, a officiellement lancé les activités de la Chaire de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), consacrant l’Université de Lomé comme l’un des cinq nouveaux pôles intellectuels admis au quatrième cycle de ce programme d’excellence.

L'Université de Lomé lance sa prestigieuse Chaire OMC, devenant un pôle majeur pour la recherche, la formation et la sensibilisation au commerce international en Afrique de l'Ouest.Un carrefour stratégique pour le commerce international au Togo

En présence d’une assemblée d’éminents universitaires et de hauts fonctionnaires des ministères du Commerce, de l’Agriculture, de l’Économie et des Finances, ce lancement marque l’intégration du commerce international dans le paysage académique togolais comme un levier stratégique d’influence et de développement. Par ailleurs,  le ministre a salué cette désignation, la qualifiant de « fruit d’un engagement sans faille de toute la communauté universitaire et d’un engagement politique de haut niveau », soulignant la portée transversale de cette intégration à une plateforme dédiée à l’analyse des règles et mutations du commerce multilatéral.

Former les acteurs économiques et renforcer la compétitivité

Le Professeur Akoété Ega Agbodji, désormais titulaire de la Chaire OMC à l’Université de Lomé, a précisé que ce programme visera à outiller aussi bien les formateurs que les opérateurs économiques aux complexités du système commercial international : production, compétitivité, conquête de marchés, tout en renforçant la résilience économique par la montée en compétence.

La Chaire OMC de Lomé : Trois piliers pour une stratégie d’influence

Le plan de travail validé conjointement par l’Université de Lomé et l’OMC repose sur un triptyque méthodologique ambitieux :

La Recherche, à travers deux axes cardinaux : une étude d’impact de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) sur les chaînes de valeur agricoles et aussi  une analyse ciblée de la filière coton au sein de la CEDEAO ;

Le Développement de Curricula, avec l’introduction d’un cours de commerce international au sein des masters spécialisés ;

La Sensibilisation, par le biais de colloques, ateliers et conférences à destination des décideurs publics, du secteur privé et de la société civile.

Le Président de l’Université de Lomé, Professeur Adama Kpodar, s’est réjoui de cette montée en puissance du partenariat universitaire avec l’OMC. Il a rappelé que le commerce, selon les données de la Banque Mondiale, a contribué à faire progresser les revenus mondiaux de 24 % et de 50 % pour les populations les plus vulnérables depuis 1990 — un levier majeur de sortie de la pauvreté à l’échelle planétaire.

Penser le commerce, façonner l’avenir : L’Université de Lomé, nouveau phare régional

En marge de cette cérémonie inaugurale, deux tables rondes de haute tenue intellectuelle ont été animées sur des thèmes cruciaux : « Commerce, chaînes de valeur agricoles, emploi et transformation structurelle » et « Commerce et intégration régionale inclusive », avec comme modérateur le Professeur Koffi Sodokin, titulaire adjoint de la Chaire.

Depuis 2010, le programme des Chaires de l’OMC s’efforce d’institutionnaliser une pensée critique et contextualisée du commerce mondial dans les pays en développement, en combinant formation, recherche et dialogue entre le monde universitaire et les pouvoirs publics.

Désormais labellisée par l’OMC, l’Université de Lomé s’érige en vigie intellectuelle du commerce équitable et compétitif, au service de l’autonomisation économique et du rayonnement stratégique du Togo sur la scène internationale.

Togo : La société civile ouest-africaine dénonce la répression et exige justice

Réquisitoire citoyen et plaidoyer pour l’intégrité humaine : la société civile ouest-africaine exige vérité et justice suite aux allégations de torture au Togo

Lomé, 26 juin 2025 – Poussées par un vent d’indignation et de devoir civique, plusieurs organisations de la société civile ouest-africaine se sont à nouveau élevées, mardi 24 juin, pour dénoncer les traitements inhumains qu’auraient subis les manifestants arrêtés à la suite des événements du 6 juin dernier au Togo. Réunies au sein d’une plateforme unie, ces entités exigent l’ouverture d’une enquête indépendante et impartiale afin de faire toute la lumière sur les allégations de torture et de sévices dégradants infligés à des citoyens engagés dans une mobilisation pacifique.

Un front panafricain pour les droits : Les exigences clés de la société civile

Parmi les signataires de cet appel figurent des organisations panafricaines de référence telles que Tournons la page (sections Guinée et Togo), Front populaireWADmOS, ou encore AfricTivistes. Toutes sont unies dans un front commun articulé autour de l’exigence de transparence, de redevabilité et du respect inconditionnel des droits fondamentaux.

Libérations, enquêtes et respect des libertés : Les revendications clés

  • Au cœur de leurs revendications, ces organisations exigent :

    • La libération immédiate et sans condition de toutes les personnes détenues pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression, de réunion et d’opinion.
    • La remise en liberté de figures emblématiques, tel qu’ Honoré Sitsopé Sokpor alias Affectio.
    • La conduite d’investigations indépendantes sur les exactions alléguées.
    • Le respect scrupuleux des libertés publiques, à l’approche de nouvelles mobilisations annoncées pour les 26, 27 et 28 juin.
    • L’alignement effectif des autorités togolaises sur les conventions internationales ratifiées, notamment les articles 19 et 21 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), ainsi que les articles 9 et 11 de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples.

La CEDEAO interpellée face à la crise togolaise

En marge de cette mobilisation citoyenne transnationale, les acteurs de la plateforme interpellent également la présidence en exercice de la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO, désormais assurée par le Président Maada Bio de la Sierra Leone. Les organisations invitent ce dernier à initier un dialogue substantiel avec les autorités de Lomé en vue d’un règlement apaisé et conforme aux engagements communautaires de l’organisation sous-régionale.

Togo sous Tension : Droits Fondamentaux et Sécurité en Jeu

Depuis plusieurs semaines, le climat sociopolitique au Togo reste sous tension, accentué par les appels lancés par la diaspora en faveur de manifestations contestant la gouvernance en place. Alors qu’une nouvelle séquence protestataire est programmée à brève échéance, l’équation sécuritaire et les droits fondamentaux s’entrechoquent dans un paysage institutionnel scruté par les défenseurs des libertés.

Ces événements, loin d’être un simple épisode conjoncturel, soulèvent des interrogations profondes sur l’état de droit, la culture démocratique et l’effectivité des normes internationales dans les pratiques étatiques. À mesure que les voix s’élèvent pour exiger la vérité, l’espace civique ouest-africain semble déterminé à ne pas laisser l’indifférence s’installer.

Lomé : La capitale en suspension, un jour de colère muette

Lomé, 26 juin 2025 Ce jeudi, Lomé, habituellement bouillonnante de vie, s’est transformée en une ville fantôme. Les rues, d’ordinaire animées par le brouhaha des marchands et le flux des passants, ont cédé la place à un silence pesant, brisé seulement par les échos lointains de la contestation. Les commerçantes du grand marché d’Assiganmé, âmes économiques de la capitale, ont préféré fermer leurs étals, craignant les violences. Dans les quartiers contestataires comme Bé Kpota, quelques jeunes, poussés par une rage contenue, ont bravé les interdictions pour exprimer leur ras-le-bol, défiant un impressionnant déploiement des forces de l’ordre, chargées de contenir cette marche jugée illicite.

Lomé se fige pour une journée de protestation silencieuse contre la réforme constitutionnelle et la coupure des réseaux sociaux, révélant la profonde colère d'une jeunesse togolaise en quête de changement.Réforme constitutionnelle et dynastie au pouvoir : les racines de l’indignation

Cette révolte, bien que limitée en nombre, est le reflet d’une indignation profonde, exacerbée par une réforme constitutionnelle controversée d’avril 2024 qui a consolidé le pouvoir de Faure Gnassingbé, président du Conseil des ministres. Héritier d’une dynastie au pouvoir depuis 1967, il cristallise les frustrations d’une population étouffée par des décennies de gouvernance autoritaire. La coupure des réseaux sociaux, notamment TikTok, du 26 au 28 juin, ordonnée par le régime, n’a fait qu’attiser la colère, perçue comme une tentative d’étouffer les voix dissidentes. Cependant, même sous cette censure, des figures comme Zaga Bambo et Egountchi Behanzin, exilés en Europe, continuent de galvaniser la jeunesse via des canaux numériques clandestins, insufflant un esprit de résistance.

Lomé se fige pour une journée de protestation silencieuse contre la réforme constitutionnelle et la coupure des réseaux sociaux, révélant la profonde colère d'une jeunesse togolaise en quête de changement.Entre exil et revendications : Les voix de la contestation togolaise

Mais que réclament ces figures, souvent qualifiées d’« agitateurs étrangers » par le pouvoir ? Leurs appels, relayés par des comptes anonymes, oscillent entre le désir d’un retour dans une patrie apaisée et l’exigence d’une vie digne pour les Togolais, entravés par la pauvreté et l’absence de perspectives. À Bé Kpota, où les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre alternent entre escarmouches violentes et silences tendus, une question demeure : le départ de Gnassingbé suffira-t-il à briser le carcan d’un système profondément enraciné ? Les griefs sont clairs : une gouvernance sclérosée, des inégalités flagrantes et une répression brutale, comme en témoignent les arrestations massives lors des manifestations du 6 juin 2025. L’espoir d’un avenir meilleur reste néanmoins incertain : un nouveau gouvernement parviendra-t-il à rompre avec les chaînes du passé ?

Lomé, carrefour d’un peuple : Entre peur et désir de changement

Ce 26 juin, Lomé n’était pas seulement une ville en suspens ; elle était le miroir d’un peuple à la croisée des chemins. Entre la peur des représailles et l’élan d’une jeunesse intrépide, le Togo s’interroge : la révolte, même étouffée, pourrait-elle annoncer une renaissance ? Alors que les barricades s’élèvent et que les regards s’affrontent, une certitude persiste : la soif de changement, inextinguible, continue de murmurer dans les rues désertes de la capitale.

Révolution contraceptive : Le succès éclatant du projet DMPA-SC

Togo : un pas décisif vers l’autonomie contraceptive avec la clôture de DMPA-SC phase 3

Dans la vibrante capitale togolaise, Lomé, ce 25 juin 2025, s’est tenu un rendez-vous d’envergure : la cérémonie de clôture de la troisième phase du projet DMPA-SC, porté par l’Injectables Access Collaborative. Sous l’égide de Jhpiego et en synergie avec le ministère de la Santé togolais, cet événement a rassemblé les artisans d’une révolution discrète, mais puissante : l’élargissement de l’accès à la contraception injectable DMPA-SC, et notamment à son auto-injection. Cette étape, loin d’être un épilogue, consacre le Togo comme un phare de l’innovation en planification familiale dans l’espace francophone ouest-africain.

Le Togo célèbre la fin de la 3ᵉ phase du projet DMPA-SC, marquant une avancée majeure dans l'accès à la contraception injectable et l'autonomie des femmes en Afrique de l'Ouest.

DMPA-SC : Quand l’auto-injection transforme l’accès à la contraception.

Depuis son lancement, le projet DMPA-SC, ou Sayana Press, a métamorphosé l’accès à la contraception au Togo. Cette méthode injectable, administrable par les femmes elles-mêmes après formation, offre une autonomie inédite, particulièrement pour celles vivant en zones reculées ou souhaitant une discrétion accrue.  Par ailleurs, lors de la cérémonie, Yaba Essien, responsable pays de Jhpiego, a révélé un chiffre éloquent : plus de la moitié des utilisatrices de DMPA-SC ont été recrutées par des agents de santé communautaires (ASC). D’ailleurs, ce chiffre prouve leur rôle pivot dans la capillarité du programme. Cette approche, ancrée dans les réalités locales, a permis de toucher des femmes jusque-là éloignées des services de santé.

Le Togo célèbre la fin de la 3ᵉ phase du projet DMPA-SC, marquant une avancée majeure dans l'accès à la contraception injectable et l'autonomie des femmes en Afrique de l'Ouest.Togo, leader régional de la planification familiale

Le Togo, membre éminent du Partenariat de Ouagadougou, s’est distingué par son engagement indéfectible, salué par Célestin Compaoré, directeur régional de l’Access Collaborative pour l’Afrique francophone. « Le Togo a su aligner ce projet sur ses priorités nationales, franchissant des jalons décisifs », a-t-il déclaré. Parmi les avancées notables, on compte l’extension des services DMPA-SC aux pharmacies et l’initiation de l’auto-injection par les ASC. En plus, ces progrès témoignent d’un environnement politique favorable, patiemment façonné au fil des trois phases du projet. Le Dr Agossou, représentant le ministère de la Santé, a quant à lui souligné l’adaptabilité des interventions, qui ont su épouser les dynamiques togolaises pour maximiser leur impact.

Le Togo célèbre la fin de la 3ᵉ phase du projet DMPA-SC, marquant une avancée majeure dans l'accès à la contraception injectable et l'autonomie des femmes en Afrique de l'Ouest.L’Avenir de la contraception : Vers une autonomie universelle au Togo

Cette troisième phase, baptisée AC3.0, ne se contente pas de célébrer les acquis. En effet, elle ouvre des perspectives ambitieuses : renforcer l’intégration de DMPA-SC dans le système de santé, élargir la formation des prestataires, et pérenniser l’accès au produit. Les recommandations issues de cette rencontre, fruit d’un dialogue constructif entre partenaires, visent à consolider ces progrès. De surcroît, elles veillent à ce que l’autonomie contraceptive des Togolaises ne soit pas un privilège, mais un droit universel.

Lomé, capitale de l’espoir : Une nouvelle ère pour la santé reproductive

À Lomé, ce 25 juin, le rideau s’est baissé sur une phase, mais la scène reste illuminée. Le Togo, par son audace et sa vision, trace une voie où la santé reproductive des femmes s’émancipe, une injection à la fois, vers un avenir plus équitable et souverain. Ainsi, le pays prouve qu’avec un engagement fort, l’innovation en santé peut transformer durablement la vie des femmes et des communautés.