Togo : La Charte de l’ONU doit être réinventée

Le Togo célèbre le 80ᵉ anniversaire de la Charte des Nations Unies : un vibrant plaidoyer pour un multilatéralisme réinventé.

À l’occasion du 80ᵉ anniversaire de la Charte des Nations Unies, célébré ce 26 juin 2025 dans les capitales des pays membres et au siège de l’Organisation à New York, le Président du Conseil togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, a livré un message d’une profondeur visionnaire. Dans une allocution empreinte d’espoir et de gravité, il a réaffirmé l’attachement indéfectible du Togo aux idéaux de ce texte fondateur. Par ailleurs, il a appelé à une refondation audacieuse du multilatéralisme pour répondre aux défis d’un monde en proie à l’incertitude. Cette commémoration, loin d’être une simple rétrospective, s’érige en un moment de réflexion collective sur la promesse d’un ordre international plus juste et pacifique.

La Charte : un phare inaltérable dans l’histoire humaine

Signée le 26 juin 1945 à San Francisco et entrée en vigueur le 24 octobre de la même année, la Charte des Nations Unies demeure, selon le Président Gnassingbé, « un texte fondateur qui a façonné l’ordre international contemporain ». Ce document, né des cendres d’un monde dévasté par la guerre, porte une ambition universelle : celle d’une coexistence harmonieuse entre les nations, fondée sur la paix, la justice, l’égalité souveraine et la coopération. Pour l’Afrique, cette promesse a été une lueur d’espoir, ouvrant la voie aux indépendances, à la reconnaissance internationale et à des avancées majeures en matière de droits humains, de lutte contre la pauvreté et de maintien de la paix.

Le Togo, membre de l’ONU depuis le 20 septembre 1960, a souscrit à ces principes avec une conviction inébranlable, réaffirmée notamment le 25 avril 2019. À cet égard, en célébrant cet anniversaire, le Président du Conseil a salué la portée historique de la Charte, tout en soulignant son rôle déterminant dans l’émancipation des peuples africains. « Grâce à la Charte, notre continent a trouvé sa voix, son identité et sa place dans la communauté internationale », a-t-il déclaré, rendant hommage à un texte qui continue d’inspirer les aspirations collectives.

Le multilatéralisme à l’épreuve des crises : un appel urgent à la réforme

Cependant, le Président Gnassingbé n’a pas éludé les défis qui ébranlent aujourd’hui les fondations du multilatéralisme. Conflits prolongés, urgence climatique, inégalités croissantes, érosion de la confiance dans les institutions internationales : ces périls, par leur ampleur, menacent l’idéal universaliste de la Charte. Face à ces fractures, le dirigeant togolais a plaidé pour une réaffirmation des fondamentaux du texte, tout en appelant à une réforme profonde des mécanismes onusiens. « L’idéal de la Charte demeure une référence universelle, mais il nous faut aujourd’hui l’incarner dans des institutions plus représentatives, plus réactives, plus justes », a-t-il martelé.

Ce multilatéralisme réinventé, tel qu’envisagé par le Togo, se doit d’être équitable, protégeant les plus faibles tout en régulant les plus puissants. De plus, il ne saurait se limiter à gérer les désordres du monde, mais doit anticiper, réparer et transformer. Dans une formule saisissante, le Président a exhorté à « redonner à la Charte sa force contraignante, sa portée politique et sa capacité d’action », afin de restaurer sa crédibilité et de répondre aux aspirations d’un monde en quête de solidarité.

Le Togo, acteur clé d’une refondation onusienne : la voix de l’Afrique

Fidèle à son engagement en faveur d’une ONU fondée sur le dialogue et la souveraineté partagée, le Togo se positionne comme un acteur actif de cette dynamique de réforme. « Nous croyons fermement à cette refondation, non par nostalgie, mais par lucidité et par nécessité », a affirmé le Président Gnassingbé, soulignant que la coopération entre les nations reste « notre meilleur espoir » face aux incertitudes globales. En effet, cette ambition s’inscrit dans une vision de responsabilité partagée, où chaque État, quel que soit son poids, contribue à l’édification d’un avenir commun.

Par conséquent, en plaidant pour un multilatéralisme qui prévient les crises et promeut la justice, le Togo réaffirme son rôle de pont entre les nations africaines et la communauté internationale. Cette posture, ancrée dans une diplomatie de dialogue, témoigne de la volonté du pays de faire entendre la voix du continent dans les arènes globales, tout en défendant les principes d’égalité et de coopération énoncés dans la Charte.

Un avenir guidé par la Charte : l’appel à l’action du Togo

En ce 80ᵉ anniversaire, le message du Président Faure Essozimna Gnassingbé résonne comme un appel vibrant à l’action. La Charte des Nations Unies, par ses principes intemporels, demeure une boussole essentielle pour un monde en quête de paix et de justice. Cependant, pour que cet idéal perdure, il doit être réinvesti d’une nouvelle ambition, portée par des institutions capables d’affronter les défis du XXIᵉ siècle. Le Togo, par la voix de son dirigeant, s’engage à œuvrer sans relâche pour que cet horizon devienne réalité.

En ce 26 juin 2025, alors que les nations du monde entier se réunissent pour honorer la Charte, le Togo offre une vision d’espoir et de détermination contagieuses. Puisse cette célébration être le prélude à une ère de multilatéralisme renouvelé, où la solidarité et la justice guideront les pas de l’humanité vers un avenir radieux et pacifique !

Togo : L’INFPP de Lomé, moteur de l’emploi des jeunes

Togo : une formation d’élite pour 40 formateurs, fer de lance de l’insertion professionnelle des jeunes

Lomé, le 24 juin 2025 – En ce début de semaine, l’Institut National de Formation et de Perfectionnement Professionnels (INFPP) de Lomé s’est transformé en pôle d’excellence, accueillant une formation d’envergure du 23 au 25 juin. Sous l’égide du Programme de Formation Professionnelle (PROFOR), porté par le ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation et de l’Insertion Professionnelle (METFPA), et soutenu par l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), la Coopération suisse et le Réseau Africain des Institutions de Formation Professionnelle (RAFPRO), 40 formateurs togolais se préparent à devenir les artisans d’une révolution pédagogique. Cette initiative, d’une ambition rare, vise à professionnaliser l’enseignement technique pour ouvrir aux jeunes les portes d’une insertion professionnelle réussie.

Le Togo lance une formation de pointe à l'INFPP pour 40 formateurs, visant à professionnaliser l'enseignement technique et à garantir l'insertion professionnelle des jeunes, avec le soutien de l'UEMOA, de la Suisse et du RAFPRO.

PROFOR : l’ambition du Togo pour une jeunesse ultra-qualifiée

Dans un Togo résolu à faire de sa jeunesse un levier de développement, le PROFOR s’impose comme un jalon stratégique. Par ailleurs, la formation, qui réunit 40 pédagogues triés sur le volet, ambitionne de rehausser les standards de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (ETFP). En seulement trois jours d’apprentissage intensif, ces formateurs, issus des divers horizons du système éducatif togolais, s’immergent dans des méthodologies novatrices, conçues pour aligner les compétences des apprenants sur les exigences d’un marché du travail en pleine mutation. L’objectif, clair et audacieux, est de doter les jeunes Togolais d’un savoir-faire qui transcende les salles de classe pour s’incarner dans des carrières florissantes.

En plus, le choix de l’INFPP comme théâtre de cette formation n’est pas fortuit. Cet établissement, bastion de l’excellence pédagogique, incarne la volonté du Togo de faire de la formation professionnelle un pilier de sa souveraineté économique. « Professionnaliser l’enseignement, c’est offrir à chaque jeune la clé d’un avenir où ses talents trouvent leur pleine expression », a déclaré un responsable du METFPA, soulignant l’enjeu national de cette initiative. Par conséquent, à travers le PROFOR, le Togo ne forme pas seulement des formateurs ; il forge une génération d’acteurs capables de transformer les aspirations en réalités concrètes.

Partenariat d’excellence : UEMOA, Suisse, RAFPRO unissent leurs forces pour l’ETFP

La réussite de cette formation repose sur une synergie exemplaire entre acteurs régionaux et internationaux. L’UEMOA, par son engagement en faveur de l’intégration économique, apporte un appui financier et stratégique, garantissant l’alignement du programme sur les priorités ouest-africaines. La Coopération suisse, forte de son expertise en matière de formation professionnelle, enrichit le curriculum de pratiques éprouvées, tandis que le RAFPRO, par son réseau continental, insuffle une vision panafricaine à l’initiative. Cette convergence d’expertises, rare dans son ampleur, traduit une ambition partagée : faire du Togo un modèle d’innovation pédagogique en Afrique.

Les 40 formateurs, immergés dans un programme dense, explorent des thématiques aussi variées que la pédagogie active, l’adaptation des curricula aux besoins des entreprises et l’intégration des outils numériques dans l’enseignement. Ces outils, loin d’être de simples gadgets, sont conçus pour préparer les jeunes à naviguer dans une économie mondialisée, où la polyvalence et l’innovation sont des atouts cardinaux. À l’issue de ces trois jours, les formateurs repartiront outillés pour transmettre non seulement des compétences techniques, mais aussi une éthique du travail et un esprit d’initiative.

Le Togo lance une formation de pointe à l'INFPP pour 40 formateurs, visant à professionnaliser l'enseignement technique et à garantir l'insertion professionnelle des jeunes, avec le soutien de l'UEMOA, de la Suisse et du RAFPRO.

Vers un Togo compétitif : la formation professionnelle au service de l’emploi des jeunes

Le PROFOR ne se limite pas à la formation des formateurs ; il s’inscrit dans une ambition plus vaste d’insertion professionnelle des jeunes. En effet, en renforçant les capacités des enseignants, le programme vise à créer un cercle vertueux où chaque apprenant, qu’il soit mécanicien, informaticien ou artisan, trouve sa place dans le tissu économique. À Lomé, c’est une nation qui investit dans ses jeunes pour bâtir un avenir prospère.

La formation, qui s’achèvera demain, marque une étape décisive dans la trajectoire du Togo. Les 40 formateurs, désormais dépositaires d’un savoir renouvelé, auront la charge de disséminer cette dynamique dans les centres de formation à travers le pays. Leur mission, aussi noble qu’exigeante, consistera à transformer les salles de classe en laboratoires d’opportunités, où chaque jeune découvre son potentiel et trace son chemin vers l’autonomie.

L’Avenir s’écrit à l’INFPP : le Togo prêt pour l’excellence

En somme, l’INFPP de Lomé incarne une ambition discrète, mais tout aussi transformative pour le pays. Le PROFOR, par son engagement à professionnaliser l’enseignement, pose les fondations d’un Togo où la jeunesse, loin d’être un défi, devient une force vive. Les 40 formateurs, par leur dévouement, portent aussi  l’espoir d’une nation qui, à travers l’éducation, se projette avec audace dans l’avenir.

À l’heure où les travaux s’achèvent, un vent d’optimisme souffle sur Lomé. Le PROFOR, soutenu par des partenaires d’exception, incarne un engagement profond en faveur de la transformation des défis du Togo en véritables opportunités. Dans les ateliers et les amphithéâtres, une révolution silencieuse prend forme, où chaque compétence acquise trace le chemin d’un Togo prospère, uni et résolument tourné vers l’excellence. Le succès de cette initiative marquera-t-il un tournant durable pour l’emploi des jeunes au Togo ?

Togo-Numérique : 900 tuteurs pour 15 000 futurs génies de la Tech

Togo : une ambition numérique audacieuse avec le recrutement de 900 tuteurs pour former la jeunesse

Lomé, le 24 juin 2025 – Dans une dynamique résolument tournée vers l’avenir, le Togo franchit un jalon décisif dans son programme national de renforcement des compétences numériques. Le ministère en charge de l’Économie numérique a dévoilé, ce jour, un appel à candidatures d’envergure visant à recruter 900 tuteurs. En effet, leur mission est d’accompagner 15 000 étudiants dans l’apprentissage de la programmation informatique, de l’intelligence artificielle (IA) et de l’anglais. Cette initiative, qui s’inscrit dans une vision de transformation numérique, ambitionne de doter la jeunesse togolaise des outils nécessaires pour s’ériger en fer de lance d’une économie innovante et compétitive. Le Togo est-il sur le point de devenir un hub technologique majeur en Afrique ?

L’apprentissage par les pairs : une stratégie d’émancipation numérique

Le programme, par son ampleur, incarne l’aspiration du Togo à se hisser au rang des nations pionnières en matière de numérique en Afrique. En ciblant 15 000 étudiants dès cette première année, le ministère entend insuffler une dynamique d’apprentissage qui transcende les salles de cours pour irriguer l’ensemble de la société. Les disciplines choisies – programmation, intelligence artificielle et anglais – ne sont pas fortuites : elles constituent en effet les piliers d’une économie globalisée, où la maîtrise des technologies et des langues internationales ouvre les portes de l’innovation et de l’employabilité.

Par ailleurs, les tuteurs, véritables artisans de cette ambition, seront sélectionnés parmi les esprits les plus affûtés des universités de Lomé et de Kara. Inscrits en Master ou en Doctorat, ces jeunes talents bénéficieront, dès la mi-juillet, d’une formation intensive de trois mois, conçue pour les outiller des compétences pédagogiques et techniques nécessaires. À l’issue de cette phase, ils endosseront, pendant un an, le rôle de guides auprès d’étudiants en Licence, en étroite collaboration avec les enseignants et coordinateurs académiques. Leur mission, loin de se limiter à la transmission du savoir, englobera aussi l’animation de sessions interactives, le suivi des progrès individuels et l’éveil à l’autonomie par l’usage des outils numériques.

Excellence par le tutorat : un accompagnement inédit pour l’avenir numérique

L’appel à candidatures, ouvert jusqu’au 14 juillet 2025 à 23 h 59, s’adresse à une jeunesse togolaise résolue à façonner l’avenir. Les futurs tuteurs, par leur engagement, deviendront les catalyseurs d’une révolution pédagogique où l’apprentissage se veut collaboratif et ancré dans les réalités du XXIe siècle. Leur rôle ne se bornera pas à encadrer : au contraire, ils auront pour vocation d’inspirer, de motiver et de révéler le potentiel latent de chaque étudiant, transformant les salles de formation en creusets d’innovation.

Pour soutenir leur mission, les tuteurs disposeront d’un arsenal de ressources numériques mises à disposition par le ministère. Au-delà de cet appui logistique, ils bénéficieront également  d’opportunités rares : stages et emplois facilités par l’Agence Togo Digital, voyages d’étude et dotations en matériel informatique. Ces avantages, loin d’être de simples incitations, traduisent la reconnaissance du rôle stratégique des tuteurs dans la construction d’un écosystème numérique robuste. « Former la jeunesse, c’est semer les graines d’un Togo prospère », a déclaré un responsable du ministère, soulignant l’enjeu national de cette initiative.

Le Togo, fer de lance de la transformation numérique en Afrique

En outre , ce programme s’inscrit dans la lignée des efforts soutenus du gouvernement togolais pour faire du numérique un levier de développement. Depuis plusieurs années, Lomé multiplie les initiatives visant à démocratiser l’accès aux technologies et à former une main-d’œuvre qualifiée. Le lancement de cet appel à candidatures marque une nouvelle étape dans cette quête, en plaçant l’éducation au cœur de la transformation numérique. Par conséquent, en misant sur les étudiants en Master et Doctorat, le ministère fait le pari d’une transmission ascendante, où la jeunesse forme la jeunesse, créant une dynamique vertueuse de partage des savoirs.

La date limite, fixée au 14 juillet, résonne comme un appel pressant à l’engagement. Les candidats sont invités à consulter le portail électronique du ministère pour davantage de détails et à rejoindre une entreprise qui dépasse le cadre académique pour embrasser une ambition nationale. Le Togo, par ce programme, affirme une forme d’unité : celle d’une nation qui se projette dans l’avenir par la valorisation de ses talents numériques.

Vers un Togo Numérique : innovation et prospérité à l’horizon

En somme, le Togo se dresse comme un phare d’ambition dans une Afrique en pleine mutation numérique. Le recrutement de 900 tuteurs, loin d’être une simple mesure administrative, incarne une vision où chaque étudiant devient un acteur du progrès. De la programmation informatique, qui ouvre les portes de la création technologique, à l’intelligence artificielle, qui redéfinit les paradigmes de l’innovation, en passant par l’anglais, clé d’accès aux marchés mondiaux, ce programme dessine les contours d’un Togo audacieux, prêt à rivaliser sur la scène internationale.

À l’approche de l’échéance, les universités de Lomé et de Kara bruissent d’une nouvelle énergie. Les futurs tuteurs, par leur engagement, porteront l’espoir d’une génération prête à transformer les défis en opportunités. D’ailleurs, dans les amphithéâtres comme dans les laboratoires numériques, une révolution s’amorce, où le savoir devient le socle d’une nation prospère. Par cette initiative, le Togo ne se contente pas de former des étudiants ; il forge une identité numérique forte, ancrée dans l’excellence et tournée vers un avenir d’innovation partagée pour tous. Les jeunes Togolais vont-ils saisir cette opportunité unique de bâtir leur avenir numérique ?

Togo : Le Pasteur Edoh Komi lance un appel choc aux chefs religieux face à la crise

Togo : le pasteur Edoh Komi enjoint les chefs religieux à briser le silence face aux tensions sociopolitiques

Lomé, le 24 juin 2025 – Dans un discours vibrant d’éloquence et de gravité, le pasteur Edoh Komi, président du Mouvement Martin Luther King (MMLK) et maire adjoint de Golfe 2, a lancé un appel solennel et percutant aux chefs religieux du Togo. Il les exhorte à s’élever au-dessus de leur mutisme pour incarner pleinement leur vocation de sentinelles morales. Prononcées dans un contexte de tensions sociopolitiques croissantes, ses paroles résonnent comme un cri de ralliement, invitant le clergé à assumer un rôle prophétique crucial dans la quête d’une société plus juste et équitable. Le silence des leaders spirituels est-il terminé ?

L’audace prophétique : quand la foi défie le silence des Églises

Face à une nation aux prises avec des fractures sociales et politiques, le pasteur Komi a su capter l’attention des communautés religieuses par une rhétorique ancrée dans une profonde réflexion spirituelle et sociale. « Nous avons reçu plusieurs appels concernant la situation sociopolitique togolaise ces dernières semaines. » « Beaucoup de fidèles attendent une prise de position claire des serviteurs de Dieu », a-t-il déclaré, sa voix portant l’écho des aspirations d’un peuple en quête de repères. De fait, ce plaidoyer, loin de se cantonner à une simple exhortation, s’appuie sur des références bibliques pour réaffirmer la mission des chefs religieux : celle de transcender le salut individuel pour s’engager dans la transformation collective.

Évoquant les figures emblématiques de l’Écriture – de la Genèse à l’Apocalypse –, le pasteur a tracé un parallèle audacieux entre ces acteurs bibliques et le rôle que les religieux doivent jouer aujourd’hui. « Jésus a œuvré sur le plan sociopolitique. » « La politique, c’est l’art de faire évoluer nos sociétés », a-t-il martelé, rappelant que les prophètes d’antan n’étaient pas de simples prédicateurs, mais bien des bâtisseurs de nations, confrontant les injustices et guidant leurs peuples vers des lendemains plus équitables. Cette vision, à la fois intemporelle et ancrée dans les défis du Togo contemporain, invite à repenser le ministère comme un engagement global, au service de l’âme et du corps social.

Héritage colonial du christianisme : Un passé à dépasser pour l’action sociale

Avec une lucidité incisive, le pasteur Komi s’en est pris à ce qu’il qualifie d’héritage colonial du christianisme togolais, un legs qui, selon lui, a confiné l’Église à une posture contemplative, centrée sur le « Royaume des Cieux » au détriment de l’action terrestre. Cette réduction, soutient-il, a engendré des générations de clergé mal outillées pour affronter les injustices systémiques qui gangrènent la société. « Nous ne pouvons plus nous contenter de prêcher un salut éthéré tandis que nos fidèles ploient sous le poids des inégalités », a-t-il asséné, appelant à un renouveau spirituel où la foi s’incarne dans la lutte pour la justice.

Cette critique, loin d’être un simple réquisitoire, se veut un catalyseur pour une transformation profonde. En effet, en remettant en question les traditions ecclésiastiques, le président du MMLK invite ses pairs à redécouvrir leur rôle de « points de référence », des figures capables de fédérer les énergies et d’éclairer la voie vers un développement inclusif. Son appel, nuancé, rejette tout alignement partisan : « Nous devons parler pour que tant les opposants que les partisans du pouvoir se reconnaissent dans nos paroles. » Par conséquent, cette posture d’équilibre, à la croisée de l’éthique et de l’engagement, positionne les chefs religieux comme des ponts entre les factions, des médiateurs essentiels au service d’une cohésion nationale.

L’équité au cœur du discours : la vision du MMLK pour un Togo meilleur

La démarche du pasteur Komi s’inscrit dans une vision plus large, portée par le MMLK, celle d’un Togo où les ressources nationales profitent à tous. Ce rêve d’un développement équitable, où la richesse du pays ne bénéficie pas qu’à une élite, mais irrigue l’ensemble de la société, est noble et indispensable. Lomé, par la voix du pasteur Komi, appelle à une unité spirituelle et sociale, portée par des chefs religieux résolus à agir concrètement.

Togo : Un tournant pour les chefs religieux vers l’action et la justice

Alors que les tensions sociopolitiques mettent à l’épreuve la résilience du Togo, l’appel du pasteur Edoh Komi résonne comme une injonction à l’action. En convoquant l’héritage des prophètes et la mémoire de Martin Luther King, il enjoint les chefs religieux à sortir de leur réserve pour devenir des artisans de justice. « Nous sommes les gardiens de la conscience nationale », a-t-il conclu, rappelant que le silence des pasteurs, imams et autres leaders spirituels serait une abdication de leur mission sacrée.

À l’heure où le Togo navigue dans des eaux troubles, cet appel vibrant pourrait marquer un tournant décisif. En effet, en brisant le silence, les chefs religieux ont l’opportunité de redessiner les contours d’une nation où la foi ne se limite pas à la prière, mais s’incarne pleinement dans la lutte pour l’équité et la solidarité. Le message du pasteur Komi, tel un phare dans la tempête, éclaire une voie vers un Togo plus juste, où la spiritualité et la justice marchent main dans la main. Les leaders religieux togolais répondront-ils à cet appel historique ?

Lomé : La capitale déclare la guerre aux inondations

Togo : Le projet RAINE entre dans une phase décisive pour juguler les inondations à Lomé

Lomé, le 24 juin 2025 – Sous le ciel clément d’hier, lundi 23 juin, le quartier d’Hédzranawoé, situé dans la commune du Golfe 2, s’est métamorphosé en un théâtre d’espoir, où s’écrivent les promesses d’un avenir enfin préservé des inondations. Lors d’une visite de terrain cruciale, la Ministre en charge de l’Assainissement, Mila Aziablé, a constaté l’entrée dans une phase active des travaux du Réseau d’Assainissement par Intercepteurs pour la Non-Inondation des Espaces (RAINE). Ce projet d’envergure est destiné à révolutionner la résilience climatique de la capitale togolaise. Ce jalon, loin d’être anodin, incarne l’ambition d’un Togo résolu à dompter les caprices des eaux pluviales pour offrir à ses citoyens un cadre de vie pérenne et sécurisé.

RAINE : un pari audacieux contre les aléas climatiques pour Lomé

Inaugurés il y a quelques mois, les travaux du RAINE s’inscrivent dans une vision stratégique visant à conjurer le spectre des inondations qui, chaque saison des pluies, plongent Lomé dans la détresse. À Hédzranawoé, la Ministre Aziablé a pu observer l’avancement des études géotechniques du deuxième puits souterrain, une étape cruciale pour garantir la solidité des infrastructures à venir. En effet, ces investigations, minutieuses, sondent la composition et la résistance du sol, préparant l’installation d’un micro-tunnelier de 7,5 kilomètres, véritable artère souterraine destinée à canaliser les eaux pluviales vers le fleuve Zio.

Ce dispositif, d’une ingéniosité remarquable, promet de transformer le paysage urbain de plusieurs quartiers vulnérables de la capitale. Ainsi, Hédzranawoé, Bè-Adidomé, Tokoin, Attiégou, Togo 2000, ainsi que les environs de l’Assemblée nationale et de l’aéroport, bénéficieront d’une protection accrue contre les crues dévastatrices. « Lorsque les pluies tomberont, il n’y aura plus d’inondations dans ces quartiers », a assuré la ministre avec une conviction palpable, détaillant le rôle du micro-tunnelier dans l’acheminement des eaux vers leur exutoire naturel. Ce projet, au-delà de son caractère technique, porte en lui une promesse d’équité : celle de rendre à chaque habitant un environnement préservé des aléas climatiques.

Le RAINE : plus qu’un projet, un catalyseur de bien-être et de résilience urbaine

Le RAINE ne se contente pas de répondre à une urgence hydrologique ; il s’érige en catalyseur d’une transformation durable du cadre de vie des Loméens. En effet, en jugulant les inondations, il libère les quartiers de l’angoisse des eaux stagnantes, sources de maladies et de désolation. Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus vaste du gouvernement togolais qui, face à l’intensification des phénomènes climatiques, multiplie les efforts pour renforcer la résilience urbaine. De ce fait, le RAINE illustre une volonté de conjuguer progrès économique et protection environnementale.

La Ministre Aziablé, lors de sa visite, n’a pas manqué de saluer l’engagement des équipes sur le terrain, dont le labeur discret pave la voie à un avenir plus serein. « Il s’agit concrètement de construire un micro-tunnelier souterrain pour drainer les eaux pluviales et les rediriger vers le Zio », a-t-elle expliqué, soulignant la précision et l’ambition de ce chantier. Cette clarté dans l’exposé traduit une volonté de transparence, essentielle pour fédérer les citoyens autour d’un projet qui, par sa portée, touche au cœur de leur quotidien.

Lomé : un modèle global de solidarité face aux défis climatiques

Lomé, par le truchement du RAINE, affirme une forme de solidarité qui unit les générations autour d’un environnement préservé. À l’heure où les défis climatiques redessinent les priorités mondiales, le Togo, par cette initiative, se positionne comme un acteur résolu, capable d’anticiper et d’agir. Dès lors, le micro-tunnelier, bien plus qu’une prouesse technique, symbolise une aspiration collective à transcender les obstacles pour bâtir une capitale résiliente, où chaque pluie devient une bénédiction plutôt qu’une menace.

Lomé se prépare à un avenir libéré des inondations

Les travaux du RAINE, désormais dans leur phase active, marquent un tournant décisif dans la lutte contre les inondations à Lomé. À Hédzranawoé, les études géotechniques en cours préfigurent l’érection d’une infrastructure qui, à terme, redessinera le destin de quartiers entiers. La Ministre Mila Aziablé, par sa présence sur le terrain, incarne l’engagement d’un gouvernement déterminé à transformer les défis en opportunités. Si les pluies ont longtemps été synonymes de chaos, le RAINE promet un avenir où elles couleront sans entraves, laissant derrière elles des rues sèches et des cœurs apaisés.

En somme, le RAINE s’inscrit dans une dynamique de progrès où chaque geste compte pour un Lomé plus sûr. Alors que les travaux avancent, la capitale se prépare à écrire un nouveau chapitre de son histoire, celui d’une ville libérée des inondations, prête à affronter les défis climatiques avec audace et sérénité. Dans les rues d’Hédzranawoé, un vent d’espoir souffle, porté par la certitude qu’un avenir plus sûr est à portée de main. Les Loméens peuvent-ils enfin dire adieu à l’angoisse des pluies diluviennes ? L’avenir du RAINE le dira !

Le Togo lance « Growing Up 2025 » : 100 entrepreneurs en route pour faire briller le « Made in Togo »

Togo : une impulsion audacieuse pour le « Made in Togo » avec le programme « Growing Up 2025 »

Lomé, le 24 juin 2025 – Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le ministère togolais chargé du Commerce et de la Consommation locale a dévoilé une initiative d’envergure visant à galvaniser l’entrepreneuriat local et à magnifier le « Made in Togo ». Par le truchement du programme « Growing Up – Made in Togo 2025 », le gouvernement ambitionne de recruter cent jeunes et femmes entrepreneurs, appelés à devenir les hérauts d’une économie nationale florissante. Cette entreprise, dont l’appel à candidatures court jusqu’au 30 juin 2025, s’inscrit dans une vision stratégique claire : celle de fortifier la chaîne de valeur nationale et de faire rayonner les produits togolais sur les marchés locaux et bien au-delà.

« Growing Up 2025 » : l’accélérateur d’excellence pour les produits togolais

Le programme « Growing Up – Made in Togo 2025 » se présente comme un levier d’émancipation économique, destiné à doter les entrepreneurs d’outils et de compétences pour rehausser la compétitivité de leurs produits. Plus précisément, en ciblant les secteurs clés de l’agroalimentaire, de la cosmétique, du textile et de l’artisanat, le ministère entend célébrer la richesse du savoir-faire togolais tout en stimulant la consommation locale, pilier d’une économie résiliente. De ce fait, les candidats retenus bénéficieront d’un accompagnement sur mesure, mêlant formations pointues et appui technique, afin de hisser leurs entreprises au pinacle de l’excellence.

Le ministère  ouvre l’appel à candidatures à tous les entrepreneurs togolais et fixe des critères rigoureux mais équitables. Les candidats doivent diriger une entreprise légalement constituée, justifiant d’au moins cinq années d’existence et employant un minimum de trois personnes. Le comité accorde une attention particulière aux structures qui valorisent au moins deux produits locaux. Dans le secteur agroalimentaire, il exige une autorisation de mise sur le marché en cours de validité. Par ces exigences, les organisateurs ne cherchent pas à restreindre l’accès, mais à identifier des acteurs déjà engagés dans une dynamique productive, prêts à hisser les couleurs du « Made in Togo ».

Le « Made in Togo » : une stratégie nationale en pleine ascension

Cette initiative s’inscrit dans la droite ligne des efforts déployés par le gouvernement togolais pour promouvoir la consommation locale et valoriser le génie entrepreneurial de ses citoyens. En effet, depuis plusieurs années, Lomé multiplie les actions visant à faire des produits togolais un étendard de fierté nationale. Le programme « Growing Up 2025 » vient couronner cette stratégie, en offrant aux jeunes et aux femmes – piliers souvent méconnus de l’économie – une tribune pour briller. Par conséquent, en misant sur ces acteurs, le ministère reconnaît leur rôle de catalyseurs dans la transformation des chaînes de valeur, de la production à la commercialisation.

« Le ‘Made in Togo’ n’est pas qu’un label ; c’est une promesse de qualité, un engagement pour notre identité et notre avenir », a déclaré un haut responsable du ministère, dont les propos traduisent l’ardeur d’une nation déterminée à s’affirmer par ses créations. En soutenant les entrepreneurs dans leur quête d’excellence, le programme ambitionne de faire des produits togolais des ambassadeurs d’un savoir-faire unique, capable aussi de rivaliser sur les marchés régionaux et internationaux.

Un appel vibrant à l’audace entrepreneuriale togolaise

L’appel à candidatures, qui court jusqu’à la fin de ce mois, résonne comme une invitation à l’audace. Aux jeunes et aux femmes entrepreneurs, le ministère adresse un message clair : leur créativité, leur persévérance et leur vision sont les clés d’un Togo prospère. D’ailleurs , les secteurs ciblés – agroalimentaire, cosmétique, textile et artisanal – incarnent la diversité et la vitalité de l’économie nationale. Des savons aux essences locales aux étoffes tissées avec soin, en passant par les produits agricoles transformés, chaque entreprise sélectionnée deviendra un maillon d’une chaîne de valeur renforcée, où la qualité prime sur la quantité.

Les candidats retenus intégreront un parcours d’accompagnement conçu pour transcender les obstacles qui freinent souvent les petites entreprises : accès limité aux financements, manque de visibilité ou encore lacunes en matière de gestion. Ainsi, en leur offrant des formations adaptées et un suivi personnalisé, le programme « Growing Up 2025 » se veut un tremplin vers une compétitivité durable, où chaque entrepreneur devient un acteur de la souveraineté économique togolaise.

L’horizon du Togo : fierté nationale et prospérité partagée

En somme, le programme « Growing Up – Made in Togo 2025 » ne se limite pas à un projet économique ; c’est un acte de foi en la capacité des Togolais à façonner leur destin. En plaçant les jeunes et les femmes au cœur de cette dynamique, le gouvernement fait le pari d’une économie inclusive, où chaque produit estampillé « Made in Togo » raconte une histoire de résilience et d’ambition.

À l’approche de l’échéance du 30 juin, les entrepreneurs togolais sont appelés à répondre à cet appel avec audace et détermination. Dans les ateliers d’artisans, les champs agricoles ou les laboratoires de transformation, une nouvelle génération d’entrepreneurs se lève, prête à faire du « Made in Togo » un symbole d’excellence. Par ce programme, le Togo ne se contente pas de promouvoir ses produits ; il forge une identité économique forte, ancrée dans la fierté nationale et tournée vers un avenir de prospérité partagée pour tous. Le compte à rebours est lancé : qui seront les prochains ambassadeurs de la richesse togolaise ?

Trump décroche un cessez-le-feu « Total » entre Israël et l’Iran

Un cessez-le-feu historique scelle la fin de la « Guerre de 12 jours » entre Israël et l’Iran

Washington, le 24 juin 2025 – Dans un coup de théâtre diplomatique audacieux, le président des États-Unis, Donald J. Trump, a annoncé, le 23 juin à 18 h 02 heure de l’Est, la conclusion d’un accord de cessez-le-feu « complet et total » entre Israël et l’Iran. Cette annonce met un terme à ce qu’il a baptisé la « Guerre de 12 jours », un conflit qui menaçait d’embraser tout le Moyen-Orient. Diffusée avec l’emphase caractéristique du président sur sa plateforme Truth Social, cette proclamation marque un tournant décisif et réaffirme l’ambition de pacificateur de Trump dans un contexte où les tensions régionales semblaient promises à une escalade inexorable.

Moyen-Orient : la chorégraphie secrète d’un apaisement sous tension

L’accord, tel que détaillé par le président, repose sur une architecture savamment orchestrée. Premièrement, à compter de minuit (heure de l’Est) le 24 juin, l’Iran s’engage à suspendre toute action militaire pour une période de douze heures. Ensuite, Israël observera une cessation équivalente des hostilités à partir de la douzième heure. Par conséquent, à l’issue de ces vingt-quatre heures, le conflit, surnommé la « Guerre de 12 jours », sera officiellement déclaré clos, à condition que chaque partie honore son engagement de paix et de respect mutuel. « En supposant que tout se déroule comme prévu, ce qui sera le cas », a assuré le président Trump avec une confiance inébranlable, saluant « l’endurance, le courage et l’intelligence » des deux nations.

Ce cessez-le-feu intervient après une séquence d’événements tumultueux. En effet, des frappes israéliennes sur des sites nucléaires iraniens le 13 juin ont été suivies d’une riposte iranienne contre une base américaine à Al Udeid, au Qatar, le 23 juin. Ces échanges, qui ont coûté la vie à plusieurs civils, dont quatre à Beersheba en Israël, ont exacerbé les craintes d’un conflit régional prolongé. Néanmoins, dans un tour de force diplomatique, le président Trump, appuyé par des intermédiaires qataris, a su canaliser les volontés belligérantes vers un horizon de conciliation.

Coulisses de la paix : une négociation haletante au sommet

L’annonce du président, bien que saluée comme un jalon vers la paix, n’a pas été exempte de complexités. Selon des sources proches de la Maison Blanche, les négociations ont mobilisé un ballet intense de communications, impliquant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, des responsables iraniens et l’émir du Qatar, Tamim al-Thani, dont le rôle de médiateur a été déterminant. De plus, le vice-président J.D. Vance, le secrétaire d’État Marco Rubio et l’envoyé spécial Steve Witkoff ont également joué un rôle clé, relayant les propositions américaines à travers des canaux directs et indirects.

Cependant, des incertitudes ont plané dans les heures précédant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. L’Iran, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a initialement nié l’existence d’un accord formel, tout en signalant une suspension des opérations militaires à 4h00 heure de Téhéran (20h30 HE, le 23 juin), à condition qu’ Israël cesse ses frappes. De son côté, Israël, tout en acceptant le principe du cessez-le-feu, a averti qu’il répondrait « avec force » à toute violation, notamment après avoir détecté des tirs de missiles iraniens peu avant l’heure convenue.

Le pari de Trump : une victoire éclatante ou une paix fragile ?

Le président Trump, dans son style flamboyant, a présenté cet accord comme une victoire éclatante, non seulement pour Israël et l’Iran, mais aussi pour le monde entier. « Cette guerre aurait pu durer des années et détruire tout le Moyen-Orient, mais elle ne l’a pas fait et ne le fera jamais ! », a-t-il proclamé, invoquant une vision d’un avenir de « paix, amour et prospérité » pour les deux nations. Cette rhétorique, teintée d’un optimisme messianique, reflète la conviction du président que sa « force pour la paix » – une doctrine alliant fermeté militaire et audace diplomatique – a permis d’éviter une catastrophe régionale.

Toutefois, des voix dissonantes se sont élevées. Certains analystes, comme Omar Rahman d’Al Jazeera, ont pointé du doigt les ambiguïtés de l’accord, notamment l’absence de confirmation immédiate de la part des deux belligérants et le risque d’une reprise des hostilités en cas de violation. Par ailleurs, d’autres, parmi les démocrates au Congrès américain, ont exprimé des réserves sur l’absence d’autorisation préalable du Capitole pour les frappes américaines sur les sites nucléaires iraniens, qui ont précipité l’escalade.

L’avenir du Moyen-Orient : Entre espoir et incertitude

L’issue de ce cessez-le-feu reste suspendue à la bonne foi des parties. Israël, par la voix de son Premier ministre Benjamin Netanyahu, a revendiqué la réalisation de ses objectifs militaires, notamment la neutralisation de la menace nucléaire iranienne, tout en remerciant le président Trump pour son soutien indéfectible. Inversement, l’Iran, de son côté, a présenté l’accord comme une capitulation de sa part, imposée à « l’ennemi sioniste ».

En somme, en ce 24 juin 2025, le monde retient son souffle. L’initiative lancée par Donald J. Trump, si elle tient ses promesses, pourrait redessiner les contours d’un Moyen-Orient apaisé. À Washington, l’aspiration à la paix — qu’elle naisse dans les salles de négociation ou sur les champs de bataille — demeure une quête universelle, portée par des acteurs déterminés à faire triompher la concorde sur la discorde. Le défi est immense et le chemin vers une paix durable reste semé d’incertitudes.

Togo : Révolution pétrolière imminente, l’OTR déclare la guerre à la fraude

Lomé, sentinelle de la transparence : Le Togo réinvente la gouvernance des hydrocarbures

À l’aube du 1ᵉʳ juillet 2025, le Togo s’apprête à franchir un jalon décisif dans la maîtrise de ses flux pétroliers. Sous l’égide de l’Office Togolais des Recettes (OTR), une réforme douanière audacieuse entrera en vigueur, imposant une déclaration préalable minutieuse pour chaque camion quittant les dépôts de carburant. Ce dispositif, taillé pour renforcer la traçabilité et éradiquer la fraude, marque une étape cruciale dans la modernisation d’un secteur vital pour l’économie nationale. En effet, dans les entrailles de cette ambition, le Togo forge un modèle de gouvernance où rigueur et innovation s’entrelacent pour garantir un avenir prospère.

Tolérance zéro contre l’opacité : L’OTR verrouille les flux pétroliers 

Dès l’été prochain, les opérateurs des terminaux de la Société Togolaise d’Entreposage (STE) et de la Société Togolaise des Stockages de Lomé (STSL) devront soumettre leurs cargaisons à un contrôle préalable d’une précision chirurgicale. Chaque camion, avant de s’élancer, verra son contenu scruté par la Division des Opérations Douanières des Hydrocarbures et de la Raffinerie (DODH-R), une entité de l’OTR dédiée à la supervision des flux pétroliers. D’ailleurs, cette exigence, loin d’être un carcan bureaucratique, vise à tisser un filet de transparence autour d’un secteur jadis vulnérable aux détournements. De fait, en 2023, les réexportations de produits pétroliers depuis le port de Lomé ont bondi de 64 %, atteignant 122,8 milliards de FCFA, soulignant l’urgence d’une régulation robuste pour protéger ces ressources stratégiques.

Hydrocarbures : La technologie de pointe au service de l’intégrité togolaise 

Par ailleurs, cette réforme s’appuie sur un arsenal numérique de pointe, incarné par la plateforme Sydonia World, déjà plébiscitée pour fluidifier les formalités douanières. En intégrant les déclarations des hydrocarbures à ce système, l’OTR ambitionne de réduire les délais, d’optimiser le suivi administratif et de garantir l’apurement des dossiers avec une rigueur sans faille. Parallèlement, le Togo déploie une technologie de marquage des produits pétroliers, initiée en mai 2025 avec le concours de la société suisse SICPA SA. Ce dispositif, qui identifie chaque litre de carburant par un traceur chimique, vise à juguler les circuits parallèles et à préserver la qualité des produits, du dépôt à la pompe. « Le marquage est un bouclier contre la fraude », confie un cadre de l’OTR, illustrant l’élan d’une nation déterminée à sécuriser ses ressources.

Réformes fiscales : le Togo accélère sa modernisation économique 

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus vaste de refonte de la gouvernance fiscale togolaise. Depuis 2018, l’interconnexion des systèmes douaniers via Sydonia World, soutenue par l’UEMOA et la CNUCED, a simplifié les transits régionaux, notamment avec le Burkina Faso, réduisant coûts et délais. Pour aller plus loin, en 2025, le Togo prévoit d’alléger de 50 % les droits de douane sur le gasoil industriel, tout en imposant des critères stricts aux bénéficiaires, renforçant ainsi la compétitivité des entreprises tout en préservant les recettes publiques. Ces réformes, conjuguées à une subvention de 25 milliards de FCFA pour stabiliser les prix des carburants, témoignent aussi d’une stratégie équilibrée entre protection des ménages et optimisation fiscale.

Lomé, modèle régional : Un phare de transparence pour l’Afrique de l’Ouest 

En plaçant la transparence au cœur de sa filière pétrolière, le Togo ne se contente pas de protéger ses intérêts ; il esquisse un paradigme pour l’Afrique de l’Ouest. Le port de Lomé, hub régional par excellence, voit transiter des volumes croissants de carburants, rendant impérative une gouvernance irréprochable. « Chaque litre tracé est un gage de confiance pour nos partenaires », souligne un opérateur pétrolier, conscient que la fiabilité des flux togolais renforce l’attractivité du pays auprès des investisseurs. Ainsi, cette réforme, en harmonie avec le Plan national de développement (PND) 2020-2025, positionne Lomé comme un phare économique, conjuguant discipline fiscale et innovation logistique.

Souveraineté économique : Le Togo trace son avenir avec rigueur et audace. 

Le 1ᵉʳ juillet 2025, lorsque les premiers camions s’élanceront sous le regard vigilant de l’OTR, le Togo célébrera bien plus qu’une réforme administrative. Il consacrera une vision : celle d’un pays qui, par la rigueur et l’audace, transforme ses ressources en leviers de prospérité. En éradiquant les ombres de la fraude et en illuminant chaque étape de la chaîne pétrolière, Lomé trace un sillon d’espoir, non seulement pour ses citoyens, mais pour une région entière en quête de modèles. Que ce jour marque le prélude d’une ère où la transparence devient la plus précieuse des richesses pour le Togo et au-delà !

Cybersécurité: le Togo devient un bouclier contre la cybercriminalité

Lomé, bastion de la confiance numérique : Le Togo pionnier dans la certification des outils de cybersécurité

Lomé, 23 juin 2025 — Le Togo s’érige en phare d’innovation dans le cyberespace ouest-africain. Avec le lancement d’un processus inédit de qualification des produits de sécurité numérique, orchestré par l’Agence Nationale de la Cybersécurité (ANCy), le pays franchit une étape décisive vers un écosystème numérique empreint de fiabilité. En effet, cette initiative, accessible via la plateforme nationale des services publics en ligne, invite les personnes physiques et morales à soumettre leurs outils à un examen rigoureux. L’objectif est de garantir leur robustesse face aux cybermenaces et la crédibilité de leurs concepteurs. Dans une ère où la donnée est souveraine, le Togo trace un sillon d’excellence, conjuguant transparence et modernité.

Le Togo lance un bouclier numérique certifié contre les hackers 

L’ANCy, sentinelle du cyberespace togolais, déploie une procédure digitalisée d’une précision redoutable. Chaque produit soumis, qu’il s’agisse d’un logiciel de cryptage ou d’un dispositif de protection des réseaux, est scruté sous l’angle de sa résilience aux assauts numériques – hameçonnage, rançongiciels ou intrusions sophistiquées. Par ailleurs, l’entité proposante est soumise à une enquête d’intégrité, vérifiant son ancrage légal et sa conformité aux normes nationales. Ce double examen, véritable gage de confiance, vise à offrir aux citoyens, aux entreprises et aux institutions des solutions fiables pour sauvegarder leurs données, poumon de l’économie numérique. En effet, en 2024, les cyberattaques ont coûté plus de 2 milliards de FCFA aux entreprises togolaises, rendant cette certification plus cruciale que jamais.

Seuls les acteurs vertueux auront leur place au Togo 

L’accès à cette qualification, loin d’être un privilège, s’ouvre à toute personne morale établie au Togo, à condition d’embrasser une rigueur exemplaire. L’entreprise candidate doit brandir aussi  une immatriculation fiscale valide, disposer d’un siège physique sur le sol national et afficher une santé financière irréprochable. Sa structure, dotée d’une direction technique ou équivalente, doit refléter également une organisation méthodique. Quant aux représentants légaux et aux techniciens, ils se doivent d’être irréprochables, jouissant de leurs droits civiques, exempts de condamnations judiciaires et affiliés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale. Ces exigences, loin d’être des entraves, sculptent un écosystème où la transparence devient le socle d’une cybersécurité viable.

Innovation Numérique : Le Togo bâtit un avenir cybersécurité sur sa plateforme 

La plateforme nationale des services publics en ligne, pivot de cette réforme, incarne l’élan de modernisation impulsé par le gouvernement togolais. Depuis son lancement, elle a dématérialisé trois services clés de l’ANCy, dont la qualification des produits, facilitant les démarches des acteurs économiques. En plus, ce portail, intuitif et sécurisé, permet aux candidats de soumettre leurs requêtes, de suivre leur traitement et d’échanger avec les autorités via un outil de dialogue intégré. « Cette digitalisation n’est pas une fin, mais un tremplin pour bâtir une économie numérique souveraine », confie un expert de l’ANCy, soulignant l’ambition de positionner le Togo comme leader régional en cybersécurité.

Un modèle pour l’Afrique : Le Togo, pionnier de la cybersécurité continentale 

Cette initiative, ancrée dans la Stratégie Nationale de Cybersécurité 2024-2028, s’inscrit dans une vision plus large portée par le Président Faure Gnassingbé. En renforçant la confiance dans les outils numériques, le Togo ne protège pas seulement ses infrastructures critiques ; il pave la voie à un essor économique durable. D’ailleurs, le partenariat avec Cyber Defense Africa (CDA), opérateur du CERT national, et des acteurs internationaux comme la Banque mondiale, amplifie cette dynamique. « Chaque produit certifié est un rempart pour nos citoyens », affirme un cadre de l’OTR, conscient que la fiabilité des outils numériques attire investisseurs et partenaires.

L’avenir du Togo se joue en ligne : Un serment de cybersécurité pour demain 

En somme avec la certification , le Togo ne se contente pas d’innover ; il réaffirme sa souveraineté dans un monde où le numérique redessine les frontières. La certification des produits de cybersécurité, par sa rigueur et son accessibilité, incarne une promesse : celle d’un cyberespace togolais où la confiance n’est pas un vœu pieux, mais une réalité tangible. Que cette réforme, tel un phare, guide l’Afrique vers un avenir où la sécurité numérique devient le socle d’une prospérité partagée. Le Togo se positionne comme un exemple à suivre pour un continent résolument tourné vers l’avenir numérique.

Togo : Une vague d’espoir déferle sur les foyers vulnérables

Lomé, rempart de solidarité : Le Togo déploie un bouclier social pour 31 450 foyers

Lomé, 23 juin 2025 — Le Togo, animé par une vision résolue, brandit un étendard d’espoir face aux bourrasques économiques qui malmènent ses citoyens. Dans un élan de compassion et de pragmatisme, le gouvernement lance une initiative d’aide sociale d’envergure, offrant des transferts monétaires directs à 31 450 ménages vulnérables à travers le pays. Érigée comme une extension du programme Novissi, qui s’était illustré comme un phare de résilience lors de la tempête pandémique de 2020, cette mesure ambitieuse vise à tisser un filet de protection pour les plus démunis, confrontés à l’envolée inexorable du coût de la vie.

Inflation : le gouvernement togolais passe à l’attaque avec l’aide directe 

Dans un contexte où l’inflation ronge le pouvoir d’achat, rendant les denrées essentielles presque inaccessibles pour beaucoup, cette initiative se déploie comme un baume sur les plaies des plus fragiles. Orchestrée par le ministère du Développement local, elle s’appuie sur les leçons d’un passé récent : le programme Novissi, qui avait permis à des milliers de foyers de surmonter les secousses économiques du Covid-19. À présent, cette nouvelle vague d’aide, d’une précision quasi chirurgicale, cible aussi les régions avec une répartition équitable : 10 242 familles dans les Savanes, 9 766 dans la Kara, 9 800 dans la Maritime, 1 230 dans le Grand Lomé, 368 dans les Plateaux et 44 dans le Centre. Chaque transfert, modeste, mais vital, est une promesse de dignité restaurée.

Alliance stratégique : quand le Togo et l’AFD luttent ensemble contre la précarité 

Ce projet, porté par la volonté du Président Faure Gnassingbé, s’inscrit dans la Feuille de route gouvernementale 2020-2025, qui place l’inclusion sociale au cœur de la transformation économique. L’Agence Française de Développement (AFD), fidèle partenaire du Togo depuis plus de six décennies, apporte un soutien financier décisif, conjuguant son expertise à l’ambition togolaise de réduire les inégalités. De plus, cette collaboration, renforcée par un cofinancement avec la Banque mondiale, s’aligne sur les Objectifs de développement durable visant à éradiquer l’extrême pauvreté d’ici à 2029. À titre d’exemple, en 2023, un programme similaire avait permis à 60 000 ménages, dont 40 309 femmes, de bénéficier de transferts monétaires, dopant leurs activités économiques et brisant les chaînes de la précarité.

Plus qu’une aide : Comment les transferts monétaires bâtissent l’autonomie 

Au-delà du secours immédiat, cette initiative se veut un tremplin vers l’autonomie. Les bénéficiaires, souvent des femmes cheffes de famille ou des agriculteurs ruraux, reçoivent non seulement des fonds, mais aussi des formations à l’usage optimal de ces ressources, via des sessions mensuelles sur la gestion financière, la téléphonie mobile et la prévention des violences basées sur le genre. « Chaque franc reçu est une graine pour un meilleur avenir », confie une bénéficiaire de la région Maritime, dont le petit commerce a repris vie grâce à des transferts antérieurs. En effet, en ciblant 75 % de femmes parmi les 45 000 bénéficiaires directs, le programme s’attaque aux disparités de genre, renforçant le capital humain pour rompre le cycle intergénérationnel de la pauvreté.

Le modèle togolais : une référence régionale en matière d’aide sociale numérique 

Le Togo, avec cette initiative, ne se contente pas de soulager ; il inspire. En s’appuyant sur des outils numériques comme la plateforme Novissi, qui a révolutionné l’aide sociale par sa rapidité et sa transparence, le pays se positionne comme un pionnier en Afrique de l’Ouest. La digitalisation des transferts, soutenue par des partenaires comme l’AFD et la Banque mondiale, garantit une distribution efficace, même dans les contrées les plus reculées. D’ailleurs, en 2024, le programme a permis à 1,24 million de Togolais de sortir de l’extrême pauvreté, un exploit salué par les institutions internationales comme un modèle d’agilité face aux crises.

Togo solidaire : un pays qui choisit l’espoir face à l’adversité 

Alors que les premières aides se préparent à irriguer les foyers, le Togo réaffirme une vérité profonde : la prospérité d’une nation se mesure à la dignité de ses plus vulnérables. Cette initiative, plus qu’un programme, est un serment : celui d’un pays qui, face aux vents contraires, choisit de bâtir des ponts vers l’espoir. En protégeant le pouvoir d’achat et en fortifiant la résilience de 31 450 ménages, Lomé trace ainsi un sillon d’inclusion dont les échos résonneront bien au-delà de ses frontières. Le Togo nous montre que même dans les moments difficiles, la solidarité peut être le plus puissant des moteurs de développement.