IIA 2025: Lomé ouvre les portes de l’assurance à sa jeunesse

Lomé : Le Togo ouvre les portes de l’excellence assurantielle avec le concours de l’IIA 2025

Lomé, 18 juin 2025 — Un vent d’ambition souffle sur Lomé, où le ministère de l’Économie et des Finances a proclamé l’ouverture du concours international d’entrée au Centre Professionnel de Formation à l’Assurance (CPFA), affilié à l’Institut International des Assurances (IIA) de Yaoundé. Destiné à forger la 27e promotion (2025-2027) du Diplôme de Technicien en Assurance (DT-A), cet appel s’adresse aux talents des 15 États membres de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA), dont le Togo. Dans un continent où le secteur assurantiel, encore embryonnaire, croît à pas de géant, ce concours se profile comme une passerelle vers la professionnalisation et la résilience économique ouest-africaine.

Panafricanisme de l’assurance : une chance unique pour les bacheliers 

Les candidats togolais, porteurs d’un baccalauréat ou d’un diplôme équivalent, ont jusqu’au 27 juin 2025 pour déposer leurs dossiers au Centre Administratif des Services Économiques et Financiers (CASEF), auprès de la Direction des Assurances. Les épreuves, prévues les 14 et 15 juillet 2025, mettront à l’épreuve leur maîtrise du français et de la culture générale, ainsi que leur expertise technique dans un domaine au choix : droit, économie, assurance, mathématiques ou statistiques. En effet, ce processus rigoureux, orchestré par l’IIA, garantit l’émergence de techniciens aguerris, capables de naviguer dans un marché assurantiel ouest-africain en pleine expansion, évalué à 14,5 milliards de dollars en 2024 par l’Organisation des Assurances Africaines.

L’IIA : un phare de la formation au service du Togo et de la CIMA 

Fondé en 1972 à Yamoussoukro et établi à Yaoundé depuis 1976, l’IIA s’impose comme un phare de la formation professionnelle panafricaine sous l’égide de la CIMA. Avec plus de 5 000 diplômés formés en un demi-siècle, l’institut excelle dans la préparation de cadres pour les compagnies d’assurance, les régulateurs et les courtiers. Au Togo, où le taux de pénétration de l’assurance stagne à 1,2 % contre 3 % en moyenne régionale, selon la FANAF, ce concours s’inscrit dans la Feuille de Route Gouvernementale 2020-2025, visant à doter le pays d’experts pour stimuler la couverture assurantielle et soutenir des secteurs clés comme l’agriculture et le commerce.

CPFA Lomé : un tremplin gratuit vers l’emploi pour la jeunesse 

Le CPFA de Lomé, unité décentralisée de l’IIA, offrira une formation de 24 mois, ponctuée d’un stage de trois mois en entreprise, à l’image de la collaboration avec des acteurs comme SUNU Assurances ou la NSIA. Les lauréats, sélectionnés dans le respect des quotas fixés par le Conseil d’Administration de l’IIA, bénéficieront d’un enseignement gratuit, une aubaine dans un pays où 45 % des jeunes diplômés peinent à s’insérer professionnellement, selon l’Agence Nationale pour l’Emploi. « Ce concours, c’est ma chance de devenir actuaire et de contribuer à protéger nos agriculteurs contre les aléas climatiques », confie Ama, une candidate de 22 ans, reflétant l’élan d’une jeunesse togolaise avide de transformer son avenir.

Assurance en Afrique : innovation et couverture face aux défis climatiques 

Ce programme, financé par la CIMA et soutenu par des partenaires comme la BOAD, répond à un défi régional : la faiblesse des compétences techniques limite l’innovation dans les produits d’assurance, notamment en micro-assurance et assurance agricole, secteurs cruciaux face à la vulnérabilité climatique. En 2024, seuls 8 % des Togolais bénéficiaient d’une couverture d’assurance, contre 15 % au Sénégal, d’après un rapport de la Banque mondiale. Le DT-A, reconnu à l’échelle de la CIMA, offrira aux diplômés un passeport pour des carrières dans les 15 États membres, renforçant ainsi l’intégration économique régionale.

Lomé : la révolution de l’assurance est en marche 

De Lomé à Yaoundé, la vision est claire : former une nouvelle génération d’experts pour un secteur de l’assurance africain en pleine expansion. Ce concours international n’est pas seulement une opportunité individuelle ; il est le reflet d’une ambition collective pour la stabilité financière et le développement économique de l’Afrique de l’Ouest. Le Togo, par cette initiative stratégique, confirme son engagement à être un acteur majeur de cette transformation. L’avenir de l’assurance en Afrique s’écrit ici, et la jeunesse togolaise est en première ligne .

Rabat : L’Afrique de l’Ouest forge une alliance contre les menaces terroristes

Rabat, bastion anti-terreur : L’Afrique de l’Ouest s’unit contre la menace djihadiste 

Du 11 au 13 juin 2025, la capitale marocaine, Rabat, s’est érigée en bastion de la coopération régionale avec la tenue d’une conférence d’experts ouest-africains. Orchestrée par le Bureau des Nations Unies de lutte contre le terrorisme (UNOCT) dans le cadre de son Programme mondial sur la protection des cibles vulnérables, et hébergée par le Programme Office de Rabat, cette rencontre a réuni un aréopage de décideurs et d’experts pour conjurer la menace croissante du terrorisme visant les infrastructures critiques et les espaces publics. Dans un Sahel où les violences djihadistes ont causé plus de 4 000 morts en 2024, selon l’Institut pour l’Économie et la Paix, cet événement marque une volonté résolue de tisser un rempart collectif, ancré dans l’expertise et la solidarité. L’Afrique de l’Ouest est-elle prête à passer à l’offensive face à la terreur ?

Une coalition régionale pour une résilience accrue 

Sous les voûtes du siège de l’UNOCT à Rabat, les débats ont été inaugurés par des voix autorisées. Adil Zouggari, Secrétaire Général aux Études et à la Documentation au ministère marocain de l’Intérieur, a réaffirmé l’engagement du Royaume à partager son savoir-faire antiterroriste. Par ailleurs, l’ambassadeur de France, Christophe Lecourtier, a salué une coopération internationale indéfectible. De son côté, Ignacio Ibáñez, coordinateur du programme depuis Madrid, a appelé à une synergie sans faille. Réunissant 23 hauts responsables du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Maroc, de la Mauritanie, du Sénégal et du Togo, la conférence a fédéré des expertises plurielles, incluant le GIGN français, le Centre national espagnol pour la protection des infrastructures critiques (CNPIC) et des organisations comme l’UNOWAS et le Centre africain de lutte contre le terrorisme.

Protection des cibles vulnérables : innovations et stratégies antiterroristes 

L’objectif était limpide : échanger des pratiques éprouvées pour protéger les cibles vulnérables, des aéroports aux marchés publics, face à des menaces protéiformes. Les discussions ont exploré des thématiques cruciales : les dynamiques régionales du terrorisme, dopées par des groupes comme le JNIM et l’État islamique au Grand Sahara ; la cybersécurité face à l’essor des attaques numériques ; et les partenariats public-privé, illustrés par la contribution de l’entreprise Venable. Un exercice immersif sur les systèmes autonomes et télécommandés (AROS), conçu par l’UNOCT, a permis aux participants de tester leurs capacités de réponse à une attaque simulée, révélant les lacunes et les leviers d’amélioration dans la coordination opérationnelle.

Droits humains au cœur de la lutte contre le terrorisme 

L’intégration des droits humains et de l’égalité des genres a constitué un fil conducteur. Dans une région où les femmes et les jeunes sont souvent les premières victimes des violences extrémistes, les intervenants ont plaidé pour des stratégies inclusives, respectueuses des normes internationales. Le Maroc, hôte de l’événement, a mis en avant son modèle de lutte contre la radicalisation, notamment via l’Institut Mohammed VI pour la formation des imams, qui promeut un islam modéré. Cette approche, saluée par l’UNOCT, contraste avec les interventions militaires souvent décriées pour leur impact sur les populations civiles. « La sécurité véritable ne s’obtient pas par la force seule, mais par la justice et l’inclusion », a souligné un délégué sénégalais, reflétant l’esprit de la conférence.

Rabat, centre d’excellence : L’UNOCT renforce les capacités africaines 

Financée par la France, avec le concours du Canada, de l’Italie et du Maroc, cette initiative s’inscrit dans la continuité des efforts du Programme Office de Rabat, créé en 2021 pour renforcer les capacités antiterroristes en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Depuis son lancement, ce centre a formé plus de 500 officiers dans des domaines comme la gestion des frontières et la lutte contre le financement du terrorisme, selon les rapports de l’UNOCT. En 2024, il a contribué à la rédaction du Global Terrorism Index, soulignant que la région représente 48 % des décès mondiaux liés au terrorisme.

Sécurité partagée : un plan d’action pour un avenir plus sûr 

Cette conférence, loin d’être une simple réunion technique, incarne une ambition collective : transformer l’Afrique de l’Ouest en un rempart contre l’extrémisme. Les échanges ont permis de cartographier les menaces émergentes, comme l’utilisation de drones par des groupes armés, et de promouvoir des solutions concertées, telles que des réseaux régionaux d’alerte précoce. Les délégués ont convenu d’un plan d’action pour renforcer la résilience des infrastructures critiques, des ports de Cotonou aux gares routières de Dakar, tout en impliquant le secteur privé et les communautés locales.

L’Afrique de l’Ouest unie contre le terrorisme : un message fort de Rabat 

Alors que Rabat s’affirme comme un pôle d’excellence dans la lutte antiterroriste, cette conférence, ponctuée d’un exercice AROS applaudi pour son réalisme, envoie un signal fort : l’Afrique de l’Ouest, unie, peut défier les vents contraires du terrorisme. Dans un continent où la sécurité est un prérequis au développement, cet événement, porté par la générosité de ses partenaires et l’audace de ses participants, trace un sillon d’espoir. C’est là où la coopération l’emporte sur la division et la vigilance sur la peur. L’avenir de la sécurité régionale s’écrit désormais avec une détermination renouvelée. L’Afrique de l’Ouest est en marche pour un avenir plus sûr !

Alger : Le Togo à l’assaut des opportunités à la Foire Intra-Africaine

Alger : le Togo à la conquête de l’Afrique, objectif intégration économique à l’IATF2025

Du 4 au 10 septembre 2025, Alger vibrera au rythme de la quatrième Foire Commerciale Intra-Africaine (IATF2025), un rendez-vous continental d’envergure orchestré par la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank), en partenariat avec l’Union Africaine et le Secrétariat de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf). Parmi les nations prêtes à saisir cette tribune pour exalter leurs ambitions économiques, le Togo, fort de son dynamisme portuaire et de son essor industriel, s’apprête à déployer son étendard. Dans un continent en quête d’intégration économique, cette foire s’annonce comme une agora où Lomé compte affirmer sa stature de carrefour commercial et d’acteur incontournable des chaînes de valeur régionales.

Le dynamisme togolais en vitrine : au cœur des opportunités 

Sous le thème « Passerelle vers de nouvelles opportunités », l’IATF2025 réunira plus de 35 000 visiteurs et 2 000 exposants de 140 pays, promettant des transactions dépassant les 44 milliards de dollars, selon les projections d’Afreximbank. Pour le Togo, cette plateforme est une aubaine pour mettre en lumière ses fleurons : du phosphate, pilier de son économie, aux produits agro-transformés comme le café, le cacao et l’huile de palme, en passant par les textiles et les technologies émergentes. Le port de Lomé, quatrième hub portuaire d’Afrique, et la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA), soutenue par Arise IIP, seront au cœur de la vitrine togolaise, illustrant une ambition de transformation locale des matières premières et d’exportation vers les marchés continentaux.

ZLECAf : le Togo, acteur clé de la libéralisation commerciale africaine 

Guidé par la vision du président Faure Gnassingbé, le Togo mise sur la ZLECAf pour amplifier sa portée économique. Avec un PIB combiné de 3,5 trillions de dollars et un marché de 1,3 milliard de consommateurs, la ZLECAf offre un cadre propice à la réduction des barrières tarifaires et non tarifaires. C’est un enjeu crucial pour un pays où 80 % des exportations restent dépendantes de partenaires extra-africains, selon la Banque mondiale. À Alger, les délégués togolais, emmenés par le ministère de la Promotion de l’Investissement, chercheront à forger des partenariats B2B (business-to-business) et B2G (business-to-government), notamment dans les secteurs de l’agro-industrie, de la logistique et des énergies renouvelables.

L’IATF2025 : un élan crucial pour l’intégration régionale ouest-africaine à Alger 

L’IATF2025, qui se tiendra dans les halls modernes de la Société Algérienne des Foires et Exportations (SAFEX), s’inscrit dans la continuité des trois éditions précédentes, ayant généré plus de 120 milliards de dollars en accords commerciaux. Le Togo, signataire de l’accord de la ZLECAf en 2018 et parmi les 48 pays ayant ratifié le traité, voit dans cet événement une chance de consolider sa position dans les corridors économiques ouest-africains. Le port de Lomé, qui traite 1,7 million de conteneurs par an, se profile comme un maillon clé pour fluidifier les échanges, notamment avec des voisins comme le Ghana et le Bénin, dans le cadre du corridor Abidjan-Lagos, un projet de 15,6 milliards de dollars soutenu par la Banque Africaine de Développement.

PME togolaises à l’honneur : innovation et croissance au cœur de la ZLECAf 

Les PME togolaises, souvent freinées par des coûts logistiques élevés et des barrières administratives, bénéficieront des initiatives de l’IATF, comme le programme AU Youth Start-Up, qui mettra en avant les innovations des jeunes entrepreneurs. Des entreprises comme Togocel, pionnière dans les solutions numériques, et des coopératives agroalimentaires féminines exposeront leurs produits, soutenues par l’Agence de Promotion des Investissements et de la Zone Franche (API-ZF). D’ailleurs, ces efforts s’alignent avec les réformes du Plan National de Développement (PND 2020-2025), qui ambitionne de faire du Togo un hub logistique régional, avec une croissance économique soutenue de 5 % par an depuis 2008.

Une ambition continentale : le Togo face aux défis de l’intégration 

La présence togolaise à Alger reflète une volonté de s’inscrire dans la dynamique de la ZLECAf, qui promet, selon un rapport de la Banque mondiale, de sortir 30 millions d’Africains de l’extrême pauvreté d’ici à 2035. Cependant, les défis persistent : infrastructures perfectibles, coûts d’emballage élevés et accès limité au financement pour les PME. L’IATF2025, avec ses forums sur le commerce numérique et les chaînes de valeur régionales, offrira au Togo des solutions concrètes, notamment via le Système Panafricain de Paiement et de Règlement (PAPSS), qui facilite les transactions en monnaies locales.

Alger 2025 : le Togo, acteur incontournable de la prospérité africaine 

Sous les auspices du Ministre algérien du Commerce, Tayeb Zitouni, et de figures comme Olusegun Obasanjo, président du Conseil Consultatif de l’IATF, le Togo saisira cette opportunité pour tisser des alliances stratégiques. « Alger 2025 n’est pas qu’une foire ; c’est un catalyseur pour une Afrique unie et prospère », a déclaré Kanayo Awani, vice-présidente exécutive d’Afreximbank. En somme,  pour Lomé, ce rendez-vous est une promesse d’essor, où le savoir-faire togolais s’affirmera comme un rouage essentiel de l’intégration économique africaine, transformant chaque transaction en un pas vers un avenir continental florissant. Le Togo est prêt à écrire une nouvelle page de son histoire économique sur la scène africaine !

Togo : scrutin municipal sous haute tension, la jeunesse en colère

Togo au bord du précipice : élections municipales sous tension, la jeunesse en colère, grondante

Lomé, le 17 juin 2025 – À l’approche des élections municipales du 17 juillet, le Togo se retrouve à un carrefour critique. Tandis que la Cour suprême a entériné, le 13 juin, la validation de 494 listes de candidats, une vague de fronde juvénile déferle sur Lomé et d’autres villes. Cette effervescence, qui a vu des milliers de jeunes investir les rues le 6 juin, jour de l’anniversaire du président Faure Gnassingbé, est le signe d’une exaspération profonde face à la cherté de la vie, à une gouvernance jugée autoritaire et aux récentes répressions.

Cette mobilisation sans précédent soulève une question fondamentale : est-il pertinent d’organiser un scrutin municipal sans apaiser au préalable les revendications d’une génération en quête de justice sociale et de liberté ? L’opposition, souvent reléguée aux marges, saura-t-elle saisir cette ardeur populaire ou persistera-t-elle dans son mutisme ? Dans ce climat incandescent, le Togo s’avance vers des élections qui pourraient soit apaiser les tensions, soit les exacerber de manière dangereuse.  Le pays est-il à l’aube d’un soulèvement majeur ou d’une réconciliation inattendue ?

Lomé en flammes : la jeunesse togolaise se soulève contre la mauvaise gouvernance et la répression

Le 6 juin 2025, Lomé s’est littéralement embrasée sous les klaxons retentissants, les concerts assourdissants de casseroles et les barricades improvisées. Des milliers de jeunes, galvanisés par les réseaux sociaux, ont défié courageusement les gaz lacrymogènes et les barrages policiers. Cette révolte spontanée, initialement déclenchée par l’arrestation du rappeur engagé Aamron, est le reflet d’un ras-le-bol profond face à une inflation galopante, un chômage endémique et une gouvernance perçue comme autocratique.

En effet, selon l’Institut national de la statistique, plus de 60 % des Togolais de moins de 25 ans peinent à trouver un emploi stable, tandis que le coût du carburant et des denrées de base, comme le maïs, a bondi de 25 % depuis 2023. Par conséquent, ces griefs, amplifiés par une réforme constitutionnelle controversée de 2024 qui a supprimé l’élection présidentielle au suffrage direct, ont transformé la jeunesse en fer de lance d’une contestation inédite, s’exprimant hors des cadres politiques traditionnels.

L’opposition face à son destin : saisir l’élan de la jeunesse ou s’enfoncer dans le mutisme ? 

Face à cette colère juvénile et bouillonnante, l’opposition, souvent fragmentée et affaiblie, pourrait pourtant en tirer un grand parti. La question demeure : saura-t-elle saisir cette chance historique ? Les principaux partis, tels que l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP), ont boycotté les sénatoriales de février 2025, dénonçant un « coup d’État constitutionnel » orchestré par le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR).

Cependant, pour les municipales, la participation de l’opposition demeure incertaine. Bien que plusieurs des 494 listes validées émanent de partis d’opposition, leur poids face à l’hégémonie d’UNIR, qui contrôle 108 des 113 sièges à l’Assemblée nationale, reste malheureusement limité. De surcroît, la répression des manifestations, combinée à l’interdiction des rassemblements politiques depuis 2022, a muselé les voix dissidentes, rendant leur mobilisation d’autant plus hasardeuse.

Certains observateurs espèrent vivement que les partis d’opposition ne resteront pas en retrait en boycottant une fois de plus ces élections. Après tout, le coup d’État constitutionnel est déjà consommé : le Togo est déjà dans une nouvelle république. Dès lors, l’heure n’est plus à l’errance ou à la passivité, mais à trouver des voies et des moyens pour obtenir un poids significatif dans cette nouvelle configuration politique et ne plus laisser la jeunesse porter seule le flambeau de la contestation populaire.

Municipales : le Togo sur un fil, un scrutin à haut risque 

Lancer les municipales dans ce climat de défiance généralisée constitue un pari extrêmement audacieux pour le gouvernement togolais. La CENI, malgré des efforts loués par l’Union africaine pour sa logistique – comme la distribution d’encre indélébile et le tirage au sort des bulletins le 14 juin – fait face à un déficit criant de crédibilité auprès d’une partie de la population. Les nombreuses irrégularités dénoncées lors des législatives de 2024, où l’UNIR a raflé un impressionnant 96 % des sièges, alimentent de vives craintes d’un scrutin potentiellement biaisé.

En conséquence, la campagne, qui s’ouvrira le 1ᵉʳ juillet, risque fort d’être éclipsée par des manifestations, surtout si les revendications pressantes des jeunes – qu’il s’agisse d’emploi, de justice sociale ou de libertés publiques – restent lettre morte. Le gouvernement, qui a alloué une somme conséquente de 500 millions de FCFA pour financer la campagne, mise sur une participation massive pour légitimer le processus électoral. Cependant, l’absence persistante de dialogue constructif avec la jeunesse pourrait malheureusement transformer les urnes en un catalyseur de tensions explosives.

L’avenir du Togo en jeu : réconciliation ou fracture profonde ?

La prudence ne commanderait-elle pas de surseoir à ce scrutin pour ouvrir, au préalable, un dialogue national inclusif ? Les appels de la société civile, relayés avec force par des organisations comme AfricTivistes, plaident unanimement pour une concertation approfondie afin de répondre enfin aux aspirations légitimes des jeunes et de rétablir une confiance érodée. Pourtant, le pouvoir en place, fort de son emprise institutionnelle, semble inébranlable et déterminé à maintenir le cap, au risque d’attiser davantage la grogne populaire.

L’opposition, quant à elle, si elle choisit finalement de s’engager dans ce processus, devra impérativement transcender ses divisions pour canaliser efficacement l’énergie juvénile, sous peine de céder encore plus de terrain à l’UNIR. À Lomé, où les stigmates des récentes répressions persistent encore, les Togolais attendent un signe fort d’apaisement. Le 17 juillet prochain, les urnes togolaises diront si le pays emprunte enfin la voie de la réconciliation nationale ou si, au contraire, il s’enfonce dans une fracture plus profonde, où la jeunesse, indomptable et déterminée, pourrait bien redessiner les contours de la lutte démocratique au Togo. Le Togo parviendra-t-il à surmonter cette période de forte instabilité et à trouver un chemin vers la paix sociale ?

Togo : la Course Municipale 2025 s’engage avec 494 listes validées

Togo : le verdict est tombé ! 494 listes validées pour les municipales du 17 juillet !

À l’aube d’un scrutin décisif, le Togo s’apprête à vivre une nouvelle page de sa décentralisation. Le vendredi 13 juin 2025, la Cour suprême, sentinelle de la légalité électorale, a dévoilé la liste définitive des candidatures pour les élections municipales du 17 juillet. Sur les 520 dossiers scrutés avec une rigueur implacable, 494 listes ont reçu l’onction de la chambre administrative, tandis que 26 autres, émanant de formations politiques et de groupes indépendants, ont été écartées pour des irrégularités rédhibitoires. À un mois du verdict des urnes, cette décision marque l’irruption d’une ferveur démocratique, où les citoyens s’apprêtent à façonner l’avenir de leurs communes.

Le grand nettoyage : 26 listes recalées par la Cour Suprême

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) avait transmis à la Cour suprême un éventail de 520 candidatures, reflet d’un pluralisme vibrant. Pourtant, l’examen minutieux a révélé des failles disqualifiantes : des listes aux effectifs déséquilibrés, des doublons dans les numéros de cartes d’électeurs, des candidats en délicatesse avec les critères d’âge, de nationalité ou de fonctions incompatibles, ou encore des cautions électorales impayées. Ces écarts, bien que techniques, ont scellé le sort de 25 listes d’opposition et d’une du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), notamment dans la commune de Tone 1, dans les Savanes, où l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI) a également vu sa candidature invalidée. Par ailleurs, la région des Plateaux concentre le plus grand nombre de rejets, touchant des partis comme l’ANC, l’UFC ou la DMP.

Campagne électorale imminente : le Togo en effervescence démocratique pour les municipales

Cette validation, loin d’être un simple jalon administratif, ouvre une phase cruciale : la campagne électorale, qui s’élancera le 1ᵉʳ juillet pour deux semaines d’effervescence. Par ailleurs, les 494 listes, représentant un kaléidoscope de visions pour les 117 communes du Togo, s’apprêtent à sillonner villes et campagnes pour conquérir les suffrages des 4,2 millions d’électeurs inscrits. En amont, la CENI a orchestré, le 14 juin, le tirage au sort des positions sur les bulletins de vote, tout en réceptionnant l’encre indélébile, gage d’un scrutin transparent. D’ailleurs, ces préparatifs, menés avec une précision horlogère, témoignent de l’engagement des autorités à consolider la décentralisation, un pilier de la feuille de route Togo 2025.

La parité en marche : les femmes au cœur du scrutin

Dans cette arène électorale, une note d’espoir résonne : l’incitation à la participation féminine. Avec une caution fixée à 25 000 FCFA pour les femmes, contre 50 000 FCFA pour les hommes, le Togo réaffirme son ambition d’équité, après avoir vu 53,82 % d’électrices recensées en 2023. En effet, cette mesure, saluée par des observateurs comme l’Organisation Internationale de la Francophonie, vise à amplifier la voix des femmes dans les conseils municipaux, où elles restent sous-représentées.

Un scrutin sous haute surveillance : transparence et défis

À l’approche du 17 juillet, les regards se tournent vers la CENI, dont la crédibilité sera mise à l’épreuve. Les critiques de l’opposition, qui dénonçaient des irrégularités lors des législatives de 2024, planent encore, bien que l’audit de l’OIF ait validé le fichier électoral. Les partis recalés disposent d’un délai restreint pour introduire des recours, une opportunité ténue de renverser leur sort. Sur les réseaux sociaux, les Togolais expriment un mélange d’optimisme et de vigilance : « Que ce scrutin soit un miroir de notre volonté », écrit un internaute, tandis qu’un autre exhorte à « une transparence sans faille ».

Vers un renouveau communal : le Togo à l’heure de la démocratie locale

En somme, ces élections, les premières municipales depuis 2019, ne se résument pas à un enjeu partisan. Elles incarnent la promesse d’une gouvernance locale plus proche des citoyens, capable de répondre aux défis du développement, de l’accès à l’eau à l’électrification rurale. Alors que les 494 listes s’apprêtent à battre la campagne, le Togo, avec une ferveur contenue, se prépare à écrire un nouveau chapitre de sa démocratie. Le 17 juillet, dans l’intimité des isoloirs, les électeurs ne choisiront pas seulement des conseillers ; ils traceront les contours d’un avenir collectif, ancré dans l’espoir d’une nation unie et prospère. Ces élections municipales seront-elles le véritable test de la décentralisation togolaise ?

Togo : plus de 232 000 élèves à l’assaut du CEPD

Le Togo à l’heure du CEPD 2025 : une jeunesse en quête de son premier sésame ! L’avenir du pays se joue dans les salles d’Examen

Ce mardi 17 juin 2025, un vent d’aspiration studieuse a balayé le Togo, alors que 232 530 élèves de CM2, dont 115 234 filles, ont investi les salles d’examen à travers le pays pour conquérir leur Certificat d’Études du Premier Degré (CEPD). En effet, ce rituel académique, véritable seuil vers l’enseignement secondaire, a transformé écoles et lycées en bastions de l’espérance, où la jeunesse togolaise, armée de crayons et de détermination, s’élance vers son avenir. Sur deux jours, jusqu’au 18 juin, ces jeunes esprits affrontent des épreuves qui scelleront leur passage vers de nouveaux horizons éducatifs. Le Togo mise sur sa jeunesse : découvrez les enjeux de cet examen crucial !

Une mobilisation nationale sans faille : des chiffres record !

Dès les premières lueurs de l’aube, Lomé, Kara, Dapaong et les contrées reculées du pays ont vibré au rythme des préparatifs. Plus de 1 200 centres d’examen, minutieusement organisés, accueillent cette cohorte record de candidats, un effectif en hausse de près de 20 000 par rapport à l’édition 2024, témoignant ainsi de l’élan démographique et éducatif du Togo. Les autorités, fidèles à une tradition bien ancrée, ont sillonné ces lieux d’épreuve, des préfets aux responsables éducatifs, pour insuffler courage et sérénité aux élèves.

Équité et rigueur : les défis du CEPD sous la loupe

Le CEPD, épreuve cardinale du système éducatif togolais, met à l’épreuve les compétences des élèves dans dix disciplines, de l’étude de texte à l’éducation civique et morale, en passant par les mathématiques et le dessin. D’ailleurs, cette année, les autorités ont redoublé d’efforts pour garantir l’intégrité du processus, avec des mesures anti-fraude renforcées, inspirées des standards régionaux de l’UEMOA. L’accent mis sur la parité – avec près de 50 % de filles parmi les candidats – reflète les avancées du Togo dans la promotion de l’égalité des genres, un pilier de la feuille de route gouvernementale 2025.

Une nation en suspens : tout le Togo retient son souffle

Pendant ces deux jours d’épreuves, le Togo tout entier retient son souffle. Les familles, rassemblées autour de leurs jeunes champions, multiplient les gestes de soutien : prières, repas réconfortants, et même distributions d’eau dans certains centres, comme à Sokodé. Par ailleurs, sur X, l’UNICEF Togo a exprimé son soutien vibrant : « À tous les élèves du CEPD, que votre courage ouvre les portes de vos rêves ! » Les résultats, attendus début juillet sur la plateforme resultats.gouv.tg, détermineront l’avenir immédiat de ces 232 530 âmes, dont la réussite – 93 % en 2023 – est un baromètre de la vitalité éducative du pays.

Un Jalon pour l’avenir : le CEPD, promesse d’un Togo plus fort

En somme, le CEPD 2025 n’est pas qu’un simple examen ; c’est une promesse, celle d’un Togo qui investit dans ses enfants pour forger une société plus équitable et prospère. Alors que les candidats planchent sous le regard bienveillant de leurs aînés, ils tracent, ligne après ligne, les contours d’un avenir où l’éducation demeure le socle d’une nation en marche. Ce 17 juin, dans la ferveur des salles d’examen, c’est toute une génération qui écrit son histoire, avec l’espoir de franchir, triomphante, les portes du collège. Ces résultats records vont-ils propulser le Togo vers de nouveaux sommets éducatifs ?

Baccalauréat 2025 au Togo : une quête d’excellence sous les feux de l’espoir

Togo : top départ pour le BAC II ! Plus de 100 000 lycéens se lancent à l’assaut de leur avenir !

Ce mardi 17 juin 2025, une effervescence studieuse a envahi le Togo, alors que des milliers de lycéens ont franchi les portes des centres d’examen pour entamer les épreuves du Baccalauréat Deuxième Partie (BAC II). Cet événement, véritable rite de passage pour la jeunesse togolaise, marque le couronnement d’années d’efforts et l’amorce de nouvelles ambitions. Dans un pays où l’éducation se dresse comme un rempart contre les aléas du destin, cette session 2025, placée sous le signe de la rigueur et de l’espérance, s’annonce aussi comme un jalon décisif pour les aspirations d’une nation en devenir.

Une mobilisation nationale massive : la jeunesse togolaise à l’épreuve

Dès l’aube, les rues de Lomé, Sokodé, Kara et d’autres villes du pays se sont parées d’une solennité particulière. En effet, près de 100 303 candidats en lice, selon les estimations du ministère des Enseignements Primaire, Secondaire et Technique, se sont présentés dans 200 centres d’examen répartis sur l’ensemble du territoire. Filles et garçons, issus des filières littéraires, scientifiques et techniques, ont abordé cette première journée avec une détermination palpable, armés de stylos et de rêves d’avenir. Par ailleurs, l’UNICEF Togo, dans un message vibrant, a salué leur courage, souhaitant « bonne chance à tous les élèves » engagés dans cette épreuve cruciale.

Équité et modernisation : les enjeux cruciaux du Baccalauréat II 2025

Cette édition du BAC II s’inscrit dans un contexte de réformes éducatives ambitieuses. Le Togo, fidèle à sa feuille de route gouvernementale 2025, intensifie ses efforts pour garantir un accès équitable à une éducation de qualité. Avec un budget alloué à l’éducation atteignant 16,29 % des dépenses publiques, le pays se conforme aux standards internationaux, mais les défis demeurent. La modernisation des infrastructures, la formation des enseignants et la lutte contre les disparités régionales figurent parmi les priorités. En plus, cette année, le Ministère a introduit des mesures pour renforcer l’intégrité des examens, avec une surveillance accrue pour contrer toute tentative de fraude, inspirée par les mises en garde sévères observées dans des contextes voisins, comme au Ghana.

Une jeunesse en quête de reconnaissance : le BAC II, passeport pour l’avenir

Les candidats, âgés pour la plupart de 17 à 20 ans, incarnent une génération avide de s’affirmer. On retrouve parmi eux des parcours singuliers, comme celui d’A. Kossi Marcel, ce prodige de 13 ans qui, une semaine plus tôt, avait défié les statistiques en se présentant au BEPC. D’ailleurs, leur ambition est d’accéder aux universités togolaises ou internationales, ou encore d’intégrer des filières techniques porteuses, dans un pays où le chômage des jeunes reste un écueil majeur. Les épreuves, qui s’étendent jusqu’au 21 juin, couvrent un spectre large : mathématiques, philosophie, sciences physiques et langues, autant de disciplines qui mettront à l’épreuve leur résilience et leur érudition.

Un élan collectif : tout le Togo derrière ses bacheliers

Au-delà des salles d’examen, c’est tout un pays qui retient son souffle. Parents, enseignants et autorités locales se mobilisent, offrant ainsi  un soutien moral et logistique. Sur les réseaux sociaux, les messages d’encouragement affluent, reflétant l’élan collectif autour de cette jeunesse qui porte les espoirs d’un Togo en mouvement. « Que chaque réponse soit une marche vers votre avenir », écrit un internaute, capturant l’enjeu de cet examen.

Un horizon prometteur : le Baccalauréat II, clé de la souveraineté togolaise

Alors que les stylos s’agitent et que les esprits s’échauffent, le Baccalauréat II 2025 n’est pas qu’un simple examen : il est le symbole d’une nation qui mise sur sa jeunesse pour écrire son futur. Les résultats, attendus d’ici fin juillet, révéleront les noms des nouveaux bacheliers, prêts à façonner le Togo de demain. En ce jour inaugural, sous un ciel chargé de promesses, ces jeunes ne passent pas seulement un examen ; ils tracent aussi les contours d’un avenir où l’éducation devient la clé d’une souveraineté conquise. Le Togo peut-il compter sur cette nouvelle génération pour relever les défis de demain ?

Lomé : quand les enfants prennent le pouvoir à l’Assemblée nationale

Les enfants, architectes de l’avenir : une rencontre historique au Parlement togolais, un dialogue inédit pour l’avenir du Togo

Le lundi 16 juin 2025, sous un ciel éclatant de Lomé, l’Assemblée nationale togolaise s’est métamorphosée en un théâtre d’espérance. En effet, à l’occasion de la Journée de l’Enfant Africain, des enfants, parés de leurs plus beaux atours, ont investi les fauteuils des législateurs pour un dialogue inédit avec les parlementaires. Sous le thème poignant « Planification et budgétisation pour les droits de l’enfant : Progrès depuis 2010 », cet événement, porté par une constellation d’acteurs majeurs – le Ministère de l’Action Sociale, le parlement togolais, l’UNICEF, le Système des Nations Unies au Togo, Plan International Togo, la Ligue Togolaise pour la Protection de l’Enfance et des associations de la société civile – a insufflé une brise de renouveau dans les arcanes du pouvoir.

Des voix qui portent : l’appel vibrant des parlementaires et de l’UNICEF

Par ailleurs, dans une allocution empreinte de gravité, l’honorable Mawussi Djossou Semodji, président de la commission des finances et du développement économique, a donné le ton. Il a appelé à une accélération des réformes législatives et budgétaires pour ériger les droits des enfants en priorité nationale.

« Nous dressons un bilan des avancées depuis 2010, mais surtout, nous tendons l’oreille aux murmures de nos jeunes générations », a-t-il lancé, saluant l’ardeur des partenaires comme l’UNICEF et Plan International Togo, gardiens infatigables des âmes vulnérables.

Ensuite, le Dr Erinna Corinne Dia, Représentante résidente de l’UNICEF, a illuminé l’assemblée de son optimisme mesuré. Elle a célébré les jalons posés par le Togo – éducation, santé maternelle et infantile, protection des plus fragiles – intégrés aux stratégies de développement et à la feuille de route Togo 2025.

« Avec 16,29 % du budget consacré à l’éducation, dans la fourchette internationale de 15 à 20 %, le Togo trace une voie équitable », a-t-elle souligné, tout en invitant à ne pas relâcher l’élan face aux défis persistants.

Le Ministre de l’Action sociale face aux défis : une volonté inébranlable

Le Professeur Kossiwa Zinsou-Klassou, Ministre de l’Action Sociale, n’a pas esquivé les ombres au tableau. Coordination vacillante, ressources parcimonieuses, intégration encore balbutiante des voix enfantines dans les sphères décisionnelles : les écueils sont légion. Pourtant, elle a applaudi l’audace des parlementaires, prêts à dialoguer sans filtre avec ces citoyens en herbe, preuve tangible que leurs aspirations ne sont pas reléguées aux oubliettes.

Quand les enfants interpellent les élus : un dialogue inédit

D’ailleurs, l’éclat de la journée résidait dans l’audace juvénile. Avec une assurance qui défiait leur âge, les enfants ont interpellé les élus :

« Quel est votre rôle ? Que pèse notre avenir dans vos budgets ? Sommes-nous conviés à façonner les lois qui nous gouvernent ? »

Face à eux, Son Excellence Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, Président de l’Assemblée nationale, a répondu avec une clarté désarmante.

« Voter des lois, c’est notre devoir ; veiller à leur incarnation sur le terrain, c’est notre serment. Votre protection est notre boussole », a-t-il affirmé, scellant ainsi un pacte implicite avec ces âmes ardentes.

Des enfants ont interpellé les parlementaires togolais à l'Assemblée nationale pour la Journée de l'Enfant Africain, plaidant pour leurs droits et un budget dédié.Un manifeste pour demain : les enfants dessinent l’avenir du Togo

Au crépuscule de cette journée mémorable, un manifeste, fruit des plaidoyers enfantins, a été remis aux mains de l’honorable Myriam Dossou D’Almeida, sixième Vice-présidente de l’Assemblée. Les revendications fusaient, limpides et impérieuses : un budget taillé à la mesure de leurs rêves, un Parlement des enfants pour porter leurs espoirs.

« Vos voix, si fermes et vibrantes, guideront nos travaux futurs », a-t-elle promis, gravant aussi dans le marbre une alliance entre générations.

Des enfants ont interpellé les parlementaires togolais à l'Assemblée nationale pour la Journée de l'Enfant Africain, plaidant pour leurs droits et un budget dédié. Des enfants ont interpellé les parlementaires togolais à l'Assemblée nationale pour la Journée de l'Enfant Africain, plaidant pour leurs droits et un budget dédié. Des enfants ont interpellé les parlementaires togolais à l'Assemblée nationale pour la Journée de l'Enfant Africain, plaidant pour leurs droits et un budget dédié.

En somme, représentant 48 % de la population togolaise, ces jeunes ne sont pas de simples spectateurs. Leur irruption dans l’arène législative n’est pas un éphémère sursaut ; elle annonce une mue profonde de la gouvernance. Ainsi, en quittant les lieux, leurs regards pétillaient d’une nouvelle certitude : ils ne sont plus des ombres en marge, mais des artisans d’un Togo à réinventer. Dans la journee d’hier , l’histoire a vacillé, et les enfants en ont tenu la plume. Leurs voix changeront-elles réellement le cours de l’histoire togolaise ?

« Ma Thèse en 180 secondes » : le Togo célèbre ses chercheurs émérites

Lomé en lumière : le Togo révèle sa pépite scientifique ! Sa thèse en 180 secondes : cap sur Bucarest !

Dans l’amphithéâtre vibrant de l’Université de Lomé, le 13 juin dernier, une effervescence intellectuelle a illuminé la capitale togolaise. La cinquième édition nationale du concours « Ma Thèse en 180 secondes » a offert une tribune d’exception à dix doctorants. Par ailleurs, leur éloquence a transformé des recherches ardues en récits captivants. Sous les auspices de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) et des universités publiques du Togo, ces jeunes savants ont relevé également un défi singulier : condenser des années de labeur scientifique en un exposé de trois minutes, accessible à un auditoire profane, avec pour seule béquille une diapositive.

Le doctorant togolais Hessouwè Kévin Pari remporte la 5ᵉ édition de "Ma Thèse en 180 secondes" à Lomé et représentera le Togo à la finale internationale à Bucarest.

Kevin Pari, le lauréat de l’éloquence : La finance digitale dévoilée en 180 secondes

À cet effet, le lauréat, Hessouwè Kévin Pari, a conquis le jury par une prestation d’une limpidité rare. Son sujet, aussi épineux que crucial, explorait les méandres de la finance digitale et ses répercussions sur le bien-être des ménages au sein de l’UEMOA« Les coûts du crédit et l’accès aux services financiers ne sont pas de simples chiffres ; ils façonnent des destins », a-t-il déclaré, captivant l’assemblée par sa verve et sa clarté. Sacré premier prix, il portera désormais les couleurs du Togo à la finale internationale à Bucarest, où il affrontera les meilleurs doctorants francophones dans une joute oratoire célébrant la science et la langue française.

Un tremplin pour la recherche : quand la science devient accessible

Ce concours, inspiré du « Three Minute Thesis » australien et porté en francophonie par l’Acfas depuis 2012, n’est pas qu’un simple exercice d’éloquence. Au contraire, il incarne une ambition plus vaste : tisser un pont entre les arcanes de la recherche et la société, démystifiant des travaux souvent perçus comme inaccessibles. À Lomé, les candidats ont brillé par leur aptitude à rendre limpides des sujets aussi variés que pointus, des sciences humaines aux disciplines techniques. Le Ministre de l’Enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba, a salué cette prouesse : « Ces jeunes esprits, par leur clarté et leur passion, honorent la vitalité de notre enseignement supérieur. » Ses mots, empreints d’admiration, ont résonné comme un écho à la vision du président Faure Essozimna Gnassingbé, dont les réformes ont dynamisé l’université togolaise.

Le Togo, pôle d’excellence scientifique : un rayonnement croissant

L’Université de Lomé, épicentre de cette célébration, s’affirme comme un creuset de talents. Déjà, en 2024, une doctorante togolaise, Akoua Okpeh Kotoutou, avait décroché le deuxième prix lors de la finale internationale à Abidjan, prouvant la montée en puissance du Togo dans la francophonie scientifique. En outre , cette année, Hessouwè Kévin Pari, fort de son triomphe national, s’apprête à défendre un sujet d’une actualité brûlante, touchant aux dynamiques économiques régionales. Son succès récent à Conakry, où l’Université de Lomé a récemment brillé, augure d’une performance mémorable.

Le doctorant togolais Hessouwè Kévin Pari remporte la 5ᵉ édition de "Ma Thèse en 180 secondes" à Lomé et représentera le Togo à la finale internationale à Bucarest. Le doctorant togolais Hessouwè Kévin Pari remporte la 5ᵉ édition de "Ma Thèse en 180 secondes" à Lomé et représentera le Togo à la finale internationale à Bucarest.

L’audace intellectuelle : la science en 180 secondes, un pari gagnant

Au-delà de la compétition, « Ma Thèse en 180 secondes » est une ode à l’audace intellectuelle. En trois minutes chrono, ces doctorants ont démontré que la science n’est pas une tour d’ivoire, mais un flambeau partagé avec le grand public. L’AUF, cheville ouvrière de l’événement, continue d’élargir son rayonnement, avec 28 finales nationales prévues en 2025, incluant pour la première fois des pays comme le Brésil et la Turquie. Au Togo, cette dynamique s’inscrit dans une volonté plus large de valoriser la recherche, comme en témoigne le récent colloque sur la Vision 2050 de la CEDEAO, organisé par l’université.

Dans l’auditorium de Lomé, les applaudissements ont retenti comme un serment : celui d’une jeunesse savante, résolue à éclairer le monde. Hessouwè Kévin Pari, porte-étendard de cette ambition, incarne désormais l’espoir d’un Togo qui, en 180 secondes, peut changer la donne et inspirer toute une génération. Le Togo, pays de la recherche et de l’éloquence, est-il prêt à conquérir le monde scientifique ?

Un élan vital pour le Togo : l’appel ardent au don de sang

Urgence sang au Togo : le CNTS lance un appel désarment ! La solidarité nationale en jeu pour 52 000 vies

Sous le ciel vibrant de Lomé, une clameur silencieuse résonne, portée par une urgence vitale. Le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) du Togo, en ce mois de juin 2025, a lancé un cri du cœur, implorant la générosité des âmes solidaires. Avec un objectif ambitieux de 52 000 poches de sang à collecter d’ici à la fin de l’année, l’institution s’érige en sentinelle d’une cause où chaque goutte compte, où chaque don sauve. Dans un pays où la vie palpite au rythme des défis, cet appel n’est pas un simple vœu ; c’est une injonction à l’union sacrée pour conjurer la pénurie qui menace les hôpitaux. Le Togo parviendra-t-il à relever ce défi vital ?

Pénurie sanglante : le défi colossal du Togo

Le Togo, mosaïque de ferveur et de résilience, se heurte à une réalité implacable : le sang, ce fluide irremplaçable, manque cruellement. En 2024, malgré une collecte louable de 70 000 poches, un abîme de 16,19 % des besoins est resté béant, privant des milliers de patients – enfants en détresse, mères en couches, victimes d’accidents – de ce précieux élixir. « Sans la flamme des donneurs, notre mission chancelle », a confessé Fétéké Lochina, directeur du CNTS, dont les mots, prononcés à l’aube de la Journée mondiale du don de sang, vibrent encore comme un tocsin. Cette journée, célébrée chaque 14 juin, n’est pas qu’un rituel ; elle ravive l’espoir d’un Togo où nul ne succomberait faute de solidarité.

Une mobilisation générale : innovations et partenariats pour sauver des vies

Les obstacles sont légion. La culture du don, encore balbutiante, se heurte à des réticences tenaces, parfois nourries de rumeurs infondées. Pourtant, Les progrès sont tangibles : des collectes mobiles sillonnent désormais mosquées, églises et foires, comme celle de Lomé en 2023, où le CNTS a recueilli 1 500 poches en quelques jours. Le CNTS, fort d’une restructuration entamée il y a deux décennies, a vu ses capacités croître grâce à une politique nationale visionnaire et au soutien de partenaires comme l’Agence Française de Développement. Malgré cela, la demande, dopée par les urgences obstétricales, la drépanocytose ou les accidents, excède toujours l’offre, couvrant à peine 60 % des besoins annuels.

Le CNTS, loin de plier, redouble d’inventivité. Des campagnes, telles que « JeDonneMonSangJeSauveDesVies », galvanisent la jeunesse, tandis que des leaders religieux et des entreprises, comme la BOA-Togo, s’associent à cette croisade altruiste. Les critères sont clairs : être âgé de 18 à 60 ans, jouir d’une santé robuste, peser au moins 50 kg. Mais au-delà des chiffres, c’est un élan du cœur qui est requis, un geste anonyme capable de ranimer une existence au bord du gouffre.

Le Togo face à son destin : un serment de solidarité pour l’avenir

Cet appel transcende les frontières du devoir ; il est une ode à la fraternité. Chaque poche collectée jette un pont entre l’inconnu et l’espoir, un don qui, comme une rescapée au Lesotho le confiait, « ôte le voile de la mort ». Le Togo, en quête d’autosuffisance sanguine, ne peut s’offrir le luxe de l’indifférence. Dès lors, à l’heure où les hôpitaux frémissent sous la pression et où des vies vacillent dans l’attente, la nation tout entière est convoquée à ce rendez-vous de l’humanité.

Que les files s’allongent donc aux portes du CNTS, à Tokoin Doumassesse ou dans les centres annexes de Sokodé et Dapaong ! Que la jeunesse, fer de lance de ce sursaut, entraîne dans son sillage une société unie ! Car dans chaque goutte versée, c’est le Togo qui renaît, plus fort, plus solidaire, prêt à écrire une nouvelle page de son histoire – une page rouge, comme la vie.