Youth Delivery Lab : Lomé célèbre l’engagement et le potentiel de sa jeunesse

À Lomé, plus de 4000 jeunes réunis pour penser, célébrer et construire l’avenir : le Youth Delivery Lab devient le carrefour du leadership citoyen.

LOMÉ, 8 septembre 2025 – Le samedi 6 septembre, Lomé s’est transformée en une véritable agora citoyenne à l’occasion de la deuxième édition du Youth Delivery Lab (YDL). Plus de 4 000 jeunes, réunis en présentiel et en ligne, ont répondu à l’appel d’une plateforme participative qui place la jeunesse au centre des dynamiques de développement. En effet , dans une ambiance festive et fédératrice, les échanges ont réuni des responsables institutionnels, des acteurs associatifs, des entrepreneurs et des leaders communautaires autour d’un objectif commun : valoriser le potentiel des jeunes comme moteur de transformation sociale.

 

Trois axes stratégiques pour une vision d’avenir

 

Articulée autour du thème « Valorisation du potentiel de la jeunesse au service du développement », cette édition a exploré trois axes stratégiques :

  • Le développement de l’agribusiness comme levier d’insertion économique.
  • La dynamisation de l’industrie du sport comme vecteur d’innovation et de cohésion.
  • La promotion de la paix et de la cohésion sociale comme fondement de la stabilité territoriale.

Grâce à des panels, des ateliers et des tables rondes, les jeunes ont pu formuler des propositions concrètes, en lien avec les réalités locales et leurs aspirations collectives.

« Nous voulons associer la jeunesse à la définition des politiques publiques. Le YDL stimule leur leadership et recueille leurs visions pour le pays », a souligné le ministre délégué Abdul Fahd Fofana.

 Youth Delivery Lab : les jeunes, acteurs de l’action publique

 

Au-delà des échanges, le Youth Delivery Lab s’inscrit dans une démarche institutionnelle structurée. En effet, le comité d’organisation a annoncé que les conclusions des travaux seront synthétisées et transmises aux plus hautes autorités. L’objectif est d’alimenter les stratégies nationales en faveur de la jeunesse.

Cette initiative incarne la volonté de territorialiser les politiques publiques, en partant des besoins exprimés par les jeunes eux-mêmes. Elle s’inscrit dans une logique de co-construction et de mobilisation durable.

Finalement, à Lomé, le Youth Delivery Lab est bien plus qu’un événement singulier : il trace les contours d’une gouvernance participative, festive et inclusive, où chaque jeune est reconnu comme acteur du changement. Cette célébration citoyenne relie l’engagement, la transmission et la transformation territoriale. Cependant, ce dynamisme suffira-t-il à assurer que les propositions de ces milliers de jeunes seront bel et bien prises en compte et se concrétiseront en politiques publiques tangibles ?

Héritage et succès historique : dressons le bilan du Championnat d’Afrique des Nations 2024

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Plus que du football

La frappe fantastique d’Oussama Lamlioui (sixième réalisation lors du tournoi pour le meilleur buteur) à près de 40 mètres a offert au Maroc une victoire 3-2 sur Madagascar en finale du CHAN 2024. Ce tournoi a été marqué par de nombreux moments forts, et lors des éliminatoires, l’intensité de la lutte a atteint son paroxysme : 5 matchs sur 8 ne se sont pas terminés dans le temps réglementaire, les victoires ayant été décrochées par un but d’écart ou au terme d’une séance de tirs au but.

Ce qui est tout aussi important au-delà du rectangle vert : pour la première fois de l’histoire, la phase finale du CHAN a été organisée par trois pays simultanément. Pour le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda, qui accueilleront également la CAN 2027, ce tournoi devrait donner un nouvel élan à de nombreux égards : infrastructurel, économique, social et réputationnel.

Base pour l’avenir

Il est impossible d’évaluer précisément les performances des sélections des pays hôtes, éliminées en quarts de finale, le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda n’ayant pas réussi à s’insérer dans le top 8 du CHAN. Cependant, les hôtes pouvaient espérer davantage : par exemple, en phase de groupes, le Kenya a battu le futur champion et la Tanzanie, le futur finaliste. Quoi qu’il en soit, ce tournoi aidera les formations à mieux se préparer pour la CAN à domicile.

Dynastie

L’équipe nationale marocaine a remporté trois des quatre dernières éditions du CHAN et est devenue l’équipe la plus titrée du tournoi. Les « Lions de l’Atlas » ont été dirigés par trois entraîneurs différents, ce qui confirme l’approche systématique du football dans ce pays. Au Maroc, il existe un programme d’investissement public dans la formation des joueurs et des entraîneurs.

Tarik Sektioui avait déjà été médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Paris, s’agissant du premier sacre footballistique de ce pays dans l’histoire de ces compétitions. Fort de l’expérience acquise, l’entraîneur a su trouver les solutions adéquates après la débâcle face au Kenya. Sektioui a compris qu’une classe pure et même un système de jeu bien structuré ne suffiraient pas ; il fallait une concentration et une volonté sans faille. Par la suite, les Marocains ont dominé dans 4 de leurs 5 matchs dans le temps réglementaire ; seul le Sénégal, champion du précédent CHAN, a su tenir jusqu’à la séance de tirs au but face aux Lions de l’Atlas. En demi-finale comme en finale, le groupe marocain a su finalement faire tomber ses rivaux malgré les remontées à chaque fois.

Conquérants des cœurs

Des milliers de personnes, ainsi que le président du pays en personne, ont salué l’équipe nationale de Madagascar en héros. Les Barea ont obtenu le meilleur résultat de l’histoire du football national, mais même la finale du CHAN 2024 ne semble pas être la limite pour Madagascar. Après tout, lors du tournoi précédent, cette équipe avait terminé 3e et, en 2019, elle a atteint les quarts de finale de la CAN.

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Un front commun contre la traite humaine : Togo et Gabon s’unissent

Togo et le Gabon : UNODC et UNICEF unissent leurs forces pour lutter contre la traite et le trafic de migrants

 

Lomé, 5 septembre 2025 – Les capitales de Lomé et Libreville ont été le théâtre d’un engagement décisif pour la protection des populations vulnérables en Afrique de l’Ouest et centrale. En effet , le 4 septembre, lors de la deuxième réunion du Comité technique du projet financé par le Fonds Fiduciaire Multi-Partenaires (MPTF), l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (UNODC) et l’UNICEF ont réuni des acteurs nationaux du Togo et du Gabon pour adopter un plan de travail conjoint.

Ce plan, axé sur la lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite de migrants, marque une étape clé pour renforcer les réponses aux migrations mixtes dans ces deux pays, où les défis humanitaires et sécuritaires restent pressants.

 

Un plan d’action pour contrer des défis complexes

 

La réunion, organisée simultanément dans les deux capitales, a rassemblé des représentants gouvernementaux, des organisations de la société civile et des partenaires internationaux. L’objectif principal était d’élaborer des stratégies concrètes pour faire face aux migrations mixtes, qui englobent des flux de réfugiés, de migrants économiques et de victimes de traite. En effet, selon l’UNODC, la traite des personnes en Afrique de l’Ouest touche particulièrement les enfants, qui représentent plus de 75 % des victimes, souvent exploités pour le travail forcé.

Le plan de travail adopté se concentre sur plusieurs priorités :

  • Renforcer les cadres légaux et institutionnels.
  • Améliorer la protection des victimes.
  • Intensifier la coopération transfrontalière.

Au Togo, où la migration irrégulière vers l’Europe est un défi majeur, les discussions ont mis l’accent sur la sensibilisation communautaire. Au Gabon, pays de transit et de destination, l’accent a été mis sur l’identification des victimes et leur accès aux services de protection, en particulier pour les enfants non accompagnés.

Lors d’une réunion conjointe à Lomé et Libreville, le Togo et le Gabon, avec l’UNODC et l’UNICEF, adoptent un plan d’action pour lutter contre la traite des personnes et protéger les migrants vulnérables en Afrique de l’Ouest et centrale.

Togo et le Gabon : une collaboration renforcée pour des résultats tangibles

 

Pour ce projet financé par le MPTF, l’UNODC et l’UNICEF ont uni leurs expertises. Ce fonds, soutenu par des partenaires internationaux, vise aussi  à promouvoir une migration sûre et ordonnée tout en luttant contre les réseaux criminels. Le Togo et le Gabon jouent un rôle stratégique dans cette initiative régionale.

Les réunions ont permis d’identifier des actions concrètes, telles que la formation des agents frontaliers, l’amélioration des mécanismes de collecte de données et la création de centres d’accueil pour les victimes. « Ces réunions marquent un tournant dans notre approche collaborative pour protéger les plus vulnérables et démanteler les réseaux de traite », a déclaré un représentant de l’UNODC.

 

Un contexte régional alarmant qui appelle à l’action

 

Cette initiative intervient dans un contexte régional alarmant. En effet, 46 millions d’enfants en Afrique de l’Ouest et centrale ont besoin d’une assistance humanitaire en raison des conflits, des crises climatiques et des urgences sanitaires. Le Togo et le Gabon, pays de transit et de destination, font face à une augmentation des cas de traite, notamment de femmes et d’enfants. Le plan de travail s’appuie sur des cadres juridiques solides, comme le Protocole de Palerme, et intègre les recommandations de l’UNICEF pour la protection des enfants migrants.

À Lomé, les discussions ont été marquées par l’engagement du ministère des Affaires sociales et de la Protection de l’enfance, qui a promis de renforcer les centres d’accueil pour les mineurs non accompagnés. À Libreville, le gouvernement gabonais a mis en avant son plan national contre la traite, qui inclut des campagnes de sensibilisation. La présence de la société civile a également enrichi les échanges, rappelant l’urgence d’agir face aux réseaux criminels.

 

Togo et le Gabon : des défis à relever pour un impact durable

 

Malgré ces avancées, des obstacles subsistent. Le faible taux de condamnation des trafiquants en Afrique subsaharienne, noté par l’UNODC, souligne la nécessité de renforcer les systèmes judiciaires. De plus, la coordination entre les pays de la région reste un défi majeur en raison des différences linguistiques et juridiques. L’UNICEF a également insisté sur la nécessité d’investir dans l’éducation et la protection sociale pour réduire la vulnérabilité des enfants aux réseaux de traite. Les deux organisations prévoient de suivre l’implémentation du plan de travail à travers des réunions régulières, avec un prochain rendez-vous prévu en 2026.

 

En somme, la deuxième réunion du Comité technique à Lomé et Libreville marque un pas en avant significatif. En adoptant un plan de travail conjoint, le Togo et le Gabon, soutenus par l’UNODC et l’UNICEF, envoient un signal fort de leur engagement à protéger les populations vulnérables.

Alors que la région fait face à des crises multiples, cette collaboration offre une lueur d’espoir pour des millions de personnes. Mais la vraie bataille ne fait que commencer. Ce plan conjoint réussira-t-il à démanteler les réseaux criminels, à traduire les paroles en actes, et à offrir un avenir sûr à ceux qui n’ont pas d’autre choix que de migrer ?

Le Togo et la CNDH mobilise ses chefs traditionnels pour défendre les droits humains

Togo : le ministre Awaté Hodabalo et la CNDH s’unissent pour renforcer les droits humains à travers les chefferies traditionnelles

 

Lomé, 5 septembre 2025 – Le Togo franchit une nouvelle étape décisive dans sa quête de paix et de cohésion sociale. Le ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie Coutumière, le colonel Hodabalo Awaté, a tenu une réunion stratégique avec la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Cette rencontre, qui a eu lieu à Lomé, prépare le terrain pour un projet ambitieux prévu en octobre 2025. Le but est de mobiliser les chefs traditionnels dans une initiative inédite de formation, de lutte contre la stigmatisation et de promotion des droits humains.

Le ministère de l’Administration Territoriale et la CNDH lancent un projet national de formation des chefs traditionnels pour lutter contre la stigmatisation et promouvoir les droits humains dans les cinq régions du Togo.

Un partenariat inédit pour une action d’envergure nationale

 

Selon le ministre Awaté, qui a partagé l’information sur les réseaux sociaux, la CNDH et son ministère ont travaillé sur les détails d’un programme novateur. Ce dernier, prévu pour octobre 2025, formera les chefs traditionnels des cinq régions économiques du Togo (Maritime, Plateaux, Centrale, Kara et Savanes) afin qu’ils deviennent des relais efficaces des droits humains.

En effet, l’initiative s’appuie sur la légitimité des chefferies, garantes des traditions et de la cohésion sociale, pour sensibiliser les communautés locales aux principes universels des droits de l’homme. « Ensemble, nous œuvrons pour la formation, la lutte contre la stigmatisation et la consolidation de la paix sociale », a souligné le ministre. Ce projet s’inscrit dans la continuité de ses efforts pour moderniser le rôle des chefs traditionnels, comme en témoigne sa tournée nationale de sensibilisation en juin 2025 pour un processus électoral apaisé.

 

Le Togo et la CNDH : les gardiens de la tradition deviennent des défenseurs des droits

 

Au Togo, les chefferies traditionnelles sont reconnues par la loi nᵒ 2007-002 du 8 janvier 2007 comme des acteurs majeurs de la stabilité sociale. Avec 393 cantons et un Conseil National des Chefs Traditionnels (CNCT), elles représentent une institution profondément ancrée dans les communautés. Le projet d’octobre a pour but de les équiper pour qu’elles deviennent des défenseurs des droits humains, notamment en luttant contre des pratiques discriminatoires, comme la stigmatisation des personnes vulnérables (femmes, enfants, personnes handicapées ou accusées de sorcellerie).

La formation prévue abordera les principes des droits humains, les mécanismes de protection contre la discrimination, et les stratégies de médiation pour la résolution des conflits communautaires. Pour cela, la CNDH, présidée par Nakoura Namoro Karitchma, mettra à disposition son expertise en matière de sensibilisation et de suivi des violations des droits humains.

Le ministère de l’Administration Territoriale et la CNDH lancent un projet national de formation des chefs traditionnels pour lutter contre la stigmatisation et promouvoir les droits humains dans les cinq régions du Togo.

Un projet face aux défis sociaux et politiques

 

Ce projet intervient dans un contexte où le Togo cherche à renforcer sa cohésion sociale face à des défis historiques et à la décentralisation. Les élections municipales du 17 juillet 2025 ont montré à quel point les autorités traditionnelles sont essentielles à la pacification des périodes électorales. Cependant, malgré ces avancées, des pratiques comme la stigmatisation demeurent des préoccupations majeures. Le ministre Awaté mise donc sur cette approche inclusive, renforçant le lien entre les institutions étatiques et les communautés via les chefferies.

 

Perspectives et défis : quel avenir pour cette initiative entre le Togo et la CNDH?

 

Le succès de ce projet dépendra de plusieurs facteurs. Il faudra une mobilisation effective des chefs traditionnels, des formations de qualité et la capacité de traduire les apprentissages en actions concrètes. Des défis comme le manque de ressources dans certaines régions ou la résistance à l’abandon de pratiques culturelles discriminatoires pourraient également freiner les progrès. Toutefois, l’engagement du ministre Awaté et l’expertise de la CNDH offrent des bases solides pour surmonter ces obstacles.

 

La collaboration entre le ministre Awaté et la CNDH pour mobiliser les chefferies traditionnelles dans la promotion des droits humains marque une avancée significative pour le Togo. Ce projet illustre la volonté du pays de combiner tradition et modernité pour bâtir une société plus inclusive et pacifique. En faisant des chefs traditionnels des acteurs des droits humains, le Togo pourrait bien devenir un modèle pour d’autres nations africaines.

Cependant, la vraie mesure de cette initiative résidera dans son impact durable sur le quotidien des populations les plus vulnérables. Cette approche inclusive réussira-t-elle à transformer les mentalités et à garantir que les droits de l’homme deviennent une réalité pour tous, des villes aux villages les plus reculés ?

Le Togo accélère la transformation digitale de ses services publics

Le Togo connecte ses services publics à l’avenir : six nouvelles démarches en ligne pour une administration plus proche des citoyens.

 

Le Togo a franchi une nouvelle étape majeure dans sa stratégie de modernisation administrative. En effet, six nouvelles démarches viennent d’être intégrées au portail national des services publics, renforçant ainsi l’accessibilité numérique pour les citoyens et les acteurs économiques. Pilotées par le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, ces procédures concernent des secteurs clés comme l’exercice professionnel, la qualité des produits agricoles et la régulation du marché du tabac.

Cette avancée porte à douze le nombre total de démarches désormais disponibles en ligne sur la plateforme dédiée au ministère, ce qui confirme une dynamique de simplification et de proximité numérique.

 

Des services en ligne pour une économie plus agile

 

Par ailleurs, ces nouvelles procédures digitalisées incluent :

  • La demande de certificat de moyen d’exercice.
  • La demande de certificat de qualité des produits agricoles à l’export.
  • L’agrément pour le tabac et ses dérivés.
  • L’autorisation de mise sur le marché du tabac.
  • L’autorisation de promotion commerciale.
  • Le certificat de conformité commerciale.

Ces services permettent aux opérateurs économiques, artisans et producteurs de gagner en efficacité, tout en renforçant aussi  la transparence et la traçabilité des procédures.

 

Un levier de transformation sociale : la digitalisation au cœur d’une ambition nationale

 

L’intégration progressive des démarches administratives dans l’espace numérique s’inscrit dans une vision stratégique plus large : celle de digitaliser au moins 75 % des services publics à l’horizon fixé par la feuille de route gouvernementale. Cette ambition illustre également  la volonté de rapprocher l’administration des citoyens, de fluidifier les parcours d’insertion professionnelle et de dynamiser les territoires.

La digitalisation devient ainsi un puissant levier de transformation sociale, économique et institutionnelle, au service d’une gouvernance plus inclusive et réactive.

 

En connectant ses services publics aux réalités numériques, le Togo confirme son engagement pour une administration moderne, accessible et territorialisée. Chaque démarche en ligne devient un outil de mobilisation, d’insertion et de valorisation des acteurs locaux. Mais cette transformation numérique réussira-t-elle à combler le fossé avec les populations les moins connectées et à garantir la formation nécessaire pour que personne ne soit laissé pour compte ?

 

Lutte contre les mariages d’enfants : Lomé au cœur d’une mobilisation régionale

À Lomé, les voix d’Afrique de l’Ouest s’unissent pour protéger les jeunes filles et mettre fin aux mariages d’enfants.

 

Lomé, 5 septembre 2025— Le 4 septembre 2025, la capitale togolaise est devenue l’épicentre d’une rencontre sous-régionale capitale. Des acteurs institutionnels, des juristes, des militants et des représentants communautaires venus de toute l’Afrique de l’Ouest se sont réunis pour renforcer la protection des jeunes filles et accélérer l’abandon des mariages précoces. Organisée en partenariat avec le réseau Women in Law and Development in Africa – Afrique de l’Ouest (WiLDAF-AO), cette rencontre a mis au centre des débats les voix des filles, des communautés et des territoires.

 

Harmoniser les lois, amplifier les voix

 

Les participants ont partagé leurs expériences locales afin d’harmoniser les cadres juridiques nationaux avec les instruments internationaux de protection de l’enfance. En plus, ils ont identifié des leviers de plaidoyer à renforcer pour garantir une protection effective des mineures, tant au niveau national que sous-régional.

Zouwè Passim Tchangaï, représentante du ministère togolais en charge de la promotion de la femme, a souligné : « Le mariage des enfants est une atteinte grave aux droits humains. Pour y mettre fin, il faut écouter les filles, comprendre les réalités locales et agir ensemble ».

 

Des engagements concrets pour un avenir sans mariages d’enfants

 

La coordinatrice de WiLDAF-AO, Antoinette Yawavi Mbrou, a salué l’importance de cette mobilisation collective, qui donne corps à une dynamique régionale de transformation sociale. Elle a également rappelé que la lutte contre les mariages d’enfants ne peut se faire sans une alliance forte entre les institutions, les communautés et les familles. Au Togo, plusieurs mesures ont déjà été prises pour refléter cet engagement : la révision du Code de l’enfant et du Code des personnes et de la famille, l’interdiction formelle des mariages précoces ou forcés, la mise en place de la ligne verte « Allo 1011 », et le déploiement de structures communautaires de protection.

 

Au-delà des textes de loi, cette rencontre incarne également une volonté de construire un avenir où chaque fille peut grandir libre, instruite et protégée. Elle rappelle aussi que la lutte contre les mariages d’enfants est aussi une lutte pour l’insertion, la formation et l’émancipation des jeunes filles dans chaque territoire. À Lomé, les voix se sont unies pour dire non aux mariages d’enfants. Cette rencontre sous-régionale trace les contours d’une mobilisation humaine, juridique et territoriale, où chaque acteur devient en fait porteur d’un avenir plus juste pour les filles d’Afrique de l’Ouest.

L’engagement des États est-il suffisant pour mettre fin à un phénomène aussi enraciné dans certaines traditions ? La vraie bataille se jouera-t-elle dans les communautés et les familles, là où le combat pour le respect des droits des filles doit devenir un réflexe quotidien ?

Meilleur Jeune Maçon: une jeunesse bâtisseuse

Clôture de la première édition du Concours du Meilleur Jeune Maçon du Togo : Une finale nationale qui célèbre les savoir-faire et les vocations durables, transmission, excellence et engagement territorial

 

Lomé, 3 septembre 2025 — Le vendredi 29 août dernier, l’IFAD Bâtiment d’Adidogomé a été le théâtre d’un événement novateur : la grande finale du tout premier Concours du Meilleur Jeune Maçon du Togo. En Fait, cette initiative, orchestrée par l’Association AMACABRIQUE TOGO avec le soutien de CIMTOGO, a réellement regroupé quinze finalistes provenant des cinq régions du pays ainsi que du Grand Lomé. Tous étaient engagés dans une compétition qui a su valoriser la rigueur technique, la maîtrise artisanale et la conscience environnementale.

Concours du Meilleur Jeune Maçon: Une génération de bâtisseurs pour un développement durable

 

Placée sous le thème « Jeunesse togolaise face aux défis du développement durable », cette édition 2025 a mis aussi en lumière une nouvelle génération de bâtisseurs soucieux de conjuguer performance professionnelle et responsabilité écologique. À travers des épreuves pratiques et orales inspirées des référentiels CFA/CAP, les candidats ont en fait  démontré leur capacité à construire avec précision, à penser durable et à incarner une maçonnerie moderne, inclusive et territorialisée.

 

Une structuration nationale au service de l’excellence

 

Lancé à Kara le 12 juin, le concours a traversé le pays via des phases éliminatoires régionales entre le 5 et le 19 juillet. Au total, les organisateurs ont sélectionné deux candidats par région et cinq issus du Grand Lomé pour la grande finale, illustrant ainsi une volonté de représentativité territoriale et d’équité dans l’accès à la reconnaissance professionnelle.

Clôture du Concours du Meilleur Jeune Maçon du Togo 2025 : une initiative nationale qui valorise les métiers du bâtiment, renforce l’insertion professionnelle des jeunes et promeut une maçonnerie durable au service du développement territorial.

Le podium de l’exemplarité : des lauréats qui inspirent

 

À l’issue de la compétition, le podium de cette première édition a consacré :

  •  ISSIFOU Abdoul Bassirou (1ᵉʳ prix)
  • VOVODJAKOU Jacques Koffi (2ᵉ prix)
  •  DJATO Atsu Louis( 3ᵉ prix)

En outre, un prix spécial a été décerné à Mlle GLOBO Ayewa Isabelle, seule femme finaliste, saluée pour son excellence technique et son engagement. Tous les participants sont repartis avec des kits de maçonnerie, des certificats de participation et des récompenses symboliques, renforçant leur intégration dans le tissu professionnel.

Concours du Meilleur Jeune Maçon : Une synergie public-privé pour professionnaliser le secteur

 

CIMTOGO, partenaire majeur, a réaffirmé son engagement pour une maçonnerie durable et inclusive. Par ailleurs, Mme MENSAH-ASSIAKOLEY Nelda, Responsable Commerciale, a salué « une profession noble, essentielle à la vie citoyenne et à la transmission intergénérationnelle ». En plus, l’appui du Ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale, du Ministère de la Formation professionnelle et de l’UCRM conforte la légitimité de cette initiative.

Clôture du Concours du Meilleur Jeune Maçon du Togo 2025 : une initiative nationale qui valorise les métiers du bâtiment, renforce l’insertion professionnelle des jeunes et promeut une maçonnerie durable au service du développement territorial.

La maçonnerie togolaise : un pilier de la construction nationale

 

En somme, au-delà de la simple compétition, AMACABRIQUE TOGO et ses partenaires ambitionnent de structurer une plateforme nationale de valorisation des métiers du bâtiment. L’objectif est clair : professionnaliser la filière, renforcer l’employabilité des jeunes et faire de la maçonnerie un levier de développement durable et de cohésion territoriale. Cette dynamique ouvre la voie à une nouvelle ère pour le secteur, où la jeunesse togolaise, forte de son savoir-faire et de son engagement, se positionne comme le principal architecte de l’avenir du pays.

CFA 2025 : L’examen de toutes les promesses

L’apprentissage au cœur de la transformation sociale au CFA 2025 : une tournée ministérielle sous le signe de la reconnaissance, de la transmission et de l’insertion professionnelle 

 

Lomé, 3 septembre 2025— La capitale togolaise a vibré ce mercredi au rythme des épreuves du Certificat de Fin d’Apprentissage (CFA), le premier niveau de certification professionnelle du pays. À travers une tournée de supervision menée par les ministres en charge de la formation professionnelle et de l’artisanat, l’État a réaffirmé son engagement envers la jeunesse, les métiers techniques et la valorisation du savoir-faire local.

 

 

CFA 2025 : une mobilisation record, un secteur en pleine effervescence

 

En effet, avec 51 000 candidats inscrits cette année — soit une augmentation de 11 % par rapport aux 45 000 de 2024 — le CFA confirme son rôle stratégique dans la lutte contre le chômage des jeunes. Cette progression illustre l’attrait croissant des filières techniques et artisanales, perçues comme des tremplins vers l’emploi et l’autonomie professionnelle. Par ailleurs, le ministre Isaac Tchiakpe a salué cette mobilisation, soulignant que « le CFA évalue des compétences concrètes, acquises en entreprise, immédiatement valorisables sur le marché du travail ».

Supervision des examens du CFA 2025 à Lomé : les ministres togolais valorisent les métiers techniques, soutiennent l’insertion professionnelle des jeunes et réaffirment l’importance stratégique de la formation artisanale dans le développement territorial.

Quand la technique construit le Togo de demain

 

Aux côtés du ministre délégué Kossivi Hounake, la délégation a visité plusieurs ateliers d’examen : menuiserie aluminium, maçonnerie, électricité, esthétique, coiffure… autant de filières qui incarnent la diversité et la vitalité du tissu artisanal togolais.

« On ne construit pas un pays uniquement avec des diplômés universitaires. Il faut aussi des professionnels compétents dans les métiers techniques », a rappelé le ministre délégué.

Aujourd’hui, ce sont 58 filières qui participent à l’examen du CFA, témoignant ainsi  d’une structuration solide et d’une volonté de reconnaissance institutionnelle des métiers de terrain.

CFA 2025 : une organisation rigoureuse, garante de l’excellence

 

Au centre d’examen d’Agoè Centre, les jurys ont salué les efforts logistiques déployés par l’État : kits complets, matières d’œuvre adaptées, encadrement rigoureux. Bernice Adama, présidente du jury 03, a souligné l’importance de cette organisation pour garantir l’équité et la qualité des épreuves. Pour sa part, Yawa Yabi épouse Pinheiro, directrice adjointe des examens, a précisé que « le CFA atteste de la capacité réelle à exercer un métier, en évaluant la qualité du travail, l’autonomie, la gestion du temps et la solidité des ouvrages ».

L’examen, un tremplin vers l’insertion et le rayonnement

 

Au-delà de l’examen, le CFA incarne une vision inclusive de la formation : il ouvre la voie à une insertion directe sur le marché du travail ou à une carrière artisanale indépendante. Il valorise également  les compétences locales, renforce la cohésion sociale et participe à la construction d’un Togo plus autonome, plus solidaire et plus fier de ses talents.

Au terme de la visite, les ministres ont manifesté leur contentement face au bon déroulement des tests et ont également adressé des encouragements aux participants. Ce geste symbolique vient renforcer la confiance des jeunes dans les filières techniques et rappeler que chaque savoir-faire mérite reconnaissance, valorisation et accompagnement.

 

Le CFA, un investissement dans l’avenir du pays

 

En somme, le CFA est plus qu’un simple examen. Il est la manifestation d’une politique publique qui mise sur la jeunesse et l’économie locale pour assurer un développement durable et inclusif. Il démontre aussi  que le gouvernement place le capital humain au cœur de sa stratégie. Par conséquent, les regards sont désormais tournés vers les résultats, qui détermineront non seulement le destin des candidats, mais également la vitalité et la résilience de l’économie togolaise sur l’échiquier sous-régional et continental.

Adjafi 2025 propulse les TPME togolaises vers la ZLECAF

Foire Adjafi 2025 : le BRMN et la HAUQE mobilisent les TPME togolaises pour conquérir la ZLECAF

 

Lomé, 3 septembre 2025— La 13ᵉ édition de la Foire Adjafi bat son plein, et un événement marquant a captivé l’attention des jeunes entrepreneurs togolais. C’est en effet le mardi 2 septembre, sur le terrain du lycée d’Agoè-Nyivé, qu’un panel intitulé « Mise à niveau & qualité : leviers de compétitivité des TPME togolaises » a réuni le Bureau de Restructuration et de Mise à Niveau (BRMN) et la Haute Autorité de la Qualité et de l’Environnement (HAUQE). Ce moment fort, axé sur l’accompagnement, la certification et les témoignages, a mis en lumière les outils nécessaires pour permettre aux Très Petites et Moyennes Entreprises (TPME) du Togo de s’illustrer sur le vaste marché de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF). Dans un contexte de concurrence accrue, ce panel a ainsi offert une feuille de route claire pour transformer les défis en opportunités.

Le 2 septembre 2025, à la Foire Adjafi de Lomé, un panel stratégique a réuni le BRMN et la HAUQE pour outiller les TPME togolaises face aux exigences du marché continental. Certification, mise à niveau et accompagnement au cœur de la compétitivité africaine.

La ZLECAF : une chance à saisir pour les TPME togolaises

 

En effet, le panel, animé par des experts du BRMN et de la HAUQE, a mis en évidence l’urgence pour les TPME togolaises de se mettre à niveau pour répondre aux exigences du marché continental. La ZLECAF ouvre un marché de 1,3 milliard de consommateurs, mais impose des standards élevés en termes de qualité, de packaging et de traçabilité. Mawulawoè Sallah, directrice du BRMN, a insisté sur l’importance de la restructuration et de la modernisation des entreprises. « Nos TPME doivent être compétitives, non seulement au Togo, mais à l’échelle africaine. Cela passe par un diagnostic précis de leurs faiblesses et un accompagnement sur mesure », a-t-elle déclaré.

C’est dans cette optique que le BRMN, créé dans le cadre du Programme National de Restructuration et de Mise à Niveau (PNRMN), propose des outils comme le « diagnostic et plan de mise à niveau des TPME ». Ce dispositif, qui inclut une mise à niveau globale pour les entreprises structurées et spécifique pour les plus petites, vise à optimiser les processus, moderniser les équipements et améliorer la gestion. Les entreprises bénéficiaires reçoivent une feuille de route pour corriger leurs lacunes et accéder à des financements, notamment via des partenariats avec des institutions comme la GIZ.

Le 2 septembre 2025, à la Foire Adjafi de Lomé, un panel stratégique a réuni le BRMN et la HAUQE pour outiller les TPME togolaises face aux exigences du marché continental. Certification, mise à niveau et accompagnement au cœur de la compétitivité africaine.

La certification, le sésame pour l’export

 

De son côté, Laré Arzouma Botre, président de la HAUQE, a mis l’accent sur la certification comme levier de compétitivité. « Un produit certifié inspire confiance et répond aux attentes des consommateurs, surtout dans l’agroalimentaire », a-t-il expliqué. La HAUQE a présenté ses « guides de certification et de traçabilité » qui aident les TPME à se conformer aux normes internationales comme ISO 22000. Ces guides offrent également des méthodes claires pour documenter, auditer et vérifier les processus, garantissant la sécurité sanitaire et la qualité des produits.

Par ailleurs, des témoignages d’entrepreneurs ayant bénéficié de ces outils ont enrichi les échanges. Une entrepreneuse du secteur agroalimentaire, spécialisée dans la transformation du manioc, a partagé son expérience : « Grâce au diagnostic du BRMN, j’ai modernisé mon unité de production, et avec la certification HAUQE, mes produits sont désormais exportés au Ghana et au Nigeria. » Ces succès concrets ont inspiré les participants, illustrant la manière dont l’accompagnement institutionnel peut transformer des petites entreprises en acteurs compétitifs.

Le 2 septembre 2025, à la Foire Adjafi de Lomé, un panel stratégique a réuni le BRMN et la HAUQE pour outiller les TPME togolaises face aux exigences du marché continental. Certification, mise à niveau et accompagnement au cœur de la compétitivité africaine.

Foire Adjafi : un incubateur pour la jeunesse entrepreneuriale

 

Ce panel s’inscrit dans le cadre de la Foire Adjafi 2025, qui se tient du 21 août au 7 septembre sous le thème « Améliorer le packaging des produits togolais pour une meilleure compétitivité des TPME sur le marché de la ZLECAF ». Organisée sur le terrain du lycée d’Agoè-Nyivé, la foire réunit plus de 300 exposants dans deux zones d’exposition, offrant une vitrine pour les produits locaux, en particulier dans l’agroalimentaire. Selon Maxime Minasseh, président du comité d’organisation, « Adjafi est plus qu’une foire commerciale : c’est une plateforme pour outiller les jeunes entrepreneurs face aux exigences de la ZLECAF ».

Néanmoins, le panel a également abordé des défis persistants, comme l’accès limité au financement et la nécessité d’une digitalisation accrue. Les intervenants ont encouragé les TPME à s’appuyer sur des initiatives comme la plateforme numérique du BRMN, lancée en avril 2025, qui facilite l’accès aux services d’accompagnement. La HAUQE a, de son côté, plaidé pour une adoption massive des normes de certification, soulignant que « dans le contexte de la ZLECAF, c’est une obligation pour être compétitif ».

 

Le gouvernement togolais, un allié de poids

 

L’engagement du gouvernement togolais, sous l’impulsion du président Faure Essozimna Gnassingbé, a été salué lors du panel. Des réformes comme celles du Doing Business, où le Togo s’est hissé au 15ᵉ rang mondial pour la création d’entreprises en 2020, témoignent de cette volonté de soutenir le secteur privé. Le ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation locale, partenaire clé de la foire, a réaffirmé son soutien aux TPME à travers des programmes comme le ProComp, financé par l’Allemagne et l’Union européenne, qui promeut la compétitivité et l’accès aux marchés internationaux.

 

Un appel vibrant à l’action collective

 

Le panel s’est conclu par un appel vibrant à l’action. Les entrepreneurs ont été invités à s’approprier les outils du BRMN et de la HAUQE pour transformer leurs entreprises et conquérir le marché africain. « Chaque produit togolais bien emballé et certifié devient un ambassadeur de notre pays », a résumé un intervenant. Les participants, galvanisés, ont quitté le panel avec des idées concrètes pour améliorer leurs pratiques et saisir les opportunités de la ZLECAF.

En marge du panel, la Foire Adjafi continue d’offrir une programmation riche, mêlant concerts, animations et journées thématiques. Ces activités, bien que festives, restent secondaires face à l’impact économique de l’événement, qui se positionne comme un catalyseur pour la jeunesse entrepreneuriale togolaise. Avec le soutien des institutions et des partenaires internationaux, Adjafi 2025 pave la voie à une nouvelle ère de compétitivité pour les TPME du Togo.

Ce faisant, la nation s’engage résolument sur la voie de la transformation industrielle et du leadership économique, prouvant que sa jeunesse est son atout le plus précieux pour s’imposer sur l’échiquier africain.

Le Directeur de l’OMS Afrique en escale stratégique au Togo

Lomé : l’OMS Afrique trace la voie pour une santé durable lors d’un transit stratégique

 

Lomé, 3 septembre 2025 En escale à Lomé ce mercredi , avant de rejoindre Abuja, le Professeur Janabi, Directeur du Bureau régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique (AFRO), a saisi l’occasion pour mener des échanges décisifs avec l’équipe de l’OMS Togo. En effet , cette rencontre, bien plus qu’une simple étape de transit, a permis de poser les bases d’une collaboration renforcée, placée sous le signe de l’innovation et de l’engagement pour la santé publique au Togo et au-delà.

le Professeur Janabi, directeur régional de l’OMS Afrique, a rencontré l’équipe de l’OMS Togo à Lomé. Une escale stratégique pour renforcer la coopération et poser les bases d’un système de santé plus résilient.

Un nouvel organigramme au service de la coopération

 

Le Professeur Janabi a ouvert les discussions en dévoilant les grandes lignes d’un nouvel organigramme régional, conçu pour optimiser l’efficacité de l’OMS en Afrique. Il a renforcé la coopération avec les autorités togolaises pour aligner les initiatives de l’organisation sur les priorités nationales. Par ailleurs, l’OMS a placé les soins de santé primaires au cœur de sa stratégie, en jouant un rôle de catalyseur pour leur renforcement. Elle a également intégré la lutte contre les impacts du changement climatique sur la santé publique comme une priorité majeure dans ses stratégies régionales.

 

Le Togo, un acteur clé dans la nouvelle vision de l’OMS

 

Cette visite, aussi brève qu’intense, illustre la volonté de l’OMS de s’ancrer dans une approche pragmatique et collaborative. En plaçant la santé au carrefour des défis climatiques et des besoins communautaires, l’organisation ambitionne de transformer les systèmes de santé africains pour les rendre plus résilients et accessibles. Le Togo, en tant que partenaire stratégique, se positionne ainsi comme un acteur clé dans cette dynamique régionale.

Une visite symbolique, des perspectives concrètes

 

Si ces échanges matinaux à Lomé marquent une étape symbolique, ils traduisent surtout une vision ambitieuse pour l’avenir de la santé en Afrique. Alors que le Professeur Janabi poursuit son périple vers Abuja, cette rencontre laisse présager des avancées concrètes, portées par un partenariat solide entre l’OMS et les autorités togolaises, au service des populations.

Cette brève escale est-elle le prélude à une nouvelle ère de collaboration entre l’OMS et le Togo, ou restera-t-elle une simple déclaration d’intention ? Seul l’avenir nous le dira, mais les fondations d’un partenariat prometteur semblent avoir été posées.