Togo : 3 morts par noyade dans la région des Plateaux

Depuis mercredi 17 juillet dernier, la région des plateaux a enregistré des pluies diluviennes ; celles-ci ont provoqué l’accru de certains cours d’eau, entraîné l’inondation de certaines localités et engendré des dégâts matériels importants, particulièrement à l’issue des pluies abondantes survenues dans l’après-midi du 20 juillet dernier.

Il a été signalé, entre autres, dans le village de Kpendjini, la mort de 3 personnes qui se sont noyées lors de la traversée, par un pont de fortune, d’un affluent de la rivière Yoto dénommée Ablotowui. Il s’agit d’un homme âgé de 27 ans et d’une femme âgée de 28 ans qui portait au moment de la noyade son bébé de 7 mois au dos.

Les recherches effectuées par les forces de police ont permis de retrouver, dimanche 21 juillet dernier, les corps des victimes qui ont été remis aux familles pour inhumation. 

Dans un communiqué, le ministre de la sécurité et de la protection civile « présente les sincères condoléances du gouvernement aux familles éplorées. »

Source : l-frii.com

Les municipales : la Cour Suprême annule et demande la reprise du scrutin dans les communes de Wawa 1 et Zio 4

En marge de la proclamation mercredi17 juillet dernier des résultats définitifs des élections municipales du 30 juin dernier, la Cour Suprême a annoncé l’annulation du scrutin dans les circonscriptions électorales de Wawa 1 et de Zio 4.

C’est suite aux  irrégularités observées dans lesdites circonscriptions que la haute cour a décidé d’annuler et demandé la reprise du scrutin dans ces communes.

La décision d’annulation a été prise, conformément aux dispositions de l’article 148 du code électoral qui stipule que « dans le cas où la chambre administrative de la Cour suprême constate des irrégularités graves de nature à entacher la sincérité et à affecter le résultat d’ensemble du scrutin, elle en prononce l’annulation pure et simple ».

La juridiction a donc demandé la reprise du vote dans ces communes, dans les 30 jours suivant la décision. Cela porte à 5  le nombre de communes dans lesquels le vote sera repris, puisque rappelons le, le scrutin avait été reporté dans les circonscriptions de Bassar 4, Avé 2, et Oti Sud pour des raisons techniques.

40 partis politiques et 100 listes d’indépendants ont pris part aux consultations, selon les chiffres dévoilés par la Cour.

Source : Republiquetogolaise.com

Coopération : le pouvoir de Lomé et le Fonds Khalifa formalisent les engagements pris en mars à Abou Dhabi

Quelques mois après avoir signé à Abu Dhabi un accord de subvention destiné aux PME/PMI, le gouvernement et le Fonds Khalifa ont procédé à la formalisation des engagements.

La cérémonie de signature s’est déroulée ce mardi entre le ministre en charge de l’agriculture, Noel Bataka et Jasim Al Nowais, le président du Fonds émirati, en présence du Chef de l’État, Faure Gnassingbé.

Le financement, d’un montant de 15 millions $, environ 10 milliards FCFA, est destiné en grande partie au secteur agricole. Il sera mis en œuvre par le Mécanisme incitatif de financement agricole (Mifa) et permettra d’appuyer des micros, petites et moyennes entreprises pour les amener à créer des emplois et améliorer les revenus des populations, a indiqué le ministre.  Environ 13 000 emplois devraient être notamment créés, à travers le financement de 3500 nouveaux projets.

Un second accord de financement a également été signé entre les responsables du Fonds Khalifa et le ministre des mines et de l’énergie, Marc Ably-Bidamon.

L’accord qui concerne le développement du secteur énergétique national, porte sur la future construction d’une centrale solaire photovoltaïque d’une puissance de 30 MW à Blitta.

Source : RepubliqueTogolaise.com

Urgent : 13 morts et plusieurs blessés dans l’effondrement d’un immeuble de 3 étages à Jos ce lundi

L’effondrement d’un immeuble a provoqué la mort d’au moins 13 personnes lundi après les pluies diluviennes à Jos, au Nigeria.

Un responsable de la croix rouge sur place a affirmé que 13 corps ont été retrouvés, tandis que 7 survivants ont été conduits à l’hôpital.

Le fait que le drame se soit produit à des heures de travail a sauvé des dizaines de personnes qui n’ont constaté que des dégâts à leur arrivée.

Les recherches se poursuivent pour retrouver d’éventuels survivants.

Cédéao : Alain Marcel de Souza n’est plus

Alain Marcel de Souza, l’ancien président de la Commission de la Cédéao, est décédé mardi à Paris d’une crise cardiaque à l’âge de 65 ans, a indiqué mercredi la télévision publique béninoise.

De nationalité béninoise, il fut banquier à la BCEAO et ministre du Développement économique. Il s’était également lancé dans la politique et avait été candidat à la présidentielle en 2016.

 

Urgent-Lomé : un franco-togolais égorgé à son domicile à Bè

Dans la nuit ce samedi au dimanche 13 juillet, un père de famille, Madjri Gagnon, expert-comptable, a été égorgé à son domicile à Bè (Lomé). La police serait à la recherche des auteurs du crime odieux.

La victime née en 1963, marié légalement à madame Kolagbé Amavi et père de quatre enfants dont les âges sont compris entre 19 et 7 ans, a été sauvagement égorgé dans la nuit de samedi à Dimanche à son domicile, où il y vivait avec sa femme et ses enfants.

« Selon les témoins de leur entourage, le couple se disputait souvent pour des raisons intimes. Au point où il serait arrivé à madame Kolagbé Amavi de demander le divorce et d’exiger une compassion que désormais feu Madjri Gagnon aurait refusée. La veille du meurtre, un vendredi nuit, une dispute aurait encore éclatée entre eux.

Et 24 heures plus tard alors que l’homme dormait, le couple ferait chambres à part, il aurait été attaqué par un groupe de personnes. Il se serait défendu, il est maître en arts martiaux 5ème Dan, mais le nombre de meurtriers aurait eu raison de lui. Sa gorge a été tranchée de parts en parts sous le menton, ne lui laissant aucune chance de survie », rapporte le quotidien « Liberté » dans son N°2962 du mercredi 17 juillet.

« Nous avons appris que sa femme serait dans un plâtre qu’elle n’aurait pas à la veille. Les meurtriers se seraient-ils défoulés sur elle, ou elle aurait aussi participé à ce qu’il convient d’appeler un crime démoniaque ? », Se demande le confrère.

Pour en savoir davantage sur cette affaire, le quotidien dit s’être rendu à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), mais le directeur étant absent, son adjoint leur a indiqué de se référer à ses supérieurs qui devront lui donner l’autorisation avant toute déclaration publique.

On se demande ou est gardée cette femme sur qui pèsent nombre de soupçons, et quelle est sa part de responsabilité dans le meurtre de son mari qui, à en croire des témoins, serait un homme sans problème ? Des questions qui laissent entrevoir une zone d’ombre dans cette affaire pour laquelle la police traîne les bottes.

Source : www.icilome.com

 

Santé Sexuelle : SDSR lance le dépistage gratuit du cancer du col de l’utérus à Lomé et ses environs

« Dépistons-nous très tôt pour éviter le cancer du col de l’utérus ». Tel est l’appel de l’Association Togolaise pour le Bien-Être Familiale (ATBEF) qui organise onze (11) jours de campagne de dépistage gratuit du cancer du col de l’utérus et du VIH à compter de ce 15 juillet.

Démarrée ce lundi à Baguida, cette campagne qui prendra fin le 25 juillet prochain, va s’étendre à Adidogomé, Cacaveli, Togblé puis Ségbé. Deux (2) jours d’opération sera consacrés à chaque localité suivant l’ordre de succession.

Le centre médico-social (CMS) de chacune de ces localités servira de cadre à ces opérations de dépistage gratuit.

Rappelons que depuis plus de quatre décennies, l’Association togolaise pour le Bien-Être familial (ATBEF) œuvre dans le domaine de la Santé et des Droits en matière de Santé Sexuelle et de la Reproduction (SDSR).

Source : www.icilome.com

Marc Vizy ambassadeur de France au Togo, a célébré le 230ème anniversaire de la révolution de son pays

L’Ambassade de France au Togo a célébré ce dimanche 14 juillet à Lomé,  le 230ème  anniversaire de sa révolution.

La célébration, marquée par la présence de plusieurs membres du gouvernement, du corps diplomatique, et de plusieurs invités de marque, a été l’occasion pour l’Ambassadeur Marc Vizy, de faire le tour de la coopération entre Lomé et Paris.

Le partenariat franco-togolais est multiforme et couvre plusieurs domaines allant de la gouvernance économique à la défense, en passant par l’eau et l’assainissement, l’éducation, l’emploi des jeunes, l’amélioration des conditions de vie des populations, la préservation de l’environnement. « Les axes prioritaires de cette coopération ont pour objectif d’améliorer les conditions de vie de la population rurale comme urbaine », a précisé l’ambassadeur en rappelant quelques actions de la France au Togo à travers notamment l’Agence Française de Développement (AFD).

Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a de son côté, salué « la vision solidaire de la France » et son engagement à accompagner le Togo dans son élan de développement.

Source : RepubliqueTogolaise.com

Urgent : choléra au Bénin, le ministère togolais de la Santé se prépare pour une riposte efficace

Le professeur Moustafa Mijiyawa ministre de la santé publique, appelle à la vigilance des directeurs de structures sanitaires du Togo, suite à une épidémie de choléra déclarée au Bénin, pays frontalier du Togo.

Toutefois, le ministère dit prendre des dispositions pour une riposte efficace et accrue. La population quant à elle, est exhortée à adopter des comportements sains.

« Le secrétaire général du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique du Togo, invite les directeurs régionaux, préfectoraux de santé et d’hôpitaux, à une vigilance plus accrue et à des activités de préparation pour une réponse rapide et adéquate », renseigne la correspondance adressée par le ministère.

Source : http://www.africatopforum.fr

Togo : sans un programme commun de société, l’opposition perdra en 2020 (RCDTI)

Communiqué conjoint du 15 juillet 2019 adressé au peuple togolais. Réseau de la coordination de la diaspora togolaise indépendante (RCDTI) et collectif pour la vérité des urnes.

Le Réseau de la coordination de la diaspora togolaise indépendante (RCDTI) et CVU-TOGO-DIASPORA ont, à plusieurs reprises, rappelé au Peuple togolais que sans les réformes électorales, institutionnelles et constitutionnelles consensuelles, telles que voulues par l’ensemble du Peuple togolais et exprimées avec force par le mouvement populaire né de l’insurrection du 19 août 2017, le camp des démocrates et des progressistes ne peut aller aux élections et espérer les gagner. Les élections locales pipées en amont, au cours et en aval du scrutin viennent de donner la victoire aux partis de Faure Gnassingbé, ce sans qu’aucun observateur indépendant ait pu faire état des nombreuses irrégularités et fraudes. Il s’agit bien de partis au pluriel puisque la nouvelle approche associe le parti au pouvoir et les partis satellites.

  1. COMMENT SORTIR DU CERCLE VICIEUX DES ÉLECTIONS PERDUES D’AVANCE POUR L’OPPOSITION ?
    C’est donc tout naturellement et sans surprise que, d’après les autorités électorales togolaises, près de 3,1 millions d’électeurs togolais sans la Diaspora et de nombreux exclus, se sont engagés dans les élections locales afin d’élire des conseillers municipaux. Ces derniers à leur tour doivent, en interne, désigner en dernier ressort les maires des communes, dont le budget dépendra de l’Etat central. Il s’agit plus d’une désignation puisque les budgets de fonctionnement des futures mairies dépendent totalement du pouvoir central de Faure Gnassingbé et les partis satellites officiels et officieux ne peuvent se permettre d’aller à l’encontre des desiderata du pouvoir militaro-civilo-ésotérique du réseau du parti au pouvoir « Union pour la République » (UNIR).

Les communes togolaises sont réparties de manière inégalitaire. De nombreuses petites communes ont été créées de toutes pièces en amont par un découpage électoral inique favorisant les partis au pouvoir et leurs satellites. Le recensement unilatéral a été bâclé et a exclu de nombreux citoyens, et principalement la Diaspora togolaise. Le dépouillement du vote s’est fait sans observateurs indépendants. Il a été constaté de nombreuses invalidations de bulletins de vote et des disparitions d’urnes lors de la centralisation des résultats au niveau de la Commission électorale nationale dite « indépendante » (CENI). La Cour Constitutionnelle composée uniquement de personnalités désignées par le pouvoir en place n’ont jamais offert un semblant d’indépendance, voire parfois de clairvoyance dans leur décision systématiquement en faveur du pouvoir de Faure Gnassingbé. C’est dans cette ambiance de démocratie de façade que près de 24 partis politiques et environ 100 candidats dits « indépendants » mais financés par de l’argent public se sont présentés pour emporter le suffrage de ceux qui ont choisi d’aller voter.

En attendant les résultats des nombreuses contestations et des irrégularités flagrantes, environ 1 527 conseillers municipaux ont été élus et eux-seuls peuvent désigner les maires des 117 communes du pays. Sauf que le vote au sein des conseils municipaux sont totalement influencés par l’argent, les rapports de force et les dépendances envers le pouvoir central en termes de budget.

Rappelons tout de même que de nombreux partis politiques avaient choisi de ne pas participer aux élections sans réformes. Mais les organisations confessionnelles dans leur grande majorité ont exhorté les populations à aller aux élections locales sans réformes. Certains ont choisi de légitimer le régime de Faure Gnassingbé en allant aux élections présidentielles de 2015, puis ont choisi de ne pas aller aux élections législatives de décembre 2018, puis de rétropédaler pour aller aux élections locales de juin 2019. Chacun jugera de l’efficacité de cette stratégie.

Alors, le Togo pourra-t-il sortir du cercle vicieux des élections sans alternance résumées en 7 phases : 1. achat des consciences ; 2. Neutralisation des manifestations en démultipliant les acteurs qui crient au changement mais sont totalement dépendants directement ou indirectement du pouvoir Gnassingbé et des forces ésotériques ; 3. participation aux élections pour légitimer le système ; 4. financement informelle de certains chefs de partis politiques, d’organisations de la société civile, de responsables de bureau de vote afin d’avaliser la contre-vérité des urnes, voire d’inverser des résultats notamment le taux de participation ; 5. approbation en catimini pour valider les résultats annoncés par la CENI et la Cour constitutionnelle en feignant de porter plainte ; 6. annonce aux populations, ce avec des grands moyens de communication que le vote n’est pas transparent et ne reflète pas la vérité des urnes ; 7. sous couvert de préserver la cohésion nationale et de la paix, un renouvellement de la mystification du Peuple à prévoir lors des prochaines élections avec au passage des financements institutionnels officiels et officieux permettant de vivre sans travailler tout en faisant la « politique du perdant systématique » afin de neutraliser la lutte du Peuple et légitimer le pouvoir des forces militaires qui contrôlent le pouvoir de Faure Gnassingbé.

A ce rythme, les forces réelles de l’opposition, incapables de s’unir et d’élargir leurs soutiens sur des bases de transparence et de démocratie, perdront les élections présidentielles de 2020.

  1. RÉALITÉ DU REJET DU PEUPLE TOGOLAIS ET CONTRE-VÉRITÉ DE LA RÉALITÉ DU VOTE
    Interpellons au passage tous ceux et celles qui ont cru aux réformes prévues dans l’accord de politique global (APG) en août 2006) et entièrement validées et exigées par la feuille de route de la CEDEAO du 31 juillet 2018, lesdites réformes n’ont jamais été réalisées de façon consensuelle par le pouvoir de Faure Gnassingbé. Mais qu’importe ! La CEDEAO ne peut condamner ceux qui lui ont donné mandat de mystifier le Peuple togolais.

La réalité de la contre-vérité des urnes est que celui qui organise des élections falsifiées en amont, au cours et en aval du scrutin électoral est bien Faure Gnassingbé, le Président de l’Union pour la République, qui a remporté non seulement la majorité en nombre de conseillers municipaux mais aussi le nombre total de maires lors des élections locales du 30 juin 2019. Unir : 895 sièges sur 1490 sièges. L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) de Jean Pierre Fabre serait créditée de 134 sièges. La coalition de partis politiques dite « C14 » devenue la « C7 » après des départs de certains partis de l’opposition obtient 131 sièges et les autres formations politiques dont de nombreux partis satellites dits « indépendants » se partagent le reste des sièges à pourvoir.

D’après tous les observateurs sérieux, et après avoir interdit tous les observateurs indépendants d’observer la contre-vérité des urnes, le taux de participation aux élections locales ne peut avoir dépassé les 12 % – 14 %. Il y a donc bien eu un véritable boycott de la population, tant contre le pouvoir UNIR que contre les dirigeants des partis politiques dits de l’opposition englués dans leur manque d’unité et d’opportunisme électoral. Pourtant, La Commission électorale nationale « dite » indépendante (CENI) a estimé le taux de participation à 52,46 % sans pouvoir produire l’essentiel des taux de participation établis dans les bureaux de vote. La majorité togolaise est composée aujourd’hui d’un fort taux d’abstention et de nombreux bulletins nuls.

Alors, après 32 ans sans élections locales au Togo avec tous les maires désignés par le parti au pouvoir, est-ce que la situation a véritablement changé aujourd’hui ? Certainement que oui, sauf que si un maire souhaite obtenir un budget de l’Etat pour fonctionner, il ou elle doit, de manière zélée, doit montrer des signes de ralliements, de reconnaissance et de glorification du parti UNIR afin de et prouver, ainsi que ses soutiens dans les organisations de la société civile y compris dans la Diaspora non indépendante, qu’il ou elle n’a pas pour objectif, à terme, de s’opposer réellement à la conservation du pouvoir par le clan politico-militaire et ésotérique de Faure Gnassingbé.

Le véritable problème au Togo est que l’argent distribué falsifie les comportements et promeut la contre-vérité des urnes. Ce « ruissellement » lié à des recettes budgétaires non enregistrés dans les comptes publics permettent de nombreuses dérives. Une partie importante du peuple togolais l’ignore, une autre partie s’en accommode, et une partie tente de changer la donne, sans succès pour le moment.

  1. RECOMMANDATIONS DE RCDTI ET CVU-TOGO-DIASPORA
    RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORAexhorte le Peuple togolais, tout en maintenant l’action de défiance du pouvoir, à exiger du pouvoir central des réformes consensuelles nécessaires à la vérité des urnes. Ils l’exhortent aussi à ne pas aller aux élections de 2020 sans avoir identifié les véritables neutralisateurs de la lutte du Peuple togolais. Pour ce faire, il y a lieu d’exiger les réformes électorales et prendre en compte quelques points importants :

3.1 Chaque regroupement politique souhaitant recueillir les suffrages des citoyens togolais y compris les 2,3 millions dans la Diaspora doit pouvoir présenter un Programme Commun de Société avec ses arbitrages et propositions pour l’avenir du Togo. A défaut, il sera difficile d’obtenir des adhésions, des consensus et identifier une équipe éthique pour porter ce programme commun de société et pourra rassembler et respecter le désir de mieux-être et de prospérité partagée du Peuple togolais.

3.2 Le programme commun de société devrait permettre une meilleure participation du citoyen, par une succession de conférences inclusives d’explication et d’adhésion, de prendre en considération les apports positifs des citoyens et rétablir graduellement la confiance entre le Peuple et de nouveaux et futurs dirigeants du Togo.

3.3 Le Peuple togolais doit, en âme et conscience, comprendre que les choix électoraux au Togo, reposent en d’abord sur la priorité que certains citoyens accordent à l’argent avant la vérité des urnes. Chacun se reconnaîtra ! En définitive, les élections au Togo ont un seul gagnant : la victoire de l’argent sur la vérité des urnes. Cette argent produit de la corruption et l’achat des consciences et affaiblit les luttes pour l’alternance.

3.4 Est-ce que les citoyens togolais pris individuellement et en toute indépendance et malgré les ruses et astuces du pouvoir, souhaitent offrir une chance pour l’organisation de l’unité des responsables indépendants pour une possible alternative au Togo afin que ces derniers proposent en retour un projet commun de société portant sur l’avenir du Togo et remettant le citoyen togolais au centre de la politique ?

3.5 Si la réponse est oui, alors le citoyen togolais, homme comme femme, devra apprendre à identifier les neutralisateurs de la lutte du Peuple car ces derniers, y compris ceux qui sont au pouvoir, ne lui ont jamais proposé un programme commun de société. Ce n’est donc pas étonnant que le Peuple togolais ne se retrouve pas et croupi dans les difficultés quotidiennes du fait d’investissement ne profitant qu’à ceux qui sont incapables de soutenir un audit indépendant des comptes publics.

3.6 A la lumière du projet commun de société, des personnalités éthiques pourront émerger pour porter ensemble ce programme pour l’avenir du peuple togolais et trouver les moyens humains, économiques, militaires pour inverser le rapport de force actuel qui empêche toute émergence de la vérité des urnes au Togo.

Le 15 juillet 2019.

La Direction du :

Réseau de Coordination de la Diaspora Togolaise Indépendante (RCDTI) et du

Collectif pour la Vérité des Urnes-Diaspora Togo (CVU-TOGO-DIASPORA)

Comité de Rédaction RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA :

Dr Yves Ekoué AMAÏZO

Jean Pierre Akoete BALIKPO

François FABREGAT

Apelete Félix KODJO

Antoine Koffi OKOUTA

Dr Antoine RANDOLPH

Source : info@cvu-togo-diaspora.org qui transmettra