Dani Alves acquitté : un verdict qui ébranle et interroge

Dans une volte-face judiciaire aussi inattendue que retentissante, Dani Alves, illustre footballeur brésilien, a été acquitté des charges de viol qui pesaient sur lui, après avoir initialement écopé d’une peine de quatre ans et demi de prison. La cour, après réexamen, a jugé que les éléments à charge se révélaient insuffisants pour maintenir la condamnation, ouvrant ainsi la porte à une liberté retrouvée pour le joueur, mais aussi à un débat brûlant sur les contours de la justice en matière d’agressions sexuelles.

Dani Alves : un parcours jalonné de gloire, soudainement terni

Dani Alves, dont le nom résonne comme une légende dans les annales du football, a vu sa trajectoire brutalement infléchie par cette affaire. Ancien pilier de clubs prestigieux tels que le FC Barcelone et le Paris Saint-Germain, il a collectionné les trophées et les louanges tout au long d’une carrière qui l’a hissé au rang des plus grands latéraux de l’histoire. Pourtant, sa condamnation initiale pour viol, prononcée en février 2024, avait précipité cette figure emblématique dans les abysses judiciaires. Le verdict, fondé sur le témoignage de la plaignante, avait alors suscité une onde de choc, tant dans le monde du sport que dans l’opinion publique, faisant de lui l’emblème d’une chute aussi brutale qu’implacable.

Un appel décisif : la fragilité des preuves mise en lumière

La délivrance pour Alves est venue de l’appel, où ses avocats ont brandi l’étendard de l’insuffisance probante. Ils ont contesté avec véhémence la solidité du récit de la plaignante, mettant en exergue des lacunes et des incohérences dans le dossier d’accusation. Leur argumentaire a persuadé la cour que le doute raisonnable, pierre angulaire du droit pénal, persistait. En conséquence, la cour a annulé la condamnation, libérant Alves des chaînes qui entravaient son destin. Ce revirement, loin d’être une simple formalité, soulève une interrogation lancinante : comment la justice a-t-elle pu basculer d’une sanction lourde à une absolution totale en si peu de temps ?

Des répercussions aux multiples facettes

Pour Dani Alves, cette décision marque le début d’une renaissance. Libéré des geôles qui le retenaient, il peut désormais envisager de restaurer son image et, peut-être, reprendre le fil d’une carrière interrompue. Cependant, les stigmates de l’accusation risquent de perdurer dans l’esprit collectif, teintant son retour d’une ombre tenace. Pour la plaignante, en revanche, ce dénouement pourrait résonner comme une injustice criante, une porte close sur la reconnaissance de son épreuve. Au-delà de ces destinées individuelles, l’affaire pourrait instiller une défiance chez d’autres victimes d’agressions sexuelles, les incitant à taire leur souffrance par crainte de voir leur parole ébranlée par un système judiciaire exigeant.

Un miroir tendu à la justice

Sur le plan juridique, ce verdict met en lumière la délicate équation entre la présomption d’innocence et la quête de vérité dans les affaires de viol. La cour a réaffirmé que la charge de la preuve incombe à l’accusation et que, sans certitude absolue, le doute doit prévaloir en faveur de l’accusé. Cette rigueur, si elle protège contre les erreurs judiciaires, pourrait néanmoins raviver les débats sur les défis auxquels sont confrontées les victimes dans leur quête de justice. Faut-il interpréter ce jugement comme une invitation à repenser les mécanismes d’enquête et de jugement dans de tels dossiers, ou comme une illustration des limites inhérentes à un système bâti sur l’exigence de preuves irréfutables ?

Quel horizon pour la justice et la société ?

Alors que les échos de cette décision s’estompent, une question demeure suspendue dans l’air : ce verdict redessinera-t-il les contours de la lutte contre les violences sexuelles, ou ne sera-t-il qu’une parenthèse dans un débat plus vaste ? L’acquittement de Dani Alves, loin de refermer le livre de cette affaire, ouvre un espace de réflexion sur les fragilités du système judiciaire et les défis posés par la recherche de la vérité dans des cas où les certitudes se dérobent. À l’heure où la société aspire à une justice plus équitable, ce dénouement pourrait bien semer les graines d’une introspection collective, dont les fruits, pour l’heure, restent à deviner.

e-learning : une plateforme numérique pour sculpter l’avenir de la décentralisation au Togo

Au Togo, la marche vers une décentralisation affermie s’est enrichie d’une étape majeure mercredi dernier. Le ministre en charge de l’Administration territoriale, Hodabalo Awaté, a présidé le lancement officiel de e-learning, une plateforme numérique conçue pour affûter les compétences des acteurs de la gouvernance locale. Portée par l’élan de la coopération allemande via la GIZ, cette initiative se donne pour mission de doter les élus locaux et les agents des collectivités territoriales d’un savoir-faire apte à insuffler efficacité et clarté dans la gestion des affaires communales.

Le Togo lance une plateforme e-learning innovante pour former les acteurs de la décentralisation, soutenue par la GIZ, e-learning : un sanctuaire de savoir au service des territoires

Accessible par les voies numériques, la plateforme e-learning déploie un éventail de modules savamment élaborés, embrassant des domaines aussi vitaux que la gestion financière des communes, la planification du développement local ou encore l’ordonnancement des services municipaux. Loin de se limiter à une simple transmission de connaissances, elle aspire à ériger un espace dans lequel les utilisateurs puisent des enseignements adaptés aux exigences concrètes de leur mission. Ainsi, le gouvernement togolais entend édifier une armature de compétences capable de soutenir les ambitions d’une décentralisation pleinement incarnée.

Le ministre Hodabalo Awaté, lors de cette inauguration, a exalté la portée novatrice de cet outil : « Avec cette plateforme, chaque acteur local pourra désormais s’abreuver de savoirs à son propre tempo, explorer des contenus fraîchement renouvelés, tisser des échanges d’expériences et affiner son art dans un cadre aussi interactif qu’accueillant. » Ces paroles dessinent une promesse d’émancipation pour des responsables souvent aux prises avec des défis aussi vastes que sinueux.

e-learning : une réponse aux écueils d’une ambition nationale

La décentralisation, bien qu’érigée en étendard d’une gouvernance plus enracinée, trébuche encore sur des réalités rugueuses : des infrastructures chancelantes, des ressources financières étiolées et un déficit criant de maîtrise technique chez ceux qui la portent. C’est dans ce terreau que la plateforme e-learning plante ses racines, offrant une souplesse inédite. Elle affranchit ses utilisateurs des carcans des formations en présentiel, dont les coûts et l’éloignement freinent trop souvent l’élan.

Denyo Komi Dodzi, directeur de l’Agence nationale de formation des collectivités territoriales (ANFCT), n’a pas manqué de souligner sa valeur : « Cet instrument permettra aux élus et aux agents des collectivités de mieux saisir les subtilités de leur charge. » Complétant les sessions traditionnelles orchestrées par l’ANFCT, cette plateforme élargit l’horizon des possibles, rendant l’apprentissage aussi fluide qu’universellement accessible.

Une alliance internationale pour un dessein local

L’appui de la GIZ, incarnation de l’engagement allemand, traduit une convergence d’intérêts autour d’un Togo où les collectivités s’épanouissent en autonomie. Ce partenariat ne se contente pas de fournir des ressources ; il infuse dans cette plateforme une ambition de portée globale, mêlant réalités togolaises et standards internationaux. Ainsi, e-learning  se présente comme un lieu de convergence où le savoir local et l’expertise extérieure se mêlent, dans le but de favoriser un développement durable enraciné dans les territoires.

Quel horizon pour la gouvernance togolaise ?

L’enthousiasme qu’éveille cette innovation ne saurait occulter les questions qu’elle soulève. La révolution numérique qu’elle porte suppose un accès stable aux réseaux et une aisance avec les outils technologiques, des préalables encore ténus dans certaines régions du pays. De surcroît, son succès dépendra de l’ardeur des acteurs locaux à s’en emparer, à en faire un levier de leur propre ascension.

En cette heure où le Togo s’élance avec audace vers une décentralisation accomplie, la plateforme e-learning pourrait bien se muer en pierre angulaire d’une gouvernance rénovée. Mais dans ce vaste chantier, quel souffle saura véritablement porter les territoires vers un avenir où savoir et action s’entrelacent pour redessiner la destinée des communautés togolaises ?

 

Un séisme d’une puissance rare ébranle la Birmanie et ses voisins

Un cataclysme tellurique d’une magnitude de 7,7 a frappé le cœur de la Birmanie ce vendredi, à 14h20 heure locale (06h20 GMT), selon les relevés de l’Institut géologique américain (USGS). L’épicentre, situé à 16 kilomètres au nord-ouest de Sagaing, à une profondeur modeste de 10 kilomètres, a libéré une énergie colossale, dont les répercussions ont traversé les frontières, semant l’effroi jusqu’en Thaïlande et en Chine. Dans une région où la terre n’a jamais cessé de murmurer ses colères, cet événement ravive une crainte ancienne et expose une fois encore la fragilité des sociétés face aux soubresauts de la croûte terrestre.

Séisme : Une déflagration aux multiples échos

En Birmanie, les stigmates de la secousse se lisent déjà dans le paysage bouleversé. À Naypyidaw, la capitale administrative, des plafonds éventrés jonchent les sols des bâtiments publics, tandis que des routes, déformées par la puissance du choc, témoignent de la violence du phénomène. Plus près de l’épicentre, à Sagaing, des édifices ont cédé sous la pression, leurs débris ensevelissant rues et espoirs. À Aung Ban, un hôtel s’est affaissé comme un château de cartes, emprisonnant un nombre indéterminé de vies dans ses entrailles de béton. Les autorités birmanes, encore muettes sur l’ampleur des pertes humaines, peinent à esquisser un tableau précis de cette désolation naissante.

Au-delà des frontières birmanes, la Thaïlande a été rudement éprouvée. À Bangkok, la métropole trépidante, un immeuble en chantier de 30 étages s’est écroulé dans un fracas retentissant, piégeant 43 ouvriers sous des tonnes de gravats. Les images, relayées par une population sous le choc, montrent des colonnes de poussière s’élevant dans un ciel jusqu’alors indifférent. À Chiang Mai, cité du nord, des habitants hagards ont fui leurs demeures, certains encore en vêtements de nuit, surpris par la brutalité des oscillations. La Première ministre, Paetongtarn Shinawatra, a promptement réuni son cabinet en urgence, signe d’une mobilisation nationale face à une crise imprévue.

En Chine, les secousses ont atteint la province du Yunnan, où l’agence sismique locale a mesuré une magnitude de 7,9, légèrement supérieure aux estimations américaines. Si aucun dégât majeur n’a été signalé pour l’instant, l’onde s’est propagée jusqu’aux confins du Guizhou et du Guangxi, rappelant la portée exceptionnelle de cet événement.

Un séisme de magnitude 7,7 frappe la Birmanie, ébranlant également la Thaïlande et la Chine, avec des destructions majeures Birmanie : une terre coutumière des convulsions

La faille de Sagaing, serpent géologique qui lacère le centre de la Birmanie, n’en est pas à son premier grondement. Entre 1930 et 1956, six séismes d’une magnitude égale ou supérieure à 7 ont ébranlé cette région, laissant derrière eux des cicatrices encore visibles dans la mémoire collective. Plus près de nous, en 2016, un tremblement de terre de magnitude 6,8 avait endommagé les temples millénaires de Bagan, tandis qu’en 2012, un autre, de même intensité, avait fauché 26 vies. Cette récurrence implacable souligne une vérité géologique : la Birmanie repose sur une plaque tectonique indocile, dont les mouvements sporadiques défient toute tentative de domestication.

Les spécialistes pointent du doigt une conjonction funeste : des infrastructures souvent vétustes, un urbanisme désordonné et des capacités de secours limitées, notamment dans les campagnes. Ces failles humaines, autant que tectoniques, pourraient amplifier les conséquences de ce nouveau drame, dont l’étendue reste à ce jour insondable.

Un sursaut dans l’incertitude

Dans les heures qui ont suivi la secousse, les réseaux sociaux, tels des sismographes de l’émotion, ont capté l’onde de choc humaine. Des vidéos tremblantes de Bangkok, des appels à l’aide, des prières numériques : autant de fragments d’un récit collectif en construction. Pourtant, l’absence de chiffres officiels laisse planer un voile d’incertitude sur le véritable coût de cette catastrophe, tant en vies qu’en espoirs brisés.

Face à cette tragédie, les regards se tournent vers les autorités. En Thaïlande, les équipes de secours creusent sans relâche, tandis qu’en Birmanie, le silence officiel interroge sur la capacité du pays à affronter une telle épreuve. La communauté internationale, elle, observe, prête à tendre la main, mais suspendue à des nouvelles qui tardent à venir.

Ce séisme, par sa force et son souffle transfrontalier, pourrait bien redessiner les contours de la préparation aux désastres en Asie du Sud-Est. Reste à savoir si les leçons tirées de cette secousse résonneront assez fort pour prévenir les prochaines, ou si elles s’évanouiront dans l’attente d’un grondement plus sourd encore.

 

Un jalon décisif pour l’enseignement supérieur togolais : l’harmonisation des licences professionnelles

Dans une dynamique résolue de revalorisation de l’enseignement supérieur, le Togo s’est engagé dans une entreprise d’envergure avec le lancement, hier, de l’Atelier National de Validation des Programmes Harmonisés de Licence Professionnelle. Organisé au Village du Bénin, niché au cœur du campus de l’Université de Lomé, cet événement se dresse comme une borne essentielle dans la quête d’une élévation significative de la qualité des formations professionnelles. Il s’agit là d’un pas audacieux vers une refonte systémique visant à doter le pays d’un dispositif éducatif à la hauteur des défis contemporains.

Atelier National de Validation : une inauguration empreinte de solennité

En effet, c’est sous la houlette de M. Kanka Malick Natchaba, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, que les travaux ont été officiellement ouverts. Dans une allocution empreinte de gravité, il a mis en lumière la portée stratégique de cette initiative pour l’avenir de la nation. Autour de lui se sont réunis des protagonistes majeurs du paysage éducatif togolais : émissaires des universités publiques, responsables d’établissements privés, figures des ordres professionnels, ainsi que des partenaires internationaux de prestige, tels que le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Cette constellation d’expertises illustre l’ampleur et la légitimité de l’élan réformateur impulsé par le gouvernement.

Une ambition au service de la cohérence et de l’employabilité

Portée par la vision clairvoyante de SEM Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République, cette réforme se donne pour mission cardinale d’unifier les contenus pédagogiques des licences professionnelles. Par ailleurs, l’objectif est d’instaurer une évaluation nationale d’une rigueur irréprochable, tout en resserrant les liens entre les savoirs dispensés et les impératifs du marché du travail. Avec plus de 400 formations recensées à ce jour, la nécessité de discipliner cette profusion s’imposait comme une évidence. En harmonisant les curricula, le Togo aspire à forger des diplômés dont les compétences répondent avec acuité aux attentes des employeurs, tout en consolidant la crédibilité des titres décernés.

L'Atelier National de Validation des Programmes Harmonisés de Licence Professionnelle, a été lancé hier au Togo, pour révolutionner Atelier National de Validation : une révision minutieuse de soixante-neuf cursus

Dans cette vaste entreprise, pas moins de soixante-neuf programmes ont été passés au tamis d’une analyse exigeante. Ces parcours, triés parmi les plus déterminants, balayent un spectre impressionnant de disciplines : de l’agronomie à l’informatique, en passant par le génie industriel, le cinéma et l’audiovisuel. Cette pluralité traduit une volonté affirmée d’investir les secteurs névralgiques de l’économie togolaise, tout en les arrimant aux exigences d’un monde en perpétuelle mutation. Chaque programme a été réajusté avec soin, intégrant innovations technologiques et standards internationaux, pour offrir une formation à la fois robuste et visionnaire.

L’OEPS, pivot d’une révolution diplômante

À compter de l’année académique 2025-2026, une métamorphose d’ampleur bouleversera les usages : la délivrance des licences professionnelles sera confiée exclusivement à l’Office des Examens Professionnels du Supérieur (OEPS). Fini le temps où chaque institution forgeait ses propres parchemins ; désormais, cet organisme centralisé deviendra le gardien d’une homogénéité et d’une fiabilité sans faille. Cette évolution signe une rupture décisive avec les pratiques antérieures, posant les jalons d’un système où la transparence et l’excellence deviennent les maîtres-mots.

Des perspectives riches, mais semées d’embûches

Les retombées de cette réforme s’annoncent aussi vastes que prometteuses. Pour les étudiants, elle ouvre la voie à des parcours plus cohérents, taillés sur mesure pour une insertion professionnelle fluide et durable. Pour les recruteurs, elle garantit l’accès à une main-d’œuvre dûment qualifiée, apte à relever les défis du terrain. Pourtant, ce dessein ambitieux ne s’accomplira pas sans heurts. Sa réussite dépendra d’une orchestration sans faille entre les parties prenantes, d’un effort soutenu pour former les formateurs et d’une modernisation des outils pédagogiques. Autant de conditions sine qua non pour que l’édifice tienne ses promesses.

Un horizon en pointillés

En somme, l’Atelier National de Validation, en posant les premières pierres de cette refonte, ouvre un chapitre inédit pour l’enseignement supérieur togolais. Mais quelles empreintes laissera-t-il dans le temps ? Les institutions sauront-elles épouser avec agilité ces bouleversements ? Et cette harmonisation parviendra-t-elle à combler l’abîme entre les bancs de l’université et les réalités du monde professionnel ? Ces interrogations, laissées en suspens, invitent à une réflexion vigilante sur les lendemains de cette réforme. Le Togo, en s’élançant sur cette trajectoire audacieuse, joue une partition dont la résonance reste à écrire, entre espoirs fervents et défis à surmonter.

L’Assemblée nationale donne un nouvel élan à la gouvernance publique avec deux lois audacieuses

Lomé, 26 mars 2025 – Hier, mardi, dans une ambiance empreinte de gravité et de consensus, l’Assemblée nationale togolaise, sous la houlette de Son Excellence Monsieur Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, a entériné à l’unanimité deux projets de loi d’envergure. En effet, ces textes, scrutés et peaufinés lors d’une séance plénière où siégeaient des figures de proue telles que Barcola Essowè Georges, Ministre de l’Économie et des Finances, et Pacôme Adjourouvi, Ministre des Droits de l’homme, redessinent les contours de la gestion publique au Togo. Par ailleurs, le premier revisite la loi n°2012-016 du 14 décembre 2012, qui donna vie à l’Office Togolais des Recettes (OTR), tandis que le second rénove le régime juridique des entreprises publiques, jusque-là régi par une législation datant de 1989. Ces réformes, loin d’être un simple toilettage législatif, ambitionnent de propulser le pays vers une gouvernance plus limpide et performante.

Des réformes nées d’un constat lucide

L’OTR, créé il y a douze ans pour doper la collecte des ressources publiques et en garantir la clarté, a certes affiché des avancées notables. Pourtant, un audit récent a jeté une lumière crue sur des failles béantes dans son ossature institutionnelle et sa gouvernance. Ces imperfections, freins à son plein épanouissement, ont poussé les autorités à réexaminer son cadre légal pour le rendre plus robuste face aux enjeux fiscaux et douaniers d’aujourd’hui.

De son côté, la loi n°90-26 de 1989, qui encadre les entreprises publiques depuis trois décennies et demie, semblait figée dans un passé révolu. Face à l’évolution des normes juridiques nationales, communautaires et internationales, elle peinait à répondre aux impératifs de dynamisme et de transparence. Cette obsolescence criante a conduit à une refonte ambitieuse, puisant dans les pratiques exemplaires des pays de l’OHADA (Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires).

L’Assemblée nationale togolaise adopte à l’unanimité deux lois clés pour moderniser la gouvernance publique, réformant l’OTR Des innovations pour une gouvernance réinventée

L’OTR : un nouveau souffle pour une mission élargie

Le texte revisitant l’OTR introduit des changements qui ne manquent ni d’audace ni de précision. Voici les grandes lignes de cette métamorphose :

  • Un champ d’action élargi : L’Office pourra désormais capter de nouvelles ressources, élargissant ainsi l’assiette fiscale tout en rationalisant ses efforts pour une efficacité accrue.
  • Une gouvernance épurée : exit le conseil de surveillance, place à un Conseil d’administration resserré, aux réunions mieux cadencées. Cette cure d’agilité vise à fluidifier les décisions et à aiguiser la réactivité.
  • Des nominations simplifiées : la désignation du commissaire général, des commissaires et des directeurs s’allègent, offrant également une souplesse inédite dans la gestion des talents.
  • Un contrôle affermi : L’Inspection générale d’État et l’Inspection générale des finances montent en première ligne pour veiller à une transparence sans faille et à une performance irréprochable.

En plus, ces ajustements, puisés aux meilleures sources internationales, dotent l’OTR d’une armure modernisée, apte à défier les tempêtes auxquelles font face les administrations fiscales contemporaines.

Entreprises publiques : un cadre juridique à la hauteur des ambitions

En outre, le second projet de loi, dédié aux entreprises publiques, n’est pas en reste. Il s’agit d’une refonte qui marie rigueur et modernité, avec pour ambition de les hisser au rang des standards mondiaux. Parmi les avancées notables :

  • Une harmonisation judicieuse : le texte s’aligne sur les cadres juridiques nationaux, régionaux et internationaux, offrant ainsi une cohérence salvatrice dans un monde interconnecté.
  • Une quête de performance : en s’inspirant des réussites de l’espace OHADA, il insuffle des pratiques de gouvernance plus strictes, gages d’efficacité et de rentabilité, sans sacrifier la clarté des comptes.

Un écho favorable et des promesses d’avenir dans la gouvernance publique au Togo 

Ces réformes n’ont pas laissé indifférents les acteurs présents. L’honorable Aklesso Atcholi, Président du Groupe parlementaire UNIR, a vanté leur portée pour une gouvernance plus diaphane, appelant ses pairs à les plébisciter sans réserve. Le ministre Barcola Essowè Georges, dans une allocution empreinte de reconnaissance, a salué la profondeur des débats parlementaires : « Ces lois sont des leviers précieux pour concrétiser la vision novatrice du gouvernement en matière de gestion publique. »

Quant au Président de l’Assemblée, Son Excellence Monsieur Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, il y a vu une preuve éclatante de la maturité de l’institution. Il a rendu un vibrant hommage à la clairvoyance du Président de la République, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, dont l’élan pour un Togo uni et florissant guide ces transformations. « Ces adoptions témoignent de notre engagement collectif pour un développement durable », a-t-il martelé, tout en insistant aussi sur l’urgence de textes d’application bien ciselés pour en garantir le succès.

Un pas décisif vers un Togo prospère

En somme, en adoptant ces deux lois, l’Assemblée nationale pose les jalons d’une gouvernance publique rajeunie et fortifiée. L’OTR, désormais mieux armé, et les entreprises publiques, repositionnées dans un cadre juridique affûté, incarnent l’ambition d’un Togo prêt à relever les défis du siècle. Ces réformes, ancrées dans une vision de transparence et d’efficacité, reflètent également l’aspiration du Président Faure Essozimna Gnassingbé à bâtir une nation plus solide et équitable.

Reste un défi de taille : traduire ces textes en actes concrets. La vigilance de l’Assemblée nationale, renforcée par l’avènement du bicaméralisme, sera cruciale pour s’assurer que ces lois ne demeurent pas des promesses sur papier, mais deviennent des moteurs tangibles du progrès togolais.

 

Togo : le Ministre Katari FOLI BAZI en croisade pour les forêts communautaires de Goubi et Bago

Dans les réponses verdoyantes de la préfecture de Tchamba, une silhouette déterminée a foulé le sol le week-end dernier. En effet, Katari FOLI BAZI, Ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières du Togo, a choisi les villages de Goubi et de Bago comme étapes d’une tournée pas comme les autres. Ainsi, loin des bureaux de Lomé, il est venu, porteur d’un message vibrant, tisser une toile de conscience écologique parmi les habitants. De plus, avec les salutations chaleureuses du Président Faure Essozimna Gnassingbé et de la Cheffe du gouvernement Victoire Dogbé en étendard, il a déployé une parole claire : les forêts communautaires, ces sentinelles de verdure, doivent être protégées comme un bien inaliénable.

Le Ministre togolais de l’Environnement, Katari FOLI BAZI, sensibilise les communautés de Goubi et Bago à la préservation de leurs forêts Katari FOLI BAZI : une rencontre au cœur de la nature

D’abord, ce n’était pas une simple escale protocolaire. Effectivement, à Goubi et Bago, le ministre a plongé dans l’âme des lieux, là où les arbres dressent leurs ramures comme des gardiens d’un temps révolu. Ensuite, la tournée, empreinte d’une volonté d’éveiller les esprits, a vu Katari FOLI BAZI dialoguer avec ces communautés qui, depuis des lustres, dansent au rythme des saisons et des chants forestiers. « Ces étendues boisées sont plus que des arbres alignés », a-t-il lancé, la voix teintée d’une ferveur contenue. « Elles sont les veines d’une terre vivante, un bouclier face aux assauts du climat, un refuge pour une faune qui s’éteint ailleurs. »

Le soutien des sommets de l’État

En outre, en émetteur des plus hautes instances, le ministre a transmis les pensées du Président Gnassingbé et du Premier Ministre Dogbé, une marque de solidarité qui ancre cette initiative dans une ambition nationale. « Ils vous saluent et vous encouragent », a-t-il partagé avec une simplicité désarmante, avant d’ajouter : « Leur confiance repose sur vous, sur votre capacité à faire de ces forêts un héritage durable. » Ainsi, ce geste, bien plus qu’une formalité, dessine les contours d’une gouvernance qui mise sur l’union entre les dirigeants et les citoyens pour façonner un avenir vert.

Pourquoi les forêts communautaires comptent

Par ailleurs, le cœur du message de FOLI BAZI battait au rythme d’une urgence écologique. Les forêts de Goubi et de Bago ne sont pas de simples paysages ; elles sont des réservoirs de vie. En plus, elles abritent des espèces que le monde perd à une vitesse alarmante, captent le carbone qui étouffe l’atmosphère et offrent aux villageois des ressources vitales : du bois pour le feu, des remèdes tirés des écorces, des fruits gorgés de soleil. « Les préserver, c’est semer pour demain », a-t-il insisté, ses mots comme des galets jetés dans l’eau, créant des ondes de réflexion parmi son auditoire.

Un appel à l’élan collectif

Cependant, le ministre n’est pas venu les mains vides. Au contraire, au-delà des paroles, il a tendu une invitation : celle de devenir les artisans d’une gestion éclairée de ces espaces. En conséquence, reboisement concerté, pratiques agricoles qui caressent la terre plutôt que de la bénédiction – autant de pistes évoquées pour que les communautés prennent en main les rêves de leur destin environnemental. « Le gouvernement sera votre allié », a-t-il promis, esquissant un partenariat où savoirs ancestraux et appuis modernes pourraient s’entrelacer.

Le Ministre togolais de l’Environnement, Katari FOLI BAZI, sensibilise les communautés de Goubi et Bago à la préservation de leurs forêts Une clôture baignée de lumière

Finalement, quand les ombres du jour ont commencé à s’étirer sur les collines de Tchamba, un vent d’optimisme soufflait sur Goubi et Bago. Ainsi, la présence de Katari FOLI BAZI, tel un phare dans la brume, a laissé derrière elle une empreinte indélébile : celle d’un possible renouveau. De ce fait, ces villages, modestes, mais résolus, pourraient bien devenir les éclaireurs d’un Togo où la nature ne serait plus une ressource à épuiser, mais une alliée à chérir. Et si leurs efforts s’épanouissent, si leurs forêts continuent de chanter sous les étoiles, alors ce week-end marquera le début d’une épopée discrète, mais puissante – celle d’un peuple qui redonne à la terre sa voix et à ses enfants un horizon radieux.

Pretoria : une rencontre stratégique pour propulser ASKY Airlines vers de nouveaux horizons

Dans l’enceinte du Haut-Commissariat du Togo à Pretoria, une nouvelle page s’est écrite récemment dans le grand livre de la coopération togolo-sud-africaine. En effet, John D. Fintakpa Lamega, Haut-Commissaire du Togo en Afrique du Sud, a ouvert ses portes à Koffi Beni Gounou, fraîchement nommé représentant d’ASKY Airlines à Johannesburg. De plus, accompagné de son prédécesseur, ce dernier est venu avec une ambition limpide : tisser des liens plus robustes entre la mission diplomatique togolaise et cette compagnie aérienne d’essence panafricaine, née sous le ciel de Lomé, afin d’amplifier son éclat sur le sol sud-africain.

Le Haut-Commissaire du Togo à Pretoria et le nouveau représentant d'ASKY Airlines s'associent pour renforcer la présence de la compagnie ASKY Airlines : un étendard togolais aux ailes continentales

Par ailleurs, ASKY Airlines n’est pas une simple entreprise de transport aérien. Au contraire, c’est une flamme allumée par l’entrepreneur togolais Gervais Koffi Djondo, un rêve qui, depuis son envol en 2010, compte aujourd’hui 27 destinations à travers 25 pays africains. Ainsi, avec son siège niché dans la capitale togolaise, cette compagnie incarne une vision audacieuse : celle d’une Afrique unie par des ponts aériens, où les distances s’effacent au profit des échanges et des opportunités. En outre, en Afrique du Sud, puissance économique du continent, sa présence revêt une signification particulière. Effectivement, elle ne se limite pas à des vols ; elle porte en elle l’élan d’un peuple et la promesse d’un avenir partagé.

Une rencontre sous le signe de l’unité

Lors de cette rencontre, l’atmosphère était empreinte d’une volonté commune. John D. Fintakpa Lamega, figure respectée de la diplomatie togolaise, a accueilli ses hôtes avec une chaleur teintée de pragmatisme. Quant à Koffi Beni Gounou, dont les yeux trahissaient une détermination sans faille, il incarnait l’élan d’une nouvelle génération prête à porter haut les couleurs d’ASKY. De surcroît, la présence du précédent de Gounou, discrète, mais essentielle, ajoutait une note de continuité, comme un fil d’ariane dépendant du passé et de l’avenir.

Ensuite, les échanges ont rapidement pris une tournure concrète. Par conséquent, des questions ont été posées : comment faire d’ASKY un nom qui résonne dans les foyers sud-africains ? Comment transformer ses ailes en symboles d’unité et de progrès ? Par ailleurs, les idées fusaient : des campagnes promotionnelles audacieuses, des partenariats avec les acteurs locaux et un recours astucieux aux réseaux diplomatiques togolais. « Nous devons marcher côte à côte », a déclaré le Haut-Commissaire, ses mots posés comme des pierres sur un chemin à construire. De son côté, Gounou a répondu avec une conviction vibrante : « Cette synergie est notre force. » « Elle portera ASKY là où elle mérite d’être. »

ASKY Airlines : un horizon plus large que les cieux

De plus, cette rencontre n’était pas qu’une affaire de stratégies ou de chiffres. En réalité, elle portait en son cœur une ambition plus vaste : faire d’ASKY Airlines un étendard de la créativité africaine, un exemple vivant que le continent peut s’élever par ses propres forces. Dans ce contexte, dans un monde dans lequel les regards se tournent souvent ailleurs, l’essor de cette compagnie togolaise en Afrique du Sud serait une réponse éclatante, une preuve que l’innovation et l’esprit d’entreprise africains ont leur place sous les projecteurs mondiaux.

D’ailleurs, le précédent de Gounou, témoin des premiers pas de cette collaboration, a offert un regard rétrospectif précieux. « J’ai vu les graines germer », a-t-il confié avec un sourire. « Avec ce nouvel élan, elles deviendront des arbres majestueux. » Ainsi, ses paroles ont scellé un pacte tacite : celui d’un héritage à honorer et d’un avenir à bâtir.

Le Haut-Commissaire du Togo à Pretoria et le nouveau représentant d'ASKY Airlines s'associent pour renforcer la présence de la compagnie Une ouverture sur l’infini

Finalement, lorsque les mains de Lamega et de Gounou se sont serrées à l’issue de la réunion, ce n’était pas un simple geste de politesse. En vérité, c’était une promesse scellée dans le silence, un serment que les vents porteraient au-delà des murs de Pretoria. À cet instant, derrière les vitres, le ciel sud-africain semblait attendre, prêt à accueillir les sillages d’ASKY avec une patience infinie.

Et si cette rencontre n’était que le murmure d’un grand envol ? En effet, dans les jours à venir, lorsque les avions aux couleurs d’ASKY fendent les nuages, ils ne transporteront pas seulement des voyageurs. Parallèlement, ils charrieront des espoirs, des rêves et l’écho d’une Afrique qui, pas à pas, dessine son propre destin.

Le Togo exalte son passé héroïque avec Gnassingbé Eyadéma

Lomé, le 26 mars 2025 – Dans la journée mémorable d’hier, la capitale togolaise s’est parée d’une solennité empreinte de révérence pour accueillir une cérémonie d’une portée exceptionnelle. Sous les auspices éclairés de Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, président de la République, Lomé a vibré au rythme d’un hommage vibrant rendu au Général Gnassingbé Eyadéma, père de la nation, dont le souvenir illumine encore les consciences nationales.

Par ailleurs, cet événement, mêlant conférence savante et distinctions honorifiques, s’est tenu dans un écrin de dignité, rassemblant un parterre prestigieux où se côtoyaient présidents des institutions républicaines, membres du gouvernement, parlementaires, universitaires, chefs traditionnels et figures militaires.

Le Togo honore le Général Eyadéma lors d’une conférence et d’une cérémonie de décoration présidées par Faure Gnassingbé, Une plongée érudite dans l’héritage d’un géant

En effet, cette journée s’est ouverte sur une conférence scientifique, joyau intellectuel marquant le vingtième anniversaire de la disparition du Général Eyadéma. Deux exposés, d’une richesse rare, ont captivé l’assistance. Le premier, intitulé « Gnassingbé Eyadéma : du soldat de rang au Général », a retracé l’ascension d’un homme parti des échelons modestes pour s’élever au pinacle du commandement, incarnation d’une résilience forgée dans l’épreuve.

Le second, « Gnassingbé Eyadéma, bâtisseur de l’armée togolaise », a dévoilé l’architecte visionnaire d’une force armée moderne, pilier de la souveraineté nationale. Ces réflexions, distillées avec une clarté limpide, ont mis en lumière trois vertus cardinales : la ténacité du Général, la fidélité indéfectible de ses troupes et l’élan de son fils, Faure Gnassingbé, pour perpétuer la paix et l’unité.

En outre, chaque orateur a salué l’initiative du président, louant cette opportunité de raviver la mémoire d’un chef d’État dont le dévouement a façonné le destin du Togo. Hodabalo Awaté, ministre de l’Administration territoriale et président du comité d’organisation, a exprimé une gratitude profonde envers Faure Gnassingbé, artisan de ce devoir de mémoire qui conduit les Togolais à honorer leur histoire tout en se tournant vers demain.

Le Togo honore le Général Eyadéma lors d’une conférence et d’une cérémonie de décoration présidées par Faure Gnassingbé, Une reconnaissance solennelle des gardiens de la nation

Avant que les esprits ne s’abreuvent de savoir, une cérémonie de décoration a illuminé la matinée. Sous le regard bienveillant du chef de l’État, des officiers supérieurs, subalternes, sous-officiers et soldats ont reçu des distinctions prestigieuses : Commandeurs, Officiers et Chevaliers de l’Ordre du Mono ou de l’Ordre national du mérite, ainsi que des médailles du mérite militaire.

Ces honneurs, décernés avec une précision protocolaire, ont célébré l’abnégation des forces de défense et de sécurité, rempart vivant contre les périls qui guettent la nation. Cet acte, inscrit dans le trente-deuxième anniversaire de l’attaque du Camp du Régiment interarmes en 1993, a ravivé le souvenir d’une nuit tragique où le Général Eyadéma, sous une pluie de feu, avait orchestré une riposte héroïque, sauvant le Togo d’une chute dans le chaos au prix de pertes cruelles parmi ses fidèles.

Les Forces armées togolaises (FAT), dans un hommage vibrant, ont exalté l’héritage de leur fondateur. « C’est à lui que nous devons cette armée disciplinée, rempart contre les forces obscures », ont-elles proclamé, soulignant combien cette institution, façonnée par des décennies de sacrifices, demeure un socle de fierté nationale.

Un legs d’Eyadema  à transmettre, un présent à consolider

D’ailleurs, cette journée a esquissé les contours d’un avenir à bâtir. Le président Faure Gnassingbé, chef des armées, a été salué pour sa détermination à doter les FAT des moyens modernes nécessaires à la sauvegarde du territoire. Dans un Togo où la paix sociale et le développement économique s’entrelacent comme les fils d’une même étoffe, son engagement résonne aussi comme une promesse de continuité, ancrée dans les valeurs de courage et de patriotisme léguées par son père.

Une mémoire qui ouvre des horizons

Au terme de cette célébration, le Togo se tient à un carrefour sur lequel l’écho des exploits d’hier se mêle aux défis de demain. La figure tutélaire du Général Eyadéma, magnifiée par cette journée, invite chaque citoyen à cultiver la concorde et la vigilance. Quant à Faure Gnassingbé, il incarne un pont entre ce legs et les aspirations d’une nation en marche. Cependant, cette mémoire, si précieusement honorée, saura-t-elle inspirer les nouvelles générations à écrire, à leur tour, une page aussi glorieuse dans le grand livre du Togo ?

 

Savanes : une interdiction pour conjurer le péril des ombres

Région des Savanes, le 26 mars 2025 – Au sein des larges étendues de la région des Savanes, où le souffle du vent se fait entendre à travers les arbres dispersés et les sols beigeâtres, une décision d’une importance exceptionnelle a été prise. En effet, le gouverneur Affoh Atcha-Dedji a brandi un arrêté lundi aux accents implacables, proscrivant la commercialisation des boissons frelatées et des antalgiques morphiniques, avec en tête de liste le redouté tramadol.

Cette mesure, d’une ampleur rare, ne se borne pas à la vente : elle frappe de plein fouet la production, l’importation, la distribution, la détention et même la consommation de ces substances, sauf sous l’égide d’une ordonnance médicale. Ainsi, le Togo, dans cette contrée septentrionale déjà éprouvée, s’érige en rempart contre un fléau qui ronge la santé publique et menace la quiétude collective.

Une croisade contre des poisons insidieux

Le tramadol, cet opioïde synthétique aux vertus analgésiques, est devenu une menace préoccupante dans plusieurs zones de l’Afrique de l’Ouest. Initialement conçu pour apaiser les douleurs, il a glissé, par la faute d’un usage détourné, dans les abysses de l’addiction et du trafic illicite. À ses côtés, les boissons frelatées – ces breuvages artisanaux souvent gorgés de substances toxiques – sévissent dans l’ombre, fauchant des vies par leur nocivité imprévisible. Dans la région des Savanes, où la pauvreté et l’isolement amplifient les vulnérabilités, ces produits ont trouvé un terreau fertile, sapant la vitalité d’une population déjà aux prises avec des défis colossaux.

L’arrêté du gouverneur ne souffre d’aucune ambiguïté. « Tout contrevenant aux dispositions du présent arrêté sera puni conformément aux dispositions pénales en vigueur », a-t-il martelé, dressant un arsenal de sanctions aussi dissuasif que rigoureux : fermeture des échoppes fautives, saisie et destruction des marchandises prohibées après expertise, amendes salées, et, pour les plus récalcitrants, l’épée de Damoclès des poursuites judiciaires. Cette fermeté s’inscrit dans une logique de sauvegarde, alors que les ravages de ces substances (troubles neurologiques, dépendance, voire morts subites) ne cessent de croître, comme en témoignent les alertes répétées des autorités sanitaires togolaises et des organisations internationales.

Un contexte d’urgence et de vigilance dans la région des Savanes

La région des Savanes, sous état d’urgence sécuritaire depuis trois ans, vit à l’heure d’une tension palpable. Les incursions de groupes extrémistes depuis les frontières poreuses avec le Burkina Faso, conjuguées à une insécurité endémique, ont poussé le gouvernement à durcir ses mesures de protection. L’interdiction des boissons frelatées et du tramadol s’ajoute à cette trame, car ces substances, au-delà de leurs méfaits sanitaires, alimentent parfois des réseaux troubles, finançant des activités illégales ou désinhibant des individus dans un climat déjà volatile. Le gouverneur Atcha-Dedji, en posant cet acte, ne fait pas que répondre à une crise de santé : il tisse un filet plus large, visant à préserver l’ordre et la résilience d’une région en état de siège.

Des témoignages glanés sur place, relayés par des posts sur X, évoquent une consommation alarmante du tramadol parmi les jeunes, souvent utilisé comme un élixir illusoire pour surmonter la fatigue ou fuir les tourments d’un quotidien austère. Les boissons frelatées, quant à elles, circulent dans les marchés informels, leur bas prix masquant une dangerosité que nul ne peut ignorer après les drames rapportés dans d’autres pays voisins, comme le Bénin ou le Ghana. Face à cela, les autorités locales, appuyées par des patrouilles renforcées, entendent faire respecter cette interdiction avec une rigueur sans faille.

Une action qui interroge l’avenir

Alors que le soleil se couche sur les plaines des savanes, teintant le ciel d’un ardent rouge, une lueur d’espoir se mêle à une incertitude tenace. Cette interdiction, si elle porte en elle la promesse d’un sursaut salutaire, soulève des questions. Les moyens seront-ils à la hauteur pour traquer les filières clandestines ? Les populations, privées de ces palliatifs toxiques, trouveront-elles des alternatives viables dans un système de santé souvent exsangue ? Et surtout, cette mesure, aussi ferme soit-elle, suffira-t-elle à éteindre les braises d’un mal plus profond, enraciné dans les fractures sociales et économiques ? Dans l’ombre des baobabs, le Togo avance, déterminé, mais prudent, vers un horizon où la lutte, peut-être, ne fait que commencer.

 

Le Togo : une gouvernance rénovée au service du peuple

Lomé, 26 mars 2025 – Le Togo s’est engagé avec une ardeur singulière dans une quête d’amélioration des conditions d’existence de ses habitants, de l’effervescente Lomé aux confins ruraux les plus reculés. En effet, sous l’impulsion de son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, président de la République, une refonte profonde de la gouvernance économique a vu le jour, visant à insuffler pertinence, cohérence et pérennité aux investissements publics. Cette ambition, portée par une vision stratégique, s’incarne dans des réformes audacieuses qui redéfinissent la manière dont le pays planifie son essor, en réponse aux tumultes d’un monde secoué par des crises protéiformes.

Gouvernance : Une planification réinventée face aux tempêtes

Le Togo n’échappe pas aux bourrasques qui ébranlent la planète : la pandémie de COVID-19, les soubresauts climatiques, les pénuries alimentaires et énergétiques, sans oublier l’insécurité qui gronde dans ses régions septentrionales. Ces défis, loin de paralyser la nation, ont galvanisé une volonté de concevoir des solutions promptes et judicieuses. Ainsi, la feuille de route gouvernementale 2020-2025, qui s’achève en cette fin d’année, a servi de phare, orientant les efforts vers des projets à fort retentissement pour le bien-être collectif. Cette nouvelle ère de planification, marquée par une écoute attentive des plaintes et des clameurs des populations, a donné naissance à des initiatives novatrices, taillées pour répondre aux aspirations les plus pressantes.

Au cœur de cette métamorphose se dresse une réforme du système de programmation des investissements publics, un mécanisme désormais affiné par des principes rigoureux. Les projets, triés avec une minutie d’orfèvre, s’alignent sur les priorités de la feuille de route, respectent les limites budgétaires et s’ouvrent aux financements privés pour soulager les coffres de l’État. Une coordination renforcée entre les ministères écarte les doublons, assurant une synergie limpide dans l’action publique. Ces garde-fous, loin d’être de simples abstractions, ont déjà porté leurs fruits : des infrastructures émergent, des services s’améliorent, et les conditions de vie, pas à pas, se parent d’un nouvel éclat.

Le leadership de Faure Gnassingbé : une boussole dans la tourmente

Rien de tout cela n’aurait vu le jour sans la constance éclairée du président Gnassingbé. Son engagement, tel un fil d’Ariane, guide le Togo à travers les méandres des crises mondiales et des contraintes nationales. Face à l’austérité imposée par l’accord avec le Fonds monétaire international – qui exige un déficit plafonné à 3 % du PIB –, il a enjoint les acteurs publics à une gestion économe des ressources ordinaires, tout en réservant des fonds substantiels aux initiatives qui transforment directement la vie des citoyens. Cette rigueur dans la gouvernance , alliée à une vision prospective, a permis au pays de tenir ses promesses, même lorsque les vents contraires soufflaient avec vigueur.

Le lancement du Programme d’Investissements Publics (PIP) 2026-2028 illustre cette dynamique. Lors de cette étape clé, les outils de planification ont été dévoilés aux partenaires du développement, avec une injonction claire : chaque projet doit refléter les ambitions nationales, s’inscrire dans une enveloppe budgétaire maîtrisée et mobiliser, autant que possible, des capitaux privés. Ce cadre, rigide, mais fécond, garantit que les ressources, rares et précieuses, irriguent les champs dans lesquels elles germeront le mieux.

Gouvernance : une fin qui résonne comme un horizon

Alors que le Togo s’apprête à clore un chapitre pour en ouvrir un autre, il se tient à la croisée des chemins, fort d’un bilan tangible et d’une espérance intacte. Les réformes impulsées par Faure Gnassingbé ne sont pas de simples échafaudages administratifs : elles sont les fondations d’un édifice où chaque Togolais pourrait, demain, trouver sa place sous un toit plus solide.  Que ce soit dans les rues animées de Lomé ou les villages paisibles du Nord, un même plan d’interrogation : ce travail acharné, cette quête constante d’une vie meilleure finira-t-il par engendrer une prospérité durable pour tout le pays ?