Une visite porteuse d’espoir : Binta Sanneh et Emmanuel Adebayor à l’UniPod Togo

Dans un Togo résolument tourné vers le progrès, une rencontre d’envergure s’est tenue ce mercredià l’UniPod Togo, un espace dédié à l’innovation et à l’éducation. Binta Sanneh, Représentante Résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Togo, y a conduit une délégation accompagnée d’Emmanuel Adebayor, icône du football togolais et président de la Fondation SEA. En effet, cette visite, qualifiée de « fructueuse » par les parties prenantes, avait pour ambition d’explorer des opportunités de collaboration en faveur du développement durable, une priorité cruciale pour le pays. Cet événement, riche en promesses, illustre la convergence des efforts entre des acteurs d’horizons divers, unis par une vision commune : bâtir un avenir prospère et équitable pour les Togolais.

Le PNUD Togo : un engagement ancré dans le développement

Par ailleurs, sous la direction de Binta Sanneh, le PNUD Togo s’attelle à des projets d’envergure visant à promouvoir l’éducation, l’inclusion sociale, l’emploi des jeunes et l’égalité des genres, en résonance avec les ambitions de la feuille de route gouvernementale Togo 2025. Cette visite à l’UniPod Togo s’inscrit dans cette dynamique, témoignant de l’engagement du PNUD à nouer des partenariats locaux pour amplifier son impact sur le terrain.

Emmanuel Adebayor et Binta Sanneh du PNUD Togo ont exploré les possibilités de partenariats pour le développement durable Emmanuel Adebayor et Binta Sanneh : une rencontre symbolique à l’UniPod Togo

En plus, L’UniPod Togo, lieu emblématique de l’innovation et de la créativité, a offert un cadre idéal à cette délégation. La présence d’Emmanuel Adebayor, ancien capitaine des Éperviers et figure respectée au-delà des stades, a conféré une dimension particulière à l’événement. À travers sa Fondation SEA, il s’investit dans des projets communautaires, notamment dans l’agriculture et la formation des jeunes, apportant ainsi une voix influente à cette rencontre. Ensemble, Binta Sanneh et Emmanuel Adebayor ont exploré les potentialités de cet espace, posant les bases d’une collaboration prometteuse.

Des perspectives concrètes pour le développement durable

En plus, l’objectif central de cette visite était clair : identifier des synergies pour faire avancer le développement durable au Togo. Les échanges ont porté sur des thématiques stratégiques, telles que l’éducation, l’autonomisation des jeunes et l’agriculture durable. La Fondation SEA, déjà active dans des programmes d’agrobusiness visant à offrir des perspectives économiques aux nouvelles générations, pourrait bénéficier de l’expertise technique et du réseau du PNUD. En retour, l’implication d’une personnalité comme Emmanuel Adebayor offre aussi au PNUD une opportunité de toucher un public plus large et d’ancrer ses projets dans les réalités locales. Cette complémentarité laisse entrevoir des initiatives concrètes, capables de répondre aux défis majeurs du pays, comme le chômage des jeunes et la résilience climatique.

Emmanuel Adebayor et Binta Sanneh du PNUD Togo ont exploré les possibilités de partenariats pour le développement durable Emmanuel Adebayor et Binta Sanneh  : vers un avenir à construire ensemble

En somme, cette visite à l’UniPod Togo marque un jalon dans la quête d’un développement durable au Togo. Elle met en lumière la puissance d’une collaboration entre une institution internationale comme le PNUD, des initiatives locales innovantes et des figures publiques engagées.

Les discussions entamées lors de cet événement dessinent un horizon riche en possibilités, où l’éducation et l’innovation pourraient devenir les moteurs d’une transformation profonde. Pourtant, si l’espoir est palpable, le chemin reste à tracer. Cette alliance naissante entre Binta Sanneh, Emmanuel Adebayor et leurs partenaires saura-t-elle se concrétiser en actions durables ?L’avenir du Togo repose désormais sur ceux qui sauront transformer ces promesses en actions concrètes.

 

Togo et Cambodge scellent une alliance prometteuse à Phnom Penh

Dans une cérémonie empreinte de solennité, Ce mercredi, Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères du Togo, et PRAK Sokhonn, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Cambodge, ont paraphé à Phnom Penh deux accords d’une portée considérable. Ces textes, signés dans la capitale cambodgienne, englobent une exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service ainsi qu’un mémorandum d’entente (MOU) visant à instaurer des consultations politiques régulières entre les deux chancelleries. Ces engagements, loin d’être de simples formalités, s’inscrivent dans une volonté affirmée de tisser des liens plus étroits et de raviver une coopération fructueuse entre Lomé et Phnom Penh.

Le Togo et le Cambodge signent un accord historique à Phnom Penh, facilitant les voyages et renforçant les relations diplomatiques Togo et Cambodge : une convergence d’intérêts au-delà des continents

Malgré l’immense distance qui sépare les rives de l’Atlantique ouest-africain des plaines du Mékong, le Togo et le Cambodge cultivent une ambition commune : celle de promouvoir un dialogue fécond et une solidarité active. Ces nations, chacune ancrée dans son histoire et ses défis, trouvent dans cette entente un levier pour enrichir leurs relations. Si leurs échanges ont jusqu’ici été modestes, ces accords marquent un tournant, posant les jalons d’une collaboration plus dynamique dans des domaines aussi variés que l’économie, la culture ou la gouvernance.

L’exemption de visa : un pont pour les émissaires

L’accord sur l’exemption de visas, applicable aux citoyens togolais et cambodgiens munis de passeports diplomatiques ou de service, se veut une mesure pragmatique autant que symbolique. En supprimant les entraves administratives, il offre aux diplomates, fonctionnaires et autres dignitaires une liberté de mouvement accrue. Ce geste, qui fluidifie les déplacements officiels, promet d’intensifier les visites mutuelles et de favoriser des interactions directes, essentielles à la consolidation des rapports bilatéraux.

Consultations politiques : une tribune pour l’avenir

Le mémorandum d’entente sur les consultations politiques, quant à lui, établit un cadre formel pour un dialogue suivi entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays. Cette initiative, d’une rare finesse stratégique, ambitionne de transcender les simples échanges protocolaires pour aborder des enjeux régionaux et mondiaux. Elle ouvre ainsi la voie à une harmonisation des points de vue, à un partage d’expériences et, pourquoi pas, à des initiatives conjointes sur la scène internationale.

Le Togo et le Cambodge signent un accord historique à Phnom Penh, facilitant les voyages et renforçant les relations diplomatiques Togo et Cambodge : une impulsion pour des horizons élargis

Ces accords ne se contentent pas de formaliser une amitié naissante ; ils annoncent une ère de possibilités élargies. En facilitant les contacts humains et institutionnels, ils pourraient déboucher sur des partenariats inédits, qu’il s’agisse de projets commerciaux, d’échanges éducatifs ou de collaborations culturelles. Robert Dussey n’a pas caché son enthousiasme, déclarant lors de la signature : « Ces deux instruments contribueront à faciliter les échanges et à redynamiser davantage les relations d’amitié et de coopération entre nos deux pays. » Une vision partagée par son homologue cambodgien, PRAK Sokhonn, dont l’engagement dans cette entreprise reflète une détermination similaire.

Voix des protagonistes : une confiance affirmée

Dans une allocution empreinte de chaleur, Robert Dussey a salué son « cher ami » PRAK Sokhonn, soulignant la portée de ce moment : « Ces accords sont le fruit d’une volonté partagée de rapprocher nos peuples et de bâtir un avenir commun. » De son côté, le vice-Premier ministre cambodgien, par son silence éloquent lors de la cérémonie, a laissé transparaître une approbation tacite, signe d’une confiance mutuelle entre les deux hommes et leurs nations.

Vers un chapitre inachevé

Alors que les encres sèchent sur ces documents historiques, une question demeure en suspens : jusqu’où cette alliance portera-t-elle ses fruits ? Le Togo et le Cambodge, désormais liés par ces engagements, s’aventurent sur un chemin pavé d’opportunités, mais aussi d’incertitudes. Leur réussite dépendra de la vigueur avec laquelle ils sauront transformer ces promesses en actes, laissant à l’histoire le soin d’écrire la suite de ce récit encore ouvert.

Un Échange de Prisonniers Historique entre la Russie et l’Ukraine : Une Lueur dans la Tourmente

Ce mercredi, un événement d’une portée rare a ponctué le conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine depuis février 2022 : un échange de prisonniers de guerre d’une envergure exceptionnelle. À l’issue de tractations scellées la veille lors d’un échange téléphonique entre Vladimir Poutine et Donald Trump, 175 captifs de chaque nation ont retrouvé leur sol natal, tandis que 22 Ukrainiens, grièvement blessés, ont été restitués par Moscou dans une démarche qualifiée de « geste de bonne volonté ». Au total, ce sont 372 âmes qui ont échappé aux chaînes de la détention. Décryptons cet épisode, ses dessous et ce qu’il pourrait présager, avec une clarté pédagogique et une plume affûtée.

Russie et Ukraine : les rouages d’une opération d’ampleur

L’annonce a résonné simultanément des deux côtés du front. Le ministère russe de la Défense a annoncé la libération de 175 soldats russes, auparavant prisonniers en Ukraine, en échange d’un nombre équivalent de captifs ukrainiens. À cette équation s’ajoute un geste humanitaire : Kiev a reçu 22 prisonniers ukrainiens, dont l’état de santé était critique, en dehors du cadre strict de l’échange symétrique. Ce total de 372 personnes libérées marque, selon Volodymyr Zelensky, président de l’Ukraine, l’un des chapitres les plus imposants dans l’histoire des rapatriements entre les deux belligérants.

Zelensky, dans une déclaration empreinte de solennité, a salué le retour de 175 « défenseurs » ukrainiens, auxquels s’ajoutent les 22 blessés rapatriés par des « mesures distinctes ». Il a cependant omis de mentionner le sort des prisonniers russes libérés, gardant ce détail dans l’obscurité. De son côté, Moscou a présenté cet acte comme une preuve de magnanimité, une éclaircie dans un ciel assombri par plus de deux ans de guerre.

Des âmes marquées par la souffrance

Au-delà des chiffres, cet échange dévoile des réalités humaines crues. Le dirigeant ukrainien a laissé entendre que certains des siens, revenus ce mercredi, avaient enduré des « persécutions » sous la férule russe. Ce mot, lourd de sens, trouve un écho sinistre dans les enquêtes menées par des ONG, des médias indépendants et les Nations unies. Ces rapports, implacables, dressent le tableau d’une torture systématique infligée aux prisonniers ukrainiens dans les geôles russes : un rappel que la guerre, loin de se limiter aux tranchées, s’étend aux tréfonds de la dignité humaine.

Une trêve inattendue, fruit d’une médiation au sommet

Cet échange ne s’est pas forgé en vase clos. Il s’inscrit dans un faisceau de décisions nées d’un appel entre Vladimir Poutine et Donald Trump, tenu le même mercredi. Parmi les annonces, une trêve limitée a été consentie par le Kremlin : les infrastructures énergétiques – centrales électriques, gazoducs, transformateurs – seront épargnées, pour un temps du moins, par les salves destructrices. Cette pause, si elle tient, pourrait alléger le fardeau des populations civiles, souvent plongées dans le noir et le froid par les assauts répétés sur ces réseaux vitaux. Plus encore, elle signale une possible inflexion, ténue, mais tangible, dans la spirale de l’escalade.

Un terrain d’entente fragile mais persistant

La question des prisonniers de guerre, bien que nimbée de tensions, demeure l’une des rares passerelles où Kiev et Moscou parviennent, par éclipses, à se rejoindre. Depuis l’irruption des chars russes en février 2022, des centaines de captifs ont été échangés et les dépouilles des soldats tombés restituées dans un rituel aussi poignant que nécessaire. Ces pourparlers, âpres et tortueux, témoignent d’une volonté sporadique de préserver un semblant de dialogue. Le Kremlin avait d’ailleurs initialement évoqué un échange impliquant 23 blessés ukrainiens, un chiffre ajusté à 22 dans les faits, signe que même les détails se négocient au forceps.

Un horizon de paix esquissé par Zelensky

Volodymyr Zelensky, jamais avare d’initiatives audacieuses, a déjà jeté sur la table une proposition majeure : un échange total de tous les prisonniers de guerre, une étape qu’il voit comme un prélude à la fin des hostilités. Cette idée, ambitieuse, pourrait métamorphoser ce qui n’est encore qu’un souffle d’espoir en une véritable bourrasque de réconciliation. Mais le chemin reste hérissé d’obstacles : la défiance mutuelle, les enjeux stratégiques et les cicatrices d’un conflit impitoyable pèsent lourd dans la balance.

Russie et Ukraine : un acte chargé de sens, mais aux lendemains incertains

Ce mercredi, la Russie et l’Ukraine ont écrit une page singulière dans leur affrontement. Par son ampleur, 372 vies rendues à la liberté, et son contexte, une trêve énergétique négociée sous l’égide de puissances extérieures, cet échange s’érige en symbole d’une humanité capable de percer les ténèbres de la guerre. Pourtant, il invite autant à l’optimisme qu’à la prudence. La trêve tiendra-t-elle face aux bourrasques du conflit ? Cet élan de clémence débouchera-t-il sur des pourparlers plus vastes ? Ou ne sera-t-il qu’une parenthèse, vite refermée par le fracas des armes ?

Trump et Poutine : un cessez-le-feu en Ukraine pour un nouveau départ ?

Aujourd’hui, une avancée diplomatique d’envergure s’est dessinée à l’horizon, fruit d’un échange entre le président Donald Trump et son homologue Vladimir Poutine. Au cœur de leur conciliabule, un dessein commun : apaiser les braises ardentes du conflit ukrainien par un cessez-le-feu durable et ouvrir une nouvelle ère dans les relations entre les États-Unis et la Russie.

Une concordance inattendue : la paix comme horizon

Le dialogue entre les deux chefs d’État s’est noué autour d’une vérité partagée : la guerre en Ukraine, par sa durée et son coût exorbitant, a trop longtemps saigné les nations impliquées. Trump et Poutine ont déploré que ce brasier, qui n’aurait jamais dû s’allumer, ait consumé des ressources colossales (vies humaines et fortunes matérielles) au détriment des aspirations légitimes de leurs peuples. Cette prise de conscience, loin d’être une simple rhétorique, traduit une volonté de réorienter ces énergies vers des desseins plus nobles : le bien-être des citoyens plutôt que la poursuite d’une lutte stérile.

Trump et Poutine :  un échafaudage méthodique pour la trêve

L’accord esquissé par les deux leaders repose sur une stratégie savamment étagée visant à désamorcer progressivement les tensions. Première étape : un cessez-le-feu ciblé sur l’énergie et les infrastructures. Ce choix, loin d’être anodin, vise à préserver les artères vitales des sociétés ukrainienne et russe, en protégeant les réseaux qui alimentent foyers et industries. Une telle mesure, en apaisant les souffrances immédiates, poserait les jalons d’une confiance mutuelle, prélude indispensable aux pourparlers à venir.

Dans un second temps, les discussions s’attelleront à un cessez-le-feu maritime en mer Noire, théâtre stratégique où s’entrecroisent enjeux commerciaux et militaires. En suspendant les hostilités dans cet espace névralgique, les leaders entendent non seulement réduire les risques d’embrasement, mais aussi rouvrir les voies d’un commerce entravé par le conflit. Cette démarche précède une ambition plus large : un cessez-le-feu global, puis une paix inscrite dans le marbre. Pour concrétiser ce projet, des négociations techniques démarreront sans tarder au Moyen-Orient, un choix géographique qui, par son éloignement, offre un terrain neutre propice au dialogue.

Au-delà des frontières ukrainiennes : une vision élargie

L’échange entre Trump et Poutine ne s’est pas confiné aux rives du Dniepr. Les deux hommes ont jeté un regard panoramique sur le Moyen-Orient, perçu comme un creuset potentiel de coopération. Prévenir les conflits futurs dans cette région tourmentée devient ainsi un objectif partagé, une aspiration qui transcende les rivalités historiques entre Washington et Moscou. Cette convergence s’accompagne d’un engagement ferme : endiguer la prolifération des armes stratégiques. En mobilisant d’autres acteurs mondiaux, ils souhaitent tisser un filet de normes internationales, freinant l’émergence de menaces nouvelles.

Un point d’accord cristallin émerge également : l’Iran ne doit jamais disposer des moyens d’anéantir Israël. Cette position, ancrée dans une lecture lucide des équilibres moyen-orientaux, signale une détermination à conjurer les périls d’une escalade nucléaire. Ainsi, Trump et Poutine esquissent les contours d’une diplomatie concertée, où la sécurité régionale devient une cause commune.

Trump et Poutine :  un renouveau bilatéral aux promesses alléchantes

L’entente ne se limite pas à éteindre les feux ukrainiens ; elle ambitionne de raviver la flamme d’une relation russo-américaine moribonde. Les deux présidents entrevoient un avenir où des accords économiques majeurs irrigueraient leurs économies respectives, tandis qu’une stabilité géopolitique retrouvée redessinerait les cartes du pouvoir mondial. Ce rêve, toutefois, reste suspendu à un préalable : la pacification définitive de l’Ukraine. En d’autres termes, la paix n’est pas une fin en soi, mais une clé ouvrant la porte à une collaboration d’une ampleur inédite.

Un chemin semé d’embûches, mais porteur d’espoir

L’accord scellé par Trump et Poutine constitue une percée notable dans un conflit qui semblait enlisé. Leur plan, par sa progressivité et sa portée, offre une lueur d’optimisme là où régnait la résignation. Pourtant, le succès de cette entreprise demeure incertain. La mise en œuvre d’un cessez-le-feu, les tractations au Moyen-Orient, l’adhésion des parties prenantes : autant de défis qui mettront à l’épreuve la ténacité des deux leaders.

En somme, ce tête-à-tête marque un tournant, sinon une révolution, dans la quête d’une paix ukrainienne. S’il parvient à s’épanouir, il pourrait non seulement panser les plaies d’une nation déchirée, mais aussi inaugurer une ère de concorde internationale. Le monde, suspendu à l’issue de ces pourparlers, attend de voir si cette audacieuse esquisse se muera en un chef-d’œuvre de diplomatie.

Une assemblée décisive pour la santé au Togo : retour sur la réunion du CNC-SS

Lomé, 18 mars 2025 –  Le Ministère de la Santé et de l’hygiène publique du Togo, en collaboration avec ses partenaires, a orchestré ce matin la première assemblée ordinaire de l’année du Comité national de coordination du secteur de la santé (CNC-SS). Sous la houlette du professeur Tchin Darré, cette rencontre s’est imposée comme un jalon incontournable pour évaluer les avancées du secteur sanitaire et esquisser les orientations futures. Voici un panorama détaillé des enjeux et des délibérations qui ont marqué cette journée.

 Le Togo façonne l'avenir de sa santé lors de la 1ère réunion du CNC-SS 2025, abordant l'intégration des services, l'initiative Sandal, CNC-SS : un regard rétrospectif sur les engagements passés

Par ailleurs, L’un des pivots de cette réunion fut le suivi des recommandations formulées lors de la précédente session, tenue le 28 novembre 2024. Les participants ont plongé dans une analyse minutieuse des progrès réalisés, s’appuyant sur des exposés d’une clarté remarquable. Parmi ceux-ci, une présentation a particulièrement captivé l’auditoire : celle consacrée à l’intégration des services de planification familiale, post-partum, de santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile, ainsi que de nutrition (PFPP-SRMNI-Nutrition). Véritable colonne vertébrale de la politique sanitaire togolaise, cette démarche a été scrutée à travers le prisme des résultats engrangés, des pratiques exemplaires repérées et des leçons extraites, offrant ainsi un terreau fertile pour des améliorations à venir.

 Le Togo façonne l'avenir de sa santé lors de la 1ère réunion du CNC-SS 2025, abordant l'intégration des services, l'initiative Sandal, L’initiative Sandal : un souffle d’assainissement dans 17 communes

Un chapitre notable des discussions a porté sur l’initiative Sandal, déployée dans 17 communes du Togo. Ce projet, centré sur le mécanisme du crédit latrine, ambitionne de révolutionner l’accès à l’assainissement et de rehausser les standards d’hygiène. Les échanges ont aussi permis de dévoiler les avancées tangibles enregistrées, tout en jetant une lumière crue sur les obstacles qui jalonnent encore ce chantier audacieux. Cette initiative illustre l’élan du Togo vers des solutions pragmatiques pour répondre aux besoins fondamentaux de sa population.

 Le Togo façonne l'avenir de sa santé lors de la 1ère réunion du CNC-SS 2025, abordant l'intégration des services, l'initiative Sandal, Le PTBA 2025 : une boussole dans un climat de disette financière

D’ailleurs, le professeur Tchin Darré, Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, a profité de cette tribune pour dévoiler le Plan de Travail Budget Annuel (PTBA) 2025. Dans un contexte où les ressources se font rares, il a plaidé avec ferveur pour une réorientation stratégique des fonds vers des axes jugés prioritaires. Il n’a pas manqué de souligner l’onde de choc provoquée par la suspension des soutiens de l’USAID, un coup dur qui fragilise certains programmes essentiels. Ce constat a ravivé l’urgence d’une gestion astucieuse et résiliente des finances publiques dans le secteur.

Face à la méningite : une riposte éclair du CNC-SS dans le district de Dankpen

La réunion a également braqué les projecteurs sur la gestion de l’épidémie de méningite qui a récemment frappé le district de Dankpen. Les mesures d’urgence déployées pour juguler cette crise ont été passées en revue, révélant une mobilisation exemplaire pour protéger les populations. Cet épisode a rappelé avec acuité la nécessité d’une vigilance sans faille et d’une coordination sans accroc face aux menaces sanitaires imprévues.

Une feuille de route pour demain

En définitive, cette première assemblée de 2025 du CNC-SS a offert une radiographie complète des dynamiques à l’œuvre dans le secteur de la santé togolais. Entre avancées prometteuses et défis tenaces, notamment sur les fronts financier et épidémiologique, elle a tracé les contours d’une ambition intacte : celle d’assurer à chaque Togolais un accès juste et durable à des soins de qualité. Fort de ces éclairages, le ministère s’attelle désormais à transformer ces enseignements en actes concrets, pour un avenir sanitaire plus robuste.

 

Le Stade de Kégué sous silence : une parenthèse pour les Éperviers du Togo

Du jeudi 20 au samedi 22 mars 2025, le stade de Kégué, écrin sportif de Lomé, fermera ses portes aux habitués dans un mutisme temporaire, mais nécessaire. Cette décision, proclamée avec gravité par le ministère en charge des Sports du Togo, n’a rien d’un caprice administratif : elle vise à offrir aux Éperviers, l’équipe nationale de football, un sanctuaire où peaufiner leur stratégie avant une joute décisive. Le samedi 22 mars, ces ambassadeurs togolais croiseront le fer avec la Mauritanie lors de la 5ᵉ journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, un rendez-vous qui pourrait redessiner leur destin dans cette quête planétaire.

Le Stade de Kégué  : une préparation sous haute vigilance

Depuis quelques jours déjà, les Éperviers ont investi les lieux, leurs crampons foulant l’herbe avec une détermination palpable. Sous la férule de leurs entraîneurs, ils affûtent leurs gestes, harmonisent leurs mouvements et forgent leur esprit collectif. Le ministère, conscient de l’enjeu, a choisi de sanctuariser cet espace pour que rien, ni curieux ni perturbations, ne vienne troubler cette alchimie naissante. Le stade de Kégué, d’ordinaire théâtre de passions populaires, se mue ainsi en un havre d’introspection où chaque passe, chaque tir, chaque souffle se doit d’être irréprochable.

Un groupe B aux allures de défi titanesque

Dans cette campagne éliminatoire, le Togo se mesure à des adversaires d’une trempe redoutable au sein du groupe B. Le Sénégal, titan africain aux ambitions mondiales, la République Démocratique du Congo, forte de sa fougue, et le Soudan, dont la ténacité ne faiblit pas, composent un tableau où chaque point conquis est une victoire arrachée. Le Soudan du Sud et la Mauritanie, moins illustres, mais non moins pugnaces, complètent cette arène où les Éperviers devront déployer toute leur vaillance. À l’approche de cette 5ᵉ journée, le Togo, toujours en quête de constance, voit dans ce duel face à la Mauritanie une occasion de marquer les esprits et de gravir un échelon vers le rêve ultime : une place au firmament de 2026.

Une double épreuve à l’horizon

Si le choc contre la Mauritanie monopolise les regards, un autre défi se profile à l’horizon, aussi imminent qu’exigeant. Le mardi 25 mars, les Éperviers s’envoleront pour Dakar, où les attendent les Lions de la Teranga, ex-champions d’Afrique. Ce face-à-face, comptant pour la 6ᵉ journée, promet une bataille d’une intensité rare, où le Togo devra puiser dans ses ressources les plus profondes pour tenir tête à un adversaire rompu aux joutes internationales. Entre Kégué et Dakar, ces quelques jours pourraient bien sceller le sort de leur campagne.

Le Stade de Kégué : un écrin au service d’une ambition

Construit en 2000 et doté d’une capacité de 36 000 âmes, le stade de Kégué n’est pas qu’un assemblage de gradins et de pelouse : il incarne l’âme sportive du Togo. Régulièrement hôte des grandes rencontres nationales et continentales, il a vibré sous les clameurs des supporters lors de moments mémorables, comme la qualification des Éperviers pour la Coupe du Monde 2006 – un exploit gravé dans la mémoire collective. Aujourd’hui, sa fermeture éphémère n’est pas un abandon, mais une offrande à une équipe qui porte les espoirs d’un peuple avide de gloire retrouvée.

Une attente empreinte d’espérance

Pour les habitants de Lomé, habitués à fouler cet espace pour leurs propres loisirs, cette interdiction pourrait résonner comme une privation. Pourtant, elle s’accompagne d’une promesse implicite : celle d’un spectacle qui, le 22 mars, pourrait transcender leur patience. Les autorités sportives, en verrouillant Kégué, ne font pas que préparer un match ; elles cultivent un rêve, celui d’un Togo qui, sur la scène mondiale, saurait s’élever au-delà des pronostics.

Une fenêtre sur l’inconnu

Alors que les Éperviers s’apprêtent à livrer bataille, le stade de Kégué, silencieux, mais vibrant d’une énergie contenue, devient le symbole d’une nation en suspens. Le choc face à la Mauritanie, suivi de l’épreuve sénégalaise, ouvrira-t-il une voie triomphale vers 2026 ? Ou bien ces duels ne seront-ils qu’un chapitre supplémentaire dans une quête semée d’embûches ? Nul ne peut encore trancher, mais une certitude demeure : sous ce ciel togolais, chaque ballon disputé portera l’écho d’un peuple qui, dans l’ombre de son stade, attend de chanter ou de soupirer.

Un avion s’abîme au large de Roatan : une tragédie aérienne

Hier soir, un voile de consternation s’est abattu sur l’île de Roatan, joyau touristique des Caraïbes honduriennes, lorsqu’un avion de la compagnie nationale Lanhsa, un Jetstream 41 immatriculé HR-AYW, s’est englouti dans les flots tumultueux à peine quelques instants après avoir quitté la piste de l’aéroport Juan Manuel Gálvez. À son bord, dix-sept âmes – quatorze passagers et trois membres d’équipage – ont été précipitées dans un drame dont l’issue, pour beaucoup, s’est révélée funeste. Si cinq rescapés ont été arrachés aux griffes de la mort, le bilan s’alourdit d’heure en heure : douze victimes ont été confirmées, tandis qu’une personne demeure introuvable, laissant planer une ombre d’incertitude sur cette catastrophe.

Roatan : Un crash aux allures de mystère

L’appareil, qui avait mis le cap sur La Ceiba, une ville côtière du Honduras, n’a eu que peu de temps pour défier le ciel avant que son destin ne bascule. Selon les premiers témoignages, une défaillance brutale des moteurs aurait fait chavirer l’avion dans une trajectoire fatale, le précipitant à un kilomètre des rivages de Roatan. Les eaux, d’ordinaire si accueillantes pour les plongeurs en quête de récifs coralliens, sont devenues le théâtre d’une lutte acharnée entre la vie et la mort. Les causes exactes de cette tragédie restent, pour l’heure, enveloppées d’un épais brouillard : ni les autorités ni la compagnie Lanhsa n’ont livré d’éclaircissements, laissant les hypothèses s’entrelacer comme des vagues sur le rivage.

Un avion de Lanhsa s’écrase au large de Roatan, tuant 12 personnes , tandis que 5 survivants sont sauvés dans des conditions éprouvantes.Des vies fauchées, des noms gravés dans la mémoire

Parmi les victimes, une figure illustre de la culture garifuna, Aurelio Martínez Suazo, a trouvé la fin de son chant dans cet accident. Ce musicien hondurien, dont les mélodies résonnaient bien au-delà des frontières, vivait aux États-Unis et laisse derrière lui un héritage artistique désormais orphelin. À ses côtés, une famille entière a été emportée : Alba Rosa Acosta Torres, 37 ans, et ses filles Romarin Nicolle, 16 ans, et Karla Abigail Mejía Acosta, 11 ans, ont péri dans le tumulte. Le commandant de bord, Luis Ángel Araya, son officier Francisco Lagos, ainsi que d’autres passagers, dont Yeimi Alejandra Duarte Urribiera et Carlos Edwin Mejía, figurent également parmi les disparus. Un Américain et un Français, dont on ignore encore l’identité, comptaient aussi parmi les voyageurs, témoignage de l’attrait international de cette île paradisiaque.

Une lueur d’espoir au cœur du chaos

Malgré l’ampleur du désastre, cinq âmes ont défié l’inéluctable. Des mains secourables ont extirpé Liliana Rosa Urbina Estrada, Luis Mejía, Alejandra Enrique Gómez, Jairo Vargas Reyes et Helen Odil Ibarz des débris. Pêcheurs locaux et équipes d’urgence, bravant un terrain escarpé et une visibilité réduite par les caprices du climat, ont orchestré un sauvetage héroïque. Une vidéo, relayée sur les réseaux sociaux, montre l’émotion brute de ces instants. En effet, ils ont hissé les rescapés, certains étendus sur des civières, sur une côte rocheuse, et leurs visages portent les stigmates d’une terreur encore palpable. Transférés vers des hôpitaux, ces survivants incarnent une fragile victoire face à l’adversité.

Roatan, entre beauté et péril

Ce drame n’est pas le premier à ébranler Roatan, dont les cieux, souvent capricieux, ont déjà été le théâtre d’incidents aériens. Destination prisée pour ses eaux cristallines et ses paysages luxuriants, l’île attire chaque année des milliers de visiteurs, mais son isolement et ses conditions météorologiques imprévisibles en font un défi constant pour l’aviation. L’histoire de l’aéronautique hondurienne, marquée par des accidents sporadiques, invite à une réflexion plus large sur la sécurité des vols dans cette région des Caraïbes. Les autorités, mobilisant pompiers et forces de l’ordre, poursuivent leurs efforts pour percer le voile de cette tragédie, tandis que la communauté locale, endeuillée, oscille entre chagrin et résilience.

Un avion de Lanhsa s’écrase au large de Roatan, tuant 12 personnes , tandis que 5 survivants sont sauvés dans des conditions éprouvantes.Une enquête en suspens, un horizon incertain

Alors que les opérations de recherche se prolongent dans une mer agitée, les questions s’accumulent comme des éclats d’épave sur la grève. Qu’a-t-il bien pu se passer dans les minutes fatidiques qui ont suivi le décollage ? Les familles des victimes, suspendues entre deuil et espoir, attendent des réponses que seul le temps ou une investigation rigoureuse  pourra leur offrir. La compagnie Lanhsa, jusque-là muette, devra tôt ou tard briser son silence pour éclairer les circonstances de ce drame. En attendant, Roatan retient son souffle, ses rivages désormais marqués par une blessure que ni les vagues ni le vent ne sauraient effacer. Et dans cette attente, une interrogation persiste : ce ciel, qui promettait l’évasion, portera-t-il un jour les stigmates d’une leçon apprise ?

 

Lomé face à des éclipses électriques : les travaux ambitieux de la CEET dévoilés

Dans un élan visant à revigorer l’ossature énergétique de Lomé, la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) orchestre une série de coupures temporaires d’électricité, plongeant plusieurs quartiers dans une pénombre programmée. En effet, ces interruptions, loin d’être un caprice du destin, s’inscrivent dans une vaste entreprise de modernisation : étendre les ramifications du réseau électrique et remédier aux fluctuations de tension qui, trop souvent, fragilisent la distribution du courant. Une initiative salutaire, certes, mais qui exige des habitants une patience éclairée et quelques ajustements domestiques.

Un calendrier précis pour une ville en attente

En plus, la CEET, dans une volonté de transparence, a dévoilé un agenda minutieux des zones et horaires où le courant s’évanouira temporairement. Voici les informations concernant cette danse énergique :

  • Mercredi 19 mars 2025
    • De 9h00 à 12h00, les quartiers de Gaglo Kpota, EPP Gaglo Kpota, Tanmani et leurs environs verront leurs ampoules s’éteindre.
    • De 9h30 à 13h30, ce sera au tour d’Agodéké Kpota, Dévégo, Avépozo, Oligo Kopé, Dévégo Kopé et des secteurs limitrophes de basculer dans le silence électrique.
  • Jeudi 20 mars 2025
    • De 9h00 à 14h00, la Baie des Anges et ses voisines immédiates devront se passer de l’éclat des néons et du ronron des appareils.
  • Dimanche 23 mars 2025
    • De 9h00 à 12h00, l’École publique Les Retrouvailles, Kégué Avémé, Kégué et leurs alentours connaîtront une pause énergétique.
    • Simultanément, de 9h00 à 14h00, Hédjranawoé, CNSS Novossi, la Garde présidentielle et les districts avoisinants seront privés de cette ressource vitale.

Ces plages horaires, bien que perturbatrices, sont le prélude à une ère de stabilité électrique accrue, promet la CEET.

Pourquoi ce sacrifice lumineux ?

Par ailleurs, loin de n’être qu’une succession d’arrêts imposés, ces coupures sont le fruit d’une nécessité impérieuse. La CEET s’attelle à déployer ses câbles vers des contrées jusque-là délaissées par le réseau, tout en domptant les sautes de tension qui malmènent les foyers. L’objectif ? Offrir à Lomé une alimentation électrique robuste, capable de résister aux aléas et de soutenir une population en pleine expansion. Ces travaux, bien qu’ils plongent momentanément les rues dans l’ombre, dessinent un avenir où les pannes inopinées deviendront un souvenir diffus.

Des précautions pour éviter le chaos

Face à cette parenthèse sans électricité, la CEET adresse un conseil pressant aux riverains : débranchez vos appareils avant que le courant ne s’éclipse. Cette mesure, simple, mais cruciale, vise à épargner les frigidaires, les téléviseurs et autres compagnons électriques des sursauts brutaux qui pourraient survenir au retour de la lumière. Un geste préventif qui transforme une gêne passagère en une transition sans heurts. Les habitants sont également invités à anticiper, peut-être en garnissant leurs demeures de bougies ou en rechargeant leurs batteries à l’avance, pour que l’obscurité ne rime pas avec désarroi.

Une compagnie reconnaissante et contrite

Consciente des tracas semés par ces interruptions, la CEET ne ménage pas ses excuses. « Nous déplorons sincèrement les désagréments causés par ces travaux indispensables », confie-t-elle dans un souffle de mea-culpa, tout en saluant la résilience des Loméens. « Votre compréhension est le socle sur lequel nous bâtissons un réseau plus fiable », ajoute-t-elle, dans une ode à la patience collective. Ce ton empreint d’humilité traduit ainsi une ambition : transformer l’inconfort d’aujourd’hui en fierté de demain.

La CEET, architecte de l’énergie togolaise

Fondée pour électrifier les rêves d’une nation, la Compagnie Énergie Électrique du Togo trône au cœur du paysage énergétique du pays. Chargée de produire, transporter et distribuer le courant, elle jongle avec des défis titanesques : des équipements vieillissants, une demande galopante et l’aspiration à des solutions durables. Cependant, les travaux actuels à Lomé ne sont qu’un chapitre d’une saga plus vaste, celle d’une entreprise déterminée à hisser le Togo vers une modernité électrifiée.

Vers un horizon plus lumineux

Alors que les lampes vacillent et que les horloges s’arrêtent temporairement, Lomé est conviée à un exercice de vigilance et d’espérance. Ces coupures, bien qu’elles ébranlent le quotidien, sont les prémices d’un réseau ragaillardi, d’une ville où l’électricité ne sera plus une promesse fragile, mais une certitude. La CEET, par ce labeur, tisse une toile d’énergie plus solide, et si le chemin s’annonce semé d’ombres, il mène inexorablement vers une clarté durable pour tous.

 

Dakar s’illumine d’un atelier décisif pour l’UEMOA : une fresque d’avenir se dessine

Ce lundi, Dakar a vibré au rythme d’un événement hors du commun : un atelier de diffusion des nouveaux référentiels stratégiques de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). Après avoir sillonné Ouagadougou, Cotonou, Lomé, Abidjan et Bamako, cette escale sénégalaise marque une étape cruciale dans une vaste croisade régionale visant à tisser un avenir économique uni et florissant. En effet, sous l’égide du Commissaire Paul Koffi KOFFI, cet échange savamment orchestré a réuni des figures éminentes et des esprits éclairés, tous animés par une ambition : faire germer les graines de la Vision 2040 et du plan stratégique 2025-2030.

L’UEMOA : une mosaïque d’ambitions partagées

Pour saisir l’ampleur de cet atelier, il convient d’éclaircir ce qu’est l’UEMOA. Née en 1994, cette union regroupe huit nations ouest-africaines soudées par une monnaie commune, le franc CFA, et une aspiration à l’harmonie économique. Elle se rêve en architecte d’un espace dans lequel les frontières s’effacent devant la circulation fluide des richesses, des idées et des opportunités. La Vision 2040, tel un phare dans la brume, guide cette quête vers un horizon de prospérité durable, tandis que le plan stratégique 2025-2030 pose les premières pierres d’un édifice régional solide.

À Dakar, du 17 au 18 mars 2025, l'UEMOA réunit des acteurs clés pour diffuser ses nouveaux référentiels stratégiques, dont la Vision 2040, Un cénacle d’idées à Dakar

Par ailleurs, le rideau s’est levé sur cet atelier avec l’intervention du Commissaire Paul Koffi KOFFI, chargé du Développement de l’Entreprise, des Mines, de l’Énergie et de l’Économie Numérique. Dans un élan vibrant, il a exhorté les participants à transformer les parchemins stratégiques en actes concrets. « Les documents sont prêts ; le véritable défi réside dans leur incarnation », a-t-il proclamé, lançant un appel solennel aux États membres pour qu’ils accordent leurs symphonies nationales à la partition commune de la Vision 2040.

Autour de la table, une constellation de voix influentes a enrichi le débat. Adama SECK, Coordonnateur de la Cellule d’étude et de planification au Ministère des Finances et du Budget, a loué la genèse participative de ces référentiels, nés des plans des États et des études des organes spécialisés de l’UEMOA. « Le Sénégal s’engage à faire fleurir les actions du plan 2025-2030 pour ériger un espace d’intégration pérenne et apaisé », a-t-il assuré. À ses côtés, Amadou TCHAMBOU, Représentant Résident de la Commission de l’UEMOA au Sénégal, et Souleymane DIARRA, Directeur de la Stratégie et de l’Évaluation, ont apporté leur expertise, tandis que l’ancien Ministre du Budget, Ibrahima SAR, a honoré l’événement de sa présence distinguée.

À Dakar, du 17 au 18 mars 2025, l'UEMOA réunit des acteurs clés pour diffuser ses nouveaux référentiels stratégiques, dont la Vision 2040, La Vision 2040 : un rêve tissé à plusieurs mains au sein de l’UEMOA

La Vision 2040 n’est pas une chimère solitaire. Elle est le fruit d’un labeur collectif, où chaque État membre a brodé ses aspirations dans une tapisserie régionale. Soutenue par les travaux des institutions de l’UEMOA, elle ambitionne ainsi de métamorphoser l’Afrique de l’Ouest en un bastion de croissance inclusive et de stabilité. Le plan stratégique 2025-2030, quant à lui, agit comme un levier, propulsant des initiatives palpables (gouvernance affûtée, essor du privé, infrastructures robustes) pour ancrer cette vision dans le réel.

Un kaléidoscope de participants

D’ailleurs, l’atelier n’a pas été l’apanage des seuls technocrates. Il a rassemblé un éventail chatoyant d’acteurs : cadres de l’administration sénégalaise, hérauts du secteur privé, porte-voix de la société civile et partenaires techniques et financiers. Cette mosaïque humaine illustre aussi une vérité limpide : l’UEMOA mise sur la diversité pour féconder ses projets. Pendant deux jours, ces esprits ont croisé leurs regards, explorant comment les ambitions nationales peuvent s’enlacer aux desseins régionaux.

Un souffle qui ne s’éteint pas

En outre, le 18 mars 2025, les travaux prendront fin à Dakar, mais l’élan, lui, perdura. L’équipe de la Commission de l’UEMOA mettra bientôt le cap sur Bissau, poursuivant sa mission d’évangélisation stratégique. Chaque atelier, tel un relais dans une course d’endurance, passe le flambeau d’une ville à l’autre, ralliant les nations autour d’un même étendard.

Vers un destin commun

En somme, cet atelier dakarrois incarne une Afrique de l’Ouest qui refuse de stagner, qui ose rêver grand et agir en chœur. La Vision 2040 et le plan 2025-2030 sont plus que des mots : ce sont également des promesses d’un demain où l’union transcende les différences, où chaque pas collectif rapproche la région de sa pleine lumière. À Dakar, les participants ont quitté les lieux avec une conviction chevillée au cœur : l’UEMOA est une boussole, et ses États membres, des voyageurs résolus à façonner un futur radieux.

Cina Lawson : Le Togo à l’assaut de l’IA mondiale

Washington D.C., 17 mars 2025 – Sous un ciel où les cerisiers hésitent encore à éclore, la capitale américaine vibre d’une effervescence rare. Le Global Digital Summit 2025, orchestré par la Banque Mondiale, déploie ses fastes, attirant les hérauts d’un monde en pleine métamorphose numérique. Parmi eux, une voix résonne depuis Lomé : celle de Cina Lawson, Ministre de l’Économie Numérique et de la Transformation Digitale du Togo. Loin d’être une simple spectatrice, elle s’apprête à illuminer ce cénacle international par sa présence au panel « AI Synergy : Global and Local Solutions », prévu ce mardi 18 mars.

Une scène mondiale, un défi universel

Par ailleurs, ce sommet est un creuset dans lequel se forge l’avenir du numérique. Le panel auquel participe Cina Lawson réunira des esprits affûtés des quatre coins du globe pour disséquer un sujet aussi fascinant qu’épineux : l’intelligence artificielle (IA). Comment concilier l’élan planétaire de l’innovation avec les exigences d’une adaptation taillée sur mesure pour chaque contrée ? Quels sont les écueils à éviter, les promesses à saisir ? Pour la ministre togolaise, ces questions ne sont pas théoriques. Elles sont le fil conducteur d’une ambition nationale : faire du Togo un pionnier de la souveraineté numérique.

Aux côtés de ses pairs internationaux, Lawson portera un message clair : l’IA ne doit pas être une force qui submerge, mais un levier qui élève. Le Togo, sous son impulsion, refuse de se laisser ballotter par les vagues technologiques. Au contraire, il entend chevaucher le courant, tout en gardant les rênes bien en main.

Cina Lawson  : une quête de souveraineté, un appel à la collaboration

Pour Cina Lawson, le numérique n’est pas une fin en soi, mais un moyen de souveraineté. Dans un monde dans lequel les données sont le nouvel or noir, le Togo veut rester maître de son trésor. Cela ne signifie pas un repli sur soi, bien au contraire. En participant au sommet, la ministre tend la main aux collaborations internationales, plaidant pour une IA éthique et inclusive qui profite à tous sans asservir personne. Le dialogue avec les acteurs clés réunis à Washington est une aubaine pour partager les avancées togolaises, tout en s’inspirant des leçons d’ailleurs.

Car les enjeux sont vertigineux. L’IA, avec ses algorithmes tentaculaires, pourrait creuser des abîmes d’inégalité si elle n’est pas domptée. Comment éviter que les nations les moins nanties ne deviennent de simples consommatrices d’une technologie conçue ailleurs ? Pour le Togo, la réponse réside dans un équilibre subtil : s’ouvrir au monde sans se diluer, innover sans se soumettre.

Une étoile dans la constellation du futur

Pour Cina Lawson et le Togo, ce voyage à Washington est une étape, pas un aboutissement. Sur cette scène mondiale, la ministre ne défend pas seulement les couleurs de son pays ; elle porte l’espoir d’un continent décidé à écrire sa propre histoire numérique.

Et tandis que les cerisiers de D.C. s’éveillent doucement au printemps, une autre floraison se profile à l’horizon : celle d’un Togo qui, pas à pas, tisse un avenir sous lequel la technologie n’est pas une ombre menaçante, mais une lueur offerte à tous. Dans ce ballet d’innovations et de rêves, Cina Lawson danse avec grâce, rappelant au monde que même les plus petits peuvent projeter une lumière immense.