Togo : une arche de vigilance sanitaire face aux fléaux épidémiques

Dans une époque où les crises sanitaires menacent de bouleverser les frontières entre humanité et vulnérabilité, le Togo, tel un phare spirituel, érige une forteresse de résilience contre les assauts invisibles des pathogènes. Soutenu par une manne providentielle de 14 millions de dollars du Fonds de lutte contre les pandémies, le « Projet d’éveil sanitaire » incarne une alliance sacrée entre le gouvernement togolais, les agences onusiennes (FAO, UNICEF, OMS) et une myriade de gardiens humanitaires (OIM, Croix-Rouge, société civile). En outre, ce pacte, enrichi de 5 millions de cofinancements, transcende la simple logistique pour embrasser une vocation quasi sacerdotale : sanctifier la santé publique en la rendant inviolable.

Le Togo lance le Projet d'Éveil Sanitaire avec un financement de 14 millions de dollars pour renforcer sa résilience face aux crises Projet d’Éveil Sanitaire : un territoire sous l’œil du Très-Haut épidémiologique

En premier lieu, nation-carrefour aux frontières poreuses, le Togo, tel un réceptacle de flux migratoires, subit les assauts répétés de fléaux anciens et émergents (choléra, fièvre de Lassa, Ebola), autant d’épées de Damoclès suspendues au-dessus de sa population. À cet égard, les évaluations passées, dont l’examen externe de 2018, ont révélé des brèches dans l’édifice sanitaire : systèmes de surveillance fragilisés, laboratoires aux fondations chancelantes et une main-d’œuvre en quête de sacre professionnel. Face à ces Goliaths, le projet déploie trois piliers sacrés, autant de boucliers forgés dans l’or de la coopération.

Premier pilier : la prophétie de la vigilance

Dès lors, le volet initial, porté par une trinité d’entités (FAO, UNICEF, OMS), sanctifie la détection précoce. Ainsi, la plateforme DHIS2, naguère simple outil, devient un sanctuaire numérique où convergent les données humaines et animales, transfigurées en signaux prophétiques. Par conséquent, des plans d’urgence aux points d’entrée, semblables à des liturgies protocolaires, seront gravés dans le marbre opérationnel. Qui plus est, la surveillance communautaire, guidée par l’approche Une seule santé, s’apparente à une veillée de prières laïques, où guérisseurs traditionnels et chefs religieux deviennent les clairons d’une alerte sanctifiée.

Deuxième pilier : les sanctuaires du diagnostic

Dans le même esprit, le réseau de laboratoires, autrefois dispersés, se mue en un chœur harmonieux de précision. De fait, le transport d’échantillons biologiques, désormais ritualisé par des procédures immuables, évite les profanations accidentelles. Parallèlement, la génomique, science divinatoire moderne, sera inscrite dans une stratégie nationale, tandis que la biosécurité des laboratoires devient un credo intangible. Effectivement, ces temples de la science, équipés d’instruments sacrés et de prêtres en blouse blanche, promettent de déchiffrer les énigmes des pathogènes avec une clairvoyance sans faille.

Troisième pilier : l’ordination des gardiens de santé

Ensuite, les épidémiologistes, les vétérinaires et les agents communautaires acquerront les connaissances requises pour résoudre les crises. À cette fin, par des simulations grandeur nature, comparables à des rites initiatiques, les régions et les districts apprendront à danser avec l’urgence, sans en troubler le rythme. Par la suite, cette ordination collective, soutenue par des exercices logistiques, transforme chaque acteur en apôtre de la préparation, capable de convertir l’incertitude en action méthodique.

 Projet d’Éveil Sanitaire : une synergie panthéonique

Or, sous l’égide d’un comité directeur national, assemblé de ministères (Santé, Agriculture, Sécurité) et d’autorités décentralisées, le projet transcende les clivages sectoriels. En outre, la surveillance transfrontalière, harmonisée via le Règlement sanitaire international, évoque une nouvelle internationale où le Togo et ses voisins psalmodient des mesures préventives en canon commun.

Collectif : un héritage d’immunité

En conclusion, plus qu’un simple projet, cette entreprise incarne une alliance testamentaire entre technologie et tradition, entre vigilance et foi en l’avenir. Ainsi, en érigeant des remparts sanitaires capables de défier les derniers jugements des épidémies, le Togo ne se contente pas de répondre à l’urgence, il écrit une Genèse nouvelle, où chaque citoyen devient un gardien du temple de la santé publique. Pour l’avenir, se profile une postérité où les crises, autrefois dévastatrices, se heurteront à une résilience sacralisée, fruit d’une sagesse collective aussi inébranlable qu’un cantique éternel.

 

L’Afrique à l’heure de la Journée mondiale de l’audition

Ce 3 mars, une vague de conscience déferle sur le globe à l’occasion de la Journée mondiale de l’audition, orchestrée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Sous la bannière du thème « Changer les mentalités : autonomisez-vous pour rendre les soins de l’oreille et de l’audition accessibles à tous », cet événement invite à une révolution essentielle : celle de briser les chaînes de la surdité et de faire résonner le droit à entendre pour chacun. En Afrique, où les sons de la vie tissent les fils de cultures ancestrales, cette journée dévoile un défi majeur : offrir à des millions de personnes un accès équitable aux soins auditifs. Entre urgence et espoir, plongeons dans cette quête où chaque décibel compte.

La Journée mondiale de l’audition : un continent bercé de sons, entravé par le silence

L’Afrique vibre d’une symphonie unique : le chant des griots, le grondement des marchés, le souffle des savanes. Pourtant, sous cette trame sonore, un mal discret prospère. Plus de 60 millions d’Africains vivent avec une perte auditive invalidante, selon l’OMS, un chiffre qui menace de s’amplifier avec l’essor démographique et les assauts du bruit moderne. Mais là où le besoin hurle, les solutions peinent à répondre. Les spécialistes de l’audition (audiologistes et médecins ORL) sont une denrée rare, souvent cantonnés aux grandes villes, laissant les campagnes dans une solitude acoustique. Les aides auditives sont un rêve hors de portée pour des familles aux budgets déjà étouffés.

Ce silence imposé n’est pas qu’une statistique : il est un écho de disparités criantes. Dans un continent où l’oralité est reine, ne pas entendre, c’est risquer de s’effacer du récit collectif.

Les bourreaux invisibles de l’ouïe

D’où vient cette ombre qui vole les sons ? Les coupables sont nombreux et familiers. Les infections de l’oreille, laissées à l’abandon faute de soins accessibles, creusent des sillons de surdité. Dans des régions où l’eau claire est un luxe, ces maux banals deviennent des voleurs d’avenir. Le vacarme des mégalopoles africaines, avec leurs concerts de klaxons et leurs machines rugissantes, joue aussi sa partition destructrice. Et puis, il y a les maladies (méningite, paludisme) qui, mal domptées, laissent derrière elles des cicatrices auditives.

Les conséquences se propagent comme une onde sourde. Un enfant privé d’ouïe voit l’école lui fermer ses portes, tandis qu’un adulte se heurte à des murs d’exclusion, dans le travail comme dans les liens sociaux. La perte auditive n’est pas un simple handicap : elle est une fissure dans le tissu même des communautés.

Faire vibrer l’espoir : des solutions à portée d’oreille

Mais l’Afrique refuse de baisser le volume. Des initiatives ingénieuses commencent à percer le mur du silence. Les technologies mobiles, par exemple, tendent une perche aux oubliés : grâce à des applications ou à la télémédecine, un diagnostic peut désormais voyager là où les routes s’arrêtent. Des prothèses auditives à bas coût, parfois façonnées sur place, esquissent un futur où l’audition ne serait plus un privilège.

Au-delà des outils, c’est une vague de savoir qu’il faut libérer. Sensibiliser les populations aux dangers du bruit, aux vertus des dépistages précoces, aux signaux d’alerte : voilà une mélodie à enseigner dès l’enfance. Former des cohortes de professionnels de l’audition, c’est aussi poser les fondations d’un système qui ne laisse personne sur le bord du chemin.

La Journée mondiale de l’audition  : un défi à chanter haut et fort

En ce 3 mars, la Journée mondiale de l’audition nous tend un micro. À nous de le saisir. Protégeons nos oreilles des agressions sonores, offrons-nous le soin d’un bilan auditif, soutenons les projets qui font tomber les barrières. Aux décideurs, un refrain clair : investir dans la santé auditive, c’est semer pour l’éducation, l’emploi, la dignité. La Journée Mondiale Audition ne doit pas être un slogan éphémère, mais un cri de ralliement.

Un horizon dans lequel chaque voix trouve son écho

Sur une terre sur laquelle les murmures des anciens portent la mémoire des peuples, le silence de la surdité est une note discordante qu’il nous faut corriger. Changer les mentalités, c’est oser regarder ce mal en face, lui ôter son voile de honte et tendre la main à ceux qu’il isole. En Afrique, chaque son sauvé est une victoire, chaque oreille rendue au monde une promesse d’unité. Que ce 3 mars soit le premier battement d’une nouvelle cadence : celle d’un continent qui, enfin, s’entend pour mieux s’élever.

 

Mô : le Togo riposte à l’épidémie de rougeole

Au cœur du Togo, dans le district sanitaire de Mô, une course contre-la-montre s’est déployée du 24 février au 1ᵉʳ mars. Objectif : enrayer une épidémie de rougeole qui, depuis janvier, menaçait les plus jeunes. Avec le soutien de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cette campagne de vaccination ambitionne de protéger près de 2400 enfants âgés de 9 mois à 14 ans. Dès la troisième journée, les chiffres donnaient le ton : 76 % des petits ciblés avaient reçu leur dose, un élan porteur d’espoir dans cette région centrale du pays.

Au cœur de l'épidémie de rougeole dans le district de Mô, une campagne de vaccination appuyée par l'OMS au Togo offre une protection La rougeole n’est pas un mal anodin. Ce fléau viral, d’une contagiosité redoutable, peut métamorphoser une fièvre banale en un drame irréversible, surtout chez les enfants. Ses complications, pneumonies, encéphalites, frappent là où les défenses sont fragiles. Pourtant, un vaccin existe, simple bouclier d’une efficacité prouvée. Mais dans des contrées comme le Togo, où les ressources sanitaires dansent souvent sur un fil, la maladie reste une ombre persistante.

C’est dans ce contexte que le district de Mô, touché par une flambée en janvier, est devenu le théâtre d’une mobilisation exemplaire. La campagne, fruit d’une alliance entre les autorités togolaises et l’OMS, s’inscrit dans une stratégie mondiale : briser les chaînes de transmission par une immunisation massive. Car chaque enfant vacciné est une brèche colmatée dans le rempart que la rougeole tente de percer.

Une opération au cœur des villages contre la rougeole

Sur le terrain, l’effort est titanesque. Infirmiers, volontaires, chefs communautaires : tous se sont unis dans un ballet d’aiguilles et de sourires. Sous un ciel parfois implacable, ils ont sillonné les sentiers poussiéreux, frappant aux portes des cases les plus reculées. Les familles, conscientes de l’enjeu, ont répondu présentes, offrant leurs enfants à cette parade salvatrice. À mi-parcours, 76 % de couverture : un score qui galvanise, mais qui murmure aussi le défi des derniers mètres. Ces 24 % restants, souvent nichés dans des hameaux isolés ou freinés par des réticences, exigent un sursaut final.

Un combat aux enjeux colossaux

Derrière ces chiffres, c’est une bataille pour la vie qui se joue. La rougeole, malgré son vaccin, fauche encore trop de destins dans les pays à faible revenu. Au Togo, cette campagne n’est pas qu’une piqûre dans un bras ; c’est un manifeste d’espoir, un refus de baisser les armes face à une ennemie évitable. Les 76 % atteints en trois jours ne sont pas une fin, mais une promesse : celle d’aller jusqu’au bout, jusqu’à ce que chaque enfant soit hors de danger.

Une lueur pour demain

Alors que les derniers jours de la campagne s’égrènent, une question flotte dans l’air brûlant de Mô : comment transformer cette victoire en un rempart durable ? La réponse se dessine dans des programmes de vaccination pérennes, dans des écoles dans lesquelles l’on enseigne la confiance en la science, dans des communautés soudées par un même rêve de santé. Car si aujourd’hui le Togo repousse la rougeole, c’est pour que demain elle ne soit plus qu’un écho fané.

Dans cette lutte, chaque enfant vacciné est une étoile rallumée, chaque village protégé un pas vers la lumière. Le district de Mô, porté par cet élan de solidarité, écrit une page d’histoire. Et si la rougeole recule, c’est pour laisser place à une mélodie plus douce : celle des rires d’enfants libres de grandir, sous un ciel enfin apaisé.

Tempête à Washington : Zelensky s’écharpe, la diplomatie vacille

Dans un éclat retentissant, Volodymyr Zelensky a claqué la porte de la Maison-Blanche ce vendredi, laissant derrière lui une conférence de presse annulée et une alliance américano-ukrainienne au bord du gouffre. Ce qui devait être une rencontre stratégique entre le président ukrainien et Donald Trump a viré au pugilat verbal, exposant au grand jour des fractures béantes et des ambitions inconciliables.

Zelensky et Trump : un face-à-face qui tourne au vinaigre

L’atmosphère était déjà lourde avant même que les deux hommes ne franchissent le seuil de la pièce. Censée sceller un accord sur les minerais rares ukrainiens, la réunion a dégénéré en un échange d’amabilités cinglantes. Trump, fidèle à son style abrasif, a sermonné Zelensky, lui reprochant un manque de reconnaissance pour l’aide américaine. « Tu joues avec la Troisième Guerre mondiale et tu oses me parler comme ça ? » aurait-il lancé, selon des témoins. Son vice-président, JD Vance, aurait enfoncé le clou, dénonçant une attitude « irrespectueuse ».

Zelensky, loin de plier, a riposté avec une verve tranchante. « Je ne négocie pas avec un tueur », a-t-il asséné, visant implicitement Vladimir Poutine, tout en exigeant un « rempart incontournable » pour garantir la paix. Le ton est monté, les invectives ont fusé, et l’entrevue s’est achevée sur un constat d’échec : pas de signature, pas de conférence, juste un Zelensky furibond quittant les lieux.

 Les minerais, nerf de la discorde

Au cœur de cette joute explosive, un enjeu stratégique : les précieuses terres rares ukrainiennes, essentielles pour les technologies de pointe. Trump y voit une aubaine pour « rentabiliser » l’aide colossale versée à Kyiv, une sorte de troc géopolitique où l’Amérique récupérerait son dû en ressources. Zelensky, lui, refuse de brader son sous-sol, fustigeant une première mouture de l’accord qu’il a qualifiée de « pillage à l’ancienne ».

Ce bras de fer n’est pas qu’économique : il cristallise deux visions du monde. D’un côté, Trump mise sur une realpolitik brutale ; de l’autre, Zelensky défend une souveraineté ukrainienne chèrement acquise. L’annulation de la conférence sonne comme un aveu : aucun terrain d’entente n’a été trouvé, et l’accord reste lettre morte.

Un Parti républicain désaccordé

L’onde de choc ne s’arrête pas aux murs de la Maison-Blanche. Dans les rangs républicains, la ligne Trump vacille. Des voix dissidentes, comme celles des sénateurs John Curtis et John Cornyn, ont pris leurs distances. Curtis a salué la « ténacité admirable » de Zelensky face à l’agression russe, tandis que Cornyn a balayé d’un revers de main l’étiquette de « dictateur » collée par Trump au leader ukrainien. Une fissure rare, qui trahit un parti tiraillé entre isolationnisme trumpiste et héritage conservateur méfiant envers Moscou.

Le monde retient son souffle, X s’enflamme.

La nouvelle a vite enflammé les réseaux sociaux, où les utilisateurs de X ont rivalisé de superlatifs pour décrire cet accrochage hors normes. « Trump a littéralement réduit Zelensky en miettes devant tout le monde », s’étonne un internaute. « C’est une déflagration diplomatique en direct », renchérit un autre. Le spectacle, aussi captivant qu’inquiétant, a braqué les projecteurs sur une relation bilatérale en pleine déliquescence.

Zelensky et Trump : une brouille aux racines profondes

Ce n’est pas un coup de tonnerre dans un ciel clair. Depuis des semaines, Trump multiplie les attaques, accusant Zelensky d’avoir « déclenché » la guerre et le dépeignant en autocrate. Zelensky, en retour, a taxé son homologue de victime d’un « brouillard désinformatif russe ». Ces piques, exacerbées par des négociations de paix où l’Ukraine se sent écartée, ont pavé la voie à cette confrontation.

Aujourd’hui, alors que Zelensky regagne Kyiv les mains vides, l’avenir des liens entre Washington et l’Ukraine semble plus incertain que jamais. La diplomatie, déjà malmenée, tangue sous les coups de boutoir d’un duo que tout oppose.

Et après ?

Dans ce chaos, une image persiste : celle d’un Zelensky tournant le dos à la Maison-Blanche, silhouette solitaire face à un horizon brouillé. La rencontre, qui promettait une avancée, n’a fait qu’éventer les rancœurs et ajourner les espoirs. Entre les minerais convoités, les invectives échangées et les fissures républicaines, une question flotte, lancinante : la paix peut-elle encore s’écrire sur les cendres de cette débâcle ? Peut-être, mais à cet instant, elle semble s’éloigner, emportée par le vent âpre d’un automne washingtonien décidément glacial.

UNIPOD-Togo : L’aube d’une révolution scientifique

Lomé, 28 février 2025 – Au cœur de l’effervescence intellectuelle de Lomé, une initiative novatrice vient de prendre son envol. Sous l’égide du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Kanka-Malik Natchaba, et en présence de Mme Binta Saneh, Représentante Résidente du PNUD Togo, l’Université de Lomé a inauguré l’UNIPOD-Togo, un espace dédié à l’innovation, à la recherche appliquée et à l’entrepreneuriat.

L'UNIPOD-Togo ouvre ses portes à Lomé, un espace d'innovation et d'entrepreneuriat pour stimuler la recherche appliquée Un écrin technologique et académique

De surcroît, l’UNIPOD-Togo se distingue par ses infrastructures à la pointe : des laboratoires ultramodernes, un espace d’incubation ingénieux et un bureau de transfert de technologie sophistiqué. Ce complexe, pensé pour catalyser l’effervescence créative des étudiants, des chercheurs et des entrepreneurs, promet d’être le creuset où se fusionneront savoir, technologie et ambition. La modernité de ces installations reflète l’engagement profond du Togo pour la valorisation du capital intellectuel et l’éclosion d’innovations disruptives.

Une synergie étatique et partenariale

Par ailleurs, la cérémonie de lancement, empreinte d’une solennité rare, a réuni des personnalités de premier plan du gouvernement togolais. Parmi elles, Mme Mazamesso ASSIH, Ministre chargée du Développement à la Base, de l’Inclusion Financière, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, et le Ministre délégué, Dr Abdul Fahd FOFANA. Leur présence, ainsi que celle des acteurs institutionnels et du PNUD, témoigne d’un consensus éclairé sur la nécessité de conjuguer les efforts étatiques et le dynamisme associatif pour ériger la science et la technologie en leviers de développement.

Dans cette optique, ce lieu novateur n’est pas une entité isolée : il se veut le reflet harmonieux de la complémentarité entre les initiatives existantes et les espaces d’innovation qui jalonnent le pays. En conjuguant les sphères de la jeunesse, de l’emploi des jeunes et de l’économie numérique, l’UNIPOD-Togo s’inscrit dans une dynamique transversale destinée à propulser le Togo vers un avenir où le savoir-faire et l’innovation sont les piliers d’une croissance inclusive.

Un futur radieux en filigrane

Qui plus est, dans une allocution empreinte de verve et d’optimisme, Kanka-Malik Natchaba a souligné que « la fusion de la recherche appliquée et de l’entrepreneuriat représente non seulement un vecteur de transformation, mais également la clé de voûte d’un écosystème économique résilient et novateur ». Il a ajouté que l’UNIPOD-Togo serait, dès aujourd’hui, le berceau de projets audacieux, capables de métamorphoser les idées en solutions tangibles, promouvant ainsi une culture d’innovation pérenne.

En d’autres termes, la cérémonie, qui se voulait à la fois une célébration et un engagement envers l’avenir, a vu les intervenants saluer la pertinence de cette initiative dans le contexte d’un Togo en pleine mutation. En offrant un cadre optimal à la recherche et à l’entrepreneuriat, l’UNIPOD-Togo devient le point d’ancrage d’une stratégie de développement intégré, où la technologie et la science se mettent au service de l’inclusion économique et du progrès social.

 La Genèse d’une nouvelle ère

À l’image d’un phénix renaissant de ses cendres, l’UNIPOD-Togo incarne l’aube d’une révolution scientifique et entrepreneuriale, où chaque idée innovante, chaque projet porteur de promesses, vient enrichir la tapisserie d’un avenir résolument tourné vers l’excellence. En cultivant l’alliance sacrée entre savoir, technologie et esprit entrepreneurial, le Togo se dresse en avant-garde d’un renouveau continental, ouvrant ainsi la voie à une ère où l’innovation se fait le sceau indéfectible d’une nation en perpétuelle ascension.

 

Lomé, phare de l’émancipation féminine

Dans une atmosphère empreinte d’allégresse et d’ambition, Lomé s’est parée de ses atours les plus solennels les 25 et 26 février 2025 pour accueillir le tout premier Forum régional des Organisations de la Société Civile axé sur l’éducation des filles et l’autonomisation économique des femmes. En effet, cet événement, véritable kaléidoscope d’échanges féconds, s’inscrit dans la mouvance d’un renouveau social et politique qui redessine les contours d’un Togo résolument tourné vers l’inclusion et la modernité.

En mobilisant experts, décideurs et acteurs autour de l'éducation des filles et de l'émancipation des femmes,

Émancipation :un prélude d’engagement et d’innovations stratégiques

À l’initiative de cet ambitieux rendez-vous, la cheffe du gouvernement, Mme Victoire Dogbe, a inauguré les travaux avec une solennité exemplaire, rappelant que l’avenir de toute nation se conjugue au pluriel et s’enrichit des talents de chacune de ses citoyennes. Dans une salle baignée de lumière et d’espérances, les voix issues de 22 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre se sont unies pour forger, tel un précieux lexique de propositions, les stratégies visant à métamorphoser les défis en opportunités concrètes.

Au cœur de cette effervescence, la présence remarquable du Vice-Président de la Banque mondiale, M. Ousmane Diagana, et celle du Représentant de la Fondation Brazzaville ont conféré à ce forum une dimension internationale et technique inédite. Ensemble, ces acteurs se sont engagés dans une démarche résolument pragmatique et novatrice, où la théorie se conjugue avec l’action, afin de dessiner les contours d’un avenir où l’égalité des genres n’est plus une utopie, mais une réalité palpable.

En mobilisant experts, décideurs et acteurs autour de l'éducation des filles et de l'émancipation des femmes, La voix d’une diplomate visionnaire 

C’est dans ce contexte que Dr Sandra Ablamba Johnson, Ministre et Secrétaire Générale de la Présidence, s’est imposée en figure emblématique de cette dynamique. En présidant la cérémonie de clôture, elle a su, par sa verve mesurée et son éloquence inspirée, transcender le cadre conventionnel pour inviter chacun à œuvrer à l’édification d’un socle de réformes pérennes. D’une diction riche et raffinée, elle a rappelé que « la société civile, la vraie, doit demeurer le moteur et l’âme du changement, aux côtés des pouvoirs publics, pour garantir des réformes durables et inclusives ».

Cette allocution, qui se voulait à la fois incisive et empreinte d’humanisme, a trouvé un écho particulier auprès des participants. Car, dans le tumulte des échanges, chaque mot prononcé résonnait tel un hymne à l’espoir, incitant à transcender les barrières ancestrales pour embrasser la modernité avec audace et responsabilité.

En mobilisant experts, décideurs et acteurs autour de l'éducation des filles et de l'émancipation des femmes, Un credo pour l’émancipation féminine

Si le forum a été avant tout l’occasion de poser les jalons d’un dialogue constructif, il fut également le théâtre d’une revendication claire et éclatante : l’éducation des filles et l’autonomisation économique des femmes représentent les clés essentielles du progrès d’un pays. Comme le proclame avec une solennité rare le chef de l’État, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, « le progrès d’un pays se mesure à la place qu’il accorde à ses femmes et à ses filles ». « Car éduquer une fille, c’est bâtir une nation. » Telles furent les paroles qui se sont immiscées dans l’âme de chaque intervenant, rappelant que l’émancipation féminine n’est pas uniquement un impératif moral, mais également un levier stratégique de développement durable.

Les débats, d’une richesse inouïe, ont ainsi permis de dégager des axes d’actions concrets et adaptés aux réalités locales. Des propositions audacieuses ont été évoquées, allant de la mise en œuvre de programmes éducatifs innovants à l’instauration de mécanismes de financement inclusifs destinés à propulser l’entrepreneuriat féminin sur le devant de la scène économique régionale.

En mobilisant experts, décideurs et acteurs autour de l'éducation des filles et de l'émancipation des femmes, Vers un horizon de réformes pérennes

Loin de se cantonner à une simple vitrine d’échanges protocolaires, ce forum a été le catalyseur d’un élan collectif sans précédent. Il a mis en exergue la nécessité de poursuivre une collaboration étroite entre les sphères gouvernementales et la société civile, afin de transformer les engagements en actions concrètes. Dans cette optique, les partenaires présents se sont engagés à accompagner le Togo dans sa quête d’un développement qui s’articule autour de l’humain, des valeurs culturelles et d’une inclusion sans faille.

Au-delà des discours et des projets ambitieux, la force de cet événement résidait dans sa capacité à susciter une véritable communion des volontés. En unissant leurs forces et en partageant leurs expertises, les acteurs impliqués ont dressé la feuille de route d’un Togo où chaque femme et chaque jeune fille pourra, sans entrave, rêver, entreprendre et réussir.

Émancipation : la symphonie d’un avenir en devenir

À l’heure où le monde oscille entre traditions séculaires et modernités audacieuses, le Forum régional des OSC s’est révélé être le prélude d’une nouvelle symphonie pour l’Afrique. Plus qu’un simple rendez-vous, il incarne le souffle vivifiant d’une nation en mutation, où l’émancipation féminine se fait le fer de lance d’un progrès inclusif et pérenne. Dans le sillage de cet événement, le Togo se dresse tel un phare d’espérance, rappelant que chaque action concertée, chaque initiative éclairée, contribue à la partition d’un avenir dans lequel l’égalité des genres n’est plus un idéal lointain, mais la note magistrale d’une nation renaissante.

En définitive, alors que retentissent encore les échos de ces dialogues inspirants, il appartient à chacun de nous de faire vibrer cette mélodie de transformation. Car c’est dans l’union des cœurs et des esprits que se forge le destin d’un peuple : une nation où, à l’instar des étoiles guidant la nuit, les femmes et les filles illuminent le chemin vers un avenir radieux et inaltérable.

Togo : le Livre Blanc pour redonner des ailes aux TPME

Lomé, 28 février 2025 – La capitale togolaise s’est faite l’écrin d’un moment charnière pour l’avenir des Très Petites et Moyennes Entreprises (TPME) hier, jeudi. Dans une salle où planaient autant d’espoirs que d’attentes, le Groupement Togolais des Petites et Moyennes Entreprises (GTPME) et le Réseau Togolais pour la Promotion de l’Entrepreneuriat (RTPE), épaulés par la coopération allemande GIZ, ont dévoilé aux autorités un document aussi précieux qu’un phare dans la brume : le Livre Blanc des TPME. Ce recueil, fruit d’une réflexion collective, ambitionne de désentraver les chaînes qui freinent ces entités représentant 80 % du tissu entrepreneurial togolais pour leur insuffler une vigueur nouvelle et une compétitivité à la hauteur de leur rôle vital.

À Lomé, le GTPME et le RTPE, en collaboration avec la GIZ, ont dévoilé le Livre Blanc des TPME, un document stratégique conçu pour libérerUn miroir tendu aux réalités

Sous les lustres de l’hôtel Sarakawa, où s’est tenu l’événement, les représentants du GTPME et du RTPE n’ont pas mâché leurs mots. Les TPME, ces artisans de l’économie nationale, ploient sous des fardeaux aussi divers qu’écrasants : accès famélique au financement, infrastructures chancelantes, formation en berne et une digitalisation qui tarde à prendre racine. « Elles sont le cœur battant de notre pays, mais ce cœur s’essouffle », a lancé Vignon Aboki, président du GTPME, d’une voix où perçait une urgence teintée de foi. Ce Livre Blanc, loin d’être une simple litanie de doléances, se veut un levier pour transcender ces écueils, un appel à une synergie entre l’État et le secteur privé.

Le constat est limpide : avec 80 % des entreprises togolaises classées comme TPME, selon le recensement de l’INSEED en 2019, elles génèrent plus de 60 % des emplois et contribuent à hauteur de 40 % au PIB. Pourtant, leur potentiel reste bridé. La GIZ, partenaire de longue date via des initiatives comme ProDigiT, a apporté son expertise pour ciseler ce document, qui ne se contente pas de diagnostiquer, mais propose des remèdes concrets : allégements fiscaux ciblés, guichets de financement simplifiés et une poussée vers le numérique pour rivaliser sur les marchés régionaux, notamment dans le cadre de la ZLECAf.

Le Livre Blanc : une boussole pour l’avenir

La présentation de ce Livre Blanc n’avait rien d’un rituel formel. Elle a résonné comme un cri de ralliement, un pacte implicite entre les acteurs présents, ministres, entrepreneurs, bailleurs internationaux, pour redessiner l’horizon des TPME. « Nous ne demandons pas la charité, mais des outils pour voler de nos propres ailes », a martelé une entrepreneuse de Kara, venue témoigner des embûches qui jalonnent son quotidien. Le document, structuré autour de cinq axes : financement, formation, accès aux marchés, infrastructures et digitalisation, trace une voie claire pour que ces entreprises ne soient plus des survivantes, mais des conquérantes.

Les chiffres récents parlent d’eux-mêmes : sur les 119 000 unités économiques recensées en 2019, une majorité végète dans l’informel, freinée par des lourdeurs administratives et un manque criant de visibilité. Le Livre Blanc propose ainsi une refonte des mécanismes d’appui, s’inspirant de succès régionaux comme le modèle rwandais de guichets uniques. La GIZ, par la voix de sa cheffe de projet Bettina Maier Neme, a salué cette démarche comme « une pierre angulaire pour une économie togolaise plus résiliente ».

À Lomé, le GTPME et le RTPE, en collaboration avec la GIZ, ont dévoilé le Livre Blanc des TPME, un document stratégique conçu pour libérerUn écho dans les coulisses du pouvoir

Face à cette feuille de route, les autorités n’ont pas joué les spectateurs impassibles. Le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale, Kayi Mivedor-Sambiani, a pris la parole pour réaffirmer l’engagement du gouvernement, en écho à la Feuille de Route 2020-2025 impulsée par le président Faure Gnassingbé. « Ce Livre Blanc n’est pas un vœu pieux, mais un miroir que nous acceptons de regarder pour agir », a-t-elle assuré, promettant une étude minutieuse des recommandations. Des murmures dans l’assistance laissaient toutefois poindre un prudent scepticisme : les promesses tiendront-elles face aux vents contraires des priorités budgétaires ?

L’événement s’est achevé sur une note d’optimisme teintée de réalisme. Les experts  partagent une vision commune : les TPME sont une force motrice pour le Togo. Le défi consiste désormais à transformer les recommandations de ce Livre Blanc en actions concrètes. Alors que le Togo ambitionne de se positionner comme un acteur économique majeur en Afrique de l’Ouest, ces petites entreprises qui tissent son quotidien pourraient bien être les clés de son essor.

 

Togo : une table ronde pour tisser un avenir plus sain aux mères et aux enfants

Lomé, 28 février 2025  – La capitale togolaise a vibré hier, jeudi, d’une nouvelle énergie, celle d’une ambition portée par des cœurs battants et des esprits résolus. Sous les auspices du ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins, une table ronde a rassemblé un aréopage de partenaires pour poser les jalons d’un tournant décisif dans la santé maternelle et infantile. Au cœur des débats : l’intégration harmonieuse des soins de planification familiale, post-partum (PFPP), de santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile (SRMNI) et de nutrition, dans une quête ardente d’un système de santé plus inclusif et robuste.

Par ailleurs, L’événement, présidé par le Professeur Tchin Darré, a vu se croiser les regards de représentants d’institutions majeures (ONUSIDA, UNFPA, UNICEF, OMS, ONU Femmes aux côtés d’ONG et de la CEDEAO) tous réunis sous la bannière d’une communauté de pratique régionale déterminée à faire bouger les lignes. L’enjeu est de donner corps au Plan de Passage à Grande Échelle (PAGE) 2023-2027, une feuille de route audacieuse visant à fusionner ces services essentiels pour offrir aux femmes et aux enfants togolais un filet de protection sanitaire digne de ce nom.

Une trame pour conjurer les ombres

Le Togo, comme tant de nations ouest-africaines, porte encore le fardeau de statistiques qui murmurent la fragilité. Une femme sur 34 risque de perdre la vie en donnant naissance, tandis que 34 nourrissons sur 1 000 ne franchissent pas le cap des 28 premiers jours, selon des données récentes. Ces chiffres, bien que moins accablants qu’autrefois grâce à des initiatives comme le programme Wezou qui a enrôlé 575 000 femmes enceintes depuis 2021, rappellent l’urgence d’agir. Hier, les participants n’ont pas seulement scruté ces réalités ; ils ont décidé de les défier.

« Intégrer, c’est tisser une toile où aucun fil ne se rompt », a déclaré un expert de l’OMS, esquissant ainsi la philosophie du projet. L’idée est limpide : profiter des contacts prénatals et postnatals pour envelopper les mères et leurs nouveau-nés dans un cocon de soins complets, mêlant planning familial, nutrition et vaccination. Une approche qui, loin d’être un vœu pieux, s’appuie sur des pratiques à haut impact déjà éprouvées ailleurs dans la région.

Une alliance au service de la vie

La table ronde n’a pas été un simple conciliabule. Elle a résonné comme un appel vibrant à la mobilisation, un plaidoyer pour que les partenaires financiers, techniques, communautaires s’alignent derrière ce dessein commun. Le Prof Darré, dans son allocution d’ouverture, a semé une graine d’espoir : « Chaque enfant qui survit, chaque mère qui prospère, c’est un pas vers un Togo plus fort. »

En plus, les échanges ont mis en lumière des avancées tangibles. Depuis 2020, la Communauté de Pratique PFPP/SRMNI-Nutrition, soutenue par IntraHealth et l’OMS AFRO, a pavé la voie en partageant bonnes pratiques et expériences entre neuf pays francophones d’Afrique de l’Ouest, dont le Togo. Des succès, comme l’intégration des services dans des centres de santé pilotes, ont été célébrés, mais les défis, financements incertains, formation des agents, accès dans les zones reculées, ont été posés sur la table avec une franchise sans fard.

Une table ronde à Lomé mobilise les partenaires pour intégrer soins PFPP, SRMNI et nutrition, visant un système de santé togolais Une table ronde : un horizon à portée de main

Lomé a été le théâtre d’un engagement fort, bien plus que de simples discours. Le plan d’action PAGE 2023-2027, avec son objectif ambitieux de réduire la mortalité maternelle à moins de 70 décès pour 100 000 naissances vivantes d’ici à 2030, conformément aux Objectifs de Développement Durable, trace une voie claire. Les partenaires ont quitté la salle avec une mission : transformer cette vision en actes, en mobilisant ressources et volontés pour que les centres de santé, des plus modestes unités communautaires aux hôpitaux régionaux, deviennent des phares de résilience.

 

Lomé ouvre une nouvelle page pour la santé animale : lancement de la formation des points focaux OMSA

Lomé, la capitale togolaise baignée par les effluves de l’Atlantique, s’est drapée d’un éclat particulier mardi dernier. Dans une salle empreinte de solennité, le Ministre des Ressources Halieutiques, Animales, Général Damehame YARK a donné le coup d’envoi d’une formation pas comme les autres, dédiée aux points focaux nationaux de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OMSA) des pays francophones d’Afrique. En effet, loin d’être un simple rituel administratif, cette initiative se veut une bourrasque d’élan pour renforcer les remparts de la santé animale sur le continent, avec le Togo en éclaireur.

Le ministre  togolais a lancé à Lomé une formation des points focaux OMSA d’Afrique francophone, visant à renforcer compétences Une forge pour aiguiser les sentinelles de la santé animale

Sous les plafonds tendus de l’Hôtel Sarakawa, où l’événement a pris racine, des délégués de plus de vingt nations francophones du Sénégal au Gabon, en passant par le Bénin et le Tchad ont convergé, leurs regards tournés vers un même horizon : approfondir leur extension, affûter leurs savoir-faire et croiser leurs vécus. Durant trois jours, jusqu’à aujourd’hui jeudi, ces gardiens des normes vétérinaires s’attellent à une mission qui dépasse les frontières : faire de la santé animale un pilier inébranlable face aux défis sanitaires et économiques.

Par ailleurs, Général Damehame YARK , dans une allocution qui a résonné comme un appel à l’unisson, a planté le décor. « Vous êtes les éclaireurs d’un continent dans lequel la santé des bêtes façonne celle des hommes », a-t-il lancé, soulignant combien ces points focaux, désignés par chaque pays membre de l’OMSA, sont les chevilles ouvrières d’une harmonie régionale. À cet égard, approfondir leurs engagements, c’est leur donner les clés pour mieux répondre aux exigences internationales, qu’il s’agisse de surveiller les maladies zoonotiques ou de garantir la sécurité des échanges commerciaux d’animaux.

Le ministre  togolais a lancé à Lomé une formation des points focaux OMSA d’Afrique francophone, visant à renforcer compétences OMSA : Des compétences taillées dans le vif

En outre, cette formation, orchestrée avec le soutien logistique du gouvernement togolais et le financement de partenaires comme le Fonds mondial pour la santé animale de l’OMSA, n’a rien d’une promenade oisive. De fait, les participants plongent dans un bain de connaissances pratiques : élaboration des normes internationales, gestion des crises sanitaires, ou encore partage des bonnes pratiques face aux épidémies qui menacent le bétail et la faune sauvage. « Nous ne sommes pas là pour apprendre à réciter des textes, mais pour forger des réflexes », confie un délégué burkinabè, les yeux brillants d’une détermination tranquille.

En outre, le Togo, hôte de cette rencontre, n’a pas été choisi par hasard. En 2019, Lomé avait déjà accueilli une formation similaire pour les points focaux anglophones sur les produits vétérinaires, prouvant sa capacité à fédérer autour des enjeux vétérinaires. Cette fois-ci, l’accent est mis sur le bien-être animal, un domaine dans lequel l’OMSA multiplie les efforts depuis sa stratégie mondiale adoptée en 2017. À titre d’exemple, les ateliers, ponctués de récits d’expériences  comme la lutte contre la peste des petits ruminants au Mali ou la surveillance de la faune au Cameroun , tissent une toile de savoirs partagés, rares et précieux.

Un souffle continental porté par le Togo

Ainsi, le choix de Lomé traduit aussi une ambition plus grande : faire du Togo une balise dans la gouvernance de la santé animale en Afrique francophone. « Nous voulons être un carrefour sur lequel les idées s’entrelacent pour germer ailleurs », a glissé un responsable de l’OMSA, tandis que les participants, entre deux sessions, esquissaient des ponts entre leurs réalités nationales. Car au-delà des compétences techniques, c’est une fraternité d’action qui se dessine, un réseau vivant prêt à affronter les tempêtes sanitaires qui ne respectent ni les cartes ni les langues.

En conclusion, les mots du ministre d’État ont résonné comme une braise dans la pénombre : « Votre rôle est de faire entendre la voix de l’Afrique dans les arènes mondiales. » Et cette voix, nourrie par les échanges de ces trois jours, promet de porter loin. Mardi soir à Lomé, il était évident que cette formation marquait le début d’un effort continu pour préparer l’Afrique aux défis futurs.

 

Une concertation inédite pour dompter les aléas économiques

Le cabinet de la ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale, Madame Kayi Mivedor-Sambiani, s’est mué en un creuset d’échanges vitaux avec les opérateurs économiques togolais le mardi. Dans une atmosphère empreinte de pragmatisme, cette réunion technique a réuni les artisans du commerce national pour débroussailler les enjeux qui pèsent sur les marchés : surveillance des flux, disponibilité des denrées essentielles, maîtrise des prix, lutte contre l’inflation galopante et contrôle strict de la qualité des produits.

En effet, ce n’est pas une simple causerie : cette assise s’inscrit dans un cadre d’échanges réguliers, instauré pour tisser un filet solide entre l’État et les acteurs économiques, afin de juguler les soubresauts du marché.

Une boussole pour naviguer dans les tempêtes économiques

Pour commencer, Mme Mivedor-Sambiani a insufflé une énergie résolue dans la salle. Dans un premier temps, elle a salué la synergie palpable qui unit son ministère aux opérateurs, avant de planter le décor d’un défi majeur : anticiper les vagues de tensions qui secouent la demande, tant au Togo que dans la sous-région.

« Les cycles de pression, comme le ramadan, la fin d’année ou la rentrée scolaire, ne nous prennent pas au dépourvu si nous savons les voir venir », a-t-elle lancé, la voix teintée d’une détermination limpide. Ensuite, elle a peint un tableau clair : les prix dans les marchés togolais ne dansent pas seuls, mais au rythme des vents extérieurs, notamment la demande des pays voisins sans littoral, qui puisent dans les réserves locales de sucre, d’huile ou de riz.

« Quand ces pays de l’hinterland cessent de frapper à notre porte, il faut tendre l’oreille et scruter l’horizon », a-t-elle ajouté, insistant sur l’urgence d’une veille économique affûtée. Pour le ministre, ces rendez-vous ne sont pas une formalité : ils sont une lanterne dans la brume, un moyen d’éclairer les mouvements de l’offre et de la demande et d’anticiper les bourrasques exogènes qui pourraient faire chavirer les prix intérieurs. À cet égard, une approche qui, selon elle, exige des échanges sans faux-semblants, où chaque voix compte pour dessiner des solutions robustes.

Des pistes à travailler ensemble

Par la suite, la réunion n’a pas esquivé les dossiers épineux. Fiscalité, permis d’import-export, autorisations de mise sur le marché : ces sujets, souvent perçus comme des nœuds gordiens, ont été posés sur la table. Plutôt que de promettre des miracles, la ministre a tendu une perche aux opérateurs : « Apportez-nous des idées qui respectent la route, nous les ferons néanmoins germer avec les ministères concernés. »  Cette invitation à co-construire a résonné dans l’assemblée, où les acteurs économiques ont hoché la tête, conscients que leur expertise est une pièce maîtresse du puzzle.

De son côté, Thierry Awesso, directeur général de NIOTO, a saisi la balle au bond. « Le gouvernement allume une chandelle pour stabiliser les prix et maintenir l’inflation en respect, et nous sommes prêts à souffler dans la même direction », a-t-il affirmé avec un aplomb mesuré. En outre, il a applaudi ce cadre permanent de concertation, un outil qu’il juge essentiel pour protéger le portefeuille des ménages tout en dopant la production locale. « Une veille stratégique, des mesures bien équilibrées : voilà ce qui peut faire la différence », conclut-il en esquissant un sourire confiant.

Un Togo qui regarde loin

En réalité, cette rencontre n’est pas un feu de paille : elle s’inscrit dans une volonté plus vaste de l’État togolais de poser des jalons durables. En effet, avec une inflation qui a flirté avec les 5 % en 2024 dans la zone UEMOA et des chaînes d’approvisionnement parfois chahutées par les crises régionales, le Togo cherche à reprendre les rêves.

Par conséquent, le ministère de Mme Mivedor-Sambiani ne se contente pas de réagir : il veut devancer, anticiper, bâtir un rempart pour les consommateurs et les producteurs locaux. Quant aux opérateurs, ils ne sont pas de simples spectateurs : ils sont conviés à façonner cet édifice, à y apporter leurs briques.

En conclusion, alors que le soleil déclinait sur Lomé ce mardi, la réunion s’est achevée sur une note d’élan collectif. Aucune grande annonce tonitruante, mais une promesse tacite : celle de continuer à tendre les fils d’un dialogue qui, mois après mois, pourrait redessiner les contours d’un marché plus stable et plus équitable. Pour le Togo, cette concertation est une ancre dans les flots incertains de l’économie mondiale et peut-être le prélude à une moisson plus sereine.