Kpalimé, territoire d’engagement pour les droits en santé sexuelle

À Kpalimé, les élus togolais s’engagent pour la santé des femmes et des filles : un atelier stratégique réunit parlementaires et experts pour bâtir un cadre législatif plus juste, plus protecteur et plus humain.

 

C’est dans la région des Plateaux, à Kpalimé, que s’est ouverte le 27 août 2025 une rencontre d’une portée institutionnelle et humaine majeure. En effet, pendant trois jours, les députés togolais participent à un atelier d’échange sur les droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR), organisé par l’Assemblée nationale avec l’appui de la Direction de la Santé de la Mère et de l’Enfant (DSME), en partenariat avec l’ATBEF et Ipas Afrique Francophone. Loin d’un simple séminaire technique, cette initiative incarne une volonté politique forte : celle de faire du parlement un acteur central dans la construction d’un environnement juridique favorable à la santé des femmes et des filles.

Une présence parlementaire, symbole de transformation

 

Pour Noélie Koevi-Koudam, directrice exécutive de l’ATBEF, la participation des députés ne relève pas du protocole, mais d’un tournant historique. « Vous êtes les artisans du cadre législatif, les garants de la justice sociale, et les voix de celles et ceux qui n’en ont pas », a-t-elle affirmé. Ce message résonne comme un appel à la responsabilité collective, à l’heure où les indicateurs sanitaires appellent à une mobilisation renforcée.

À Kpalimé, un atelier réunit députés, experts et partenaires autour des droits en santé sexuelle et reproductive. Objectif : renforcer l’engagement parlementaire pour un cadre législatif inclusif et améliorer l’accès aux soins pour les femmes et les filles au Togo.

Santé sexuelle et reproductive : des avancées notables, mais des défis persistants

 

Le directeur de la DSME, Abram Amétépé Agossou, a présenté les progrès réalisés : baisse significative de la mortalité néonatale, infantile et maternelle, subvention de la césarienne, programme WEZOU pour l’accompagnement des femmes enceintes. Bien que ces résultats traduisent une volonté gouvernementale affirmée, ils ne suffisent pas à garantir l’atteinte des Objectifs de Développement Durable à l’horizon 2030. Par ailleurs, les chiffres sur les avortements clandestins, les hémorragies post-accouchement et l’absence de textes d’application clairs montrent que le cadre juridique reste lacunaire, et que les conséquences sanitaires sont encore lourdes pour les femmes.

 Le parlement, un levier de justice sanitaire pour le peuple togolais

 

Dans son intervention, Kissao Tchourou, représentant du Président de l’Assemblée nationale, a rappelé que le rôle du parlement dépasse le vote des lois : il consiste à anticiper les besoins, garantir les droits et créer les conditions d’un développement humain durable. En matière de DSSR, cela implique de légiférer sans stigmatiser, d’informer sans juger, et d’accompagner sans exclure.

À Kpalimé, un atelier réunit députés, experts et partenaires autour des droits en santé sexuelle et reproductive. Objectif : renforcer l’engagement parlementaire pour un cadre législatif inclusif et améliorer l’accès aux soins pour les femmes et les filles au Togo.

Santé sexuelle et reproductive : une mobilisation multisectorielle pour un Togo plus inclusif

 

Les partenaires techniques, dont Ipas Afrique Francophone, ont réaffirmé leur engagement à soutenir cette dynamique. Des présentations ont permis de dresser un état des lieux précis, d’explorer les nouvelles directives de l’OMS et de réfléchir aux ajustements législatifs nécessaires. À travers cet atelier, la représentation nationale réaffirme son rôle de catalyseur de changement, en plaçant la santé sexuelle et reproductive au cœur du projet de société togolais. Kpalimé devient ainsi le théâtre d’une mobilisation territoriale, où la parole politique se met au service du bien-être collectif.

À Kpalimé, un atelier réunit députés, experts et partenaires autour des droits en santé sexuelle et reproductive. Objectif : renforcer l’engagement parlementaire pour un cadre législatif inclusif et améliorer l’accès aux soins pour les femmes et les filles au Togo.

La santé au cœur de l’agenda politique

 

En somme, les députés togolais s’engagent à faire de la santé de la mère et de l’enfant une priorité pour le pays. Cet atelier est un pas dans la bonne direction pour faire du Togo un pays où le droit des femmes à une bonne santé sexuelle et reproductive est une réalité et non pas un simple slogan. Reste à voir si les résolutions de ces trois jours de travail se traduiront par une véritable transformation des mentalités. Les députés togolais parviendront-ils à légiférer pour améliorer la santé sexuelle et reproductive de la population ?

Kpalimé, 20 ans après : mémoire, culture et unité nationale

 

Lomé, 28 août 2025 –  Le samedi 30 août 2025, Kpalimé, chef-lieu de la préfecture de Kloto, vibrera au rythme d’une journée à la fois solennelle et festive. Sous le haut patronage du Président du Conseil, Faure Gnassingbé, et à l’initiative du ministre de l’Administration territoriale, Hodabalo Awaté, la ville accueillera une conférence publique et des manifestations culturelles marquant le 20ᵉ anniversaire du rappel à Dieu du général Gnassingbé Eyadema, Père de la nation togolaise. Quand un territoire se souvient, il ne se contente pas d’honorer le passé : il réaffirme les valeurs qui cimentent son avenir.

 

Une conférence pour raviver la mémoire du « Père de la Nation »

 

Par ailleurs, la rencontre mettra en lumière le parcours du soldat et homme d’État qu’a été le général Eyadema, en insistant sur les sacrifices qu’il a consentis pour la construction de la nation. En plus, les échanges reviendront sur ses choix stratégiques, ses engagements pour la paix et la réconciliation, et sur l’appel historique lancé il y a 56 ans depuis les collines de Kpalimé, invitant tous les Togolais, au-delà des clivages partisans, à se rassembler dans un creuset national.

 

Kpalimé, 20 ans après : La culture au service de la cohésion nationale

 

Parallèlement à la conférence, la ville s’animera au son des danses folkloriques et aux saveurs des mets du terroir. Ces moments festifs, ancrés dans la tradition locale, rappellent que la culture est aussi  un langage universel capable de rassembler les générations et de renforcer le sentiment d’appartenance à une même communauté.

Cette commémoration dépasse le simple hommage. En effet, elle s’inscrit dans une dynamique de cohésion nationale, où la mémoire collective devient un outil de mobilisation citoyenne. Par ailleurs, en réunissant les populations de Kloto et des préfectures voisines, l’événement réaffirme l’importance du lien entre mémoire historique, identité territoriale et engagement pour l’avenir.

 

Kpalimé, 20 ans après : Un rendez-vous pour la paix et la solidarité

 

Dans un contexte où la stabilité et la confiance institutionnelle sont des enjeux majeurs, cette journée se veut un espace de dialogue, de transmission et de partage. Elle rappelle que la paix et la solidarité ne sont pas des acquis, mais des valeurs à entretenir et à faire vivre au quotidien. La commémoration du 20ᵉ anniversaire du décès de Gnassingbé Eyadema s’annonce comme une occasion de faire corps autour des valeurs de paix et d’unité.

Le Togo parviendra-t-il à se rassembler autour de cet héritage pour construire un avenir plus solidaire et uni ?

Togo : les caméras de surveillance passe sous contrôle de l’IPDCP

 

Lomé, 28 août 2025 Et si la véritable sécurité reposait autant sur la confiance des citoyens que sur la présence de caméras ? À partir du 1ᵉʳ octobre 2025, le Togo franchit une étape décisive dans la régulation de la vidéosurveillance. Une nouvelle réglementation, portée par l’Instance de Protection des Données à Caractère Personnel (IPDCP), impose désormais la déclaration obligatoire de toutes caméras de surveillance installée dans les espaces publics, commerciaux ou professionnels.

Cette mesure ambitieuse vise à concilier sécurité collective et respect des libertés individuelles, tout en instaurant un climat de transparence dans un pays où les dispositifs de surveillance se multiplient.

 

Caméras de surveillance : une réforme musclée pour défendre la vie privée

 

Ce cadre légal novateur répond à une préoccupation croissante : la prolifération anarchique des caméras de surveillance, souvent utilisées sans contrôle ni garantie pour les citoyens. Dès octobre, toute caméra non déclarée auprès de l’IPDCP verra ses enregistrements jugés irrecevables devant les tribunaux. Cette décision forte vise à prévenir les abus et à garantir que la sécurité ne devienne pas un prétexte à l’intrusion dans la vie privée. Par conséquent, cette réforme s’inscrit dans une volonté claire : faire de la surveillance un outil au service du bien commun, et non une menace pour les droits fondamentaux.

 

Un pictogramme pour une transparence garantie

 

Pour renforcer la transparence, chaque dispositif déclaré se verra attribuer un pictogramme officiel, à afficher obligatoirement sur les lieux équipés. Ce symbole, véritable gage de conformité, jouera un rôle clé : dissuader les usages abusifs tout en rassurant les citoyens sur la légalité des installations. De ce fait, dans les rues de Lomé ou les commerces de Kara, ce signe distinctif deviendra bientôt un repère visuel, synonyme d’une surveillance encadrée et respectueuse.

 

Qui échappe à la règle ? Les exceptions sont strictement encadrées

 

Certains cas spécifiques bénéficient d’exemptions en vertu de la nouvelle loi. En effet, la loi dispense de déclaration les caméras que les gens installent dans les bureaux, salles de réunion ou établissements scolaires à des fins de sécurité, à condition que les personnes concernées en soient dûment informées. De même, la loi n’exige pas que les gens signalent les dispositifs qu’ils placent dans leurs domiciles privés, à la seule condition qu’ils ne filment pas la voie publique ou les propriétés voisines. Cependant, l’IPDCP encourage néanmoins une déclaration volontaire, car elle la perçoit comme un acte de responsabilité et de transparence.

 

Caméras de surveillance : des sanctions pour un respect total de la loi

 

Le non-respect de ces nouvelles règles expose les contrevenants à des sanctions sévères : des peines d’emprisonnement allant de un à cinq ans et des amendes comprises entre 5 et 20 millions de francs CFA. Cet arsenal répressif envoie un message clair : la sécurité ne peut se construire au mépris des droits des citoyens. Ainsi, en imposant des conséquences tangibles, le Togo cherche à décourager toute dérive dans l’usage des technologies de surveillance.

 

Un pas de géant pour le Togo, un modèle pour l’Afrique

 

En adoptant cette réforme, le Togo se distingue comme un modèle dans la sous-région ouest-africaine. Face au défi universel de concilier sécurité et protection des données personnelles, le pays pose un jalon audacieux. Cette initiative pourrait dès lors inspirer d’autres nations africaines confrontées à la montée des dispositifs de surveillance et à la nécessité d’un cadre éthique pour leur utilisation.

 

Caméras de surveillance : la confiance au cœur de l’équation sécuritaire

 

Cette nouvelle réglementation, bien que centrée sur des aspects techniques, porte une ambition plus large : rétablir la confiance entre les citoyens et les institutions. En plaçant la protection des données personnelles au cœur de sa politique de sécurité, le Togo montre qu’il est possible de bâtir un avenir où la technologie sert l’humain sans compromettre ses libertés. À l’aube de cette transformation, le pays s’affirme comme un acteur visionnaire, prêt à relever les défis d’une société moderne et respectueuse des droits de chacun. Reste à voir si cette nouvelle loi sera appliquée avec la même fermeté que le gouvernement y a mise pour son adoption.

Le Togo roule vers l’amélioration de la santé publique

 

Lomé, le 28 août 2025 – Le Togo marque un tournant décisif dans l’amélioration de l’accès aux soins de santé pour ses populations, particulièrement dans les zones reculées. Hier, le 27 août 2025, le ministre de la Santé, le Professeur Tchin Darré, a réceptionné deux cliniques mobiles spécialisées – l’une dédiée à l’ophtalmologie, l’autre à la santé bucco-dentaire – lors d’une cérémonie officielle. Ces équipements, remis par Madame Binta Sanneh, Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Togo, s’inscrivent dans une dynamique de modernisation et d’équité dans l’accès aux soins.

Santé oculaire et bucco-dentaire : un plan d’action qui met les soins à portée de main

 

Financé à hauteur de 810 082 dollars américains, soit environ 490 millions de francs CFA, par la Banque Islamique de Développement (BID), ce projet s’intègre dans le cadre du Programme d’Appui au Renforcement des Unités de Soins Communautaires et de la Santé au Togo (PARUSCT). Par conséquent, il répond aux priorités définies dans le Plan National de Développement Sanitaire (PNDS).

La clinique ophtalmologique mobile, entièrement équipée pour diagnostiquer et traiter les affections oculaires, vise à intensifier la lutte contre la cécité évitable, un fléau qui touche particulièrement les communautés rurales. Grâce à sa mobilité, elle permettra d’apporter des consultations spécialisées et des interventions directement aux populations éloignées des centres de santé. De même, la clinique bucco-dentaire mobile ambitionne d’améliorer la prise en charge des problèmes dentaires, souvent négligés, mais essentiels pour la santé globale.

Un engagement pour la santé de tous

 

Lors de la cérémonie, le Professeur Tchin Darré a souligné l’importance de ces acquisitions pour la concrétisation des ambitions du gouvernement togolais. « Ces cliniques mobiles incarnent notre volonté de rapprocher les soins de qualité des citoyens, où qu’ils se trouvent, conformément à la feuille de route tracée par le Président du Conseil de la République », a-t-il déclaré. Ce projet illustre l’engagement du Togo à renforcer l’accès universel aux soins, un pilier central de sa politique de développement.

Deux cliniques mobiles spécialisées arrivent au Togo pour lutter contre la cécité évitable et améliorer la santé dentaire, au profit des communautés rurales.

Une collaboration qui soigne : l’atout du partenariat public-privé

 

Cette initiative témoigne de la collaboration fructueuse entre le Togo, le PNUD et la BID. En effet, en mobilisant des ressources financières et techniques, ces partenaires permettent au pays de franchir des étapes significatives vers un système de santé plus inclusif. Ainsi, la remise des cliniques mobiles n’est qu’une étape d’un projet plus vaste visant à doter les unités de soins communautaires d’équipements modernes et à former le personnel médical pour une prise en charge optimale.

Deux cliniques mobiles spécialisées arrivent au Togo pour lutter contre la cécité évitable et améliorer la santé dentaire, au profit des communautés rurales.

Le chemin d’un avenir plus sain pour le Togo

 

L’arrivée de ces cliniques mobiles marque une avancée notable dans la quête du Togo pour un système de santé résilient et accessible. En ciblant des domaines aussi cruciaux que la santé oculaire et bucco-dentaire, le pays pose les jalons d’une meilleure qualité de vie pour ses citoyens, en particulier ceux des zones rurales. Ce projet, bien que d’envergure, s’inscrit dans une vision à long terme où chaque Togolais, quel que soit son lieu de résidence, pourra bénéficier de soins adaptés et de qualité. Le Togo confirme ainsi sa volonté de s’attaquer aux disparités sanitaires et de construire une société plus équitable. Quelle sera la prochaine étape pour le Togo dans sa feuille de route pour le développement sanitaire ?

Togo : Hodabalo Awaté impulse la modernisation des préfectures

 À Lomé, le ministre Hodabalo Awaté a rencontré hier une délégation de secrétaires généraux des préfectures, saluant leur rôle clé dans les récentes élections municipales et ouvrant la voie à des améliorations concrètes de leurs conditions de travail, dans un élan porté par la vision du président Faure Gnassingbé.

 

Lomé, 28 août 2025 La journée d’hier a été marquée par une rencontre stratégique au ministère de l’Administration Territoriale. Le colonel Hodabalo Awaté, ministre en charge du secteur, a reçu une délégation des secrétaires généraux des préfectures togolaises. Cette réunion a eu deux objectifs principaux : saluer leur engagement exemplaire lors des élections municipales du 17 juillet 2025, mais aussi aborder les défis de leurs conditions de travail. La mission est bien définie : améliorer l’efficacité des préfectures afin de favoriser la décentralisation et le développement local, un enjeu essentiel pour le gouvernement sous la direction du président Faure Essozimna Gnassingbé.

À Lomé, Hodabalo Awaté souligne l’importance des secrétaires généraux dans la réussite des élections municipales et la décentralisation.

Un pari réussi pour la démocratie locale : les coulisses du scrutin municipal

 

Au cours de la rencontre, le ministre a d’abord félicité les secrétaires généraux pour leur rôle déterminant dans le bon déroulement du scrutin municipal. Ces élections, un jalon majeur pour le pays, ont permis l’installation de nouveaux conseils communaux et ont mobilisé les autorités administratives pour garantir un processus transparent et pacifique.

Selon des sources proches du ministère, le ministre a salué leur travail. « Votre dévouement a été essentiel pour consolider la démocratie locale », a déclaré le colonel Awaté, qui a également insisté sur l’importance de leur mission dans la coordination des politiques publiques au niveau préfectoral, un rouage essentiel pour rapprocher l’État des citoyens.

 

Les doléances sur la table : l’administration réclame des moyens à l’État

 

La rencontre a également été l’occasion de mettre sur la table les conditions de travail des secrétaires généraux, souvent confrontés à des défis logistiques et matériels. Face à ce constat, les participants ont formulé des propositions concrètes, notamment l’amélioration des infrastructures administratives, l’accès à des outils numériques modernes et une meilleure prise en charge des déplacements professionnels. Le ministre s’est engagé à porter ces préoccupations au plus haut niveau. « Sous la direction du président Gnassingbé, nous œuvrons pour que chaque acteur de l’administration puisse accomplir sa mission dans les meilleures conditions », a-t-il affirmé.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large portée par le ministère, qui multiplie les actions pour renforcer la gouvernance locale. Depuis sa nomination, le colonel Awaté, ancien préfet d’Agoè-Nyivé, a fait de la décentralisation sa priorité.

Hodabalo Awaté, l’architecte de la transformation administrative du Togo

 

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large portée par le ministère, qui multiplie les actions pour renforcer la gouvernance locale. Depuis sa nomination, le colonel Awaté, ancien préfet d’Agoè-Nyivé, a fait de la décentralisation sa priorité. Le Togo, qui compte 39 préfectures et 117 communes, poursuit ainsi son ambition de moderniser son administration territoriale.

Les secrétaires généraux, en tant que relais essentiels entre les préfets et les collectivités locales, jouent un rôle stratégique dans cette transformation. Leur rencontre avec le ministre témoigne de l’engagement du gouvernement à valoriser leur contribution, tout en répondant aux attentes des populations en matière de services publics.

Enfin, le ministre a réaffirmé son attachement à la collaboration avec les chefs traditionnels, un pilier de la gouvernance locale au Togo. Cette approche inclusive, qui associe les autorités administratives et coutumières, reflète une vision plus large. Alors que les prochaines échéances électorales, notamment les régionales, se profilent, cette série de réformes parviendra-t-elle à consolider une gouvernance locale solide et durable ?

Minneapolis : tragédie à l’église Annunciation, deux enfants tués dans une fusillade

Une matinée de prière s’est transformée en cauchemar à Minneapolis, où un tireur a abattu deux jeunes enfants et blessé 14 autres lors d’une messe scolaire dans l’église Annunciation, semant l’effroi dans une communauté déjà éprouvée par la violence.

 

Minneapolis, 27 août 2025 Une fusillade d’une violence inouïe a endeuillé Minneapolis ce mercredi, frappant en plein cœur de l’église Annunciation. Le lieu de culte, qui abrite également une école catholique, a été le théâtre d’une attaque meurtrière alors que des élèves de la maternelle à la 8ᵉ année étaient rassemblés pour la messe de rentrée.

Un assaillant mystérieux s’en prend à des enfants

 

Peu avant 8 h 30, un homme armé a ouvert le feu à travers les fenêtres de l’église, ciblant délibérément les enfants. Le bilan est lourd : deux élèves, âgés de 8 et 10 ans, ont perdu la vie, tandis que 17 autres personnes, dont 14 enfants, ont été blessées. Deux des victimes se trouvent toujours dans un état critique, a précisé le chef de la police de Minneapolis, Brian O’Hara. L’assaillant, Robin Westman dans la jeune vingtaine sans antécédents criminels significatifs, s’est donné la mort d’une balle dans le stationnement de l’église, mettant ainsi fin à l’attaque.

En effet, l’homme, vêtu de noir et armé d’un fusil, d’un pistolet et d’un fusil de chasse, aurait barricadé deux portes avec des planches de bois avant de tirer des dizaines de coups à travers les vitraux. « La cruauté et la lâcheté d’ouvrir le feu sur une église remplie d’enfants sont absolument inconcevables », a déclaré O’Hara, la voix empreinte d’émotion. Pour l’heure, les autorités n’ont pas encore déterminé le mobile de l’attaque, mais le FBI et le Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) analysent actuellement des indices, dont un possible engin fumigène retrouvé dans la voiture du tireur.

 

 Minneapolis : le ballet des secours et la douleur d’une ville

 

Face à l’ampleur du drame, la réponse des secours a été immédiate. Plus de 65 unités de police, soutenues par le FBI, l’ATF et la patrouille d’État du Minnesota, ont convergé vers le lieu de la tragédie. Au total, onze victimes, dont neuf enfants, ont été transportées au Hennepin County Medical Center. Quatre d’entre elles ont même nécessité une intervention chirurgicale d’urgence. L’hôpital pédiatrique Children’s Minnesota a admis six autres enfants. En outre , le Dr Thomas Wyatt, chef du service des urgences de Hennepin Healthcare, a affirmé qu’il n’y a eu aucun décès supplémentaire parmi les blessés hospitalisés.

La douleur de la communauté s’est manifestée dans les mots des officiels. Le maire Jacob Frey a dénoncé un « acte indicible » et a appelé à une solidarité collective, insistant : « Ne considérez pas ces enfants comme ceux des autres. Ce sont les nôtres. » De son côté, le gouverneur du Minnesota, Tim Walz, a qualifié l’événement de « violence atroce ». Le président Donald Trump, informé de la tragédie, a exprimé ses condoléances sur Truth Social, assurant que la Maison-Blanche suivait la situation de près.

 

Témoignages poignants et statistiques glaçantes

 

L’attaque de l’église Annunciation s’inscrit dans un contexte de violence particulièrement alarmant à Minneapolis. En effet, la ville a déploré trois autres incidents armés qui ont fait cinq morts et 25 blessés en 24 heures. Mardi, une fusillade en plein jour a tué une personne et en a blessé six. De plus, deux autres homicides par arme à feu se sont produits dans la nuit.

Le chef de police O’Hara a déploré : « Le niveau de violence armée dans les dernières 24 heures est profondément troublant. »

Cette tragédie a également donné lieu à des témoignages bouleversants. Zuheir Safe, le grand-père d’une élève blessée, a partagé son désarroi : « Les gens ne devraient pas avoir d’armes. Je veux juste serrer ma petite-fille dans mes bras. » La sénatrice Amy Klobuchar a raconté l’histoire déchirante d’une collégienne qui a vu ses amis être touchés par balles, l’un au cou, l’autre à l’estomac. Bill Bienemann, un résident, a quant à lui affirmé avoir entendu « jusqu’à 50 coups de feu » sur trois à quatre minutes.

 

Une communauté unie face à l’horreur

 

Lundi, l’école Annunciation, forte de 400 élèves, a débuté son année scolaire, une année spéciale qui marque son 100ᵉ anniversaire. L’attaque a brisé une tradition annuelle : la messe matinale du mercredi, qui réunissait élèves, enseignants et parents. Le père Erich Rutten, prêtre d’une paroisse voisine, a décrit des parents en pleurs, certains « effondrés au sol » dans l’angoisse et le chagrin. D’ailleurs, la directrice des soins pastoraux de l’école, Helen Corkran, a souligné la réputation chaleureuse et unie de l’établissement.

 

Minneapolis au milieu du débat sur les armes à feu : L’ouverture vers l’avenir

 

Alors que Minneapolis pleure ses pertes, cette tragédie ravive un débat national sur la violence armée. L’incident met en lumière les limites des mesures actuelles, même si le Minnesota se classe 14e en termes de rigueur pour ses lois sur les armes. Cette tragédie est la cinquième du genre dans une école américaine depuis le début de l’année 2025. Des organisations comme Moms Demand Action ont appelé à une réforme urgente, tandis que les autorités locales promettent des réponses face à cette vague de violence.

Cependant, la question demeure : cette nouvelle tragédie poussera-t-elle les législateurs à agir, ou le débat restera-t-il, une fois de plus, confiné aux tribunes, laissant les communautés vivre dans la peur d’un prochain drame ?

Lomé : La Foire Estudiantine, un nouveau tremplin pour la jeunesse

Foire Estudiantine : À Dodomé, la jeunesse togolaise prend la parole pour  bâtir son avenir

 

Pendant quatre jours, l’EPP Dodomé s’est transformée en un véritable carrefour de savoirs, d’échanges et de perspectives. En effet , la première édition de la Foire Estudiantine de Lomé a réuni des centaines de jeunes, venus découvrir, questionner et construire leur avenir. Loin d’un simple salon, l’événement s’est imposé comme un espace de mobilisation citoyenne, où l’éducation devient un levier de transformation sociale et territoriale.

À Lomé, la première Foire Estudiantine s’est tenue du 21 au 24 août à l’EPP Dodomé. Une initiative éducative et territoriale qui a réuni étudiants, institutions et acteurs publics autour de l’orientation, de l’insertion professionnelle et de la valorisation des talents locaux.

Une programmation conçue pour l’avenir des jeunes

 

Au programme : des panels de discussion sur l’orientation académique et l’insertion professionnelle, des formations thématiques, des ateliers pratiques et des rencontres avec des institutions publiques et privées. Ainsi , les participants ont pu explorer les opportunités de bourses, de stages et d’accompagnement disponibles au Togo. L’objectif était de valoriser les parcours locaux tout en offrant un soutien de proximité.

Cette dynamique a permis de renforcer la connaissance des dispositifs d’aide à la formation, de créer des passerelles entre les étudiants et le monde professionnel et d’encourager l’engagement des jeunes dans des projets à impact territorial.

L’État au plus près de la jeunesse

 

Par ailleurs, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, M. Kanka-Malik Natchaba, s’est rendu sur le site pour visiter les stands, échanger avec les étudiants et saluer l’initiative.

« Cette foire est une réponse concrète aux besoins d’orientation et d’accompagnement de notre jeunesse. Elle incarne notre volonté de rapprocher les institutions de ceux qui feront le Togo de demain », a-t-il déclaré.

Sa présence a renforcé la portée symbolique de l’événement, en affirmant l’engagement de l’État à accompagner les jeunes dans leur quête de sens, de formation et d’insertion.

 

La décentralisation au service de l’éducation

 

La Foire Estudiantine s’inscrit dans une logique de décentralisation des opportunités. En investissant l’EPP Dodomé, elle a permis de reconnecter les institutions aux réalités locales, de valoriser les talents du territoire et de créer un espace d’écoute et de co-construction. Elle devient ainsi un modèle d’événement éducatif ancré, inclusif et mobilisateur, à répliquer dans d’autres communes du pays.

À Lomé, la première Foire Estudiantine s’est tenue du 21 au 24 août à l’EPP Dodomé. Une initiative éducative et territoriale qui a réuni étudiants, institutions et acteurs publics autour de l’orientation, de l’insertion professionnelle et de la valorisation des talents locaux.

Foire Estudiantine : un pari réussi qui inspire la nation

 

En somme, la foire s’est achevée dans une ambiance conviviale et festive le 24 août dernier . Un concert et des animations ont permis aux participants de repartir avec des lots, mais surtout avec des outils, des contacts et de nouvelles perspectives.

À Lomé, cette première Foire Estudiantine n’a pas seulement informé ; elle a inspiré. Elle a montré que l’éducation, lorsqu’on la pense comme un projet collectif, peut aussi  devenir un moteur de cohésion, d’innovation et de rayonnement territorial. Et si, demain, chaque commune togolaise accueillait sa propre foire éducative pour que chaque jeune puisse rêver, choisir et agir là où il vit ?

Lomé : Un nouvel élan pour les universités privées

 Togo : vers une gouvernance académique partagée pour les universités privées

 

Lomé, 27 août 2025 – Hier, mardi, la salle de conférence du CIREL-Village du Bénin s’est transformée en un espace de dialogue institutionnel. Des responsables d’universités privées, des représentants du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, des experts et des partenaires se sont réunis. Ils ont participé à un atelier d’échanges consacré à la gestion académique et au projet d’arrêté relatif aux établissements privés d’enseignement supérieur.

Loin d’un simple exercice réglementaire, cette rencontre incarne une volonté politique forte : celle de structurer le sous-secteur privé, de renforcer sa crédibilité et de l’inscrire dans une dynamique nationale de qualité et de complémentarité.

Un texte de loi pour plus de qualité et de transparence

 

Les participants ont examiné en profondeur le projet d’arrêté. Ils ont analysé les causes récurrentes de rejet d’homologation et ont proposé des solutions concrètes aux dysfonctionnements observés. L’objectif est clair : doter les établissements privés d’un cadre réglementaire lisible, équitable et adapté aux réalités du terrain.

Ce texte, en cours d’amendement, vise à :

  • Clarifier les critères d’homologation ;
  • Renforcer les mécanismes de contrôle et d’accompagnement ;
  • Valoriser les initiatives territoriales en matière de formation supérieure.

 

Le ministre s’engage à renforcer la qualité de l’enseignement

 

Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, M. Kanka-Malik Natchaba, a rappelé l’importance stratégique de ce projet d’arrêté.

« Ce texte est un gage de qualité et de crédibilité. Il permettra au secteur privé de jouer pleinement son rôle dans la construction d’une offre de formation adaptée aux besoins du pays », a-t-il déclaré. Il a également souligné la nécessité de renforcer la complémentarité entre les établissements publics et privés, dans une logique de co-construction et de mutualisation des ressources.

À Lomé, un atelier stratégique réunit les responsables des universités privées autour du projet d’arrêté sur l’homologation. Une initiative portée par le ministère de l’Enseignement Supérieur pour structurer le sous-secteur, renforcer la qualité et territorialiser l’offre de formation.

Universités privées : Vers une répartition équitable de l’éducation supérieure

 

Au-delà des normes, c’est une vision territoriale de l’enseignement supérieur qui se dessine. Chaque université privée devient un acteur de développement local, un levier de transformation sociale et un espace de rayonnement intellectuel. En structurant ce sous-secteur, l’État affirme sa volonté de garantir une équité académique sur l’ensemble du territoire national.

 

Un nouveau chapitre pour l’éducation supérieure au Togo

 

À Lomé, l’enseignement supérieur privé n’a pas seulement été discuté : il a été reconnu, valorisé et structuré. Cette rencontre marque le début d’une nouvelle ère pour l’éducation togolaise. Ce dialogue renforce la collaboration entre les acteurs publics et privés. Maintenant, la question se pose : cet atelier pourrait-il devenir le point de départ d’un pacte académique national, où chaque établissement, public ou privé, contribuerait à une formation plus inclusive, plus territorialisée et résolument tournée vers l’avenir ?

Indonésie : deux hommes fouettés en public pour homosexualité

Dans un acte qui a suscité l’indignation internationale, deux jeunes hommes ont été soumis à une punition brutale de 76 coups de fouet chacun à Banda Aceh, en Indonésie, pour avoir entretenu des relations homosexuelles, une pratique considérée comme une infraction grave dans cette région régie par la charia.

 

Indonésie, le 27 août 2025 — Hier, mardi, la province d’Aceh — seule région d’Indonésie à appliquer strictement la charia — a de nouveau fait la une des journaux à la suite de la flagellation publique de deux hommes âgés de 20 et 21 ans, reconnus coupables d’homosexualité. L’exécution de la sentence, prononcée par un tribunal islamique, s’est déroulée dans le parc Bustanussalatin de Banda Aceh, où les deux hommes, identifiés comme QH et RA, ont reçu chacun 76 coups de canne en rotin devant une foule de spectateurs, dont certains filmaient la scène.

Initialement condamnés à 80 coups, leur peine a été réduite de quatre coups en raison des quatre mois passés en détention avant le procès, selon Roslina A. Djalil, responsable de l’application des lois de la charia à Banda Aceh.

En Indonésie, deux hommes ont été publiquement fouettés à Banda Aceh pour relations homosexuelles, conformément à la charia locale. Un événement qui soulève des questions sur les droits humains, les systèmes juridiques régionaux et les limites de la souveraineté religieuse.

 Une dénonciation citoyenne à l’origine de la sentence

 

L’affaire a débuté le 16 juin 2025, lorsqu’un riverain a dénoncé les deux hommes après les avoir surpris en train de s’embrasser et de se tenir dans une toilette publique du parc Taman Sari. Alertée, la police de la charia est intervenue et les a arrêtés, les accusant de violer le code pénal islamique de la province, qui interdit les relations entre personnes de même sexe.

Ce code, en vigueur depuis 2015, découle de l’autonomie spéciale accordée à Aceh en 2001 par le gouvernement central indonésien pour mettre fin à une rébellion séparatiste. Contrairement au reste du pays, où les autorités ne criminalisent pas l’homosexualité, celles d’Aceh infligent jusqu’à 100 coups de fouet aux personnes reconnues coupables de tels actes. Elles appliquent également cette peine pour d’autres infractions, telles que l’adultère, la consommation d’alcool ou le jeu.

En Indonésie, deux hommes ont été publiquement fouettés à Banda Aceh pour relations homosexuelles, conformément à la charia locale. Un événement qui soulève des questions sur les droits humains, les systèmes juridiques régionaux et les limites de la souveraineté religieuse.

 Une vague de protestations s’élève contre les droits humains en Indonésie

 

Cette nouvelle flagellation publique, la cinquième pour homosexualité depuis 2015, a provoqué une vague de condamnations de la part des organisations de défense des droits humains. Montse Ferrer, directrice régionale d’Amnesty International, a qualifié cet acte de « cruauté sanctionnée par l’État » et de « violation flagrante des droits humains ».

Selon un rapport de Human Rights Watch, la communauté LGBT d’Aceh vit dans un climat de peur constante, confrontée à des arrestations arbitraires, des surveillances intrusives et des violences. En février 2025, les autorités avaient déjà fouetté deux autres hommes pour des faits similaires. Après l’intrusion de résidents dans leur logement, l’un a reçu 77 coups et l’autre 82.

 Un débat national sur la justice et les valeurs

 

La charia à Aceh, instaurée à la suite d’un accord de paix en 2005, suscite des débats intenses. Si certains habitants soutiennent ces châtiments, les considérant comme un rempart moral, d’autres, comme l’organisation ILGA Asia, dénoncent une instrumentalisation politique des lois religieuses pour cibler les minorités.

Par ailleurs, les autorités locales, de leur côté, défendent ces pratiques, arguant qu’elles visent à protéger les valeurs islamiques dans une province profondément religieuse.

Muhammad Hidayat, chef de la police de la charia, a ainsi affirmé que « l’homosexualité est largement réprouvée car c’est un acte ignoble » dans la région.

Ce même jour, les autorités de Banda Aceh ont sanctionné d’autres infractions. Elles ont fouetté trois femmes et cinq hommes pour des faits d’adultère, de proximité jugée inappropriée avec une personne de sexe opposé, ou de jeux d’argent en ligne. Ces châtiments, souvent exécutés après la prière du vendredi, attirent des foules, bien que les autorités aient parfois tenté de limiter la présence d’enfants pour éviter leur exposition à ces scènes.

En Indonésie, deux hommes ont été publiquement fouettés à Banda Aceh pour relations homosexuelles, conformément à la charia locale. Un événement qui soulève des questions sur les droits humains, les systèmes juridiques régionaux et les limites de la souveraineté religieuse.

En Indonésie, une réflexion est  nécessaire sur les modèles de justice

 

Au-delà des réalités, ce dernier épisode met en lumière les défis persistants auxquels fait face la communauté LGBT à Aceh, où la surveillance citoyenne et les intrusions dans la vie privée sont monnaie courante. Alors que le gouvernement central indonésien, dirigé par le président Joko Widodo, prône une devise de « l’unité dans la diversité », les lois provinciales d’Aceh continuent de susciter des critiques pour leur incompatibilité avec les normes internationales des droits humains.

Mais au-delà de cette contradiction, la question demeure : comment construire des systèmes de justice qui respectent les identités territoriales tout en garantissant la protection des droits humains ? Comment accompagner les évolutions sociales sans nier les héritages culturels ?

Dans un monde en recomposition, où les revendications identitaires se heurtent aux principes universels, la gouvernance juridique devient un enjeu de cohésion, de transmission et de mobilisation collective.

Des volontaires américains au service du Togo

Togo : Les volontaires américains prêtent serment à Lomé, un élan pour la coopération internationale

 

Lomé, 26 août 2025 Une cérémonie solennelle a marqué l’engagement de nouveaux volontaires américains au Togo, prêts à s’investir dans des projets de développement communautaire. Représentant la Ministre du Développement à la Base, le Dr Abdul-Fahd Fofana, ministre délégué, a présidé l’événement à Lomé, saluant l’élan altruiste de ces volontaires et leur rôle dans le renforcement des liens entre le Togo et les États-Unis. Par ailleurs, cette prestation de serment, symbole d’un engagement partagé, souligne l’importance de la coopération internationale pour le progrès social et économique du pays.

 

Des volontaires américains : une mission de deux ans axée sur les secteurs clés

 

Au cours de cette cérémonie, les volontaires du programme Peace Corps ont juré de mettre leurs compétences au service des communautés togolaises. Ainsi, leur mission, qui s’étendra sur deux ans, se concentrera sur des secteurs clés tels que l’éducation, la santé, l’agriculture et le développement communautaire. Dans son discours, le Dr Fofana a loué leur dévouement, soulignant que leur action s’inscrit dans une dynamique de solidarité internationale, essentielle pour répondre aux défis du développement durable au Togo.

« Votre engagement est une passerelle vers un avenir meilleur, un témoignage de l’amitié entre nos peuples », a-t-il déclaré.

 

Le Peace Corps, un partenaire historique pour le développement

 

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une coopération de longue date entre le Togo et le Peace Corps, actif dans le pays depuis 1962. Depuis lors, plus de 2 500 volontaires américains ont servi au Togo, contribuant ainsi à des projets qui touchent des milliers de vies, notamment dans les zones rurales. Leur travail, souvent axé sur l’enseignement de l’anglais, la promotion de la santé publique et l’autonomisation des jeunes, a aussi permis de renforcer les capacités locales et de tisser des liens culturels durables. Cette année, le programme prévoit d’intensifier ses efforts dans l’inclusion financière et l’emploi des jeunes, des priorités alignées avec la vision du gouvernement togolais.

 

La présence du Dr Abdul-Fahd Fofana, une illustration de l’engagement gouvernemental

 

L’engagement du Dr Abdul-Fahd Fofana dans cette cérémonie reflète sa volonté de promouvoir des initiatives concrètes pour l’inclusion et l’emploi, tout en valorisant les partenariats internationaux. D’ailleurs, sa présence à cet événement illustre l’importance accordée par le gouvernement togolais à la mobilisation de toutes les énergies, nationales et étrangères, pour accélérer le développement.

La cérémonie a également réuni des officiels togolais, des représentants de l’ambassade des États-Unis et des membres des communautés locales, tous unis pour célébrer cet engagement commun. Des échanges culturels, incluant des performances artistiques, ont ajouté une touche festive à l’événement, renforçant le sentiment d’unité entre les participants. Le Togo, qui ambitionne de devenir un hub régional de développement, voit dans ces collaborations une opportunité de renforcer ses infrastructures sociales et de promouvoir l’autonomisation de sa jeunesse, qui représente plus de 60 % de sa population.

 

Au-delà des discours, un enjeu d’impact durable

 

En toile de fond, cet événement intervient dans un contexte où le Togo intensifie ses efforts pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD). Les contributions des volontaires américains, bien que modestes en échelle, sont perçues comme un catalyseur pour des projets locaux, notamment dans les domaines de l’éducation et de la santé communautaire. Dans la continuité de cette dynamique, comment le Togo peut-il capitaliser sur cet élan de solidarité pour transformer ces projets ponctuels en un développement durable et pérenne pour les communautés locales ?