Salkadamna : le Niger et le Togo vers une alliance énergétique

Vers une souveraineté énergétique régionale : le Niger invite le Togo à rejoindre le projet de Salkadamna

Ce mercredi 13 août 2025, les projecteurs se sont braqués sur une rencontre diplomatique à fort enjeu énergétique. Faure Essozimna Gnassingbé, le Président du Conseil du Togo, a reçu en audience Mme Amadou Haoua, ministre de l’Énergie du Niger. En effet, l’objet de cette visite : un message stratégique du Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président nigérien, visant à jeter les bases d’une collaboration autour du complexe charbonnier de Salkadamna. Ce projet, situé au nord du Niger, est considéré comme un levier pour l’indépendance énergétique de l’Afrique de l’Ouest.

Faure Gnassingbé a reçu la ministre nigérienne de l’Énergie, Amadou Haoua, venue transmettre un message du Président Tiani sur le projet de Salkadamna. Ce complexe charbonnier vise à renforcer la souveraineté énergétique régionale et invite le Togo à s’y associer

Salkadamna : Un pari audacieux pour l’indépendance énergétique de l’Afrique de l’Ouest

 

Dans un contexte de pression climatique intense et de tensions géopolitiques, le Niger propose une solution audacieuse pour la région. L’initiative vise à fédérer les États ouest-africains autour du complexe de Salkadamna. Ce projet de grande envergure, conçu pour produire de l’électricité à partir de ressources locales, vise non seulement à renforcer la souveraineté énergétique du Niger, mais aussi à consolider la résilience des réseaux nationaux de toute la sous-région. « Nous appelons tous les États de la région à s’associer à ce projet pour rendre notre région autonome sur le plan énergétique », a déclaré Mme Amadou Haoua, saluant « l’écoute attentive et l’accueil chaleureux » du Président togolais.

Faure Gnassingbé a reçu la ministre nigérienne de l’Énergie, Amadou Haoua, venue transmettre un message du Président Tiani sur le projet de Salkadamna. Ce complexe charbonnier vise à renforcer la souveraineté énergétique régionale et invite le Togo à s’y associer

Le Togo, un partenaire stratégique en pleine effervescence

 

Par ailleurs, le Togo se positionne comme un acteur incontournable de cette dynamique régionale. Engagé dans une politique volontariste d’accès à l’énergie depuis plusieurs années, le pays a multiplié les investissements dans ses infrastructures électriques. Cette effervescence, soutenue par ses partenaires techniques et financiers, fait du Togo un partenaire de choix dans les discussions sur l’autonomie énergétique. En conséquence, l’audience accordée à la ministre nigérienne est un signe fort de la volonté togolaise d’explorer de nouvelles opportunités. Cette rencontre ouvre ainsi la voie à une coopération renforcée entre Lomé et Niamey dans un secteur vital pour le développement durable et la stabilité économique de la région.

Une vision partagée, un futur commun

 

Au-delà des aspects techniques et économiques, le projet de Salkadamna incarne aussi  une vision politique ambitieuse : celle d’une Afrique de l’Ouest unie, capable de répondre collectivement à ses propres besoins. En recevant ce message, le Togo confirme son rôle de partenaire stratégique et de catalyseur d’initiatives régionales.

En somme, cette collaboration pourrait marquer un tournant dans la quête d’indépendance énergétique de l’Afrique de l’Ouest. Elle souligne l’urgence pour les nations africaines de renforcer leurs liens et de mutualiser leurs ressources face aux défis globaux. La question reste : quels seront les prochains États à rejoindre cette alliance pour l’avenir énergétique du continent ?

Lomé : trois individus arrêtés pour cambriolages et agressions sexuelles

Réseau criminel démantelé à Lomé : trois individus arrêtés pour cambriolages et agressions sexuelles

 

Lomé, 13 août 2025 La Gendarmerie nationale togolaise a mis fin aux agissements d’un réseau criminel présumé qui semait la peur dans plusieurs quartiers de la capitale. Après plusieurs semaines d’enquête, les forces de sécurité ont interpellé trois individus de nationalité togolaise : A. Homefa, G. Fridot et A. Dosseh. Ils sont soupçonnés d’être impliqués dans une série de cambriolages ciblés et d’agressions sexuelles à caractère collectif.

 

Cambriolages et agressions : le mode opératoire des suspects

 

Selon les enquêteurs, le trio opérait principalement dans des maisons inoccupées appartenant à des Togolais vivant à l’étranger. Ils y dérobaient des objets de valeur et des documents officiels, utilisés ensuite pour extorquer de l’argent aux propriétaires.

Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Deux des suspects, A. Homefa et G. Fridot, sont également accusés d’avoir piégé de jeunes femmes via des plateformes de rencontre et les réseaux sociaux. Ils utilisaient de fausses identités et des numéros étrangers sur WhatsApp pour gagner la confiance de leurs victimes. Une fois le piège refermé, ils les invitaient dans des lieux isolés où elles étaient agressées sexuellement, certaines scènes étant filmées à des fins de chantage.

 

La Gendarmerie appelle à la vigilance face à la cybercriminalité

 

À ce jour, six victimes ont été identifiées. Cependant, les autorités estiment que le nombre pourrait être plus élevé. La Gendarmerie nationale poursuit ses investigations pour retrouver d’éventuels complices et d’autres victimes potentielles. Elle appelle la population à redoubler de prudence face aux contacts virtuels douteux et à signaler tout comportement suspect aux forces de l’ordre.

Ce démantèlement marque une étape importante dans la lutte contre la cybercriminalité et les violences sexuelles au Togo. Il rappelle l’urgence de renforcer la vigilance numérique et la solidarité citoyenne face aux nouvelles formes de criminalité. Mais alors que les agressions se déplacent du monde réel au monde virtuel, le Togo a-t-il les moyens de s’adapter et de protéger efficacement ses citoyens face à ces menaces hybrides ?

YAS Togo Talent : 16 voix, une scène, un avenir

YAS Togo Talent : la grande finale qui va révéler la nouvelle scène togolaise

 

Lomé, 13 août 2025 Le compte à rebours est lancé pour la grande finale de la 2ᵉ édition de YAS Togo Talent, prévue ce samedi 16 août à l’Espace culturel MIVA. Après avoir reçu plus de 300 candidatures, seuls 16 jeunes artistes ont décroché leur place sur la scène finale, prêts à livrer des performances 100 % live devant un jury de professionnels et un public en effervescence.

Selon les dires de Christelle Johnson, « cette fois, les artistes peuvent vraiment s’affirmer, ressentir l’énergie du public et bénéficier d’un vrai coaching ».

Une scène pour révéler des talents cachés

 

Porté par l’artiste et promotrice Christelle Johnson, le projet YAS Togo Talent se veut bien plus qu’un concours. En effet, c’est une véritable rampe de lancement pour les talents méconnus, une plateforme de visibilité et d’accompagnement artistique. Après une première édition entièrement virtuelle, cette deuxième saison marque un tournant avec des prestations en présentiel, un orchestre sur scène et un encadrement personnalisé.

Selon les dires de Christelle Johnson, « cette fois, les artistes peuvent vraiment s’affirmer, ressentir l’énergie du public et bénéficier d’un vrai coaching ».

 

Au-delà des prix, un accompagnement durable

 

Par la suite le jury désignera trois lauréats à l’issue de la finale.

  • 1ᵉʳ prix : 500 000 FCFA + prise en charge du son et promotion.
  • 2ᵉ prix : 100 000 FCFA + accompagnement technique.
  • 3ᵉ prix : 50 000 FCFA + appui à la production.

Mais au-delà des récompenses, l’organisation a également prévu un suivi post-concours pour tous les finalistes, comprenant concerts, rencontres, scènes locales et mentorat.

YAS Togo Talent, un tremplin vers la reconnaissance internationale 

 

Soutenu par YAS Togo, ce concours s’inscrit aussi dans une dynamique de promotion de la musique togolaise, avec l’ambition de faire rayonner les talents locaux au-delà des frontières.

Comme l’affirme Déla Djaou, chargé des relations presse, « nous voulons structurer, accompagner et propulser ces artistes vers une vraie carrière ».

En somme, le 16 août, le Togo ne choisira pas seulement trois gagnants. Il affirmera sa volonté de faire émerger une nouvelle génération d’artistes, audacieux et authentiques. Mais YAS Togo Talent peut-il réellement devenir un tremplin pour propulser les artistes togolais sur la scène internationale et les transformer en icônes de la musique africaine ?

Le lac Nangbéto en « repos » : le Togo mise sur la pêche durable

Lac Nangbéto : le Togo impose trois mois de silence pour sauver ses poissons

 

Lomé, 13 août 2025 Le gouvernement togolais vient de frapper fort pour préserver l’un de ses joyaux écologiques. À compter du 15 août et jusqu’au 15 novembre, toute activité de pêche sera interdite sur le lac Nangbéto. Cette mesure vise à restaurer les ressources halieutiques en déclin et s’inscrit dans le cadre d’une période de repos biologique.

 

Une pause vitale pour des poissons sous pression

 

Annoncée par le ministre d’État chargé des Ressources halieutiques, le Général Damehame Yark, cette mesure fait partie d’une stratégie nationale de gestion durable des pêches. En effet, depuis plusieurs années, des études scientifiques alertent sur la diminution alarmante du nombre et de la taille des poissons, une conséquence directe de la surpêche et de pratiques non réglementées. Le lac Nangbéto, l’un des plus grands réservoirs du Togo, fait vivre des milliers de familles. C’est pourquoi le gouvernement mise sur cette suspension temporaire pour permettre la reproduction naturelle des espèces et garantir un avenir halieutique viable.

 

Une interdiction encadrée et surveillée

 

D’ailleurs, un arrêté officiel encadre la décision et prévoit des sanctions sévères en cas de non-respect. L’État déploiera aussi des équipes de surveillance pour lutter contre la pêche clandestine, et étudie des alternatives économiques pour soutenir les communautés pendant cette période de pause.

 

Au-delà du lac Nangbéto, cette initiative pourrait servir de modèle pour d’autres plans d’eau du pays. En outre , elle illustre une volonté politique de concilier la préservation de l’environnement et la subsistance des populations, dans une logique de cohabitation durable. En suspendant les filets, le Togo jette les bases d’une pêche responsable. Ce repos forcé est-il la première étape vers une gestion écologique qui assurera l’avenir des communautés de pêcheurs et la pérennité des ressources naturelles ?

 

 

Rentrée scolaire 2025 : le Togo sécurise le marché des fournitures

Rentrée scolaire 2025-2026 : le Togo veille sur le marché des fournitures pour une rentrée apaisée

Lomé, 13 août 2025 – À l’approche de la rentrée scolaire, le gouvernement togolais intensifie sa veille sur le marché des fournitures. En effet, le mardi, Mme Rose Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, a réuni les principaux importateurs du secteur pour une séance de travail stratégique à Lomé.

Une table de négociations pour une rentrée abordable et transparente

 

Face aux enjeux économiques et sociaux que représente la rentrée, cette rencontre s’inscrit dans une logique de dialogue permanent entre l’État et les opérateurs économiques. Ainsi, l’objectif est double : garantir la disponibilité des stocks et la stabilité des prix. De plus, la ministre a insisté sur le respect des directives gouvernementales, notamment l’apposition progressive des symboles de la République sur les cahiers, conformément aux orientations du ministère des Enseignements primaires et secondaires.

Pour éviter toute disparité territoriale, elle a souligné la nécessité d’une harmonisation des prix entre Lomé et les autres régions. Elle a également rassuré les parents d’élèves : l’utilisation de cahiers sans symboles officiels reste autorisée pour le moment, dans une logique de transition progressive.

À l’approche de la rentrée scolaire 2025-2026, le ministère du Commerce du Togo rassure sur la disponibilité des fournitures et la stabilité des prix. Un dialogue avec les importateurs vise à garantir une rentrée équitable et accessible pour tous les élèves du pays.

Prix en baisse et stocks sécurisés : le pari d’une rentrée sous de bons auspices

 

Les opérateurs économiques ont salué cette démarche proactive, soulignant que ce cadre d’échange permet une meilleure anticipation des défis logistiques et une coordination efficace avec les autorités. Ils ont réaffirmé leur engagement à maintenir les prix accessibles et à respecter les recommandations officielles pour une rentrée inclusive.

Selon les dernières données, l’État juge les stocks suffisants. Mieux encore, on observe une tendance à la baisse des prix sur plusieurs articles essentiels, en cohérence avec la liste officielle des fournitures scolaires publiée par le ministère de l’Éducation.

La concertation, clé de la réussite scolaire ?

 

À l’approche de la rentrée 2025-2026, le Togo mise sur la concertation et la régulation pour garantir à chaque élève un accès équitable aux outils de réussite. Cette approche collaborative entre le gouvernement et les importateurs est un signal fort. Mais ce modèle de dialogue peut-il être durable et garantir une accessibilité des fournitures pour les années à venir, indépendamment des fluctuations économiques ?

Agoè Nyivé au cœur du projet e-ID : le Togo renforce sa base de données nationale

Togo : l’identification biométrique reprend à Agoè Nyivé pour une citoyenneté numérique inclusive

 

Lomé, 12 août 2025 – Le Togo accélère sa marche vers la modernisation avec la reprise, dès le 20 août, de l’opération d’identification biométrique dans la commune d’Agoè-Nyivé, au nord de Lomé. Après avoir couvert le Grand Lomé et la préfecture du Golfe, cette nouvelle étape vise à doter chaque citoyen d’un identifiant unique, posant ainsi les bases d’un système numérique inclusif et sécurisé.

 

 Agoè Nyivé : un numéro unique, un accès simplifié aux services

 

Pilotée par l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques et Démographiques (INSEED) et l’Agence Nationale d’Identification (ANID), cette campagne attribue à chaque résident un Numéro d’Identification Unique (NIU). En outre, ce précieux sésame deviendra la clé d’accès à une multitude de services, qu’ils soient publics, privés ou sociaux. Cela permettra de simplifier les démarches administratives et de renforcer aussi l’efficacité des interactions entre citoyens et institutions.

 

Une base de données pour un Togo moderne et sécurisé

 

Par ailleurs, l’objectif principal de cette opération est de constituer une base de données centralisée, fiable et sécurisée. En recensant les informations biométriques des habitants, le Togo se dote d’un outil stratégique pour améliorer la gestion des services publics et optimiser les politiques sociales. En d’autres termes, cette initiative s’inscrit dans une vision à long terme, où la technologie est un levier pour l’inclusion et le développement national.

 

Un projet régional financé par la Banque mondiale

 

Cette campagne s’intègre au projet e-ID Togo, lui-même rattaché au programme régional WURI (West Africa Unique Identification for Regional Integration and Inclusion). Financé à hauteur de 72 millions de dollars par la Banque mondiale, ce programme vise à harmoniser les systèmes d’identification en Afrique de l’Ouest. Grâce à cette initiative, le Togo se positionne comme un acteur clé dans cette dynamique régionale.

 

 Agoè Nyivé. : la technologie, un levier d’intégration pour tous les Togolais ?

 

Après avoir mobilisé les populations du Grand Lomé et de la préfecture du Golfe, l’opération se tourne désormais vers la commune d’Agoè-Nyivé. Cette progression méthodique reflète l’engagement des autorités à couvrir l’ensemble du territoire, garantissant que chaque Togolais bénéficie de cette avancée technologique. Cette initiative, en créant une identité numérique pour tous, est-elle la solution pour réduire les inégalités d’accès aux services et accélérer l’intégration régionale ?

Vogan, nouvelle capitale du « Made in Togo »

Vogan s’illumine : la Foire Made in Togo régionale célèbre l’excellence locale en 2025

 

Vogan, 12 août 2025 Forte du succès de la Foire Made in Togo à Lomé, l’équipe du Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF) s’apprête à conquérir Vogan. En effet, du 27 au 30 août, la place publique de Yesuvito vibrera au rythme de la première Foire Made in Togo Régionale. Cet événement promet de mettre en lumière le savoir-faire local tout en célébrant la richesse culturelle de la région maritime.

 

Un coup de projecteur sur la production locale

 

Par ailleurs, cette foire régionale s’annonce comme une vitrine exceptionnelle pour les produits agricoles, artisanaux et industriels fabriqués au Togo. En plus, elle coïncidera avec la 39ᵉ édition d’Adzinukuza, la fête traditionnelle des dix cantons de Vo. Cette coïncidence ancre la foire dans une démarche de valorisation des traditions et du dynamisme économique local. En outre, l’événement réunira agriculteurs, artisans, entrepreneurs et industriels pour promouvoir l’excellence du Made in Togo.

 

Un programme riche en saveurs et en opportunités

 

Les visiteurs pourront s’attendre à un programme vibrant, mêlant expositions de produits locaux, spectacles culturels envoûtants et dégustations de plats typiques. Par ailleurs, des rencontres professionnelles et des opportunités de partenariats viendront enrichir l’événement, offrant aux entrepreneurs une plateforme unique pour développer leurs activités.

 

Vogan, future locomotive économique et culturelle

 

Le CETEF a lancé un vibrant appel aux artisans, agriculteurs, industriels et jeunes entrepreneurs. Il les invite à participer massivement à cette foire, car elle est une occasion unique de célébrer le talent et l’innovation des producteurs locaux, tout en renforçant la visibilité de Vogan comme un pôle économique et culturel en plein essor.

 

En somme, cette foire régionale est bien plus qu’un simple événement commercial. Elle est un pari sur l’avenir économique de Vogan et de la région maritime. En misant sur le savoir-faire local, le CETEF et ses partenaires espèrent créer une dynamique durable qui bénéficiera à l’ensemble de la population. Ce premier pas vers la régionalisation du Made in Togo est-il le début d’une décentralisation réussie, et Vogan est-elle prête à devenir une locomotive économique et culturelle pour le reste du pays ?

Togo – Luxembourg : 22,5 millions d’euros pour accélérer la transition verte

Togo : un financement de 22,5 millions d’euros pour révolutionner la gestion des déchets et protéger la biodiversité

Lomé, 12 août 2025 Le Togo franchit une étape majeure dans sa lutte pour un avenir vert. Un accord de financement de 22,5 millions d’euros a été signé avec le Luxembourg, en présence de l’Union européenne. Lors d’une réunion fructueuse à Lomé, le ministre de l’Environnement, Katari Foli-Bazi, a scellé ce partenariat stratégique. Ce soutien financier, alloué au Programme d’appui à la lutte contre le changement climatique (PALCC+), vise à renforcer la gestion des déchets et à protéger les parcs naturels du pays.

Le Togo signe un accord de financement avec le Luxembourg et l’Union européenne pour renforcer la gestion des déchets et protéger ses parcs naturels dans le cadre du programme PALCC+.

22,5 millions d’euros pour une gestion des déchets innovante

 

Le cœur du projet PALCC+ repose sur l’amélioration de la collecte, du traitement et de la valorisation des déchets dans six grandes villes. Grâce à ce financement, des infrastructures modernes, telles que des centres de tri et de recyclage, seront construites. Selon Katari Foli-Bazi, ces fonds vont « transformer notre approche de la gestion des déchets, tout en créant des opportunités économiques pour les communautés locales ». Ce projet s’inscrit pleinement dans la Feuille de route Togo 2025, qui ambitionne de faire du pays un modèle de durabilité en Afrique de l’Ouest.

 

Togo – Luxembourg : préserver la biodiversité, une priorité nationale

 

Une partie significative des fonds servira à la protection des parcs prioritaires, tels que le parc national de Fazao-Malfakassa. Pour ce faire, le projet prévoit des mesures renforcées contre le braconnage et la déforestation, ainsi que des programmes de sensibilisation pour les communautés riveraines. En tant que membre de l’Initiative pour la protection des éléphants (EPI), le Togo réaffirme ainsi son engagement à préserver ses espèces emblématiques dans un contexte de changement climatique.

Togo – Luxembourg : un partenariat international exemplaire pour un avenir durable

 

Les discussions, menées en présence de l’ambassadeur de l’Union européenne, Joaquín Tasso Vilallonga, ont mis en lumière la solidité des relations entre le Togo et ses partenaires européens. Le Luxembourg, déjà impliqué dans le projet Forests4Future, confirme son rôle de partenaire clé. Comme l’a indiqué un représentant luxembourgeois, « ce financement reflète notre confiance dans la vision environnementale du Togo ». Ce soutien s’inscrit dans le cadre de l’initiative Équipe Europe, qui vise à coordonner les efforts des pays de l’UE pour un impact maximal.

 

Le Togo, futur hub de la gouvernance climatique 

 

Ce partenariat avec le Luxembourg et l’UE illustre l’ambition du Togo de devenir un hub régional pour la gouvernance climatique. En effet, en mobilisant des ressources internationales et en alignant sa politique sur les objectifs de développement durable, le Togo se positionne comme un acteur majeur de la transition écologique en Afrique de l’Ouest. Alors que les défis climatiques s’intensifient, le pays peut-il réussir son pari et inspirer ses voisins dans la lutte pour la protection de l’environnement ?

Togo : le M66 appelle à manifester, la rue sous tension

Togo : le Mouvement M66 appelle à une nouvelle manifestation, mais depuis l’étranger, ses leaders attisent les flammes.

 

Lomé, 12 août 2025 Alors que le Togo reste sous haute tension, le Mouvement du 6 juin (M66) a lancé un nouvel appel à manifester pour le 30 août. Depuis l’étranger, ses leaders exhortent les Togolais à descendre dans la rue, malgré l’interdiction des marches publiques et un lourd bilan humain lors des précédentes mobilisations . Cette annonce, vibrante mais controversée, soulève des questions sur la responsabilité de ceux qui incitent à l’action sans en subir les dangers.

 

Des revendications élargies dans un contexte explosif

 

Le M66 a proclamé que le 30 août serait une journée de mobilisation nationale, promettant un « rugissement unifié » du peuple togolais. Cette fois-ci, les revendications du mouvement se sont élargies. En plus de la démission du président Faure Gnassingbé, du retour à la Constitution de 1992 et de la libération des prisonniers politiques, le groupe exige désormais un accès intégral et sans entrave à Internet. Cependant, ces demandes, bien que légitimes pour beaucoup, s’inscrivent dans un climat où les manifestations sont strictement prohibées, exposant les participants à des risques majeurs.

 

M66 : Un passé de répression sanglante

 

Les mobilisations précédentes du M66, en juin dernier, ont laissé des cicatrices profondes. Selon la société civile, ces rassemblements ont causé sept morts, des vagues d’arrestations et de violences brutales.  Pourtant, les enquêtes officielles traînent, laissant les familles des victimes sans réponses. Dans ces conditions, alors que les leaders du M66, installés confortablement à l’étranger, appellent à défier de nouveau les autorités, beaucoup s’interrogent : qui paiera le prix de ces affrontements ? Les citoyens ordinaires, poussés à l’action, risquent de se retrouver une fois de plus dans une situation périlleuse.

 

Internet : une arme à double tranchant

 

Depuis plusieurs semaines, le Togo ralentit délibérément l’accès à Internet, dans ce qui ressemble de plus en plus à une manœuvre de contrôle politique. De nombreux observateurs dénoncent une volonté claire d’étouffer les appels à manifester. Les premières cibles de ce ralentissement sont les plateformes comme TikTok, Facebook et YouTube, ce qui complique sérieusement la communication des activistes sur le terrain.

Face à cette censure numérique, le Mouvement du 6 juin (M66) brandit l’exigence d’un accès libre à Internet comme un pilier de son combat. Mais cette revendication soulève une contradiction flagrante : ses porte-parole, bien à l’abri à l’étranger, continuent d’utiliser ces mêmes réseaux pour mobiliser la rue, sans jamais s’exposer aux répressions qu’ils encouragent. Une stratégie à distance qui interroge sur la sincérité de leur engagement et sur le prix que paient ceux qui, eux, n’ont pas le luxe de l’exil.

Le M66 : un appel à la mobilisation entre espoir et désillusion

 

Le M66, dans son communiqué, martèle que « le peuple uni ne sera jamais vaincu ». Mais cette rhétorique enflammée, portée depuis l’exil, contraste avec la réalité des Togolais sur le terrain. D’ailleurs, en l’absence d’enquêtes sur les violences passées et face à l’interdiction des marches, la responsabilité des leaders du M66, qui appellent à la mobilisation sans risquer leur propre sécurité, interroge profondément. Le peuple togolais, las de la situation, suivra-t-il l’appel de ces leaders à l’abri à l’étranger, ou fera-t-il preuve de prudence pour ne pas mettre sa vie en danger ?

Faure Gnassingbé ouvre le dialogue avec les artistes togolais

Faure Gnassingbé tend le micro à la musique togolaise : dialogue inédit avec les artistes à Lomé

Lomé, 11 août 2025 Dans une atmosphère conviviale et résolument tournée vers l’avenir, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu ce week-end à sa résidence plusieurs figures emblématiques de la scène musicale togolaise. Parmi les invités : Masta Just du groupe Toofan, Senzaa, Tony X, Sethlo, Mic Flammez, Conii Gangster, Laura Bazouka, Master Popa et bien d’autres.

Le Togo amorce une nouvelle dynamique culturelle : Faure Gnassingbé engage les artistes dans une réflexion sur la structuration du secteur musical.

La musique togolaise, un dialogue entre artistes et pouvoir

 

Loin des projecteurs, cette rencontre a permis aux artistes de partager leurs préoccupations, leurs ambitions et leurs propositions pour dynamiser l’industrie musicale nationale. En effet, les échanges ont porté sur les conditions de travail, la structuration du secteur, la diffusion des œuvres et la valorisation de la culture togolaise sur les scènes régionales et internationales.

Faure Gnassingbé, attentif et engagé, a salué la pertinence des idées exprimées et a encouragé « un dialogue ouvert et permanent » entre les autorités et les acteurs culturels. Par ailleurs, il a réaffirmé son soutien à la filière musicale, soulignant l’importance de projets concrets pour renforcer la formation, les infrastructures et les opportunités de rayonnement.

Le Togo amorce une nouvelle dynamique culturelle : Faure Gnassingbé engage les artistes dans une réflexion sur la structuration du secteur musical.

Un tournant pour une renaissance culturelle ?

 

Pour les artistes présents, cette rencontre marque un tournant. Elle ouvre aussi la voie à une collaboration plus étroite entre pouvoir politique et création artistique, dans une logique de co-construction. « Le rap, l’afrobeat, le gospel, le slam… tous les genres ont leur place dans le récit culturel du Togo. De ce fait, ce dialogue est une première pierre », confie l’un des participants.

En outre , la musique togolaise, riche et plurielle, aspire à plus de reconnaissance, de structuration et de soutien. Cette initiative présidentielle pourrait bien être le catalyseur d’une nouvelle dynamique, capable de propulser les talents locaux sur les plus grandes scènes du continent.

 

À Lomé, les artistes ont parlé, et le pouvoir a écouté. Maintenant, la véritable question est de savoir comment les mots se transformeront en actes concrets, afin que la musique togolaise devienne un véritable levier de rayonnement national, et un modèle de développement pour toute la sous-région.