Marguerite Gnakadé arrêtée : le pouvoir frappe au cœur du clan

Ce 17 septembre à Lomé, l’arrestation spectaculaire de Marguerite Gnakadé, ex-ministre et opposante au régime, secoue le paysage politique togolais. Une opération musclée qui soulève des interrogations sur les dérives du pouvoir.

 

Lomé, 17 septembre 2025 – L’aube a à peine pointé ce mercredi à Lomé que le quartier de Tokoin Solidarité s’est réveillé en sursaut. En effet, une escouade de militaires encagoulés, débarqués en jeeps tonitruantes, a investi le domicile de Marguerite Gnakadé, figure explosive de l’opposition togolaise. L’ancienne ministre des Armées, connue pour ses critiques acerbes contre le régime de Faure Gnassingbé, a été extraite manu militari de sa maison, le portail défoncé.

Sa destination et les motifs officiels de son arrestation demeurent inconnus. Cependant, dans les couloirs du pouvoir et sur les réseaux, les rumeurs fusent : s’agit-il d’un complot, d’une rébellion, ou d’une simple vengeance politique ? Ainsi, ce raid musclé, survenu au lendemain d’une semaine de vives tensions, ravive les braises d’une contestation qui couve depuis des mois au Togo.

 

Une opération commando qui suscite l’indignation

 

Selon des témoins oculaires, l’assaut a débuté aux premières heures du jour. « Ils étaient une dizaine, cagoulés, armés, arrivés en trombe. Ils ont forcé le portail sans un mot, et on les a vus ressortir avec elle, escortée vers un véhicule », raconte un habitant du quartier, encore sous le choc. De plus, la scène, filmée à la va-vite par des voisins, circule déjà comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux.

Transférée à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), Marguerite Gnakadé reste injoignable. Aucune charge n’a été formulée publiquement. Néanmoins, des sources proches de l’enquête évoquent des soupçons d’« incitation à la rébellion » et de « complot contre la sécurité de l’État ». Une perquisition au domicile aurait révélé des « éléments matériels graves », selon des fuites relayées en ligne.

Cette arrestation n’est pas anodine : Gnakadé n’est pas n’importe qui. Première femme à la tête du ministère des Armées (2020-2022), elle est aussi la belle-sœur du président Faure Gnassingbé, liée par alliance familiale au clan au pouvoir depuis des décennies.

 

De l’ombre à la lumière : une dissidente en marche

 

Depuis mai dernier, elle a multiplié les sorties tonitruantes, brisant le tabou d’une loyauté familiale pour dénoncer une « gestion calamiteuse » du pays : corruption endémique, répression des opposants, échecs économiques. En juin, elle réclamait la libération des prisonniers politiques, citant l’artiste Aamron ou Kpatcha Gnassingbé. Fin août, dans une vidéo virale, elle a même appelé ouvertement le chef de l’État à « quitter le pouvoir » et a rejoint les rues lors d’une manifestation convoquée par le M66, un mouvement de jeunes activistes de la diaspora qui défie Lomé depuis des mois.

Son parcours est un roman politique à rebondissements. Démise de ses fonctions en 2022, Gnakadé avait d’abord gardé profil bas. Puis, le 2 mai 2025, une tribune incendiaire a fustigé vingt ans d’« espoirs déçus » sous Faure Gnassingbé. Le 12 juin, elle s’est adressée directement aux Forces Armées Togolaises (FAT), les exhortant à « soutenir le peuple, pas le réprimer ». Le 17 août, une nouvelle vidéo choc a suivi, appelant à une « transition apaisée » et à l’unité nationale pour un « renouveau ». Le 30 août, elle est descendue dans la rue, foulant les trottoirs aux côtés de la jeunesse, malgré les gaz lacrymogènes et les interpellations massives.

Ces prises de position, rares d’une voix aussi proche du pouvoir, ont fait d’elle une icône pour l’opposition. Le M66, qui dénonce une « arrestation arbitraire reflétant un État voyou », exige sa libération immédiate. Sur X, les hashtags #FreeMargueriteGnakadé et #FaureMustGo explosent, accompagnés d’appels à la mobilisation. Certains lient déjà cet événement aux interpellations de « mercenaires étrangers » lors des manifestations d’août, soupçonnant des connexions avec des « projets de déstabilisation armée ».

 

Silence radio : un régime sous pression, entre vengeance et justice ?

 

Du côté des autorités, le silence est de mise pour l’instant. Mais, des voix pro-gouvernementales sur les réseaux sociaux minimisent : « Le Code pénal togolais est clair sur les mutineries et complots. C’est la loi qui parle, pas la vengeance ». Cette affaire tombe à pic pour un régime ébranlé par des mois de contestation, amplifiée par la diaspora et les jeunes blogueurs du M66. Arrestations d’artistes, répression des marches : le Togo de Gnassingbé fait face à un vent de révolte qui pourrait bien tourner à la tempête.

Pour les Togolais, lassés d’un demi-siècle de dynastie Gnassingbé, cette interpellation sonne comme un aveu de faiblesse. « Si même une belle-sœur ose défier le palais, qui osera plus ? » s’interroge un activiste en exil. Alors que la DCPJ garde le silence, la rue retient son souffle.

En somme, l’Afrique de l’Ouest observe, et Lomé pourrait bien être le prochain foyer d’un changement tant réclamé.

L’arrestation de Marguerite Gnakadé, une figure du sérail, soulève des interrogations sur les motivations des autorités. Certains y voient un tournant dans la gestion des dissidences internes, tandis que d’autres l’interprètent comme une mesure visant à affirmer l’autorité de l’État face aux critiques.

PREPRUS_Togo : une riposte technologique pour la santé globale

Grâce au projet PREPRUS_Togo, le Togo franchit un cap décisif dans la lutte contre les maladies animales. Un laboratoire modernisé, une approche intégrée et un engagement national fort placent Lomé au cœur de la sécurité sanitaire régionale.

 

Lomé, 17 septembre 2025 – Dans un monde où les menaces sanitaires transcendent les frontières entre espèces, le Togo franchit une étape majeure pour protéger la santé animale, humaine et environnementale. En effet, grâce au projet PREPRUS_Togo, financé par le Pandemic Fund, le Laboratoire Central Vétérinaire (LCV) de Lomé vient de recevoir un arsenal technologique de pointe : équipements modernes et réactifs spécialisés. Par conséquent, cette avancée propulse le pays dans une nouvelle ère de surveillance des maladies animales, avec des retombées prometteuses pour toute la société.

Une réponse concrète face à un défi mondial

 

Dans les régions des Savanes et Maritime, les équipes du LCV ont déjà prélevé 201 échantillons dans des fermes bovines. Ces échantillons, minutieusement analysés, ont un objectif clair : traquer les bactéries résistantes aux antimicrobiens, un fléau qui menace non seulement les animaux, mais aussi les humains et l’environnement. Or, cette résistance, souvent amplifiée par l’usage excessif d’antibiotiques, est une véritable bombe à retardement sanitaire. Ainsi, en renforçant ses capacités de détection, le Togo s’engage dans une lutte proactive, alignée sur l’approche One Health, qui reconnaît l’interconnexion entre la santé des animaux, des humains et des écosystèmes.

Le projet PREPRUS_Togo, financé par le Pandemic Fund, modernise le Laboratoire Central Vétérinaire de Lomé avec des équipements de pointe pour renforcer la surveillance des maladies animales. Une avancée majeure pour la santé publique, l’environnement et la sécurité alimentaire au Togo. Le projet PREPRUS_Togo, financé par le Pandemic Fund, modernise le Laboratoire Central Vétérinaire de Lomé avec des équipements de pointe pour renforcer la surveillance des maladies animales. Une avancée majeure pour la santé publique, l’environnement et la sécurité alimentaire au Togo.

Au cœur de l’action : un laboratoire transformé

 

Le nouvel équipement du LCV, incluant des outils de diagnostic avancés et des réactifs de haute précision, permet des analyses plus rapides et plus fiables. De ce fait, ce bond technologique n’est pas seulement une victoire pour les vétérinaires : il renforce la sécurité alimentaire, protège les éleveurs togolais et contribue à prévenir les risques de pandémies zoonotiques. « Ces outils changent la donne pour notre capacité à anticiper et à contrôler les maladies », a expliqué un responsable du projet PREPRUS_Togo.

PREPRUS_Togo : Un engagement pour l’avenir et le développement durable

 

Ce projet s’inscrit dans une vision globale portée par la FAO et ses partenaires, en lien avec les Objectifs de Développement Durable (ODD). En surveillant de près les menaces émergentes, le Togo se positionne comme un acteur clé dans la région pour promouvoir une santé durable. Alors que le monde célèbre les 80 ans des Nations Unies, cette initiative montre comment des investissements ciblés peuvent transformer la réalité sur le terrain.

 

PREPRUS_Togo : une sécurité qui nous concerne tous

 

La résistance aux antimicrobiens ne connaît pas de frontières. En effet, une vache malade dans une ferme togolaise peut, à terme, affecter la santé humaine à l’autre bout du globe. En équipant le Togo pour mieux surveiller et contrôler ces risques, le projet PREPRUS_Togo ne protège pas seulement le bétail : il sauvegarde notre avenir commun. Restez informés, car la santé de demain se construit aujourd’hui.

Mais, cet investissement technique suffira-t-il à lui seul à changer les pratiques sur le terrain, ou le plus grand défi réside-t-il désormais dans la sensibilisation des éleveurs et des populations à l’utilisation responsable des antibiotiques ?

 

Sokodé mobilise pour une santé publique sans pesticides

Du 16 au 18 septembre, Sokodé accueille un atelier national inédit pour former les directeurs préfectoraux à la lutte contre les intoxications aux pesticides. Une initiative soutenue par la FAO et le gouvernement togolais, qui place la santé publique au cœur des priorités.

 

À Sokodé, du 16 au 18 septembre, un vent d’espoir souffle sur la santé publique togolaise. Dans ce cadre, un atelier national d’envergure réunit les directeurs préfectoraux de la santé, mobilisés pour apprendre à identifier et traiter les intoxications liées aux pesticides. Soutenu par la FAO au Togo et le gouvernement togolais, cet événement marque un tournant dans la lutte contre un danger sanitaire souvent sous-estimé, mais aux conséquences parfois dramatiques.

Pesticides : la menace silencieuse qui plane sur les campagnes togolaises

 

Les pesticides, bien qu’essentiels pour protéger les cultures, peuvent devenir des ennemis invisibles lorsqu’ils sont mal utilisés. Or, au Togo, où l’agriculture est un pilier économique, les intoxications liées à ces substances touchent les agriculteurs, les communautés rurales et même les consommateurs. Cependant, les symptômes sont souvent méconnus, les diagnostics tardifs et les traitements inadaptés, ce qui complique davantage la situation. C’est précisément là qu’intervient cet atelier, conçu pour outiller les responsables de santé à prévenir, détecter et soigner efficacement ces cas.

 

Former pour mieux protéger contre les pesticides : une approche intégrée et durable

 

Pendant trois jours, les participants explorent les meilleures pratiques pour repérer les signes d’intoxication et organiser une prise en charge rapide. En effet, des sessions pratiques, animées par des experts, permettent de renforcer les compétences des directeurs préfectoraux, souvent en première ligne face à ces urgences. « Cette formation est un investissement pour la santé de nos communautés », a souligné un représentant de la FAO. En s’appuyant sur l’approche One Health, qui lie santé humaine, animale et environnementale, le Togo adopte une stratégie globale pour un avenir plus sûr.

À Sokodé, un atelier national forme les responsables de santé à la gestion des intoxications liées aux pesticides. Soutenu par la FAO et le gouvernement togolais, cet événement marque un tournant pour la sécurité sanitaire et l’agriculture durable.

Un engagement national fort pour la sécurité sanitaire

 

Cet atelier, organisé avec le soutien du gouvernement togolais, illustre également une volonté forte de renforcer la résilience du système de santé face aux défis émergents. Ainsi, en formant les décideurs locaux, le pays pose les bases d’une réponse coordonnée et efficace aux intoxications, réduisant ainsi les risques pour les populations et l’environnement. À l’heure où les crises sanitaires mondiales rappellent l’importance de la vigilance, cette initiative est un modèle d’action concrète.

 

Sokodé, laboratoire d’espoir pour un Togo plus sûr

 

Chaque année, des milliers de personnes dans le monde souffrent des effets des pesticides mal gérés. Dans ce contexte, cet atelier à Sokodé est bien plus qu’une formation : c’est un signal fort pour une agriculture plus sûre et une santé publique renforcée. Alors que les travaux se poursuivent jusqu’au 18 septembre, une chose est claire : protéger la santé des Togolais, c’est aussi préserver l’avenir de tous.

Reste à savoir si cet atelier marquera un tournant décisif vers une prise de conscience nationale, ou si la mise en œuvre de ces connaissances sur le terrain restera un défi face au manque de ressources et à la difficulté de changer les pratiques agricoles ancrées.

ACP 2025 : le Togo, nouveau phare de la science africaine

Du 15 au 20 septembre 2025, le Togo accueille l’ACP 2025, une conférence internationale sur la physique qui réunit chercheurs, étudiants et experts pour penser l’innovation au service du développement durable.

 

Depuis le 15 septembre, le Togo rayonne sur la scène scientifique mondiale. En effet, le Centre d’Excellence Régionale sur les Sciences Aviaires (CERSA) de l’Université de Lomé vibre au rythme de l’ouverture de la Conférence africaine sur la physique fondamentale et appliquée (ACP 2025). Jusqu’au 20 septembre, cet événement d’envergure réunit des scientifiques, des étudiants et des experts du monde entier afin de faire avancer la recherche et ancrer la physique comme levier du développement durable en Afrique. Ainsi, une ambition forte place le Togo sous les projecteurs de l’innovation.

L’ACP 2025 : un carrefour d’idées pour un continent en mutation

 

L’ACP 2025 est un carrefour d’idées où enseignants-chercheurs, jeunes talents et experts internationaux explorent comment la physique peut répondre aux défis du continent. De plus, de l’énergie renouvelable à la biotechnologie, en passant par les technologies de pointe, les discussions promettent d’ouvrir des perspectives concrètes pour un avenir durable. Ce faisant, ce rendez-vous illustre la volonté du Togo de devenir un hub scientifique en Afrique francophone.

Lomé accueille l’ACP 2025, conférence africaine sur la physique fondamentale et appliquée. Un rendez-vous stratégique qui positionne le Togo comme un hub scientifique et moteur d’innovation pour le continent.

Le Togo s’engage pour la science et l’innovation

 

Lors de la cérémonie d’ouverture, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, M. Koffi Natchaba, a souligné les efforts du gouvernement togolais pour dynamiser l’enseignement des sciences. Parmi les priorités, recruter davantage d’enseignants, encourager les jeunes filles à embrasser les disciplines scientifiques et soutenir les filières stratégiques pour l’économie nationale.

« La science est un moteur de progrès, et le Togo s’engage à en faire une réalité », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, le ministre a également salué l’impulsion donnée par le président du Conseil, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, dont la vision a permis au Togo d’accueillir cet événement prestigieux. En ce sens, il a exprimé l’espoir que l’ACP 2025 marque le début d’une culture scientifique durable, positionnant le pays comme un acteur clé de l’innovation mondiale.

Lomé accueille l’ACP 2025, conférence africaine sur la physique fondamentale et appliquée. Un rendez-vous stratégique qui positionne le Togo comme un hub scientifique et moteur d’innovation pour le continent.

De la théorie à la pratique : la physique au service du quotidien

 

Au-delà des laboratoires, la physique touche notre quotidien : des avancées médicales aux solutions pour le climat, elle façonne l’avenir. En accueillant l’ACP 2025, le Togo ne se contente pas d’organiser une conférence ; il pose les bases d’un écosystème scientifique vibrant, capable de répondre aux enjeux africains et mondiaux. Dès lors, cette semaine, Lomé est bien plus qu’une capitale : c’est un laboratoire d’idées pour demain.

L’ACP 2025 : Lomé, capitale de la science pour un avenir radieux

 

En définitive, l’ACP 2025 place la science au cœur du changement et invite chacun à en faire un levier d’avenir. À travers cette conférence, le Togo affirme également  avec force sa volonté de bâtir un futur fondé sur la connaissance, l’innovation et le partage. Jusqu’au 20 septembre, Lomé reste le théâtre d’échanges scientifiques majeurs — restez à l’écoute pour découvrir les idées et avancées qui façonneront l’Afrique de demain.

La tenue de cette conférence suffira-t-elle à inspirer une nouvelle génération de scientifiques togolais, ou les défis de financement et de recherche resteront-ils un frein à l’émergence d’une véritable révolution scientifique dans le pays ?

 

Lomé se met à l’heure bavaroise : l’Oktoberfest débarque au Togo

Du 9 au 12 octobre 2025, l’Hôtel 2 Février accueille la première Oktoberfest togolaise : quatre jours de fête, de gastronomie et de culture bavaroise, mêlée aux saveurs locales. Une célébration inédite qui promet de faire vibrer Lomé.

 

Lomé, 17 septembre 2025 – Préparez-vous à lever vos chopes sous le soleil togolais ! Du 9 au 12 octobre, l’Hôtel 2 Février à Lomé se transforme en épicentre de la fête avec la toute première Oktoberfest togolaise, une célébration haute en couleur de la bière, de la gastronomie et de la convivialité. En partenariat avec la Société Nouvelle de Boissons (SNB), cet événement promet de faire vibrer la capitale au rythme de la culture bavaroise, tout en célébrant les saveurs et talents locaux. Attendez-vous à quatre jours d’ébullition festive !

De Munich à Lomé : la légende d’une fête millénaire

 

Née en 1810 à Munich pour célébrer un mariage princier, l’Oktoberfest est devenue une institution mondiale, attirant chaque année des millions de visiteurs. Costumes traditionnels, musique entraînante, choucroute et percement du premier tonneau : cette fête emblématique s’exporte désormais à Lomé pour une expérience inédite. Grâce à l’Hôtel 2 Février, référence de l’hospitalité togolaise, et à la SNB, qui apporte la qualité de la bière Warsteiner, le Togo s’apprête à vivre un voyage culturel unique, mêlant traditions bavaroises et esprit africain.

« Nous voulons offrir un événement festif et inclusif, qui célèbre à la fois la bière et la richesse culturelle du Togo », a expliqué Serge Messan, Directeur Commercial et Marketing de l’Hôtel 2 Février.

Une ambition partagée par la SNB, qui met en avant ses produits locaux pour accompagner cette fête mémorable.

 

Plus qu’une bière, un festival de saveurs et d’animations

 

Par ailleurs, l’Oktoberfest togolaise dépasse largement le cadre d’une fête dédiée à la bière. Autour de la piscine Akwaba, les festivaliers embarqueront pour une expérience gastronomique inédite, portée par des chefs venus d’Allemagne, du Togo, d’Inde et de Tunisie. Entre saucisses, grillades, choucroute, mets locaux et un brunch d’exception, les saveurs s’entremêleront pour offrir un véritable festin des sens.

« Ce sera une aventure culinaire ouverte à tous, même à ceux qui préfèrent les plaisirs sans alcool », a assuré Roméo Okoumassoun, Directeur de la Restauration.

De surcroît, l’ambiance sera tout aussi électrique, avec des concerts live, des sets de DJ, des jeux traditionnels comme le sciage de tronc d’arbre, un concours du roi de la bière et une grande tombola offrant des nuitées à l’Hôtel 2 Février et des goodies exclusifs. Que vous veniez en famille, entre amis ou en équipe d’entreprise, chacun y trouvera son bonheur ! Grâce à son programme varié, l’Oktoberfest togolaise promet des moments inoubliables, riches en saveurs, en musique et en convivialité.

Du 9 au 12 octobre, Lomé accueille sa première Oktoberfest à l’Hôtel 2 Février. Bières, cuisine fusion, concerts et animations

Un pont entre les cultures, un moteur pour l’économie

 

Au-delà des festivités, l’Oktoberfest togolaise s’impose comme un levier économique et culturel. En valorisant les produits de la Société Nouvelle de Boissons (SNB), en dynamisant le secteur hôtelier et en attirant un public éclectique — des familles togolaises aux touristes internationaux — l’événement contribue aussi au rayonnement de Lomé.

Dans cette dynamique, la représentante de l’Ambassade d’Allemagne, Mme Frida, souligne la portée symbolique de cette initiative :

« L’Oktoberfest est bien plus qu’une fête. C’est une passerelle entre les peuples, une célébration de la culture bavaroise qui s’enrichit des échanges avec le Togo. »

En plus, ce dialogue interculturel, porté par la convivialité et le partage, illustre parfaitement l’ambition de cette première édition : faire de la fête un moteur de rapprochement, de développement et d’ouverture.

 

Rejoignez l’histoire !

 

En somme, du 9 au 12 octobre, Lomé deviendra le carrefour de la convivialité et de la diversité culturelle. Que vous soyez amateur de bière, passionné de gastronomie ou simplement en quête d’une expérience unique, l’Oktoberfest togolaise vous attend. Réservez votre place et venez célébrer cet événement historique qui marie tradition et modernité sous le ciel de Lomé !

Cet événement pourrait-il marquer le début d’une nouvelle tradition annuelle qui non seulement célèbre la convivialité, mais renforce également la position de Lomé comme une destination culturelle et festive incontournable en Afrique de l’Ouest ?

La Chine et le Togo redessinent l’espace urbain de Lomé

Lomé a signé un accord tripartite avec des partenaires chinois pour transformer son paysage publicitaire. Objectif : moderniser la communication urbaine, dynamiser l’économie locale et renforcer l’attractivité de la capitale togolaise.

 

Lomé, 17 septembre 2025 – Un vent de modernité souffle sur la capitale togolaise. Ce mardi, le Centre togolais des Expositions et Foires (CETEF Togo 2000) a scellé un accord tripartite historique avec la société Sino-Africa FENGCHI-Togo-Advertising Co et le bureau de liaison de l’Association culturelle d’entreprise de la province de Hebei au Togo. Signé sous les regards attentifs des acteurs économiques des deux nations, cet accord n’est pas une simple formalité. En effet, il marque le début d’une transformation audacieuse du paysage publicitaire togolais, avec pour ambition de rendre Lomé plus dynamique, plus connectée et plus attractive. Ainsi, le Togo ouvre grand ses portes à l’innovation, avec la Chine comme partenaire de choix.

Révolution publicitaire : Lomé s’illumine de nouvelles perspectives

 

Au cœur de cet accord, une promesse : moderniser la communication des entreprises publiques et privées à travers des outils publicitaires de pointe. Dès les prochaines semaines, deux imposants panneaux publicitaires de 40 mètres carrés s’élèveront à Lomé, posant les bases d’un projet bien plus vaste.

D’ici 2027, une vingtaine de ces panneaux seront déployés à des emplacements stratégiques à travers la capitale, transformant l’espace urbain en une vitrine dynamique pour les marques et les messages.

« Ces panneaux ne sont pas juste des supports publicitaires, ils sont le reflet d’une ville qui se projette vers l’avenir », a déclaré un représentant du CETEF lors de la cérémonie.

En outre, ce partenariat ne se limite pas à l’esthétique urbaine. En renforçant les moyens de communication, il vise à dynamiser l’économie locale, en offrant ainsi  aux entreprises togolaises une visibilité accrue et en attirant l’attention des investisseurs. Lomé, déjà un carrefour commercial de l’Afrique de l’Ouest, s’apprête à devenir une capitale encore plus rayonnante, où l’innovation rencontre l’opportunité.

Lomé scelle un accord stratégique avec des partenaires chinois pour déployer vingt panneaux publicitaires innovants d’ici 2027. Une initiative qui vise à moderniser l’espace urbain et stimuler l’économie togolaise.

Lomé-Hebei : un pont économique solide et prometteur

 

Par ailleurs, cet accord tripartite s’inscrit dans une relation sino-togolaise déjà riche, marquée par des échanges économiques croissants et une coopération fructueuse. La Chine, à travers la société Sino-Africa FENGCHI et l’Association culturelle de Hebei, apporte son expertise en matière de technologies publicitaires et d’aménagement urbain, tandis que le CETEF Togo 2000 joue un rôle clé en tant que plateforme d’échanges économiques. Cette collaboration est un prélude à une série de partenariats à venir, qui culmineront avec la participation active de la Chine à la 20ᵉ édition de la Foire Internationale de Lomé, prévue du 28 novembre au 14 décembre 2025.

La Foire, véritable vitrine du dynamisme togolais, devrait bénéficier de cette dynamique. Avec ces nouveaux outils publicitaires, les exposants – locaux comme internationaux – pourront capter l’attention d’un public plus large, renforçant l’attractivité de l’événement et du Togo tout entier.

Une vision d’avenir pour une capitale en pleine lumière

 

Lomé pose les fondations d’une transformation durable. Ces panneaux publicitaires, bien plus que des structures métalliques, symbolisent une ambition : faire de la capitale togolaise un hub économique moderne, où les entreprises prospèrent et où l’espace public devient un vecteur de progrès. Pour les habitants de Lomé, c’est une promesse de voir leur ville briller sous un jour nouveau, avec des rues qui racontent des histoires d’innovation et d’opportunités.

En somme, le Togo et la Chine écrivent ensemble un nouveau chapitre. Tous les regards sont désormais tournés vers 2027, date à laquelle les vingt panneaux prévus illumineront la capitale. Cet accord tripartite témoigne de la volonté affirmée de Lomé de se positionner comme une métropole africaine moderne. Il reflète également l’engagement stratégique de la Chine à accompagner cette ambition dans une dynamique de coopération bilatérale renforcée.

Cependant, la modernisation du paysage urbain est-elle suffisante pour transformer durablement l’économie, ou le véritable défi ne réside-t-il pas dans la capacité du Togo à attirer des investissements de qualité et à diversifier son tissu économique au-delà des partenariats publicitaires ?

Le Bénin et le Togo unis contre la torture

À Lomé, la coopération régionale prend une dimension humaine et stratégique. La Commission Béninoise des Droits de l’Homme entame une mission d’apprentissage auprès de son homologue togolaise pour renforcer la prévention de la torture. Dans les coulisses des lieux de détention, une alliance se tisse pour bâtir une Afrique plus juste, plus digne, et plus respectueux des droits fondamentaux.

 

Lomé, 16 septembre 2025 – À Lomé, un vent de coopération régionale souffle pour protéger les droits humains. En effet, depuis lundi, une délégation de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH), menée par son président, Abou-Bakari Imorou, est en mission dans la capitale togolaise. Son objectif est clair : s’inspirer de l’expertise de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) du Togo pour renforcer le Mécanisme National de Prévention de la torture (MNP). À l’heure où la lutte contre les mauvais traitements devient une priorité mondiale, cette visite marque un pas décisif pour le Bénin dans sa quête d’une justice plus humaine.

Une mission d’apprentissage au cœur de Lomé

 

Pendant cinq jours, du 15 au 19 septembre, les membres de la CBDH plongent dans l’expérience togolaise à travers des sessions de travail intensives et des visites de terrain dans des lieux de privation de liberté, comme les prisons ou les centres de détention. Ces échanges visent à approfondir les connaissances du Bénin sur la gouvernance institutionnelle, le cadre juridique et les méthodes concrètes de prévention de la torture.

« La CBDH, jeune institution démarrée le 21 juillet dernier, a tout à gagner à s’inspirer de la CNDH togolaise, qui a une expérience solide », a déclaré Abou-Bakari Imorou, président de la CBDH.

Le Togo, reconnu pour son engagement dans la mise en œuvre du MNP, offre un modèle inspirant. Ce mécanisme, instauré par le Protocole facultatif à la Convention contre la torture des Nations Unies, est un outil clé pour surveiller les lieux de détention, effectuer des visites inopinées, intervenir en urgence et formuler des recommandations afin de prévenir les abus. Il joue également un rôle crucial dans la sensibilisation des populations et des autorités au respect des droits fondamentaux.

La Commission Béninoise des Droits de l’Homme entame une mission à Lomé pour s’inspirer du modèle togolais de prévention de la torture.

Une coopération pour un impact régional durable

 

Cette mission illustre la volonté du Bénin de renforcer ses institutions dans un domaine aussi sensible que la prévention de la torture. La CBDH, dans sa deuxième mandature, cherche à établir des bases solides pour remplir sa mission.

« Pour réussir, il nous faut apprendre des meilleures pratiques, et le Togo est un exemple à suivre », a ajouté Imorou, soulignant l’importance de cette collaboration régionale.

Les visites de terrain, en particulier, offriront à la délégation béninoise une vision concrète du fonctionnement du MNP togolais. Des commissariats aux établissements pénitentiaires, les échanges permettront d’identifier des stratégies pour améliorer les conditions de détention et garantir la dignité des personnes privées de liberté.

Un combat universel pour la dignité humaine

 

En s’appuyant sur l’expertise togolaise, le Bénin envoie un message fort : la lutte contre la torture et les mauvais traitements est une priorité non négociable. Le MNP, par ses actions de contrôle et de sensibilisation, est un rempart contre les abus, mais aussi un levier pour promouvoir une culture des droits humains. Alors que les deux pays partagent des défis communs, comme la surpopulation carcérale ou la nécessité de réformer les cadres juridiques, cette coopération pourrait inspirer d’autres nations ouest-africaines.

Alors que Lomé accueille cette délégation béninoise, l’espoir d’un Sahel plus respectueux des droits humains prend forme. En apprenant du Togo, le Bénin se donne les moyens de bâtir un avenir où la torture n’a plus sa place.

Cette collaboration entre les deux nations sonne-t-elle le début d’un mouvement régional plus large en faveur de la protection des droits des détenus ?

Le Togo en première ligne pour sauver la couche d’ozone

Ce 16 septembre 2025, à l’occasion de la 38ᵉ Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, le Togo transforme la science en action. Sous l’impulsion de la ministre Katari Foli Bazi, le pays lance une série d’initiatives concrètes pour réduire les gaz nocifs et sensibiliser la population. À Lomé, l’engagement environnemental devient un acte citoyen, et le Togo s’impose comme un modèle régional dans la lutte pour un avenir climatique plus sûr.

Lomé, 16 septembre 2025 – Imaginez un filet invisible qui nous protège des rayons assassins du soleil, menacés par nos propres inventions quotidiennes. Ce mardi, à l’occasion de la 38ᵉ Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, le Togo réaffirme son rôle de gardien vigilant de ce bouclier vital. La ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, Katari Foli Bazi, a lancé avec panache les activités commémoratives aux côtés du ministre de l’Enseignement technique, Isaac Tchiakpe, sous l’égide du gouvernement et du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé. Il s’agit d’un engagement fort pour un Togo – et un monde – plus vert, alors que la science nous rappelle que la guérison de l’ozone est en marche.

De la science à l’action concrète

Le 16 septembre n’est pas une date anodine : c’est l’anniversaire du Protocole de Montréal de 1987, ce traité pionnier ratifié par tous les pays du globe, qui a permis de bannir progressivement les substances nocives comme les chlorofluorocarbones (CFC) responsables du fameux « trou » dans la couche d’ozone. Cette année, la 38ᵉ édition porte le slogan évocateur « De la science à l’action globale », célébrant aussi le 40ᵉ anniversaire de la Convention de Vienne de 1985. Grâce à ces efforts, la couche d’ozone montre des signes de régénération, le trou au-dessus de l’Antarctique, qui culminait à 29,9 millions de km² en 2000, pourrait se refermer d’ici 2060.

Au Togo, pays pionnier en Afrique de l’Ouest avec sa ratification du Protocole en 1991, les festivités ont pris une tournure concrète. Katari Foli Bazi, aux côtés d’Isaac Tchiakpe et en partenariat avec Edutech Gouv Tg, a donné le coup d’envoi des activités. Des ateliers de sensibilisation et des campagnes de détection de fuites dans les climatiseurs sont ainsi prévus. L’objectif est de réduire les émissions d’hydrochlorofluorocarbones (HCFC) et de promouvoir des alternatives écologiques.

Le Togo célèbre la Journée mondiale de la couche d’ozone avec des actions concrètes pour l’environnement. Ateliers, sensibilisation et engagement politique marquent cette mobilisation nationale pour le climat.

Le Togo, un leader engagé pour l’ozone et le climat

« Nous avons réaffirmé l’engagement du Président du Conseil Faure Essozimna Gnassingbé et du gouvernement à faire de la protection de la couche d’ozone une priorité nationale », a déclaré la ministre Foli Bazi dans un message vibrant partagé sur les réseaux sociaux.

Par ailleurs, cet engagement s’inscrit dans une politique environnementale holistique : le Togo, confronté aux défis du changement climatique comme les inondations et la désertification, voit dans la lutte contre les gaz destructeurs d’ozone un levier pour atténuer le réchauffement global. En effet, ces gaz sont aussi de puissants gaz à effet de serre.

Les activités visent à mobiliser les citoyens, les entreprises et les jeunes. Des opérations de maintenance sur les systèmes de froid, des conférences sur les innovations technologiques et des partenariats avec l’Association des Frigoristes du Togo (AFRITO) promettent d’avoir un impact direct. « Protéger l’ozone, c’est protéger nos vies, nos cultures et notre avenir », martèle le Bureau National Ozone, qui orchestre ces initiatives.

L’urgence de l’action, l’espoir de la régénération

Au Togo, cette journée n’est pas qu’une commémoration : c’est un catalyseur pour des habitudes durables, comme adopter des réfrigérants verts ou recycler les vieux appareils. En somme, avec ce lancement à Lomé, le message est clair : la science a alerté, l’action suit. Le Togo, avec ses leaders comme Katari Foli Bazi, montre la voie. Une chose est sûre : l’ozone, ce héros invisible, a besoin de nous autant que nous avons besoin de lui.

Et si l’exemple du Togo inspirait d’autres nations à accélérer leurs efforts, pour que le bouclier de notre planète soit définitivement restauré plus tôt que prévu ?

Hilda Baci entre dans l’histoire avec le plus grand jollof du monde

À Lagos, la cheffe nigériane Hilda Baci vient de décrocher un nouveau record Guinness en préparant le plus grand plat de jollof rice jamais réalisé : 8 780 kg de saveurs, de passion et de fierté nationale. Cet exploit culinaire, salué par des milliers de personnes, célèbre la richesse de la cuisine ouest-africaine et ravive la légendaire « guerre du jollof » entre le Nigeria et le Ghana.

 

Lagos, 16 septembre 2025 – La cheffe nigériane Hilda Baci, déjà icône nationale pour son marathon culinaire historique de 2023, vient de frapper un nouveau grand coup. Le lundi 15 septembre, le Guinness World Records a officiellement homologué son exploit : le plus grand plat de jollof rice au style nigérian jamais préparé, pesant un impressionnant 8 780 kg (soit 19 356 lb 9 oz). Réalisé vendredi 12 septembre à Victoria Island, à Lagos, en partenariat avec la marque Gino Nigeria, ce monument gastronomique n’est pas seulement un record, il est également une célébration vibrante de la culture ouest-africaine et un pied de nez amical dans la fameuse « guerre du jollof » opposant le Nigeria au Ghana.

Hilda Baci a battu un record Guinness avec un jollof géant de 8 780 kg à Lagos. Ce défi culinaire célèbre la gastronomie nigériane et propulse la cuisine ouest-africaine sur la scène mondiale.

Le secret d’un exploit XXL : passion, persévérance et un chaudron monumental

 

Imaginez un chaudron géant d’une capacité de 23 000 litres, rempli de 4 000 kg de riz basmati lavé (représentant au moins 80 % du poids total, comme l’exige le règlement du Guinness), 164 kg de viande de chèvre fraîche, 220 kg de cubes de poulet épicé Gino Asun et 600 kg de son mélange signature de poivrons jollof. Ajoutez 500 cartons de concentré de tomate, 600 kg d’oignons et 1 200 kg de gaz pour alimenter le feu pendant neuf heures intenses de « feu, passion et travail d’équipe », comme le décrit Hilda elle-même. en effet, le résultat est un plat suffisant pour 16 600 portions, servi avec « joie, amour et communauté » à des milliers de supporters venus braver les effluves enivrants sur place.

L’événement, initialement prévu au Muri Okunola Park, a été déplacé à l’Eko Hotel en raison d’un engouement massif, plus de 20 000 personnes s’étant inscrites. Hilda, 28 ans, a partagé sur Instagram un moment émouvant : l’appel du Guinness confirmant le record, sa voix tremblant d’émotion.

« C’est pour le Nigeria, le géant de l’Afrique, et pour le jollof que tout le monde associe à notre continent », a-t-elle déclaré, ravivant le débat ludique sur la supériorité du jollof nigérian – plus épicé et parfumé – sur sa version ghanéenne.

Malgré un incident technique, le chaudron s’est fissuré lors de la pesée sur une grue. L’équipe a néanmoins compilé des preuves vidéo pour valider l’exploit. Aucune miette n’a été gaspillée : Hilda a même invité les habitants de Lagos à récupérer les surplus, transformant ainsi l’événement en un geste solidaire.

Hilda Baci a battu un record Guinness avec un jollof géant de 8 780 kg à Lagos. Ce défi culinaire célèbre la gastronomie nigériane et propulse la cuisine ouest-africaine sur la scène mondiale.

Hilda Baci : de la marathonienne aux fourneaux à l’ambassadrice de la gastronomie africaine

 

Hilda Effiong Bassey, alias Hilda Baci, n’en est pas à son coup d’essai. En mai 2023, elle avait déjà marqué l’histoire en cuisinant sans relâche pendant 93 heures et 11 minutes, pulvérisant le record précédent de 87 heures 45 minutes détenu par l’Indienne Lata Tondon. Cet exploit avait non seulement propulsé la jeune cheffe au rang de sensation nationale, mais a également inspiré une vague de tentatives records au Nigeria, des marathons d’échecs aux sessions de gaming interminables.

Vainqueure d’un concours de jollof en 2021, Hilda incarne la richesse de la cuisine ouest-africaine : ce riz mijoté dans une sauce tomate, souvent accompagné de viande ou de poisson, est un pilier des fêtes et des débats familiaux. Son nouveau record consacre non seulement son talent, mais élève aussi la gastronomie nigériane sur la scène mondiale, prouvant ainsi que l’Afrique de l’Ouest excelle dans l’art de transformer des ingrédients simples en festins inoubliables.

Sa mère, interviewée par les médias locaux, n’a pas caché son émotion : « C’est grâce à la prière, au jeûne et à la miséricorde de Dieu. Ce que Dieu ne peut pas faire n’existe pas. » Un témoignage de foi qui résonne avec l’esprit communautaire de l’événement.

Le Nigeria, terre de records : bien plus qu’un exploit isolé

 

La question se pose inévitablement : le Nigeria manque-t-il de détenteurs de records Guinness ? Loin de là ! Ce pays de plus de 200 millions d’habitants regorge de talents qui ont gravé leur nom dans le livre mythique des records depuis 1955. Hilda n’est que la dernière d’une longue lignée, et son succès illustre une fierté nationale qui s’exprime à travers l’innovation et la persévérance.

En somme, avec ce nouveau trophée, Hilda Baci ne se contente pas de briller : elle met en lumière la « richesse de la gastronomie africaine », comme elle le dit si bien. Dans un monde où les cuisines fusionnent, son jollof géant rappelle que les traditions ouest-africaines méritent leur place à la table globale. Ce record pourrait aussi  bien inaugurer une nouvelle ère pour la cuisine africaine sur la scène internationale, encourageant une génération de chefs à faire preuve d’audace et à célébrer leur héritage culinaire.

Rentrée 2025 : Les autorités sur le terrain pour motiver les troupes

Dans la Préfecture des Lacs, la rentrée scolaire 2025-2026 s’est transformée en véritable mobilisation citoyenne, où discipline, engagement et espoir ont résonné dans les cours d’école. Une tournée d’inspection exemplaire qui pourrait bien faire des Lacs un modèle national.

 

Lomé, 15 septembre 2025 À peine les cloches des écoles ont-elles retenti pour marquer le coup d’envoi de l’année scolaire 2025-2026 que les autorités locales du Togo se sont déjà mobilisées sur le terrain. En fait , dans la Préfecture des Lacs, au cœur du Plateau, le Préfet M. BENISSAN-TETE Daté et le Secrétaire Général de la Commune Lacs 1, M. NOUMONVI Komi, ont entamé une tournée d’inspection et d’encouragement dans plusieurs établissements scolaires. Cette initiative, menée dès le premier jour, visait à constater la fluidité de la reprise des cours, à motiver les élèves et à insister sur les vertus du travail acharné et de la discipline comme piliers d’une éducation réussie.

Le 15 septembre 2025, la rentrée scolaire au Togo débute sous le signe de la mobilisation. Dans la Préfecture des Lacs, les autorités locales

Une rentrée sous haute surveillance : les Lacs comme modèle

 

Dès les premières heures de la matinée, les deux responsables ont sillonné les cours d’écoles de la région des Lacs, une zone rurale et périurbaine où l’accès à l’éducation demeure un enjeu majeur. Accompagnés d’enseignants et de parents d’élèves, ils ont visité des établissements primaires et secondaires emblématiques, tels que l’École Primaire Publique de Lacs-Village et le Collège d’Enseignement Général de NotSé. À chaque escale, le ton était le même : un constat positif de la mobilisation générale, malgré les défis logistiques inhérents à une rentrée en zone lacustre.

« Nous sommes venus pour voir de nos propres yeux que les classes sont pleines et que l’ambiance est studieuse. La rentrée s’annonce bien, avec une affluence remarquable des élèves », a déclaré M. BENISSAN-TETE Daté, Préfet des Lacs, lors d’une brève allocution.

En outre, il a rappelé que cette année scolaire, placée sous le signe de la qualité et de l’équité, exige de chaque apprenant un engagement total.

Pour sa part, M. NOUMONVI Komi, Secrétaire Général de la Commune Lacs 1, a insisté sur la discipline : « Le travail sans discipline est comme un bateau sans gouvernail. Élèves, parents, enseignants : unissons-nous pour transformer ces salles de classe en tremplins vers l’avenir. »

Ces paroles ont été accueillies par des applaudissements nourris des écoliers, qui arboraient fièrement leurs uniformes neufs. Des distributions symboliques de cahiers et de crayons ont ponctué les visites, un geste modeste mais chargé de sens pour booster le moral des familles modestes de la région.

Le 15 septembre 2025, la rentrée scolaire au Togo débute sous le signe de la mobilisation. Dans la Préfecture des Lacs, les autorités locales

Le système éducatif togolais à l’épreuve de ses ambitions

 

Cette mobilisation locale s’inscrit dans un cadre national plus large, où le gouvernement togolais a multiplié les mesures pour fluidifier la transition post-vacances. La rentrée 2025-2026, qui s’étend du 15 septembre 2025 au 10 juillet 2026, prévoit 247 jours de cours effectifs, avec deux congés de détente. Par ailleurs, le Ministère du Commerce a veillé à la disponibilité des fournitures scolaires, en surveillant les marchés pour contenir les prix et éviter la spéculation.

Dans la Préfecture des Lacs, où les lacs et les marais dictent un rythme de vie rythmé par la pêche et l’agriculture, la rentrée revêt une dimension particulière. Avec une population jeune et en croissance, la région compte plus de 20 000 élèves répartis dans une quarantaine d’établissements. Les autorités locales estiment que 95 % des enfants ont repris les cours ce lundi, un taux encourageant malgré les pluies diluviennes qui ont rendu certains chemins boueux.

Pour les élèves rencontrés, comme la jeune Afi, 10 ans, en CM1, l’appel à la discipline résonne fort : « Le Préfet nous a dit de ne pas chahuter et de bien écouter. Je veux devenir infirmière, alors je vais travailler dur ! » Son témoignage illustre l’impact immédiat de ces visites : un rappel que l’éducation n’est pas qu’une obligation, mais une opportunité pour briser le cercle de la pauvreté rurale.

Des bases solides pour un avenir d’excellence

 

En conclusion de leur tournée, M. BENISSAN-TETE et M. NOUMONVI ont appelé à une vigilance accrue des parents et des communautés. « La discipline commence à la maison et se cultive à l’école. Ensemble, faisons de cette année une réussite pour tous », ont-ils martelé. À Lomé, le Ministère prépare déjà des campagnes de sensibilisation contre l’abandon scolaire, tandis que des kits gratuits pour 100 000 filles vulnérables seront distribués d’ici fin octobre.

Cette rentrée 2025-2026 au Togo, marquée par l’engagement des autorités locales comme dans les Lacs, pose les bases d’une éducation inclusive et performante. Reste à transformer ces bons auspices en actes concrets : pour les élèves, le défi est clair – travail et discipline pour un avenir radieux. Les Lacs, berceau de traditions solides, pourraient aussi  bien devenir un modèle pour le reste du pays.

Alors que les premiers jours de classe s’achèvent, ces mesures de soutien seront-elles suffisantes pour garantir le succès de toute une génération ?