Togo : Le Pasteur Edoh Komi lance un appel choc aux chefs religieux face à la crise

Togo : le pasteur Edoh Komi enjoint les chefs religieux à briser le silence face aux tensions sociopolitiques

Lomé, le 24 juin 2025 – Dans un discours vibrant d’éloquence et de gravité, le pasteur Edoh Komi, président du Mouvement Martin Luther King (MMLK) et maire adjoint de Golfe 2, a lancé un appel solennel et percutant aux chefs religieux du Togo. Il les exhorte à s’élever au-dessus de leur mutisme pour incarner pleinement leur vocation de sentinelles morales. Prononcées dans un contexte de tensions sociopolitiques croissantes, ses paroles résonnent comme un cri de ralliement, invitant le clergé à assumer un rôle prophétique crucial dans la quête d’une société plus juste et équitable. Le silence des leaders spirituels est-il terminé ?

L’audace prophétique : quand la foi défie le silence des Églises

Face à une nation aux prises avec des fractures sociales et politiques, le pasteur Komi a su capter l’attention des communautés religieuses par une rhétorique ancrée dans une profonde réflexion spirituelle et sociale. « Nous avons reçu plusieurs appels concernant la situation sociopolitique togolaise ces dernières semaines. » « Beaucoup de fidèles attendent une prise de position claire des serviteurs de Dieu », a-t-il déclaré, sa voix portant l’écho des aspirations d’un peuple en quête de repères. De fait, ce plaidoyer, loin de se cantonner à une simple exhortation, s’appuie sur des références bibliques pour réaffirmer la mission des chefs religieux : celle de transcender le salut individuel pour s’engager dans la transformation collective.

Évoquant les figures emblématiques de l’Écriture – de la Genèse à l’Apocalypse –, le pasteur a tracé un parallèle audacieux entre ces acteurs bibliques et le rôle que les religieux doivent jouer aujourd’hui. « Jésus a œuvré sur le plan sociopolitique. » « La politique, c’est l’art de faire évoluer nos sociétés », a-t-il martelé, rappelant que les prophètes d’antan n’étaient pas de simples prédicateurs, mais bien des bâtisseurs de nations, confrontant les injustices et guidant leurs peuples vers des lendemains plus équitables. Cette vision, à la fois intemporelle et ancrée dans les défis du Togo contemporain, invite à repenser le ministère comme un engagement global, au service de l’âme et du corps social.

Héritage colonial du christianisme : Un passé à dépasser pour l’action sociale

Avec une lucidité incisive, le pasteur Komi s’en est pris à ce qu’il qualifie d’héritage colonial du christianisme togolais, un legs qui, selon lui, a confiné l’Église à une posture contemplative, centrée sur le « Royaume des Cieux » au détriment de l’action terrestre. Cette réduction, soutient-il, a engendré des générations de clergé mal outillées pour affronter les injustices systémiques qui gangrènent la société. « Nous ne pouvons plus nous contenter de prêcher un salut éthéré tandis que nos fidèles ploient sous le poids des inégalités », a-t-il asséné, appelant à un renouveau spirituel où la foi s’incarne dans la lutte pour la justice.

Cette critique, loin d’être un simple réquisitoire, se veut un catalyseur pour une transformation profonde. En effet, en remettant en question les traditions ecclésiastiques, le président du MMLK invite ses pairs à redécouvrir leur rôle de « points de référence », des figures capables de fédérer les énergies et d’éclairer la voie vers un développement inclusif. Son appel, nuancé, rejette tout alignement partisan : « Nous devons parler pour que tant les opposants que les partisans du pouvoir se reconnaissent dans nos paroles. » Par conséquent, cette posture d’équilibre, à la croisée de l’éthique et de l’engagement, positionne les chefs religieux comme des ponts entre les factions, des médiateurs essentiels au service d’une cohésion nationale.

L’équité au cœur du discours : la vision du MMLK pour un Togo meilleur

La démarche du pasteur Komi s’inscrit dans une vision plus large, portée par le MMLK, celle d’un Togo où les ressources nationales profitent à tous. Ce rêve d’un développement équitable, où la richesse du pays ne bénéficie pas qu’à une élite, mais irrigue l’ensemble de la société, est noble et indispensable. Lomé, par la voix du pasteur Komi, appelle à une unité spirituelle et sociale, portée par des chefs religieux résolus à agir concrètement.

Togo : Un tournant pour les chefs religieux vers l’action et la justice

Alors que les tensions sociopolitiques mettent à l’épreuve la résilience du Togo, l’appel du pasteur Edoh Komi résonne comme une injonction à l’action. En convoquant l’héritage des prophètes et la mémoire de Martin Luther King, il enjoint les chefs religieux à sortir de leur réserve pour devenir des artisans de justice. « Nous sommes les gardiens de la conscience nationale », a-t-il conclu, rappelant que le silence des pasteurs, imams et autres leaders spirituels serait une abdication de leur mission sacrée.

À l’heure où le Togo navigue dans des eaux troubles, cet appel vibrant pourrait marquer un tournant décisif. En effet, en brisant le silence, les chefs religieux ont l’opportunité de redessiner les contours d’une nation où la foi ne se limite pas à la prière, mais s’incarne pleinement dans la lutte pour l’équité et la solidarité. Le message du pasteur Komi, tel un phare dans la tempête, éclaire une voie vers un Togo plus juste, où la spiritualité et la justice marchent main dans la main. Les leaders religieux togolais répondront-ils à cet appel historique ?

Lomé : La capitale déclare la guerre aux inondations

Togo : Le projet RAINE entre dans une phase décisive pour juguler les inondations à Lomé

Lomé, le 24 juin 2025 – Sous le ciel clément d’hier, lundi 23 juin, le quartier d’Hédzranawoé, situé dans la commune du Golfe 2, s’est métamorphosé en un théâtre d’espoir, où s’écrivent les promesses d’un avenir enfin préservé des inondations. Lors d’une visite de terrain cruciale, la Ministre en charge de l’Assainissement, Mila Aziablé, a constaté l’entrée dans une phase active des travaux du Réseau d’Assainissement par Intercepteurs pour la Non-Inondation des Espaces (RAINE). Ce projet d’envergure est destiné à révolutionner la résilience climatique de la capitale togolaise. Ce jalon, loin d’être anodin, incarne l’ambition d’un Togo résolu à dompter les caprices des eaux pluviales pour offrir à ses citoyens un cadre de vie pérenne et sécurisé.

RAINE : un pari audacieux contre les aléas climatiques pour Lomé

Inaugurés il y a quelques mois, les travaux du RAINE s’inscrivent dans une vision stratégique visant à conjurer le spectre des inondations qui, chaque saison des pluies, plongent Lomé dans la détresse. À Hédzranawoé, la Ministre Aziablé a pu observer l’avancement des études géotechniques du deuxième puits souterrain, une étape cruciale pour garantir la solidité des infrastructures à venir. En effet, ces investigations, minutieuses, sondent la composition et la résistance du sol, préparant l’installation d’un micro-tunnelier de 7,5 kilomètres, véritable artère souterraine destinée à canaliser les eaux pluviales vers le fleuve Zio.

Ce dispositif, d’une ingéniosité remarquable, promet de transformer le paysage urbain de plusieurs quartiers vulnérables de la capitale. Ainsi, Hédzranawoé, Bè-Adidomé, Tokoin, Attiégou, Togo 2000, ainsi que les environs de l’Assemblée nationale et de l’aéroport, bénéficieront d’une protection accrue contre les crues dévastatrices. « Lorsque les pluies tomberont, il n’y aura plus d’inondations dans ces quartiers », a assuré la ministre avec une conviction palpable, détaillant le rôle du micro-tunnelier dans l’acheminement des eaux vers leur exutoire naturel. Ce projet, au-delà de son caractère technique, porte en lui une promesse d’équité : celle de rendre à chaque habitant un environnement préservé des aléas climatiques.

Le RAINE : plus qu’un projet, un catalyseur de bien-être et de résilience urbaine

Le RAINE ne se contente pas de répondre à une urgence hydrologique ; il s’érige en catalyseur d’une transformation durable du cadre de vie des Loméens. En effet, en jugulant les inondations, il libère les quartiers de l’angoisse des eaux stagnantes, sources de maladies et de désolation. Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus vaste du gouvernement togolais qui, face à l’intensification des phénomènes climatiques, multiplie les efforts pour renforcer la résilience urbaine. De ce fait, le RAINE illustre une volonté de conjuguer progrès économique et protection environnementale.

La Ministre Aziablé, lors de sa visite, n’a pas manqué de saluer l’engagement des équipes sur le terrain, dont le labeur discret pave la voie à un avenir plus serein. « Il s’agit concrètement de construire un micro-tunnelier souterrain pour drainer les eaux pluviales et les rediriger vers le Zio », a-t-elle expliqué, soulignant la précision et l’ambition de ce chantier. Cette clarté dans l’exposé traduit une volonté de transparence, essentielle pour fédérer les citoyens autour d’un projet qui, par sa portée, touche au cœur de leur quotidien.

Lomé : un modèle global de solidarité face aux défis climatiques

Lomé, par le truchement du RAINE, affirme une forme de solidarité qui unit les générations autour d’un environnement préservé. À l’heure où les défis climatiques redessinent les priorités mondiales, le Togo, par cette initiative, se positionne comme un acteur résolu, capable d’anticiper et d’agir. Dès lors, le micro-tunnelier, bien plus qu’une prouesse technique, symbolise une aspiration collective à transcender les obstacles pour bâtir une capitale résiliente, où chaque pluie devient une bénédiction plutôt qu’une menace.

Lomé se prépare à un avenir libéré des inondations

Les travaux du RAINE, désormais dans leur phase active, marquent un tournant décisif dans la lutte contre les inondations à Lomé. À Hédzranawoé, les études géotechniques en cours préfigurent l’érection d’une infrastructure qui, à terme, redessinera le destin de quartiers entiers. La Ministre Mila Aziablé, par sa présence sur le terrain, incarne l’engagement d’un gouvernement déterminé à transformer les défis en opportunités. Si les pluies ont longtemps été synonymes de chaos, le RAINE promet un avenir où elles couleront sans entraves, laissant derrière elles des rues sèches et des cœurs apaisés.

En somme, le RAINE s’inscrit dans une dynamique de progrès où chaque geste compte pour un Lomé plus sûr. Alors que les travaux avancent, la capitale se prépare à écrire un nouveau chapitre de son histoire, celui d’une ville libérée des inondations, prête à affronter les défis climatiques avec audace et sérénité. Dans les rues d’Hédzranawoé, un vent d’espoir souffle, porté par la certitude qu’un avenir plus sûr est à portée de main. Les Loméens peuvent-ils enfin dire adieu à l’angoisse des pluies diluviennes ? L’avenir du RAINE le dira !

Le Togo lance « Growing Up 2025 » : 100 entrepreneurs en route pour faire briller le « Made in Togo »

Togo : une impulsion audacieuse pour le « Made in Togo » avec le programme « Growing Up 2025 »

Lomé, le 24 juin 2025 – Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le ministère togolais chargé du Commerce et de la Consommation locale a dévoilé une initiative d’envergure visant à galvaniser l’entrepreneuriat local et à magnifier le « Made in Togo ». Par le truchement du programme « Growing Up – Made in Togo 2025 », le gouvernement ambitionne de recruter cent jeunes et femmes entrepreneurs, appelés à devenir les hérauts d’une économie nationale florissante. Cette entreprise, dont l’appel à candidatures court jusqu’au 30 juin 2025, s’inscrit dans une vision stratégique claire : celle de fortifier la chaîne de valeur nationale et de faire rayonner les produits togolais sur les marchés locaux et bien au-delà.

« Growing Up 2025 » : l’accélérateur d’excellence pour les produits togolais

Le programme « Growing Up – Made in Togo 2025 » se présente comme un levier d’émancipation économique, destiné à doter les entrepreneurs d’outils et de compétences pour rehausser la compétitivité de leurs produits. Plus précisément, en ciblant les secteurs clés de l’agroalimentaire, de la cosmétique, du textile et de l’artisanat, le ministère entend célébrer la richesse du savoir-faire togolais tout en stimulant la consommation locale, pilier d’une économie résiliente. De ce fait, les candidats retenus bénéficieront d’un accompagnement sur mesure, mêlant formations pointues et appui technique, afin de hisser leurs entreprises au pinacle de l’excellence.

Le ministère  ouvre l’appel à candidatures à tous les entrepreneurs togolais et fixe des critères rigoureux mais équitables. Les candidats doivent diriger une entreprise légalement constituée, justifiant d’au moins cinq années d’existence et employant un minimum de trois personnes. Le comité accorde une attention particulière aux structures qui valorisent au moins deux produits locaux. Dans le secteur agroalimentaire, il exige une autorisation de mise sur le marché en cours de validité. Par ces exigences, les organisateurs ne cherchent pas à restreindre l’accès, mais à identifier des acteurs déjà engagés dans une dynamique productive, prêts à hisser les couleurs du « Made in Togo ».

Le « Made in Togo » : une stratégie nationale en pleine ascension

Cette initiative s’inscrit dans la droite ligne des efforts déployés par le gouvernement togolais pour promouvoir la consommation locale et valoriser le génie entrepreneurial de ses citoyens. En effet, depuis plusieurs années, Lomé multiplie les actions visant à faire des produits togolais un étendard de fierté nationale. Le programme « Growing Up 2025 » vient couronner cette stratégie, en offrant aux jeunes et aux femmes – piliers souvent méconnus de l’économie – une tribune pour briller. Par conséquent, en misant sur ces acteurs, le ministère reconnaît leur rôle de catalyseurs dans la transformation des chaînes de valeur, de la production à la commercialisation.

« Le ‘Made in Togo’ n’est pas qu’un label ; c’est une promesse de qualité, un engagement pour notre identité et notre avenir », a déclaré un haut responsable du ministère, dont les propos traduisent l’ardeur d’une nation déterminée à s’affirmer par ses créations. En soutenant les entrepreneurs dans leur quête d’excellence, le programme ambitionne de faire des produits togolais des ambassadeurs d’un savoir-faire unique, capable aussi de rivaliser sur les marchés régionaux et internationaux.

Un appel vibrant à l’audace entrepreneuriale togolaise

L’appel à candidatures, qui court jusqu’à la fin de ce mois, résonne comme une invitation à l’audace. Aux jeunes et aux femmes entrepreneurs, le ministère adresse un message clair : leur créativité, leur persévérance et leur vision sont les clés d’un Togo prospère. D’ailleurs , les secteurs ciblés – agroalimentaire, cosmétique, textile et artisanal – incarnent la diversité et la vitalité de l’économie nationale. Des savons aux essences locales aux étoffes tissées avec soin, en passant par les produits agricoles transformés, chaque entreprise sélectionnée deviendra un maillon d’une chaîne de valeur renforcée, où la qualité prime sur la quantité.

Les candidats retenus intégreront un parcours d’accompagnement conçu pour transcender les obstacles qui freinent souvent les petites entreprises : accès limité aux financements, manque de visibilité ou encore lacunes en matière de gestion. Ainsi, en leur offrant des formations adaptées et un suivi personnalisé, le programme « Growing Up 2025 » se veut un tremplin vers une compétitivité durable, où chaque entrepreneur devient un acteur de la souveraineté économique togolaise.

L’horizon du Togo : fierté nationale et prospérité partagée

En somme, le programme « Growing Up – Made in Togo 2025 » ne se limite pas à un projet économique ; c’est un acte de foi en la capacité des Togolais à façonner leur destin. En plaçant les jeunes et les femmes au cœur de cette dynamique, le gouvernement fait le pari d’une économie inclusive, où chaque produit estampillé « Made in Togo » raconte une histoire de résilience et d’ambition.

À l’approche de l’échéance du 30 juin, les entrepreneurs togolais sont appelés à répondre à cet appel avec audace et détermination. Dans les ateliers d’artisans, les champs agricoles ou les laboratoires de transformation, une nouvelle génération d’entrepreneurs se lève, prête à faire du « Made in Togo » un symbole d’excellence. Par ce programme, le Togo ne se contente pas de promouvoir ses produits ; il forge une identité économique forte, ancrée dans la fierté nationale et tournée vers un avenir de prospérité partagée pour tous. Le compte à rebours est lancé : qui seront les prochains ambassadeurs de la richesse togolaise ?

Trump décroche un cessez-le-feu « Total » entre Israël et l’Iran

Un cessez-le-feu historique scelle la fin de la « Guerre de 12 jours » entre Israël et l’Iran

Washington, le 24 juin 2025 – Dans un coup de théâtre diplomatique audacieux, le président des États-Unis, Donald J. Trump, a annoncé, le 23 juin à 18 h 02 heure de l’Est, la conclusion d’un accord de cessez-le-feu « complet et total » entre Israël et l’Iran. Cette annonce met un terme à ce qu’il a baptisé la « Guerre de 12 jours », un conflit qui menaçait d’embraser tout le Moyen-Orient. Diffusée avec l’emphase caractéristique du président sur sa plateforme Truth Social, cette proclamation marque un tournant décisif et réaffirme l’ambition de pacificateur de Trump dans un contexte où les tensions régionales semblaient promises à une escalade inexorable.

Moyen-Orient : la chorégraphie secrète d’un apaisement sous tension

L’accord, tel que détaillé par le président, repose sur une architecture savamment orchestrée. Premièrement, à compter de minuit (heure de l’Est) le 24 juin, l’Iran s’engage à suspendre toute action militaire pour une période de douze heures. Ensuite, Israël observera une cessation équivalente des hostilités à partir de la douzième heure. Par conséquent, à l’issue de ces vingt-quatre heures, le conflit, surnommé la « Guerre de 12 jours », sera officiellement déclaré clos, à condition que chaque partie honore son engagement de paix et de respect mutuel. « En supposant que tout se déroule comme prévu, ce qui sera le cas », a assuré le président Trump avec une confiance inébranlable, saluant « l’endurance, le courage et l’intelligence » des deux nations.

Ce cessez-le-feu intervient après une séquence d’événements tumultueux. En effet, des frappes israéliennes sur des sites nucléaires iraniens le 13 juin ont été suivies d’une riposte iranienne contre une base américaine à Al Udeid, au Qatar, le 23 juin. Ces échanges, qui ont coûté la vie à plusieurs civils, dont quatre à Beersheba en Israël, ont exacerbé les craintes d’un conflit régional prolongé. Néanmoins, dans un tour de force diplomatique, le président Trump, appuyé par des intermédiaires qataris, a su canaliser les volontés belligérantes vers un horizon de conciliation.

Coulisses de la paix : une négociation haletante au sommet

L’annonce du président, bien que saluée comme un jalon vers la paix, n’a pas été exempte de complexités. Selon des sources proches de la Maison Blanche, les négociations ont mobilisé un ballet intense de communications, impliquant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, des responsables iraniens et l’émir du Qatar, Tamim al-Thani, dont le rôle de médiateur a été déterminant. De plus, le vice-président J.D. Vance, le secrétaire d’État Marco Rubio et l’envoyé spécial Steve Witkoff ont également joué un rôle clé, relayant les propositions américaines à travers des canaux directs et indirects.

Cependant, des incertitudes ont plané dans les heures précédant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. L’Iran, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a initialement nié l’existence d’un accord formel, tout en signalant une suspension des opérations militaires à 4h00 heure de Téhéran (20h30 HE, le 23 juin), à condition qu’ Israël cesse ses frappes. De son côté, Israël, tout en acceptant le principe du cessez-le-feu, a averti qu’il répondrait « avec force » à toute violation, notamment après avoir détecté des tirs de missiles iraniens peu avant l’heure convenue.

Le pari de Trump : une victoire éclatante ou une paix fragile ?

Le président Trump, dans son style flamboyant, a présenté cet accord comme une victoire éclatante, non seulement pour Israël et l’Iran, mais aussi pour le monde entier. « Cette guerre aurait pu durer des années et détruire tout le Moyen-Orient, mais elle ne l’a pas fait et ne le fera jamais ! », a-t-il proclamé, invoquant une vision d’un avenir de « paix, amour et prospérité » pour les deux nations. Cette rhétorique, teintée d’un optimisme messianique, reflète la conviction du président que sa « force pour la paix » – une doctrine alliant fermeté militaire et audace diplomatique – a permis d’éviter une catastrophe régionale.

Toutefois, des voix dissonantes se sont élevées. Certains analystes, comme Omar Rahman d’Al Jazeera, ont pointé du doigt les ambiguïtés de l’accord, notamment l’absence de confirmation immédiate de la part des deux belligérants et le risque d’une reprise des hostilités en cas de violation. Par ailleurs, d’autres, parmi les démocrates au Congrès américain, ont exprimé des réserves sur l’absence d’autorisation préalable du Capitole pour les frappes américaines sur les sites nucléaires iraniens, qui ont précipité l’escalade.

L’avenir du Moyen-Orient : Entre espoir et incertitude

L’issue de ce cessez-le-feu reste suspendue à la bonne foi des parties. Israël, par la voix de son Premier ministre Benjamin Netanyahu, a revendiqué la réalisation de ses objectifs militaires, notamment la neutralisation de la menace nucléaire iranienne, tout en remerciant le président Trump pour son soutien indéfectible. Inversement, l’Iran, de son côté, a présenté l’accord comme une capitulation de sa part, imposée à « l’ennemi sioniste ».

En somme, en ce 24 juin 2025, le monde retient son souffle. L’initiative lancée par Donald J. Trump, si elle tient ses promesses, pourrait redessiner les contours d’un Moyen-Orient apaisé. À Washington, l’aspiration à la paix — qu’elle naisse dans les salles de négociation ou sur les champs de bataille — demeure une quête universelle, portée par des acteurs déterminés à faire triompher la concorde sur la discorde. Le défi est immense et le chemin vers une paix durable reste semé d’incertitudes.

Togo : Révolution pétrolière imminente, l’OTR déclare la guerre à la fraude

Lomé, sentinelle de la transparence : Le Togo réinvente la gouvernance des hydrocarbures

À l’aube du 1ᵉʳ juillet 2025, le Togo s’apprête à franchir un jalon décisif dans la maîtrise de ses flux pétroliers. Sous l’égide de l’Office Togolais des Recettes (OTR), une réforme douanière audacieuse entrera en vigueur, imposant une déclaration préalable minutieuse pour chaque camion quittant les dépôts de carburant. Ce dispositif, taillé pour renforcer la traçabilité et éradiquer la fraude, marque une étape cruciale dans la modernisation d’un secteur vital pour l’économie nationale. En effet, dans les entrailles de cette ambition, le Togo forge un modèle de gouvernance où rigueur et innovation s’entrelacent pour garantir un avenir prospère.

Tolérance zéro contre l’opacité : L’OTR verrouille les flux pétroliers 

Dès l’été prochain, les opérateurs des terminaux de la Société Togolaise d’Entreposage (STE) et de la Société Togolaise des Stockages de Lomé (STSL) devront soumettre leurs cargaisons à un contrôle préalable d’une précision chirurgicale. Chaque camion, avant de s’élancer, verra son contenu scruté par la Division des Opérations Douanières des Hydrocarbures et de la Raffinerie (DODH-R), une entité de l’OTR dédiée à la supervision des flux pétroliers. D’ailleurs, cette exigence, loin d’être un carcan bureaucratique, vise à tisser un filet de transparence autour d’un secteur jadis vulnérable aux détournements. De fait, en 2023, les réexportations de produits pétroliers depuis le port de Lomé ont bondi de 64 %, atteignant 122,8 milliards de FCFA, soulignant l’urgence d’une régulation robuste pour protéger ces ressources stratégiques.

Hydrocarbures : La technologie de pointe au service de l’intégrité togolaise 

Par ailleurs, cette réforme s’appuie sur un arsenal numérique de pointe, incarné par la plateforme Sydonia World, déjà plébiscitée pour fluidifier les formalités douanières. En intégrant les déclarations des hydrocarbures à ce système, l’OTR ambitionne de réduire les délais, d’optimiser le suivi administratif et de garantir l’apurement des dossiers avec une rigueur sans faille. Parallèlement, le Togo déploie une technologie de marquage des produits pétroliers, initiée en mai 2025 avec le concours de la société suisse SICPA SA. Ce dispositif, qui identifie chaque litre de carburant par un traceur chimique, vise à juguler les circuits parallèles et à préserver la qualité des produits, du dépôt à la pompe. « Le marquage est un bouclier contre la fraude », confie un cadre de l’OTR, illustrant l’élan d’une nation déterminée à sécuriser ses ressources.

Réformes fiscales : le Togo accélère sa modernisation économique 

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus vaste de refonte de la gouvernance fiscale togolaise. Depuis 2018, l’interconnexion des systèmes douaniers via Sydonia World, soutenue par l’UEMOA et la CNUCED, a simplifié les transits régionaux, notamment avec le Burkina Faso, réduisant coûts et délais. Pour aller plus loin, en 2025, le Togo prévoit d’alléger de 50 % les droits de douane sur le gasoil industriel, tout en imposant des critères stricts aux bénéficiaires, renforçant ainsi la compétitivité des entreprises tout en préservant les recettes publiques. Ces réformes, conjuguées à une subvention de 25 milliards de FCFA pour stabiliser les prix des carburants, témoignent aussi d’une stratégie équilibrée entre protection des ménages et optimisation fiscale.

Lomé, modèle régional : Un phare de transparence pour l’Afrique de l’Ouest 

En plaçant la transparence au cœur de sa filière pétrolière, le Togo ne se contente pas de protéger ses intérêts ; il esquisse un paradigme pour l’Afrique de l’Ouest. Le port de Lomé, hub régional par excellence, voit transiter des volumes croissants de carburants, rendant impérative une gouvernance irréprochable. « Chaque litre tracé est un gage de confiance pour nos partenaires », souligne un opérateur pétrolier, conscient que la fiabilité des flux togolais renforce l’attractivité du pays auprès des investisseurs. Ainsi, cette réforme, en harmonie avec le Plan national de développement (PND) 2020-2025, positionne Lomé comme un phare économique, conjuguant discipline fiscale et innovation logistique.

Souveraineté économique : Le Togo trace son avenir avec rigueur et audace. 

Le 1ᵉʳ juillet 2025, lorsque les premiers camions s’élanceront sous le regard vigilant de l’OTR, le Togo célébrera bien plus qu’une réforme administrative. Il consacrera une vision : celle d’un pays qui, par la rigueur et l’audace, transforme ses ressources en leviers de prospérité. En éradiquant les ombres de la fraude et en illuminant chaque étape de la chaîne pétrolière, Lomé trace un sillon d’espoir, non seulement pour ses citoyens, mais pour une région entière en quête de modèles. Que ce jour marque le prélude d’une ère où la transparence devient la plus précieuse des richesses pour le Togo et au-delà !

Cybersécurité: le Togo devient un bouclier contre la cybercriminalité

Lomé, bastion de la confiance numérique : Le Togo pionnier dans la certification des outils de cybersécurité

Lomé, 23 juin 2025 — Le Togo s’érige en phare d’innovation dans le cyberespace ouest-africain. Avec le lancement d’un processus inédit de qualification des produits de sécurité numérique, orchestré par l’Agence Nationale de la Cybersécurité (ANCy), le pays franchit une étape décisive vers un écosystème numérique empreint de fiabilité. En effet, cette initiative, accessible via la plateforme nationale des services publics en ligne, invite les personnes physiques et morales à soumettre leurs outils à un examen rigoureux. L’objectif est de garantir leur robustesse face aux cybermenaces et la crédibilité de leurs concepteurs. Dans une ère où la donnée est souveraine, le Togo trace un sillon d’excellence, conjuguant transparence et modernité.

Le Togo lance un bouclier numérique certifié contre les hackers 

L’ANCy, sentinelle du cyberespace togolais, déploie une procédure digitalisée d’une précision redoutable. Chaque produit soumis, qu’il s’agisse d’un logiciel de cryptage ou d’un dispositif de protection des réseaux, est scruté sous l’angle de sa résilience aux assauts numériques – hameçonnage, rançongiciels ou intrusions sophistiquées. Par ailleurs, l’entité proposante est soumise à une enquête d’intégrité, vérifiant son ancrage légal et sa conformité aux normes nationales. Ce double examen, véritable gage de confiance, vise à offrir aux citoyens, aux entreprises et aux institutions des solutions fiables pour sauvegarder leurs données, poumon de l’économie numérique. En effet, en 2024, les cyberattaques ont coûté plus de 2 milliards de FCFA aux entreprises togolaises, rendant cette certification plus cruciale que jamais.

Seuls les acteurs vertueux auront leur place au Togo 

L’accès à cette qualification, loin d’être un privilège, s’ouvre à toute personne morale établie au Togo, à condition d’embrasser une rigueur exemplaire. L’entreprise candidate doit brandir aussi  une immatriculation fiscale valide, disposer d’un siège physique sur le sol national et afficher une santé financière irréprochable. Sa structure, dotée d’une direction technique ou équivalente, doit refléter également une organisation méthodique. Quant aux représentants légaux et aux techniciens, ils se doivent d’être irréprochables, jouissant de leurs droits civiques, exempts de condamnations judiciaires et affiliés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale. Ces exigences, loin d’être des entraves, sculptent un écosystème où la transparence devient le socle d’une cybersécurité viable.

Innovation Numérique : Le Togo bâtit un avenir cybersécurité sur sa plateforme 

La plateforme nationale des services publics en ligne, pivot de cette réforme, incarne l’élan de modernisation impulsé par le gouvernement togolais. Depuis son lancement, elle a dématérialisé trois services clés de l’ANCy, dont la qualification des produits, facilitant les démarches des acteurs économiques. En plus, ce portail, intuitif et sécurisé, permet aux candidats de soumettre leurs requêtes, de suivre leur traitement et d’échanger avec les autorités via un outil de dialogue intégré. « Cette digitalisation n’est pas une fin, mais un tremplin pour bâtir une économie numérique souveraine », confie un expert de l’ANCy, soulignant l’ambition de positionner le Togo comme leader régional en cybersécurité.

Un modèle pour l’Afrique : Le Togo, pionnier de la cybersécurité continentale 

Cette initiative, ancrée dans la Stratégie Nationale de Cybersécurité 2024-2028, s’inscrit dans une vision plus large portée par le Président Faure Gnassingbé. En renforçant la confiance dans les outils numériques, le Togo ne protège pas seulement ses infrastructures critiques ; il pave la voie à un essor économique durable. D’ailleurs, le partenariat avec Cyber Defense Africa (CDA), opérateur du CERT national, et des acteurs internationaux comme la Banque mondiale, amplifie cette dynamique. « Chaque produit certifié est un rempart pour nos citoyens », affirme un cadre de l’OTR, conscient que la fiabilité des outils numériques attire investisseurs et partenaires.

L’avenir du Togo se joue en ligne : Un serment de cybersécurité pour demain 

En somme avec la certification , le Togo ne se contente pas d’innover ; il réaffirme sa souveraineté dans un monde où le numérique redessine les frontières. La certification des produits de cybersécurité, par sa rigueur et son accessibilité, incarne une promesse : celle d’un cyberespace togolais où la confiance n’est pas un vœu pieux, mais une réalité tangible. Que cette réforme, tel un phare, guide l’Afrique vers un avenir où la sécurité numérique devient le socle d’une prospérité partagée. Le Togo se positionne comme un exemple à suivre pour un continent résolument tourné vers l’avenir numérique.

Togo : Une vague d’espoir déferle sur les foyers vulnérables

Lomé, rempart de solidarité : Le Togo déploie un bouclier social pour 31 450 foyers

Lomé, 23 juin 2025 — Le Togo, animé par une vision résolue, brandit un étendard d’espoir face aux bourrasques économiques qui malmènent ses citoyens. Dans un élan de compassion et de pragmatisme, le gouvernement lance une initiative d’aide sociale d’envergure, offrant des transferts monétaires directs à 31 450 ménages vulnérables à travers le pays. Érigée comme une extension du programme Novissi, qui s’était illustré comme un phare de résilience lors de la tempête pandémique de 2020, cette mesure ambitieuse vise à tisser un filet de protection pour les plus démunis, confrontés à l’envolée inexorable du coût de la vie.

Inflation : le gouvernement togolais passe à l’attaque avec l’aide directe 

Dans un contexte où l’inflation ronge le pouvoir d’achat, rendant les denrées essentielles presque inaccessibles pour beaucoup, cette initiative se déploie comme un baume sur les plaies des plus fragiles. Orchestrée par le ministère du Développement local, elle s’appuie sur les leçons d’un passé récent : le programme Novissi, qui avait permis à des milliers de foyers de surmonter les secousses économiques du Covid-19. À présent, cette nouvelle vague d’aide, d’une précision quasi chirurgicale, cible aussi les régions avec une répartition équitable : 10 242 familles dans les Savanes, 9 766 dans la Kara, 9 800 dans la Maritime, 1 230 dans le Grand Lomé, 368 dans les Plateaux et 44 dans le Centre. Chaque transfert, modeste, mais vital, est une promesse de dignité restaurée.

Alliance stratégique : quand le Togo et l’AFD luttent ensemble contre la précarité 

Ce projet, porté par la volonté du Président Faure Gnassingbé, s’inscrit dans la Feuille de route gouvernementale 2020-2025, qui place l’inclusion sociale au cœur de la transformation économique. L’Agence Française de Développement (AFD), fidèle partenaire du Togo depuis plus de six décennies, apporte un soutien financier décisif, conjuguant son expertise à l’ambition togolaise de réduire les inégalités. De plus, cette collaboration, renforcée par un cofinancement avec la Banque mondiale, s’aligne sur les Objectifs de développement durable visant à éradiquer l’extrême pauvreté d’ici à 2029. À titre d’exemple, en 2023, un programme similaire avait permis à 60 000 ménages, dont 40 309 femmes, de bénéficier de transferts monétaires, dopant leurs activités économiques et brisant les chaînes de la précarité.

Plus qu’une aide : Comment les transferts monétaires bâtissent l’autonomie 

Au-delà du secours immédiat, cette initiative se veut un tremplin vers l’autonomie. Les bénéficiaires, souvent des femmes cheffes de famille ou des agriculteurs ruraux, reçoivent non seulement des fonds, mais aussi des formations à l’usage optimal de ces ressources, via des sessions mensuelles sur la gestion financière, la téléphonie mobile et la prévention des violences basées sur le genre. « Chaque franc reçu est une graine pour un meilleur avenir », confie une bénéficiaire de la région Maritime, dont le petit commerce a repris vie grâce à des transferts antérieurs. En effet, en ciblant 75 % de femmes parmi les 45 000 bénéficiaires directs, le programme s’attaque aux disparités de genre, renforçant le capital humain pour rompre le cycle intergénérationnel de la pauvreté.

Le modèle togolais : une référence régionale en matière d’aide sociale numérique 

Le Togo, avec cette initiative, ne se contente pas de soulager ; il inspire. En s’appuyant sur des outils numériques comme la plateforme Novissi, qui a révolutionné l’aide sociale par sa rapidité et sa transparence, le pays se positionne comme un pionnier en Afrique de l’Ouest. La digitalisation des transferts, soutenue par des partenaires comme l’AFD et la Banque mondiale, garantit une distribution efficace, même dans les contrées les plus reculées. D’ailleurs, en 2024, le programme a permis à 1,24 million de Togolais de sortir de l’extrême pauvreté, un exploit salué par les institutions internationales comme un modèle d’agilité face aux crises.

Togo solidaire : un pays qui choisit l’espoir face à l’adversité 

Alors que les premières aides se préparent à irriguer les foyers, le Togo réaffirme une vérité profonde : la prospérité d’une nation se mesure à la dignité de ses plus vulnérables. Cette initiative, plus qu’un programme, est un serment : celui d’un pays qui, face aux vents contraires, choisit de bâtir des ponts vers l’espoir. En protégeant le pouvoir d’achat et en fortifiant la résilience de 31 450 ménages, Lomé trace ainsi un sillon d’inclusion dont les échos résonneront bien au-delà de ses frontières. Le Togo nous montre que même dans les moments difficiles, la solidarité peut être le plus puissant des moteurs de développement.

Lomé en ébullition : Aamron libre, la révolte togolaise s’embrase

Le 21 juin 2025, lorsque Aamron, l’icône du rap togolais, a franchi les portes de sa captivité, Lomé a retenu son souffle. Mais ce souffle, loin de s’apaiser, s’est mué en un grondement sourd, prêt à déferler sur le Togo du 26 au 28 juin. La libération du chanteur, loin d’éteindre les flammes de la contestation, a ravivé l’ardeur d’une jeunesse déterminée à renverser l’ordre établi. Sous l’égide de figures comme Farida Nabourema, Olivier Amah et Ferdinand Ayité, les militants, galvanisés par l’épreuve d’Aamron, exigent la chute du président Faure Gnassingbé et la délivrance de tous les prisonniers politiques. Dans ce chaudron de fureur, le Togo s’embrase, porté par un élan où l’art et la révolte fusionnent en un cri d’espoir.

Aamron, le symbole d’un peuple : l’artiste qui dérange le régime 

Aamron, de son vrai nom Essowe Tchalla, n’est plus seulement un artiste ; il est le porte-voix d’un peuple asphyxié par deux décennies de règne gnassingbéen. Son arrestation, le 26 mai, pour un pamphlet numérique raillant l’anniversaire présidentiel, a marqué un point de rupture. Enlevé nuitamment à son domicile, l’artiste a été interné à l’hôpital psychiatrique de Zébé, une manœuvre dénoncée comme une tentative abjecte de briser sa verve. En effet, une vidéo, où il s’excusait d’une voix brisée, a suscité l’effroi : pour ses avocats, dirigés par Célestin Kokou Agbogan, ces images trahissent une coercition insidieuse. « Notre client n’a jamais fait l’objet d’une accusation formelle », a martelé Agbogan, réclamant une expertise médicale pour panser les stigmates d’une détention dont les séquelles, physiques et psychiques, restent palpables.

Libération amère : le combat continue pour la jeunesse togolaise 

La délivrance d’Aamron, le 21 juin, a été saluée comme un triomphe par la société civile, mais ce succès porte le goût âcre d’une lutte inachevée. « Sa liberté est un éclat de lumière, mais son calvaire révèle l’obscurité de ce régime », a proclamé Zaga Bambo, artiste et fer de lance de la résistance, lors d’un vibrant discours en ligne. En outre, aux côtés de Farida Nabourema, dont les appels à la mobilisation résonnent jusqu’à la diaspora, et d’Olivier Amah, officier dissident, la jeunesse togolaise fourbit ses armes. Les manifestations prévues du 26 au 28 juin, malgré l’interdiction des marches depuis l’attentat de 2022 au marché de Lomé, promettent de défier l’arsenal répressif du pouvoir. De surcroît, en 2024, 68 % des Togolais jugeaient leur situation économique « mauvaise », un ferment qui alimente cette révolte.

Togo : Pressions grandissantes autour du pouvoir de Faure Gnassingbé

Le gouvernement, barricadé derrière une constitution remaniée en avril 2024 pour pérenniser le règne de Gnassingbé, vacille sous les assauts de la contestation. Les réformes constitutionnelles, dénoncées par la coalition « Touche pas à ma Constitution », ont cristallisé les griefs : hausse des tarifs électriques, arrestations arbitraires, censure des médias étrangers comme RFI et France 24. De plus, l’internement d’Aamron, perçu comme une tentative de psychiatriser la dissidence, a suscité une condamnation internationale, d’Amnesty International au Comité pour la protection des journalistes. Pourtant, le régime persiste, qualifiant les manifestations de « révolte contre les institutions », selon le procureur Talaka Mawama, et menaçant les réseaux sociaux de sanctions draconiennes.

L’âme de la révolte : La jeunesse se dresse, moteur d’un vent de renouveau

Dans les ruelles de Lomé, sur TikTok et dans les cœurs, la jeunesse togolaise, orpheline de perspectives, s’érige en architecte de son destin. Aamron, par ses rimes acérées, a donné un visage à ce soulèvement. « Il a osé dire tout haut ce que nous murmurons », confie une étudiante de Dapaong, tandis que les vidéos virales des protestataires, bravant gaz lacrymogène et matraques, enflamment les réseaux. Par conséquent, les leaders de l’opposition, comme la Dynamique pour la Majorité du Peuple, s’effacent presque face à cette vague spontanée, où les partis cèdent la place à une colère brute, portée par des anonymes et des artistes comme le poète Affectio, emprisonné depuis janvier.

Togo : entre répression et espoir, quel avenir pour la nation ?

Du 26 au 28 juin, Lomé risque de devenir l’épicentre d’un séisme politique. Les militants, conscients des dangers – 56 arrestations lors des manifestations du 5 au 6 juin, selon Amnesty International – s’organisent avec une audace qui confine au sacrifice. La libération d’Aamron, loin d’être une concession du pouvoir, est un défi jeté à la face d’un régime vacillant. Dans ce Togo à fleur de peau, où chaque couplet d’Aamron résonne comme un manifeste, la question n’est plus de savoir si le changement viendra, mais à quel prix. Que les rues parlent et que l’histoire écoute attentivement !

Togo : Les aspirants de Témédja à l’épreuve

Lorsque les premières lueurs du jour effleureront les terres togolaises le 28 juin 2025, un frisson d’espérance et de gravité saisira une jeunesse résolue. En effet, ce samedi-là, des âmes ardentes, portées par l’ambition de servir leur patrie, se dirigeront vers deux arènes décisives où leur destin se jouera sous la plume et le savoir. L’École Nationale des Sous-Officiers de Témédja (ENSO-T), sanctuaire de la formation des futurs remparts de la nation, ouvre ses portes aux plus méritants à travers une épreuve écrite aussi redoutée qu’espérée. C’est un moment crucial pour ces jeunes Togolais prêts à s’engager pour la sécurité de leur pays.

Le Grand Jour de l’ENSO-T : deux lieux, un même destin

Convoqués par le ministère des Armées, les candidats des contrées méridionales, couvrant les régions Maritime et des Plateaux, s’achemineront vers l’enceinte emblématique du Camp Général Gnassingbé Eyadéma, à Lomé. Ce lieu historique abrite l’école, dont les murs sont empreints de rigueur et de discipline. Parallèlement, leurs pairs des terres septentrionales – englobant les régions Centrale, Kara et Savanes – se rassembleront sous les auspices du Lycée Kara 1.

À l’heure où le coq chantera encore, soit 6 heures précises, chacun devra franchir le seuil, muni impérativement d’une pièce d’identité valide. Ils seront alors prêts à affronter un défi qui transcende la simple érudition pour sonder l’étoffe des futurs gardiens du Togo, évaluant non seulement leurs connaissances, mais aussi leur détermination et leur potentiel.

L’ENSO-T : le creuset de l’excellence militaire togolaise

L’ENSO-T n’est pas une école ordinaire ; elle est le creuset où se forgent les sous-officiers des Forces Armées Togolaises (FAT), ces artisans essentiels de la sécurité nationale. Son enseignement, alliance subtile de tactique martiale, de vigueur physique et de droiture morale, sculpte des êtres capables de porter haut les valeurs d’honneur et de discipline. De ce fait, en cette année 2025, alors que les enjeux de défense se complexifient à l’échelle mondiale, cette institution demeure un phare, illuminant la voie des générations appelées à veiller à la souveraineté togolaise. En outre, elle assure la transmission des savoir-faire et des valeurs qui garantissent la paix et la stabilité du pays.

« L’excellence au service du peuple » : les témoignages

Un haut dignitaire du ministère des Armées confie : « Ces épreuves ne sont pas un simple filtre académique ; elles révèlent les esprits les plus affûtés et les cœurs les plus dévoués, ceux qui sauront incarner l’excellence au service de notre peuple. » Son témoignage souligne l’importance de cette sélection. De même, une ancienne élève, aujourd’hui sous-officier aguerri, ajoute avec une pointe de nostalgie : « Passer ces portes, c’est embrasser un chemin exigeant, mais exaltant. Que chaque candidat y mette toute son ardeur ! » Ces paroles résonnent comme un appel à la détermination pour les futurs candidats.

La promesse d’un engagement : un avenir sécurisé

Lorsque les stylos gratteront le papier ce matin-là, ce ne seront pas de simples réponses qui s’écriront, mais les prémices d’un engagement solennel. Pour les victorieux, l’ENSO-T offrira une véritable métamorphose : de citoyens ordinaires, ils deviendront les sentinelles d’un avenir sécurisé, garants de la paix et de l’intégrité du Togo. Aussi, les détails de cette épopée – la liste des élus et le programme des joutes intellectuelles – sont à découvrir dans les colonnes du quotidien Togo-Presse ou sur le portail numérique du ministère. Ces informations serviront de balises pour ces âmes en quête de leur place au sein des Forces Armées Togolaises.

Le Togo retient son souffle : la jeunesse face à son destin

Le 28 juin, dès les premières lueurs du jour, une atmosphère de tension remplira les salles d’examen, pendant que tout le pays suivra cet instant avec attention. Car, en ces jeunes candidats réside l’espoir d’une nation fière, prête à confier sa protection à ceux qui, par leur labeur et leur foi, prouveront leur valeur et leur dévouement. C’est une nouvelle page qui s’écrit dans l’histoire militaire du pays, et elle promet d’être glorieuse, marquée par l’engagement d’une jeunesse prête à servir et à défendre sa patrie.

CHU Kara : La Révolution sanitaire du Togo en marche

Le Togo à l’aube d’une révolution sanitaire : Le Ministre Tchin Darré révèle les progrès du futur CHU de Kara

Le vendredi 20 juin 2025 restera une date clé dans l’histoire de la santé togolaise. Ce jour-là, une effervescence toute particulière a saisi les couloirs encore en chantier du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Kara. Loin d’une simple inspection de routine, la visite du Professeur Tchin Darré, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, a marqué un tournant. Tel un visionnaire, il a foulé ce sol en gestation pour sonder l’âme d’une ambition médicale résolue, celle qui donnera naissance à un hôpital de pointe. Sa venue n’était en effet pas anodine : elle visait à évaluer les avancées cruciales du Projet Ellipse, de l’unité d’hémodialyse et de la maternité financée par la KfW. Sous son impulsion, cet hôpital, jadis modeste, s’élève désormais vers un firmament de modernité et d’espérance, promettant un meilleur avenir pour la santé des Togolais.

Kara : un triumvirat de projets d’avant-garde pour sauver des vies

Le CHU de Kara, sentinelle des soins dans les contrées septentrionales du Togo, se dote de nouvelles infrastructures vitales. Premièrement, le Projet Ellipse, tel un phénix renaissant, insuffle une vigueur inédite aux structures existantes. Il promet un sanctuaire technologique où la précision côtoie l’humanité. De surcroît, l’unité d’hémodialyse, l’éclosion d’un rêve longtemps différé, s’apprête à briser les chaînes de la souffrance rénale, offrant une rédemption aux patients jusqu’alors contraints à des exils lointains pour leurs traitements. Enfin, la maternité KfW, véritable édifice de tendresse et de résilience, se dresse comme un rempart contre les aléas de la natalité, prête à bercer les prémices de la vie dans un écrin de dignité et de sécurité.

Le Ministre Darré, architecte de la perfection : au cœur des Chantiers

Armé d’une gravité professorale, le Ministre a parcouru ces lieux avec une acuité presque tangible. Il a scruté avec minutie chaque poutre, chaque mur naissant, comme si la solidité même de la nation dépendait de leur construction. Les équipes, dans un ballet de sueur et de détermination, ont exposé l’avancement des travaux : le Projet Ellipse déploie ses fondations avec une majesté calculée, l’hémodialyse s’ébauche en un havre de salut et la maternité, déjà nimbée d’une aura bienveillante, murmure des lendemains apaisés. « Que chaque pierre posée soit un gage de notre serment envers le peuple », aurait-il déclaré, selon des échos recueillis sur place, soulignant ainsi une exigence où le moindre relâchement serait perçu comme une trahison.

La Visite du Ministre Tchin Darré au futur CHU de Kara le 20 juin 2025 marque le début d'une nouvelle ère pour la santé togolaise, avec des projets ambitieux comme Ellipse, l'unité d'hémodialyse et la maternité KfW promettant des soins de pointe.Au-delà des murs : les voix des bâtisseurs et des gardiens de vie

Dans l’ombre des échafaudages, des voix se sont élevées, porteuses d’une foi indéfectible en ce projet. Ainsi, un technicien, les traits burinés par l’effort, a glissé : « Nous ne construisons pas seulement un hôpital, mais un refuge pour l’avenir. » Par ailleurs, une infirmière, le regard porté vers l’horizon, a renchéri : « Ces murs seront bientôt le berceau d’une santé réinventée. » Ces paroles, capturées au détour d’une pause fugitive, traduisent une vérité profonde : au-delà des plans et des financements, c’est une communauté tout entière qui se forge dans l’élan de ces édifices, unie par une vision commune.

Kara, symbole du progrès national : le Sillon de l’espoir

Il convient de noter que cette visite ne saurait être isolée de l’élan plus vaste qui anime le Togo sous la houlette de ses dirigeants. Le Projet Ellipse, fruit d’une synergie internationale, s’inscrit dans une croisade pour une santé accessible à tous, tandis que les unités spécialisées répondent à des maux trop longtemps ignorés. En conséquence, le CHU de Kara, en se réinventant, devient un miroir des aspirations collectives : un pays où la maladie ne dicte plus le destin, où la vulnérabilité trouve un écho puissant dans l’action.

Le CHU de Kara : un phare d’espoir pour les générations futures

Lorsque le Professeur Darré a repris son chemin, laissant derrière lui les ébauches d’un rêve en devenir, une certitude inébranlable flottait dans l’air : ces chantiers, une fois achevés, ne seront pas de simples bâtiments, mais des phares lumineux dans la nuit des afflictions. La journée du  20 juin 2025 restera gravé non pas dans la pierre, mais dans les cœurs des Togolais – un jour où un ministre, par sa présence et sa vision, a rappelé que la santé est une promesse sacrée, un legs inestimable pour les générations à venir. C’est une ère de récolte et de renaissance qui s’annonce, portée par l’engagement d’un pays entier vers un avenir plus sain et plus juste.