L’Afrique redéfinit son destin : L’APA trace la voie d’un repositionnement stratégique mondial

Lomé 2025 : L’Alliance Politique Africaine forge l’élan d’un continent souverain

Lomé, 2 juin 2025 – Dans la chaleur vibrante de la capitale togolaise, la troisième conférence ministérielle de l’Alliance Politique Africaine (APA) s’est ouverte ce lundi, portée par une ambition audacieuse : redessiner la place de l’Afrique dans un monde en pleine métamorphose. Sous le thème évocateur « Place de l’Afrique dans un monde en mutation : enjeu d’un repositionnement stratégique et diplomatique », cette rencontre réunit des délégués de dix nations africaines, décidés à faire du continent un acteur central des équilibres mondiaux. Orchestrée par le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, cette assemblée s’inscrit dans une quête de souveraineté et d’unité, où l’Afrique aspire à écrire sa propre partition dans le concert des nations.

Un vibrant appel à l’émancipation continentale

Dès l’ouverture des travaux, dans l’écrin du Palais des Congrès de Lomé, Robert Dussey a posé les jalons d’une vision résolument offensive. « L’Afrique doit cesser d’être le témoin passif de l’histoire pour en devenir l’architecte », a-t-il déclaré, sa voix empreinte d’une ferveur panafricaine. Face à un auditoire composé de ministres et de diplomates issus de pays comme l’Angola, le Burkina Faso, la Guinée ou encore la République Démocratique du Congo, récemment intégrée à l’Alliance, il a plaidé pour une rupture avec les postures héritées d’un passé colonial. Par conséquent, cette troisième conférence, après celles de Lomé en 2023 et de Bamako en 2024, marque une étape décisive dans la formalisation de l’APA, avec l’adoption imminente d’une charte, prévue pour fin 2025, qui structurera ses ambitions.

Le contexte mondial, marqué par des reconfigurations géopolitiques – du retour du protectionnisme à l’émergence de nouveaux blocs comme les BRICS – offre à l’Afrique une opportunité inédite. Pourtant, comme l’a souligné Dussey, le continent reste sous-représenté dans les arènes multilatérales, notamment au Conseil de Sécurité de l’ONU, où il réclame deux sièges permanents. Ainsi, cette exigence, relayée lors du sommet du G20 de 2024 à Rio, trouve un écho dans les discussions de Lomé, où les délégués explorent des stratégies pour amplifier la voix africaine sur des dossiers cruciaux : commerce, sécurité, transitions énergétiques et gouvernance numérique.

L’APA : une diplomatie unie face aux défis globaux

L’APA, née en 2023 à l’initiative du Togo, se veut un antidote aux fragmentations qui freinent l’unité africaine. Contrairement à l’Union Africaine, parfois perçue comme engluée dans des dynamiques bureaucratiques, ou à la CEDEAO, critiquée pour son alignement sur des intérêts extérieurs, l’Alliance mise sur une coopération agile entre nations partageant une vision panafricaniste. Les dix membres actuels – Angola, Burkina Faso, Centrafrique, Gabon, Guinée, Libye, Mali, Namibie, Tanzanie et Togo – auxquels s’ajoute la RDC, incarnent cette aspiration à une Afrique non alignée, capable de négocier d’égal à égal avec les grandes puissances.

Les débats, qui se prolongent jusqu’au 4 juin, abordent des enjeux pressants. La sécurité, d’abord, domine les échanges, alors que le Sahel est secoué par plus de 3200 attaques terroristes en 2024, selon les chiffres de l’Union Africaine. L’APA prône une réponse endogène, s’appuyant sur la mutualisation des ressources, comme l’illustre l’Alliance des États du Sahel (AES). De même, sur le plan économique, la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), opérationnelle depuis 2021, est vue comme un levier pour réduire la dépendance aux exportations de matières premières. En 2024, le commerce intra-africain a progressé de 3,2 %, un signal encourageant que l’APA souhaite amplifier en harmonisant les politiques commerciales.

L’innovation au service de la souveraineté africaine

L’innovation, technologique et diplomatique, est un autre pilier des discussions. À l’heure où l’intelligence artificielle et les infrastructures numériques redéfinissent les rapports de force, l’APA explore des partenariats pour doter l’Afrique de capacités autonomes. Le récent sommet 3i Africa 2025, tenu à Accra, a mis en lumière l’urgence d’une gouvernance africaine des actifs numériques, un thème repris à Lomé. Par ailleurs, le continent, riche en minerais stratégiques comme le cobalt et le lithium, cherche à transformer ces ressources localement, à l’image de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé au Bénin, un modèle que le Togo promeut comme exemple d’industrialisation endogène.

L’écologie, enfin, occupe une place centrale. Alors que la 20ᵉ session de la Conférence Ministérielle Africaine sur l’Environnement (AMCEN) se tiendra en juillet 2025 à Nairobi, l’APA anticipe les négociations climatiques en prônant une justice environnementale. Les délégués insistent sur la nécessité de financements accrus pour l’adaptation au changement climatique, alors que l’Afrique, responsable de moins de 4 % des émissions mondiales, subit de plein fouet les sécheresses et les inondations.

Un panafricanisme pragmatique pour une Afrique audacieuse

L’APA s’inscrit dans une lignée historique, celle des pères fondateurs de l’Organisation de l’Unité Africaine, comme Kwame Nkrumah ou Modibo Keïta. Pourtant, elle se distingue par son pragmatisme, refusant les envolées lyriques au profit d’une feuille de route concrète. La conférence de Lomé, prolongée par le 9ᵉ Congrès Panafricain prévu en 2024 dans la même ville, vise à institutionnaliser cet élan. Un comité de haut niveau, dirigé par le Togo, planche sur des mécanismes de coordination, incluant un secrétariat permanent et des groupes de travail thématiques, pour traduire les discours en actions.

La présence de figures comme le ministre malien Abdoulaye Diop ou la vice-ministre congolaise Gracia Yamba Kazadi, arrivée le 1ᵉʳ juin, témoigne de l’attrait croissant de l’APA.

3e conférence ministérielle de l’APA : L’Afrique en marche vers son destin mondial

En ce 2 juin 2025, Lomé se fait l’épicentre d’un renouveau africain. La troisième conférence de l’APA, portée par une diplomatie togolaise audacieuse, n’est pas un simple conclave ; elle est le creuset dans lequel s’esquisse une Afrique décomplexée, prête à revendiquer sa place dans un monde multipolaire. Entre défis sécuritaires, impératifs économiques et aspirations écologiques, les délégués réunis dans la « capitale de la paix » tracent un chemin sur lequel l’unité et la souveraineté deviennent les piliers d’un continent en pleine ascension. Alors que les travaux se poursuivent, une certitude émerge : l’Afrique, galvanisée par l’APA, ne se contentera plus d’être spectatrice de l’histoire ; elle en sera l’actrice, résolue et souveraine.

 

Tragédie routière au Togo : un bus Nagodé s’écrase, la série noire continue !

Tragédie sur la Nationale N°1 : l’accident de Kpélé ravive les doutes sur la sécurité routière au Togo

Notsè, 2 juin 2025 – Dans l’obscurité des premières heures de ce lundi 2 juin, un drame a frappé la route nationale N°1, à seulement cinq kilomètres de Notsè, sur le tronçon reliant Kpélé à la ville. Un bus de la compagnie Nagodé, effectuant la liaison entre Dapaong et Lomé, s’est écrasé dans un vacarme assourdissant, semant la désolation et paralysant la circulation sur cet axe vital du Togo. Ce sinistre, survenu vers deux heures du matin, marque le troisième accident majeur impliquant la compagnie en l’espace de trois mois, jetant une lumière crue sur les failles d’un système de transport routier aux abois. Alors que les secours s’activent pour porter assistance aux victimes, les interrogations fusent : comment enrayer cette spirale funeste qui endeuille les routes togolaises ?

Chaos nocturne : L’épave du bus Nagodé paralyse la RN1

Sous un ciel d’encre, le bus, chargé de passagers en route vers la capitale, a dévié de sa trajectoire dans des circonstances encore opaques. Selon les premiers témoignages, recueillis auprès de riverains et d’usagers de la route, l’accident aurait été précédé d’un crissement strident, suivi d’un choc d’une violence inouïe. L’épave, disloquée, gît au bord de la chaussée, entravant la circulation pendant plusieurs heures. Les équipes de secours, composées de sapeurs-pompiers et de volontaires, ont œuvré sans relâche, bravant l’obscurité et la confusion pour extraire les victimes des tôles froissées. En effet, des ambulances, sirènes hurlantes, ont sillonné la route pour évacuer les blessés vers les centres hospitaliers de Notsè et d’Atakpamé, tandis que les autorités locales coordonnaient l’opération avec une gravité empreinte d’urgence.

Si le bilan exact reste en suspens, les premières constatations font état de dégâts matériels considérables, le véhicule étant réduit à un amas de ferraille. Les récits des témoins, encore sous le choc, évoquent des scènes de panique et de désarroi, avec des passagers ensanglantés cherchant à s’extirper de l’habitacle. « C’était comme si la nuit s’était embrasée », murmure un motocycliste, témoin impuissant de la tragédie. Néanmoins, les autorités, par la voix du ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, promettent un communiqué officiel dans les prochaines heures, mais l’absence d’un bilan précis alimente l’angoisse des familles dont les proches empruntaient cette ligne.

Série noire pour Nagodé : La sécurité routière en question

Cet accident, d’une brutalité saisissante, n’est pas un événement isolé. La compagnie Nagodé, l’une des principales flottes de transport interurbain du Togo, est sous le feu des critiques après une succession d’incidents tragiques. En février 2025, un bus de la compagnie, tentant un dépassement audacieux près de Kara, avait percuté plusieurs usagers de la route, fauchant une vie et laissant un blessé grave dans son sillage. Quelques semaines plus tard, début avril, un autre drame s’était joué près d’Atakpamé, où une collision avec un poids lourd avait endommagé un bus et blessé plusieurs passagers. Ces accidents, survenus sur des axes aussi stratégiques que la nationale N°1, jettent une ombre inquiétante sur les pratiques de l’entreprise.

Les usagers, exaspérés, pointent du doigt des défaillances structurelles. « Les chauffeurs roulent comme s’ils étaient seuls sur la route », déplore un commerçant de Dapaong, habitué de la ligne. Sur les réseaux sociaux, des voix s’élèvent pour dénoncer des conducteurs sous pression, contraints par des horaires draconiens et des impératifs commerciaux qui les poussent à prendre des risques inconsidérés. D’autres mettent en cause l’état des véhicules, souvent vétustes, et l’absence de contrôles rigoureux.

La Nationale N°1, axe à haut risque : Un bilan routier alarmant

La nationale N°1, artère vitale reliant le nord au sud du Togo, est devenue synonyme de péril. Longue de 660 kilomètres, elle est le théâtre de collisions récurrentes, souvent mortelles. En mars 2025, un bus de la compagnie LBS Transport, sur le tronçon Dapaong-Cinkassé, avait écrasé deux motos, causant des pertes humaines et des blessures graves. En septembre 2023, un autre accident impliquant un bus Nagodé sur la route Langabou-Nyamassila avait endeuillé le nord du pays. Par conséquent, ces incidents, loin d’être des anomalies, révèlent les lacunes d’un système de transport routier où la sécurité semble reléguée au second plan.

Les causes de ces drames sont multiples : routes étroites, absence de signalisation adéquate, dépassements hasardeux et fatigue des conducteurs. La transformation prochaine de la nationale N°1 en autoroute, un projet ambitieux financé par des partenaires internationaux, pourrait-elle changer la donne ? Cependant, certains en doutent, craignant que des infrastructures modernisées ne compensent pas le manque de discipline et de formation. « Si les chauffeurs continuent de conduire comme des forcenés, une autoroute ne fera qu’amplifier le danger », avertit un internaute sur X.

Urgence : vers une refonte systémique de la sécurité routière au Togo ?

Face à cette série noire, les appels à une réforme se multiplient. Le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, interpellé après l’accident de Lomé-Vogan en novembre 2024, où un dépassement risqué avait coûté la vie à trois personnes, avait promis des mesures renforcées : contrôles techniques accrus, formation obligatoire des conducteurs et sanctions pour les compagnies défaillantes. Pourtant, l’accident de Kpélé suggère que ces engagements peinent à se concrétiser. La société civile, relayée par des figures comme l’ONG Synergie Togo, exige des audits indépendants sur l’état des flottes de transport et des enquêtes transparentes sur les accidents récents.

Nagodé, dont le nom résonne désormais comme un synonyme de tragédie, se retrouve sous pression pour revoir ses pratiques. Des sources proches de l’entreprise évoquent des discussions internes sur un renforcement de la maintenance des véhicules et une révision des protocoles de formation, mais aucun communiqué officiel n’a encore été publié. En attendant, les familles des victimes attendent des réponses et une prise en charge digne, tandis que les blessés luttent pour leur survie dans les hôpitaux.

Un sursaut collectif pour des routes plus sûres ?

En ce 2 juin 2025, alors que l’épave du bus est dégagée et que la nationale N°1 retrouve peu à peu son rythme, le Togo fait face à un défi pressant : garantir la sécurité sur ses routes. Cet accident, au-delà de son bilan humain encore incertain, est un cri d’alarme. Il appelle à une mobilisation collective, des autorités aux transporteurs, des conducteurs aux usagers, pour faire de la nationale N°1 non plus une voie de tragédies, mais un corridor de vie. Dans l’ombre de ce drame, une question persiste : combien de vies faudra-t-il encore perdre avant que la sécurité ne devienne une priorité inaliénable ?

Le Togo se met au vert : un milliard d’arbres d’ici à 2030 !

Togo : Une campagne nationale de reboisement s’élance avec ferveur sous l’égide de Foli-Bazi Katari

Lomé, 2 juin 2025 – Hier, premier jour de juin, la capitale togolaise a vibré au rythme d’un élan vertueux, marquant le lancement éclatant de la 48ᵉ édition de la Campagne Nationale de Reboisement. Dans l’enceinte de la Direction des Ressources Forestières à Lomé, Son Excellence Katari Foli-Bazi, ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, a donné le coup d’envoi d’une entreprise titanesque visant à reverdir le Togo. Sous un ciel clément, propice à la saison des pluies, un plant de Khaya senegalensis, acajou d’Afrique à la robustesse légendaire, a été mis en terre par le ministre, symbolisant un engagement indéfectible pour un avenir où la nature prospère. Cet acte, suivi par une vague de plantations dans tout le pays, marque une nouvelle étape dans l’ambition nationale de planter un milliard d’arbres d’ici à 2030, pour une couverture forestière portée à 26 %.

Un geste inaugural lourd de symboles

Dans la cour spacieuse de la Direction des Ressources Forestières, l’atmosphère était empreinte de solennité et d’espoir. Entouré des membres de son cabinet, du secrétaire général, le Colonel Dimizou Aoufoh Koffi, et de la directrice des ressources forestières, Dr Amah Atutonu, le ministre Foli-Bazi a manié la pelle avec une détermination tranquille, enracinant un jeune Khaya senegalensis, essence prisée pour sa capacité à séquestrer le carbone et à stabiliser les sols. Ce geste a donné le ton à une mobilisation collective, où chaque plante devient une promesse de résilience face aux assauts de la déforestation. La présence de figures emblématiques, telles que l’influenceur Donné TV7 et l’athlète togolaise Naomi Akossiwa Akakpo, a amplifié l’écho de l’événement, insufflant une énergie juvénile à cette croisade écologique.

Donné TV7, voix influente auprès de la jeunesse togolaise, a planté son propre arbre, exhortant ses compatriotes à emboîter le pas : « Un arbre planté, c’est un souffle rendu à la terre. » De même, Naomi Akakpo, dont le dynamisme sur les pistes d’athlétisme inspire le pays, a incarné l’élan d’une génération prête à s’investir pour un Togo verdoyant. « Planter, c’est courir pour l’avenir », a-t-elle déclaré, appelant à une mobilisation massive pour faire de cette campagne un succès populaire.

Un défi titanesque : le Togo vise un milliard d’arbres

Cette édition 2025 marque une rupture avec la tradition d’une simple Journée de l’Arbre, instaurée en 1977 par le président Gnassingbé Eyadéma pour contrer une sécheresse dévastatrice. Désormais, sous l’impulsion du président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, la campagne s’étend sur toute la saison des pluies, une période propice à l’enracinement des plants. « Il ne s’agit plus seulement de planter un arbre par an, mais de semer des forêts tout au long de l’année », a martelé le ministre Foli-Bazi, rappelant l’objectif de deux millions d’arbres plantés pour cette seule journée, prélude à un milliard d’ici à 2030. Cette ambition, inscrite dans la Feuille de Route 2025, répond à l’urgence de restaurer une couverture forestière laminée par des décennies de déboisement, estimée à moins de 6 % du territoire en 2020 selon l’Inventaire Forestier National.

Pour la première fois, chaque ministère a orchestré son propre lancement, une stratégie décentralisée visant à ancrer l’effort dans toutes les sphères de la société. À Lomé, la Direction des Ressources Forestières a lancé des plantations sur son site, avant d’inspirer des initiatives similaires dans les régions de la Kara, des Savanes et des Plateaux. Les acteurs locaux ont privilégié des essences comme le teck, le manguier et le neem pour leur grande adaptabilité et leurs bénéfices socio-économiques. En outre, le ministre a assuré que des plants sont disponibles dans toutes les préfectures, grâce à un réseau de pépinières soutenu par l’Office National des Aménagements Forestiers (ONAF) et des partenaires comme le Global Green Growth Institute.

Le Togo lance sa 48e Campagne Nationale de Reboisement, visant à planter un milliard d'arbres d'ici à 2030 pour une couverture forestière Un ministre visionnaire à la tête d’une croisade écologique

Katari Foli-Bazi, reconduit à la tête du ministère de l’Environnement en août 2024, incarne la continuité d’une politique écologique ambitieuse. Juriste de formation, fort d’une carrière dans les secteurs de la justice, de la décentralisation et de l’emploi, il s’est imposé comme un architecte de la lutte contre la dégradation des terres. Sa vision, inspirée par les engagements internationaux du Togo, notamment dans le cadre de l’initiative AFR100 et de la COP27, repose sur une approche intégrée : reboiser, sensibiliser et impliquer les communautés. « Chaque arbre planté est un rempart contre le désert, un gage de prospérité pour nos enfants », a-t-il déclaré, appelant à une mobilisation qui transcende les générations.

L’édition 2025 capitalise sur les succès de l’année précédente, lorsque les acteurs de reforestation ont planté 9,14 millions d’arbres sur 34 675 hectares, établissant un record salué par les observateurs internationaux. Cette dynamique stimule des initiatives communautaires, notamment celle de l’ONG AJEDI dans la région de Kozah, qui replante des espèces sacrées telles que le baobab et le kapokier pour restaurer des forêts ancestrales comme celle de Titiyo. À Aného, la restauration des mangroves, entamée en 2022 avec 5 000 plants, illustre également l’engagement du ministère pour les écosystèmes côtiers, cruciaux face à l’érosion marine.

Un milliard d’arbres d’ici à 2030 : un appel à l’union sacrée pour un Togo verdoyant

Loin de se limiter à un acte institutionnel, cette campagne se veut un mouvement populaire. Des écoles aux marchés, des villages aux administrations, le Togo tout entier est convié à planter, entretenir et protéger. Les femmes, en particulier, jouent un rôle clé, comme en témoigne le projet de l’African Women’s Network for Community Management of Forests (REFACOF) à Pagala-gare et Agouégan, soutenu par l’International Tropical Timber Organization et Soka Gakkai. Ces initiatives, enracinées dans les communautés, garantissent non seulement la survie des plants, mais aussi des retombées économiques, grâce à la production de fruits, de bois et de produits médicinaux.

En somme, ce 2 juin 2025, Lomé et le Togo tout entier vibrent d’un souffle nouveau. Les jeunes plants de Khaya senegalensis, dressés dans la cour de la Direction des Ressources Forestières, incarnent une promesse : celle d’un pays qui, par la force de ses racines, défie la désertification et s’élève vers un horizon de durabilité  avec pour objectifs de un milliard d’arbres d’ici à 2030 . Sous la houlette de Katari Foli-Bazi, cette campagne n’est pas qu’un défi écologique ; c’est un hymne à la résilience, un legs pour les générations futures, un Togo qui, arbre après arbre, se réinvente en une terre d’espérance et de verdure.

Togo : Tsévié au cœur d’une nation qui reboise en grand !

Togo : la 48e journée nationale de l’arbre, un élan vertueux pour un avenir durable

Tsévié, 2 juin 2025 – Sous un ciel paré d’azur, le Togo a célébré avec une ferveur renouvelée la 48ᵉ édition de la Journée Nationale de l’Arbre, une tradition désormais bien ancrée, instaurée en 1977 par feu le Président Gnassingbé Eyadéma. Plus précisément, à Tsévié, le 1ᵉʳ juin, sur le site annexe de l’Office National des Aménagements Forestiers (ONAF), le Ministère des Ressources Animales, Halieutiques et de la Réglementation de la Transhumance a marqué l’événement d’un sceau particulièrement mémorable. En effet, menés par le Ministre d’État, les agents du ministère ont enfoncé dans la terre fertile une véritable mosaïque d’essences végétales, scellant ainsi un pacte vital et renouvelé avec la nature. Ce geste, loin d’être anodin, s’inscrit de surcroît dans une ambition nationale audacieuse : faire du Togo un bastion de résilience écologique face aux défis climatiques.

Tsévié en effervescence verte : bêches en main pour un avenir florissant !

Dans la quiétude matinale de Tsévié, localité située à une trentaine de kilomètres de Lomé, le site de l’ONAF s’est métamorphosé en un vibrant théâtre d’engagement environnemental. Effectivement, sous l’égide éclairé du Ministre d’État, Dr Bankolé Anani Adéniran, les agents du ministère ont manié la bêche avec une détermination palpable, plantant avec soin des essences rigoureusement sélectionnées pour leur résilience et leur apport écologique significatif. Parmi celles-ci, figuraient des espèces telles que le teck, le cèdre ou encore le manguier, dont les racines promettent non seulement de stabiliser les sols, mais aussi de nourrir la précieuse biodiversité locale. De plus, ce rituel, empreint d’une solennité inspirante, a vu la participation active de techniciens forestiers, de pépiniéristes locaux et de membres enthousiastes de la communauté, tous unis par une même et noble aspiration : redonner à la terre togolaise sa magnifique parure d’émeraude.

Déforestation : le Togo contre-attaque avec l’ambition d’un milliard d’arbres !

Il convient de souligner que cette initiative s’inscrit dans un contexte où le Togo, confronté à une déforestation chronique évaluée à 0,42 % par an entre 1990 et 2015, selon les données du premier Inventaire Forestier National, redouble d’efforts pour inverser cette tendance préoccupante. Ainsi, avec un objectif ambitieux de porter la couverture forestière à 25 % dès cette année 2025, le gouvernement togolais, sous l’impulsion de la Feuille de Route 2025, a fait du reboisement une priorité stratégique nationale. La campagne de reboisement 2025, lancée officiellement le 1ᵉʳ juin, vise par conséquent à mettre en terre deux millions de plants à travers l’ensemble du pays.

Ceci constitue un jalon important dans la quête encore plus vaste d’un milliard d’arbres d’ici à 2030, conformément à l’engagement pris par le Togo dans le cadre de l’initiative AFR100 de l’Union Africaine. À Tsévié, les plantations orchestrées par le ministère illustrent parfaitement cette dynamique, en mêlant habilement espèces ornementales et essences à forte capacité de séquestration de carbone, dans une alchimie réussie entre esthétique paysagère et utilité écologique.

Au-delà des pâturages : un ministère en première ligne pour la planète !

Le Ministère des Ressources Animales, Halieutiques et de la Réglementation de la Transhumance, créé en 2024 afin de structurer les filières de l’élevage et de la pêche, s’affirme également comme un acteur clé de la préservation environnementale. En effet, en intégrant le reboisement à ses priorités d’action, il reconnaît le lien indissoluble qui existe entre la santé des écosystèmes et la durabilité des ressources animales et halieutiques. « Chaque arbre planté est une sentinelle pour nos pâturages, nos rivières et notre avenir commun », a d’ailleurs déclaré un haut responsable du ministère lors de la cérémonie, soulignant ainsi l’importance cruciale d’un couvert végétal robuste pour limiter l’érosion des sols et préserver les habitats aquatiques, essentiels notamment à l’aquaculture togolaise en plein essor.

De Lomé aux villages : quand tout un peuple se met au vert !

L’élan observé à Tsévié n’est en réalité qu’un écho d’une mobilisation nationale d’une ampleur sans précédent. Par exemple, à Lomé, l’Université a vibré au diapason de cette campagne nationale, avec des acteurs de la société civile et des partenaires internationaux de renom, comme le Global Green Growth Institute (GGGI), unissant leurs forces pour planter des milliers de jeunes pousses prometteuses. Simultanément, dans les préfectures de Kozah, de l’Avé ou encore de Vo, des communautés entières se sont jointes à l’effort collectif, des écoliers aux agriculteurs, faisant de cette journée un véritable creuset de solidarité écologique. Les Nations Unies au Togo, fortement impliquées dans cette dynamique positive, ont d’ailleurs réaffirmé leur engagement à soutenir la plantation de deux millions d’arbres d’ici à la fin de l’année, un objectif ambitieux relayé avec enthousiasme par Mme Coumba Sow, coordinatrice résidente des Nations Unies.

 Engagé dans une lutte accrue contre la déforestation, le Togo a célébré sa 48ᵉ Journée de l'Arbre par une mobilisation nationale visant à planter des millions d'arbres, semant ainsi l'espoir d'un avenir écologique résilientHéritage visionnaire, ambition présente : l’arbre, pilier de l’identité togolaise !

Depuis son institution, il y a près d’un demi-siècle, la Journée Nationale de l’Arbre s’est imposée comme un rendez-vous cardinal de l’identité togolaise. Initialement pensée en réponse à une sécheresse dévastatrice, elle incarne aujourd’hui une réponse proactive et résolue aux défis urgents du changement climatique et de la dégradation des terres. À Tsévié, l’engagement du ministère illustre parfaitement cette évolution notable : planter un arbre n’est plus seulement un geste symbolique, mais bel et bien un acte de gouvernance éclairée, un investissement stratégique dans la résilience future d’un pays tout entier. Comme l’a si bien souligné le ministre Katari Foli-Bazi lors d’une conférence préparatoire à Lomé, « la Journée de l’Arbre est désormais une campagne continue, où planter, entretenir et faire grandir deviennent des réflexes citoyens essentiels ».

Le pari de l’espoir : le Togo sème aujourd’hui les forêts de demain !

En définitive, en ce 1ᵉʳ juin 2025, le Togo ne s’est pas contenté de planter des arbres ; il a semé avec conviction les graines d’un avenir où la nature et l’homme dialoguent en harmonie. À Tsévié, les plants enracinés avec soin par le Ministère des Ressources Animales, Halieutiques et de la Réglementation de la Transhumance symbolisent puissamment cet espoir : celui d’un Togo où les forêts renaissent, où les rivières chantent à nouveau, et où chaque citoyen devient le gardien vigilant de son patrimoine vert. Alors que le soleil déclinait doucement sur le site de l’ONAF, les jeunes pousses, encore frêles, mais pleines de vie, semblaient déjà murmurer une promesse : celle d’un pays qui, par la force de ses racines, défie le temps et les éléments pour s’élever, toujours plus vert, plus fort et plus uni.

Togo : L’Assemblée nationale sème l’avenir, un arbre à la fois !

L’Assemblée nationale du Togo sème des graines d’espoir lors de la Journée nationale de l’arbre

Lomé, le 2 juin 2025 – Ce dimanche 1ᵉʳ juin 2025, une vague verte a déferlé sur l’Assemblée nationale du Togo. En effet, l’institution a marqué d’une pierre blanche la Journée nationale de l’arbre, affirmant son rôle de pionnière dans la croisade écologique du pays. Ainsi, avec la plantation symbolique et significative de 200 jeunes plants au sein et aux abords de l’enceinte parlementaire, cette initiative s’inscrit résolument dans une ambition nationale : la restauration du précieux couvert végétal togolais. De plus, sous l’impulsion des plus hautes autorités et grâce au soutien indéfectible des institutions républicaines, cet acte fort témoigne d’une volonté inébranlable de léguer aux générations futures un Togo verdoyant et résilient.

L'Assemblée nationale togolaise mène une initiative de reboisement massive, plantant 200 arbres et visant un milliard d'ici à 2030 Coup d’envoi magistral : quand le geste devient symbole national !

C’est sous le regard attentif des membres du bureau, de la conférence des présidents, des députés et du personnel administratif que Son Excellence Monsieur Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, Président de l’Assemblée nationale, a insufflé l’élan. Effectivement, en mettant en terre un araucaria heterophylla, arbre au port altier et majestueux, il a incarné la mobilisation collective d’une nation déterminée à allier beauté naturelle et impératif environnemental. Autour de lui, des essences telles que le Khaya senegalensis, réputé pour sa robustesse et sa remarquable capacité à capturer le carbone, ont été sélectionnées avec le plus grand soin, illustrant une approche à la fois réfléchie et visionnaire.

Pragmatisme écologique : embellir aujourd’hui, protéger demain !

L’Honorable Nadjo N’ladon, président de la Commission de l’environnement, a d’ailleurs salué cette démarche empreinte de sagesse : « Nous avons privilégié des espèces qui allient l’ornement au mérite écologique. » « Le Khaya senegalensis, par exemple, grâce à sa faculté à séquestrer le carbone, unit l’esthétisme à la lutte contre les périls climatiques. » Par conséquent, ce choix judicieux illustre une ambition qui transcende la simple plantation : il s’agit fondamentalement de bâtir un avenir où la nature et l’homme cohabitent en parfaite harmonie.

L’Écologie en action : des racines parlementaires aux terroirs citoyens

Loin de se cantonner à un geste symbolique confiné à la capitale, l’engagement parlementaire s’irradie à travers tout le pays. En effet, chaque député s’est vu confier une mission d’envergure : planter 500 arbres dans sa circonscription respective. Cette stratégie décentralisée, véritable levier d’action communautaire, traduit une aspiration profonde à faire de l’écologie une cause partagée, solidement enracinée au plus près des citoyens. Ainsi, l’édition 2025 de la Journée nationale de l’arbre ambitionne de voir éclore deux millions de nouveaux arbres, prélude à un dessein encore plus grandiose : atteindre le milliard d’arbres d’ici à 2030.

Héritage précieux, défi actuel : le Togo face à son destin climatique

Initiée en 1977 par feu le Président Gnassingbé Eyadéma, la Journée nationale de l’arbre s’est imposée comme un jalon incontournable de l’engagement environnemental togolais. Née dans le sillage d’une sécheresse dévastatrice, cette tradition a su admirablement évoluer pour répondre aux défis contemporains, notamment la déforestation et le réchauffement planétaire. Aujourd’hui, elle mobilise une nation entière autour d’un idéal de renouveau écologique, avec, en première ligne, l’Assemblée nationale.

Appel vibrant de l’Assemblée Nationale à la nation : chaque arbre, un acte de résistance climatique !

Pour l’Honorable Nadjo N’ladon, planter un arbre transcende largement le geste individuel : « C’est un devoir civique, une offrande précieuse à la nature, une riposte indispensable aux menaces qui pèsent sur notre climat. » « Que cette journée devienne une vaste entreprise de refondation écologique, portée par l’élan de tout un peuple. » Cet appel vibrant résonne comme une invitation pressante à transcender les frontières du symbolique pour faire de chaque arbre planté une sentinelle vigilante de l’avenir.

Cap sur un horizon verdoyant : L’Assemblée Nationale, fer de lance du Togo de demain !

En ce 1ᵉʳ juin 2025, l’Assemblée nationale ne s’est pas contentée de planter des arbres ; elle a semé avec conviction les germes d’une conscience collective durable. En effet, sous la houlette éclairée de Son Excellence Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, cette institution affirme avec force son rôle de pionnière dans la quête d’un Togo plus vert et plus sain. Alors que le pays s’élance avec audace vers l’objectif d’un milliard d’arbres d’ici à 2030, cet élan parlementaire incarne une promesse solennelle : celle d’un legs durable, où la terre togolaise, enfin reverdie, continuera de prospérer pour les siècles à venir.

 

 

Lomé : l’ambassadeur de Chine fêté, Un Partenariat Sino-Togolais Plus Fort que jamais !

Lomé : Un adieu diplomatique scelle un partenariat sino-togolais florissant

Lomé, 30 mai 2025 – Dans la chaleur vibrante de Lomé, le Palais de la Présidence s’est drapé, ce vendredi, d’une atmosphère de solennité et de camaraderie. Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu l’Ambassadeur de la République Populaire de ChineM. Chao Weidong, pour une audience d’adieu marquant la fin de sept années d’une mission diplomatique féconde. En effet, cette rencontre a célébré l’essor d’un partenariat sino-togolais érigé en modèle de coopération Sud-Sud, tout en traçant les contours d’un avenir encore plus ambitieux.

Un mandat fructueux : infrastructures, agriculture et formation au cœur des réussites

Dans une allocution empreinte de gratitude, M. Chao, dont le mandat a débuté en 2018, a loué l’hospitalité togolaise et l’élan impulsé par le Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC) de septembre 2024. « Le Togo et la Chine ont ouvert un nouveau chapitre, où l’amitié s’entrelace avec des projets concrets », a-t-il déclaré, évoquant des initiatives en cours dans les infrastructures, l’agriculture et la formation professionnelle, ainsi que des chantiers en gestation. Selon des sources diplomatiques, les échanges ont mis en lumière des projets phares, comme la modernisation du port de Lomé, soutenue par des investissements chinois, et des programmes agricoles visant à renforcer la sécurité alimentaire dans les régions rurales des Plateaux et de la Kara.

Le FOCAC 2024 : vers un partenariat stratégique global

Le FOCAC 2024, tenu à Pékin du 4 au 6 septembre, a marqué un tournant décisif en élevant la relation bilatérale, initiée en 1972, au rang de partenariat stratégique global, le plus haut degré dans la diplomatie chinoise. M. Chao a transmis les vœux chaleureux du Président Xi Jinping et du Premier ministre Li Qiang, réaffirmant l’engagement de Pékin à approfondir la confiance mutuelle et à élargir la coopération multilatérale. Ce partenariat, ancré dans une vision partagée de la paix, de la sécurité et de la durabilité environnementale, s’illustre également par des initiatives comme les bourses d’études pour des étudiants togolais et la construction d’écoles techniques, qui ont formé plus de 500 jeunes en 2024.

L'audience d'adieu de l'Ambassadeur chinois à Lomé célèbre sept ans de coopération fructueuse, renforçant le partenariat stratégique

Un adieu diplomatique : Une convergence d’intérêts pour un avenir partagé

En somme, les discussions, qui se sont conclues par un échange de présents, ont également souligné une convergence sur les enjeux globaux. Le Togo, acteur clé dans les forums régionaux comme la CEDEAO, partage avec la Chine une approche non interventionniste et un plaidoyer pour une gouvernance mondiale plus équitable, comme l’a souligné le FOCAC 2024 dans son Plan d’Action 2025-2027. Alors que M. Chao s’apprête à quitter Lomé, il emporte aussi avec lui la certitude d’un legs durable : un Togo et une Chine unis par des ambitions communes, prêts à écrire, ensemble, une nouvelle page de prospérité partagée.

Lomé : une alliance numérique et citoyenne pour l’avenir du Togo

Togo : L’Assemblée Nationale et l’ONU scellent un pacte pour la gouvernance et l’innovation 

Lomé, 30 mai 2025 – Dans l’enceinte majestueuse de l’Assemblée nationale togolaise, à Lomé, une rencontre d’une portée capitale a réuni, ce vendredi 30 mai 2025, deux figures déterminées à façonner l’avenir du Togo : Son Excellence Kodjo Sévon-Tépé Adédzé, Président de l’Assemblée nationale, et Mme Coumba Sow, Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Togo. En effet, cet échange a incarné une volonté commune de renforcer la coopération entre le Parlement togolais et les Nations Unies, avec pour boussole la gouvernance éclairée, l’innovation institutionnelle et l’inclusion des citoyens dans le sillage de la Vᵉ République.

Un leadership salué pour une démocratie renforcée

Dès l’entame des discussions, Mme Sow, forte de son expérience de vingt ans dans le développement et l’humanitaire, a salué l’élan démocratique qui anime le Togo. « La consolidation de vos institutions sous votre leadership est un modèle pour la région », a-t-elle affirmé, félicitant M. Adédzé pour son rôle dans l’édification d’une Assemblée nationale plus robuste et proche du peuple. Élu le 14 juin 2024 avec une majorité écrasante de 106 voix, le Président Adédzé, ancien ministre et haut fonctionnaire, incarne  aussi une vision de modernité ancrée dans les réalités togolaises.

La digitalisation du Parlement : vers une transparence et une célérité accrues de gouvernance 

Au cœur des échanges, la dématérialisation des processus parlementaires a émergé comme une priorité stratégique. Mme Sow a souligné l’urgence d’embrasser la digitalisation pour doter les députés d’outils modernes, capables d’accélérer l’examen des textes législatifs et d’optimiser la gestion des sessions. « Un Parlement numérisé, c’est un Parlement qui gagne en célérité et en transparence », a-t-elle plaidé, réaffirmant ainsi l’engagement du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à fournir expertise et ressources pour concrétiser cette ambition. Ce projet s’inscrit dans la continuité des réformes numériques du Togo, qui a amélioré son classement dans l’indice « Trading across borders » grâce à la digitalisation des procédures d’import-export.

L'Assemblée nationale togolaise et les Nations Unies renforcent leur coopération pour une gouvernance éclairée, la digitalisation parlementaire et l'inclusion des jeunes au Togo.Impliquer la jeunesse : un levier pour l’avenir démocratique du Togo

La conversation s’est ensuite tournée vers un enjeu tout aussi crucial : l’implication des jeunes dans la vie politique. Dans un pays où la jeunesse représente plus de 60 % de la population, leur participation active aux processus législatifs et à la gouvernance est un levier fondamental pour enraciner la démocratie. M. Adédzé a aussi partagé des initiatives visant à créer des espaces de dialogue, comme des forums citoyens et des commissions jeunesse au sein de l’Assemblée, pour capter les aspirations des nouvelles générations. En écho, Mme Sow a proposé des programmes onusiens de formation pour outiller les jeunes leaders, renforçant ainsi leur rôle dans la consolidation de la citoyenneté.

Cette rencontre, qui s’est achevée par un engagement mutuel à intensifier la collaboration, marque un jalon dans la modernisation du Togo. À l’heure où Lomé ambitionne de devenir un hub logistique et financier régional, l’alliance entre l’Assemblée nationale et les Nations Unies, scellée, promet de faire du Togo un modèle de gouvernance inclusive et numérique, où la voix des citoyens, jeunes en tête, résonne au cœur des institutions.

Togo : les Gardiens de la tradition forgent la Paix à Atakpamé

Togo : les chefs traditionnels, gardiens de la paix, s’unissent contre l’extrémisme et gèrent la transhumance !

Atakpamé, 30 mai 2025 – Dans la verdoyante cité d’Atakpamé, nichée au cœur des régions Centrale et des Plateaux, un souffle d’unité a rassemblé, du 27 au 29 mai 2025, 250 chefs traditionnels sous l’égide de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM Togo) et avec le soutien des opérations de maintien de la paix des Nations Unies. En effet, cette rencontre, inaugurée le mardi 27 mai dans la salle comble du Centre Culturel d’Atakpamé, a marqué un tournant dans la quête d’une cohésion sociale renforcée, d’une prévention de l’extrémisme violent et d’une gestion apaisée de la transhumance, défi ancestral de la région.

Les chefs traditionnels, sentinelles de la Paix face à la menace extrémiste

Dès l’ouverture, le représentant de l’OIM Togo, en présence d’autorités locales et de délégués onusiens, a salué le rôle cardinal des chefs traditionnels, dépositaires des coutumes et pivots de leurs communautés. « Vous êtes les sentinelles de la paix, les médiateurs d’un vivre-ensemble harmonieux », a-t-il déclaré, soulignant leur influence cruciale dans des zones où la proximité avec le Burkina Faso expose le nord du Togo à des incursions extrémistes. En outre, des ateliers interactifs ont exploré activement les dynamiques de l’extrémisme violent, nourri par la pauvreté et les tensions autour des ressources, notamment dans la région des Savanes, où des attaques ont frappé en 2024.

À Atakpamé, 250 chefs traditionnels togolais se sont réunis avec l'OIM pour renforcer la cohésion sociale, prévenir l'extrémisme violent Transhumance : des solutions traditionnelles pour des conflits modernes

Le 28 mai, les discussions se sont tournées vers la transhumance, pratique séculaire souvent source de conflits entre pasteurs et agriculteurs. Les chefs, issus des préfectures d’Ogou, d’Est-Mono et de Tchamba, ont partagé leurs expériences, évoquant des heurts ayant causé, en 2020, des pertes humaines et des déplacements dans la région. Face à cela, des stratégies concrètes ont émergé, telles que la création de comités locaux de médiation et la délimitation concertée des corridors de transhumance. Ces initiatives ont été appuyées par l’expertise de l’OIM et de partenaires comme le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

À Atakpamé, 250 chefs traditionnels togolais se sont réunis avec l'OIM pour renforcer la cohésion sociale, prévenir l'extrémisme violent La Tradition au service de l’avenir : un plan d’action pour la jeunesse

Le dernier jour, un plaidoyer vibrant a appelé à amplifier le rôle des leaders traditionnels dans la sensibilisation des jeunes, souvent vulnérables au recrutement par des groupes extrémistes. « La tradition n’est pas un vestige, mais un levier pour bâtir un avenir pacifique », a insisté une cheffe de canton de la région des Plateaux, dont les propos ont résonné auprès des participants. En conséquence, la rencontre s’est conclue par l’adoption d’un plan d’action incluant des formations continues et des dialogues intercommunautaires prévus pour juillet 2025.

Dans l’ombre des collines d’Atakpamé, ces trois jours ont incarné une alliance entre tradition et modernité. En mobilisant ces gardiens de l’héritage togolais, le Togo trace une voie audacieuse vers la paix, prouvant que la force des racines peut apaiser les tumultes d’un monde en mutation.

Togo : une croisade verte s’ouvre à Tsévié

Togo : une vague verte déferle ! La campagne nationale de reboisement prête à transformer le pays !

Tsévié, 30 mai 2025 – Dans la lumière matinale de Tsévié, à une trentaine de kilomètres de Lomé, une ferveur écologique a pris racine ce vendredi 30 mai 2025. À 10 h 00 précises, le Ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, Katari Foli-Bazi, a convié la presse dans les locaux de l’Office de Développement et d’Exploitation des Forêts (ODEF) pour dévoiler les préparatifs d’un double événement d’envergure : la Campagne nationale de reboisement, qui s’élancera le 1ᵉʳ juin, et la Quinzaine de l’environnement, qui s’étendra du 3 au 17 juin 2025. Face à un parterre de journalistes, le ministre a donné le ton d’une mobilisation sans précédent pour reverdir le Togo et fortifier son écosystème.

Le Togo lance une ambitieuse campagne nationale de reboisement et une Quinzaine de l'environnement, visant à atteindre 25% de couverture forestière d'ici fin 2025 grâce à une mobilisation collective et des partenariats internationaux.Objectif 25% : le Togo s’engage pour un avenir durable avec une campagne nationale de reboisement

Dans une allocution vibrante, M. Foli-Bazi a martelé l’urgence d’une action concertée face à la dégradation des forêts togolaises, un fléau exacerbé par les aléas climatiques et les pressions humaines. « Chaque arbre planté est un rempart contre l’érosion, un souffle pour nos générations futures », a-t-il proclamé, rappelant l’ambition nationale de porter la couverture forestière à 25 % du territoire d’ici à la fin de l’année, un objectif ancré dans la Feuille de route Togo 2025. Ainsi, cette campagne, qui débutera officiellement dimanche à 8 h 00 avec la mise en terre de 300 000 plants à travers le pays, s’étendra jusqu’à septembre, portée par la saison des pluies et l’élan collectif des communautés.

La Quinzaine de l’environnement : sensibiliser pour agir

Le ministre a détaillé la Quinzaine de l’environnement, un rendez-vous de deux semaines destiné à galvaniser les consciences. Du 3 juin au 3 septembre, des conférences, expositions et ateliers pédagogiques sillonneront les cinq régions du Togo, mobilisant écoles, associations et entreprises autour de la préservation des écosystèmes. « Il ne s’agit pas seulement de planter des arbres, mais de tisser une culture de responsabilité partagée », a insisté M. Foli-Bazi, évoquant des initiatives comme l’interdiction de l’exportation de produits forestiers et le soutien du Programme Alimentaire Mondial pour intégrer le reboisement dans les écoles.

Le Togo lance une ambitieuse campagne nationale de reboisement et une Quinzaine de l'environnement, visant à atteindre 25% de couverture forestière d'ici fin 2025 grâce à une mobilisation collective et des partenariats internationaux.

Reboisement : des partenariats internationaux au service de l’écologie togolaise

La rencontre a également permis d’évoquer des partenariats internationaux, notamment avec la FAO et Expertise France, qui appuieront ces efforts à travers des financements et des expertises techniques. Tsévié, ville carrefour de la région Maritime, s’est ainsi muée en épicentre d’un élan vert, symbolisé par l’engagement d’un ministre dont le parcours – de juriste à architecte de la durabilité – incarne une vision audacieuse.

Alors que le soleil culminait sur les terres fertiles de Davié, ce 30 mai a marqué le prélude d’une saison d’espoir. Avec des millions de plants prêts à enraciner un avenir durable, le Togo, sous l’égide de Katari Foli-Bazi, s’apprête à écrire un chapitre décisif de son histoire écologique.

Nigeria : « Ezeani » arrêté à la frontière !

 Le multimillionnaire naturiste derrière les meurtres rituels de femmes enceintes démasqué !

Badagry, 30 mai 2025 – Dans la moiteur oppressante de la frontière de Badagry-Seme, un drame aux accents macabres a trouvé son dénouement. À 14h00 précises, le 29 mai 2025, les officiers du Service de l’Immigration nigérian (NIS), vigilants gardiens des confins du pays, ont intercepté Obi Levi Obieze, un naturothérapeute multimillionnaire connu sous les sobriquets flamboyants d’« Ezeani » et « E-Dey-Play-E-Dey-Show ». Ce dernier, tentant de s’évanouir dans la République du Bénin à bord d’une motocyclette, a été rattrapé par la justice alors qu’il fuyait les accusations d’enlèvements et de meurtres rituels qui ont secoué le Nigeria.

Horreur révélée : une fillette sauvée, des corps découverts

L’affaire, qui a éclaté comme un coup de tonnerre dans la communauté d’Umumba Ndiagu, dans l’État d’Enugu, a débuté le 27 mai 2025. Une fillette de 13 ans, arrachée à son père sous un prétexte fallacieux, a été enlevée par trois complices présumés. L’alerte donnée par le père a mobilisé les vigiles locaux, dont l’intervention héroïque, vers 18 h 00 ce même jour, a permis de libérer la jeune captive d’un sanctuaire sinistre attribué à Obieze. Cependant, ce n’était que le prélude d’une découverte effroyable : dans des fosses septiques scellées par du béton, sur la propriété du naturothérapeute, gisaient les corps décomposés de femmes enceintes, certaines inhumées vivantes, selon les premiers témoignages.

« Ezeani » : la fureur populaire s’abat, le fugitif traqué

Le lendemain, 28 mai, la fureur de la communauté s’est abattue sur la résidence opulente d’Obieze, réduite en cendres par des habitants révoltés. En effet, les images, relayées sur les réseaux sociaux, montrent un homme jadis célébré pour ses largesses ostentatoires – jets d’argent lors de fêtes publiques – traîné nu par une foule indignée. Fuyant avec ses quatre épouses, Obieze a tenté une ultime évasion par la route de Badagry-Seme. Néanmoins, la vigilance des officiers de l’immigration, agissant sur des renseignements précis, a mis fin à sa cavale.

Le multimillionnaire nigérian Obi Levi Obieze, surnommé "Ezeani", a été arrêté à la frontière pour enlèvements et meurtres rituels de femmes enceintes, provoquant la fureur publique et une enquête nationale.Les aveux d’un criminel : l’enquête s’intensifie à « Ezeani »

Lors de son interrogatoire initial le 29 mai à 15h30, Obi Levi Obieze, dont un document du National Identity Management Commission a confirmé l’identité, a avoué ses crimes. Cependant, certaines sources affirment qu’il rejette ces accusations, dénonçant un complot orchestré par des rivaux locaux. Le NIS, sous l’égide de la Contrôleuse générale Kemi Nandap, a transféré le suspect à la police de l’État de Lagos ce 30 mai à 10h00, comme l’a confirmé Benjamin Hundeyin, porte-parole de la police, dans une déclaration publique. Par ailleurs, le 28 mai à 16h00, la police a arrêté trois complices présumés – Uche Kingsley Agumba (33 ans), Ilo Nweze Onyedikachi (36 ans) et Ejike Odinwankpa (38 ans) – à Enugu, resserrant ainsi l’étau autour de ce réseau macabre.

Ce scandale, qui ébranle les consciences, met en lumière les zones d’ombre d’une société dans laquelle la quête de richesse peut basculer dans l’horreur. Alors que l’enquête se poursuit, le Nigeria retient son souffle, espérant que la justice, inflexible, rendra raison aux victimes et à une communauté trahie par celui qui se drapait d’une aura de bienfaiteur.