ENSO-T : 715 candidats en lice pour rejoindre les élites des FAT

L’ENSO-T ouvre ses portes : Les Forces armées togolaises lancent la phase finale d’un concours stratégique.

 

Lomé, 16 juillet 2025 — À l’aube d’une nouvelle ère pour les Forces Armées Togolaises (FAT), le concours d’entrée à l’École Nationale des Sous-Officiers de Témédja (ENSO-T) pour l’année 2025 approche de son dénouement. Ce mercredi 16 juillet, le ministère des Armées a donné le coup d’envoi de la phase finale en convoquant 715 candidats pour les épreuves physiques et sportives, prévues le vendredi 1er août à Lomé. Il s’agit en fait d’une étape cruciale qui déterminera les futurs gardiens de la discipline et de l’honneur militaire togolais.

 

Rigueur et transparence : le ministère des Armées convoque les candidats présélectionnés

 

Dans un communiqué officiel, le ministère des Armées a appelé les candidats présélectionnés à se présenter à l’État-Major Général des FAT, dans la capitale, en tenue de sport et munis d’une pièce d’identité valide. Cette convocation, loin d’être une simple formalité, marque un moment charnière pour ces jeunes aspirants. Le ministère a d’ailleurs souligné l’importance de la ponctualité : il considérera tout retardataire comme ayant renoncé à sa candidature, une mise en garde qui reflète la discipline militaire exigée à ce stade.

La liste des 715 candidats retenus pour cette phase a été rendue publique. Les intéressés peuvent la consulter sur le portail électronique du ministère . Cette transparence témoigne également de l’engagement des autorités à garantir un processus équitable et rigoureux.

 

L’ENSO-T : creuset d’excellence pour les futures élites militaires du Togo

 

L’École Nationale des Sous-Officiers de Témédja, institution phare des FAT, se distingue par sa mission de forger des sous-officiers d’exception. Au-delà des compétences techniques et tactiques, l’ENSO-T met l’accent sur une formation physique et morale complète, préparant ainsi ses recrues à incarner les valeurs fondamentales d’intégrité, de courage et de discipline. Ces futurs cadres, qui joueront un rôle clé dans la défense et la sécurité du Togo, reçoivent une formation pour répondre avec efficacité aux défis complexes d’un monde en constante évolution.

 

Détermination et dévouement : les aspirants prêts à relever le défi final

 

Alors que les épreuves physiques et sportives se profilent, les candidats se préparent à donner le meilleur d’eux-mêmes pour franchir cette dernière barrière. Ce concours, plus qu’une simple sélection, représente une invitation prestigieuse à rejoindre une institution qui porte haut les couleurs de la nation togolaise. Pour ces 715 aspirants, le 11 août 2025 sera bien plus qu’une date inscrite au calendrier : ce sera le jour où leur détermination scellera leur avenir au service de leur pays, marquant ainsi le début d’un engagement patriotique.

 

Le Togo se prépare à un scrutin municipal sous haute vigilance

Le Togo verrouille ses frontières pour Sécuriser un scrutin municipal crucial

 

Lomé, le 16 juillet 2025 — À la veille d’un rendez-vous démocratique majeur, le Togo s’apprête à élire, ce jeudi 17 juillet 2025, les conseillers municipaux des 117 communes de son territoire. Dans un contexte marqué par des tensions, les autorités togolaises déploient des mesures fermes pour garantir la sérénité et la sécurité du processus électoral. Pour cela, elles ont fait une annonce retentissante : la fermeture temporaire des frontières terrestres pour toute la journée du scrutin.

 

Fermeture des frontières : une décision stratégique pour un vote pacifique

 

Dans un communiqué officiel publié ce mardi 15 juillet, le Colonel Hodabalo Awaté, Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie coutumière, et le Colonel Calixte Batossie Madjoulba, Ministre de la Sécurité et de la Protection civile, ont dévoilé une décision stratégique. De minuit à 23h59 le 17 juillet, toutes les frontières terrestres du Togo seront fermées.

Cette disposition, expliquent-ils, vise à assurer un déroulement fluide et sécurisé des opérations de vote, en minimisant tout risque de perturbation. « Cette mesure s’inscrit dans notre engagement à offrir un cadre paisible et ordonné pour l’exercice de ce droit démocratique fondamental », ont-ils souligné dans leur note conjointe, affirmant ainsi la détermination inébranlable du gouvernement togolais.

 

Scrutin sous haute surveillance : le gouvernement garantit l’intégrité du vote

 

Cette annonce intervient dans un climat particulier. En effet, un collectif d’artistes et de blogueurs, regroupé sous le nom de M66, a appelé à des manifestations publiques les 16 et 17 juillet. Leur objectif affiché : perturber la tenue des élections municipales.

Face à cette menace, les autorités affichent une détermination sans faille à maintenir l’ordre et à garantir que chaque citoyen puisse exprimer son choix dans les urnes. Cette fermeture des frontières, bien que temporaire, envoie un signal clair : le Togo entend protéger l’intégrité de ce scrutin, crucial pour le renforcement de la décentralisation et la gouvernance locale.

 

Les Municipales de 2025 : Une étape clé pour l’avenir démocratique du Togo

 

Les élections municipales de 2025 marquent une étape décisive dans la consolidation de la démocratie togolaise. En élisant les conseillers des 117 mairies, les citoyens contribueront ainsi à façonner la gestion de leurs communautés, dans un esprit de proximité et de responsabilité. Les autorités, pleinement conscientes de l’importance historique de ce moment, appellent à la mobilisation et à la vigilance de tous pour faire de cette journée un succès démocratique retentissant.

Alors que le Togo s’apprête à vivre une journée historique, les regards se tournent vers les bureaux de vote, où l’avenir des communes se jouera. Dans un climat de détermination institutionnelle, le pays se tient prêt à écrire une nouvelle page lumineuse de son histoire.

MAOC : le Togo dynamise son espace commercial

Le Togo accélère la fluidité commerciale : réunion clé à Lomé pour le mécanisme d’alerte

Lomé, le 16 juillet 2025 – Dans une capitale togolaise en pleine effervescence, une réunion d’envergure s’est tenue le mardi 15 juillet 2025. Sous l’égide de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo) et du Comité Technique de la Facilitation des Échanges (CTFE), cette rencontre stratégique avait une ambition claire : consolider les bases du Mécanisme d’Alerte aux Obstacles au Commerce (MAOC), un dispositif novateur qui redessine les contours de la fluidité commerciale dans le pays.

La Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo et le CTFE dressent un bilan performant du MAOC, avec 30 obstacles levés, affirmant la volonté politique du Togo de fluidifier durablement ses échanges commerciaux.

Le MAOC dépasse les attentes et démantèle 30 obstacles au commerce

 

Relancé avec une détermination exemplaire le 19 février 2025, le MAOC s’est imposé comme une réponse concrète et efficace aux entraves qui freinent les échanges économiques. En seulement quelques mois, ce système a permis de démanteler 30 obstacles au commerce, pulvérisant ainsi l’objectif initial de 20 cas que le Togo avait fixé en partenariat avec le Centre du Commerce International (ITC).

Ce succès remarquable, loin d’être un hasard, repose sur une synergie exemplaire entre les autorités publiques et les acteurs privés. Il découle également d’initiatives percutantes : des campagnes d’information ciblées auprès des entreprises, des formations pointues pour les responsables désignés, et une mobilisation sans faille sur le terrain. En conséquence, la réunion de ce jour poursuivait un triple objectif : dresser un bilan exhaustif des avancées réalisées, scruter les difficultés encore en suspens, et esquisser des solutions innovantes pour rendre le mécanisme encore plus réactif. Car, si le MAOC a déjà prouvé sa valeur, les opérateurs économiques continuent de faire face à des défis qui nécessitent une coordination affûtée et des réponses immédiates.

Volonté politique inébranlable : le gouvernement togolais place la facilitation des échanges au cœur de sa stratégie

 

Par ailleurs, cette rencontre a été marqué par l’intervention décisive de M. Katchali Batchassi, Président du CTFE. Ce dernier a réaffirmé avec force la détermination inébranlable des pouvoirs publics. Il a déclaré avec conviction : « Le gouvernement togolais, par l’intermédiaire du ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, place la facilitation des échanges au cœur de sa stratégie de transformation économique. C’est un levier essentiel pour booster la compétitivité des entreprises privées, et le MAOC en est une pièce maîtresse. » Ces mots traduisent aussi un engagement clair et sans équivoque : faire du Togo un acteur incontournable et dynamique sur la scène du commerce régional.

La Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo et le CTFE dressent un bilan performant du MAOC, avec 30 obstacles levés, affirmant la volonté politique du Togo de fluidifier durablement ses échanges commerciaux.

La CCI-Togo en première ligne : un engagement financier pour un MAOC durable

 

De son côté, la CCI-Togo ne ménage aucun effort pour ancrer durablement le MAOC dans le paysage économique national. L’institution a annoncé sa décision ferme de prendre en charge le financement de ce dispositif sur ses propres ressources, tout en l’inscrivant comme une priorité stratégique au sein de sa Direction de la Facilitation du Commerce et des Transports. L’objectif clairement affiché est de transformer le MAOC en un outil durable et indispensable, au service des entrepreneurs togolais, afin de leur ouvrir les portes des marchés régionaux et internationaux.

 

Le Togo trace la voie : Vers un avenir commercial plus fluide et prospère

 

En somme, cette journée restera comme une date clé dans l’histoire économique du Togo. Entre résultats tangibles et ambitions fermement affirmées, la réunion de Lomé a posé les jalons essentiels d’une facilitation commerciale renforcée. Le MAOC, en s’attaquant de front aux blocages qui freinent les affaires, s’impose comme un atout maître pour les entreprises togolaises, désormais prêtes à relever les défis d’un monde économique en perpétuelle mutation. Une chose est sûre : le Togo avance avec détermination, et il entend bien faire entendre sa voix sur la scène commerciale africaine.

 

Le Togo et la France renforcent leurs liens à l’APF

Lomé, 15 juillet 2025 En plein cœur de la 50e session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) à Paris, une rencontre empreinte de chaleur et de respect a réuni le dimanche 13 juillet 2025 deux figures éminentes du monde parlementaire : S.E.M. Kodjo Adedze, président de l’Assemblée nationale du Togo, et S.E. Mme Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale française. Cet échange, marqué par une écoute mutuelle et une volonté partagée, a jeté en effet les bases d’une coopération renforcée entre Lomé et Paris, portée par une vision ambitieuse de la diplomatie parlementaire.

 

Diplomatie Parlementaire : Paris, écrin d’une rencontre clé pour le Togo

 

Dans une ambiance de franche cordialité, les deux présidents ont saisi l’opportunité de cette rencontre pour réaffirmer leur engagement à tisser des liens plus étroits et significatifs entre leurs institutions respectives. Au-delà d’un simple échange protocolaire, cet entretien a aussi mis en lumière le rôle crucial que les parlements jouent dans le renforcement des relations bilatérales. Par ailleurs, les discussions ont porté sur la nécessité de faire des assemblées nationales des vecteurs privilégiés de dialogue entre les peuples, des remparts solides pour les valeurs démocratiques et des moteurs puissants d’une Francophonie politique plus unie.

S.E.M. Kodjo Adedze, figure respectée de la scène politique togolaise, a insisté sur l’importance d’une diplomatie parlementaire « dynamique et constructive », capable de répondre aux défis contemporains. De son côté, S.E. Mme Yaël Braun-Pivet a salué l’engagement exemplaire du Togo au sein de l’APF, soulignant ainsi le potentiel d’une collaboration accrue pour promouvoir des initiatives communes, notamment en matière de gouvernance, de droits humains et de développement durable.

À Paris, la rencontre entre Kodjo Adedze et Yaël Braun-Pivet à la 50ᵉ session de l’APF marque une avancée décisive dans la diplomatie parlementaire entre Lomé et Paris, portée par une vision commune d’une Francophonie politique active et solidaire.

APF : Un trait d’union essentiel entre parlements

 

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre plus large de la 50e session de l’APF, un rendez-vous majeur qui réunit les parlements francophones autour de valeurs partagées : solidarité, dialogue et engagement. Les deux leaders ont également réaffirmé leur attachement à une Francophonie politique forte, capable de peser sur les grandes questions globales tout en valorisant la diversité culturelle et linguistique. « Nos parlements sont des passerelles indispensables entre nos peuples », a déclaré une source proche des discussions, soulignant l’ambition de faire de cette coopération un levier pour des projets concrets et mutuellement bénéfiques.

 

Vers un partenariat durable : L’alliance parlementaire franco-togolaise se consolide.

 

Cet échange marque une étape significative et prometteuse dans les relations franco-togolaises, à un moment où la diplomatie parlementaire gagne en importance face aux enjeux mondiaux. En effet, en consolidant les liens entre leurs institutions, les deux présidents envoient un signal fort : le dialogue interparlementaire est une clé pour bâtir des ponts solides, renforcer la démocratie et promouvoir une Francophonie solidaire et influente. En somme, Paris devient le théâtre d’une alliance stratégique, porteuse d’espoir pour une coopération toujours plus fructueuse entre le Togo et la France.

Bac 2025 : le Togo signe un record historique

Lomé, 15 juillet 2025 – Un vent d’optimisme souffle sur le système éducatif togolais. Avec un taux de réussite de 72,63 % pour la session de juin 2025 du baccalauréat deuxième partie (BAC II), le Togo enregistre un bond spectaculaire par rapport aux 46,71 % de l’année précédente. Ce succès, dévoilé le 14 juillet 2025, reflète l’engagement collectif des élèves, enseignants, parents et autorités pour hisser l’éducation nationale vers de nouveaux sommets.

 

Bac 2025 : Une participation record et une diversité inspirante

 

Cette année, 100 303 candidats ont franchi les portes des centres d’examen, soit une hausse de près de 30 % par rapport aux 70 661 inscrits en 2024. Ce record d’affluence témoigne de l’attrait croissant pour cet examen, véritable sésame vers l’enseignement supérieur. Parmi eux, les filles, représentant 43,30 % des candidats (43 435), continuent de marquer leur présence, bien que les garçons dominent encore avec 56,69 % (56 868).

 

Un détail frappe l’imagination : parmi les candidats, une élève de 15 ans et une autre de 61 ans ont passé les épreuves, incarnant la diversité des parcours éducatifs au Togo. Ce contraste générationnel illustre une vérité universelle : l’apprentissage n’a pas d’âge, et la quête de savoir unit toutes les générations.

 

Des filières littéraires en tête, un défi pour les sciences

 

Comme les années précédentes, la série A4 (littéraire) domine avec 45 377 candidats, suivie de près par la série D (41 059). Cette prépondérance des filières littéraires met en lumière un défi majeur pour le système éducatif togolais : orienter davantage les jeunes vers les filières scientifiques, cruciales pour répondre aux besoins de développement économique et technologique du pays. Les autorités éducatives, conscientes de cet enjeu, appellent à une réforme de l’orientation scolaire pour mieux équilibrer les choix des élèves.

 

Bac 2025 : Les clés d’un succès retentissant

 

Trois facteurs expliquent cette performance remarquable. D’abord, l’introduction d’un baccalauréat blanc a permis aux candidats de se familiariser avec le format des épreuves et aux enseignants d’affiner leurs stratégies pédagogiques. Cette simulation grandeur nature a boosté la confiance et la préparation des élèves. Ensuite, la présence de nombreux redoublants, représentant plus de 53 % des candidats, a joué un rôle déterminant. Forts de leur expérience de l’année précédente, marquée par un taux d’échec élevé, ces élèves ont abordé les épreuves avec une rigueur renouvelée.

 

Enfin, l’année scolaire 2024-2025 s’est déroulée dans une sérénité exemplaire, grâce aux efforts du gouvernement togolais pour garantir un climat propice à l’apprentissage. Cette stabilité, combinée à une organisation efficace des enseignements et des évaluations, a créé un environnement favorable à la réussite.

 

Vers une éducation toujours plus performante

 

Ce succès n’est pas une fin en soi, mais un tremplin. Le gouvernement togolais, fort de ces résultats encourageants, s’engage à poursuivre ses réformes pour consolider les acquis et relever les défis persistants, notamment l’accès équitable à l’éducation et le renforcement des filières scientifiques. En somme, le Togo célèbre non seulement ses bacheliers, mais aussi une vision ambitieuse pour l’avenir de son système éducatif.

 

Lomé : l’UEMOA secouée par le départ des États du Sahel

Crise à l’UEMOA : Le retrait des pays de l’AES à Lomé fait trembler l’unité régionale

 

Lomé, 15 juillet 2025 Une onde de choc a traversé la 2ᵉ session ordinaire du Conseil des ministres de l’Union Economique et Monetaire Ouest-Africaine (UEMOA), organisée à Lomé le jeudi 11 juillet 2025.  En effet, les représentants du Burkina Faso, du Mali et du Niger, réunis sous la bannière de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont claqué la porte de la réunion, dénonçant une entorse majeure aux règles de gouvernance de l’Union. Ce départ fracassant, motivé par un désaccord sur la présidence tournante du Conseil, expose les fragilités d’une institution régionale à un tournant critique.

 

Crise à l’UEMOA : L’AES claque la porte en pleine réunion à Lomé

 

Au cœur du litige se trouve l’application de l’article 11 du traité de l’Union monétaire ouest-africaine, qui stipule une rotation biennale de la présidence du Conseil des ministres entre les responsables des Finances des huit pays membres. Cette année, le Burkina Faso revendiquait légitimement ce rôle, conformément au principe d’équité inscrit dans les textes fondateurs de l’Union. Cependant, des divergences profondes, dont la nature précise reste floue, ont cristallisé les tensions, poussant les délégations de l’AES à suspendre leur participation en signe de protestation énergique.

Ce geste n’est pas anodin. En effet, il s’inscrit dans un contexte de frictions croissantes entre les pays de l’AES et les institutions ouest-africaines, notamment après leur retrait annoncé de la CEDEAO. Par conséquent, en quittant la table des négociations, le Burkina Faso, le Mali et le Niger envoient un signal clair : leur volonté de redéfinir les termes de leur engagement régional, voire de contester l’ordre établi au sein même de l’UEMOA.

 

UEMOA : des conséquences potentiellement dévastatrices pour l’intégration régionale

 

Si ce différend n’est pas résolu rapidement, les répercussions pourraient ébranler profondément l’édifice de l’UEMOA. Cette union, qui lie huit nations autour du franc CFA, repose sur une coopération économique et monétaire étroite et indispensable. Une fracture prolongée avec les pays de l’AES risquerait de compromettre sérieusement la cohésion régionale, fragilisant les mécanismes de convergence économique et les politiques monétaires communes. À moyen terme, cela pourrait entraver les échanges commerciaux, les investissements transfrontaliers et la stabilité du franc CFA, déjà sujet à débat.

Sur le plan politique, cet incident pourrait exacerber les tensions entre les États membres, creusant un fossé entre ceux restés fidèles à l’UEMOA et les pays de l’AES, qui revendiquent une souveraineté accrue. Une telle polarisation menacerait les ambitions d’intégration ouest-africaine, dans une région déjà confrontée à des défis sécuritaires et économiques majeurs. À l’échelle internationale, ce désaccord pourrait également affaiblir la crédibilité de l’UEMOA face à ses partenaires, au moment où la coopération Sud-Sud est plus que jamais cruciale.

 

Urgence de la médiation : L’avenir de l’Union Economique et Monetaire Ouest-Africaine en jeu

 

Face à ce coup d’éclat sans précédent, l’urgence est à la médiation. L’UEMOA devra engager un dialogue inclusif pour apaiser les tensions et réaffirmer les principes d’équité qui fondent son fonctionnement. Sans une résolution rapide et concertée, cet incident risque de marquer un point de bascule, menaçant non seulement l’unité de l’Union, mais aussi la stabilité d’une région en quête de cohérence et de solidarité.

En cette période charnière, Lomé, hôte de cette session avortée, pourrait jouer un rôle clé pour ramener les parties à la table des négociations. L’avenir de l’UEMOA dépend désormais de sa capacité à transformer cette crise en une opportunité pour un renouveau institutionnel nécessaire.

Togo : la société civile entre en défense du numérique

Togo : Paradigm Initiative renforce les gardiens des libertés numériques à Lomé

Lomé, 15 juillet 2025 Dans un monde où l’espace numérique devient un champ de bataille essentiel pour les libertés fondamentales, Paradigm Initiative a investi Lomé le 3 juillet dernier pour une mission d’envergure : équiper les défenseurs de la société civile togolaise face aux défis du numérique. À travers une Académie des droits numériques (DRA), l’organisation a rassemblé journalistes, militants et leaders associatifs pour une formation intensive, véritable rempart contre les menaces pesant sur l’espace civique en ligne.

À Lomé, Paradigm Initiative lance une Académie des droits numériques pour renforcer les compétences des acteurs civiques face aux menaces numériques, affirmant le Togo comme bastion de la liberté en ligne.

Cybersécurité et plaidoyer : Le bouclier des libertés numériques togolaises

 

Au cœur de cette initiative stratégique, des ateliers ciblés ont permis aux participants de décrypter les enjeux juridiques et techniques qui fragilisent les libertés numériques. Face à la montée préoccupante des lois restrictives, les formateurs ont présenté des outils concrets de sécurité numérique pour protéger les acteurs de première ligne dans leurs missions essentielles. Ils ont également mis l’accent sur l’art du plaidoyer, afin de promouvoir un internet libre et accessible dans un contexte de surveillance croissante et de perturbations ciblées du réseau.

Un jalon stratégique : Vers un espace civique numérique résilient au Togo

 

Cette académie, bien plus qu’une simple formation, s’impose comme un jalon fondamental pour le Togo. En effet, en dotant les participants de compétences essentielles, Paradigm Initiative renforce la résilience d’une communauté déterminée à faire entendre sa voix dans l’arène numérique. Alors que les défis liés à la censure et au contrôle des contenus s’intensifient implacablement, cette initiative pose les bases d’un mouvement solide, prêt à défendre un espace civique ouvert et inclusif.

En réunissant des acteurs clés autour d’une cause commune, Paradigm Initiative envoie un message clair et puissant : la protection des droits numériques est un combat collectif, et le Togo est désormais mieux armé pour y prendre part.

 

Togo-Gabon : cap sur une croissance concertée

CCI-Togo-Gabon : Un nouvel élan pour une coopération économique ambitieuse

 

Lomé, 15 juillet 2025 Dans un monde où la coopération Sud-Sud s’impose comme un levier essentiel de développement, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo) a accueilli hier matin une visite de haut rang : celle de Son Excellence Maximin Mangouala-Mangoye, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République gabonaise au Togo. Cette rencontre marque une étape décisive dans la volonté des deux nations de tisser des liens économiques plus robustes et dynamiques.

La visite de l’ambassadeur gabonais à la CCI-Togo inaugure une nouvelle dynamique de coopération Sud-Sud, visant à renforcer les échanges économiques et les partenariats stratégiques entre Lomé et Libreville.

Diplomatie économique : Lomé et Libreville raccordent leurs stratégies

 

Au cœur des échanges avec le Dr José Kwassi Symenouh, président de la CCI-Togo, l’accent a été mis sur la revitalisation profonde des relations économiques bilatérales. En effet , les discussions, empreintes d’une vision pragmatique et orientée vers l’avenir, ont porté sur la consolidation des partenariats existants entre les opérateurs économiques des deux pays et, surtout, sur l’ouverture de nouvelles perspectives d’affaires mutuellement bénéfiques. Par ailleurs, cette ambition s’inscrit pleinement dans une dynamique régionale où le Togo et le Gabon entendent jouer un rôle moteur, en favorisant des initiatives concrètes dans des secteurs stratégiques.

La visite de l’ambassadeur gabonais à la CCI-Togo inaugure une nouvelle dynamique de coopération Sud-Sud, visant à renforcer les échanges économiques et les partenariats stratégiques entre Lomé et Libreville.

CCI-Togo : Un engagement commun pour la prospérité partagée

 

Loin d’être une simple formalité diplomatique, cette visite traduit un engagement commun solide à renforcer les synergies entre les institutions consulaires des deux nations. Les discussions ont également mis en lumière des objectifs clairs et ambitieux : encourager les collaborations directes entre acteurs privés, fluidifier les échanges commerciaux et poser les bases de partenariats durables et équitables. Cette démarche, ancrée dans une vision de progrès partagé, illustre aussi la détermination inébranlable de Lomé et Libreville à faire de la coopération Sud-Sud un puissant moteur de prospérité pour leurs peuples respectifs.

Alliance économique : Un signal fort pour l’innovation régionale

 

En ouvrant ce nouveau chapitre de collaboration bilatérale, le Togo et le Gabon envoient un signal fort et inspirant : celui d’une alliance économique résolument tournée vers l’action et l’innovation. Cette rencontre, véritable catalyseur de nouvelles opportunités, promet de transformer les aspirations en réalités tangibles pour les opérateurs économiques des deux pays, contribuant ainsi à une dynamique régionale positive et créatrice de richesse.

DeviPreneur : à Lomé, les enfants codent leur avenir

Togo : Une nouvelle génération d’innovateurs s’éveille avec DeviPreneur

 

Lomé, 15 juillet 2025 – Dans un élan visionnaire, le programme DeviPreneur bat son plein depuis le 2 juillet 2025 au sein d’UniPod_Togo, insufflant aux enfants de 5 à 15 ans une passion pour la programmation, l’électronique et l’entrepreneuriat. Cette initiative audacieuse, portée par sa deuxième cohorte, s’impose comme un catalyseur essentiel d’innovation et d’inclusion, façonnant les esprits curieux de demain à travers une pédagogie aussi ludique qu’enrichissante.

À travers le programme DeviPreneur, UniPod_Togo initie des enfants de 5 à 15 ans à la programmation, à l’électronique et à l’entrepreneuriat, nourrissant une nouvelle génération d’innovateurs engagés au cœur du Togo.

DeviPreneur : l’éveil des jeunes talents face aux défis du futur

Par ailleurs, vendredi dernier, Nabou Diaw, Représentant résident adjoint PNUD Togo, figure emblématique de l’éducation inclusive, s’est rendue sur place pour découvrir ce vivier prometteur de jeunes talents. Loin des salles de classe traditionnelles, DeviPreneur propose une immersion pratique où les enfants explorent des circuits électroniques, codent leurs premières lignes et esquissent des projets entrepreneuriaux novateurs. En outre , cette approche, qui marie créativité et rigueur, ne se contente pas de divertir : elle aiguise activement l’esprit critique et la capacité à résoudre des problèmes complexes, des compétences absolument cruciales pour le monde de demain.

Au-delà du Code : Inclusion et Collaboration au Cœur du Programme

 

Au-delà des apprentissages techniques, le programme brille par son ambition sociale profonde. En encourageant le travail d’équipe, il tisse des liens solides entre les participants, favorisant une inclusion qui transcende les différences. Ainsi, chaque atelier devient un espace où la collaboration et l’échange d’idées préparent les jeunes à devenir des acteurs engagés et responsables de leur communauté.

À travers le programme DeviPreneur, UniPod_Togo initie des enfants de 5 à 15 ans à la programmation, à l’électronique et à l’entrepreneuriat, nourrissant une nouvelle génération d’innovateurs engagés au cœur du Togo.

UniPod_Togo : catalyseur d’une révolution éducative durable

 

La deuxième cohorte de DeviPreneur, qui se prolonge jusqu’au 30 juillet 2025, s’affirme comme une réponse concrète aux défis de l’éducation moderne. En effet, en éveillant la curiosité et en cultivant l’audace, UniPod_Togo pose les jalons fondamentaux d’une révolution éducative, où les enfants ne sont pas seulement des apprenants, mais des créateurs d’un avenir innovant et solidaire pour le Togo.

 

Togo : les forces de sécurité votent pour la démocratie

Togo : Les forces de défense et de sécurité ouvrent le bal électoral avec un vote anticipé historique

Lomé, 15 juillet 2025 À l’aube des élections municipales prévues pour le 17 juillet, les forces de défense et de sécurité (FDS) togolaises ont donné le ton en exerçant leur droit de vote par anticipation, le lundi 14 juillet 2025. Cette initiative, orchestrée avec une rigueur exemplaire par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), s’inscrit dans une volonté affirmée de garantir un scrutin apaisé et sécurisé, tout en renforçant la participation civique des gardiens de la paix nationale.

À deux jours des municipales, les FDS togolaises ouvrent le bal électoral en votant par anticipation, affirmant leur rôle clé dans la sécurisation du scrutin et le renforcement de l’unité nationale.

Vote anticipé des FDS : un geste stratégique pour des élections sécurisées

Dès 7 heures du matin, les bureaux de vote, soigneusement désignés par la CENI, ont accueilli des milliers de membres des forces armées, de sécurité, paramilitaires et de la réserve opérationnelle. En effet, cette démarche, encadrée par l’article 117 de l’ordonnance nᵒ 003/PR du 5 novembre 2024 relative au code électoral, illustre une exception légale permettant aux FDS de voter avant le jour du scrutin général. Par ailleurs, cette mesure stratégique vise à leur permettre d’assurer la sécurité maximale des opérations électorales sans entraver leur devoir citoyen fondamental.

À deux jours des municipales, les FDS togolaises ouvrent le bal électoral en votant par anticipation, affirmant leur rôle clé dans la sécurisation du scrutin et le renforcement de l’unité nationale.

Le Ministre Hodabalo : un appel solennel à la participation civique

Dans la commune d’Agoè-Nyivé 1, le Colonel Awaté Hodabalo, Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie coutumière, a marqué les esprits en déposant son bulletin dans l’urne. Entouré de la présidente du bureau de vote et des assesseurs, il a également tenu à souligner la portée hautement symbolique de son geste.

« En participant à ce scrutin, je remplis une mission civique essentielle : choisir ceux qui façonneront l’avenir de nos communes. J’invite chaque Togolais à emboîter le pas le 17 juillet, dans un élan de responsabilité et de sérénité », a-t-il déclaré, saluant la maturité politique du peuple togolais et plaidant avec ferveur pour un processus électoral empreint de paix.

 

Une mobilisation exemplaire : La CENI garantit un scrutin transparent

La directive nᵒ 011/2025/P/CENI, signée le 10 juillet 2025 par le président de la CENI, Dago Yabré, a minutieusement encadré cette opération. Les bureaux de vote, ouverts jusqu’à 16 heures, ont vu une mobilisation remarquable des FDS à travers le pays. Ainsi, ce vote anticipé ne se contente pas de répondre à une obligation légale ; il incarne l’engagement profond des forces de l’ordre envers la consolidation de la démocratie togolaise.

 

Vers un Togo uni : Les FDS, garantes d’un avenir démocratique

En somme, cette première étape du processus électoral envoie un signal fort et encourageant. En plaçant leur confiance dans les urnes, les FDS ne se contentent pas de protéger le scrutin ; elles participent activement à l’édification d’un Togo uni, où la voix de chaque citoyen compte. À deux jours du scrutin général, l’élan impulsé par ce vote anticipé appelle également à une mobilisation massive et pacifique de l’ensemble de la population, dans un climat de concorde et de responsabilité collective, pour un avenir démocratique prometteur.