À Lomé, les marchés publics en croisade contre la corruption

Lomé : La lutte contre la corruption dans les marchés publics s’intensifie, un combat pour l’âme du Togo

Lomé, 9 juillet 2025 – Dans une salle discrète de Lomé, 25 administrateurs publics ont pris place le mardi matin, les visages graves, conscients de porter un fardeau plus grand que leurs titres : celui de purger les marchés publics togolais d’un mal insidieux, la corruption. Organisée par l’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP) avec le soutien du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), cette première session de formation post-magistrats, lancée le 8 juillet 2025, vise à armer les responsables des finances publiques d’outils éthiques pour enrayer un fléau qui ronge l’économie, la gouvernance et la confiance des citoyens. Cependant, dans un pays où chaque contrat public peut devenir un champ de bataille, ce combat pour la transparence suffira-t-il à briser les chaînes d’une corruption systémique ?

Bâtir une gouvernance intègre : L’ARCOP et le PNUD à l’offensive

Sous les néons d’une salle de conférence à Lomé, la session s’est ouverte avec une solennité pesante. Les 25 participants, issus des organes de gestion des marchés publics, ont écouté attentivement les formateurs de l’ARCOP, épaulés par le PNUD, disséquer les mécanismes de la corruption dans la commande publique. De la planification à l’exécution, en passant par la passation et le suivi des marchés, chaque étape constitue un terrain miné où des pratiques comme le fractionnement des marchés, la surfacturation ou le trafic d’influence font prospérer la corruption. C’est dans ce texte que  Aftar Touré Morou, directeur général de l’ARCOP, a martelé dans son discours inaugural que les actes de corruption gangrènent l’économie et trahissent le contribuable, précisant qu’ils ne relèvent pas d’incidents isolés.

Cette formation, qui fait suite à une session similaire pour les magistrats en juin 2025, s’inscrit dans un effort national de renforcement de l’État de droit, appuyé par le PNUD. Les participants, responsables de la gestion de milliards de francs CFA, ont été confrontés à des études de cas concrets : des marchés fictifs attribués à des entreprises fantômes, des surfacturations déguisées en frais imprévus, des abus de pouvoir masqués par des procédures opaques. L’objectif est clair : doter ces administrateurs des compétences nécessaires pour détecter, prévenir et signaler ces dérives, tout en respectant la loi n° 2021-033 du 31 décembre 2021 relative aux marchés publics et le décret n° 2019-097/PR du 8 juillet 2019 sur le code d’éthique et de déontologie.

 

Lors d’une formation initiée par l’ARCOP et le PNUD, 25 administrateurs publics s’engagent à assainir les marchés publics togolais, face à un système miné par des pratiques corruptives persistantes.La corruption : Un fléau aux conséquences dévastatrices pour le Togo

La corruption dans les marchés publics n’est pas un simple dysfonctionnement ; c’est un cancer qui asphyxie le développement du Togo. Selon une étude commandée par la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA), 58,1 % des Togolais estiment que la corruption a augmenté au cours des 12 derniers mois, et les marchés publics, représentant un quart des dépenses nationales, sont un foyer particulièrement vulnérable. Les pertes financières, estimées à 25 % des crédits alloués aux marchés publics, privent le pays d’infrastructures vitales, d’écoles, d’hôpitaux. Pire encore, elles érodent la confiance des citoyens, alimentant un cercle vicieux de méfiance et d’inefficacité.

« Chaque franc détourné est un rêve brisé pour une communauté », a souligné Epiphanie Meteteiton Kuevanu-Houmey, représentante du PNUD au Togo, lors de l’ouverture de la formation. En appuyant l’ARCOP, le PNUD s’engage à promouvoir une gouvernance transparente, alignée sur la feuille de route gouvernementale 2020-2025, qui place la lutte contre la corruption au cœur de ses priorités. Toutefois, les administrateurs présents savent que leur tâche est herculéenne : appliquer des règles strictes dans un système où les pressions politiques et économiques sont omniprésentes.

 

Lors d’une formation initiée par l’ARCOP et le PNUD, 25 administrateurs publics s’engagent à assainir les marchés publics togolais, face à un système miné par des pratiques corruptives persistantes.Un combat incertain, mais une lueur d’espoir pour l’avenir

Malgré l’ampleur du défi, l’initiative de l’ARCOP et du PNUD suscite un espoir timide. Sur les réseaux sociaux, les Togolais saluent cette démarche, bien que certains restent sceptiques. « Des formations, c’est bien, mais sans sanctions exemplaires, ça reste des mots », écrit un internaute. D’autres, plus optimistes, voient dans ces efforts un pas vers une administration plus responsable. L’ARCOP, forte de son expérience, mise sur l’éducation pour transformer les pratiques.

Pourtant, le chemin est semé d’embûches. Les participants, bien que dotés d’outils, devront naviguer dans un système où les tentations sont nombreuses et les ressources limitées. L’ARCOP elle-même, malgré son autonomie, dépend de la volonté politique pour faire appliquer ses recommandations. Et dans un pays où la perception de la corruption reste élevée, la réussite de ces formations repose sur un changement culturel profond, un défi que même les meilleures intentions peinent à relever.

 

Lomé, épicentre d’une révolution éthique pour les marchés publics

En somme, au terme de cette session, les administrateurs ont quitté la salle avec un mélange de détermination et d’appréhension. Ils savent que leur rôle dépasse la simple gestion des contrats : ils sont les gardiens d’une promesse, celle d’un Togo où les marchés publics servent le bien commun. Lomé, capitale vibrante, devient ainsi le théâtre d’un combat silencieux mais crucial, où chaque procédure respectée est une victoire contre l’ombre de la corruption. Mais dans ce bras de fer entre éthique et avidité, le pays retiendra-t-il son souffle assez longtemps pour voir naître un avenir plus juste ?

Gujarat : Le cri d’un pont brisé plonge Vadodara dans le deuil

Drame au Gujarat en Inde : Le pont Gambhira s’effondre, 9 morts et des questions sur les infrastructures

 

Gujarat, 9 juillet 2025 À l’aube, sous un ciel lourd de mousson, le pont Gambhira, artère vitale reliant Vadodara à Anand dans le Gujarat, s’est effondré comme un géant fatigué, précipitant des véhicules dans les eaux tumultueuses de la rivière Mahisagar. Neuf vies ont été fauchées, un camion est resté suspendu dans le vide, oscillant entre vie et mort, tandis que les cris des survivants et le grondement des flots ont déchiré le silence de Mujpur. Ce drame, survenu à 7 h 30 ce mercredi, révèle la fragilité d’une infrastructure vieillissante et ravive les plaies d’une région déjà marquée par les tragédies. Dans ce chaos, les secours luttent, mais une question hante les esprits : combien de désastres faudra-t-il encore pour que l’Inde écoute les murmures d’alerte de ses ponts ?

 

Catastrophe éclair sur la Mahisagar : Un bilan lourd et des recherches intenses

 

Le pont Gambhira, construit en 1985 et long de 900 mètres, était plus qu’un simple ouvrage : c’était un lien crucial entre le centre du Gujarat et la région de Saurashtra, emprunté chaque jour par des camions de marchandises, des rickshaws bringuebalants et des familles en route vers leur quotidien. Ce 9 juillet, à 7 h 30, une dalle de béton de 10 à 15 mètres s’est effondrée sans prévenir, emportant dans la rivière cinq véhicules – deux camions, une camionnette, un SUV Bolero et un rickshaw. Neuf personnes ont péri, leurs corps retrouvés dans les eaux boueuses, tandis que six autres, arrachées aux débris par des équipes de secours, luttent pour leur vie dans les hôpitaux de Vadodara.

Les images de la scène, relayées sur les réseaux sociaux, glacent le sang : un camion-citerne, suspendu au bord de la brèche, semble défier la gravité, son arrière encore accroché au pont, son avant plongeant vers l’abîme. « J’ai cru que le monde s’écroulait », raconte un villageois de Mujpur, qui a rejoint les habitants pour plonger dans la rivière à la recherche de survivants. Les équipes de la National Disaster Response Force (NDRF), les pompiers locaux et la police, épaulés par le service d’ambulance 108, ont travaillé sans relâche, sauvant cinq personnes dans les premières heures. Cependant, chaque minute qui passe assombrit l’espoir de retrouver d’autres survivants.

 

Le pont Gambhira : Une tragédie annoncée et des alertes ignorées

Le pont Gambhira, vieux de 40 ans, portait les stigmates du temps. Les habitants de Padra taluka, où se trouve l’ouvrage, avaient signalé des nids-de-poule aggravés par la mousson et des fissures inquiétantes, ignorées malgré leurs plaintes répétées. « Nous avons alerté l’administration, mais personne n’a écouté », déplore un commerçant local, dont la voix tremble de colère et de chagrin. De plus, en 2017, le parti d’opposition Congress avait déjà tiré la sonnette d’alarme sur l’état du pont, et trois mois avant le drame, le ministre en chef Bhupendra Patel avait approuvé un budget de 212 crores de roupies pour un nouveau pont, dont la conception était en cours. Malheureusement, il était trop tard pour les victimes de ce mercredi.

Le ministre de la Santé du Gujarat, Rushikesh Patel, a reconnu que le pont, inauguré en 1985, faisait l’objet d’un entretien périodique, mais « l’incident est profondément regrettable ». Le ministre en chef Bhupendra Patel a ordonné une enquête immédiate, confiée à une équipe d’ingénieurs experts, pour déterminer les causes de l’effondrement. « Ce drame déchire le cœur », a-t-il écrit sur X, promettant une aide de 4 lakhs de roupies aux familles des défunts et 50 000 roupies aux blessés, ainsi que des soins médicaux gratuits. Par ailleurs, le Premier ministre Narendra Modi a également exprimé ses condoléances, annonçant une aide de 2 lakhs de roupies du Fonds national de secours pour chaque famille endeuillée.

 

Le Gujarat en deuil : L’onde de choc réveille les traumatismes passés

La nouvelle de l’effondrement a secoué le Gujarat, ravivant le souvenir douloureux de l’accident de Morbi en 2022, où 135 personnes avaient péri dans l’effondrement d’un pont suspendu. Sur X, les messages affluent, mêlant tristesse et indignation. « Combien de ponts devront encore s’effondrer avant que nous agissions ? » écrit un utilisateur, tandis qu’un autre salue le courage des villageois de Mujpur, qui ont risqué leur vie pour sauver des inconnus. En conséquence, le chef de l’opposition, Amit Chavda, a appelé à une accélération des secours et à une refonte des infrastructures routières.

À Vadodara, la circulation entre Anand, Bharuch et Ankleshwar est paralysée, les autorités ayant fermé la route et détourné le trafic. Les familles des victimes, réunies près des décombres, observent un silence lourd, priant pour des nouvelles des disparus. Les images d’un rickshaw disloqué et d’un camion englouti par les flots hantent les esprits, symboles d’un désastre qui n’aurait jamais dû se produire.

 

L’effondrement du pont Gambhira : Un signal d’alarme pour l’Inde

Ce drame, survenu en plein cœur de la mousson, met en lumière les failles d’une infrastructure indienne vieillissante, souvent soumise à des réparations de fortune. Le Gujarat, vitrine du développement économique, se trouve confronté à une réalité cruelle : la sécurité ne peut attendre. Alors que les équipes de secours fouillent encore la Mahisagar, le pays retient son souffle, espérant que ce sacrifice ne sera pas vain. Le pont Gambhira, jadis symbole de connexion, est devenu celui d’une tragédie évitable. Combien de temps encore l’Inde construira-t-elle sur des fondations fragiles ?

Togo-CPC 2025 : Le dialogue politique se renforce face aux turbulences post-manifestations

Togo – Entre vigilance démocratique et engagement électoral : le CPC sonde l’état de la nation

Lomé, mardi 8 juillet 2025 – Dans un climat sociopolitique marqué par les récentes manifestations dans la capitale, les responsables politiques togolais réunis au sein du Cadre permanent de concertation (CPC) ont tenu, le lundi 7 juillet, la troisième session de l’année. L’objectif est d’analyser les tensions de juin à Lomé, affirmer leur volonté commune de poursuivre le processus électoral et faire évoluer l’ancrage institutionnel du dialogue politique.

Le CPC face aux émeutes de juin : Bilan et responsabilités partagées

Sous la présidence de Me Tchassona Traoré Mouhamed, les travaux ont permis d’examiner les incidents survenus les 6, 26, 27 et 28 juin. Le ministre de l’Administration territoriale, Hodabalo Awate, a exposé les éléments clés ayant entouré ces mouvements de rue, soulignant les enjeux sécuritaires et les réponses gouvernementales mises en œuvre. Ce décryptage a, par conséquent, nourri les échanges, invitant les partis à replacer les faits dans un cadre de responsabilité collective.

Cyber-infos et politique : Quand le numérique attise les tensions

Alors que les canaux numériques amplifient les tensions, le commissaire du gouvernement a mis en garde les leaders politiques contre la circulation de contenus malveillants et manipulés. Le président du CPC, dans une déclaration marquante, a souligné que « la cyber information fait plus de ravages que la cybercriminalité », insistant sur la nécessité d’une communication maîtrisée et éthique au sein de la sphère politique.

Municipales 2025 : Un consensus politique pour maintenir le cap démocratique

Malgré les turbulences, les partis représentés ont réaffirmé leur détermination à organiser les élections municipales à la date prévue du 17 juillet 2025. Cette convergence témoigne, par ailleurs, d’un attachement au calendrier démocratique et d’une volonté partagée d’assurer la stabilité institutionnelle du pays.

Vers une réforme institutionnelle : Le CPC et la charte des partis à l’ordre du jour

Parmi les propositions avancées, l’idée d’intégrer le CPC dans l’architecture institutionnelle togolaise a suscité un large soutien. De surcroît, plusieurs voix se sont également élevées pour reconsidérer la charte des partis politiques, dans une optique de modernisation des pratiques et de consolidation du cadre démocratique.

Recrutement militaire 2025 : le Togo mise sur sa jeunesse

Togo : les Forces armées lancent un appel vibrant à la jeunesse pour le recrutement militaire 2025

Lomé, 8 juillet 2025 – Dans un Togo résolu à fortifier sa défense nationale, les Forces Armées Togolaises (FAT) ouvrent grand leurs portes à une nouvelle génération de patriotes. Ce mardi 8 juillet 2025, le Général de Brigade Allahare Dimini, chef d’état-major général, a donné le coup d’envoi d’une ambitieuse campagne de recrutement militaire pour l’année 2025. En effet, du 14 juillet au 11 août, les jeunes Togolais auront un mois pour saisir cette opportunité unique de servir leur pays sous l’uniforme, dans un contexte où la sécurité régionale exige des forces robustes et disciplinées. Avec des critères stricts et un processus rigoureux, les FAT recherchent l’excellence pour bâtir l’avenir de la nation.

Un appel à l’engagement : servir la nation avec honneur

Annoncée par une circulaire officielle, cette campagne vise à renforcer les effectifs des FAT tout en préservant leur réputation de professionnalisme. Ouverte à tous les jeunes Togolais remplissant des conditions exigeantes, elle incarne aussi  l’aspiration du Togo à s’appuyer sur sa jeunesse pour garantir la stabilité et la souveraineté nationale. « Rejoindre les Forces Armées, c’est répondre à l’appel de la patrie avec courage et détermination », a déclaré un officier proche du dossier, reflétant l’esprit de cette initiative.

En outre, les brigades de gendarmerie des préfectures de résidence ou d’origine des postulants recevront les candidatures du 14 juillet au 11 août 2025. Ce délai d’un mois, court mais stratégique, souligne l’urgence de constituer une nouvelle cohorte capable de relever les défis sécuritaires actuels, notamment dans un contexte régional marqué par des tensions croissantes.

Des critères de sélection stricts pour une élite militaire

D’ailleurs, les FAT ne laissent rien au hasard dans leur quête de recrues d’exception. Les conditions d’éligibilité, clairement définies, visent à sélectionner des candidats alliant aptitude physique, rigueur mentale et engagement patriotique :

  • Nationalité : Seuls les Togolais de naissance peuvent postuler, garantissant un ancrage national fort.
  • Âge : Les candidats doivent être nés entre le 1er janvier 2001 et le 31 décembre 2007, soit âgés de 18 à 24 ans, une tranche d’âge idéale pour une formation militaire intensive.
  • Éducation : Un niveau scolaire allant du Certificat d’Études Primaires et Secondaires (CEPD) jusqu’à la classe de terminale, sans détenir le Baccalauréat II, est requis, ouvrant ainsi la voie à des profils variés mais motivés.
  • Physique : Les autorités exigent une taille minimale de 1,70 m pour les hommes et de 1,65 m pour les femmes, et elles demandent une aptitude médicale certifiée pour affronter des épreuves physiques et psychotechniques rigoureuses.
  • Situation personnelle : Les postulants doivent être célibataires sans enfants, une condition visant à assurer une disponibilité totale pour la formation et les missions futures.

Le dossier de candidature, à déposer contre une quittance de 5 000 FCFA non remboursable, doit inclure une demande manuscrite adressée au Ministre des Armées, des copies certifiées de l’acte de naissance, de la carte d’identité, des diplômes, un casier judiciaire datant de moins de trois mois, un certificat médical, et deux photos d’identité. Chaque dépôt sera accusé de réception, garantissant ainsi  un processus transparent.

La sécurité du Togo en jeu : un enjeu stratégique majeur

Cette campagne s’inscrit dans une stratégie à long terme des FAT pour accroître leurs effectifs tout en maintenant un haut niveau de qualité. Dans un environnement sous-régional marqué par des menaces sécuritaires, comme l’extrémisme violent et les trafics transfrontaliers, le Togo cherche à renforcer sa capacité de réponse. Par conséquent, le recrutement de 2025, loin d’être une simple formalité, vise à doter l’armée de jeunes soldats capables d’opérer dans des conditions exigeantes, tout en incarnant les valeurs de discipline et d’intégrité.

Le Général Allahare Dimini, figure centrale de ce projet, a insisté sur l’importance de la transparence et de la rigueur dans le processus. « Nous voulons des recrues qui non seulement répondent aux critères, mais qui portent en elles la fierté de servir le Togo », aurait-il déclaré lors d’une réunion préparatoire, selon des sources proches de l’état-major.

La jeunesse togolaise à l’épreuve : un tremplin vers l’avenir

En somme, l’annonce de ce recrutement résonne comme un défi lancé à la jeunesse togolaise. À Lomé, Kara, Dapaong ou Sokodé, des milliers de jeunes se préparent déjà à rassembler leurs dossiers, rêvant d’une carrière sous les drapeaux. Pour beaucoup, intégrer les FAT représente non seulement une opportunité professionnelle, mais aussi une chance de contribuer à la sécurité et à la grandeur de leur pays.

Alors que la période de candidature approche, les brigades de gendarmerie se préparent à accueillir un flot de dossiers. Les candidats, conscients des exigences, savent que chaque document, chaque détail, peut faire la différence. Dans un Togo en quête de stabilité et de progrès, ce recrutement pourrait bien être le tremplin d’une nouvelle génération de héros en uniforme.

Pour les jeunes Togolais prêts à répondre à l’appel, le compte à rebours est lancé. Rendez-vous dans les brigades de gendarmerie dès le 14 juillet, avec un dossier complet et un cœur rempli de détermination. Le Togo compte sur vous, devenir militaire est un engagement noble pour la nation .

Diogo Jota, la vitesse foudroyante d’un destin brisé sur l’A52

 Tragédie sur l’A52 : Diogo Jota, star de Liverpool, périt avec son frère dans un crash à grande vitesse

Zamora, Espagne Le choc est brutal, l’émotion planétaire. C’est un drame qui endeuille le monde du football portugais. Jeudi 3 juillet 2025, à l’aube, le joueur de Liverpool Diogo Jota et son frère André Silva ont perdu la vie dans un accident d’une rare violence sur l’autoroute A52 près de Palacios de Sanabria, dans la province espagnole de Zamora. En effet, la trajectoire flamboyante du footballeur portugais Diogo Jota s’est achevée dans un fracas métallique et un brasier incandescent. Les premières conclusions de la Guardia Civil pointent une vitesse excessive et l’éclatement d’un pneu comme éléments déclencheurs du choc fatal.

L’attaquant portugais Diogo Jota et son frère trouvent la mort dans un accident spectaculaire sur l’A52 en Espagne, sur fond de vitesse excessiveCourse fatale vers Santander : le pneu éclaté, le destin brisé

Alors qu’ils se rendaient vers le port de Santander, où Jota devait embarquer pour regagner Liverpool en vue de la reprise de l’entraînement, leur Lamborghini aux allures de météore a tenté un dépassement à hauteur de Palacios de Sanabria. L’éclatement soudain d’un pneu aurait précipité leur bolide, lancé à vive allure selon la Guardia Civil, hors de la voie, déclenchant un incendie qui a consumé presque intégralement la carrosserie, rendant les investigations plus ardues.

Enquête choc : Jota désigné comme conducteur, vitesse « manifestement excessive »

D’après l’analyse des traces au sol et les tests effectués par les autorités locales, tous les indices convergent vers une conduite de Jota au moment du drame. La police routière de Zamora évoque une vitesse « manifestement au-delà de la limite autorisée » — bien que la route, selon eux, ne présente pas de danger structurel particulier.

L’attaquant portugais Diogo Jota et son frère trouvent la mort dans un accident spectaculaire sur l’A52 en Espagne, sur fond de vitesse excessive Jota : Douze jours après son mariage, le deuil frappe une icône du football

La tragédie survient à peine onze jours après l’union de Diogo Jota avec sa compagne Rute Cardoso. Le couple, parent de trois enfants, venait de célébrer son bonheur au Portugal. Ainsi, trois enfants, un avenir prometteur, une vie stoppée nette pour un excès de vitesse. Les funérailles des deux frères ont eu lieu ce week-end à Gondomar, leur ville natale près de Porto, dans une atmosphère de profonde consternation.

100 mètres de traces : le terrible témoignage de l’impact

Les marques laissées sur le bitume s’étendaient sur près de 100 mètres, dessinant les derniers instants d’une course irrémédiable, témoignant ainsi de la brutalité de l’impact. Certains riverains ont pointé des irrégularités dans l’asphalte, mais les autorités les ont jugées non déterminantes dans la survenue du drame.

L’attaquant portugais Diogo Jota et son frère trouvent la mort dans un accident spectaculaire sur l’A52 en Espagne, sur fond de vitesse excessiveUn rappel tragique : la route ne pardonne pas l’excès de vitesse

Bien que certains aient évoqué une irrégularité de l’asphalte, la police écarte tout défaut structurel. Le drame relance une évidence trop souvent ignorée : la vitesse reste l’une des principales causes de mortalité sur les routes.

Ce décès prématuré d’un footballeur adulé relance les interrogations sur les dangers de la vitesse sur autoroute et rappelle, tragiquement, que la route ne fait aucun détour face à l’excès.

Texas Hill Country : Une tragédie sans fin sous les eaux meurtrières

Texas dévasté : Les inondations meurtrières du 4 juillet laissent plus de 100 morts et des dizaines de disparus

Texas Hill Country, 8 juillet 2025 – Dans la région pittoresque de Texas Hill Country, le chant des rivières s’est mué en un cri de désespoir. Les inondations dévastatrices qui ont frappé le cœur du Texas depuis le 4 juillet ont englouti plus de 100 vies, selon les autorités locales, plongeant des communautés entières dans un deuil insondable. Alors que les eaux boueuses du Guadalupe River continuent de révéler leur terrible tribut, des dizaines de personnes, dont de jeunes campeuses, demeurent portées disparues, laissant les familles dans une attente déchirante.

Le déluge, qualifié de « catastrophe centennale » par les officiels, a transformé les collines verdoyantes en un théâtre de chaos. En effet, en quelques heures, jusqu’à 50 centimètres de pluie se sont abattus, faisant monter le Guadalupe River de près de 8 mètres en moins d’une heure. Des maisons ont été arrachées, des routes effacées, et des vies brisées. Kerr County, épicentre de la tragédie, pleure 84 âmes, dont 28 enfants, beaucoup emportés alors qu’ils dormaient dans les cabanes du Camp Mystic, un camp d’été chrétien pour filles presque centenaire.

Au Texas, les inondations catastrophiques du 4 juillet ont fait plus de 100 morts et des dizaines de disparus, bouleversant la région de Hill Country et soulevant des questions sur les alertes et la gestion de crise.

Des destins brisés par la fureur des eaux

Parmi les victimes, des histoires poignantes émergent, chacune plus déchirante que la précédente. Ainsi, Richard « Dick » Eastland, directeur et co-propriétaire de Camp Mystic, a péri en tentant de sauver les filles dont il avait la charge, un ultime acte d’héroïsme qui résonne dans une communauté dévastée. À Dallas, deux sœurs, Blair et Brooke Harber, âgées de 13 et 11 ans, ont été emportées avec leurs grands-parents, toujours introuvables, alors qu’elles séjournaient dans une cabane au bord de la rivière. Chloe Childress, fraîchement diplômée et animatrice au camp, avait dédié son été à encadrer des jeunes filles ; sa famille, brisée, évoque une jeune femme dont « la joie est désormais éternelle, mais dont la perte fracasse nos cœurs ».

Les survivants, eux, portent des cicatrices invisibles. Erin Burgess, une mère d’Ingram, raconte avoir accroché son fils à un arbre pendant une heure, luttant contre les flots qui menaçaient de les engloutir. « J’ai cru que nous allions mourir », murmure-t-elle, encore tremblante. De même, à Camp Mystic, des animatrices adolescentes ont guidé des enfants à travers les fenêtres des cabanes inondées, les passant de main en main vers un refuge précaire, où elles ont chanté des hymnes pour apaiser leur peur.

La mobilisation s’intensifie, des questions persistent

Face à l’ampleur du désastre, les équipes de secours ne faiblissent pas. Hélicoptères, drones, bateaux et chiens de recherche sillonnent les rives boueuses du Guadalupe, bravant chaleur, débris et serpents. Les équipes de secours ont sauvé plus de 850 personnes, dont 223 par la Garde côtière américaine, avec des images saisissantes d’évacuation aérienne dans des eaux tumultueuses. Le gouverneur Greg Abbott a promis que les recherches continueraient « jusqu’à ce que chaque personne soit retrouvée », tandis que le président Donald Trump a signé une déclaration de catastrophe majeure pour mobiliser des ressources fédérales.

Pourtant, des questions émergent dans l’ombre du chagrin. Des résidents comme Matthew Stone déplorent l’absence d’alertes d’urgence sur leurs téléphones, tandis que d’autres s’interrogent sur la décision de ne pas évacuer les camps d’été malgré les prévisions de fortes pluies. Le sénateur Ted Cruz, ému, a appelé à une analyse approfondie pour éviter une telle tragédie à l’avenir, tout en rejetant les accusations partisanes.

Au Texas, les inondations catastrophiques du 4 juillet ont fait plus de 100 morts et des dizaines de disparus, bouleversant la région de Hill Country et soulevant des questions sur les alertes et la gestion de crise.

Texas Hill Country : entre résilience et douleur, la solidarité s’organise

Alors que les averses menacent encore la région en ce 8 juillet, marqué par un changement de temps, la solidarité s’organise. Des dons affluent via la Community Foundation of Texas Hill Country, et des organisations comme World Central Kitchen distribuent des repas chauds aux sinistrés. La NFL et les équipes texanes, les Cowboys et les Texans, ont promis 1,5 million de dollars pour soutenir les efforts de secours. À Kerrville, des voisins s’entraident pour déblayer les décombres, et des prières s’élèvent dans les églises pour les disparus.

Texas Hill Country, surnommée « Flash Flood Alley » pour sa vulnérabilité aux crues soudaines, n’est pas étrangère aux caprices de la nature. Cependant, cette tragédie, survenue en plein week-end du 4 juillet, a frappé plus fort, plus vite, et plus cruellement. Alors que les recherches se poursuivent, le silence des rivières cache encore des réponses que les familles espèrent, entre douleur et espoir ténu.

Togo : la CNDH remet un rapport d’étape au Parlement sur les troubles de juin

Lomé, 7 juillet 2025 — Face aux remous sociopolitiques qui ont secoué le pays fin juin, l’Assemblée nationale togolaise enclenche une démarche de transparence. C’est ainsi que ce lundi, le président de l’institution, Kodjo Sevon-Tépé Adedze, a reçu en audience le bureau exécutif de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), conduit par Me Kwao Ohini Sanvee. Au cœur de cette rencontre : la remise officielle d’un rapport d’étape sur les événements des 6, 26, 27 et 28 juin.

La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a remis à l’Assemblée nationale togolaise un rapport d’étape sur les troubles de juin, renforçant le rôle du Parlement dans le suivi des droits humains et la transparence institutionnelle.

Rapport du CNDH : Une réponse institutionnelle à une crise nationale

Saisie par le Parlement à la suite des manifestations ayant fait plusieurs victimes, la CNDH a mené une enquête préliminaire sur le terrain. De ce fait, le rapport remis ce jour constitue une première synthèse des constats et recommandations formulés par l’institution indépendante. « Nous avons agi dans le respect de notre mandat, avec rigueur et impartialité », a déclaré Me Sanvee à l’issue de l’audience, soulignant l’engagement de la CNDH à faire toute la lumière sur les violations présumées des droits humains.

Un rôle constitutionnel renforcé

Par ailleurs, cette démarche s’inscrit dans le cadre des prérogatives élargies de la CNDH, telles que définies par la Constitution révisée du 6 mai 2024. L’article 83, alinéas 3 et 4, confère à la Commission un rôle de conseil et d’alerte auprès des pouvoirs publics en matière de droits fondamentaux, d’action humanitaire et de libertés publiques. Ainsi, elle peut interpeller publiquement le gouvernement et le Parlement sur toute mesure susceptible d’améliorer la protection des citoyens.

La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a remis à l’Assemblée nationale togolaise un rapport d’étape sur les troubles de juin, renforçant le rôle du Parlement dans le suivi des droits humains et la transparence institutionnelle.Rapport du CNDH : Le Parlement promet un suivi rigoureux.

Le président de l’Assemblée nationale a salué la démarche de la CNDH et réaffirmé la volonté du Parlement d’assumer pleinement son rôle de contrôle démocratique. En conséquence, il a annoncé que le rapport serait examiné en profondeur par les commissions compétentes, en vue de formuler des recommandations concrètes et, le cas échéant, de proposer des mesures correctives.

Transparence et cohésion en ligne de mire

Dans un contexte de tensions politiques et de polarisation sociale, cette initiative conjointe entre la CNDH et le Parlement se veut un signal fort en faveur de la transparence institutionnelle. Elle témoigne également d’une volonté affichée de situer les responsabilités, de restaurer la confiance citoyenne et de préserver la paix sociale.

Togo : 19 manifestants condamnés, la justice sous le feu des critiques

Lomé, 7 juillet 2025 — Le verdict est tombé dans un climat de tension persistante. Dix-neuf personnes ont été condamnées vendredi à un an de prison, dont onze mois avec sursis, par le tribunal de grande instance de Lomé. Leur tort : avoir, selon l’accusation, participé aux manifestations non autorisées des 26, 27 et 28 juin, initiées par des artistes et influenceurs togolais de la diaspora appelant à la démission du président du Conseil, Faure Gnassingbé.

Au total, 31 prévenus ont comparu pour trouble aggravé à l’ordre public. Douze d’entre eux, dont un mineur, ont été relaxés. Mais pour la défense, le procès soulève de sérieuses inquiétudes sur le respect des droits fondamentaux.

Des arrestations controversées

Me Paul Dodzi Apévon, doyen du collectif d’avocats, dénonce des interpellations musclées et parfois extrajudiciaires : « Les forces de sécurité ont poursuivi des manifestants jusque dans leurs domiciles et ont lancé des gaz lacrymogènes dans des maisons — une réponse largement disproportionnée face à une manifestation non autorisée. »

L’avocat pointe également l’absence de preuves tangibles : « La loi pénale exige que l’accusation démontre la participation effective à une infraction. Or ici, on inverse la charge de la preuve : on arrête, puis on demande aux citoyens de prouver leur innocence. »

 Une justice sous pression

Le parquet, de son côté, s’est appuyé sur le caractère illégal des rassemblements, qualifiés de « soulèvements » par le ministre de l’Administration territoriale, Hodabalo Awadé. Selon lui, seuls deux quartiers de la capitale ont répondu aux appels à manifester, preuve que « la majorité des Togolais a refusé de s’associer à ces troubles ».

Mais les critiques fusent. Des organisations de la société civile dénoncent une répression excessive, un usage disproportionné de la force et une instrumentalisation de la justice pour dissuader toute contestation. Le bilan humain reste flou : on dénombre au moins sept décès et de nombreux blessés, mais les autorités n’ont toujours pas diligenté d’enquête indépendante, laissant le bilan humain dans l’incertitude.

Une fracture politique persistante

Ces événements s’inscrivent dans un climat de crispation politique, marqué par une méfiance croissante entre institutions et société civile. Pour de nombreux observateurs, l’affaire révèle les fragilités du système judiciaire et interroge la place du débat démocratique au Togo. Alors que les regards restent tournés vers les institutions, la quête d’un équilibre entre sécurité publique et libertés fondamentales demeure au cœur des préoccupations citoyennes.

 

Municipales 2025 : UNIR s’appuie sur ses résultats pour reconquérir Aného

En pleine effervescence électorale, la commune d’Aného devient le théâtre d’une démonstration de force politique orchestrée par UNIR.

Aného, 7 juillet 2025 À dix jours du scrutin municipal, la commune des Lacs 1 s’anime au rythme des rencontres politiques. Ainsi, samedi dernier, c’est la formation Union pour la République (UNIR) qui a marqué un temps fort de la campagne électorale en réunissant militants et sympathisants autour de la liste conduite par le maire sortant, Me Alexis Aquereburu.

Entouré de figures politiques telles que la ministre Sandra Ablamba Johnson, la ministre de l’Action sociale, Prof. Kossiwa Zinsou-Klassou et Jean-Marie Tessi, Me Aquereburu a profité de cette mobilisation pour dévoiler sa vision pour les cinq prochaines années : une gouvernance axée sur la consolidation des acquis et l’innovation sociale. « Ce que nous avons bâti ensemble doit servir de socle à une Aného plus forte, plus résiliente », a-t-il lancé sous les applaudissements nourris.

À Aného, la liste UNIR conduite par Me Alexis Aquereburu mise sur la continuité, l’impact social et l’unité pour reconquérir la confiance des électeurs avant les municipales du 17 juillet.Une campagne ancrée dans les résultats

De fait, la rencontre fut l’occasion de mettre en lumière les réalisations phares du mandat écoulé : appui aux femmes entrepreneures, modernisation de l’éclairage public, amélioration de l’assainissement, développement de microprojets communautaires. Selon les intervenants, ces avancées ont permis à Aného de se positionner comme une commune « modèle », où l’action publique reste proche du citoyen.

Par ailleurs, sur les réseaux sociaux, Dr Sandra Ablamba Johnson a salué « l’élan de reconnaissance et de fierté » exprimé par les femmes bénéficiaires des projets impulsés conjointement par l’État et la municipalité. Elle a souligné l’importance d’amplifier ces résultats dans un esprit d’écoute, de paix et d’engagement durable.

Un message de continuité solidaire

Également présente lors de la rencontre, la ministre de l’Action sociale, Prof. Kossiwa Zinsou-Klassou, a transmis le message du président du Conseil, insistant sur la nécessité de renforcer l’autonomisation des femmes et la solidarité communautaire. « Ensemble, unis et solidaires, nous irons encore plus loin », a-t-elle martelé.

Portée par un bilan assumé et des figures emblématiques, la liste conduite par Me Aquereburu veut ancrer l’action locale dans la continuité et l’innovation. En somme, l’équipe UNIR fait donc le pari d’un nouveau mandat placé sous le signe de la stabilité et du progrès partagé. Une ambition que les électeurs des Lacs 1 auront à trancher dans les urnes le 17 juillet prochain.

Badou-Municipale : le MCD lance la reconquête du territoire

À Badou, le MCD sonne la cloche du changement : entre ferveur populaire et stratégie d’alliance, le parti de Me Tchassona-Traoré veut inscrire durablement sa marque dans le paysage politique togolais.

Badou, 7 juillet 2025 — Au rythme des tambours et des chants traditionnels, la ville de Badou a vibré samedi dernier au lancement de la campagne municipale du Mouvement Citoyen pour la Démocratie et le Développement (MCD), emmenée par son leader charismatique, Me Mouhamed Tchassona-Traoré. Cette entrée en scène, haute en couleurs, marque une étape stratégique dans la conquête du territoire avant le scrutin du 17 juillet.

Naissance d’un front commun : “TOGO DEBOUT”

Face à une population en quête de solutions concrètes, Me Tchassona-Traoré a fait de la synergie politique un mot d’ordre. Ainsi, l’alliance « TOGO DEBOUT », née de la convergence entre le MCD et le Parti Démocratique Panafricain (PDP), entend unir les forces progressistes dans les trois communes du Wawa.

« Nous faisons le pari de la convergence politique fondée sur des convictions partagées », a-t-il affirmé devant un public galvanisé dans une salle comble réunie dans un hôtel à l’entrée de la ville.

Au-delà des slogans, la stratégie est claire : préparer une victoire méthodique. En effet, lors d’une session de cadrage avec les candidats de la coalition, le président du MCD a rappelé l’impératif de rigueur, en misant sur une communication maîtrisée, l’intelligence du terrain et l’ancrage local à travers mosquées, radios communautaires et chefferies traditionnelles. Le ton est donné : discipline, proximité et écoute.

Le Mouvement Citoyen pour la Démocratie et le Développement (MCD) lance sa campagne municipale à Badou, misant sur l’unité politique et la revitalisation locale en vue du scrutin du 17 juillet.Badou : Des urnes à la transformation urbaine

Par la suite, le dimanche 6 juillet, le parti a tenu une grande rencontre publique, capitalisant sur l’accueil chaleureux des populations. L’objectif affiché est de faire renaître l’espoir dans une ville autrefois prospère grâce au commerce du cacao et du café, aujourd’hui confrontée à l’érosion de ses infrastructures, à l’urbanisation anarchique et aux défis sanitaires.

« Badou fut une cité de rayonnement. Elle peut redevenir un pôle de développement structurant. Nous portons cette ambition avec responsabilité », a martelé Me Tchassona-Traoré, appelant à une mobilisation citoyenne pour « une gouvernance locale concertée et durable ».

la coalition  mise egalement sur une mobilisation ciblée : sensibilisation dans les lieux de culte, relais communautaires via les radios locales et implication des chefs traditionnels dans une démarche de proximité.

Vers une coalition durable

L’alliance MCD-PDP ne cache pas son ambition : sa vision  dépasse la seule échéance du 17 juillet. En fait, le parti projette la création d’un arc politique élargi, en y associant d’autres formations comme la CPP ou l’UFC. L’objectif est d’instaurer un modèle de gouvernance concertée, légitimé par les urnes et enraciné dans la base. D’ailleurs, ce pari politique prend déjà forme avec la convocation, ce lundi à Lomé, du Cadre Permanent de Concertation (CPC), avant le sillonnement de la caravane du MCD dans les localités de Zio, Anié, Tchaoudjo, Tchamba, Assoli et Tône — dernières lignes droites avant le scrutin.

Enfin, rendez-vous  le 17 juillet à Tchaoudjo 1, où Me Tchassona-Traoré mènera personnellement la bataille électorale.