Togo : une croisade verte s’ouvre à Tsévié

Togo : une vague verte déferle ! La campagne nationale de reboisement prête à transformer le pays !

Tsévié, 30 mai 2025 – Dans la lumière matinale de Tsévié, à une trentaine de kilomètres de Lomé, une ferveur écologique a pris racine ce vendredi 30 mai 2025. À 10 h 00 précises, le Ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, Katari Foli-Bazi, a convié la presse dans les locaux de l’Office de Développement et d’Exploitation des Forêts (ODEF) pour dévoiler les préparatifs d’un double événement d’envergure : la Campagne nationale de reboisement, qui s’élancera le 1ᵉʳ juin, et la Quinzaine de l’environnement, qui s’étendra du 3 au 17 juin 2025. Face à un parterre de journalistes, le ministre a donné le ton d’une mobilisation sans précédent pour reverdir le Togo et fortifier son écosystème.

Le Togo lance une ambitieuse campagne nationale de reboisement et une Quinzaine de l'environnement, visant à atteindre 25% de couverture forestière d'ici fin 2025 grâce à une mobilisation collective et des partenariats internationaux.Objectif 25% : le Togo s’engage pour un avenir durable avec une campagne nationale de reboisement

Dans une allocution vibrante, M. Foli-Bazi a martelé l’urgence d’une action concertée face à la dégradation des forêts togolaises, un fléau exacerbé par les aléas climatiques et les pressions humaines. « Chaque arbre planté est un rempart contre l’érosion, un souffle pour nos générations futures », a-t-il proclamé, rappelant l’ambition nationale de porter la couverture forestière à 25 % du territoire d’ici à la fin de l’année, un objectif ancré dans la Feuille de route Togo 2025. Ainsi, cette campagne, qui débutera officiellement dimanche à 8 h 00 avec la mise en terre de 300 000 plants à travers le pays, s’étendra jusqu’à septembre, portée par la saison des pluies et l’élan collectif des communautés.

La Quinzaine de l’environnement : sensibiliser pour agir

Le ministre a détaillé la Quinzaine de l’environnement, un rendez-vous de deux semaines destiné à galvaniser les consciences. Du 3 juin au 3 septembre, des conférences, expositions et ateliers pédagogiques sillonneront les cinq régions du Togo, mobilisant écoles, associations et entreprises autour de la préservation des écosystèmes. « Il ne s’agit pas seulement de planter des arbres, mais de tisser une culture de responsabilité partagée », a insisté M. Foli-Bazi, évoquant des initiatives comme l’interdiction de l’exportation de produits forestiers et le soutien du Programme Alimentaire Mondial pour intégrer le reboisement dans les écoles.

Le Togo lance une ambitieuse campagne nationale de reboisement et une Quinzaine de l'environnement, visant à atteindre 25% de couverture forestière d'ici fin 2025 grâce à une mobilisation collective et des partenariats internationaux.

Reboisement : des partenariats internationaux au service de l’écologie togolaise

La rencontre a également permis d’évoquer des partenariats internationaux, notamment avec la FAO et Expertise France, qui appuieront ces efforts à travers des financements et des expertises techniques. Tsévié, ville carrefour de la région Maritime, s’est ainsi muée en épicentre d’un élan vert, symbolisé par l’engagement d’un ministre dont le parcours – de juriste à architecte de la durabilité – incarne une vision audacieuse.

Alors que le soleil culminait sur les terres fertiles de Davié, ce 30 mai a marqué le prélude d’une saison d’espoir. Avec des millions de plants prêts à enraciner un avenir durable, le Togo, sous l’égide de Katari Foli-Bazi, s’apprête à écrire un chapitre décisif de son histoire écologique.

Nigeria : « Ezeani » arrêté à la frontière !

 Le multimillionnaire naturiste derrière les meurtres rituels de femmes enceintes démasqué !

Badagry, 30 mai 2025 – Dans la moiteur oppressante de la frontière de Badagry-Seme, un drame aux accents macabres a trouvé son dénouement. À 14h00 précises, le 29 mai 2025, les officiers du Service de l’Immigration nigérian (NIS), vigilants gardiens des confins du pays, ont intercepté Obi Levi Obieze, un naturothérapeute multimillionnaire connu sous les sobriquets flamboyants d’« Ezeani » et « E-Dey-Play-E-Dey-Show ». Ce dernier, tentant de s’évanouir dans la République du Bénin à bord d’une motocyclette, a été rattrapé par la justice alors qu’il fuyait les accusations d’enlèvements et de meurtres rituels qui ont secoué le Nigeria.

Horreur révélée : une fillette sauvée, des corps découverts

L’affaire, qui a éclaté comme un coup de tonnerre dans la communauté d’Umumba Ndiagu, dans l’État d’Enugu, a débuté le 27 mai 2025. Une fillette de 13 ans, arrachée à son père sous un prétexte fallacieux, a été enlevée par trois complices présumés. L’alerte donnée par le père a mobilisé les vigiles locaux, dont l’intervention héroïque, vers 18 h 00 ce même jour, a permis de libérer la jeune captive d’un sanctuaire sinistre attribué à Obieze. Cependant, ce n’était que le prélude d’une découverte effroyable : dans des fosses septiques scellées par du béton, sur la propriété du naturothérapeute, gisaient les corps décomposés de femmes enceintes, certaines inhumées vivantes, selon les premiers témoignages.

« Ezeani » : la fureur populaire s’abat, le fugitif traqué

Le lendemain, 28 mai, la fureur de la communauté s’est abattue sur la résidence opulente d’Obieze, réduite en cendres par des habitants révoltés. En effet, les images, relayées sur les réseaux sociaux, montrent un homme jadis célébré pour ses largesses ostentatoires – jets d’argent lors de fêtes publiques – traîné nu par une foule indignée. Fuyant avec ses quatre épouses, Obieze a tenté une ultime évasion par la route de Badagry-Seme. Néanmoins, la vigilance des officiers de l’immigration, agissant sur des renseignements précis, a mis fin à sa cavale.

Le multimillionnaire nigérian Obi Levi Obieze, surnommé "Ezeani", a été arrêté à la frontière pour enlèvements et meurtres rituels de femmes enceintes, provoquant la fureur publique et une enquête nationale.Les aveux d’un criminel : l’enquête s’intensifie à « Ezeani »

Lors de son interrogatoire initial le 29 mai à 15h30, Obi Levi Obieze, dont un document du National Identity Management Commission a confirmé l’identité, a avoué ses crimes. Cependant, certaines sources affirment qu’il rejette ces accusations, dénonçant un complot orchestré par des rivaux locaux. Le NIS, sous l’égide de la Contrôleuse générale Kemi Nandap, a transféré le suspect à la police de l’État de Lagos ce 30 mai à 10h00, comme l’a confirmé Benjamin Hundeyin, porte-parole de la police, dans une déclaration publique. Par ailleurs, le 28 mai à 16h00, la police a arrêté trois complices présumés – Uche Kingsley Agumba (33 ans), Ilo Nweze Onyedikachi (36 ans) et Ejike Odinwankpa (38 ans) – à Enugu, resserrant ainsi l’étau autour de ce réseau macabre.

Ce scandale, qui ébranle les consciences, met en lumière les zones d’ombre d’une société dans laquelle la quête de richesse peut basculer dans l’horreur. Alors que l’enquête se poursuit, le Nigeria retient son souffle, espérant que la justice, inflexible, rendra raison aux victimes et à une communauté trahie par celui qui se drapait d’une aura de bienfaiteur.

La CEDEAO fête ses 50 ans à Lagos : un appel vibrant à l’unité ouest-africaine !

Lagos célèbre l’épopée de la CEDEAO : un demi-siècle d’unité ouest-africaine

Lagos, 28 mai 2025 – La métropole frémissante du Nigeria s’est parée de solennité pour accueillir les festivités du cinquantenaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). En effet , dans le cadre majestueux du Nigerian Institute of International Affairs (NIIA), où fut scellé le Traité de Lagos en 1975, et sous les lustres élégants de l’Eko Hotel and Suites, cet anniversaire a transcendé la simple commémoration pour devenir un vibrant plaidoyer pour l’unité et la prospérité régionales. Le président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, aux côtés de ses homologues, a incarné l’attachement indéfectible du Togo, membre fondateur, à cette vision d’une Afrique de l’Ouest solidaire.

La CEDEAO célèbre ses 50 ans à Lagos, réaffirmant son engagement pour l'intégration et la prospérité régionale, malgré les défis d'unité

50 ans de la CEDEAO: un acte symbolique pour raviver la flamme de l’intégration

La journée s’est ouverte par une réactualisation émouvante de la signature du Traité de Lagos, un geste symbolique orchestré dans la salle historique du NIIA. Sous les yeux de dignitaires tels que le président nigérian Bola Ahmed Tinubu, président en exercice de l’Autorité des chefs d’État de la CEDEAO, et le général Yakubu Gowon, dernier signataire vivant du traité originel, cet acte a aussi réaffirmé la pérennité des idéaux fondateurs : intégration économique, paix et coopération. Gowon, honoré pour son rôle pionnier, a rappelé avec ferveur : « L’unité est notre force ; elle doit guider notre avenir. »

Par ailleurs, les célébrations se sont poursuivies à l’Eko Hotel and Suites, où une cérémonie officielle a réuni Chefs d’État, Ministres et Représentants de l’Union africaine. Les présidents du Libéria, Joseph Boakai, et de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, ont joint leur voix à celle du Togo pour saluer les avancées de la CEDEAO : la libre circulation des personnes, les corridors routiers comme Lagos-Badagry-Sémé, et les efforts de maintien de la paix, notamment au Libéria et en Sierra Leone. Cependant, l’absence notable des délégations du Mali, du Burkina Faso et du Niger, retirées en janvier 2025, a rappelé les défis d’une unité fragilisée.

La CEDEAO célèbre ses 50 ans à Lagos, réaffirmant son engagement pour l'intégration et la prospérité régionale, malgré les défis d'unité Une table ronde pour l’avenir : défis et perspectives

Une table ronde de haut niveau, intitulée « CEDEAO, un modèle africain à 50 ans : résilience et perspectives d’avenir », a captivé l’auditoire. Anciens dirigeants et partenaires stratégiques, dont l’Union européenne et les Nations Unies, ont disséqué les succès – comme le Protocole de libre-échange, bénéficiant à plus de 15 000 entreprises – et les enjeux à venir : sécurité, infrastructures et inclusion des jeunes. Le président de la Commission, Omar Alieu Touray, a appelé à « recalibrer notre communauté » pour libérer le potentiel d’un marché de 400 millions de citoyens.

La CEDEAO célèbre ses 50 ans à Lagos, réaffirmant son engagement pour l'intégration et la prospérité régionale, malgré les défis d'unité 50 ans de la CEDEAO : le Togo, pilier de la solidarité régionale

La présence du président Gnassingbé, fervent défenseur de l’intégration, a souligné le rôle clé du Togo dans cette odyssée régionale. Depuis 1975, Lomé n’a cessé de promouvoir une CEDEAO des peuples, comme en témoigne son engagement dans des projets tels que le corridor Abidjan-Lagos, prévu pour 2026. « Nous célébrons un héritage, mais nous bâtissons aussi un avenir », a-t-il déclaré, réaffirmant l’adhésion du Togo à une communauté résiliente face aux crises politiques et climatiques.

Un jubilé d’espoir et de défis

En somme, Lagos a envoyé un message clair : la CEDEAO, malgré ses écueils, demeure un phare d’espoir pour l’Afrique de l’Ouest. Ce cinquantenaire, entre hommages au passé et ambitions pour 2050, a ravivé la flamme d’une région unie, prête à surmonter ses fractures pour écrire un nouveau chapitre de prospérité collective.

USA : la suspension des visas étudiants crée l’émoi mondial !

Une onde de choc académique : les États-Unis suspendent les visas étudiants sous l’égide de Rubio

Washington, 28 mai 2025 – Un télégramme signé hier par le secrétaire d’État américain Marco Rubio a ébranlé le monde académique mondial ! Depuis Washington, l’Administration Trump a ordonné la suspension immédiate du traitement des nouvelles demandes de visas étudiants (F, M et J) dans toutes les ambassades et consulats des États-Unis. En effet, cette mesure radicale, visant à intensifier l’examen des profils numériques des candidats, s’inscrit dans une offensive plus large contre certaines universités américaines, avec Harvard particulièrement dans la ligne de mire. Elle soulève une vague d’incertitudes pour des milliers d’étudiants étrangers et redessine les contours de la mobilité académique.

suspensions des visas étudiants: une décision aux accents politiques qui fait vague

Dans les couloirs feutrés du département d’État, Rubio a justifié cette initiative par des impératifs de « sécurité nationale » et une volonté de filtrer les candidats soupçonnés d’activités contraires aux intérêts américains, notamment ceux ayant exprimé des positions pro-palestiniennes sur les réseaux sociaux. Ce tour de vis, effectif dès le 27 mai à midi, intervient dans un contexte où l’Administration Trump accentue sa pression sur Harvard, accusée de laxisme face aux manifestations sur son campus. Près de 27 % des étudiants de cette institution prestigieuse, soit environ 6 000 âmes, viennent de l’étranger, et cette mesure menace de bouleverser leurs parcours académiques et professionnels.

Une tempête pour les étudiants internationaux : inquiétude et colère

La suspension, bien que présentée comme temporaire, a semé l’émoi parmi les aspirants à l’enseignement supérieur américain. Les consulats, déjà engorgés, ont cessé de programmer de nouveaux entretiens, laissant des candidats dans un limbe administratif des plus angoissants. À Harvard, où la rentrée académique 2025-2026 se profile, les étudiants admis pour la promotion 2029 risquent de voir leurs projets brutalement entravés. Des voix s’élèvent, dénonçant une atteinte aux libertés académiques et une stigmatisation des étudiants pour leurs opinions. Le 27 mai, une manifestation baptisée « Harvard Stand United » a réuni des centaines d’étudiants sur le campus de Cambridge, Massachusetts, brandissant des drapeaux multicolores en soutien à leurs pairs internationaux, victimes de cette décision.

Un écho mondial et des alternatives émergentes

L’onde de choc dépasse les frontières américaines. Hong Kong et le Japon, flairant une opportunité, ont d’ores et déjà exprimé leur volonté d’accueillir les étudiants recalés, mettant en avant leurs universités de rang mondial. « Nous sommes prêts à offrir un refuge académique à ces talents », a déclaré un représentant de l’Université de Hong Kong lors d’une conférence le même jour. Pendant ce temps, des recours juridiques s’organisent : Harvard a déposé une plainte pour contester les restrictions imposées par le département de la Sécurité intérieure, qui avait tenté, sans succès, d’interdire à l’université d’accueillir des étudiants étrangers.

Un avenir incertain, mais un défi clair : la résilience face à l’obstacle

Alors que l’administration Rubio promet de nouvelles directives « dans les jours à venir », l’incertitude plane sur les campus et au-delà. Cette mesure, qui s’ajoute à la révocation de plus de 1 680 visas étudiants depuis mars, selon des estimations, redessine les contours de l’attractivité académique des États-Unis. À Lomé, où des partenariats éducatifs avec des institutions américaines comme Oakton College se renforcent, cette décision pourrait freiner les ambitions de nombreux Togolais rêvant d’étudier outre-Atlantique. Pourtant, dans cette tempête, une lueur de résilience persiste : celle d’une jeunesse déterminée à défendre son droit à l’éducation, quel qu’en soit le prix.

Université de Lomé : un pont inédit entre le Togo et les États-Unis s’érige !

Lomé et l’Illinois tissent des ponts savants : une rencontre pour l’excellence académique

Lomé, 28 mai 2025 L’Université de Lomé, joyau académique du Togo, s’est muée en un carrefour d’échanges transatlantiques, accueillant une délégation de l’ambassade des États-Unis et le Dr. JoAnne Schuster, émissaire d’Oakton College, établissement renommé de l’Illinois. En effet, dans les salles feutrées du campus loméen, cette rencontre, orchestrée par l’équipe de diplomatie publique de l’ambassade, a célébré une collaboration naissante, conjuguant ainsi savoirs professionnels et dialogues culturels. Ce rendez-vous, loin d’être anodin, s’inscrit dans une ambition commune : élever l’enseignement supérieur par des passerelles inédites entre deux continents.

Université de Lomé : une Alliance audacieuse pour l’avenir de l’éducation

Sous le ciel éclatant de Lomé, les discussions ont porté sur un partenariat audacieux entre l’Université de Lomé et Oakton College, visant à enrichir les horizons pédagogiques et culturels. Par ailleurs, les échanges ont exploré des initiatives concrètes : des programmes de mobilité professorale, des ateliers conjoints sur l’innovation pédagogique et des immersions culturelles pour les étudiants. « Cette synergie est une promesse d’ouverture, un levier pour former des esprits agiles et citoyens du monde », a déclaré un responsable de l’université togolaise, le regard porté vers un avenir où l’éducation transcende les frontières.

Le Dr. Schuster, figure éminente d’Oakton College, a partagé sa vision d’une coopération ancrée dans le respect mutuel et l’enrichissement réciproque. Cette institution, basée à Des Plaines et Skokie, est reconnue pour son excellence communautaire. Par conséquent, elle voit dans ce partenariat une opportunité d’infuser des perspectives africaines dans ses programmes, tout en offrant aux étudiants togolais un accès à des méthodologies éducatives novatrices.

Université de Lomé : la diplomatie culturelle au service de l’Éducation Globale

Cette rencontre, soutenue activement par l’ambassade des États-Unis, illustre la puissance de la diplomatie douce. En favorisant des échanges qui marient rigueur académique et dialogue interculturel, elle répond aussi à l’appel de l’UNESCO pour une éducation inclusive et globale. Les deux institutions, unies par un même idéal, entendent non seulement former des professionnels compétents, mais aussi des passeurs de cultures, capables de naviguer avec aisance dans un monde de plus en plus complexe.

Une vision partagée pour un demain connecté

En somme, alors que les délégués quittaient le campus à l’issue de cette journée féconde, une certitude flottait dans l’air : ce partenariat n’est que le prélude d’une collaboration durable et fructueuse. L’Université de Lomé, forte de ses 50 000 étudiants et de son rayonnement régional, et Oakton College, pilier de l’innovation éducative, posent les jalons d’un avenir où l’éducation devient un vecteur puissant d’unité. À Lomé, un pont savant s’est érigé, prêt à porter les aspirations d’une jeunesse avide de savoir et de connexion.

Kara : le miel, nouvel or du Togo et gardien de la biodiversité

Kara vibre au rythme des abeilles : une célébration pour un avenir apicole radieux

Kara, 28 mai 2025 – La ville de Kara, dans le nord du Togo, s’est drapée d’une ferveur bucolique pour célébrer la Journée mondiale des abeilles, un hommage vibrant à ces sentinelles essentielles de la biodiversité. En effet, sous la bannière évocatrice « Butinons les idées de la nature, notre mère nourricière », cet événement, orchestré par la FAO Togo en partenariat avec la GIZ, a rassemblé apiculteurs, coopératives, entrepreneurs et experts dans un élan collectif pour redessiner l’avenir de la filière apicole togolaise. Bien plus qu’une simple célébration, cette journée a marqué un tournant décisif, érigeant le miel en nouvel étendard économique du pays.

La Journée mondiale des abeilles à Kara met en lumière le miel comme nouvel étendard économique du Togo et appelle à une mobilisation nationale pour protéger les abeilles et promouvoir l'apiculture durable.Un serment ambitieux pour une apiculture durable

Dans l’enceinte animée du Palais des Congrès de Kara, les acteurs de la filière ont scellé un pacte ambitieux, articulé autour de quatre piliers fondamentaux : professionnaliser le métier, rehausser la qualité des produits, amplifier la production et propulser les exportations. Par ailleurs, Face aux périls croissants – déforestation galopante, pratiques agricoles délétères et feux de brousse – cet engagement, soutenu par le Forest and Farm Facility (FFF), vise à ancrer l’apiculture dans un système agroalimentaire résilient et respectueux de l’environnement. « Le miel n’est pas qu’un simple produit ; c’est un levier essentiel pour la souveraineté alimentaire et la préservation de nos écosystèmes », a martelé un représentant de la FAO, sous les applaudissements d’une assemblée galvanisée.

La Journée mondiale des abeilles à Kara met en lumière le miel comme nouvel étendard économique du Togo et appelle à une mobilisation nationale pour protéger les abeilles et promouvoir l'apiculture durable.Honneur aux hérauts du miel : ces héros du quotidien

Par ailleurs, La cérémonie a culminé avec la remise de distinctions honorifiques à une poignée d’apiculteurs et de commerçants, salués pour leur virtuosité et leur dévouement. Ces artisans du miel, souvent issus de communautés rurales, incarnent un savoir-faire ancestral désormais conjugué à des techniques modernes. Une jeune apicultrice, récompensée pour la saveur unique de son miel d’acacia, a captivé l’auditoire : « Cette reconnaissance nous pousse à innover, à protéger nos abeilles et à inspirer la jeunesse. » Ces distinctions, loin d’être anecdotiques, ont galvanisé les nouvelles générations, invitées aussi à embrasser cette filière prometteuse et pleine d’avenir.

Un appel à l’Union sacrée face aux menaces environnementales pour protéger les abeilles 

L’ombre des menaces environnementales planait sur les débats. La déforestation, les feux de brousse et les pratiques agricoles intensives fragilisent les colonies d’abeilles, piliers de la pollinisation et de la sécurité alimentaire. En réponse à ces défis, la FAO et la GIZ ont exhorté à une mobilisation nationale, plaidant pour des pratiques agroécologiques et une gestion raisonnée des ressources naturelles. Le Togo, fort de ses 6 673 ruches et de ses 1 658 apiculteurs, dont 41,8 % dans la région des Plateaux, dispose d’un potentiel colossal pour faire du miel un moteur économique, à l’image de l’Éthiopie, où la production apicole connaît une croissance fulgurante.

Le miel : une promesse d’or liquide pour l’avenir du Togo

En refermant ses portes, cette journée a laissé une empreinte d’espoir indélébile. Le miel, proclamé « nouvel or du Togo », n’est plus seulement un produit de terroir, mais un symbole fort de résilience et d’innovation. À Kara, le bourdonnement des abeilles a résonné comme un vibrant appel à l’action, unissant les acteurs d’une filière prête à s’envoler vers des horizons internationaux, synonymes de prospérité et de développement durable.

Partenariat : le Togo et la Turquie scellent leur union économique à Lomé !

Lomé, épicentre d’une synergie économique : le Forum Togo-Turquie tisse des liens prometteurs

Lomé, 28mai 2025  La capitale togolaise s’est parée d’une effervescence singulière en accueillant le Forum d’affaires Togo-Turquie, un rendez-vous orchestré par le World Cooperation Industries Forum (WCI Forum) en tandem avec la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo). En effet ,  hier dès 9h, au Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF), une trentaine d’entreprises turques ont convergé vers Lomé, portées par une ambition commune : forger des alliances durables avec leurs homologues togolais. Sous le regard attentif de l’ambassadeur de Turquie, Muteber Kılıç, cette rencontre B2B a incarné un jalon décisif dans la consolidation des relations économiques entre Ankara et Lomé.

Le Forum d'affaires Togo-Turquie à Lomé a réuni plus de 30 entreprises turques et togolaises, scellant des partenariats prometteursUne agora d’opportunités : la dynamique des échanges

Dans les salons feutrés du CETEF, l’atmosphère vibrait d’une énergie pragmatique. Les délégations, mêlant industriels turcs aguerris et entrepreneurs togolais audacieux, ont exploré des secteurs aussi variés que la construction, l’agro-industrie, le textile ou encore les technologies minières. Des tables rondes aux échanges bilatéraux, chaque instant a été pensé pour catalyser des synergies. « Ce forum n’est pas une simple rencontre ; c’est une passerelle vers des collaborations fécondes », a déclaré un représentant de la CCI-Togo, soulignant l’élan réformateur du pays, classé quinzième mondial pour la facilité de création d’entreprise selon le Doing Business 2020.

L’ambassadeur Kılıç, figure centrale de l’événement, a sillonné les stands, échangeant avec une aisance diplomatique sur les perspectives d’investissements croisés. Les entreprises turques, fortes de leur expertise en infrastructures et en équipements industriels, ont trouvé en leurs vis-à-vis togolais une détermination à faire rayonner leur marché, notamment via des projets phares comme la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA).

Un Togo en pleine métamorphose : un cadre idéal pour les affaires

Ce forum s’inscrit dans une dynamique plus vaste, celle d’un Togo qui, sous l’égide de son Plan National de Développement, modernise activement son cadre économique. La digitalisation des procédures, l’accès facilité à l’électricité et les réformes judiciaires, comme l’instauration de chambres de commerce spécialisées à Lomé et Kara, témoignent de cette ambition. Par conséquent, ces avancées, qui ont propulsé le pays dans le classement « Trading Across Borders », font de Lomé un hub régional attractif, prêt à accueillir les investissements étrangers.

Vers un horizon partagé : des partenariats Togo-Turquie prometteurs

Au final, les discussions de la soirée ont abouti à l’ébauche de plusieurs protocoles d’accord prometteurs, notamment dans l’agriculture durable et les matériaux de construction. Ce forum ne se limite pas à un événement isolé ; il constitue un jalon crucial, érigeant un pont économique solide entre la Turquie et le Togo. Les délégués turcs sont repartis de Lomé avec une conviction forte : l’avenir économique de la région est en train de s’écrire sous leurs yeux.

Jeunesse des savanes : quand l’artisanat devient clé de la paix et de la prospérité !

Dapaong et Mango : une formation pour forger l’avenir des artisans des Savanes

Dapaong, 27 mai 2025 – Une nouvelle énergie souffle sur les Savanes togolaises ! Au cœur de Dapaong et Mango, 160 jeunes artisans ont entamé, le 26 mai dernier, une formation transformative. Sous l’égide du projet PBF2, financé par le Fonds de consolidation de la paix des Nations Unies et porté par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en collaboration avec des partenaires locaux, cette initiative de cinq jours vise à armer ces jeunes de compétences nouvelles. Ainsi, elle ambitionne de transformer les défis socio-économiques de la région en tremplins pour un avenir prospère et harmonieux, renforçant leur résilience et leur autonomie.

Un élan de talents divers pour un meilleur avenir

Ces jeunes, issus de métiers variés tels que la soudure, la couture, la coiffure, la tapisserie, le tissage ou encore la mécanique, incarnent la richesse artisanale des Savanes. Cette région, souvent confrontée à des défis structurels comme la pauvreté et un accès limité aux opportunités économiques, trouve dans cette initiative une réponse audacieuse. De ce fait, le programme, s’étendant sur cinq jours, propose un apprentissage pluriel mêlant entrepreneuriat, leadership, communication digitale, plaidoyer et, surtout, consolidation de la paix. L’objectif ? Doter ces artisans d’outils pour non seulement exceller dans leurs métiers, mais aussi devenir des acteurs de cohésion sociale et des ambassadeurs du développement local.

La jeunesse des savanes : un potentiel à protéger et à développer

La région des Savanes, avec ses sept préfectures, est un terreau fertile pour l’innovation, mais elle demeure vulnérable aux tensions sociales et économiques. En 2019, une étude de l’USAID a révélé que la pauvreté et le manque de perspectives professionnelles rendaient les jeunes particulièrement sensibles aux discours extrémistes. Face à ce constat alarmant, le projet PBF2 mise sur l’autonomisation économique et sociale pour renforcer la résilience communautaire. En intégrant des modules sur la communication digitale, les formateurs ouvrent aux artisans les portes du numérique, leur permettant de promouvoir leurs produits et services sur des plateformes modernes, un atout crucial dans une économie de plus en plus connectée.

De plus, le programme ne se limite pas à l’acquisition de compétences techniques. En plaçant la consolidation de la paix et le plaidoyer au cœur de la formation, il encourage ces jeunes à devenir des vecteurs de dialogue et de vivre-ensemble. « Former des artisans, c’est aussi former des citoyens engagés », a déclaré un responsable local impliqué dans le projet, soulignant l’importance de lier développement économique et harmonie sociale.

Le Togo forme 160 jeunes artisans dans les Savanes pour renforcer leur autonomie, promouvoir la paix et stimuler le développement local.Coopération régionale : quand l’Union fait la force.

Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large de renforcement de la cohésion sociale dans les Savanes. En effet, malgré sa richesse culturelle, cette région reste confrontée à des défis sécuritaires et sociaux. Des projets similaires, comme Savanes Tanalafiè, lancé en 2024 par Plan International Togo, ont déjà démontré l’efficacité de l’engagement des jeunes et des femmes dans la prévention des conflits et la promotion de la paix. Avec un financement de 1,6 milliard de FCFA et un partenariat avec des organisations locales comme l’Association d’appui aux activités de santé communautaire (3ASC), ces initiatives témoignent d’une approche concertée pour transformer les dynamiques communautaires.

À Dapaong et Mango, les 160 artisans formés rejoignent un réseau croissant de jeunes entrepreneurs soutenus par des projets comme le PAEIJ-SP, financé par la Banque africaine de développement. Ce dernier a déjà permis à 1 420 jeunes entrepreneurs de voir leurs revenus augmenter de 41 % en moyenne, prouvant que l’investissement dans les compétences locales peut générer des retombées économiques significatives.

Un horizon prometteur : la jeunesse togolaise façonne son avenir

En dotant ces artisans de savoir-faire en leadership et en communication digitale, le projet PBF2 ne se contente pas de renforcer leurs capacités professionnelles ; il leur offre une voix pour façonner l’avenir de leur région. Dans un contexte où la jeunesse représente plus de 35 % de la population togolaise, ces initiatives sont autant de graines semées pour un développement inclusif et durable. À l’issue de ces cinq jours, ces 160 artisans retourneront dans leurs communautés, non seulement mieux équipés pour prospérer dans leurs métiers, mais aussi porteurs d’un message d’unité et de résilience.

En somme, alors que le Togo s’engage résolument dans la réalisation des Objectifs de développement durable, cette formation dans les Savanes incarne un pas audacieux vers un avenir où la jeunesse, par son talent et son engagement, redessine les contours d’une société plus forte et plus unie.

Togo : Une impulsion fiscale pour un avenir durable

Lomé, 27 mai 2025 – Un vent nouveau souffle sur la capitale togolaise ! Les 12 et 13 mai derniers, le ministère de l’Économie et des Finances, en partenariat stratégique avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a dévoilé des conclusions capitales. Au cœur des discussions : une évaluation audacieuse du cadre fiscal national et du potentiel inexploité des recettes communales. Cette initiative phare, solidement ancrée dans l’Objectif de Développement Durable 17 (ODD 17), vise à doter le Togo des ressources indispensables pour financer un développement véritablement inclusif et équitable, tout en s’alignant sur les meilleures pratiques internationales en matière de gouvernance fiscale. En d’autres termes, le Togo est en pleine transformation pour bâtir un avenir prospère pour tous ses citoyens.

Fiscalité nationale : des avancées, mais des défis subsistent !

L’ODD 17, véritable clé de voûte des Objectifs de développement durable, place la mobilisation des ressources domestiques au cœur des stratégies de progrès. Au Togo, où la fiscalité demeure un moteur essentiel pour le financement des politiques publiques, cette auto-évaluation révèle des avancées notables : 69 % des critères évalués respectent les meilleures pratiques internationales. Ce chiffre éloquent témoigne des efforts considérables du gouvernement pour moderniser son architecture fiscale, notamment à travers la digitalisation des services et la réforme de l’Office Togolais des Recettes (OTR). D’ailleurs, ces initiatives ont permis une impressionnante hausse de 24,1 % des revenus de l’État entre 2014 et 2016.

Cependant, des défis majeurs persistent. Les marges de progression identifiées concernent principalement la transparence des dépenses fiscales, l’évaluation de leur efficacité et, surtout, la lutte contre l’évasion fiscale. Ce fléau prive le pays de ressources cruciales, entravant son développement. Par conséquent, ces obstacles, loin d’être insurmontables, appellent à une gouvernance renforcée et à une sensibilisation accrue des acteurs locaux.

Le Togo et le PNUD dévoilent un potentiel de fiscalité nationale et locale inexploité, dans le but de financer un développement inclusif Communes : le trésor caché du développement local

L’un des points les plus frappants de cette évaluation réside dans l’analyse approfondie des recettes communales. Actuellement, les collectivités locales togolaises collectent 6,75 milliards de FCFA, une somme modeste face à un potentiel estimé à 22,75 milliards de FCFA. Ce décalage abyssal, représentant plus de 70 % des ressources inexploitées, met en lumière une opportunité extraordinaire pour le développement local. À cet égard, en renforçant la capacité des communes à identifier et mobiliser leurs ressources fiscales, le PNUD Togo s’engage activement à promouvoir une gouvernance décentralisée, plus proche des citoyens, et à soutenir des projets concrets dans les domaines cruciaux de l’éducation, de la santé et des infrastructures.

Cette démarche s’inscrit dans une vision plus large de redistribution équitable des richesses, un impératif absolu pour réduire les inégalités criantes, notamment entre les zones urbaines, où le taux de pauvreté est de 27 %, et les zones rurales, où il atteint 59 %. En d’autres termes, en outillant les communes pour optimiser leurs recettes, le Togo aspire à créer un cercle vertueux où les ressources locales financent des initiatives inclusives, en parfaite adéquation avec les priorités nationales.

Le Togo, champion de la fiscalité durable en Afrique de l’Ouest ?

L’initiative togolaise ne se limite pas aux frontières nationales. Bien au contraire, en s’appuyant sur les recommandations du PNUD et les cadres internationaux, comme ceux de la Plateforme pour la collaboration sur la fiscalité (PCT), le Togo s’inscrit dans une dynamique régionale visant à renforcer la coopération fiscale et à combattre les flux financiers illicites. Ces derniers, estimés à 50 milliards de dollars par an en Afrique, dépassent souvent les investissements directs étrangers, freinant considérablement le développement du continent. Par conséquent, en s’engageant dans des réformes fiscales progressistes, le Togo se positionne comme un acteur clé dans la sous-région ouest-africaine, où sa croissance économique soutenue (5,2 % en moyenne entre 2012 et 2021) et son rôle de hub commercial renforcent son attractivité.

Le Togo et le PNUD dévoilent un potentiel de fiscalité nationale et locale inexploité, dans le but de financer un développement inclusif Une fiscalité au service du peuple : l’avenir s’écrit maintenant !

Cette auto-évaluation marque une étape décisive dans la quête du Togo pour une fiscalité plus juste et performante. En renforçant la transparence, en luttant énergiquement contre les pratiques d’évasion fiscale et en mobilisant les ressources locales, le pays pave la voie à un développement durable qui profitera à tous. Les communes, en première ligne de cette transformation, deviendront des actrices majeures de ce changement, à condition que les citoyens soient pleinement informés et activement impliqués dans ce processus crucial.

Alors que le Togo se prépare à accueillir la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement en juillet 2025 à Séville, cette initiative envoie un signal fort : le pays est prêt à assumer pleinement son rôle dans la construction d’un avenir où la fiscalité, loin d’être une contrainte, devient un puissant levier d’émancipation collective.

Togo : une trêve audacieuse pour sauver ses trésors marins 

Dans une démarche résolue et visionnaire, le Togo se dote d’une initiative sans précédent : la suspension temporaire de toute activité de pêche à l’échelle nationale. Annoncée par le Général Yark Damehame, Ministre d’État chargé des Ressources halieutiques, cette mesure audacieuse s’inscrit dans une quête impérieuse de durabilité, offrant un répit essentiel à des écosystèmes marins et lagunaires fragilisés par des décennies de surpêche et de pratiques illicites. C’est un pari audacieux pour l’avenir, une main tendue vers la régénération de ses eaux et un modèle potentiel pour toute la sous-région.

La mer en détresse : un cri d’alarme !

À compter du 1ᵉʳ juillet 2025, les chalutiers industriels jetteront l’ancre pour deux mois, soit jusqu’au 31 août. Parallèlement, les pêcheurs artisanaux, véritable colonne vertébrale de l’économie côtière, observeront une pause d’un mois, prenant fin le 31 juillet. Cette décision, englobant aussi bien les eaux maritimes que lagunaires, reflète une volonté inébranlable de restaurer l’équilibre écologique. En effet, les ressources halieutiques constituent le pilier de la sécurité alimentaire et de la subsistance de milliers de foyers togolais.

Surexploitation et pêche illégale : les ennemis de la biodiversité

Le Togo, avec ses 50 kilomètres de façade maritime et ses multiples plans d’eau intérieurs, dépend étroitement de la pêche. Ce secteur vital emploie plus de 22 000 personnes et représente environ 4,5 % du PIB national. Pourtant, la surexploitation et la pêche illicite, souvent à l’œuvre de navires étrangers, ont considérablement affaibli les stocks de poissons, menaçant ainsi la biodiversité et les moyens de subsistance des communautés côtières. « Nos mers sont un patrimoine commun, mais elles s’épuisent sous la pression d’une exploitation effrénée », a déclaré le Ministre Damehame, soulignant l’urgence d’agir.

Le succès de Nangbéto : une lueur d’espoir

Cette trêve nationale s’inspire directement du succès retentissant observé au lac Nangbéto. Là-bas, une suspension similaire, couplée à des restrictions sur les techniques de pêche destructrices, a conduit à une régénération spectaculaire des populations aquatiques. Ainsi, fort de ces résultats probants, le Togo aspire à répliquer ce modèle à l’échelle nationale. De surcroît, cette initiative s’inscrit dans une stratégie régionale concertée, en collaboration avec les pays du Comité des Pêches du Centre-Ouest du Golfe de Guinée (CPCO), incluant le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Libéria et le Nigeria. Ensemble, ces nations s’efforcent d’harmoniser leurs efforts pour protéger un écosystème marin, l’un des plus riches d’Afrique de l’Ouest.

Suspension de la pêche : une vision régionale pour la pérennité des océans

La suspension togolaise ne constitue pas un acte isolé. Au contraire, elle est le fruit d’une réflexion collective visant à instaurer des périodes de repos biologique synchronisées dans le golfe de Guinée. Cette coordination régionale, discutée lors d’une récente réunion à Lomé, est essentielle pour contrer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), qui prive la sous-région de milliards de francs CFA chaque année. En complément, des mesures telles que la création d’un registre régional des navires autorisés et l’intensification des patrouilles maritimes conjointes renforcent cette lutte cruciale pour une gestion durable des ressources marines.

Un défi pour les pêcheurs, un Engagement du Ministère

Cette pause halieutique, bien que temporaire, représente un défi non négligeable pour les pêcheurs artisanaux, dont les revenus dépendent directement de leurs sorties en mer. Cependant, conscient de cet enjeu majeur, le ministère des Ressources halieutiques a promis un accompagnement concret, notamment par le biais de formations et de soutiens financiers, afin d’atténuer l’impact économique de cette mesure. Par ailleurs, des investissements stratégiques dans l’aquaculture, comme ceux réalisés à la Station de Recherche Halieutique d’Agbodrafo, visent à diversifier les sources de production piscicole et à réduire la pression sur les stocks sauvages.

Togo : un pari sur l’avenir de ses eaux

En imposant cette trêve, le Togo fait un pari audacieux : sacrifier une partie de l’activité économique à court terme pour garantir la pérennité des ressources marines à long terme. Cette décision, vivement saluée par les défenseurs de l’environnement, pourrait servir de modèle pour d’autres nations côtières confrontées à des défis similaires. « Protéger nos mers, c’est préserver notre avenir », a conclu le Ministre Damehame, lançant un appel vibrant à une mobilisation collective pour faire de cette initiative un succès retentissant.

Dans un monde dans lequel les océans sont de plus en plus sous pression, le Togo trace une voie courageuse, celle d’une harmonie retrouvée entre l’homme et la mer. Dès lors, il ne reste plus qu’à espérer que cette pause, bien que brève, porte les fruits escomptés, pour que les eaux togolaises continuent de murmurer des promesses d’abondance pour les générations futures.