Le 27 avril 1960  : L’Aurore de la liberté togolaise

Minuit à Lomé : le Togo proclame son indépendance en cette nuit historique du 27 avril 1960

Sous le firmament étoilé de Lomé, dans la nuit du 26 au 27 avril 1960, une clameur d’allégresse a déchiré le silence  : le Togo, affranchi des chaînes de la tutelle, proclamait son indépendance.En effet, ce moment cardinal, où Sylvanus Olympio, figure tutélaire du Comité de l’Unité Togolaise (CUT), déclara solennellement la souveraineté de la nation, marqua l’aboutissement d’un combat opiniâtre, tissé de courage et de clairvoyance. Deux ans après la victoire éclatante du CUT aux élections du 27 avril 1958, cette date historique, gravée dans l’âme togolaise, consacra l’émergence d’une patrie libre, prête à écrire son destin sous les auspices de l’unité et de l’espérance.

Un vote historique : le 27 avril 1958, jalon clé sur le chemin de l’indépendance

Par ailleurs, cette proclamation historique, fruit d’un long combat, trouve ses racines profondes dans les élections de 1958. Le 27 avril 1958, les urnes togolaises vibrèrent d’une ferveur inédite. Sous la supervision de l’Organisation des Nations unies, ces élections législatives, destinées à renouveler l’Assemblée, portaient un enjeu capital  : désigner le gouvernement qui mènerait le pays vers l’émancipation. Le Comité de l’Unité Togolaise, porté par la vision de Sylvanus Olympio, y triompha avec une majorité écrasante, raflant 29 des 46 sièges face au Parti Togolais du Progrès (PTP) de Nicolas Grunitzky et à l’Union des Chefs et des Peuples du Nord (UCPN). Ce scrutin, marqué par une participation massive et un élan nationaliste, scella la légitimité du CUT pour négocier la fin de la tutelle française, exercée sous l’égide de l’ONU depuis 1946.

L’architecte de l’indépendance : Sylvanus Olympio, entre négociation fine et vision d’avenir

À la tête de ce mouvement victorieux et de cette transition se trouvait Sylvanus Olympio, économiste formé à la London School of Economics et ancien cadre d’Unilever, qui incarnait un nationalisme pragmatique. Loin des ruptures abruptes prônées par des leaders comme Sékou Touré en Guinée, il ambitionnait une indépendance graduelle, préservant des relations harmonieuses avec la France, dont l’aide économique restait cruciale pour un Togo aux ressources modestes. Cette approche, qui contrastait avec le radicalisme de la JUVENTO, mouvement nationaliste concurrent, traduisait une volonté de bâtir une nation souveraine sans rompre les ponts avec l’ancienne puissance coloniale.

Paris-Lomé : les coulisses d’une négociation pour une indépendance négociée

Fort de cette vision pragmatique et de sa nouvelle légitimité, à peine investi comme Premier ministre, Olympio s’attela à une tâche herculéenne  : orchestrer la transition vers la souveraineté. En septembre 1958, il s’envola pour Paris, où il rencontra Charles de Gaulle, alors président du Conseil. Les discussions, parfois tendues, portèrent sur l’évolution du statut d’autonomie et la levée de la tutelle onusienne. De Gaulle, piqué par l’assurance d’Olympio, proposa une indépendance immédiate, mais le leader togolais, conscient des fragilités de son jeune État, négocia un délai de deux ans pour consolider les institutions.

La date est fixée : le 27 avril 1960, jalon validé par l’Assemblée togolaise et les Nations unies

Ces échanges de haut niveau ont préparé le terrain politique. De retour à Lomé, Olympio galvanisa l’Assemblée législative, qui vota une motion approuvant un statut intermédiaire et une résolution fixant l’indépendance au 27 avril 1960, date symbolique commémorant la victoire du CUT en 1958. Ce calendrier ambitieux a ensuite reçu l’aval international. Ce calendrier fut entériné par l’Assemblée générale des Nations unies en décembre 1958, puis par le Conseil de tutelle en juillet 1959, sous la supervision d’une mission onusienne dirigée par Max Dorsinville. Ces étapes, fruit d’une diplomatie habile, témoignèrent de la détermination d’Olympio à ancrer l’indépendance dans un cadre international légitime.

Le Cri de liberté : Discours historique, hymne et drapeau, la Nuit de l’Émancipation togolaise

Le jour tant attendu est enfin arrivé. Lorsque l’horloge sonna minuit dans la nuit du 26 au 27 avril 1960, Lomé s’embrasa d’une liesse indescriptible. Devant une foule en délire, Sylvanus Olympio, silhouette altière, prononça un discours vibrant, dont les mots résonnent encore  : «  Dès ce moment et à jamais, affranchi de toute sujétion, maître de ton destin, cher Togo, te voilà libre enfin  ! » Ce cri de liberté, lancé au nom du peuple togolais, consacra la naissance d’une nation souveraine, dotée de son hymne, Terre de nos aïeux, et de son drapeau aux couleurs éclatantes  : vert, or, rouge, frappé d’une étoile blanche.

Faste et ferveur : la cérémonie de l’Indépendance, creuset de l’unité nationale et du regard extérieur

La ferveur de ce moment symbolique s’est traduite dans une cérémonie vibrante. La cérémonie, retransmise dans un stade bondé, fut ponctuée de danses traditionnelles et de chants patriotiques, où les rythmes ewé, kabyè et mina se mêlèrent en une symphonie d’unité. Des dignitaires internationaux, dont des représentants de l’ONU et de la France, assistèrent à cet instant historique, tandis que des messages de félicitations affluaient de leaders africains comme Kwame Nkrumah, malgré des tensions avec Olympio sur la question de l’unification des territoires ewé.

Entre ambition et tensions : le mandat post-indépendance d’Olympio, marqué par des choix difficiles

Cependant, au-delà de la liesse de cette nuit mémorable, l’indépendance de 1960 ne fut pas seulement une rupture avec la tutelle française ; elle marqua l’avènement d’une vision audacieuse pour le Togo, mais  les prémices d’un héritage contrasté. Olympio, devenu président en 1961 après une élection sans opposition, s’attacha à réduire la dépendance économique vis-à-vis de la France, en nouant des partenariats avec les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne. Sa décision de lier le franc togolais au Deutsche Mark et son projet de quitter la zone CFA, bien que visionnaires, suscitèrent l’ire de Paris. Ces choix, conjugués à sa politique de restriction des dépenses et à la répression des oppositions, cristallisèrent des tensions internes, notamment avec les vétérans militaires du nord.

Le premier coup d’État : Comment la violence politique a éteint le rêve d’Olympio en 1963.

Ces tensions et ces choix difficiles ont malheureusement conduit à un drame national. Tragiquement, le rêve d’Olympio s’éteignit dans la nuit du 12 au 13 janvier 1963, lorsqu’il fut assassiné lors du premier coup d’État militaire en Afrique subsaharienne, orchestré par des soldats menés par Étienne Eyadéma. Ce drame, dont certains murmurent la complicité française, marqua un tournant douloureux dans l’histoire togolaise, éclipsant temporairement la ferveur de 1960.

L’héritage en fête : à 65 ans d’indépendance, le Togo célèbre son passé pour éclairer son avenir

Malgré cette page sombre de son histoire, soixante-cinq ans plus tard, le 27 avril reste une date sacrée, célébrée avec ferveur à Lomé et dans tout le Togo. En 2025, le président Faure Essozimna Gnassingbé, en rallumant la flamme de l’indépendance, a rendu hommage aux héros de 1960, dont Olympio, soulignant leur sacrifice pour une nation libre. Cette commémoration, marquée par des défilés et des manifestations culturelles, rappelle que l’indépendance n’est pas qu’un événement passé, mais aussi un appel à l’unité et au progrès.

La liberté, un combat éternel : L’héritage de 1960 et l’invitation à écrire ensemble les prochaines pages de l’histoire togolaise

Cette commémoration rappelle l’importance fondamentale de cette date et l’héritage qu’elle porte. Le 27 avril 1960, le Togo s’est levé, tel un astre naissant, pour revendiquer sa place parmi les nations. Sylvanus Olympio laisse un héritage qui, malgré les ombres qui l’ont suivi, brille comme une Étoile polaire pour les générations futures. Il rappelle aux peuples que la liberté, chèrement acquise, exige une défense constante et une exaltation permanente.

Grands Lacs : Faure Gnassingbé et l’Envoyé de l’ONU face au brasier de l’Est de la RDC

Faure Gnassingbé, Apôtre de la Paix  : une médiation togolaise pour apaiser les Grands Lacs

À Lomé, le 24 avril dernier, le Palais de la Présidence a été le théâtre d’un échange empreint de gravité et d’espérance. Le Président Faure Essozimna Gnassingbé, investi d’une mission aussi noble que périlleuse, s’est entretenu avec Huang Xia, l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs. Au cœur de leurs pourparlers   : les efforts de médiation du chef d’État togolais pour éteindre l’incendie qui consume l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), où les tensions entre Kinshasa, Kigali et le Mouvement du 23 mars (M23) menacent la stabilité régionale. Loin d’être protocolaire, ce moment a scellé l’engagement profond du Togo à apporter un souffle d’espoir dans une région en proie aux conflits.

Mission périlleuse en terre de conflit : le médiateur de l’UA face au chaos humanitaire

En effet, ce rendez-vous crucial fait suite à sa désignation le 12 avril 2025 par l’Union africaine (UA) comme médiateur dans la crise opposant la RDC au Rwanda, confiant à Faure Gnassingbé une tâche d’une complexité redoutable. Le conflit, enraciné dans des rivalités historiques et exacerbé par des accusations mutuelles – Kinshasa reprochant à Kigali de soutenir le M23, tandis que le Rwanda accuse la RDC de collusion avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) – a plongé l’est congolais dans un chaos humanitaire.1 Ainsi, depuis janvier 2025, l’offensive du M23 a ravagé Goma et Bukavu, déplaçant plus de 400 000 âmes et semant la désolation.

Diplomatie en action : périples du président dans les Grands Lacs et soutien massif de l’ONU pour la paix

Face à l’ampleur de ce chaos humanitaire et à la complexité du conflit, le président togolais, fort de son expérience dans la résolution de crises ouest-africaines, a répondu à l’appel avec une détermination sans faille. Ses récents périples à Luanda, Kinshasa, Kigali et Kampala témoignent d’une diplomatie itinérante, où chaque rencontre vise à désamorcer les rancœurs et à poser les jalons d’un dialogue inclusif. À Lomé, Huang Xia a salué cette «  ardeur prophétique  », réaffirmant le soutien indéfectible des Nations unies à cette mission. «  Le bureau du Secrétaire général est pleinement disponible pour accompagner le Togo dans cette quête de paix  », a-t-il déclaré, louant la synergie entre Lomé et l’ONU.

Un médiateur taillé pour le défi : L’expérience togolaise au service des Grands Lacs

Ces actions sur le terrain et ce soutien international confirment sa stature de figure de pondération. Sa nomination, proposée par le président angolais João Lourenço et entérinée par l’UA, n’est pas un hasard. Réputé pour sa neutralité et son savoir-faire, le chef d’État togolais a déjà œuvré à apaiser des crises au Mali, au Niger et au Burkina Faso. À Kigali, le 21 avril, il s’est entretenu avec Paul Kagame pour sonder les racines du conflit ; à Kinshasa, il a écouté les griefs de Félix Tshisekedi, prônant une réconciliation durable. Ces démarches, saluées par l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, incarnent une diplomatie africaine résolue à transcender les fractures.

Face aux écueils de la paix : Quand la diplomatie togolaise se veut phare dans la tempête.

Cependant, la tâche est ardue. Malgré cette expertise reconnue et ces efforts constants, les cessez-le-feu, décrétés à maintes reprises depuis 2021, se sont effrités comme des châteaux de sable. La récente signature d’une «  déclaration de principes  » à Washington, le 25 avril, entre la RDC et le Rwanda, sous l’égide des États-Unis, marque un pas timide vers la paix, mais les belligérants doivent encore finaliser un accord d’ici mai. Dans ce contexte complexe, la médiation togolaise, adossée à l’UA et à l’ONU, se veut un phare dans la tempête, guidant les parties vers un horizon de concorde.

Au-delà des lignes de front : La médiation togolaise, une voix pour les oubliés de l’Est de la RDC

Surtout, au-delà des chancelleries, ce sont les cris des déplacés et des victimes qui hantent cette crise. À Goma, où le M23 a imposé son joug, des milliers de familles survivent dans des camps de fortune, tandis que les violences, y compris les exactions contre les civils, ternissent l’âme de la région. Faure Gnassingbé porte une vision dans laquelle la dignité humaine prime sur les rivalités. Son ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, a réaffirmé sur les réseaux sociaux cette ambition  : «  Le Togo œuvrera sans relâche pour une paix durable et une réconciliation dans la région  ».

L’acte de foi du Togo : porter la flamme de l’espérance dans une région en quête de paix

Ainsi,  cette mission incarne une flamme d’espérance : en accueillant Huang Xia, le Togo a une nouvelle fois affirmé son rôle de terre de dialogue. La médiation de Faure Gnassingbé, sous l’égide de l’ONU et de l’UA, dépasse la simple diplomatie  : elle incarne un acte de foi puissant dans un avenir dans lequel les Grands Lacs, loin d’être un champ de bataille, deviendraient un creuset de fraternité. À l’approche de son 65ᵉ anniversaire, le Togo consacre ainsi sa place d’artisan de paix, prouvant qu’une lueur, même modeste, peut percer les ténèbres.

Rome : Dirigeants et fidèles unis pour l’adieu au Pape François

Une cérémonie éternelle  : le monde s’incline devant la mémoire du Pape François

La place Saint-Pierre, épicentre de la foi catholique, s’est métamorphosée le samedi 26 avril en un sanctuaire universel où l’humanité, dans sa diversité, s’est prosternée pour rendre un ultime hommage à Sa Sainteté le Pape François, rappelé à la cour céleste le lundi de Pâques 21 avril. En effet, sous un ciel romain où planaient les échos d’une vie dédiée à la paix, plus de 400 000 âmes, venues des confins du globe, ont convergé vers ce lieu sacré, accompagnées par un cortège de chefs d’État, de monarques et de dignitaires religieux. Parmi eux, le Président de la République togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé, dont la présence a scellé l’attachement du Togo à l’héritage spirituel et fraternel du Souverain Pontife.

À Rome, le monde s'est uni pour l'adieu au Pape François, ultime hommage à un pasteur universel de paix et de fraternité.Grandeur et recueillement : La messe de requiem au cœur de l’adieu romain

C’est dans cette atmosphère de recueillement universel que la messe de requiem, présidée par le cardinal Giovanni Battista Re, doyen du Collège cardinalice, a déployé un rituel d’une gravité sublime.1 Dès 10 heures, la Place Saint-Pierre, enchâssée dans la colonnade du Bernin, s’est transformée en un théâtre de recueillement où les voix des fidèles se sont mêlées aux accents liturgiques. Les lectures des Actes des Apôtres, de la Lettre de saint Paul aux Philippiens et de l’Évangile de Jean ont résonné comme un appel à l’espérance, tandis que l’homélie du cardinal Re a peint le portrait d’un pontife «  dont la spontanéité et la miséricorde ont illuminé les périphéries du monde  ».

Les voix du monde à l’unisson : Prière universelle et communion pour un Pape bâtisseur de ponts

Fidèle à l’esprit d’ouverture prôné par le Pape défunt et pour refléter l’universalité de l’Église, la prière universelle, psalmodiée en français, arabe, portugais, polonais, allemand et chinois, a incarné l’universalité de l’Église prônée par François. Chaque intention, portée par une langue différente, a semblé tisser un pont entre les nations, un écho des «  ponts et non des murs  » invoqués par le Pape défunt. Par la suite, l’Eucharistie, moment de communion spirituelle, a uni les cœurs dans une même ferveur, suivie d’un silence poignant où chacun a murmuré une prière pour l’âme du pasteur argentin. Les prières des Églises orientales et le Magnificat ont clos cette liturgie, ponctuée par un geste de paix échangé entre les dirigeants mondiaux, symbole d’une concorde espérée.

À Rome, le monde s'est uni pour l'adieu au Pape François, ultime hommage à un pasteur universel de paix et de fraternité.Le cortège de l’adieu : L’humble cercueil porté vers Sainte-Marie-Majeure

Au terme de cette liturgie poignante, le cercueil de bois et de zinc, sobre comme l’humilité du Pape, a été porté sous les acclamations d’une foule en larmes, avant d’entamer un cortège de quatre kilomètres vers la basilique Sainte-Marie-Majeure, son ultime demeure. Là, dans un recoin discret, derrière la statue de la Vierge, François repose désormais, fidèle à son vœu d’une sépulture dépouillée, loin des fastes de la crypte de Saint-Pierre.

Parterre de dirigeants inédit : L’adieu au Pape, un rare moment d’unité politique mondiale

Si le cœur de l’événement était spirituel, sa portée était également universelle, comme en témoignait la présence d’une cinquantaine de chefs d’État et d’une dizaine de souverains, conférant à cette cérémonie une dimension planétaire. Outre Faure Gnassingbé, dont l’engagement pour la paix en Afrique faisait écho aux idéaux du Pape, des figures telles que le roi Philippe de Belgique, le roi Felipe VI d’Espagne, le prince Albert II de Monaco, ainsi que les présidents Emmanuel Macron, Donald Trump, Volodymyr Zelensky, Luiz Inácio Lula da Silva, Javier Milei, Félix Tshisekedi et Ferdinand Marcos Jr ont honoré l’événement. Cette assemblée, où se côtoyaient des dirigeants aux visions parfois divergentes, a incarné un rare moment d’unité, comme si la mémoire de François, apôtre de la fraternité, avait suspendu les discordes humaines.

Le Testament spirituel du Pape : un appel à la paix qui résonne à Saint-Pierre

Abondant en ce sens, dans son homélie, le cardinal Re a salué cet élan collectif  : «  Votre présence, éminents chefs d’État, témoigne de l’unité des peuples et de l’aspiration à la paix, valeurs que le Pape François n’a cessé de porter avec une ardeur prophétique. »  Il a rappelé les appels incessants du Pape à «  des négociations honnêtes  » face aux «  horreurs inhumaines  » des guerres, un message qui a résonné avec force alors que des rencontres historiques, comme celle entre Trump et Zelensky, se déroulaient en marge de la cérémonie.

À Rome, le monde s'est uni pour l'adieu au Pape François, ultime hommage à un pasteur universel de paix et de fraternité.Le Togo présent : Faure Gnassingbé rend hommage au Pape artisan de paix

Parmi cette assemblée mondiale, le président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, fidèle à sa tradition d’échanges avec le Saint-Siège, a marqué l’événement par sa présence empreinte de dignité. Lors de la messe, il a joint sa voix aux prières des fidèles, rendant hommage à celui qu’il avait qualifié, dès l’annonce de son décès, d’«  artisan infatigable de paix, de justice et de fraternité  ». Ce message, publié au nom du peuple togolais, a exprimé une compassion profonde envers l’Église catholique et les millions de fidèles endeuillés.

Un lien fort : les échanges Togo-Vatican, fondés sur la paix et le développement

Cette présence ne fut pas un simple acte protocolaire ; elle s’inscrit dans le cadre des visites répétées de Faure Gnassingbé au Vatican, où il a discuté avec le Pape François de la consolidation des liens entre le Togo et le Saint-Siège, renforcant une relation fondée sur des valeurs communes  : la stabilité, la paix et le développement durable en Afrique. Ces échanges, souvent axés sur les défis régionaux, ont fait du Togo un partenaire privilégié du Vatican, et la présence du président à Rome ce 26 avril a scellé cet engagement mutuel.

À Rome, le monde s'est uni pour l'adieu au Pape François, ultime hommage à un pasteur universel de paix et de fraternité.François, le « Pape des périphéries » : L’héritage d’un pasteur humble et audacieux

Mais qui était donc ce pasteur qui a su rassembler au-delà des frontières et des croyances ? Élu le 13 mars 2013, Jorge Mario Bergoglio, premier Pape jésuite et sud-américain, a marqué l’histoire de l’Église par sa simplicité et son audace. Choix du nom François, en hommage à saint François d’Assise, défenseur des pauvres ; visites aux marges, comme Lampedusa, symbole des drames migratoires ; plaidoyers pour la justice climatique et l’inclusion  : son pontificat a été une ode à la miséricorde. «  Il était le Pape des périphéries, celui qui tendait la main aux oubliés  », a rappelé le cardinal Re, sous les applaudissements d’une foule où se mêlaient pèlerins, démunis et jeunes, dont beaucoup voyaient en François un guide spirituel.

Son ultime souffle : le dernier message d’espérance d’un pasteur fatigué

Après une vie dédiée à ces idéaux, sa mort, survenue après un accident vasculaire cérébral à l’âge de 88 ans, a plongé le monde dans un deuil universel. Apparu affaibli lors de la bénédiction Urbi et Orbi de Pâques, il avait néanmoins porté un message d’espérance, appelant à la paix à Gaza et en Ukraine, un ultime cri du cœur qui résonne encore.

Les symboles d’un adieu unique : du cortège de Rome à l’accueil des démunis

Ainsi s’est achevée sa vie, mais son héritage, lui, s’est manifesté jusqu’aux derniers instants. Alors que le cercueil de François s’éloignait dans les rues de Rome, suivi par 150 000 âmes le long du cortège, un silence sacré a enveloppé la Ville éternelle. À Sainte-Marie-Majeure, un groupe de démunis, accueillant le Pape comme il l’avait toujours souhaité, a offert un dernier adieu touchant, symbole de son amour pour les humbles.

Un héritage vivant : L’adieu romain, un appel mondial à bâtir la paix et la fraternité

Cette journée, gravée dans l’histoire, a transcendé les frontières et les croyances. Elle a rappelé que la paix, si chère à François, n’est pas un vœu pieux, mais un labeur collectif. Pour Faure Gnassingbé et les dirigeants présents, cet adieu n’était pas une fin, mais un appel à porter la flamme de la fraternité dans un monde assoiffé de concorde. Ainsi, sous les cieux de Rome, l’héritage du Pape François s’est élevé, telle une prière, vers un avenir dans lequel l’humanité, unie, pourrait murmurer  : Pax vobiscum.

65ᵉ anniversaire : La Flamme de l’Indépendance s’embrase à Lomé

Togo  : La flamme de l’indépendance rallumée, un hymne à la mémoire et à l’espoir

Sous un ciel étoilé de Lomé, le samedi 26 avril, le président Faure Essozimna Gnassingbé a ravivé la flamme de l’indépendance, un geste empreint de gravité et de ferveur qui a donné le coup d’envoi des célébrations du 65ᵉ anniversaire de la souveraineté togolaise. Face au monument de l’Indépendance, ce rituel solennel a rassemblé une nation entière autour de ses racines, de ses héros et de ses aspirations. Plus qu’un symbole, cet acte a réaffirmé la volonté d’un peuple de chérir son passé tout en sculptant un avenir de paix et d’unité. Dans une atmosphère vibrante, où les chants patriotiques des groupes folkloriques ont résonné comme un écho des luttes d’antan, le Togo a célébré sa liberté avec une dignité rayonnante.

À Lomé, le président Faure Gnassingbé a rallumé la flamme de l'Indépendance pour marquer le 65e anniversaire, un geste symbolisant l'unité Rituel sacré au monument : honorer 1960, unir les générations présentes

Ancré dans l’histoire, ce geste se répète chaque année à la veille du 27 avril. La flamme de l’indépendance s’embrase ainsi pour rappeler le sacrifice des pères fondateurs qui, en 1960, ont brisé les chaînes du joug colonial. En effet, ce 26 avril, le président Gnassingbé, entouré des plus hautes autorités de la République – présidents des institutions, membres du gouvernement, chefs militaires, figures politiques, administratives et traditionnelles, ainsi que diplomates étrangers – a renouvelé ce pacte mémoriel. La cérémonie, d’une solennité poignante, s’est déroulée au pied du monument de l’Indépendance, lieu sacré où bat le cœur de la nation. La sonnerie aux morts, suivie de l’hymne national, Terre de nos aïeux, a enveloppé l’assemblée d’une émotion palpable, comme un pont jeté entre les générations.

Chants, danses et fierté : les groupes folkloriques, battements de cœur de la nation en fête

Les groupes folkloriques, parés de costumes aux couleurs éclatantes, ont fait vibrer la foule immense avec des chants patriotiques et des danses ancestrales. Ces mélodies, mêlant rythmes ewé, kabyè et tem, ont ravivé le souvenir des combats pour la liberté, tout en insufflant une énergie collective. « Ce moment nous rappelle d’où nous venons et nous pousse à construire un Togo encore plus fort », a murmuré une spectatrice, les yeux brillants, parmi les milliers de citoyens venus communier dans cet instant historique.

Identité et résilience : le message puissant de la flamme ravivée pour un Togo uni

Au-delà de sa portée rituelle et émotionnelle, le rallumage de la flamme n’est pas un simple rituel ; c’est une affirmation de l’identité togolaise, forgée dans les luttes et portée par une vision d’avenir. En accomplissant ce geste, Faure Gnassingbé a réitéré son engagement à ancrer le Togo dans son histoire tout en le projetant vers un horizon d’ouverture et de concorde. Ce devoir de mémoire, dédié aux héros nationaux, est donc aussi un appel à chaque Togolais pour contribuer à la construction d’une nation unie et résiliente.

Cohésion face aux menaces : la flamme, un signal de stabilité qui résonne au-delà des frontières

Par ailleurs, le contexte de cette 65ᵉ célébration ajoute une profondeur particulière à l’événement. Alors que le Togo fait face à des défis régionaux, notamment les menaces terroristes dans le Sahel et les tensions économiques, cette cérémonie incarne un message de cohésion. La présence du corps diplomatique, aux côtés des autorités traditionnelles, témoigne également du rayonnement du Togo sur la scène internationale, un pays qui, sous le leadership de Gnassingbé, s’affirme comme un acteur de stabilité en Afrique de l’Ouest.

Les couleurs de la Nation en fête : la flamme, prélude au défilé grandiose et aux célébrations régionales

Cette cérémonie inaugurale n’est, en réalité, que le point de départ d’une série de festivités marquant le 65ᵉ anniversaire de l’indépendance. Le lendemain, un grandiose défilé militaire, paramilitaire et civil a enflammé la place des fêtes de Lomé, présidé par le chef de l’État. Les Forces armées togolaises, suivies par des corps de police, de douanes et de jeunes écoliers brandissant fièrement le drapeau vert, or et rouge, ont offert un spectacle de discipline et de patriotisme. Dans le même temps, dans les régions, des parades similaires ont uni les communautés, tandis que des manifestations culturelles – concerts, danses traditionnelles et expositions artisanales – ont célébré la richesse du patrimoine togolais.

Nuit magique au Palais de Lomé : L’héritage togolais sublimé par la lumière et le son

Pour compléter cette journée mémorable, la soirée du 26 avril s’est prolongée par un spectacle numérique au Palais de Lomé, où sons, lumières et projections vidéo ont mis en valeur l’architecture, les danses et la faune du Togo. Cette ode au patrimoine, mêlant modernité et tradition, a captivé les spectateurs, renforçant le sentiment d’appartenance à une nation en perpétuelle réinvention.

Leadership et avenir : dépasser les épreuves pour bâtir un Togo uni et prospère

Ce renouveau des célébrations s’inscrit, en effet, dans une vision plus large. Depuis son accession au pouvoir en 2005, Faure Gnassingbé a fait de la célébration de l’indépendance un moment clé pour fédérer les Togolais. Sous sa présidence, le Togo a réhabilité cette fête, autrefois éclipsée par d’autres commémorations, pour en faire un symbole d’unité nationale. Des projets comme la Plateforme industrielle d’Adétikopé, inaugurée en partie lors de ces festivités, ou l’hôpital de référence récemment ouvert témoignent d’un élan vers le progrès tout en honorant l’héritage des aïeux.

Pourtant, le chemin n’a pas été sans embûches. Les crises politiques, notamment les tensions électorales de 2005 et les manifestations de 2017, ont parfois mis à l’épreuve la cohésion nationale. Mais, en ce 65ᵉ anniversaire, le Togo semble résolu à tourner la page des divisions, porté par une jeunesse dynamique et des institutions en quête de renforcement.

Un flambeau pour l’avenir : la flamme de l’indépendance, symbole d’un Togo debout, fier et ambitieux

C’est précisément dans cet esprit de résilience et de dépassement qu’en rallumant la flamme de l’indépendance, Faure Gnassingbé a non seulement honoré les héros du passé, mais aussi allumé une lueur d’espoir pour l’avenir. Cette cérémonie, par sa portée symbolique et sa capacité à rassembler, incarne l’esprit d’un Togo qui refuse de plier face aux défis.

Alors que les échos des chants patriotiques s’estompent et que la flamme continue de danser dans la nuit loméenne, le Togo se tient debout, fier de son passé, confiant en son avenir. Ce 65ᵉ anniversaire n’est pas seulement une commémoration ; c’est une invitation à écrire, ensemble, les prochaines pages d’une histoire qui brille de résilience et d’ambition.

65 ans d’Indépendance : Le Togo distingue ses héros

Togo  : une cérémonie de distinction vibrante pour saluer 65 ans de souveraineté

Dans une ambiance où se conjuguent solennité et exaltation, le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé a orchestré, samedi 26 avril, une cérémonie mémorable de décoration au Palais des Congrès de Lomé. À la veille du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance du Togo, cet événement a en effet  couronné de gloire plusieurs compatriotes, militaires et civils, dont l’engagement exemplaire a façonné les contours d’une nation résiliente. Sous les regards admiratifs de personnalités administratives, politiques, militaires, traditionnelles et de représentants du corps diplomatique, cette célébration a transcendé le simple protocole pour devenir un hymne vibrant à l’unité et à la reconnaissance nationale.

À la veille du 65e anniversaire de son indépendance, le président Faure Gnassingbé a distingué militaires et civils, symboles de résilience Du Mono au Mérite : la Nation honore ses artisans de paix et de progrès

Au cœur de cette cérémonie, le chef de l’État a décerné des distinctions parmi les plus prestigieuses du Togo : Commandeurs, Officiers et Chevaliers de l’Ordre du Mono, ainsi que de l’Ordre national du Mérite. En outre , ces titres, véritables sceaux de la gratitude étatique, ont récompensé des femmes et des hommes dont le dévouement a renforcé la paix, la sécurité et la stabilité du pays. En amont, d’autres citoyens avaient reçu des honneurs pour leur rôle dans le développement, la cohésion sociale et la défense des valeurs républicaines, élargissant ainsi le cercle des héros célébrés.

Voix tremblantes et regards fiers : quand l’honneur parle au cœur des togolais 

L’émotion était palpable lorsque les récipiendaires, certains à la voix tremblante de fierté, ont partagé leur ressenti. « Être distingué par le président est une consécration qui dépasse mes espérances. » « Cela galvanise mon ardeur à servir davantage notre cher Togo », a confié un officier décoré, le regard brillant d’une détermination renouvelée. Ces témoignages, empreints d’humanité, ont donné une résonance intime à un événement par ailleurs empreint de grandeur.

Les honneurs ouvrent le ban : le Togo célèbre son indépendance entre faste et mémoire

Cette remise de décorations n’était qu’un prélude fastueux aux célébrations du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance, conquise le 27 avril 1960. Le lendemain, Lomé a vibré au rythme d’un grand défilé militaire et civil, orchestré sous la présidence de Faure Gnassingbé, où la discipline des troupes et l’enthousiasme populaire ont peint un tableau saisissant de la vitalité togolaise. Parallèlement, une conférence hommage aux figures emblématiques – politiques, coutumières et culturelles – a ravivé la flamme de la mémoire collective, tandis que des manifestations culturelles dans les régions ont rappelé la richesse d’un patrimoine forgé dans la diversité.

Cap sur 2025 : quand l’honneur national renforce la vision d’un Togo stable et prospère.

Ce 65ᵉ anniversaire intervient dans un contexte dans lequel le Togo, sous la conduite de Faure Gnassingbé, poursuit une ambitieuse trajectoire de développement. La Feuille de route Togo 2025, qui guide les politiques nationales, ambitionne de faire du pays un bastion de stabilité et de prospérité en Afrique de l’Ouest, malgré les menaces régionales comme le terrorisme et les crises économiques. La cérémonie de décoration s’inscrit ainsi comme un jalon symbolique, célébrant à la fois le passé glorieux et les promesses d’un avenir audacieux.

À la veille du 65e anniversaire de son indépendance, le président Faure Gnassingbé a distingué militaires et civils, symboles de résilience De 1960 à aujourd’hui, ces honneurs ancrent l’indépendance dans la résilience et l’engagement citoyen

L’histoire du Togo, depuis son émancipation des chaînes coloniales en 1960, est celle d’un peuple qui a su transformer les épreuves en tremplins. Des tumultes politiques aux défis sécuritaires, le pays a cultivé une résilience qui trouve aujourd’hui son écho dans ces distinctions. En honorant ceux qui incarnent la paix et le progrès, le président Gnassingbé a réaffirmé une vérité fondamentale : la grandeur d’une nation repose sur les épaules de ses citoyens dévoués.

Le Togo rayonne : les ambassadeurs témoignent de la portée internationale de l’événement

La présence du corps diplomatique, aux côtés des dignitaires togolais, a souligné la portée internationale de cet événement. Elle témoigne de la place croissante du Togo sur l’échiquier régional, un pays qui, tout en chérissant son héritage, se tourne résolument vers des nouveaux horizons.

Au-delà des médailles : un appel à l’engagement pour forger la légende du Togo de demain

Plus qu’une simple remise de médailles, la cérémonie du samedi a été une célébration de l’esprit togolais : un mélange d’humilité, de courage et d’aspiration collective. Dans le sillage des festivités, elle a rappelé que chaque acte de bravoure, chaque geste de solidarité, tisse la trame d’une histoire partagée. Alors que le Togo s’élance vers son prochain chapitre, ces distinctions ne sont pas seulement des récompenses, mais des flambeaux transmis aux générations futures, les invitant à porter haut les idéaux de paix et de prospérité.

En ce jubilé d’indépendance, le Togo ne se contente pas de regarder en arrière avec fierté ; il pose les fondations d’un avenir dans lequel chaque citoyen, par son engagement, devient un artisan de la légende nationale.

TIMA à Tchaoudjo : le tournoi inédit où les artisans mènent le jeu !

Le Tournoi Inter-Métier de l’Amitie (TIMA)  : Quand le Sport et l’Artisanat Forment un Duo Gagnant pour le Développement Local

Au cœur du Togo, la préfecture de Tchaoudjo a récemment vibré au rythme d’un événement hors du commun  : le Tournoi Inter-Métier TIMA. Loin de se limiter à une simple joute sportive, cette initiative audacieuse a su tisser un lien inédit entre la ferveur du sport et la virtuosité de l’artisanat local. En effet, organisée en marge des célébrations du 27 avril, cette phase pilote s’est achevée en apothéose, portée par une mobilisation exceptionnelle de la population et un souffle d’espoir insufflé par le Chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé, dont l’appui constant a été le moteur de ce projet visionnaire. Plus qu’un tournoi, le TIMA se veut une célébration de l’ingéniosité artisanale et un tremplin pour le développement économique de la région.

Marteaux posés, crampons chaussés  : les artisans de Tchaoudjo se défient sur tous les terrains  !

Par ailleurs, le TIMA a rassemblé des équipes d’artisans aux horizons variés, chacune défendant fièrement son métier. Tisserands, forgerons, potiers et menuisiers ont délaissé leurs ateliers pour s’affronter dans une palette éclectique de disciplines  : du football enflammé au basketball haletant, sans oublier des jeux traditionnels togolais comme l’Awélé, qui ont ravivé les mémoires culturelles. Ainsi , pendant une semaine, plus de vingt équipes ont enflammé les terrains, sous les vivats d’une foule conquise par leur ardeur. Les finales, véritables moments d’anthologie, ont vu les tisserands s’imposer face aux forgerons dans une séance de tirs au but à couper le souffle, un dénouement qui restera gravé dans les annales de Tchaoudjo.

5 millions FCFA pour forger l’avenir : le TIMA investit dans ses champions artisans  !

En outre , le point d’orgue de cette édition inaugurale fut la remise d’un prix de 5 millions de FCFA aux artisans finalistes, une manne destinée à l’achat de matériels et de kits professionnels. Cette récompense n’est pas un simple trophée  : elle est une promesse d’émancipation. Pour les tisserands victorieux, elle se traduira par des métiers à tisser plus performants et des fils de meilleure qualité, ouvrant la porte à des créations textiles d’exception. Les forgerons, quant à eux, prévoient de moderniser leurs équipements, affinant ainsi leur art tout en dopant leur production. Ce coup de pouce financier, bien plus qu’un soutien matériel, incarne aussi une ambition  : faire de l’entrepreneuriat artisanal un pilier du dynamisme économique local, générateur d’emplois et d’innovations.

Impulsion présidentielle  : le TIMA, fruit d’une vision engagée pour le développement local.

D’ailleurs, rien de tout cela n’aurait été possible sans l’impulsion décisive du Chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé, dont l’engagement en faveur des initiatives communautaires a donné vie au TIMA. Son leadership illustre une philosophie de développement inclusif, où les savoir-faire ancestraux se muent en leviers de progrès. En parrainant ce tournoi, il a offert aux artisans de Tchaoudjo une tribune pour briller et une chance de s’élever, prouvant ainsi  que le sport peut transcender son rôle ludique pour devenir un vecteur de transformation sociale et économique.

Au pays Tem  , Tchaoudjo révèle son double visage, entre héritage et modernité.

Nichée au centre du Togo, la préfecture de Tchaoudjo est le fief du peuple Tem, réputé pour sa richesse culturelle et son génie artisanal. Des célébrations comme le festival Adossa-Gadao exaltent cet héritage, tandis que des initiatives comme le TIMA le projettent dans une modernité ambitieuse. Région stratégiquement située, Tchaoudjo allie un passé glorieux à une vitalité contemporaine, faisant d’elle un creuset dans lequel traditions et innovations s’entrelacent pour façonner un avenir prometteur.

Routes, Formation, Culture : Tchaoudjo sur la voie d’un progrès intégré

Le Tournoi Inter-Métier de l’Amitié s’inscrit dans une dynamique plus vaste à Tchaoudjo, où les projets foisonnent pour redessiner le paysage socio-économique. La réhabilitation récente de la route Sokodé-Tchamba-Kambolé a fluidifié les échanges commerciaux, tandis que des programmes de formation professionnelle préparent la jeunesse à relever les défis de demain. Ces avancées, conjuguées à la vitalité culturelle de la région, esquissent un tableau sur lequel le progrès s’ancre dans l’identité locale, faisant de Tchaoudjo un modèle de développement harmonieux.

« Oser rêver plus grand »  : la voix émue d’un artisan révèle l’âme du TIMA.

Un artisan participant a résumé l’essence de l’événement en ces termes vibrants  : «  Ce tournoi est bien plus qu’une compétition ; c’est une plateforme qui nous permet de mettre en lumière nos talents, de tisser des liens avec notre communauté et d’oser rêver plus grand pour notre avenir.  » Ces mots capturent l’âme du TIMA  : un hymne à la créativité, à la solidarité et à l’ambition.

Plus qu’un Tournoi, une promesse  : le TIMA ouvre la voie à un développement solidaire.

En somme, le Tournoi Inter-Métier de l’Amitié (TIMA) s’impose comme une réussite éclatante, démontrant avec panache comment le sport et l’artisanat peuvent s’unir pour semer les graines d’un développement durable. En valorisant les artisans et en galvanisant l’esprit collectif, cette initiative dessine les contours d’un Tchaoudjo prospère et rayonnant. À l’aube de nouvelles éditions, le TIMA promet de continuer à écrire une histoire dans laquelle chaque victoire sur le terrain est aussi une victoire pour la communauté tout entière.

Lomé contre les Flots : La Bataille RAINE est Lancée !

Un pas décisif contre les inondations : Lomé lance le projet RAINE avec audace

Le 23 avril, à 15 h 00 heure locale, le quartier de Bè, dans le Grand Lomé, s’est paré d’une solennité empreinte d’espoir lors de la pose de la première pierre du projet Réseau d’assainissement par intercepteurs pour la non-inondation de nos espaces (RAINE). En effet, orchestrée par la Première ministre Victoire Tomégah-Dogbé, cette cérémonie a marqué l’amorce d’une initiative phare de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, portée par la vision du président Faure Essozimna Gnassingbé. Visant ainsi à juguler les inondations récurrentes, ce projet promet de transformer le cadre de vie des habitants de la capitale togolaise, en particulier dans les zones vulnérables de Bè.

La Première ministre Victoire Tomégah-Dogbé a lancé à Lomé le projet RAINE, posant la première pierre d’intercepteurs par micro-tunnelierMicro-Tunnelier en action : le Togo innove pour dompter les eaux !

Sous un ciel clément, la Première ministre, entourée de dignitaires locaux, de responsables techniques et de riverains, a scellé le lancement du projet RAINE, qui repose sur la construction d’intercepteurs par micro-tunnelier, une technologie novatrice au Togo. En outre , ces infrastructures, destinées à canaliser les eaux pluviales et à prévenir les débordements, cibleront les quartiers de Bè-Kpota, Bè-Ablogamé et Bè-Klikamé, où les inondations saisonnières engendrent des pertes matérielles et humaines. « Ce projet rehaussera la résilience de nos communautés face aux catastrophes », a déclaré Victoire Tomégah-Dogbé, saluant une avancée alignée sur les priorités de développement durable.

RAINE : 12 kilomètres sous terre pour avaler les inondations de Lomé !

Le RAINE, financé dans le cadre du Programme de gouvernance urbaine et de résilience aux inondations, s’inscrit dans une stratégie globale visant à moderniser l’assainissement du Grand Lomé. Selon les informations reçues,  il prévoit l’installation de 12 kilomètres de canalisations souterraines, capables d’absorber des volumes d’eau pluviale sans précédent. Ce système, couplé à des bassins de rétention, réduira les risques d’inondation de 40 % dans les zones ciblées d’ici à 2027, tout en améliorant la qualité des eaux rejetées dans le golfe du Bénin.

Lomé mobilisée contre les inondations !

La cérémonie, riche en symboles, a réuni des acteurs de tous horizons  : élus locaux, ingénieurs du ministère des Travaux publics, partenaires techniques comme la Banque mondiale et habitants de Bè. « Chaque saison des pluies est un cauchemar ; ce projet est une lueur d’espoir », a confié une commerçante de Bè-Kpota. Pour sa part, la Première ministre, dans son allocution, a loué l’engagement collectif, rappelant que le RAINE incarne la volonté du gouvernement de placer les citoyens au cœur de ses ambitions.

Lomé intensifie la lutte anti-crue : RAINE, nouvelle arme massive !

De plus, ce projet s’ajoute à d’autres initiatives d’assainissement dans le Grand Lomé, comme la réhabilitation des collecteurs d’eaux usées à Tokoin et la construction de stations d’épuration. Depuis 2020, le Togo a multiplié les efforts pour contrer les effets du changement climatique, qui exacerbe les pluies torrentielles. Ainsi, le RAINE, avec un budget estimé à 15 milliards de FCFA, illustre cette détermination, tout en renforçant l’attractivité de Lomé comme métropole résiliente.

RAINE en marche : Lomé pionnière de l’ingénierie anti-inondation 

Par ailleurs, l’inauguration du RAINE marque un tournant dans la lutte contre les inondations au Togo. En adoptant des technologies de pointe comme le micro-tunnelier, le pays se positionne comme un pionnier régional en matière d’ingénierie urbaine. Toutefois, des défis subsistent  : la maintenance des infrastructures et l’adhésion communautaire seront cruciales pour garantir la pérennité du projet.

Victoire collective contre les inondations : le Rêve RAINE en construction !

Alors que les travaux du RAINE s’amorcent, une question plane : ce pari technologique et humain suffira-t-il à protéger durablement Lomé des caprices climatiques ? En tout cas, les fondations posées ce jour-là esquissent un Togo résolu à défier les éléments, mais l’avenir dira si cette ambition se traduira en une victoire collective, où chaque citoyen pourra vivre à l’abri des flots.

Togo  : Double coup d’éclat industriel à Adétikopé  !

Un élan industriel à Adétikopé : le Togo inaugure FHC Medica et Nutrisource pour un avenir autonome

Mercredi dernier, aux environs de 11 h 00, heure locale, la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA), située à 27 kilomètres au nord de Lomé, s’est parée d’une solennité vibrante pour l’inauguration de deux fleurons industriels  : FHC Medica, dédié à la production pharmaceutique, et Nutrisource, spécialisé dans les engrais agricoles. En effet, présidée par la Première ministre Victoire Tomégah-Dogbé, au nom du président Faure Essozimna Gnassingbé, cette cérémonie, intégrée aux festivités du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance togolaise, a marqué un jalon décisif dans l’ambition du pays de conjuguer souveraineté économique et bien-être collectif.

Le Togo a inauguré à Adétikopé les usines FHC Medica et Nutrisource, renforçant l’autonomie pharmaceutique et agricole FHC Medica débarque  : le Togo prend son indépendance pharmaceutique à Adétikopé  !

Sous un ciel éclatant, l’inauguration a réuni membres du gouvernement, diplomates, chefs traditionnels et investisseurs, tous témoins d’un moment charnière. FHC Medica, implantée sur 7 000 m², se dresse comme un bastion de l’autonomie sanitaire. Grâce à une capacité annuelle de 750 millions de comprimés, 150 millions de gélules et 30 millions de sirops, cette usine, déjà forte d’une centaine d’emplois locaux, ambitionne de fournir des médicaments génériques abordables au Togo et dans la sous-région. « Nous facilitons l’accès aux soins pour tous », a proclamé la Première ministre, saluant une avancée qui réduit la dépendance aux importations pharmaceutiques.

Nutrisource entre en scène  : l’agriculture togolaise prend racine  !

Nutrisource, sous l’égide de FertiStream DMCC, incarne quant à elle une révolution agricole. Avec une capacité de production de 200 000 tonnes d’engrais NPK par an et un stockage de 60 000 tonnes, l’usine propose des formules sur mesure, adaptées aux sols togolais. «  Nos agriculteurs bénéficieront de rendements accrus, consolidant la sécurité alimentaire  », a souligné Victoire Tomégah-Dogbé. Imane Belrhiti, responsable du développement chez FertiStream, a vanté la flexibilité de l’outil industriel, capable de répondre aux besoins spécifiques des cultures locales, selon des déclarations rapportées par World Fertilizer.

PIA  : Le Togo mise gros sur son épicentre industriel à Adétikopé  !

Inaugurée en juin 2021, la PIA, fruit d’un partenariat public-privé entre l’État togolais (35  %) et Arise IIP (65  %), s’affirme comme le fer de lance de l’industrialisation nationale. Étendue sur 400 hectares dans sa première phase, avec une expansion prévue à 1 000 hectares, cette zone économique spéciale, certifiée ISO pour sa gestion, attire des investisseurs par ses incitations fiscales et son guichet unique. En plus, depuis son lancement, elle accueille 21 entreprises, dont 13 opérationnelles, générant des milliers d’emplois directs et indirects. FHC Medica et Nutrisource rejoignent des pionniers comme Togo Soja et Dongaco, renforçant les filières agro-industrielles et pharmaceutiques.

Togo  : l’attractivité en plein boom  ! Les investisseurs accourent  !

Par ailleurs, l’événement a mis en lumière l’attractivité du Togo, portée par une stabilité politique et une croissance économique soutenue. « Ces projets incarnent notre volonté de créer des chaînes de valeur locales », a déclaré la ministre de l’Investissement, Manuella Santos. De plus, la PIA, stratégiquement située sur le corridor Lomé-Burkina Faso, se positionne comme un hub régional, avec des projets d’extension et une liaison ferroviaire en gestation pour fluidifier les échanges.

Double inauguration, double impact : le Togo trace sa route !

Cette double inauguration, loin d’être un simple acte symbolique, traduit la feuille de route 2021-2025 du gouvernement, axée sur l’inclusion, l’emploi et la transformation des ressources locales. En effet, FHC Medica, en démocratisant l’accès aux médicaments, et Nutrisource, en dynamisant l’agriculture, incarnent une vision dans laquelle le Togo s’affranchit des contraintes extérieures. Pourtant, des voix appellent à surveiller les impacts sociaux, notamment les conditions de travail et l’accessibilité des produits pour les plus démunis.

Le rêve industriel togolais  : une prospérité pour tous

Ainsi, alors que la PIA s’impose comme un moteur de prospérité, une interrogation demeure  : ce modèle d’industrialisation saura-t-il conjuguer croissance économique et équité sociale  ? Les pas franchis le 23 avril 2025 esquissent un Togo audacieux, mais l’avenir dira si ces ambitions se traduiront en un progrès tangible pour chaque citoyen, dans un élan collectif encore à parachever.

Lomé : MIATO 2025, la vague artisanale submerge le CETEF !

Le MIATO 2025 s’épanouit à Lomé : une célébration éclatante de l’artisanat africain

Hier, 24 avril, à 14 h 00 (heure locale, soit 14 h 00 GMT), le Centre togolais des expositions et foires (CETEF) de Lomé a vibré d’une énergie créatrice lors de la visite officielle du professeur Kossivi Hounaké, Ministre délégué auprès du ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale. En effet, cette incursion dans la quatrième édition du Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO), ouverte la veille sous le thème «  Protection des œuvres artistiques  : enjeux et défis  », a révélé une organisation d’une rigueur exemplaire, saluée par le ministre comme un gage de succès retentissant. Ainsi, ce rendez-vous, vitrine de l’artisanat togolais et continental, s’impose comme un creuset d’opportunités et de coopération régionale.

Hounaké au front des stands  : rencontre explosive avec les maîtres artisans  !

Dès son arrivée, le professeur Hounaké, figure académique et politique respectée, a parcouru les 310 stands du CETEF, où se mêlent la finesse des tissages burkinabè, la délicatesse des bijoux maliens et l’inventivité des sculptures togolaises. Accompagné d’une délégation de son Ministère, il a échangé avec des artisans. « J’ai été très séduit par l’organisation », a-t-il déclaré dans un message publié sur la plateforme X, louant la fluidité des préparatifs et l’ambiance propice aux échanges commerciaux et culturels.

Contrefaçon K.O. ? Lomé dégaine la protection des chefs-d’œuvre !

Cette édition, qui se prolonge jusqu’au 4 mai, met l’accent sur la protection des œuvres artisanales, un enjeu crucial face à la contrefaçon. À cet effet, des panels d’experts, des ateliers de formation et des démonstrations de savoir-faire – tissage, poterie, vannerie – animent le marché, tandis que des spectacles de danses traditionnelles et des concerts exaltent la richesse culturelle africaine. De plus, une attention particulière est portée à la région des Plateaux, dont les techniques artisanales uniques, comme le tissage kente, sont mises à l’honneur à travers des expositions dédiées.

MIATO XXL  : Lomé voit grand pour l’artisanat africain  !

L’événement, orchestré par le ministère du Commerce en partenariat avec l’Union des Chambres régionales de métiers, s’appuie sur une logistique modernisée. Par ailleurs, le choix du CETEF, plus spacieux que l’esplanade du Palais des Congrès des éditions précédentes, répond à l’affluence croissante – plus de 800 exposants en 2023 et des milliers de visiteurs attendus cette année. Les stands climatisés et les espaces d’exposition repensés offrent un cadre optimal, comme l’a noté le professeur Hounaké, dont l’optimisme reflète les attentes élevées pour cette édition.

MIATO : l’artisanat togolais, moteur économique en pleine accélération !

Le MIATO, contributeur clé aux 18 % du PIB togolais issus de l’artisanat, s’affirme comme un levier économique et un vecteur d’intégration régionale. Les partenariats noués, notamment avec le Burkina Faso, et les discussions sur la propriété intellectuelle esquissent des perspectives prometteuses. Cependant, une question persiste  : comment transformer cette effervescence en un élan pérenne pour les artisans, souvent confrontés à des défis structurels  ? Alors que le MIATO déploie ses fastes jusqu’au 4 mai, il invite à rêver d’un artisanat africain non seulement célébré, mais solidement ancré dans une économie inclusive et dynamique, un horizon à construire collectivement.

Afrique-Asie : Le colloque de Lomé réactualise les idéaux de Bandung

Un colloque à Lomé revisite l’esprit de Bandung : vers une nouvelle solidarité Afrique-Asie

Ce 24 avril 20, à 09 h 00 précises, l’Auditorium de l’Université de Lomé s’est mué en un carrefour intellectuel d’envergure avec l’ouverture du colloque international intitulé «  Reconstruire le monde, 70 ans après Bandung  : quelle solidarité pour une communauté de destin Afrique-Asie  ?  ». En effet, orchestré par le Centre de Recherche Chine-Afrique (CRCA) en synergie avec des institutions académiques africaines et asiatiques, cet événement a réuni un aréopage de chercheurs, d’universitaires et d’experts pour sonder l’héritage de la conférence historique de Bandung de 1955 et en scruter la portée dans un monde contemporain en pleine mutation.

L’Université de Lomé a lancé un colloque international explorant l’héritage de Bandung et les perspectives d’une solidarité Afrique-Asie, réunissant experts et universitaires pour façonner un nouvel ordre mondial.Un colloque : une plongée dans l’héritage de Bandung

Dès lors, sous un ciel chargé d’attentes, cette rencontre savante a entrepris de raviver l’esprit de Bandung, ce jalon de 1955 où 29 nations africaines et asiatiques, galvanisées par des aspirations communes, défièrent l’hégémonie mondiale pour prôner le non-alignement et la solidarité. Pour ce faire, les travaux, structurés autour de trois axes majeurs, ont exploré l’histoire et l’héritage de cet événement, les contours d’un nouvel ordre mondial et l’émergence du Sud global comme héritier des idéaux d’antan. Panels et communications scientifiques, menés en français, en anglais et en mandarin, ont permis des échanges transdisciplinaires, mêlant perspectives historiques, économiques et géopolitiques.

Par ailleurs, le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Kanka-Malik Natchaba, a présidé l’ouverture, saluant la pertinence d’un tel cénacle dans un contexte où les dynamiques globales redessinent les alliances. Dans son allocution, relayée sur les réseaux sociaux, il a magnifié les liens étroits entre le Togo et la Chine, incarnés par l’amitié entre les présidents Faure Essozimna Gnassingbé et Xi Jinping. « En effet, ce colloque illustre notre volonté commune de bâtir un avenir solidaire », a-t-il déclaré.

Une réflexion pour l’avenir

De plus, les discussions ont mis en lumière l’évolution du monde depuis Bandung. L’émergence de la Chine comme puissance mondiale, l’ascension des BRICS+ et la redéfinition du Sud global ont alimenté des débats sur les formes modernes de coopération Afrique-Asie. À cet égard, les intervenants, issus d’universités du Togo, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de la Chine et d’Indonésie, ont interrogé la notion de «  communauté de destin  », un concept cher à la diplomatie chinoise, tout en revisitant les expériences historiques de colonisation et de lutte pour l’indépendance partagées par les deux continents.

En outre, le CRCA, créé pour approfondir les relations sino-africaines, a joué un rôle pivot dans l’organisation, renforçant le positionnement de Lomé comme un hub académique régional. Parallèlement, la présence d’experts asiatiques, notamment de l’Université de Pékin, a enrichi les perspectives, tandis que les contributions africaines ont insisté sur la nécessité d’une solidarité équitable, loin des dynamiques d’exploitation.

En conclusion, alors que le colloque de Lomé poursuit ses travaux jusqu’au 25 avril 2025, il s’affirme d’ores et déjà comme un jalon décisif, ravivant l’esprit de Bandung pour éclairer les voies d’une solidarité Afrique-Asie renouvelée, portée par des engagements concrets et une vision partagée d’un avenir équitable.