Report de l’assemblée annuelle de la Banque mondiale et du FMI prévue à Marrakech

L’assemblée annuelle de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international prévue dans la ville marocaine de Marrakech en octobre 2021, a été reportée à 2022, selon un communiqué publié jeudi.« Le Royaume du Maroc, le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) ont annoncé aujourd’hui que l’assemblée annuelle du Groupe de la Banque mondiale et du FMI qui devait se dérouler à Marrakech en octobre 2021 sera reportée de 12 mois jusqu’en 2022, en raison de la pandémie de COVID-19 », indique le communiqué publié par le FMI.

Cette réunion, qui réunit des milliers de délégués venant des quatre coins du monde, se tiendra dans la capitale fédérale américaine où siègent les deux institutions financières internationales.

Les assemblées annuelles se tiennent généralement pendant deux années consécutives au siège du Groupe de la Banque mondiale et du FMI à Washington et tous les trois ans dans un autre pays membre.

Covid-19 : l’Af’Sud veut l’aide des entreprises pour relancer son économie

Le vice-président sud-africain, David Mabuza a appelé, ce jeudi, les grandes entreprises à aider le gouvernement à revitaliser l’économie nationale en promouvant les économies rurales et les petites entreprises dans les townships du pays.Le vice-président répondait à des questions orales au Conseil national des provinces (NCOP) au Cap. Le NCOP est un forum permettant aux chefs traditionnels du pays de discuter des problèmes qui les concernent à l’échelle nationale.

Mabuza a déclaré que «comme guidé par le Plan de développement national, le gouvernement procède au prorata de la mise en œuvre des programmes qui ciblent la pauvreté et les inégalités et contribuent au programme de croissance d’une économie inclusive ».

« Nous ne pouvons pas être solidaires sur le plan social tant que nos concitoyens vivent dans des zones où les chances de réaliser leur plein potentiel sont minimales », a déclaré Mabuza.

Il a indiqué à ce sujet que le programme donne la priorité aux investissements dans les petites et moyennes entreprises, grâce à une participation accrue.

« Car les petites entreprises peuvent débloquer des opportunités d’emploi dans les cantons et les zones rurales », a-t-il poursuivi.

Le gouvernement sud-africain, avec un plan de reconstruction de 100 milliards de dollars américains, a déclaré qu’il se concentrerait sur le développement des infrastructures pour relancer l’économie et se remettre de la récession et de la pandémie de Covid-19.

Pour ce faire, le président Cyril Ramaphosa a exhorté le secteur privé à travailler avec le gouvernement dans cette initiative qui vise à créer des emplois, suite à la perte de deux millions d’emplois pendant la pandémie de Covid-19.

Des opérateurs économiques polonais intéressés par le marché marocain

Des opérateurs économiques polonais ont exprimé leur volonté de développer des projets au Maroc, devenu un hub continental à la faveur de sa proximité de l’Europe, de son ancrage africain, de sa stabilité politique et de la résilience et des performances de son économie.Intervenant lors d’une rencontre avec l’ambassadeur du Maroc à Varsovie, Abderrahim Atmoun, le copropriétaire du fonds « MRP Fizan », Maciej Rudnicki, s’est dit « impressionné » par le niveau de développement qu’il a eu l’occasion d’apprécier lors d’une récente visite dans le Royaume.

« Après notre visite au Maroc au cours de laquelle nous avons constaté de près le niveau de développement enregistré du nord au sud, nous sommes déterminés à y investir et nous voulons entamer les négociations à cet effet dans les meilleurs délais », a-t-il souligné.

Il a affirmé que son entreprise souhaite entamer les discussions avec des partenaires marocains pour mettre en service, au Maroc, une usine d’assemblage de gyrocoptères et hélicoptères ultralégers ; ajoutant que le Maroc, en tant que pont entre l’Europe et l’Afrique « nous ouvrira également les portes pour investir dans le continent ».

«MRP Fizan» opère dans plusieurs secteurs d’activité, de l’aviation à l’immobilier en passant par l’informatique, les télécommunications et les technologies d’utilisation de l’hydrogène.

Selon un communiqué de l’ambassade du Maroc en Pologne, cette rencontre a été l’occasion pour M. Atmoun de visiter l’usine de la société Fylargo, propriété du fonds «MRP Fizan», qui conçoit des gyrocoptères et hélicoptères ultralégers.

A cette occasion, l’ambassadeur a rappelé à ses interlocuteurs polonais que le Maroc a mis en place, dans le secteur aéronautique, plusieurs mesures incitatives dans le cadre du plan d’accélération industrielle.

Il a également mis en exergue le climat d’affaires favorable aux investisseurs, l’important arsenal juridique permettant une meilleure protection des investissements, sans oublier la stabilité politique, les atouts naturels et la diversité de l’économie du Royaume.

Le Maroc bénéficie également d’excellentes connexions ferroviaires, aériennes, maritimes et terrestres lui permettant de s’ériger en un véritable hub économique au niveau du continent, a rappelé le diplomate marocain.

Maroc : l’AFD octroie un prêt et une subvention de 1,5 million d’euros pour la réalisation de deux nouvelles lignes tramway à Casablanca

L’Agence française de développement (AFD) et la société Casa-Transport ont signé lundi un accord de prêt de 100 millions d’euros, couplé d’une subvention d’assistance technique de 500.000 euros pour réaliser deux nouvelles lignes du Tramway à Casablanca en vue d’améliorer de manière durable la mobilité des Casablancais, indique un communiqué conjoint.Ce financement permettra d’agrandir l’offre de transports en commun accessibles au plus grand nombre, de promouvoir l’usage d’un mode de transport propre et sobre en carbone et d’améliorer la qualité de service des transports publics, précise le communiqué.

Le partenariat technique et financier entre Casa Transport et l’AFD a été lancé en 2012 par un premier financement de 23 millions d’euros pour la réalisation de la première ligne du tramway de l’agglomération, suivi d’un deuxième financement, en 2017, de 30 millions d’euros pour la réalisation de la deuxième ligne, rappelle la même source.

Ces prêts ont été accompagnés par des subventions de 1,8 million d’euros pour le financement d’études stratégiques et d’assistances techniques sur le volet environnemental et social.

Maroc : Le FMI prévoit une croissance du PIB à 4,5% en 2021

Le FMI s’attend à ce que la croissance du PIB au Maroc rebondisse à 4,5 % en 2021, sous l’hypothèse que les effets de la sécheresse et de la pandémie s’estompent, mais cette projection de référence est sujette à de considérables risques baissiers.Sous l’effet combiné de la sécheresse et de la pandémie du COVID-19, le PIB devrait se contracter dans une fourchette de 6 à 7 % en 2020 en fonction de l’évolution de cette pandémie, et le taux de chômage devrait fortement augmenter. Les déficits budgétaire et extérieur devraient se creuser, du fait de la baisse des recettes fiscales et le recul des recettes en devises tirées du tourisme, respectivement, lit-on dans la déclaration faite lundi par le chef de la mission du Fonds monétaire international (FMI), chargé du Maroc, M. Roberto Cardarelli.

Lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation des conclusions de ses consultations avec les autorités marocaines, au titre de l’article IV du FMI, le responsable du FMI a constaté qu’en dépit de la riposte rapide des autorités, la pandémie mondiale n’a pas épargné le Maroc et a eu des retombées négatives sur sa population, à l’instar de tous les pays du monde.

Néanmoins, la résilience des transferts des Marocains résidant à l’étranger et la baisse des importations ont limité les besoins de financement extérieur du Maroc, et les réserves internationales restent largement supérieures à leur niveau de l’an dernier, notamment grâce au tirage au titre de la Ligne de précaution et de liquidité du FMI en avril dernier et à l’intensification des efforts de mobilisation des financements extérieurs.

La politique budgétaire a été assouplie de manière appropriée en 2020. Les recettes fiscales ont diminué nettement et les autorités ont accru les dépenses publiques et révisé leur composition pour réduire au minimum les répercussions économiques et sociales de la crise. Parmi les mesures prises dans ce cadre, les subventions aux salariés affectés et les transferts monétaires aux travailleurs de l’économie informelle, l’appui au financement des entreprises ont soutenu la demande intérieure, protégé les groupes les plus vulnérables de la population et préservé le tissu productif.

Selon lui, la loi de finances 2021 entend continuer à soutenir la reprise au cours des prochaines années, principalement par la relance de l’investissement et la réforme du système de protection sociale récemment annoncée par les autorités, ajoutant que les services du FMI saluent l’intention des autorités de soutenir la reprise en 2021. Ils conviennent aussi avec les autorités que le processus de rééquilibrage budgétaire doit être progressif et ne devrait être entrepris que lorsque la reprise économique sera solide.

Tout en reconnaissant l’incertitude exceptionnelle qui entoure le calendrier et le rythme de la reprise, les services du FMI recommandent dans leurs projections de référence de commencer à réduire le ratio dette publique par rapport au PIB à compter de 2022.

Par contre, une reprise économique plus lente que prévu exigerait de repousser l’ajustement budgétaire. Des mesures visant à élargir l’assiette de l’impôt et à accroître la progressivité du système fiscal, de nouvelles réformes de l’administration publique qui rationaliseraient les dépenses et le programme de privatisation des autorités contribueraient à reconstituer les marges de manœuvre budgétaire, tout en finançant l’expansion des programmes de protection sociale, a-t-il recommandé.

Pour lui, la Banque centrale marocaine a pris des mesures décisives pour atténuer les répercussions de la pandémie sur l’économie réelle et le secteur financier. Les services du FMI notent avec satisfaction la politique monétaire accommodante qui est menée et considère que celle-ci devrait être poursuivie jusqu’à ce que l’inflation commence à augmenter.

Côte d’Ivoire: les prix de l’essence et du gasoil maintenus à 600 FCFA/litre

Les prix à la pompe du super sans plomb et du gasoil ont été respectivement maintenus comme le mois précédent, à 600 FCFA le litre sur la période du 1er au 30 novembre 2020 en Côte d’Ivoire.L’information est donnée par la direction générale des hydrocarbures placée sous tutelle du ministère ivoirien du pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables dans une note  transmise dimanche à APA.

Le prix du  pétrole lampant est lui-aussi resté inchangé à 555 FCFA le litre à l’ambiant. L’ajustement des prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial.

Le Sénégal se dote d’une plateforme de télé-déclaration des activités minières

Cet toutil de recensement des activités minières devrait permettre aux populations et aux acteurs du milieu de savoir, « au quotidien », les différentes opérations en cours dans le secteur des mines.Le Sénégal fait un pas de plus pour la gestion transparente des ressources minières et minérales. En effet, le pays vient de se doter d’une plateforme numérique où seront publiés tous les contrats liant l’Etat du Sénégal et les industries extractives. De même, toutes les transactions financières, les recettes fiscales, les impôts…qui seront perçues par les services des différents ministères y seront partagés. 

« Chaque année, nous publions un rapport où il y a tout ce que les industries publient comme ressources qui vont vers l’État  et ce que ce dernier reçoit exactement. Cela nous permet de faire une conciliation pour voir si ce que les industries donnent, c’est ce que l’État reçoit. Et jusqu’à présent, on s’est rendu compte que ça se passait très bien. Mais ça se fait annuellement », a expliqué la Présidente du Comité National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (CNITIE), Professeur Awa Marie Coll-Seck. 

« Avec la Télé-déclaration, ce travail va se faire au jour le jour », poursuit Mme Seck, précisant que « si (par exemple) une industrie nouvelle ou ancienne met un avenant sur un contrat, cela est immédiatement mis sur la plateforme » afin de permettre aux uns et aux autres d’être sur le même niveau d’information. 

L’ancienne Directrice exécutive du Partenariat Roll Back Malaria s’exprimait à l’occasion d’un atelier de formation des journalistes portant sur « Lecture, suivi et compréhension des obligations contractuelles et leurs implications » pour les entreprises extractives.

Hébergée par le ministère des Finances, la plateforme de télé-déclaration devrait par ailleurs permettre un recensement immédiat de toute taxe payée au niveau des services fiscaux au lieu d’attendre un an ou plusieurs mois pour que cela soit fait.

« L’avenir pour nous est de permettre aux populations et à tout le monde de pouvoir savoir ce qui se passe dans le secteur au jour le jour au lieu d’attendre un rapport annuel », a martelé l’ancienne ministre de la Santé. 

A en croire Professeur Awa Marie Coll-Seck, la plateforme, qui se veut plus tard interactive, est déjà opérationnelle et elle a montré son efficacité. Elle en veut pour preuve le fait que le rapport ITIE 2019, qui sera rendu public à la fin de l’année, prend en charge des données qui y sont publiées. 

La norme ITIE 2019 stipule que les pays mettant en œuvre l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives sont tenus, à compter du 1er janvier 2021, de divulguer tous les contrats et licences qui sont octroyés, conclus ou modifiés. En outre, les pays sont encouragés à divulguer publiquement tous les contrats et licences qui fixent les conditions d’exploitation du pétrole, du gaz et des minéraux.   

« Nous avons commencé à publier les contrats bien avant la mise en œuvre de l’exigence. Cette dernière est fixée pour 2021, mais déjà au niveau du Sénégal, les contrats ont été pratiquement tous publiés et mis sur le site, soit de l’entreprise ou de l’ITIE, ou des ministères concernés », a indiqué la présidente du CNITIE. 

Partant de ce constat, elle estime que le Sénégal « est sur une voie qui nous permettra de mettre en œuvre, sans problème, cette exigence »

Ethiopian Airlines remporte le Prix du voyageur d’affaires 2020

Ethiopian Airlines a remporté le Business Traveller Award 2020 dans la catégorie de la meilleure compagnie aérienne africaine.Les lauréats du prix ont été dévoilés mardi par Panacea Media ; les éditeurs de Business Traveller Magazine. Les gagnants ont été désignés à la suite d’un vote des lecteurs du magazine Business Traveller ; les résultats sont produits par une société de recherche indépendante, et sont largement reconnus comme étant la référence du marché en matière d’excellence.

Il convient de rappeler que Ethiopian Airlines a été élue « Meilleure compagnie aérienne en Afrique » pour la 3ème année consécutive aux Skytrax 2019 World Airlines Awards en juin 2019.

Entre-temps, De Havilland Aircraft of Canada Limited a annoncé la livraison de deux autres appareils Dash 8-400 à Ethiopian Airlines, portant le nombre total de Dash 8-400 de la compagnie aérienne à 30 aéronefs.

Le 30ème avion – MSN 4617 – se prépare à décoller pour le hub éthiopien d’Addis-Abeba, avec l’avion MSN 4615. Ethiopian Airlines a accueilli pour la première fois le Dash 8-400 dans sa flotte en mars 2010. La flotte de plus de 155 avions Dash 8 Series en Afrique comprend plus de 90 avions Dash 8-400.

Dans le monde, plus de 155 compagnies aériennes, sociétés de crédit-bail et autres organisations ont commandé près de 1.300 appareils Dash 8, le selon World Airline News.

Lancement à Abidjan du mouvement Initiative citoyenne du secteur privé

Le mouvement associatif Initiative citoyenne du secteur privé Côte d’Ivoire (ICSP) a lancé mardi à Abidjan ses activités visant à échanger sur les actions du gouvernement en faveur du secteur privé, et présenté son manifeste.Cette « idée de chefs d’entreprises » issus des différentes faîtières du secteur privé en Côte d’Ivoire a été lancée lors d’une cérémonie de soutien du secteur privé aux actions du président Alassane Ouattara, candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Selon Donald Djobo, porte-parole de ICSP, cette initiative s’inspire des « progrès accomplis en réformes, programmes, résultats et projets qui ont permis au secteur privé ivoirien de se repositionner après une période de crise de 2000 à 2010 ».

« Notre approche se veut inclusive de tout le secteur privé pour un bilan des années 2011-2020 favorisé par des réformes et programmes mis en œuvre sur cette période et d’autres part, les avancées notables constatées au niveau du secteur privé », a dit M. Donald Djobo.

Aujourd’hui, fera observer M. Faman Touré, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, le pays affiche des résultats « éloquents », alors qu’en 2010-2011, il a connu une grave crise post-électorales qui a fait plus de 3.000 morts. 

Un plan stratégique lancé en faveur du secteur privé, a selon M. Faman Touré, permis de « 2011 à 2020, le grand retour de l’économie ivoirienne ». Et ce, en neuf ans, tirant la Côte d’Ivoire vers des sommets.   

« Certes, tout n’est pas parfait (concernant la gouvernance de M. Ouattara), mais il faut savoir apprécier et savourer les résultats qui sont là » afin de préserver les acquis au niveau du secteur privé, a-t-il ajouté.

M. Djobo a lu un manifeste de 40 pages indexant des réalisations clés de 2011-2020 à forts impacts, des actions spécifiques, la situation post Covid-19 ainsi que les attentes du secteur privé et l’appel des opérateurs économiques pour un secteur privé ivoirien leader. 

 Le secteur privé ivoirien regroupe plus de 60.000 entreprises actives, un stock de plus de 144.000 Petites et moyennes entreprises (PME) qui constituent 20% du Produit intérieur brut, enregistrées jusqu’à octobre 2020.  

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, représentant le Premier ministre Hamed Bakayoko, a salué l’acte de Initiative citoyenne du secteur privé,  favorable à un « nouveau bail » du candidat Alassane Ouattara.

Le manifeste de ICSP, dira-t-il, trouve solution dans le projet de société de M. Ouattara dans le Programme national de développement (PND) de 2021-2025 (d’un montant de 62.000 milliards Fcfa dont 60% de part destinée au secteur privé) et le PND 2026-2030.

M. Souleymane Diarrassouba a indiqué que l’Etat jouera un rôle de chef d’orchestre et investira dans les secteurs porteurs de croissance, avec une forte promotion du secteur privé, un levier de création d’emplois. 

Le ministre du Commerce et de l’industrie a en outre annoncé une agence de promotion des produits d’exportation afin d’impulser la compétitivité des entreprises locales et leur permettre de s’étendre sur des marchés régionaux et internationaux. 

L’initiative de ces opérateurs économiques vise notamment à apporter l’aide du secteur privé dans l’identification des futurs chantiers structurels et sur les cinq prochaines années et à exprimer les attentes du secteur privé pour les cinq années à venir, 2021 à 2025. 

Dans ce contexte, ICSP a rédigé ce manifeste via un comité scientifique, fruit des travaux et réflexions qui pourront enrichir le programme économique 2021-2025 dans son axe développement du secteur privé incluant les PME, entrepreneuriat et l’innovation. 

Le Botswana autorise les vols internationaux affrétés à partir du 1er novembre

Le Botswana a décidé d’autoriser les vols internationaux directs affrétés vers certaines des principales stations touristiques du pays à partir du 1er novembre, a déclaré la ministre du Tourisme, Philda Kereng.Mme Kereng, cité dimanche par le Botswana Daily News (gouvernemental) a indiqué que l’équipe de travail mise sur pied par la Présidence contre la Covid-19 avait approuvé la proposition du ministère d’autoriser les vols internationaux affrétés directs vers les parcs nationaux de Chobe et Ngamiland à partir du mois prochain.

Ngamiland abrite le delta de l’Okavango, l’un des plus grands deltas intérieurs du monde.

Elle a déclaré que cette décision faisait partie d’une initiative pilote qui serait mise à profit pour guider l’industrie du tourisme vers une ouverture totale.

Comme la plupart des autres pays d’Afrique australe, le Botswana a suspendu les vols internationaux en avril à la suite de l’imposition d’une mesure de confinement pour contenir la propagation de la Covid-19.

Selon la ministre, bien que la réouverture des frontières du Botswana suscite un vif intérêt, « il est nécessaire de maintenir l’équilibre délicat entre l’économie et la santé ». Ceci est particulièrement important eu égard à la récente flambée des cas de Covid-19 dans le pays.

Côte d’Ivoire: les médias en ligne invités à utiliser la publicité programmatique

Le web journaliste ivoirien, Lacinan Ouattara, a au cours d’un exposé dimanche sur le Forum whatsApp Univers numérique du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), exhorté les médias en ligne à utiliser la publicité programmatique, une publicité qui se fait en ligne de façon automatisée.M. Lacinan Ouattara, chef de service information en ligne à la RTI (télévision publique), s’exprimait à la « Quinzaine du Numérique », tribune de renforcement des capacités initiée par le REPPRELCI, sur le thème : « La publicité programmatique : atout ou menace pour la presse en ligne ? ». 

L’invité-expert, a à l’entame de ses propos expliqué que « la publicité programmatique, c’est la publicité qui utilise des logiciels et d’algorithmes pour l’achat, la vente et la recommandation de publicité sur le digital ».

Selon lui, elle se présente comme une opportunité, parce qu' »il ne suffit plus de faire juste un site web pour faire afficher de la publicité et avoir des revenus, il faut aussi développer une sorte de régie digitale pour automatiser la publicité et faire preuve de transparence ».

Cette forme de publicité, dira-t-il, permet d’avoir Google ou les autres comme alternative. Avec une plateforme numérique, l’on peut diffuser la publicité digitale d’un opérateur, mais aussi ouvrir son espace pour que s’affiche la publicité des annonceurs passée chez Google.

Il a toutefois fait observer qu’il n’y a pas un modèle économique type. Chacun peut créer son propre modèle, mais il faut juste savoir que lorsqu’on est un éditeur de site de médias, les possibilités sont infinies et la publicité programmatique est une aubaine. 

M. Lacinan Ouattara a évoqué des solutions comme Adsense pour que les publicités s’affichent, tout en conseillant de l’innovation éditoriale comme des publi-rédactionnels avec des contenus de marque. 

Répondant à la question de savoir si les médias numériques sont suffisamment adaptés à cette nouvelle donne, il a dit « oui », mais en plus les médias numériques doivent changer leur organisation.

Pour assurer une publicité programmatique réussie, « aujourd’hui, il faut recruter un trafic manager ou gestionnaire de trafic qui va se charger de gérer les chiffres, les audiences, les techniques de marketing digital et qui maîtrisent les techniques SEO », a-t-il relevé. 

Le conférencier a cité le portail Abidjan.net comme un « bon exemple », soulignant qu' »il est capable de gérer une campagne programmatique pour un annonceur ivoirien sur place, mais aussi afficher sur son site des pub de Google Adsense ». 

Ce portail, après la campagne programmatique d’un annonceur, peut fournir les chiffres sur l’impact de la publicité, et savoir « le nombre de clics, l’âge des visiteurs, les heures de visite, le CPM, en somme les statisiques », a-t-il poursuivi. 

La différence de la publicité programmatique avec une simple publicité est qu’il y a des possibilités avec la publicité automatisée des solutions que l’on peut personnaliser en tant que médias en ligne et éditeurs de contenus. 

« Vous pourrez gérer vos annonceurs, personnaliser à souhait. Ainsi, le pays ciblé, la date de la publicité, s’affichage », a-t-il mentionné. Il a noté que « les solutions de Google, Facebook, Bing et autres sont des bons modèles : Google Ads, Facebook Audience Network, Bing ads, Twitter, Critéo ». 

En période de campagne électorale, liée à la présidentielle du 31 octobre 2020, la publicité programmatique aurait pu être une opportunité pour les médias en ligne, mais les annonceurs (candidats et partis) se sont tournées vers Facebook et Google. 

« Voilà la vraie problématique, ces géants absorbent les revenus qui doivent revenir au marché local. Quand vous voyez les posts sponsorisés de Alassane Ouattara, vous voyez la mention « financé par Ado » », a fait remarquer le web journaliste ivoirien. 

Cette forme de publicité n’est pas régulée par le Conseil Supérieur de la Publicité (CSP) en Côte d’Ivoire. Selon M. Lacinan Ouattara, cette entité n’y a pas la possibilité, car à la fois complexe et aussi pas à sa portée. 

« La preuve, le CSP ne peut percevoir la TSP (taxe sur la publicité) de 3% quand un annonceur va directement chez Google ou Facebook pour la pub. Or, venir chez un éditeur, il va payer la TVA 18% et 3% de TSP (ce qui est) un vrai manque à gagner pour l’Etat », a-t-il indiqué. 

« Imaginez que la TSP de 3%, c’est elle qui alimente le FSDP (Fonds de soutien au développement de la presse). Si cette taxe augmente, c’est plus de soutien aux médias ivoiriens », a-t-il lancé.

Depuis 2000, le digital a fortement bouleversé l’écosystème des médias à travers le monde. Cela a entraîné des changements de paradigmes et de modèles économiques, mais aussi des innovations éditoriales. 

En Côte d’Ivoire, comme ailleurs, le digital est diversement perçu surtout pour les médias en transition qui essaient de s’adapter sans vraiment réussir. Dans les modèles des médias ivoiriens, ce type de publicité s’avère une opportunité. 

M. Lassina Sermé, le président du REPPRELCI, s’est félicité de cette thématique (de la 5e session de la Quinzaine du numérique) qui a suscité chez les journalistes un engouement et un intérêt sur cette solution qui permet aux médias en ligne d’accroître leurs offres. 

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Le secteur privé formé pour une meilleure stratégie nationale de dialogue public-privé en Côte d’Ivoire

A l’initiative du Comité de concertation du secteur État-Secteur privé (CCESP), un atelier de formation des acteurs du secteur privé ivoirien et de l’administration publique, a été organisé en vue de rendre plus efficace la stratégie nationale de dialogue public-privé en Côte d’Ivoire. Trois thèmes ont meublé cette session de formation, indique une note d’information transmise vendredi à APA.Il s’agit notamment « Des fondements théoriques du dialogue public-privé», « L’approche opérationnelle et la prise en charge des préoccupations» et les « Contributions du secteur privé dans le dialogue public-privé, par la gouvernance, le lobbying, etc». 

Ces différents thèmes avaient pour objectifs de mettre l’accent sur les enjeux d’un dialogue public privé constructif à la lumière des expériences nationales, présenter ensuite, les mécanismes institutionnels de dialogue public privé en Côte d’Ivoire et partager les meilleures expériences en matière de lobbying et de représentation des Organisations Intermédiaires du Secteur Privé. 

A cette occasion, George Copre qui représentait Mariam Fofana Fadiga, la secrétaire exécutive du CCESP,  a soutenu qu’au titre des orientations stratégiques de cette institution figure le renforcement de l’approche opérationnelle à travers l’implémentation d’une démarche structurée et harmonieuse du dialogue public-privé. 

« La mise en œuvre efficace de cette orientation stratégique relève en partie des capacités intrinsèques de chaque acteur du dialogue public ou privé pour une contribution productive dans le processus de dialogue public privé », a estimé M. Copre. 

Le représentant de Mme Fadiga a conclu son adresse en exhortant  le secteur privé ivoirien à animer ce cadre de concertation à travers des sujets documentés et bien orientés. Ce qui  permettra, a-t-il précisé,  de mieux  faire comprendre leurs préoccupations à l’Etat.

Le Gabon lance le Padeg pour diversifier son économie

Le Gabon a lancé jeudi 22 octobre le Projet d’appui à la diversification de son économie (Padeg), financé à hauteur de 41 milliards FCFA avec la Banque africaine de développement (Bad).Le Gabon dont l’économie est longtemps arrimée sur l’exploitation pétrolière a décidé de changer son fusil d’épaule. Hier jeudi à Libreville, le ministre de l’Economie et de la Relance, Jean Marie Ogandaga, a conclu avec le représentant de la Bad, Robert Masumbuko, les derniers détails pour la mise en œuvre du Padeg.

Financé à 85% par l’institution bancaire et 15% par l’Etat gabonais, ce projet sera exécuté sur quatre ans. Il devra contribuer à la consolidation de la Zone économique spéciale de Nkok, située dans le département du Komo-Mondah, près de la ville de Ntoum, à 27 km de Libreville. Ainsi, la croissance durable des secteurs du bois et des mines et la mobilisation accrue des recettes non pétrolières seront portées en rang de priorité.

« Le projet touche le secteur bois qui devrait devenir le secteur majeur de notre économie. Et ce d’autant que, ledit secteur a permis au Gabon d’être résilient », a déclaré M. Ogandaga. 

Saluant « la vision du chef de l’Etat qui a décidé de diversifier l’économie depuis 2009 », il souligne que le « projet a pour mission d’aller vers d’autres secteurs qui ne sont pas mis en lumière par notre économie ». Ainsi, a-t-il assuré, les opérateurs économiques, les artisans gabonais et les investisseurs étrangers seront pris en compte dans ce programme.

Pour sa part, le représentant de la Bad a expliqué que le Padeg va permettre au gouvernement gabonais de « poser les bases d’une reprise économique saine, à travers l’amélioration du climat des investissements et le renforcement de la compétitivité des secteurs prioritaires ».

Signature de trois accords de coopération entre le Maroc et la République centrafricaine

Le Maroc et la République centrafricaine (RCA) ont signé, jeudi à Rabat, trois accords de coopération dans les domaines de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, de la santé et du tourisme.Signés par le ministre marocain des Affaires étrangères,  M. Nasser Bourita, et son homologue centrafricaine, Mme Sylvie Baïpo-Temon, actuellement en visite de travail dans le Royaume, ces accords de coopération visent notamment à renforcer le partenariat et promouvoir l’échange d’expériences entre les deux pays.

Le premier accord a pour objectif de fixer le cadre d’échange et de collaboration dans le domaine de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire. En vertu de cet accord, les deux parties conviennent de coopérer et de s’entraider dans les domaines ayant trait, notamment, à l’assistance technique, la formation professionnelle, la promotion du partenariat et au renforcement des capacités.  

Le deuxième texte est un protocole d’accord qui définit le cadre de coopération entre la République centrafricaine et le Royaume du Maroc dans le domaine de la santé publique. Cette coopération va se concrétiser à travers l’échange d’expériences dans les différents domaines de la santé et par le biais des programmes d’exécution convenus entre les deux parties. L’accord prévoit également d’encourager la coopération entre les établissements hospitaliers et sanitaires des deux pays.  

Le troisième accord de coopération est relatif au domaine du tourisme et permettra aux deux parties de prendre les mesures nécessaires pour favoriser et renforcer les échanges touristiques entre les deux pays. Il vise également à promouvoir la coopération entre leurs organismes centraux du tourisme, entre leurs établissements nationaux du tourisme et du transport, ainsi qu’entre les agences et associations professionnelles du tourisme.

La cheffe de la diplomatie centrafricaine a fait part, dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec son homologue marocain, de la gratitude du gouvernement et peuple centrafricains quant à l’intérêt constant que le Maroc porte à la situation en République centrafricaine, soulignant qu’au plan de la coopération bilatérale, « le Royaume est compté parmi les partenaires privilégiés de la RCA ».

Mme Baïpo-Temon a également saisi cette occasion pour saluer le soutien multiforme apporté par le Royaume à la RCA, notamment dans le cadre de programmes sécuritaires avec la présence d’un contingent marocain au sein de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RCA (Minusca), des domaines humanitaire et économique (réhabilitation de l’hôpital, reprise de la desserte de Bangui par la Royal Air Maroc dans les prochains jours), des offres de bourses et de formations aux étudiants centrafricains et la tenue des instances de consultations à fréquences régulières.

Elle a également salué le soutien du Maroc à la RCA au sein du Conseil de sécurité (CS) à travers la configuration de la RCA pour la paix auprès des Nations unies.

De con côté, M. Bourita a souligné, à cet effet, que ces accords « viennent renforcer le cadre juridique de nos relations », notant que « l’objectif est de travailler sur la mise en œuvre de l’ensemble des accords signés d’abord lors de la mission mixte et complétés par les accords d’aujourd’hui ».

Covid-19 : La Chine suspend les vols d’Ethiopian Airlines vers Shanghai

Ethiopian Airlines a reçu l’ordre de l’organisme de réglementation de l’aviation civile en Chine de suspendre les vols d’Addis-Abeba à destination de Shanghai afin de prévenir l’importation de cas de Covid-19.Un total de cinq passagers sur le vol du 6 octobre de la capitale éthiopienne à Shanghai, ainsi que dix passagers sur son vol du 13 octobre, ont été testés positifs au nouveau coronavirus, remplissant les conditions d’une suspension de l’itinéraire de vol, selon à l’Administration de l’aviation civile de Chine.

Conformément à la politique d’ajustement des vols internationaux annoncée le 4 juin, l’administration a publié sa directive dite “Disjoncteur” et annoncé que la suspension de cinq semaines commencera lundi.

Les compagnies aériennes ont annoncé mercredi avoir reçu un avis des autorités chinoises concernant la suspension du vol, comme l’a rapporté Ethiopian Broadcasting Corporation (public). En outre, la compagnie aérienne a déclaré que la décision avait été prise après que des passagers chinois (dont le nombre n’a pas été précisé) à destination de Shanghai, ont été testés positifs à la Covid-19.

Ethiopian Airlines demande aux passagers de présenter des résultats de test de Covid-19 négatifs. La compagnie aérienne a déclaré que les passagers testés positifs à l’aéroport de Shanghai avaient présenté un résultat de test négatif de « l’hôpital général de la route de la soie ».

L’hôpital général de la Route de la soie est un hôpital appartenant à des Chinois dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba qui a été construit en 2017 dans ce qui semble être une poursuite de l’initiative chinoise “Belt and Road” Suite à ce développement, la compagnie aérienne éthiopienne a décidé de ne pas accepter les résultats des tests dudit hôpital.

A Abidjan, Mazars présente sa nouvelle identité visuelle à son personnel

Mazars, groupe international spécialisé dans l’audit, la fiscalité et le conseil, a lancé mercredi sa nouvelle identité visuelle, présentée par les dirigeants de l’entreprise au personnel en Côte d’Ivoire.La nouvelle marque du groupe a été lancée « simultanément » à travers le monde. A Abidjan, le logo a été dévoilé au personnel par M. Zana Koné, associé et directeur général pays de la structure, et son adjoint Elvis D’Oliveira, également associé. 

Cette nouvelle identité de marque, déployée dans les 90 pays où opère le groupe, montre le franchissement d’une étape majeure dans l’évolution de l’entreprise et traduit sa volonté d’offrir une alternative et une perspective différente au marché de l’audit, de la fiscalité et du conseil. 

« Ce nouveau logo a pour objectif de traduire toute l’évolution que nous avons connue au cours de ces dix dernières années, (car) nous sommes passés en moins de dix ans, d’une cinquantaine de pays à 90 pays que nous couvrons », a indiqué M. Zana Koné. 

En plus de cela, dira-t-il, il y a « plus d’une quarantaine de pays où nous intervenons à partir des bureaux où nous intervenons ». Avec cette nouvelle marque, le groupe réaffirme ses engagements à « construire un monde juste, prospère et durable ». 

« Je me réjouis de dévoiler cette nouvelle identité de notre marque et son positionnement, après deux ans de consultation approfondie avec nos associés, collaborateurs, clients et parties prenantes », a déclaré Hervé Helias, le Président-directeur général du groupe. 

« Cette nouvelle identité reflète ce que nous sommes aujourd’hui et ce que nous aspirons à être demain », a-t-il insinué, avant d’ajouter « au sein de notre organisation intégrée, nos associés travaillent comme une seule et même équipe, connectée et unie à travers le monde ».  

Il s’est félicité de ce qu’aujourd’hui, l’entreprise ait à la fois l’envergure requise pour servir de grands clients internationaux et l’agilité nécessaire pour ajuster ses approches et apporter les solutions dont les clients ont besoin. 

« Dans chaque pays où nous opérons, nos équipes combinent une connaissance de la culture nationale et une perspective mondiale, offrant à des clients variés un véritable partenariat, et la confiance dont ils ont besoin pour piloter leurs activités et réaliser leurs ambitions », a-t-il dit. 

En Côte d’Ivoire, l’entreprise existe depuis un peu plus de 30 ans avec près de 100 collaborateurs et trois associés, dont deux nouveaux associés MM. Zana Koné  (directeur général chargé de l’audit) et Elvis D’Oliveira (DGA chargé du non-audit). 

Selon M. Zana Koné, « la nouvelle orientation stratégique, c’est d’être une marque plus équilibrée, avoir un logo qui soit unique et une marque qui soit unique à travers le monde », parce qu' »avant on pouvait trouver plusieurs logos ». 

Figurant parmi les cinq plus grosses entreprises d’audit-Conseil en Côte d’Ivoire, le groupe a réalisé entre autres, une étude sur le sport en Afrique à paraître au cours des prochains jours, et publie chaque année une étude sur le secteur bancaire. 

Côte d’Ivoire: les acteurs de la filière ananas formés sur les exigences de compétitivité

Une formation, au profit des acteurs de la filière ananas en Côte d’Ivoire, portant sur l’itinéraire technique, le conditionnement et la transformation, en vue de la compétitivité du secteur, s’est ouverte mercredi à Grand-Bassam, à 40 Km au sud-est d’Abidjan.Cette formation, organisée par le Projet d’appui au renforcement de la compétitivité du secteur industriel (PARSCI), et qui concerne les producteurs, les exportateurs et les commerciaux, a lieu sur deux jours, les 21 et 22 octobre 2020. 

Selon le représentant du PARSCI, Sylla Lamine, le gestionnaire des ressources humaines, ce projet, financé par la Banque africaine de développement (BAD) et l’Etat de Côte d’Ivoire, vise à soutenir la compétitivité des entreprises du secteur industriel. 

Le Projet d’appui au renforcement de la compétitivité du secteur industriel (PARSCI), précisera-t-il, a été notamment créé pour « palier un certain nombre de manquements dans les filières mangue et ananas ». 

Outre cela, le PARSCI soutient l’appui à la mise en oeuvre de l’Agence de développement de la compétitivité industrielle en Côte d’Ivoire et accompagne aussi les structures d’exportation de l’ananas et de la mangue. 

La formation de ces acteurs qui a porté ce jour sur le volet des « bonnes pratiques d’hygiène en plantation, à la récolte, à la station de conditionnement et en unité de transformation », a été confiée au Bureau norme audit (BNA): 15 participants ont pris part à cette session. 

Ces différentes formations devraient permettre de « maîtriser les techniques d’amélioration de la productivité, la chaîne de valeur de la production et de la matière première », a indiqué Daniel Koffi, directeur du Département études et audits agricoles du BNA.   

Les thématiques de formation portent également sur la commercialisation du produit, mais également l’hygiène à toutes les étapes de la production et de la transformation de l’ananas, a-t-il fait savoir. 

Le bureau d’audit a procédé à un état des lieux, en prélude à l’organisation de ces formations à l’endroit des acteurs de la filière ananas qui avait pour objectif général de recenser les besoins réels en formation de ces acteurs, a souligné M. Daniel Koffi.  

« Pour le faire, nous avons utilisé la revue documentaire et une enquête sur le terrain, ce qui nous a permis d’avoir des données de qualité de 64 unités (coopératives et individus) », a-t-il ajouté.   

Les problèmes qui minent les secteurs ont été ensuite définis.  De ce fait, les formations devraient permettre d’améliorer la technicité des acteurs en vue d’un meilleur développement de la filière.

Le PARSCI accompagne les acteurs de la filière ananas à travers le renforcement des capacités, l’utilisation des techniques nouvelles. Car, la Côte d’Ivoire qui était en pôle position, il y a quelques années, est aujourd’hui « en chute libre » au niveau de la production, a mentionné M. Sylla Lamine.

Le Bureau norme audit est le premier organisme de certification en Afrique de l’Ouest et centrale ISO 17065 pour l’évaluation de la conformité et des produits agricoles selon le référentiel Globalgap.

Il est également accrédité ISO 17021 pour l’évaluation de la conformité des systèmes de management selon les normes internationales ISO 9001 et 22000. Son appui devrait permette à la filière ananas d’être compétitive avec des produits répondant aux normes internationales. 

Air Namibie va reprendre ses vols vers l’Afrique du Sud

Air Namibie reprendra la semaine prochaine ses vols vers l’Afrique du Sud voisine, après une interruption de six mois due à la pandémie de Covid-19, a annoncé la compagnie mercredi.La compagnie a indiqué dans un avis qu’elle reprendrait ses vols vers Johannesburg le 28 octobre, qui seront suivis par une reprise de la desserte du Cap le 30 octobre.

 Les vols de retour vers Johannesburg auront lieu les mercredis, vendredis et dimanches, tandis que la desserte du Cap aura lieu les vendredis et dimanches, a indiqué la compagnie aérienne.

 Air Namibie a suspendu ses vols régionaux et internationaux en avril, suite à la mise en place d’un dispositif de confinement visant à limiter la propagation de la pandémie de Covid-19.

 Depuis septembre, le gouvernement a progressivement ouvert les frontières du pays pour permettre aux voyageurs internationaux d’entrer et de sortir.

Le pont de Kazungula, un outil vital pour le commerce entre la Zambie et le Botswana

La Zambie et le Botswana ont fait un grand pas en avant dans leur tentative de renforcer les relations bilatérales et de faciliter le processus de commerce entre les deux pays.Pendant longtemps, les deux voisins qui avaient des difficultés au niveau de leur frontière terrestre ont récemment fait un pas de géant vers une connectivité transparente – grâce à l’achèvement de la construction du pont de Kazungula, long de 923 mètres.

Situé au confluent des fleuves Zambezi et Chobe, le pont ferroviaire et routier est une initiative transfrontalière cofinancée par les deux Etats membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

Le pont de 18,5 mètres de large comprend une route d’accès de 687 mètres de long et une voie ferrée à voie unique de 2.170 mètres de long.

Le Ministre zambien du développement des infrastructures, Vincent Mwale, et son homologue du Botswana, Thulangano Segokgo, ont effectué une inspection finale du pont le week-end dernier, au cours de laquelle ils ont certifié l’achèvement de la construction de l’installation.

« Nous sommes ravis que ce pont à la pointe de la technologie ait été achevé », a déclaré Mwale.

Le pont devrait faciliter la circulation des marchandises et des personnes entre la Zambie et le Botswana, ainsi que les autres pays voisins.

« On m’a dit que cette installation réduirait le temps de transit des poids lourds entre la Zambie et le Botswana de plus de trois jours à seulement 2 heures », a déclaré le ministre zambien, notant qu’il s’agissait d’une étape importante dans la promotion du commerce et Intégration régionale.

Auparavant, les chauffeurs de camion commerciaux et les voyageurs ordinaires souhaitant se rendre dans les deux pays utilisaient des ferries qui ne pouvaient accueillir que peu de camions et de passagers.

Le pont est conçu pour améliorer les opérations de gestion des frontières dans les installations frontalières à guichet unique de chaque côté des deux pays.

L’achèvement des travaux de construction ouvre la voie à la mise en service officielle du pont par le président Edgar Lungu et son homologue du Botswana Mokgweetsi Masisi à une date qui sera annoncée ultérieurement.

Le pont fait partie du corridor nord-sud qui vise à relier les pays d’Afrique australe par des infrastructures routières et ferroviaires à ceux d’Afrique du Nord.

Gabon: les syndicats des régies financières en grève de trois jours

La fédération des collecteurs des impôts, des douanes, des hydrocarbures et du trésor public au Gabon ont décrété à partir de ce mercredi 21 octobre une grève préventive de trois jours.La Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) a décidé de paralyser ces secteurs stratégiques au sortir de son Assemblée générale du mardi 20 octobre. Selon le secrétaire général et porte-parole,  Sylvain Ombindha Talheywa III, le point du non retour est atteint.

« Trois mois après le dépôt du cahier des charges, aucune réponse favorable  n’a donné suite à nos revendications. Cette fois nous disons trop c’est trop et annonçons la fermeture totale pendant trois jours. Si rien n’est fait alors la grève continue », a alerté le secrétaire général de la Fecorefi.

La Fecorefi avait présenté ses revendications dans une plateforme déposée le 13 juillet dernier. Elle s’articule entre autres sur la régularisation des situations administratives des agents, la publication des résultats des audits des effectifs et des primes réalisées en 2018 ainsi que l’organisation des assises tripartites entre la présidence de la République, le gouvernement et les partenaires sociaux. Ainsi, l’organisation syndicale a décidé de durcir le combat jusqu’à leur satisfaction.

« Dès demain 21 octobre, nous allons fermer  totalement les lieux de travail avec les chaînes afin de stopper toute activité. Nous irons jusqu’au port d’Owendo tout doit être fermé. Nous ne pouvons pas être ceux qui collectent et mourir de faim, raison pour laquelle nous demandons la publication des audits financiers », a affirmé Sylvain Ombindha Talheywa III à l’Agence gabonaise de presse.

Alassane Ouattara dévoile sa vision pour booster les secteurs porteurs de croissance

Tirant les leçons du passé, Alassane Ouattara, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, envisage de mettre l’Etat « en situation de moteur » pour booster des secteurs porteurs de croissance, a dit mardi le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence Patrick Achi, son directeur de campagne chargé des projets de société, face au Patronat.M. Patrick Achi, ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, présentait le projet de société de M. Ouattara devant les acteurs du secteur privé ivoirien, à la Maison de l’entreprise, le siège de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, le Patronat).

Il a développé que « les pays qui avancent le plus rapidement possible ont un contrôle léger, certains, sur des chaînes de valeur », qui partent par exemple pour le secteur agro-industriel, depuis le planteur jusque dans les magasins à New-York, à Paris ou à Pékin. 

Dans ce contexte, « tous les acteurs du secteur privé qui sont tout au long de cette chaîne sont gérés dans un environnement de régulation qui fait l’objet de discussions entre le public et le privé », a dit M. Achi, ajoutant « ce sont des questions qui seront le contexte des discussions pour demain ».

L’Etat, insinuera-t-il, a une politique économique libérale, mais souhaite « intégrer les chaînes de valeur mondiale » en assurant des fondements de compétitivité aux entreprises locales et en créant des champions nationaux. 

Au niveau de la chaîne du palmier à huile, il a fait observer que la Malaisie qui était, en 1960, à près de 500.000 tonnes quand la Côte d’Ivoire était à 300.000 tonnes, est aujourd’hui à 20 millions de tonnes alors que la Côte d’Ivoire est à 500.000 tonnes. 

«Quand on regarde tout cela, on se rend compte qu’il y a un véritable rôle de l’Etat qui va au-delà de mettre simplement à disposition les infrastructures et des incitations fiscales », a soutenu M. Patrick Achi, soulignant qu’ « il doit jouer un rôle moteur et être le chef d’orchestre ». 

Cela, devrait permettre dorénavant de prendre de bonnes approches Etat/secteur privé, car parfois, des cadres incitatifs ont été mis en place, mais des investisseurs surtout étrangers attendent et ne souhaitent pas prendre de risques, a-t-il relevé.           

La Côte d’Ivoire a engagé cette décennie une politique de transformation structurelle de son économie qui a conduit au développement du secteur secondaire, dont la part dans le PIB est passée de 22% en 2012 à 26% en 2019 pour atteindre 7 300 milliards de Fcfa.

« Le rôle du secteur privé dans le développement économique est social dans notre pays est absolument déterminant », a mentionné M. Achi, indiquant que le secteur privé constitue le principal levier de création de richesses et d’emplois.

Le secteur privé en Côte d’Ivoire représente deux-tiers du total des investissements du pays, 83% des emplois et plus de 90% des recettes de l’Etat. Ces résultats ont permis au pays de sortir plus de 1,6 millions de personnes de la pauvreté, de 2011 à ce jour. 

L’Etat de Côte d’Ivoire a mis en place le premier Programme national de développement (PND) sur la période 2012-2015, d’un montant de 11.000 milliards Fcfa. Le second PND, lui, s’étend sur la période 2016-2020 pour un montant de 30.000 milliards Fcfa et vise à relever les défis d’industrialisation de l’économie.   

L’élection présidentielle est prévue le 31 octobre 2020. En 2015, M. Ouattara avait été invité pour présenter son projet de société et son programme économique.

Ce mardi, étant en deuil, après la perte de son oncle Cissé Moussa, collaborateur de longue date et un parent très proche, il s’est fait remplacer par M. Patrick Achi, son directeur de campagne chargé des projets de société.   

Electricité: le prix moyen du Kwh en Côte d’Ivoire estimé à 69,5 Fcfa (Ministre)

Le prix moyen du Kwh d’électricité en Côte d’Ivoire est de 69,5 Fcfa, a indiqué mardi le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, face au Patronat, dans le cadre de la campagne pour la présidentielle du 31 octobre 2020.« Le prix moyen du Kwh en Côte d’Ivoire est de 69,5 Fcfa et lorsqu’on le compare à certains pays de la sous-région ; au Maroc, on est à 72 Fcfa le Kwh, au Ghana 76 Fcfa le Kwh, au Sénégal, au Bénin et au Togo, on est au-delà de 100 Fcfa le Kwh », a dit M. Abdourahmane Cissé.

Sûrement, admettra-t-il, « il y a des efforts à faire ». Toutefois, la vision de M. Alassane Ouattara, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) dans le secteur de l’énergie, est l’amélioration de la qualité de l’énergie fournie.  

« En 2010, nous avions un temps moyen de coupure d’électricité qui était d’environ 56 heures par an et nous sommes passés à moins de 18 heures aujourd’hui », a-t-il souligné, ajoutant que « l’objectif de l’Etat, c’est de passer en 2025 à moins de 10h en moyenne » par an.   

Aujourd’hui, le ministère travaille sur « l’équilibre financier du secteur de l’énergie », car « c’est quand c’est mis en mal qu’on pense faire des augmentations », a-t-il fait savoir, relevant que « le secteur est excédentaire, il est positif ». 

Le secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire enregistre des rendements qui sont passés de « 71% en 2010 à plus de 80% aujourd’hui », ce qui montre qu’il y a moins de pertes, a fait remarquer le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.

« Si le secteur garde un équilibre financier, on n’a pas besoin de faire des augmentations », a-t-il insisté, rappelant que fin 2018, M. Ouattara a lancé le programme social du gouvernement qui a permis de baisser de 20% le prix du Kwh pour les ménages abonnés au tarif social de 5 ampères.

« Nous sommes dans une logique de travailler à faire bénéficier aux populations et éventuellement un jour aux entreprises », a-t-il assuré, soutenant que « des efforts positifs sont faits en matière d’amélioration de l’équilibre financier ».

Concernant la facture d’électricité, jugée souvent salée par le secteur privé, il a répondu que ce n’est pas uniquement dû au prix du Kwh, mais c’est le prix du Kwh multiplié par la consommation, tout en exhortant les opérateurs à utiliser rationnellement l’énergie électrique.   

« Nous travaillons à l’optimisation de la quantité d’énergie consommée par les ménages et par les industriels », a laissé entendre M. Cissé, qui a annoncé que le ministère vient de lancer une campagne sur la maîtrise de l’énergie, qui est en cours.

Le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a évoqué des audits énergétiques pour réduire la quantité d’énergie utilisée avec les mêmes besoins, un processus actuellement expliqué au secteur privé.  

La plateforme industrielle Tanger Med classée 2ème zone économique spéciale dans le monde

La plateforme industrielle Tanger Med est classée 2ème zone économique spéciale dans le monde, selon le classement des zones économiques les plus attractives au monde pour l’année 2020, publié par le FDI Intelligence du Financial Times, indique un communiqué de Tanger Med parvenu à APA.Tanger Med Zones est consacrée 2ème zone économique mondiale après « Dubaï Multi Commodities Center » aux Emirats Arabes Unis, alors qu’elle était classée 5ème en 2019. La 3ème place de ce classement mondial revient à « Katowice Special Economic Zone » en Pologne, et la 4ème place à « Waigaoqiao Free Trade Zone» en Chine.

Le rapport « FDI’s Global Free Zone of the Year » compare près de 100 zones économiques selon des benchmarks internationaux et mesure l’adéquation de leur offre face aux attentes des investisseurs.

Le rapport précise : « c’est la première fois qu’une zone africaine occupe une place aussi élevée dans ce classement mondial, ce qui témoigne de la formidable montée en puissance du réseau des zones d’activités développées par Tanger Med, le plus important complexe industrialo-portuaire en Afrique, situé sur le Détroit de Gibraltar ».

D’autres distinctions importantes sont attribuées lors de ce classement mondial et parmi lesquelles Tanger Med Zones a obtenu le 1er prix mondial « Large Tenant » pour la catégorie grands projets d’investissements, la mention de spécialiste mondial du secteur automobile « Specialism Award in Automotive » grâce au dynamisme d’un écosystème automobile fort d’une centaine d’équipementiers installés, et le 1er prix africain pour les PMEs « Free Zone of the Year for SME’s » grâce à l’offre infrastructurelle et aux opportunités commerciales offertes pour cette catégorie d’entreprises, fait savoir le communiqué.

Tanger Med Zones est développée sur une superficie de 2.000 hectares et comprend 6 zones d’activités orientées autour des métiers de l’automobile, de l’aéronautique, de la logistique, du textile et du commerce. Elle compte plus de 1000 entreprises représentant un volume d’affaires annuel à l’export de 85 milliards DH (1 euro = 10,8 DH) en 2019 et génère à ce jour près de 80.000 emplois.

Cette plateforme de compétitivité régionale, adossée au premier  complexe portuaire en Afrique et en Méditerranée, dispose d’atouts importants et garantit une proposition de valeur en phase avec les attentes des acteurs mondiaux. Elle s’est démarquée par la qualité de ses services intégrés, l’infrastructure aux standards internationaux et à sa situation géographique unique offrant aux investisseurs un pont maritime de 14 kms vers l’Europe et une connectivité maritime vers plus de 180 ports et 70 pays.

Cette consécration vient renforcer davantage le positionnement compétitif de la plateforme industrielle Tanger Med dans la reconfiguration des chaines d’approvisionnement mondiales en particulier dans l’espace Euro-Méditerranéen en perspective post Covid-19.

L’Ethiopie connaît une croissance de 6,1%, malgré le coronavirus (Officiel)

L’Ethiopie a connu une croissance économique de 6,1% au cours de son dernier exercice budgétaire qui s’est terminé le 8 juillet 2020, en dépit de la pandémie de coronavirus, a déclaré le Premier ministre Abiy Ahmed.Devant le Parlement national, Abiy a déclaré lundi que les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et des services figuraient parmi les secteurs les plus en pleine expansion avec une croissance de 4, 3, 9 et 5,3%, respectivement.

Selon le Premier ministre, le revenu par habitant du pays a atteint 1.000 dollars tandis que son PIB a atteint 107,4 milliards de dollars.

Le Premier ministre a déclaré que le secteur minier était le premier secteur en croissance avec une croissance de 91% au cours de la dernière année budgétaire et qu’il devrait largement contribuer à l’ensemble du PIB et à la croissance économique.

Abiy a ajouté qu’à la suite du changement des billets de birr (monnaie nationale), le nombre de citoyens disposant de comptes d’épargne est passé de 37,8 millions à 50,7 millions, ce qui aura un impact positif sur le renforcement de la capacité des institutions financières à accorder des prêts aux investissements.

Les transports, l’éducation et le tourisme ont été parmi les secteurs les plus durement touchés par les effets de la pandémie, d’où une croissance plus faible que ce qui était prévu, a expliqué le Premier ministre.

Le gouvernement a alloué plus de 94 millions de dollars sous forme de prêt pour soutenir les agences œuvrant dans le tourisme et les voyagistes, a-t-il conclu.

Le groupe JESA va contribuer à la réalisation de la Cité Olympique à Abidjan

Le leader de l’ingénierie au Maroc, JESA, a annoncé lundi avoir entamé une mission d’étude urbanistique en partenariat avec le bureau national d’études techniques et de développement en Côte d’Ivoire pour la réalisation de la Cité Olympique autour du stade Anyama-Ebimpé à Abidjan.Le projet établi sur un site de près de 300 hectares au nord d’Abidjan vise à développer, autour du stade d’Anyama-Ebimpé, une Eco-cité dont la vocation principale sera orientée autour du sport.

La Cité Olympique sera dotée d’un ensemble d’équipements et d’infrastructures sportives de haut niveau pour la formation, la pratique des sports, l’hébergement ou encore la médecine du sport.

Le stade d’Anyama-Ebimpé dont le chantier est en cours occupe 20 hectares sur une superficie totale de 287 hectares réservés à la Cité Olympique.

Ainsi, dans le cadre de cette mission, et à travers son département spécialisé Jesa Studio, le groupe d’ingénierie marocain sera chargé de concevoir le master plan, les études urbaines et paysagères ainsi que les études de programmation.

Cette étude inclut également l’analyse des conditions de faisabilité technique, juridique, économique et financière du projet de réalisation de la Cité. Elle a été initiée par l’Office national des sports (ONS) de la Côte d’Ivoire dans le cadre de l’organisation de la CAN-2021.

Par ailleurs, JESA est une joint-venture entre OCP et le groupe australien Worley, un prestataire mondial de services techniques, spécialisé en ingénierie, urbanisme, management de projets et conseil.

Avec un effectif de plus de 1.700 salariés, la société a signé des succès commerciaux au Maroc et en Afrique subsaharienne où elle dispose de trois filiales (en Côte d’Ivoire, en Ethiopie et au Bénin).

Bénin : plus de 50% de la dette des travailleurs soldée (officiel)

Le gouvernement béninois déclare avoir payé 87 milliards sur les 173 milliards FCFA dûs aux travailleurs et retraités avant l’arrivée au pouvoir du président Talon, en 2016.Patrice Talon fait bonne figure devant les travailleurs. Selon le quotidien national La Nation, le chef de l’Etat avait trouvé une dette de 173 milliards FCFA envers ces derniers à son élection en 2016. Mais déjà, plus de 50% de l’échéancier a été honoré, a-t-il fait savoir à des responsables syndicaux qu’il recevait vendredi au palais de la Marina.

Ainsi, les travailleurs ont reçu 52 milliards sur une dette de 94 milliards là où les retraités ont obtenu 26,7 milliards sur un total de 49 milliards. Une prime exceptionnelle de motivation de 6,9 milliards et une prime de risque d’un milliard ont été également accordée aux agents de santé.

En plus de ces paiements, le gouvernement se réjouit de n’avoir contracté aucune créance depuis avril 2016, soit un mois après l’élection de Talon. D’ici fin octobre par ailleurs, le ministère de l’Economie et des Finances va débloquer 15 milliards FCFA supplémentaires pour payer des rappels dus à des travailleurs.

« Si nous parvenons à faire ces efforts, c’est bien parce que le pays entier nous donne les moyens de le faire. Notre économie est de plus en plus solide et les recettes de l’Etat sont de plus en plus solides et durables. On souffre moins de l’effet de l’effort quand on sent que les fruits seront bénéfiques à tous. Jour après jour, nous allons mieux construire notre bien-être », a déclaré le président Talon, soulignant que « nous n’avons accumulé aucune dette depuis que nous sommes là ».

Patrice Talon va remettre son mandat en jeu pour la présidentielle prévue en avril 2021. Toutefois, il n’a pas encore rendu publique son intention de briguer un second mandat. Mais pour beaucoup d’observateurs, sa candidature ne fait pas l’ombre d’un doute.

Élu en 2016 sur la promesse de n’effectuer qu’un mandat unique de cinq ans, des réformes du Code électoral lui ont balisé entre-temps le terrain, éliminant toute possibilité, pour l’opposition, d’avoir un candidat sérieux en 2021.

Sénégal : des acteurs de la pêche contredisent Oxfam sur l’octroi des licences de pêche

Le Collectif des acteurs de la pêche (Cap) a rejeté en bloc toutes les accusations de l’ONG Oxfam sur l’octroi de nouvelles licences de pêche à des navires étrangers.« Tout ce que les gens racontent est absolument faux. A part renouveler une seule licence, le ministre Alioune Ndoye n’en a délivrée aucune. Il ne peut d’ailleurs pas le faire sans une autorisation du chef de l’Etat. Et ce dernier ne l’a pas fait », a déclaré le président de l’Association des armateurs du Sénégal, Djiby Ndiaye.

S’exprimant ce samedi lors d’une conférence de presse dédiée à cette polémique, M. Ndiaye a soutenu que « tout ceci est l’œuvre d’intrus qui veulent saboter le secteur de la pêche et son ministre de tutelle qui ne ménage aucun effort pour améliorer les conditions de vies et de travail des travailleurs de la pêche ». 

Poursuivant, le président de l’Association des armateurs du Sénégal a alerté ses concitoyens sur « les fausses vidéos » diffusées dans certains groupes WhatsApp. A l’en croire, celles-ci ne seraient que « des montages » dont l’objectif est de ternir l’image du secteur de la pêche.

Abondant dans le même sens que M. Ndiaye, le président de l’Association des mareyeurs du Sénégal, Thierno Mbengue, a dénoncé « les manigances » de certaines ONG internationales qui, grâce aux moyens colossaux dont elles disposent, font tout pour « discréditer la politique gouvernementale de la pêche ». 

« Nous avons constaté qu’à chaque fois qu’il y a un nouveau ministre de la pêche, ces ONG le manipulent et font tout pour qu’après il soit demi de ses fonctions. Nous nous sommes donc dit que ça continue comme ça, aucun de nos projets n’ira à terme. Et, c’est pourquoi, nous disons au président Macky Sall que nous sommes fiers d’Alioune Ndoye », a soutenu M. Mbengue. 

A l’unanimité, ces acteurs de la pêche ont donc invité les détracteurs du ministre de la Pêche et de l’Economie maritime à mettre un terme à leurs « attaques puériles ». 

Greenpeace, dans son nouveau rapport intitulé «Mal de mer : pendant que l’Afrique de l’Ouest est verrouillée par le Covid-19, ses eaux restent ouvertes au pillage», a jeté un regard critique dans la gestion des ressources halieutiques dans la sous-région.
Dans ce document, l’Organisation non gouvernementale expose comment les gouvernements sénégalais, gambien et mauritanien sont complices dans le pillage systématique des océans de l’Afrique de l’Ouest par les navires des entreprises de pêche multinationales et l’industrie de la farine et de l’huile de poisson.

D’après Greenpeace, ces gouvernements ont confiné les pêcheurs locaux et tous ceux qui s’activent dans la chaîne de valeur pêche, procédé à des distributions de kits alimentaires d’urgence aux communautés locales à la suite de la pandémie du Covid-19, tout en permettant au même moment, le pillage des océans.

Af’Sud : L’opposition attaque le plan de relance économique de Ramaphosa

« Il n’y avait rien de nouveau dans le plan de relance économique de l’Afrique du Sud que le président Cyril Ramaphosa a présenté jeudi lors d’une séance conjointe du Parlement au Cap », ont estimé les dirigeants de l’opposition.Le plan de relance vise à mettre le pays sur la voie de la reprise après la perte de 2,2 millions d’emplois au cours du deuxième trimestre de cette année en raison de la récession économique et du confinement destiné à contenir la pandémie de Covid-19.

L’objectif principal du plan de relance est la création d’emplois en mettant l’accent sur les investissements dans les infrastructures, la ré-industrialisation de l’économie et l’accélération des réformes économiques, entre autres.

Ramaphosa a également annoncé la création de plus de 800.000 emplois et une prolongation des subventions de revenus Covid-19 pour trois mois supplémentaires.

Mais les partis d’opposition ont déclaré qu’ils n’étaient pas impressionnés par le plan du chef de l’Etat sud-africain, affirmant que Ramaphosa n’était pas allé assez loin dans les réformes annoncées et que les plans ne présentaient aucune nouveauté.

Le chef du Mouvement démocratique uni, Bantu Holomisa, a déclaré que le plan de relance économique n’était « pas différent de ce qu’il nous a dit lors des trois derniers discours sur l’état de la nation ».

« Parfois, c’est comme s’il faisait du copier-coller avec ses discours précédents », a déclaré Holomisa. Le dirigeant du Front de la liberté Plus, Pieter Groenewald, a qualifié le discours de Ramaphosa de « vraiment décevant » et a déclaré que le dirigeant sud-africain n’avait rien dit de nouveau. « Combien de fois l’avons-nous entendu dire qu’il y aura un développement des infrastructures? Combien de temps allons-nous entendre parler des énergies renouvelables? « Combien de temps allons-nous entendre qu’il va créer des emplois ? Ce qu’il a annoncé cet après-midi est en fait une extension des subventions sociales », a déclaré Groenewald.

Pour sa part, le chef de l’Alliance démocratique, John Steenhuisen, a déclaré : « L’Afrique du Sud n’a pas besoin d’un plan pour deux ou trois ans. Il lui faut un plan pour le présent.

« Nous sommes dans une crise économique, nous avons un chômage massif ; ce qu’il nous faut, ce sont des investissements et de la croissance », a ajouté Steenhuisen.

Af’Sud : Ramaphosa dévoile un plan de relance économique de 6 milliards de dollars

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé jeudi que son gouvernement allait dépenser six milliards de dollars pour faire croître l’économie et créer plus de 800.000 emplois au cours des trois prochaines années.S’exprimant lors d’une séance conjointe du Parlement au Cap où il a présenté le plan de relance économique tant attendu de son gouvernement, Ramaphosa a indiqué que le paquet faisait partie des efforts du gouvernement pour assurer un atterrissage en douceur de l’économie face à une récession de deux ans et à la pandémie de Covid-19.

«Nous avons engagé 6 milliards de dollars au cours des trois prochaines années pour créer des emplois grâce à l’emploi public et social, alors que le marché du travail se rétablit», a déclaré Ramaphosa.

Le pays a perdu plus de 2,2 millions d’emplois au deuxième trimestre de cette année, en raison de l’impact de la récession et de la pandémie de Covid-19 qui a fait plus de 18.000 morts depuis mars.

« La relance de l’emploi est axée sur les interventions qui peuvent être déployées le plus rapidement et qui ont le plus grand impact sur la redressement économique ».

La relance de l’emploi comprend un soutien direct aux moyens de subsistance et la protection des emplois dans les secteurs vulnérables, a-t-il déclaré.

Ramaphosa a ajouté que le plan de reconstruction et de redressement visait à ramener le pays à des niveaux de croissance souhaitables, au lendemain de la pandémie de coronavirus.

Le plan de relance est l’un des quatre piliers qui font partie du plan de relance visant à la fois à créer des emplois et à soutenir les moyens de subsistance de la population, a déclaré le président aux législateurs.

Le plan de relance économique intervient à un moment où l’économie du pays a subi un « choc sans précédent » qui a laissé des millions de personnes sans emploi et un taux de croissance négatif de 16,4% au deuxième trimestre, par rapport au trimestre précédent.

Le président a déclaré que son gouvernement créerait 300.000 opportunités pour les jeunes d’être engagés en tant qu assistants éducatifs et scolaires dans les écoles du pays, et que plus de 40.000 postes d’enseignants vulnérables étaient en train d’être sécurisés dans des écoles qui ont perdu les revenus qu’elles tiraient des frais de scolarité.

Pour soutenir le système de santé, 6.000 agents de santé communautaires et infirmières auxiliaires supplémentaires seraient déployés, dans le cadre de la mise en place par le gouvernement de l’assurance maladie à l’échelle nationale, a poursuivi le président.

Et d’ajouter : «Un soutien est fourni à plus de 100.000 praticiens du développement de la petite enfance et à 75.000 petits agriculteurs, dont la production a été perturbée par la pandémie ».

En outre, les programmes de subventions ont été élargis dans le secteur créatif, culturel et sportif, et des fonds ont été alloués pour protéger les emplois dans les institutions culturelles, tels que les musées et les salles de cinéma, a conclu Ramaphosa.

Côte d’Ivoire: des solutions digitales présentées aux entreprises pour travailler à distance pendant la Covid-19

Des solutions digitales ont été présentées jeudi à Abidjan à des entreprises ivoiriennes pour travailler efficacement à distance dans le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19 lors de la première édition d’un échange en présentiel et à distance dit «Digital Talk» organisé par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat).Cette rencontre qui a réuni des chefs d’entreprises et  des experts du digital, vise à instruire les PME et les grandes entreprises sur les plateformes numériques de collaboration à distance qui leur permettront de continuer le fonctionnement de leurs entreprises en toute sécurité.

Dans une allocution d’ouverture de cette rencontre, Guy M’Bengue, administrateur à la CGECI a appelé les experts à proposer des outils digitaux efficaces aux entreprises ivoiriennes afin qu’elles soient résilientes non seulement face à la crise de la Covid-19, mais aussi face à toutes les autres sortes de crise, qu’elles soient financières ou politiques.

« Le travail en mode collaboratif distant quelque soit la crise qui va survenir est possible. Ce n’est pas parce qu’il y a une crise qu’il faut arrêter la création de la valeur. On a une obligation de se transformer et d’aller vers le digital », a déclaré M. M’Bengue.  

« Nous sommes dans un contexte où les entreprises ont pris conscience qu’on ne peut pas se passer du numérique », a estimé pour sa part, Gertrude Koné Kouassi, la présidente de la commission de l’économie numérique et de l’entreprise digitale de la CGECI.

Plusieurs communications d’experts de Microsoft diffusées par visioconférence ont également meublé cette rencontre. Ces derniers, ont présenté  aux entreprises des plateformes de collaboration à distance insistant sur la sécurisation des données.

« La situation de la Covid-19 présente de nombreux challenges et permet à chaque entreprise de s’approprier les nouveaux outils de travail», a soutenu Yacine Barro Bourgault, la directrice générale de Microsoft pour l’Afrique de l’ouest et du centre.

Pour elle, le rôle de son institution, est « de transformer les craintes des entreprises en opportunités». De son côté, Mame Fatou Gueye, la responsable partenaires Microsoft Afrique francophone, a fait savoir que les offres digitales comme « Teams» sont conçues pour les PME et les très petites entreprises.

« La collaboration à distance n’est plus une affaire de luxe », a estimé Mme Gueye. La CGECI est la principale organisation patronale de Côte d’Ivoire. Elle fédère des groupements professionnels, des associations d’entreprises et des entreprises de tous les secteurs d’activités.