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Étiquette : APA
Brahim Ghali en Espagne: Les raisons de la colère marocaine
Chercheur senior au think tank marocain à vocation panafricaine, The Policy Center of the New South, Abdelhak Bassou décrypte pour Apa news la crise actuelle entre le Maroc et l’Espagne suite à la présence du chef du Polisario dans une clinique espagnole. Entretien.L’admission il y a quelques jours dans une clinique espagnole du chef du Polisario, Brahim Ghali, sous une fausse identité algérienne semble-t-il, a provoqué la colère des Marocains. Pourquoi?
Au lieu de colère, il s’agit plutôt d’une réaction d’indignation, doublée d’un sentiment d’étonnement et de déception. L’Espagne est un pays réputé comme étant un Etat de droit qui respecte ses lois et ses engagements internationaux. Le chef du Polisario, mouvement séparatiste créé, financé et soutenu par l’Algérie pour empêcher le Maroc d’exercer sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire, y a été admis dans un hôpital avec des procédés manifestement illégaux: falsification et d’usurpation d’identité.
Brahmi Ghali est arrivé en Espgane avec de faux documents et une identité qui n’est pas la sienne pendant qu’il fait l’objet de plaintes pour torture auprès de la justice ibérique. Les autorités espagnoles ne pouvaient pas ignorer que derrière la fausse identité avec laquelle il est arrivé dans le pays se cachait une personne qui était l’objet de poursuite devant la justice espagnole.
A ce stade de l’affaire, on n’est pas catégoriquement sûr que la justice espagnole le savait, mais les autorités politiques étaient certainement au courant. Le Maroc s’indigne donc de voir les responsables d’un Etat cacher une identité d’une personne objet de plainte de marocains auprès de la justice espagnole pour le soustraire aux procédures d’usage dans pareilles affaires.
Les Marocains sont étonnés et déçus du fait que l’Espagne, un voisin, un partenaire et ami important, connu en plus d’être un Etat de droit et dont la justice est généralement réputée pour son impartialité, cache l’identité d’un homme accusé par des citoyens marocains de crimes graves de tortures.
En accueillant le chef du Polisario sous une fausse identité, l’Espagne donne l’impression au Maroc de mépriser les victimes et de se montrer complice des crimes de tortures dont est accusé le chef du Polisario. Jamais au Maroc on aurait pensé que l’Espagne, un pays avec qui Rabat coopère de manière très étroite et sincère sur bien de dossiers sensibles, puisse agir de la sorte.
Mieux, les Marocains, n’auraient jamais cru que l’Espagne se fasse ainsi piéger par l’Algérie, qui a fourni la fausse identité à Brahim Ghali.
D’ailleurs, les autorités algériennes ne pouvaient ignorer que cette affaire allait sortir au grand jour et que Ghali finira par se faire interpeller, voire arrêter, vu les charges et preuves sérieuses qui pèsent sur lui. L’envoyer en Espagne, et pas dans un autre pays, visait très probablement à le faire arrêter, pour pouvoir s’en débarrasser, puisque manifestement sa présence à la tête du Polisario n’arrange plus leurs plans à l’égard du Maroc. Les militaires algériens, qui sont les vrais maîtres du pays en dépit d’un gouvernement civil de façade, sont aujourd’hui conscients que l’opération va-t-en-guerre dans laquelle ils ont récemment utilisé Brahim Ghali a échoué. Le Maroc a été ferme et dur dans sa réponse aux manœuvres des algériens et du Polisario à l’est du Mur de défenses qui protège les provinces sahariennes marocaines. Rabat a fait payer très cher aux ennemis de son intégrité territoriale les gesticulations qu’ils ont enclenchées, l’année dernière notamment, dans cette zone. L’Algérie est aujourd’hui obligée de changer de tactique et donc vraisemblablement de changer la direction du Polisario. C’est pour cela sans doute que Brahim Ghali a été envoyé en Espagne, où il y a de forte chance qu’il finisse par être arrêté pour les crimes qui lui sont reprochés devant la justice espagnole.
L’Espagne qui est l’ancienne puissance coloniale au Sahara connaît la “sacralité” de ce territoire au Maroc. Comment Madrid n’a-t-il pas pu anticiper sur la réaction d’indignation de son voisin marocain?
Les relations entre le Maroc et l’Espagne sont globalement bonnes. Mais elles connaissent de temps en temps des froids qui n’atteignent pas le gel ; des disputent qui n’arrivent jamais à la rupture.
Il y a dans les relations hispano- marocaines un tiraillement entre la politique et l’histoire: la politique des temps modernes, qui dicte la coopération et l’amitié dignes du bon voisinage et de la sauvegarde des intérêts communs et certaines réminiscences de l’Histoire qui resurgissent psychologiquement. Il y a d’une part la période Youssef Ibn Tachfin le chef conquérant des Almoravides et l’Andalousie et d’autre part la colonisation du Nord du Maroc et du Sahara marocain par l’Espagne. Cet actif historique revient parfois pour instaurer des méfiances et brouiller les pistes devant les décideurs politiques. Je crois que Madrid savait que le Maroc n’apprécierait pas ses agissements dans cette affaire. Il a voulu peut-être satisfaire l’Algérie qui lui fournit du gaz, mais est allé un peu loin et de mauvaise manière. Il a peut-être voulu sanctionner le Maroc pour les mesures de sauvegarde de son économie en mettant fin à la contrebande qui sévissait à Ceuta, l’enclave située dans le nord du Maroc marocaine encore occupée par l’Espagne avec celle de Melilla. L’Espagne a aussi probablement voulu intimider le Maroc dans la délimitation du plateau continental du côté des îles espagnoles des Canaries qui se trouvent en face des côtes atlantiques du Maroc, mais s’en est mal prise. Ce sont des questions qui peuvent se régler diplomatiquement, juridiquement, dans la sérénité et l’amitié.
Quels sont les risques que pourrait faire peser cette affaire dans les relations entre Rabat et Madrid? Quelles sont les mesures de rétorsions éventuelles que pourrait prendre le Maroc?
Les relations entre le Maroc et l’Espagne sont fortes et solides. Leur nature est dictée par le voisinage et le destin commun. Les considérations géopolitiques dictent aux deux pays de bien se comporter l’un vis-à-vis de l’autre. Ils sont géopolitiquement condamnés à vivre ensemble. Tous les deux sont les portes de leurs continents. L’Afrique bénéficie des bons rapports du Maroc avec l’Espagne et l’Europe bénéficie des bons rapports de l’Espagne avec le Maroc. L’enjeu dépasse les deux pays pour se répercuter sur leurs continents. Quand le Maroc prend toutes les mesures pour lutter contre le terrorisme et coopère sincèrement avec l’Espagne, ce n’est pas seulement l’Espagne qu’il défend mais toute l’Europe. Quand il régule la migration illégale vers l’Europe, il aide toute l’Europe à régler une question qui préoccupe toute l’Union Européenne. Le Maroc veut que ses relations avec l’Espagne soient au beau fixe et qu’elles soient les meilleures qu’on puisse établir, mais l’Espagne doit également respecter au moins la neutralité dans les affaires marocaines et surtout celle de son intégrité territoriale incarnée par la question du Sahara.
Cette affaire du chef du Polisario va sans doute bientôt être résolue par une interpellation de Brahim Ghali et les suites judiciaires qui vont résulter de l’instruction du dossier. S’il est arrêté cela servirait les plaignants marocains qui verraient enfin justice faite. Cela permettrait aussi à l’Algérie de se débarrasser d’un proxy vieillissant et trouver parmi les autres membres du Polisario nouvelles chaussures à ses nouveaux pieds. Après l’échec de la politique de retour à la guerre, l’Algérie prépare certainement une autre stratégie à laquelle il lui faudra un autre chef pour le Polisario.
Média ivoirien: Emmanuel Koffi élu président de l’Amicale des anciens de la RTI
Emmanuel Koffi, ancien animateur des programmes, reporter et présentateur du journal parlé puis journaliste sportif à Radio Côte d’ivoire, a été élu samedi président de l’Amicale des anciens de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (2ARTI ).
M. Emmanuel Koffi est le premier président de l’Amicale des anciens de la Radio télévision ivoirienne (2 ARTI). Il a été porté à la tête de cette organisation, à l’issue d’une Assemblée générale.
Cette association qui réunit désormais tous les ex-agents de la « Maison bleue », la Radiodiffusion télévision ivoirienne, a été portée sur les fonds baptismaux au cours d’une Assemblée générale qui s’est tenue à l’Institut des sciences et Techniques de la Communication (ISTC Polytechnique).
Avant de prendre sa retraite, Emmanuel Koffi a servi de 2000 à 2003 comme sous-directeur d’administration centrale en charge de la communication au ministère des Transports et des Infrastructures économiques.
Il a en outre officié au ministère du Tourisme de 2003 à 2011 en qualité de directeur de la communication et du marketing puis Conseiller du directeur général de la Sotra (Société des transports abidjanais) d’alors, Philippe Attey.
L’amicale qui se veut apolitique, se donne pour objet de répondre aux besoins et aux aspirations de ses membres en matière de solidarité et d’entraide. Les actions de l’organisation couvrent les événements heureux ou malheureux, les activités festives ou de retrouvailles.
Maroc : le ministère public s’attaque à la commercialisation illégale des médicaments
Le ministère public marocain s’attaque à la commercialisation illégale des médicaments et des produits pharmaceutiques non médicamenteux.Ainsi, le Procureur général du roi près la Cour de Cassation, président du ministère public, El Hassan Daki a exhorté les responsables judiciaires à lutter contre la commercialisation illégale de ces produits.
Dans une circulaire, le président du ministère public a appelé à la mise en œuvre des dispositions de la loi portant code du médicament et de la pharmacie, interdisant l’exposition à la vente et la vente des médicaments et des produits pharmaceutiques non médicamenteux au public, en dehors du cadre légal.
Cette question nécessite une attention particulière, à travers notamment le recours à la police judiciaire pour coordonner avec les services régionaux du ministère de la Santé ou les services centraux de la direction du médicament et de la pharmacie, pour le suivi et la surveillance de toutes les formes de vente et de distribution illégales de médicaments.
Pour rappel, l’article 55 portant code du médicament et de la pharmacie stipule que les lieux d’exercice de la pharmacie sont l’officine de pharmacie, les réserves de médicaments dans les cliniques et établissements pharmaceutiques.
De même, la fabrication, l’importation, l’exportation et la vente en gros des médicaments ne peuvent être effectuées que par les établissements pharmaceutiques industriels.
Le Maroc suit avec une profonde inquiétude les violents incidents à Al-Qods
Le Maroc suit avec une profonde inquiétude les violents incidents survenus à Al-Qods et dans la mosquée Al Aqsa, indique dimanche un communiqué du ministère des Affaires étrangères.Le Royaume, dont le Roi Mohammed VI, préside le Comité Al Qods, considère ces violations comme un acte « inadmissible et susceptible d’attiser les tensions », ajoute la même source.
Le Maroc considère que « les mesures unilatérales ne sont guère la solution, de même qu’il appelle à favoriser le dialogue et le respect des droits, réaffirmant la nécessité de préserver le statut spécial de la ville d’Al Qods et de protéger le cachet islamique de la ville sainte et la sacralité de la Mosquée Al Aqsa, conclut le communiqué.
Samedi, des heurts ont eu lieu dans différents quartiers de Jérusalem-Est entre policiers israéliens et Palestiniens, faisant une centaine de blessés
Dans la foulée de ces violences, une roquette a été tirée depuis la bande de Gaza vers Israël qui a annoncé avoir frappé des positions du mouvement islamiste Hamas dans cette enclave palestinienne de deux millions d’habitants.
Côte d’Ivoire: prière des musulmans pour la fin de la perturbation de l’électricité
La communauté musulmane ivoirienne a fait une « prière spéciale » dans la nuit de samedi à dimanche à Abidjan pour mettre fin à la perturbation de la fourniture de l’électricité en Côte d’Ivoire.
« (…) Ce sont les eaux qui manquent dans les barrages. Du moins, c’est ce que les techniciens nous ont dit. En cette nuit bénie, nous allons demander à l’imam Ali Ouattara de faire une prière spéciale afin que Dieu déverse sa miséricorde, une pluie bienfaisante sur la Côte d’Ivoire», a indiqué Cheick Aïma Ousmane Diakité, le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (COSIM).
L’Imam Diakité s’exprimait dans une cérémonie de célébration officielle de la nuit du Qadr (Nuit du destin) en présence du président ivoirien Alassane Ouattara et d’un parterre de personnalités.
La fourniture de l’électricité est perturbée depuis quelques semaines à Abidjan et à L’intérieur du pays. Une situation qui créé un gros préjudice pour les ménages et les entreprises.
Vendredi dernier, Amadou Bakayoko, le directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a annoncé dans une conférence de presse que la fourniture d’électricité sera « rationnée » dès lundi prochain dans les ménages et dans le secteur industriel.
Dans un autre registre, le guide de la communauté musulmane ivoirienne a demandé à M. Ouattara de persévérer dans la recherche de la paix et de la cohésion sociale dans le pays.
Réagissant auparavant au thème de cette nuit du destin qui était intitulé: « La rumeur et ses conséquences : la position de l’islam », Cheïck Ousmane Diakité a souligné que « le musulman ne doit pas être le point de départ d’une rumeur encore moins celui qui la propage ».
Avant lui, dans une communication sur le même thème, le professeur Yahaya Karamoko, a soutenu dans la même veine que le musulman ne doit pas atteindre ses objectifs dans la calomnie et le mensonge.
« Le musulmans ne doit pas utiliser le mensonge et la calomnie pour atteindre ses objectifs. Nous sommes invités à la pondération. Réfléchir avant d’agir vient d’Allah alors que la précipitation vient de Satan», a affirmé Pr Karamoko selon qui la rumeur a un lien important avec les crises et est souvent à la base des crises.
La nuit du Destin ou nuit du Qadr, est l’un des temps forts du mois de jeûne de Ramadan. C’est au cours de cette nuit que le Saint Coran a été révélé au prophète de l’Islam Muhammad (Paix et salut d’Allah sur lui).
Maroc : l’accueil par l’Espagne du chef du polisario, un acte « inacceptable et condamnable » (partis politiques)
Les partis politiques marocains représentés au Parlement ont affirmé, samedi, que l’accueil par l’Espagne du chef du polisario, Brahim Ghali, est un acte « inacceptable » et « condamnable » et s’inscrit en flagrante contradiction avec la qualité des relations entre le Maroc et l’Espagne.Dans un communiqué conjoint publié à l’issue d’une réunion avec le chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani, en présence du ministre des Affaires étrangères, , Nasser Bourita, ces partis politiques qualifie l’accueil de Ghali d’ « acte inacceptable et de condamnable et une provocation explicite du Maroc, en flagrante contradiction avec la qualité des relations bilatérales entre les deux peuples, les deux pays et le bon voisinage, surtout que cet individu traine des accusations graves portant sur la violation des droits humains, des crimes contre l’humanité et des violations graves des droits des séquestrés aux camps de Tindouf ».
Indiquant avoir appris avec fortes réprobation et indignation l’accueil du chef du front polisario, sous fausse identité, « ce qui traduit une attitude propre aux milices et bandes criminelles », les partis politiques signataires du communiqué appellent le gouvernement espagnol à préciser clairement sa position sur cette flagrante violation et à entreprendre immédiatement tout ce qui est de nature à corriger cette situation.
Ils ont également déploré « l’attitude d’indulgence et de complaisance » dont ont fait preuve les autorités espagnoles en accueillant un ennemi du Royaume, en violation flagrante de la loi et en faisant fi des intérêts vitaux d’un pays voisin et partenaire.
A cet égard, ils ont rejeté les « justifications et prétextes de certains responsables espagnols », considérant que « le partenariat et le bon voisinage requièrent de respecter la souveraineté du Maroc et d’arrêter de traiter avec ses ennemis ».
Ces partis politiques se sont dits, en outre, convaincus que l’Espagne a « souffert et souffre toujours du séparatisme et ses répercussions néfastes sur sa stabilité et son unité, mais à aucun moment un parti marocain n’a pris position ou entrepris un acte soutenant la thèse séparatiste chez le voisin espagnol », réaffirmant leur conviction profonde que les actes criminels commis par le dénommé Brahim Ghali impliquent sa poursuite devant la justice espagnole, suite aux plaintes déposées à son encontre et pour rendre justice aux victimes de ses multiples crimes.
Ils ont appelé, dans ce sens, les différentes forces vives en Espagne à agir rapidement et à faire valoir la voix de la sagesse et de la logique des intérêts supérieurs communs entre les deux pays, en vue de corriger immédiatement cette grave violation à l’encontre du Maroc et réparer les dégâts subis par les relations ancestrales entre les deux peuples et les deux pays.
Côte d’Ivoire: un député interpelle l’Etat sur les risques d’inondation
Kety Soumahoro (EDS, opposition), député de Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan, a invité samedi l’Etat de Côte d’Ivoire à des actions de résilience pour éviter des inondations, à l’approche de la saison des pluies, lors d’un point de presse.
« J’interpelle le gouvernement ivoirien sur la situation qui prévaut dans nos villes et quartiers pendant la saison des pluies, et sur la quasi absence et l’inefficacité des interventions de l’Etat », a déclaré le député Kety Lansiné Soumahoro.
Le député de Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), une organisation politique dont le référent est Laurent Gbagbo, a relevé l’obligation qui incombe au gouvernement d’expliquer aux populations sa politique en matière d’assainissement et de drainage.
Il a en outre interpellé le gouvernement sur « la nécessité d’indemniser » les compatriotes impactés par les dégâts dus aux pluies torrentielles, faisant observer que de fortes pluies antérieures ont « dégradé » le cadre de vie partout dans le pays.
« A cela, s’ajoutent malheureusement, les pertes en vies humaines, surtout dans le District d’Abidjan avec plus de 18 personnes décédées en 2018, notamment dans les communes d’Abobo (nord) et de Cocody », a-t-il souligné.
« Comme l’ensemble des Ivoiriens, je constate lors des inondations à Abidjan que le manque criard de moyens déployés par l’Etat, oblige les populations en détresse à dormir à la belle étoile, les plus chanceux bénéficient de la générosité de mécènes », a-t-il mentionné.
Pour le député ivoirien, « il est de la responsabilité de l’Etat de prendre toutes les mesures pour protéger les Ivoiriens des dégâts causés par les catastrophes naturelles ». Cependant, il reste « sourd en permanence aux demandes d’indemnisation de certains syndics de copropriété, victimes des inondations ».
« Si ces informations se confirment, il s’agirait là d’un manque de résilience de la part des pouvoirs publics et ceci est contraire aux principes de bonne gouvernance », a poursuivi le député Kety Soumahoro.
Il s’est par la suite interrogé « où sont passés les fonds publics prévus pour la réalisation des infrastructures d’assainissement et de drainage, et quelle politique de protection civile le gouvernement met-il en oeuvre ? ».
En Côte d’Ivoire, l’organisme compétent pour prévenir, secourir et assister les populations avant, pendant et après les catastrophes naturelles est l’Office national de la protection civile (ONPC), mais celui-ci est selon M. Soumahoro « courcicuité par des multitudes d’autres services de l’Etat ».
Par ailleurs, dira-t-il, l’Office national de la protection civile (ONPC) est « souffrant d’une instabilité chronique de son cadre juridique et institutionnel; et ne peut jouer pleinement son rôle. Il n’est donc pas étonnant que le gouvernement soit si inefficace en matière de protection civile ».
A quelques semaines de la prochaine saison des pluies, « j’invite instamment les pouvoirs publics à informer les populations sur les mesures de prévention (…), renseigner les Ivoiriens sur le système indemnisation en cas de dégâts engendrés par les inondations en particulier », a-t-il lancé.
M. Kety Soumahoro appelle aussi le gouvernement à « expliquer aux populations la nature, les coûts et les objectifs des infrastructures d’assainissement et de drainage réalisées dans le District d’Abidjan et notamment à Cocody ».
Les boulangers ivoiriens demandent l’interdiction de la vente du pain dans les boutiques
Les boulangers ivoiriens ont demandé samedi à Abidjan à l’Etat de Côte d’Ivoire de veiller à l’application des lois interdisant d’une part la vente du pain dans les boutiques de quartier et d’autre part, le transport du pain sur les charrettes et les motos.
Les boulangers ont en outre annoncé le maintien du prix de la baguette de pain «sorti boulangerie» à 150 FCFA, menaçant de sanctions les boulangers qui vendront la baguette de pain en deçà de ce prix à des grossistes.
Ces décisions ont été annoncées à l’issue d’une réunion d’information du Haut patronat des boulangeries et pâtisseries de Côte d’Ivoire ( HBPCI), de la Fédération interprofessionnelle des patrons artisans boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire ( FIPABPCI) et de la Fédération des coordinations des boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire ( FCBPCI), trois faîtières du secteur de la boulangerie présidées respectivement par Amadou Coulibaly, Abey Marius et Issouf Barry.
Cette réunion tenue dans la commune d’Abobo, au nord d’Abidjan, était destinée à faire des propositions au gouvernement en vue de résorber les difficultés qui jalonnent ce secteur.
«Nous vous demandons d’appliquer le prix sorti boulangerie de la baguette de pain à 150 FCFA sur toute l’étendue du territoire national à partir du 12 mai 2021. Les boulangeries qui ne respecteront pas ce prix seront fermées », a prévenu Abey Marius, le président de la FIPABPCI.
« Nous demandons à l’Etat de jouer son rôle en veillant au respect de l’interdiction de la vente du pain dans les boutiques de quartier et de veiller également à l’interdiction du transport du pain sur les charrettes et les motos », a-t-il ajouté.
De son côté, Amadou Coulibaly, le président du HBPCI a demandé aux boulangers de demeurer mobilisés et de rester à l’écoute de l’issue des négociations en cours entre les faitières du secteur de la boulangerie et le gouvernement ivoirien relativement au prix de la baguette de pain.
« Un prix bas de la baguette de pain ne garantit pas forcément la qualité. Il faut un prix juste », a estimé M. Coulibaly soulignant « qu’il faut que le consommateur et le gouvernement soient solidaires de nous ».
Abondant dans le même sens que ses pairs quant aux difficultés traversées par les boulangers, Issouf Barry, le président de la FCBPCI a soutenu que la situation « est intenable » pour les boulangers.
Poursuivant, il a dénoncé l’augmentation du prix des intrants dans la production du pain alors que le prix de la baguette de pain, lui est resté inchangé depuis des années. C’est pourquoi, il a appelé lui-aussi les boulangers à rester à l’écoute des négociations en cours avec le gouvernement.
Covid-19: Le Maroc élargit la vaccination aux personnes de plus de 50 ans
La campagne de vaccination au Maroc est élargie aux personnes âgées entre 50 et 55 ans, annonce samedi un communiqué du ministère de la Santé.Dans ce communiqué, le ministère affirme que cette mesure s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre le coronavirus, appelant tous les citoyens appartenant aux catégories ciblées à poursuivre leur adhésion à ce chantier national d’envergure en vue de progresser vers l’immunité collective.
Le ministère insiste aussi sur la nécessité de continuer à se conformer aux mesures de prévention avant, pendant et après l’opération de vaccination anti-Covid-19, pour contribuer aux efforts de lutte contre la propagation du virus, notamment après la découverte de nouveaux variants au Maroc.
A ce jour, un total de 5.473.809 de personnes a reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19. En même temps, le nombre total des personnes ayant pris leur deuxième dose du vaccin a atteint 4 390 752.
Côte d’Ivoire : l’Arabie Saoudite annonce une grande école islamique
L’Arabie Saoudite va construire en Côte d’Ivoire une grande école islamique de différentes spécialités avec toutes les commodités et un campus, a annoncé jeudi soir à Abidjan, son ambassadeur accrédité dans le pays, Abdullah Bin Hamad Alsobaiee.
Le diplomate saoudien s’exprimait à l’occasion d’une rupture collective de jeûne du ramadan qu’il avait organisé à sa résidence sise à Cocody, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan, avec des journalistes et communicateurs ivoiriens.
« (…) Il y a d’autres projets importants qui sont en phase de préparation dont la construction d’un lycée islamique pour les filles et les garçons. C’est une grande école avec un campus et différentes spécialités de sorte à ce que les ivoiriens puissent se former sur place », a révélé l’émissaire du roi Sa Majesté Bin Abdel Aziz Al Saud.
Poursuivant, il a annoncé également plusieurs autres projets exécutés ou en cours d’exécution par son pays en Côte d’Ivoire. Notamment, la création d’un centre islamique en Côte d’Ivoire, un projet qui verra le jour bientôt, dira-t-il et la réhabilitation et la construction de mosquées, etc.
Par ailleurs, Abdullah Bin Hamad a insisté sur l’engagement de son pays à aider dans l’exécution des projets que présentera la Côte d’Ivoire dans le cadre de la coopération bilatérale.
«Il y a des accords en préparation dont celui de la protection des investissements entre les deux pays. Il y a aussi la coopération culturelle et technique. Il y a en outre des projets qui ont été conclus à travers le fonds saoudien de développement », a énuméré le diplomate saoudien saluant l’excellence de la coopération entre son pays et la Côte d’Ivoire.
Hadj 2021: l’âge plafond des pèlerins passe de 60 à 50 ans
L’âge des candidats à l’édition 2021 du pèlerinage à la Mecque qui avait été fixé entre 18 et 60 ans a été ramené à la tranche de 18 à 50 ans en raison des normes sanitaires de la COVID-19 arrêtées par les autorités saoudiennes.
L’information a été donnée jeudi à Abidjan, par Abdullah Bin Hamad Alsobaiee, l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite en Côte d’Ivoire qui s’exprimait en marge d’une cérémonie de rupture collective de jeûne à sa résidence à Cocody (Est d’Abidjan) avec des journalistes.
La tenue du Hadj 2021 n’a pas encore été confirmée ni infirmée par l’Arabie Saoudite qui continue «d’analyser » la situation par rapport à la Covid-19.
« Le retard dans la déclaration finale des autorités saoudiennes sur la tenue ou non du Hadj s’explique par le fait qu’ils sont toujours en train d’analyser la situation par rapport à la Covid-19 », a expliqué le diplomate saoudien.
« Dès que les choses seront claires, si le Hadj a lieu, le nombre de pèlerins sera très limité. Et l’âge des pèlerins variera entre 18 et 50 », a-t-il ajouté, assurant cependant qu’incessamment « il y aura un éclaircissement sur la tenue ou non du Hadj 2021 ».
Des millions de personnes en provenance des quatre coins du monde se rendent chaque année en Arabie Saoudite pour accomplir le Hadj, le cinquième pilier de l’Islam. En raison de la crise sanitaire de la Covid-19, l’édition 2020 n’a pu se tenir.
Economie et santé au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains
Les quotidiens et hebdomadaires marocains se focalisent sur nombre de sujets notamment l’attractivité de l’économie marocaine, les transferts des MRE, la prolongation de l’état d’urgence sanitaire et la nécessité de respecter les mesures sanitaires.+Maroc Hebdo+ écrit que le Maroc gagne en attractivité et en stabilité en Afrique. Il a ainsi gagné une place en attractivité et deux en stabilité par rapport à l’édition précédente des Indices de la stabilité et de l’attractivité en Afrique de l’institut Amadeus.
L’édition 2021, réalisée avec le soutien de Casablanca Finance City Authority, est composée de plus de 70 sous-indicateurs qui permettent d’offrir une vision globale de la situation économique, politique et sécuritaire du continent, fait savoir l’hebdomadaire.
Dans l’édition 2021, le Maroc est classé 4e en termes de potentiel et dynamique du marché domestique. Dans le classement global d’attractivité, il se positionne au 2e rang, après l’Ile Maurice et devant l’Afrique du sud (3e). Quant à l’indice de stabilité, le Royaume se retrouve à la 3e place, après le Botswana (2e) et l’Ile Maurice (1er).
+Libération+ rapporte que les transferts de fonds effectués par les Marocains résidant à l’étranger (MRE) ont augmenté de 41,8% au titre des trois premiers mois de cette année.
Selon l’Office des changes, cité par le journal, ces transferts se sont ainsi établis à plus de 20,89 milliards de dirhams à fin mars dernier contre 14,73 milliards DH (1 euro = 10,8 DH) durant la même période un an auparavant.
+Al Massae+ fait savoir que le Conseil de gouvernement, réuni jeudi par visioconférence, a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 10 juin 2021, et ce dans le cadre des efforts de lutte contre la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19).
+Le Matin+ rapporte que que le ministère de l’Intérieur a affirmé, vendredi, la nécessité de continuer à respecter les mesures en vigueur relatives à l’enterrement et aux funérailles, et ce en vue de lutter contre le nouveau coronavirus.
Dans le cadre des mesures préventives en vigueur pour circonscrire la propagation du Covid-19 et préserver la santé des citoyennes et citoyens, le ministère de l’Intérieur a rappelé, dans un communiqué, la nécessité de continuer à respecter les mesures précédemment annoncées: se limiter à 10 personnes au maximum lors de la cérémonie d’enterrement et interdire l’organisation des funérailles.
Le redécoupage administratif de Dakar alimente la presse sénégalaise
Les journaux, reçus samedi à APA, font la part belle à cette réforme qui redessine la carte de la capitale.L’observateur informe que « Yeumbeul et Malika entrent en rébellion ». Ces communes de la banlieue dakaroise, explique ce quotidien, ont dénoncé les incohérences avant de rejeter en bloc la dénomination et l’implantation du chef-lieu du futur département de Keur Massar.
Dans les colonnes de ce journal, Aliou Sow, ancien ministre de la Décentralisation, sous Abdoulaye Wade (2000-2012), s’interroge sur l’opportunité de ce projet : « Gouverner, c’est prévenir. Pourquoi attendre maintenant pour procéder au redécoupage administratif de la circonscription électorale du ministre en charge des Collectivités territoriales ? »
En tout cas, souligne Le Quotidien, « Bambilor se rebelle » aussi. Cité par ce journal, Ndiagne Diop, le maire de cette localité dont « le Conseil municipal rejette le projet » déclare : « Oumar Guèye (l’actuel ministre des Collectivités locales et maire de Sangalkam, la commune voisine) veut m’affaiblir. Je doute qu’il soit en train de travailler (dans l’intérêt du) président Macky Sall ».
Pour sa part, Vox Populi se fait l’écho de la protestation de Bambilor qui perdra « certains villages au profit de Sangalkam ». En effet, rapporte ce quotidien, les habitants ont porté hier vendredi des « brassards et foulards rouges », brûlé des « pneus », barré des « routes » et scandé des « slogans hostiles » aux défenseurs du redécoupage administratif de la région de Dakar.
D’aucuns estiment que ce projet a des relents politiques. À en croire L’AS, « la carte électorale (de Dakar sera) remaniée ». Dans ce journal, l’expert électoral, Ndiaga Sylla, soutient que ce type de réforme ne doit pas être exécuté au cours d’une année électorale car il « impacte négativement le taux de retrait des cartes d’électeurs » même si, admet-il, sa fusion avec la Carte Nationale d’identité « pourrait atténuer » les dommages.
L’info, de son côté, est également persuadé que cette réforme est motivée par « les calculs politiciens » de la majorité présidentielle. Mais selon ce nouveau journal, Bambilor promet de « s’opposer » autant que possible.
Dans un entretien accordé au quotidien national, Le Soleil, Amadou Sène Niang, expert en Décentralisation, affirme : « Les incohérences (territoriales) dans le pays sont nombreuses. Nous sommes pour (leur) correction. (Cependant), dans une opération aussi importante, nous ne comprenons pas pourquoi on communique uniquement sur Dakar. Cela devrait être une approche globale qui toucherait tout le territoire (national) ».
Sur un tout autre sujet, Libération fait le bilan de la campagne de vaccination contre la Covid-19 au Sénégal. Dans ce journal, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, signale « des difficultés (liées) à l’acceptation du vaccin (par les communautés) dans les régions de Tambacounda (sud-est), Kédougou (sud-est) et Kaffrine (centre).
Côte d’Ivoire: l’électricité sera « rationnée » dans les ménages dès lundi
La fourniture d’électricité sera « rationnée » dès lundi dans les ménages et dans le secteur industriel, a annoncé vendredi le directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Ahmadou Bakayoko, face à la presse.
Face à l’indisponibilité prolongée de certains ouvrages au niveau de la production d’énergie électrique, des mesures ont été prises et la fourniture de l’électricité sera rationnée dès la semaine prochaine dans les ménages pouvant aller à jusqu’à 06h de coupure.
Concernant les industriels, la compagnie a tenu compte des rythmes de production, a fait savoir M. Ahmadou Bakayoko, soulignant qu’avec le secteur privé représenté au sein d’un Comité de veille, il a été convenu qu’il y ait « des blocs de jours de travail et des blocs où ils ne travailleront pas ».
Au niveau des ménages, « la priorité va être donnée à ce que les coupures se fassent essentiellement dans la journée, a-t-il relevé, annonçant le programme d’interruption d’électricité à partir de lundi. Les coupures pourraient se faire dans les plages horaires de 06h à 12h, de 12h à 18h ou de 18h à 24h.
Présent à ce moment d’échange avec la presse, le ministre en charge des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, a indiqué que cette situation de déficit d’électricité est due à une insuffisance d’eau dans les barrages hydroélectriques causée par la sécheresse. La Côte d’Ivoire accuse actuellement un déficit de près de 200 Mgw.
En outre, des incidents ont eu lieu, notamment le 12 avril 2021, le 20 avril et le 30 avril sur les outils de production et les lignes hautes tension, a fait remarquer M. Thomas Camara, évoquant une explosion de transformateur à deux reprise et des vibrations dans une turbine à gaz.
De ce fait, il y a eu une réduction considérable de la production d’électricité hydroélectrique, amenant les techniciens à faire fonctionner au maximum les centrales thermiques, a ajouté le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, présentant les excuses aux populations pour les désagréments causés par ce problème «conjoncturel».
M. Camara a noté que la Côte d’Ivoire qui exporte de l’énergie électrique dans la sous-région à hauteur de 200 Mgw, a réduit sa fourniture à 60 Mgw, créant du coup un gap dans ces pays alimentés.
Le Premier ministre ivoirien a instruit le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie à l’effet d’accélérer la construction d’une nouvelle centrale thermique qui devrait rentrer en production rapidement, selon les projections.
Les prévisions ressortent que le pays aura un retour à la normal dans deux mois, au mois de juillet, une période qui coïncide avec la saison des pluies, a rassuré le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie.
« Nous sommes amenés à rationnaliser la disponibilité de l’électricité et nous mettrons tout en œuvre pour réduire le temps d’indisponibilité », a-t-il poursuivi, insinuant qu’il a été demandé aux sociétés minières de faire un effort interne pour utiliser d’autres sources d’énergie.
Présence du chef du polisario en Espagne : le Maroc « prend pleinement acte » et « en tirera toutes les conséquences » (MAE)
« La décision des autorités espagnoles de ne pas aviser leurs homologues marocaines de la venue du chef des milices du “polisario” est un acte prémédité, un choix volontaire et une décision souveraine de l’Espagne, dont le Maroc prend pleinement acte. Il en tirera toutes les conséquences », met en garde le ministère marocain des Affaires étrangères dans un communiqué publié dans la nuit du vendredi à samedi.Depuis que l’Espagne a reçu sur son territoire le chef des milices du « polisario », accusé de crimes de guerre et de violations flagrantes des droits de l’homme, les responsables espagnols ont multiplié les déclarations tentant de justifier cet acte « grave et contraire à l’esprit de partenariat et de bon voisinage », souligne le communiqué.
Selon la diplomatie marocaine l’invocation par les autorités espagnoles de considérations humanitaires « ne saurait justifier cette attitude négative ». En effet, les considérations humanitaires « ne justifient pas les manoeuvres ourdies derrière le dos d’un partenaire et d’un voisin ».
En outre, « les considérations humanitaires ne sauraient être une panacée que l’on accorde sélectivement au chef des milices du « polisario », au moment où des milliers de personnes vivent dans des conditions inhumaines dans les camps de Tindouf ».
« Les considérations humanitaires ne sauraient, non plus, expliquer l’inaction de la justice espagnole, alors qu’elle est dument saisie de plaintes documentées. L’application de la loi et la préservation des droits des victimes ne sauraient se faire aux deux poids deux mesures, ni souffrir d’aucun double standard », poursuit le texte.
Et d’ajouter que « les considérations humanitaires n’expliquent pas, par ailleurs, que l’on soit complice d’une usurpation d’identité et falsification de passeport, destinées à contourner volontairement la loi ».
« Enfin, les considérations humanitaires ne sauraient annuler les revendications légitimes des victimes de viol, de torture et des violations massives des droits de l’homme commises par le chef de la milice du « polisario ». L’attitude de certains responsables gouvernementaux, préjugeant de la réaction marocaine et minimisant l’impact pourtant grave sur la relation, ne saurait occulter cette situation déplorable », fustige le ministère.
Le ministère précise que la préservation du partenariat bilatéral est « une responsabilité partagée, qui se nourrit d’un engagement permanent pour sauvegarder la confiance mutuelle, maintenir la coopération fructueuse et sauvegarder les intérêts stratégiques de deux pays ».
Pour rappel, le chef du polisario, Brahim Ghali, a été admis le 21 avril dernier dans un hôpital près de Saragosse sous un faux nom et une identité algérienne pour éviter des problèmes avec la justice espagnole, qui l’accuse de violations des droits de l’homme.
Les pastèques marocaines ne représentent aucun risque (ONSSA)
Les semences végétales utilisées au Maroc dans la culture de pastèque ne sont pas génétiquement modifiées, a affirmé l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA), précisant que l’importation des différentes espèces végétales est conditionnée par une autorisation préalable.« L’ONSSA informe l’opinion publique que les semences végétales utilisées au Maroc dans la culture de pastèque ne sont pas génétiquement modifiées », rassure l’ONSSA dans une mise au point publiée suite à la diffusion de certaines rumeurs sur les réseaux sociaux concernant la culture de pastèque issue d’organismes génétiquement modifiés (OGM) dans la région de Zagora, connue pour son climat favorable à la production précoce de la pastèque.
L’ONSSA exige que l’importation des variétés végétales, y compris les semences de pastèque, soit assujettie à son autorisation, souligne la mise au point publiée sur le site de l’Office, relevant que les importateurs de variétés végétales sont tenus de présenter, lors de l’importation, une déclaration délivrée par l’obtenteur du pays d’origine, attestant qu’elles ne sont pas génétiquement modifiées.
Par ailleurs, la variété végétale destinée à la commercialisation au niveau national doit être préalablement inscrite au Catalogue officiel des variétés cultivables au Maroc après avoir rempli toutes les conditions demandées, y compris une déclaration attestant que la variété n’est pas génétiquement modifiée, précise la même source.
De plus, la variété en question doit être soumise à des expérimentations des services concernés de l’ONSSA qui prouvent son authenticité, sa rentabilité et son adéquation aux conditions pédoclimatiques du Maroc, conclut la même source.
Maroc : Le CNDH plaide pour l’abolition de la peine de mort
Le Conseil marocain des droits de l’Homme (CNDH) a présenté, jeudi à Rabat, son rapport annuel sur la situation des droits de l’Homme au Maroc au titre de l’année 2020 dans lequel il a plaidé pour l’abolition de la peine de mort.Selon le CNDH, la peine capitale est toujours en vigueur dans le royaume, mais n’est plus appliquée depuis 1993. Un total de 74 personnes condamnées à la peine capitale, dont deux femmes, se trouvait en prison fin 2020.
Le rapport du CNDH, présenté par sa présidente, Mme Amina Bouayach, lors d’une conférence de presse tenue jeudi à Rabat, comprend notamment une évaluation et une analyse objectives de la situation des droits humains pendant la période de la pandémie du nouveau coronavirus.
Mme Bouayach a indiqué que les mesures préventives dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire exigent la restriction d’un ensemble de droits et libertés fondamentales, notamment la liberté de circulation, la liberté de réunion, le droit de manifester et le droit de pratiquer la religion dans les lieux de culte.
Dans ce contexte, le Conseil et ses commissions régionales ont reçu un total de 2536 plaintes au cours de l’année 2020, dont 1591 plaintes traitées par les commissions régionales des droits de l’Homme.
Selon le rapport, le conseil et ses antennes régionales ont également effectué 45 visites dans les établissements pénitentiaires, les centres de protection de l’enfance et dans les centres de protection sociale.
S’agissant du droit à l’intégrité physique, le CNDH précise qu’il a reçu 6 plaintes concernant des allégations de torture dans des lieux de privation de liberté et 75 émanant de prisonniers se plaignant de mauvais traitements subis de la part d’employés des établissements pénitentiaires. Le Conseil a enquêté sur ces allégations et a auditionné les parties concernées.
Le Conseil a également relevé un recours à la violence dans la voie publique par les forces de l’ordre à l’encontre de nombreuses personnes ayant violé l’état d’urgence sanitaire dans certaines villes et régions.
Toutefois, la même source précise que les interventions des responsables de l’application des lois ont été globalement caractérisées par le respect de la légalité, avec des cas isolés d’abus.
Dans ce cadre, le CNDH n’a pas manqué que noter positivement la responsabilisation parlementaire et l’ouverture d’enquêtes sur ces abus par les autorités judiciaires, ainsi que la prise de mesures disciplinaires à l’encontre des fonctionnaires impliqués dans ces pratiques illégales.
Af’Sud : Ramaphosa en guerre contre la corruption
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, veut mettre fin à la corruption dans l’administration.Il a déclaré la guerre contre la corruption au plus haut niveau dans le pays, soutenant, jeudi au Parlement, que « les jours de la prise de contrôle de l’Etat (State capture, en anglais) sont terminés ».
Répondant à une question du leader du principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), John Steenhuisen, qui lui demandait s’il soutiendrait un projet de loi soumis par son parti pour mettre fin au « déploiement de cadres », M. Ramaphosa a déclaré que le déploiement de cadres était un phénomène mondial utilisé par les gouvernements.
« Tous les partis, y compris la DA, procèdent à des nominations politiques. Mais je vous assure que nous travaillons à la professionnalisation de l’administration », a indiqué le chef de l’Etat sud-africain.
La nomination de cadres du Congrès national africain (ANC, au pouvoir) dans l’administration et dans le gouvernement a récemment fait la Une des journaux. On reproche à ces derniers de mauvaises performances et de manque de professionnalisme. On les accuse aussi de détournements de fonds publics.
Sénégal : près de 10 milliards de l’AFD pour l’éducation
L’Agence française de développement (AFD) a octroyé un financement d’un montant de 9,8 milliards de FCFA au projet d’appui au développement de l’enseignement moyen (ADEM II).La forte progression du taux de scolarisation des élèves de 6 à 11 ans en cycle primaire ces dernières années (86% en 2020, contre 67% en 2000), amène une forte tension sur l’accès aux cycles ultérieurs collège / lycée.
En effet, de plus en plus de jeunes de 12 à 20 ans souhaitent s’inscrire dans ces cycles. En dépit d’efforts sensibles de scolarisation au cycle moyen (+ 32 569 élèves en 2020 par rapport à 2016), seuls 51% des enfants en âge d’aller au collège ont été reçus dans ce cycle en 2020.
Pour pallier ce problème, 14 collèges ont été construits ou réhabilités dans la région de Dakar grâce au projet ADEM I (achevé en 2020), informe le communiqué de la signature de la convention de financement, parvenu ce vendredi à APA.
Le projet a également permis au ministère de l’Education Nationale (MEN) de renforcer les capacités de plus de 2000 enseignants et encadrants pédagogiques sur des thématiques liées à la réussite des élèves et d’appuyer 78 projets d’établissement dans les différentes académies de la région de Dakar.
Fort de ce succès, l’AFD a octroyé fin 2019 un financement additionnel de 15 millions d’euros à l’Etat du Sénégal pour renforcer la transition du primaire vers le collège et le lycée.
L’objectif d’ADEM II est d’améliorer les capacités et conditions d’accueil et de réussite des élèves dans l’enseignement moyen et secondaire des régions de Dakar, Thiès et Kaolack, principalement dans les zones péri-urbaines les plus défavorisées.
Le projet ambitionne par ailleurs la construction ou la réhabilitation d’une vingtaine d’établissements d’enseignement.
Les constructions mettront l’accent sur l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments avec le choix d’une architecture bio-climatique et le développement d’une culture de la maintenance des infrastructures, pour favoriser la durabilité des investissements.
Attaque base militaire Abidjan: l’interpellation de Libériens n’est pas une « traque » (ministre)
L’interpellation de Liberiens lors de l’attaque de la base militaire de N’Dotré, dans le Nord d’Abidjan, en avril 2021, n’est pas une « traque », a dit vendredi le ministre ivoirien de la Défense, Téné Birahima Ouattara, face à la presse.
M. Téné Birahima s’exprimait à l’issue d’une rencontre, à son Cabinet à Abidjan, avec une délégation conduite par le ministre libérien des Affaires étrangères, Dee-Maxwell Saah Kemayah, venue s’enquérir de la situation concernant l’implication de Libériens dans cette affaire.
« Nous avons pensé qu’il était bon de rassurer nos frères Libériens qu’il n’est pas question et il n’a jamais été dans nos intentions de faire la traque de Libériens en Côte d’Ivoire », a déclaré le ministre ivoirien de la Défense.
Téné Birahima Ouattara a rappelé que la Côte d’Ivoire et le Libéria sont deux pays frères qui ont une histoire et des cultures communes, et ces deux peuples ont le devoir défaire en sorte que leurs populations vivent dans la sérénité.
Pour lui, « cette visite vient à point nommé », car elle permet de « définir ensemble les règles pour assurer une sécurité au niveau des frontières communes » pour éviter à l’avenir cette situation vécue à Abidjan.
Le chef de la diplomatie libérienne, Dee-Maxwell Saah, a fait savoir que le président de la République du Libéria, George Weah ayant eu écho de ce qui s’est passé concernant l’attaque du camp militaire de Ndotré, a dépêché cette délégation pour s’imprégner des faits.
M. Dee-Maxell a indiqué que pendant les échanges, le ministre ivoirien de la Défense les a rassuré qu’ « il ne s’agit pas de chasse aux sorcières, il ne s’agit pas de poursuivre les Libériens » qui peuvent vaquer à leurs occupations en Côte d’Ivoire.
« Ce qui s’est produit ne vas pas nous diviser, bien au contraire, cela va renforcer nos relations », a-t-il dit, rassurant les autorités ivoiriennes que le Libéria « ne va pas servir de base arrière pour les terroristes et les groupes armés aux fins de déstabiliser la Côte d’Ivoire ».
Le Libéria travaille en vue d’un raffermissement des relations entre les deux pays, a-t-il ajouté, invitant les Libériens vivant en Côte d’Ivoire à être tranquille car il ne s’agit pas de les poursuivre, toutefois ils devront respecter les règles et lois du pays.
Le diplomate libérien a relevé que le président George Weah est « un symbole de la paix », parce qu’avant même qu’ il soit chef d’Etat, « il a toujours été pour la paix et pour lui, c’est une continuité ».
Le commissaire du gouvernement ivoirien, le contre-amiral Ange Kessy, avait démontré que l’attaque ayant visé le camp militaire de Ndotré, dans le Nord d’Abidjan, ne provenait « pas de djihadistes ».
« Nous avons les premiers éléments de l’enquête (…) », avait dit le magistrat, révélant l’identité des assaillants appréhendés, notamment « Bedel Rickens (Libéria), Kana Djimi (Libéria) et Gnepa Valentin (Ivoirien), le quatrième n’ayant pas de pièce.
Au regard de ces données et des appels persistants en provenance du Libéria sur le champ des opérations « nous sommes dits que ce sont des gens qui ont leur base au Libéria », a soutenu le procurer militaire, soulignant qu' »un seul portable crépitait 20 ou 30 fois ».
Certainement leurs complices « appelaient pour savoir la suite des opérations », a estimé le commissaire du gouvernement, ajoutant que des armes blanches comme des armes létales ont été saisies ainsi que des portables sur les corps des assaillants.
Ces portables qui appartenaient à ces assaillants « crépitaient et les numéros qui sortaient de ces portables étaient en provenance du Libéria », a poursuivi le commissaire du gouvernement ivoirien.
Sur le champ de bataille, trois personnes ont été tuées, un quatrième assaillants a été blessé, a dit M. Ange Kessy, mentionnant que les enquêteurs ont interrogé pendant 10 à 15 minutes le blessé avant qu’ il ne succombe de ses blessures » à l’hôpital militaire d’Abidjan.
L’attaque, survenue dans la nuit du 20 au 21 avril 2021, a visé un poste de police de l’entrée principale du camp militaire de Ndotré qui accueille le bataillon ayant pour objectif d’assurer la relève du contingent ivoirien à Tombouctou, au Mali.
RwandAir reprend ses vols vers Lusaka et Johannesburg
La compagnie RwandAir a repris ce vendredi ses vols vers la Zambie et l’Afrique du Sud.Ces vols de la compagnie aérienne rwandaise vers Lusaka et Johannesburg ont été suspendus depuis trois mois en raison des inquiétudes suscitées par le variant de la Covid-19 qui sévit en Afrique australe.
Dans un avis aux passagers, RwandAir a indiqué qu’elle reprenait ses vols trois fois par semaine sur la ligne Kigali-Lusaka-Johannesburg à partir du 7 mai, et qu’elle réintroduirait ensuite le service entre la capitale rwandaise et Harare (Zimbabwe) et Le Cap en Afrique du Sud le 14 mai.
« Nous sommes heureux d’annoncer la reprise de nos services vers Harare et Cape Town avec deux vols hebdomadaires à partir du 14 mai 2021 », peut-on lire sur l’avis.
La Côte d’Ivoire se dote d’un Plan national de gestion de crise
La Côte d’Ivoire a lancé vendredi un Plan national de gestion de crise et de communication en période de crise, qui devrait être mis en oeuvre par un « Groupe de référence résilience » constitué à cet effet.
Ce Plan national de gestion de crise, présenté à la Primature, a été élaboré avec l’appui technique du Bureau du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) à Abidjan, au terme d’un atelier.
Le directeur de Cabinet du Premier ministre, Emmanuel Ahoutou Koffi, qui présidait la réunion, s’est félicité de cet outil qui vise à mieux préparer le pays à faire face aux crises, quelle que soit la nature.
Pour lui, c’est la préparation aux crises qui permet de gérer les situations lorsqu’elles surviennent. Ce Plan vient donner des mécanismes et des réflexes pour permettre d’avoir juste des repères pour donner l’alerte et prévenir les événements.
Par ailleurs, dira-t-il, « nous devons avoir aussi des hommes et des femmes qui savent lire les situations, et cela est déterminant parce que des gens qui vivent au quotidien des réalités devraient être des sources de relais », ce qui justifie la mise en place du groupe de résilience.
Le bureau du directeur de Cabinet du Premier ministre assure le secrétariat du Groupe de référence de résilience, composé de membres du Pnud, de sachants, de retraités et des experts sur les questions de crises communautaires.
La représentante résidente du Pnud en Côte d’Ivoire, Carol Flore-Smereczniak, s’est félicitée de cet instrument qui prend en compte les questions de crise de façon globale, incluant les catastrophes et l’ampleur de leurs impacts.
« C’est un outil clé dans la planification stratégique pour le renforcement de la résilience du pays, face aux crises diverses et multiformes », a fait observer Mme Carol Flore-Smereczniak, mentionnant que la question du renforcement de la résilience est au coeur des actions du Pnud.
Elle a invité les experts du groupe de résilience à mieux tirer les enseignements de la crise sanitaire de Covid-19 pour mieux aborder les crises et catastrophes auxquels le pays devra faire face à l’avenir.
Création à Abidjan d’un réseau des alumnis en ingénierie du Genre
Un réseau des alumnis en ingénierie du genre formés par la chaire UNESCO, Eau, femmes et pouvoir de décisions ( EFPOD) de Côte d’Ivoire a été créé vendredi à Abidjan au cours d’un atelier, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Cet atelier s’est déroulé sous le thème : « Le réseautage des alumnis de la chaire UNESCO Eau femmes et pouvoir de décisions ».
Cette association qui se veut un accélérateur de carrière est composée d’experts en Genre (des femmes pour la plupart) des promotions 2018-2019-2020 et 2021 (en cours) de la chaire UNESCO Eau femmes et pouvoir de décisions.
« Créons un réseau d’alumnis dynamique et impactons le monde par l’approche genre. Le réseautage est un autre nom de la solidarité. Le réseautage consiste à créer le nous qui aide», a affirmé la Conseillère du président de la République chargée du Genre, Euphrasie Kouassi Yao, également titulaire de la chaire UNESCO Eau femmes et pouvoir de décisions, dans une allocution d’ouverture de cette rencontre.
« La création de ce réseau facilitera les échanges d’expériences entre vous. Elle vous rendra visible », a-t-elle poursuivi.
« Nous sommes une famille. Nous devons rester solidaires parce qu’une famille qui n’est pas solidaire ne peut pas prospérer. Nous devons fermer les murs de nos individualités», a exhorté Mme Yao.
Dans la même veine Dr Emma Kouakou, une experte en genre formée par la chaire UNESCO Eau femmes et pouvoir de décisions, a appelé ses anciens condisciples à créer une interconnexion entre elles.
Selon elle, ce réseau est un réseau de lobbying et un accélérateur de carrière. Des témoignages et des partages d’expériences ont clôturé cette rencontre.
La Chaire UNESCO « Eau, femmes et pouvoir de décisions » (EFPOD), est un programme qui œuvre à créer un environnement favorable à la promotion du Genre et à l’autonomisation des femmes dans une perspective de développement équitable, inclusif et durable.
Libye : appel au respect du calendrier électoral
Les Etats Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et l’Italie ont appelé le gouvernement de transition libyen au respect des dates des élections législatives et présidentielles du 24 décembre prochain.Ces chancelleries occidentales, appellent le gouvernement de transition dirigé par Abdelhamid Dbeibah, de faciliter la tenue des « élections du 24 décembre et à approuver la Constitution et le cadre légal pour ces élections d’ici le 1er juillet », dans une déclaration commune.
Ces cinq ambassades demandent qu’en plus « des dispositions politiques et sécuritaires » que « les préparatifs techniques et logistiques essentiels » à la tenue de ces élections soient pris.
Afin de sortir de la crise politique et de l’insécurité qui minent le pays depuis plus d’une décennie, un exécutif provisoire a été installé en février à Genève sous l’égide de l’Organisation des Nations unies (Onu). Il a ensuite bénéficié d’un vote de confiance « historique » du Parlement le 10 mars dernier.
Le gouvernement de transition avait pour mission de s’atteler à la tenue de ces joutes d’ici la fin de l’année pour aller vers une « Libye unifiée, démocratique et souveraine ». Mais jusqu’à présent, il n’a toujours pas entamé les préparatifs pour l’organisation de ce double scrutin qui représente pourtant la raison même de sa désignation.
Pour ces représentations diplomatiques, l’heure n’est pas de « perturber les organes compétents et retarder la tenue des élections » sous peine de remettre en cause le planning fixé par le Conseil de sécurité de Onu.
Aéroport d’Abidjan: le coût du test Covid-19 PCR passe de 50 000 à 25 000 Fcfa
L’Etat de Côte d’Ivoire a révisé à 25.000 Fcfa le coût du test Covid-19 réalisé par la technique PCR pour les voyageurs au départ et à l’arrivée de l’aéroport d’Abidjan, en application d’une décision de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa.
Initialement fixé à 50 000 Fcfa, « le coût a été révisé et harmonisé par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), tenue le 25 mars 2021 », indique une note officielle.
Dans cette note signée, le 5 mai 2021, par le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle (MSHPCMU) et le ministre des Transports, il est « fixé désormais à 25.000 Fcfa le coût du test PCR de la Covid-19 pour les voyageurs utilisant le transport aérien ».
La nouvelle mesure, entrée en vigueur depuis le 5 mai 2021, réduit de moitié le prix du test Covid-19 négatif réalisé par la technique PCR. Il passe désormais de 50 000 Fcfa à 25 000 Fcfa au sein de l’espace Uemoa.
L’AFD appuie le projet d’assainissement autonome de Dakar
L’Agence française de développement apporte plus de 16 milliards f cfa au Projet d’assainissement autonome de la région de Dakar (Paad).Deux conventions ont été signées dans ce sens, ce vendredi à Dakar, entre Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Philippe Lalliot, ambassadeur de France au Sénégal et Alexandre Pointier, directeur de l’Agence française de développement au Sénégal.
Le gouvernement sénégalais a fait de l’assainissement une de ses priorités, d’une part en investissant massivement sur les réseaux d’assainissement collectif, et d’autre part en renforçant l’offre d’assainissement autonome dès que la solution s’y est prêtée.
Le Paad s’inscrit dans ce contexte. Il vise à améliorer les conditions de vie et d’environnement des habitants des départements de Dakar, Pikine, Guédiawaye et Rufisque, en contribuant à la construction et à l’accès aux ouvrages d’assainissement pour les ménages et les lieux publics.
Pour ce faire, le projet financera la réalisation de 10.000 toilettes et dispositifs de gestion des eaux grises pour les ménages ; la réalisation et la réhabilitation d’ouvrages d’assainissement dans des écoles élémentaires et collèges (toilettes, urinoirs, dispositifs de lavage des mains, poubelles, branchements d’eau potable dans les écoles, réservoirs d’eau et plantation d’arbres).
Il appuiera aussi la réalisation ou réhabilitation dans les centres de santé de toilettes et dispositifs de lavage des mains, ainsi que des dispositifs de gestion des déchets et de prétraitement des eaux usées ; et la construction ou réhabilitation de quatre stations de traitement de boue de vidange avec des dispositifs de valorisation des boues de vidange.
Environ 372.000 personnes bénéficieront de ces réalisations de services d’assainissement et d’hygiène gérés en toute sécurité.
Ce projet contribuera ainsi à l’atteinte de la cible 6.2 des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030, qui vise « l’accès de tous d’ici 2030, dans des conditions équitables, à des services d’assainissement et d’hygiène, en accordant une attention particulière aux besoins des femmes et des filles ».
Covid-19 :eSwatini assouplit les mesures restrictives
Le gouvernement eSwatini a encore assoupli les mesures Covid-19 avec la baisse des taux d’infection dans le pays, où aucun mort du virus n’a été rapporté depuis près de trois semaines.Le Premier ministre par intérim, Themba Masuku, a déclaré jeudi soir que le nombre de nouvelles infections était relativement faible, avec seulement 15 cas enregistrés au cours de la semaine dernière et aucun décès signalé en 18 jours.
Forts de ces chiffres, les autorités d’eSwatini ont décidé d’un nouvel assouplissement de certaines mesures Covid-19, notamment une augmentation du nombre de clients autorisés lors de spectacles musicaux et d’autres événements de divertissement, a-t-il déclaré.
« Nous sommes heureux d’annoncer que le nombre maximum de personnes autorisées à un événement de divertissement en plein air a été porté à 500 », a déclaré Masuku dans un communiqué.
La limite pour les événements en salle serait de 300 personnes, selon la taille du lieu et compte tenu des protocoles de distanciation sociale.
« Toutes les activités de divertissement seront limitées à deux heures et demie sans autorisation de piste de danse », a déclaré le Premier ministre, ajoutant que l’alcool ne serait pas autorisé dans ces lieux de divertissement.
Masuku a annoncé la reprise d’activités sportives tels que le basket-ball, le netball, le rugby à sept, le volleyball et le football féminin.
« Ces activités sont désormais autorisées à reprendre pleinement, à ce titre, les clubs et associations peuvent commencer à organiser des séances d’entraînement, des matchs d’entraînement et des compétitions officielles ».
Le football masculin avait déjà été autorisé à reprendre, suite aux mesures annoncées il y a quelques semaines.
Les services commémoratifs sont désormais autorisés dans le strict respect de tous les protocoles de santé Covid-19 pendant une période ne dépassant pas deux heures et demie, tandis que les organisations religieuses « auront désormais droit à un service en milieu de semaine dans le strict respect des protocoles établis ».
Les autorités d’eSwatini ont également prolongé jusqu’au samedi,la vente d’alcool, les points de vente d’alcool étant autorisés à fonctionner entre 11 h 00 (9 h 00 GMT) et 19 h 00, du lundi au vendredi et de 9 h 00 à 14 h 00 le samedi.
« L’alcool est encore une fois strictement destiné à la consommation domestique, sauf lorsqu’il est servi avec les repas dans les restaurants », a conclu Masuku.
Incursion d’une soixantaine de terroristes à Bolé, dans le nord ivoirien
Une soixantaine de terroristes a tenté, jeudi, une incursion dans le village de Bolé, à 12 km de Kafolo, dans l’extrême nord ivoirien sans faire aucune victime.
Selon des sources concordantes, les terroristes ont tenté d’intimider le chef du village de Bolé et le président des jeunes qu’ils accusent d’informer les autorités ivoiriennes de leurs mouvements dans la zone.
Le village ivoirien de Bolé qui abrite un pont, est un passage obligé pour arriver à Kafolo, explique-t-on. Suite à des actions de l’armée ivoirienne, ces terroristes ont replié sur le Burkina Faso, poursuivent les mêmes sources interrogées par APA .
La localité de Kafolo a été ces derniers temps, la cible d’attaques perpétrées contre les soldats ivoiriens par des groupes armées.
Le 29 mars dernier, deux attaques ont été perpétrées contre des positions de l’armée ivoirienne à Kafolo (Kong) et à Téhini (Bouna), près de la frontière avec le Burkina Faso, faisant six morts.
Une première attaque de la position de l’armée ivoirienne à Kafolo dans l’extrême nord du pays avait fait en juin 2020 une dizaine de morts chez les Forces armées de Côte d’Ivoire.
Vaccins Covid : l’éventuelle suspension des brevets, un espoir pour l’Afrique
Les Etats Unis se disent désormais favorables à la levée de la propriété intellectuelle sur les vaccins contre le nouveau coronavirus. Un revirement qui emporte l’adhésion de l’Europe au grand bonheur de l’Afrique.Mal engagée dans la course au vaccin, l’Afrique l’est à coup sûr. À ce jour, d’après l’agence de santé publique de l’Union africaine (Africa CDC), 1,14 % de la population du continent a reçu la première dose d’un des vaccins sur le marché et 0,37 % a pris la seconde.
Pour un peu plus d’un milliard d’habitants, c’est dérisoire. L’appel des Etats-Unis en faveur de la démocratisation des vaccins sonne donc comme une délivrance.
« Il s’agit d’une crise sanitaire mondiale et les circonstances extraordinaires de la pandémie de Covid-19 appellent des mesures (exceptionnelles) », a récemment déclaré Katherine Tai, la représentante pour le commerce des USA.
La première puissance mondiale est convaincue que sa stratégie contribuera à « accélérer la production » des vaccins au moment où les différents laboratoires producteurs croulent sous les commandes.
A travers la voix d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, le Vieux continent s’est engagé « à discuter de toute proposition qui réponde à la crise de manière efficace et pragmatique ».
L’Ethiopien, Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a déclaré que « c’est un moment monumental dans la lutte contre la Covid-19 ».
Il reste à savoir, cependant, si les laboratoires, ayant dépensé des fortunes pour élaborer de façon express les vaccins, renonceront à leurs droits de propriété intellectuelle au service de la fin de cette pandémie. L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) devrait être mise à contribution pour faciliter un consensus sur les modalités pratiques d’un tel accord.
La Covid-19 a déjà causé dans le monde la mort de 3,2 millions de personnes sur 156 millions de cas répertoriés. Le pays de l’oncle Sam est le plus touché avec 33 millions d’infections pour plus de 594.000 décès. Dans le continent noir, c’est l’Afrique du Sud qui paie le plus lourd tribut avec 1,5 million de contaminations qui ont entraîné la mort de 54.620 individus.