Sahara : La résolution 2548 du CS véhicule un message de clarté, de fermeté et de constance (ministre des AE)

La résolution 2548 relative au Sahara adoptée vendredi 30 octobre 2020 par le Conseil de sécurité de l’ONU, se décline en un triple message : un message de clarté, de fermeté et de constance, a indiqué samedi le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Selon le ministre, le message de clarté se manifeste dans l’appel fait par le Conseil de Sécurité à l’Algérie d’assumer un rôle à la hauteur de son implication politique, diplomatique, militaire et humanitaire dans ce différend régional.

« Aucun processus politique n’est envisageable sans l’implication effective et constructive de ce pays », a-t-il constaté dans une déclaration à la presse parvenue à APA.

Pour lui, la clarté de cette résolution est bien établie dans l’identification de la finalité du processus politique. Ainsi, la résolution ne laisse aucun doute sur l’engagement du Conseil de Sécurité pour « une solution politique réaliste, pragmatique et durable … qui repose sur le compromis ».

De ce fait, le Conseil de Sécurité réitère son engagement pour une solution politique et d’écarter définitivement toutes les options inapplicables, a-t-il fait observer, ajoutant que la résolution implique clairement que « toute solution qui n’est pas pragmatique, n’est pas réaliste ni réalisable et est donc à écarter ».

Enfin, la clarté se manifeste dans le cheminement du processus politique, à travers les tables rondes qui doivent voir la participation de l’ensemble des parties concernées, et notamment l’Algérie. En effet, la résolution ne contient aucune référence au référendum, alors qu’elle se réfère à 6 reprises à la solution politique.

« Ceux qui continuent à évoquer l’option référendaire s’inscrivent hors de la résolution onusienne, qui incarne à la fois la légalité internationale et exprime la volonté de la communauté internationale », a fait remarquer le ministre.

Pour ce qui est de la fermeté de la résolution du CS, il est bet et bien exprimée d’abord, concernant la question du recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf. Ainsi, le Conseil de Sécurité souligne la responsabilité humanitaire de l’Algérie, qui est dans le devoir de se conformer à ses obligations internationales.

La résolution demande à l’Algérie, « à nouveau, que l’enregistrement des réfugiés dans les camps de Tindouf soit envisagé », a souligné M. Bourita, qui constate que la fermeté de la résolution implique le respect du cessez-le-feu et l’arrêt des actes de provocation et de déstabilisation.

Aussi, le Conseil de Sécurité rejoint le rapport du Secrétaire général de l’ONU dans l’inquiétude face aux violations récurrentes de l’Accord militaire et de la menace réelle sur le cessez-le-feu.

De même, la résolution onusienne se caractérise par sa constance dans la préservation des acquis du Maroc, notamment l’initiative marocaine d’autonomie comme base de toute solution politique et les paramètres de réalisme, de pragmatisme et de compromis, qui caractérisent l’initiative marocaine.

Plusieurs pays, notamment membres permanents du Conseil de Sécurité, ont d’ailleurs réitéré, à l’occasion de cette résolution, leur appui à l’initiative marocaine, fait savoir le ministre marocain.

Aussi, la résolution 2548 a, si besoin en est, définit le mandat de la MINURSO. En effet, le Conseil de sécurité confirme que ce mandat se limite à l’observation stricte du respect du cessez-le-feu en ce sens que le CS n’a pas cédé à la logique de chantage politique, de banditisme et de harcèlement du secrétariat de l’ONU, qui poussait pour la modification des missions de la MINURSO ;

« La résolution confirme définitivement le mandat de la MINURSO dont la présence n’est nullement liée à un hypothétique référendum, option écartée par le Conseil de Sécurité », a indiqué M. Bourita.

Côte d’Ivoire: fermeture des bureaux de vote et début du dépouillement

Les bureaux de vote ont fermé pour la plupart samedi à 18h00 ( heure locale et GMT) sur l’ensemble du territoire ivoirien donnant lieu au début du dépouillement dans le cadre de l’élection du président de la République de Côte d’Ivoire qui a opposé quatre candidats dont le président sortant Alassane Ouattara.Quelques incidents ont émaillé ce scrutin présidentiel dans plusieurs localités de la Côte d’Ivoire, notamment celles favorables à l’opposition ivoirienne qui a appelé au boycott de ces échéances.

Dans la mi-journée,  Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution électorale ivoirienne, dénombrait 30 à 40 bureaux de vote saccagés dans le pays sur 22 381 bureaux de vote.

Quant à l’opposition ivoirienne, elle s’est dite « ne pas être concernée»  par cette élection dénombrant à son tour,  de nombreux incidents qui ont fait selon elle,  une douzaine de morts.

L’élection présidentielle s’est tenue ce samedi sur fond de tension dans plusieurs localités ivoiriennes eu égard à l’appel au boycott du scrutin lancé par l’opposition.

Quatre candidats, à savoir Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin, Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, sont en lice pour cette élection. Mais, les deux derniers issus de l’opposition,  ont appelé leurs militants à boycotter cette échéance électorale, estimant que la candidature de M. Ouattara est « anticonstitutionnelle ».

Présidentielle en Côte d’Ivoire: « 30 à 40 bureaux de vote saccagés » sur 22 381

Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a indiqué samedi en début après-midi qu' »à peine 30 à 40 bureaux de vote ont été saccagés » sur 22 381 que compte le pays dans le cadre de l’élection présidentielle. »Je confesse, il y a des zones qui ont connu des troubles, mais ce sont des troubles mineurs parce qu’aujourd’hui nous avons (sur) 22 381 bureaux de vote, à peine 30 à 40 bureaux de vote qui sont saccagés », a dit M. Coulibaly-Kuibiert après son vote au Lycée Sainte-Marie de Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

Pour le président de la CEI, institution en charge de l’organisation du scrutin, quand on fait le ratio, « c’est insignifiant » le nombre de bureaux de vote saccagés. « Notre obligation est de faire en sorte que les Ivoiriens puissent voter ».

« Dans les zones où le matériel n’a pas pu être déployé, on a utilisé des aéronefs pour déposer le matériel et assurer la sécurité de tous les citoyens et nous allons effectivement assurer les 10 heures de vote sur toute l’étendue du territoire », a-t-il ajouté. 

« Là où il y a des listes d’émargement qui ont été détruites, nous avons confectionné toutes ces listes et entreposé dans les chefs lieux de département afin que chaque fois que besoin sera, on puisse s’en servir », a assuré M. Coulibaly-Kuibiert. 

Il a fait savoir que « l’élection a eu lieu dans le calme », indiquant que c’est le peuple qui transmet le pouvoir par le moyen des urnes. L’opposition qui a refusé de participer au scrutin, a décrété une « désobéissance civile » et un « boycott actif » du vote.

Présidentielle: en démocratie « la décision se fait dans les urnes », affirme KKB après son vote

Le candidat indépendant à l’élection présidentielle ivoirienne, Kouadio Konan Bertin dit « KKB » a voté samedi à Lakota (centre-ouest), où il a déclaré qu’en démocratie il y a un temps pour tout et « la décision se fait dans les urnes ».M. Kouadio Bertin qui accepté d’aller à ce scrutin contrairement à MM. Henri Konan Bedié et Affi Nguessan, respectivement président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (Pdci) et du Front populaire ivoirien (FPI), a affirmé avoir accompli ce droit civique avec « émotion ».

Pour lui, c’est sa façon de faire vivre la démocratie, car voter c’est un devoir civique de tous les citoyens. L’ancien président de la jeunesse du Pdci a dit avoir « choisi de faire la politique et d’être un démocrate ».

En démocratie, « il y a un temps pour débattre, pour discuter et il y a un temps pour décider », a déclaré KKB, après son vote à l’École primaire publique Dispensaire, que « la décision se fait dans les urnes et par le peuple ».  

L’opposition a annoncé un boycott du scrutin. Il a relevé que « ce n’était pas évident avec des menaces de tout genre », attendant jusqu’au soir pour voir le résultat tout en retenant son souffle.

Il a réitéré que le sens de sa candidature, « c’est la paix, la stabilité », parce qu’ il y a eu trop de morts dans le pays des suites de différentes crises politico-militaires. Et lui, a « choisi de freiner cette hémorragie et faire en sorte que ce 31 décembre la Côte d’Ivoire reste debout ». 

« A cette heure-ci, la Côte d’Ivoire est encore debout et c’est l’essentiel », a affirmé M. Kouadio Konan Bertin, avant d’ajouter « restons unis et solidaires, (car) le temps de la paix est devant nous ».   

Présidentielle ivoirienne : Ouattara appelle ses concitoyens «épris de patriotisme» à aller voter

Le président ivoirien Alassane Ouattara qui a voté samedi aux environs de 11h30 ( heure locale et GMT) au lycée Sainte-Marie de Cocody, dans l’Est d’Abidjan pour l’élection présidentielle, a appelé ses concitoyens « épris de paix et de patriotisme» à aller voter.« Je viens d’accomplir mon devoir civique et je demande à tous mes concitoyens épris de paix et de patriotisme d’aller voter. C’est un jour important pour la démocratie. La démocratie ne peut pas souffrir de changement de texte par rapport à l’évolution de la situation. Moi je suis heureux de pouvoir faire rentrer mon pays dans la modernité et  dans une consolidation de la démocratie», a dit M. Ouattara après son vote dans le bureau 06 de ce centre de vote. 

Selon lui, à part quelques endroits isolés, notamment, une dizaine, « les votes se déroulent bien ( dans le pays) et les ivoiriens sont sortis nombreux pour voter». 

«  J’en appelle à ceux qui ont lancé ces mots d’ordre de désobéissance civile qui ont conduit à des morts d’hommes, qu’ils arrêtent parce que la Côte d’Ivoire a besoin de paix. Ce sont des actes criminels. Et nous souhaitons que tous ça puisse s’arrêter pour qu’après l’élection, le pays continue le progrès qu’il a connu durant ces neuf dernières années», a souhaité le président-candidat. 

« On nous avait annoncé l’apocalypse, mais la Côte d’Ivoire est toujours là. J’invite tout le monde à aller voter», a indiqué pour sa part, Hamed Bakayoko le premier ministre ivoirien après avoir voté au Collège Les Cours Sociaux d’Abobo ( Nord d’Abidjan). 

Poursuivant, le chef du gouvernement ivoirien a assurer que « nous veillerons à ce que les choses se passent dans les meilleures conditions».  « Je demande surtout aux jeunes qui ont été  manipulés dans,  certaines contrées, pour perturber le vote que cela s’arrête. Car ce ne sont pas des valeurs positives que de faire obstacle à la liberté de l’autre d’exprimer son choix », a estimé M. Bakayoko. 

 L’opposition ivoirienne a appelé à la désobéissance civile et au boycott de cette élection présidentielle estimant que la candidature de M. Ouattara est « illégale ». Quatre candidats sont lice pour ce scrutin. Ce sont Alassane Ouattara ( pouvoir), Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan ( opposition) et Kouadio Konan Bertin ( Indépendant).

Côte d’Ivoire: ouverture des bureaux de vote pour la présidentielle sur fond de tension

Les bureaux de vote pour le premier tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire ont ouvert samedi à 08H00 (GMT et locales) sur fond de « boycott actif » de l’opposition, avec par endroits des affluences.A Abidjan, la capitale économique du pays, des électeurs un peu méfiants d’être victimes d’agression d’individus, se rendaient dans le calme dans les bureaux de vote, qui devaient fermer à 18H00.  

« On attend la Commission électorale indépendante pour installer le matériel afin de voter », affirme Ismaël Dagnogo, venu accomplir son droit citoyen à l’École primaire publique (EPP) Biaka Boda de Marcory (Sud Abidjan), où à 8h10, le matériel électoral n’était pas mis en place. 

Dans le centre ivoirien, notamment à Bouaké, la métropole du centre du pays, il y avait selon un habitant un « calme » autour de 8h30. A l’EPP Mamianou, au quartier Koko, l’on constatait de fortes affluences.  

La veille de ce scrutin, l’on a enregistré des heurts à Yamoussoukro, la capitale politique, ce qui a empêché des électeurs de regagner leur lieu de vote. Dans certaines localités du pays, des populations ont érigé des barricades sur la voie, obstruant la circulation.  

Quelque 7,4 millions de personnes sont appelées aux urnes pour ce scrutin, dont la candidature de Alassane Ouattara, validée le 14 septembre 2020 par le Conseil constitutionnel, est contestée par l’opposition qui dénonce un troisième mandat en violation de la Constitution. 

Pour ce faire, les candidats Henri Konan Bédié et Affi Nguessan, respectivement président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et du Front populaire ivoirien (FPI), ont appelé leurs militants à la « désobéissance civile » et au « boycott actif » du vote. 

L’opposition réclame une « réforme » de la Commission électorale indépendante (CEI) qu’elle qualifie d’inféodée de proches du pouvoir ainsi que celle du Conseil constitutionnel, le juge des élections en Côte d’Ivoire. 

La CEI compte proclamer les résultats provisoires dans les délais impartis (dans cinq jours) avant de les transmettre au Conseil constitutionnel. Elle a annoncé 3 084 388 électeurs ayant retiré leurs cartes d’électeur, soit 41,15% des 7 495 082 électeurs inscrits, du 14 au 25 octobre 2020. Les autres cartes d’électeur pourront être retirées, samedi, dans les bureaux de vote. 

La Commission électorale indépendante (CEI), institution en charge de l’organisation du scrutin, a rappelé, il y a moins d’une semaine, que le nombre de lieux de vote est de 10 815 et des bureaux de vote 22 381 sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger.   

Seuls M. Ouattara, président sortant et Kouadio Konan Bertin dit « KKB », ancien président de la jeunesse du Pdci, ont abattu campagne sur les quatre candidats retenus par les Conseil constitutionnel. Les dossiers de 40 autres candidats ont été rejetés. 

L’appel à la désobéissance civile des leaders de l’opposition a déjà entraîné des heurts dans le pays et des dizaines de morts. 

Présidentielle ivoirienne: tous les électeurs pourront voter librement (Coulibaly-Kuibiert)

Tous les électeurs pourront voter librement à l’élection présidentielle ivoirienne prévue samedi sur toute l’étendue du territoire national, a assuré vendredi soir dans un message, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale ivoirienne ( CEI), l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire. « Le droit de vote est reconnu à tous les électeurs qui en remplissent les conditions, c’est-à-dire les ivoiriens et les ivoiriennes inscrits sur la liste électorale. L’élection a lieu ce samedi 31 octobre et non le dimanche. Tous les électeurs pourront voter librement », a promis M. Coulibaly dans ce message transmis à APA.

Par ailleurs, le président de l’institution électorale ivoirienne a souligné que pour ce scrutin présidentiel,  les bureaux de vote ouvriront à 08h et fermeront à 18h (heure locale et GMT), soit 10 heures de vote.

 « La CEI a relevé les défis un à un pour arriver à ce jour de scrutin. Elle compte également relevé celui-ci et promet que cette élection sera libre, transparente et crédible», a assuré M. Coulibaly, estimant que ce scrutin présidentiel constitue un « tournant décisif» pour la démocratie ivoirienne.

« La Commission électorale indépendante s’engage à rendre public et en toute transparence les résultats provisoires du scrutin dans les délais prescrits par la loi», a également promis le président de la CEI pour qui  il est du devoir des ivoiriens « d’être exemplaires ».

L’opposition ivoirienne qui conteste la candidature du président sortant Alassane Ouattara au scrutin présidentiel de samedi, a appelé à la  désobéissance civile et au boycott de cette élection.

Quatre candidats à savoir Alassane Ouattara (Pouvoir), Henri Konan Bédié et Pascal Affi (Opposition) et Kouadio Konan Bertin ( Indépendant) ont été retenus par le Conseil constitutionnel ivoirien pour cette élection présidentielle.

Présidentielle ivoirienne: la mission d’observation de EISA et du centre Canter consulte le Conseil constitutionnel

La mission internationale conjointe d’observation électorale de l’Institut électorale pour une démocratie durable en Afrique ( EISA) et du centre Carter qui a déployé des observateurs sur toute l’étendue du territoire ivoirien en vue de l’élection présidentielle de samedi, a consulté vendredi à Abidjan plusieurs acteurs du processus électoral en Côte d’Ivoire dont le Conseil constitutionnel ivoirien.Ainsi, cette mission internationale conjointe a successivement échangé avec l’Union européenne, le Conseil constitutionnel ivoirien, le Front populaire ivoirien (FPI) tendance Pascal Affi N’Guessan et avec l’ensemble des missions  internationales d’observation déployées en Côte d’Ivoire dans le cadre de ce scrutin présidentiel.

 « Quand on observe les élections, on doit chercher à comprendre le cadre juridique et constitutionnel de ces élections. Alors nous sommes venus ici au Conseil constitutionnel pour nous informer sur les questions d’éligibilité et  de contentieux électoral. Nous sommes venus rencontrer les membres de cette institution qui nous ont donné des informations que nous voulons», a dit à APA, Denis Kadima, le chef de cette mission d’observation au sortir de sa rencontre avec le Conseil constitutionnel ivoirien.

Auparavant, les émissaires de l’EISA et du centre Carter se sont entretenus au siège de l’Union européenne ( UE) à Abidjan avec des diplomates européens accrédités en Côte d’Ivoire.

« Nous sommes venus voir les diplomates de l’UE pour discuter et  avoir leur avis sur le processus électoral parce que la communauté internationale s’intéresse à tout ce qui se passe ici. Et nous,  en tant que mission d’observation nous nous  devons de recueillir leurs avis afin de formuler notre propre entendement du déroulement du processus électoral», a indiqué M. Kadima à l’issue de cette rencontre.

En retour, Jobst von Kirchmann, l’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire a appelé les acteurs politiques à la paix et à la non-violence pendant ce scrutin. «  Je crois que la communauté internationale s’aligne sur la paix et voudrait bien qu’il y ait la stabilité», a dit le diplomate européen.

 Après l’UE, la mission conjointe de l’EISA et du centre Carter a mis le cap  sur le siège de la tendance légale du FPI présidée par Pascal Affi N’Guessan où elle a été reçue par Issiaka Sangaré, le porte-parole de ce parti.

A l’issue de cette rencontre, M. Kadima a souligné que « nous sommes là pour avoir leur analyse du  processus électoral».

De son côté, Issiaka Sangaré, le porte-parole du FPI, a indiqué que son parti reste « fidèle au mot d’ordre de désobéissance civile et de boycott» de ce scrutin présidentiel, estimant que ce processus électoral « n’est pas inclusif ».

 « La Commission électorale indépendante et le Conseil constitutionnel sont à notre sens, inféodés au parti au pouvoir », a soutenu M. Sangaré,  ajoutant que  « il est évident que nous sommes dans la désobéissance civile ».

Le délégation conjointe d’observation de l’ EISA et du centre Carter a également pris part à une réunion dite « préélectorale des chefs de missions internationales d’observation électorale dans le cadre de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain.

Aucune déclaration n’a sanctionné cette dernière rencontre. Le climat politique reste tendu en Côte d’Ivoire à quelques heures du scrutin présidentiel de samedi. L’opposition ivoirienne a appelé à la désobéissance civile et au boycott de cette élection, relevant que la candidature d’Alassane Ouattara, le président sortant est  « illégale ».

Quatre candidats à savoir Alassane Ouattara ( Pouvoir), Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan (opposition) ainsi que Kouadio Konan Bertin ( Indépendant) ont été retenus par le Conseil constitutionnel ivoirien pour ce scrutin présidentiel.

L’opération « Barissement de l’Éléphant » engagée pour la sécurisation de la présidentielle ivoirienne

Le ministre ivoirien de la Sécurité et de la protection civile, le général Vagondo Diomandé, a assuré vendredi, à la veille de l’élection présidentielle que toutes les mesures ont été prises pour la sécurisation du scrutin via l’opération « Barrissement de l’Éléphant », forte de 35 000 soldats.M. Vagondo Diomandé qui a eu une séance de travail avec l’Etat-major des armées à  Abidjan,  a indiqué être venu pour s’assurer que toutes les dispositions ont été prises dans le cadre de la sécurisation de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.  

« Je me rends compte avec beaucoup de bonheur que toutes les dispositions (…)  ont été effectivement prises afin de permettre à chaque citoyen d’aller voter dans la paix », a dit le ministre de la Sécurité. 

Il a fait savoir que l’armée a acheminé le matériel électoral et contribué à sa sécurisation ainsi que tout le personnel commis à la tâche, avant d’ajouter que « ce qui reste à faire, c’est la gestion de la journée du samedi 31 octobre 2020, jour de l’élection ». 

Poursuivant, il a relevé qu’ils ont « observé quelques incidents par ci par là, et des incidents isolés mais qui sont commandités », interpellant les uns et les autres que « chacun a le devoir de respecter les avis des autres ». 

« Personne ne doit entraver les libertés individuelles », c’est pour cela « toutes les dispositions ont été prises pour que ceux qui s’adonnent à ce genre de pratiques puissent répondre de leurs actes », a-t-il prévenu.  

Selon le ministre de la Sécurité et de la protection civile, « il viendra l’heure du décompte de l’élection », c’est pourquoi « il faut savoir garder la mesure ». Car, tous ceux qui posent des actes de violences s’exposent à des poursuites judiciaires. 

Il a lancé un appel pour que cette élection se passe dans de bonnes conditions, tout en déclarant « nous sommes à mesure de sécuriser cette élection présidentielle jusqu’à la fin du processus ».  

L’opposition ivoirienne a appelé ses militants à la « désobéissance civile » et au « boycott actif » de l’élection présidentielle, un mot d’ordre qui a déjà entraîné des dizaines de morts à travers le pays. 

L’ONU dément le rapatriement de tout son personnel non essentiel en Côte d’Ivoire

Le Bureau du coordonnateur résident des activités opérationnelles du système de développement des Nations unies (SNUD) en Côte d’Ivoire dément dans une note l’article du journal français Libération indiquant le rapatriement de tout son personnel « non essentiel ».«Cette information est fausse et nous prions la rédaction du Journal +Libération+ de bien vouloir, dans les plus brefs délais, rectifier son article», écrit le Bureau du coordonnateur résident des activités opérationnelles du système de développement des Nations unies en Côte d’Ivoire. 

Dans un article paru dans le journal “Libération” du 29 octobre 2020, et cité dans la revue de presse Afrique de Radio France internationale (RFI) du 30 octobre 2020, cet organe de presse fait mention de ce que les Nations Unies viennent d’annoncer « le rapatriement de tout leur personnel « non essentiel » ».

Le secrétaire général de l’ONU a appelé vendredi dans un message sur la Côte d’Ivoire tous les leaders politiques et d’opinion, ainsi que leurs partisans, à « s’abstenir de toute incitation à la violence, de répandre la désinformation et d’utiliser des discours de haine ». 

 L’élection présidentielle en Côte d’Ivoire se tient dans une atmosphère tendue. L’opposition a appelé ses militants à la désobéissance civile et au boycott du scrutin, ce qui a déjà occasionné des dizaines de morts dans le pays. 

Sahara : le Conseil de sécurité proroge pour une année le mandat de la MINURSO

Le Conseil de sécurité des Nations-Unies a décidé, vendredi, de proroger pour une année le mandat de la mission onusienne au Sahara (MINURSO).Selon le texte de la résolution 2548 présentée par les Etats-Unis et adoptée par une procédure écrite des quinze membres du Conseil en raison de l’annulation des réunions présentielles au siège de l’ONU due à la découverte de cas de Covid-19, « le Conseil de sécurité « décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2021 ».

Ce texte a été voté par 13 pays, alors que la fédération de Russie et l’Afrique du sud, se sont abstenus du vote.

Tout en soulignant la nécessité de « parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable » à la question du Sahara « qui repose sur le compromis », la résolution consacre l’Algérie en tant que partie principale au conflit autour du Sahara.

Le Conseil de sécurité a aussi appelé à la nomination d’un nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, réaffirmant la consécration du processus des tables-rondes et incite à « la reprise des concertations entre le prochain Envoyé personnel » et les parties prenantes à ce différend régional, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario.

Ligue des champions d’Afrique : La demi-finale Zamalek-Raja de Casablanca mercredi au Caire

La demi-finale retour entre la formation égyptienne du Zamalek et le Raja de Casablanca a été reprogrammée pour le mercredi prochain (4 novembre) au Caire, a annoncé vendredi la Commission d’organisation des Compétitions Interclubs et de la Gestion des licences des Clubs relevant de la CAF.Cette demi-finale retour sera disputée à 19h00 GMT au Stade International du Caire, a indiqué la CAF dans un communiqué publié sur son site internet.

Quant à la finale, elle opposera le vainqueur du match Zamalek-Raja à Al Ahly le 27 novembre à 19h00 au stade Borg Al Arab d’Alexandrie.

Ce report fait suite à la demande des autorités égyptiennes, hôtes des rencontres, et en respect du protocole sanitaire lié à la pandémie de Covid-19, a précisé la même source.

L’équipe égyptienne d’Al Ahly a décroché son ticket pour la finale en battant le Wydad Casablanca avec un total de 5 buts à 1, tandis que le Raja cherche à rattraper son retard du match aller à Casablanca (défaite 0-1) pour atteindre la finale.

Le renforcement de la coopération bilatérale au cœur d’entretiens entre les ministres des affaires étrangères marocain et rwandais

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, vendredi à Rabat, avec son homologue rwandais,  Vincent Biruta, des moyens de renforcement des relations de coopération et de partenariat entre Rabat et Kigali dans plusieurs domaines.Lors de ces entretiens, les deux ministres ont relevé, avec satisfaction, la convergence de points de vue des deux pays sur des questions d’intérêt commun, notamment la paix et la sécurité en Afrique, la coopération Sud-Sud, la sécurité alimentaire, le développement durable et la réforme de l’Union africaine.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de ces entretiens, le chef de la diplomatie rwandaise s’est félicité des « relations excellentes » entre le Maroc et le Rwanda, concrétisées par des visites au niveau du plus haut sommet de l’État et au niveau ministériel.

« L’année prochaine, nous espérons vous accueillir au Rwanda à l’occasion de la Grande Commission mixte de coopération maroco-rwandaise, qui devrait se réunir à Kigali », a déclaré M. Biruta.

« Nous apprécions beaucoup ces bonnes relations au niveau politique, économique et au niveau des affaires », a-t-il insisté, ajoutant qu’il y a des projets d’investissement en cours d’exécution et qu’il espère voir plus de femmes et hommes d’affaires marocains et rwandais « établir des partenariats pour investir au Rwanda, au Maroc ou ailleurs ».

M. Biruta a aussi souligné l’engagement du Rwanda à « travailler de concert avec le Maroc au niveau des instances internationales pour les questions d’intérêt régional ou d’intérêt global ».

Il a remercié le gouvernement marocain pour le soutien qu’il a accordé au Rwanda à travers l’Union africaine, les Nations unis ou les autres organisations internationales, poursuivant : « nous allons encourager toujours cette concertation pour adopter des positions communes ».

De son côté, M. Bourita a souligné que les relations entre les deux pays sont entrées dans une « nouvelle ère » depuis la visite de Sa Majesté le Roi au Rwanda en 2016.

Pour M. Bourita, l’ouverture d’une ambassade du Rwanda au Maroc en janvier dernier a cristallisé le nouvel élan donné aux relations bilatérales, rappelant ainsi l’engagement des deux parties dans la mise en œuvre des nombreux accords et projets lancés ces dernières années.

« Cette visite nous a donné l’occasion d’aborder, en profondeur, les différentes dimensions de nos relations bilatérales et d’explorer les champs de coopération que nous pouvons encore investir », a-t-il fait savoir.

« Au-delà de notre agenda bilatéral, ce qui nous rassemble ce sont les questions liées au développement de l’Afrique », a-t-il relevé.

« La maturité de nos relations nous permet de franchir un palier supérieur et d’envisager une véritable projection de notre coopération en Afrique », a dit M. Bourita

Au terme de leurs entretiens, les deux ministres ont procédé à la signature de deux mémorandums d’entente dont le premier porte sur la création d’un Comité de pilotage de la coopération entre les gouvernements des deux pays, tandis que le deuxième porte sur le domaine des sport.

Le Maroc désigné membre du groupe consultatif du Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires

Le Maroc a été désigné par le Secrétaire Général des Nations Unies en la personne de l’Ambassadeur Mohammed Methqal, Directeur général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI), en tant que membre du Groupe Consultatif du Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires, indique vendredi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.C’est la première fois que le Maroc sera représenté au sein de cet organe composé de 18 experts ayant pour mission de fournir au Secrétaire Général des conseils et des orientations stratégiques sur l’utilisation et l’impact du Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires (CERF), précise la même source.

Etabli par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 2006, le CERF est un fonds humanitaire de secours destiné à soutenir les organisations humanitaires pour apporter rapidement aide et assistance aux victimes de catastrophes naturelles, de conflits armés et autres situations d’urgence complexe.

C’est un nouveau signe de reconnaissance et d’hommage à l’action et à l’engagement sincère et infaillible du Maroc, sous la vision solidaire et humaniste du Roi Mohammed VI, en faveur de l’assistance humanitaire aux populations les plus vulnérables, dans les quatre continents.

Cet engagement constant s’est récemment matérialisé à travers des actions humanitaires concrètes et à fort impact, tels que la livraison d’équipements médicaux et de médicaments essentiels à vingt-deux pays africains dans le contexte de la COVID-19, ou encore le déploiement d’un hôpital militaire de campagne à Beyrouth dans le sillage de l’explosion qui a dévasté la capitale libanaise le 10 août 2020.

Cette nouvelle nomination vient également s’ajouter aux autres marques de confiance dont bénéficient sur la scène internationale les experts et les compétences marocaines reconnues dans divers domaines dont le domaine des interventions humanitaires et leur gestion.

Fort de sa solide expérience dans le domaine du conseil en stratégie et en management, l’Ambassadeur Mohamed Methqal a pu développer, depuis sa nomination en 2016 en tant que Directeur Général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale, une forte expertise dans la gestion de la coopération sud-sud et de l’action humanitaire, qui figurent parmi les piliers majeurs de la politique étrangère du Royaume du Maroc.

L’Ambassadeur Methqal cordonne les projets à l’international du Royaume en matière de coopération technique et de renforcement des capacités, de l’assistance technique dans la réalisation des projets de développement humain et de déploiement d’actions humanitaires internationales couvrant une dizaine de pays en moyenne chaque année.

Présidentielle 2020: la Fondation Djigui annonce le déploiement de 1052 observateurs

La Fondation Djigui la grande espérance, basée à Abidjan, a annoncé vendredi le déploiement de 1052 observateurs à travers le pays, pour la supervision de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.L’annonce a été faite face aux journalistes, vendredi, à la veille du scrutin, par M. Sibiri Coulibaly, le directeur exécutif de la Fondation Djigui la grande espérance, une entité qui œuvre pour la promotion de la dignité humaine en vue d’un monde où règne la paix et la justice.

« C’est un total de 1052 observateurs qui seront déployés dans les deux Districts autonomes (de la Côte d’Ivoire), les 31 régions, soit 180 localités sur l’ensemble du territoire national », a indiqué M. Sibiri Coulibaly.

La Fondation Djigui la grande espérance, accréditée par la Commission électorale indépendante (CEI), institution en charge de l’organisation du scrutin, exécute dans le cadre de l’observation électorale son programme paix et cohésion sociale, selon M. Sibiri Coulibaly.

Ces observateurs, précise-t-il, seront chargés de suivre scrupuleusement le déroulement de cette élection présidentielle, et à l’issue de la mission, il sera fait une déclaration officielle sur la crédibilité de ces joutes électorales.

Il s’agira d’apprécier, entre autres, les aspects démocratiques de cette élection, la transparence,  l’intégrité et les conditions de vote des électeurs conformément aux lois en vigueur et les éventuels dysfonctionnements qui auront été constatés, a-t-il souligné.

M. Coulibaly a fait savoir que depuis une décennie, la Fondation Djigui participe à l’observation électorale sous le couvert de faîtière d’ONG dont elle est membre, ce qui lui confère aujourd’hui une « maturité » pour réussir cette mission.

Cette observation électorale se déroule sur fond de crise. Car, l’opposition a appelé ses militants à la « désobéissance civile » et au « boycott actif » du scrutin, un mot d’ordre qui a déjà entraîné des dizaines de morts à travers le pays.

Meeting des partisans de Cellou Diallo à Abidjan pour réclamer sa « victoire » à la présidentielle guinéenne

La Fédération Côte d’Ivoire de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), a tenu jeudi un meeting à Adjamé, dans le Nord d’Abidjan, pour réclamer la « victoire » de Cellou Dalein Diallo à la présidentielle guinéenne du 18 octobre 2020, affirmant que leur leader a obtenu au premier tour du scrutin 53,84% des suffrages exprimés.Devant plusieurs militants et sympathisants, Moctar Mamadou Diallo, le directeur de campagne de l’UFDG Côte d’Ivoire, a déclaré que Cello Dalein Diallo, candidat de l’Alliance Nationale pour l’Alternance et la Démocratie (ANAD), a remporté l’élection du président de la République de Guinée avec un taux de 53,84%.

En Côte d’Ivoire, dira-t-il, leur leader Cellou Dalein Diallo a été crédité de 63,65% des suffrages exprimés soit 6 500 voix à l’issu du vote, devançant ses adversaires politiques. 

« Dalein Diallo a gagné l’élection et il sera installé », a déclaré M. Moctar Mamadou Diallo, réfutant les résultats de la commission électorale guinéenne donnant vainqueur le président sortant Alpha Condé.   

Le secrétaire fédéral de l’UFDG Côte d’Ivoire,  Dr Ibrahima Diallo,  s’est félicité de voir les militants et sympathisants venus massivement pour répondre à l’appel de la Fédération de l’UFDG en Côte d’Ivoire.  

Il a salué les militants qui ont répondu à l’appel de la nation le 18 octobre 2020 pour exercer leur droit de vote et exprimer leur choix, malgré les « multiples obstacles que le régime de Conakry a dressé » sur leur chemin.

« Les résultats de cette expression sont clairs, sans équivoque : dans sa majorité, le peuple de Guinée a placé sa destinée dans les mains du candidat de l’ANAD, Cellou Dalein Diallo », a affirmé Dr Ibrahima Diallo. 

Il s’est en outre réjoui de ce que l’élection présidentielle du 18 octobre a montré la capacité de l’UFDG et de son président à gouverner, et le dispositif de sécurisation du vote, de collecte et de centralisation des résultats en est la preuve palpable. 

Avant le matin du 19 octobre, il a rapporté que la direction nationale du parti avait réussi à obtenir les résultats du vote de l’ensemble du territoire national et à l’extérieur du pays.

  « Et, ces résultats qui mettent à nu les mensonges de la CENI (Commission électorale nationale indépendante), montrent clairement que le candidat de l’ANAD, Cellou Dalein Diallo a totalisé plus de 53% des suffrages valablement exprimés », a-t-il ajouté.  

« La défense de nos voix s’impose. Qu’on soit en Guinée ou à l’extérieur, il est du devoir de chacun, de s’investir selon ses moyens et ses capacités à défendre l’expression démocratique du peuple de Guinée qui confie les destinées de notre pays à Cellou Dalein Diallo pour les cinq prochaines années », a lancé M. Ibrahima Diallo. 

Il a appelé les militants à « ne reculer sous aucun prétexte ». A preuve, « après plusieurs jours de séquestration, le président Cellou Dalein Diallo a vu le blocus de son domicile levé hier (mercredi) » en Guinée.   

M. Cellou Diallo a été clair face à la presse, insinuant que « le lever du blocus de sa résidence n’a jamais été une revendication de l’UFDG et de l’ANAD », a fait observer le secrétaire fédéral de l’UFDG Côte d’Ivoire.

   

Dr Ibrahima Diallo a conseillé que la seule et unique revendication que le peuple a à faire est le respect des résultats des urnes qui consacrent la « victoire » du candidat Cellou Dalein Diallo.  

Aujourd’hui, poursuivra-t-il, « toutes les organisations internationales ont reçu les véritables résultats du vote et savent que le vainqueur de l’élection est Cellou Dalein Diallo ». 

« Les assassinats et les pillages orchestrés par le régime à travers les forces de police et de gendarmerie ne viendront pas à bout de notre détermination. Le combat sera mené jusqu’au bout », a-t-il martelé.  

Dr Ibrahima Diallo a admis que certes, le combat est long et difficile, mais « rien, ni personne, ne peut venir à bout d’un peuple déterminé et discipliné ». Car par son engagement et sa mobilisation, le peuple installera Cellou Diallo comme le « président élu » sur le fauteuil présidentiel. 

Présidentielle ivoirienne : Ouattara appelle ses militants à aller voter massivement pour une victoire en «un coup KO»

Le président ivoirien Alassane Ouattara, candidat pour l’élection du président de la République de Côte d’Ivoire, a clôturé jeudi soir sa campagne électorale à Abobo, un quartier populaire au Nord d’Abidjan réputé être son fief, appelant ses militants à «aller voter massivement» pour lui assurer une victoire en «un coup KO» à l’issue de ce scrutin présidentiel de samedi prochain. Accompagné de son épouse Dominique, du chef du gouvernement Hamed Bakayoko et de plusieurs autres cadres du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, parti présidentiel), le candidat Alassane Ouattara qui a foulé le sol du rond-point Anador de cette commune peu après 16h ( Heure locale et GMT) a paradé dans un camion devant une foule en délire jusqu’au rond-point de la mairie d’Abobo où il s’est adressé à ses partisans. 

« La majorité, c’est vous, c’est nous. Sortez massivement pour aller voter samedi pour le un coup KO. Personne ne doit rester à la maison samedi. La Côte d’Ivoire continuera avec ADO ( Alassane Dramane Ouattara) », a indiqué M. Ouattara à ses militants qui scandait à leur tour en signe d’adhésion à ce vœu de leur champion « un coup KO, un coup KO».

 «Chers jeunes, vous pouvez compter sur moi. C’est pour vous que je suis candidat et je compte sur vous », a ajouté le candidat du RHDP. Avant l’arrivée du candidat du parti présidentiel sur la place du meeting, Kandia Camara, la directrice de campagne de M. Ouattara chargée des femmes a affirmé que le RHDP représente la majorité en Côte d’Ivoire. 

« C’est le RHDP qui représente la majorité en Côte d’Ivoire. Donc, la majorité dit que les élections se tiendront samedi», a-t-elle soutenu. La campagne électorale pour l’élection du président de la République de Côte d’Ivoire prévue samedi prochain,  s’achève ce jeudi dans un contexte électoral tendu. L’opposition ivoirienne a appelé à la désobéissance civile et au boycott de ce scrutin estimant que la candidature de M. Ouattara est « illégale ». 

Quatre candidats, à savoir Alassane Ouattara ( Pouvoir), Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan ( Opposition) et Kouadio Konan Bertin ( Indépendant) ont été retenus pour cette élection présidentielle.

Rwanda : Des averses et des crues soudaines font des dégâts à Kigali

Des pluies torrentielles et des crues soudaines ont frappé plusieurs parties de la ville de Kigali et de sa périphérie, provoquant d’importantes pannes de courant et détruisant des propriétés et des infrastructures, ont annoncé jeudi les autorités municipales.Les dégâts sont particulièrement graves à Kicukiro et Nyarugenge, les deux principaux quartiers urbains de la ville. Selon les autorités de la ville, Nyabugogo, l’une des banlieues surpeuplées du marché, a été l’une des plus touchées, du fait de sa topographie et à de d’un système de drainage efficace.

De nombreuses rues et trottoirs ont été inondés et les piétons ont dû sauter par-dessus l’eau pour se déplacer dans la ville. Les averses ont provoqué des glissements de terrain dans certaines zones de la ville de Kigali, endommageant des maisons et des routes.

Au-delà de la ville de Kigali, la circulation a été interrompue sur certaines autoroutes en raison de glissements de terrain dans les districts ruraux, selon la police. De janvier à avril de cette année seulement, au moins 140 personnes sont mortes de catastrophes météorologiques, selon les données du ministère de la Gestion des urgences.

Les rapports officiels indiquent que plus de 3 100 hectares de cultures ont été emportés par les eaux de crue et 3 082 maisons endommagées, laissant des milliers de familles déplacées.

Les experts du changement climatique ont déclaré que les derniers effets des risques d’inondations au Rwanda se sont aggravés alors que la récente croissance démographique et la rareté des terres ont poussé les gens à s’installer dans des zones sujettes aux inondations.

Le changement climatique apporte des régimes pluviométriques plus irréguliers et imprévisibles avec des saisons des pluies plus courtes dans le secteur de l’agriculture en grande partie pluviale.

Le Maroc dénonce l’attaque perpétrée à Nice

Le Maroc dénonce l’attaque perpétrée, ce jour, à Nice (France), et exprime sa solidarité et sa compassion aux victimes et à leurs familles.Le Royaume appelle à dépasser le contexte délétère et le climat tendu autour de la religion, et invite les différentes parties à faire preuve de modération, de sagesse et de respect de l’altérité.

Une attaque au couteau a eu lieu jeudi à 9h dans et aux alentours de la basilique Notre-Dame de l’Assomption, à Nice. Trois personnes sont mortes, un homme et deux femmes.

La première femme a été égorgée à l’intérieur de la basilique Notre-Dame de l’Assomption. Le deuxième, un homme, a été blessé mortellement à coups de couteau. La troisième a été tuée dans un bar devant la basilique, où elle s’était réfugiée.

Présidentielle: trois ONG ivoiriennes invitent Ouattara à « parler » avec Bédié à 48h du vote

Trois ONG ivoiriennes dont le GOFEHF ont appelé jeudi à Abidjan le chef de l’Etat Alassane Ouattara à « parler » avec Henri Konan Bédié sur leur différends liés à la présidentielle du 31 octobre 2020, à 48 h du vote, afin d’éviter une crise post-électorale. »Je demande au président Alassane Ouattara de venir chez son grand-frère Henri Konan Bédié pour parler, car ce sont les deux qui ont la solution (de cette crise) », a dit Mme Rachel Gogoua, présidente du Groupe des organisations féminines pour l’égalité Homme-femme (GOFEHF).

Elle s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée par sa structure, le GOFEHF, l’ONG Vivre sans violence et le Réseau paix et sécurité pour les femmes de l’espace Cedeao Côte d’Ivoire (REPSFECO-CI). 

Selon Mme Rachel Gogoua, en tant que chef d’Etat, la responsabilité incombe à M. Ouattara  cette démarche. En outre, le Rhdp, son parti et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), présidé par M. Bédié, se disent « héritiers du père fondateur », Félix Houphouët-Boigny.  

Le Rassemblement des Houphouëtistes  pour la démocratie et la paix (Rhdp) et le Pdci se réclament du père fondateur, et « s’ils sont vraiment héritiers du père fondateur, il faut qu’ils viennent s’asseoir pour discuter et pour dialoguer », a-t-elle soutenu. 

« On peut penser que les gens (les parties) refusent de dialoguer, parce qu’il y a eu un dialogue politique et il devait avoir un autre niveau de dialogue au plus haut niveau et ce dialogue manque », a fait observer Mme Rachel Gogoua.

Pour elle, « le président Alassane Ouattara doit s’asseoir avec son frère (Bédié, candidat à cette élection) puisqu’il l’appelle grand-frère ». Et, les deux personnalités politiques devraient « s’asseoir pour parler » sur les enjeux de cette élection. 

« Quand on est disciple de quelqu’un, on copie la personne », c’est pourquoi « nous demandons à Alassane Ouattara en tant père de la nation et président, il faut qu’ il vienne vers les autres (les candidats de l’opposition) » pour discuter, a ajouté Mme Rachel Gogoua.

Mme Nathalie Kouakou, présidente de l’ONG Vivre sans violence, a fait observer que « si le scrutin a lieu samedi (31 octobre 2020), il y aura plus de morts qu’il y a aujourd’hui, alors pourquoi tenir ces élections et pourquoi ne pas dialoguer ? ».  

« Si le président veut absolument tenir les élections samedi, il a 24h (la journée de vendredi) pour rencontrer son grand-frère pour que tous deux sortent devant nous et disent ce qu’ils ont décidé, car nous voulons qu’ ils préservent la vie des Ivoiriens », a-t-elle poursuivi. 

L’émotion dans la voix, elle a dit, « nous femmes et mères, c’est la vie de nos enfants et aussi de nos maris qui est menacée », rappelant que les heurts qui se passent à l’intérieur du pays sont « inacceptables et il faut que les deux se rencontrent au plus tard demain (vendredi) ».

Elle a par ailleurs appelé la diplomatie internationale à peser de tout son poids pour que les deux personnalités  politiques, autrefois alliées, se rencontrent avant le vote, afin que la fumée blanche sorte au plus tard vendredi.  

Me Geneviève Diallo-Sissoko, présidente de l’ONG Vivre sans violence, a déclaré attendre les mêmes dispositions de l’opposition qui a lancé un message de désobéissance civile dont les conséquences sont virales. Celle-ci doit être également favorable au dialogue pour éviter au pays une autre crise post-électorale.  

« Est-ce que l’opposition veut vraiment que la Côte d’Ivoire brûle? », a lancé Me Geneviève Diallo-Sissoko, présidente de REPSFECOCI pour qui l’opposition devrait revoir son mot d’ordre de boycott actif du scrutin. 

Mme Rachel Gogoua a dénoncé la « diplomatie internationale », notamment l’envoi d’observateurs alors qu’ il existe une forte tension entre les parties, tout en martelant « si c’est des observateurs des morts ou pour les enterrements des morts ».

Selon elle, ils devraient « amener les gens à s’asseoir pour dialoguer », indexant entre autres l’Union africaine, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le Centre Carter et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). 

La présidente du GOFEHF a aussi interpellé l’Organisation des Nations Unies sur son rôle. Pour elle, au lieu d’attendre qu’ il y ait des élections pour dire qu’il y a eu génocide, elle devrait prévenir cela.

Ces trois ONG annoncent la tenue vendredi matin d’un « rassemblement pacifique » au stade d’Anono, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, avant de faire mouvement chez le chef de l’Etat pour lui porter un message sur le risque d’une crise post-électorale. 

Présidentielle ivoirienne: Gbagbo appelle Ouattara à « discuter » avec l’opposition

L’ancien chef d’Etat Laurent Gbagbo appelle Alassane Ouattara dont la candidature à la présidentielle ivoirienne est contestée, à « discuter » avec l’opposition pour éviter une « catastrophe » après l’élection, dans un entretien accordé à TV5 Monde.M. Gbagbo, acquitté depuis le 15 janvier 2019 par la Cour pénale internationale (CPI), mais qui vit à Bruxelles en attendant sa libération totale, s’est prononcé sur la situation socio-politique, à quelques jours de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Selon l’ex-chef d’Etat, « le remède (à la crise liée à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire) est la discussion » et M. Ouattara devrait « discuter, négocier » et « parler » avec l’opposition. Il a affirmé être aux côtés de l’opposition et « résolument opposé à la pratique du 3e mandat ».

C’est M. Alassane Ouattara « qui a commis la faute parce que c’est lui qui n’a pas respecté la Constitution » et « la faute majeure, c’est lui », a déclaré sans ambages l’ancien président Laurent Gbagbo dans cet entretien.

Il a dit comprendre et partager la colère des anti-troisième mandat. Mais, pour lui, l’un des problèmes en Afrique, « on écrit des textes sans y croire et il est écrit dans la Constitution (ivoirienne) que le nombre de mandat est limité à deux, pourquoi veut-on faire un 3e mandat », en allusion à M. Ouattara. 

« Il faut qu’on respecte ce qu’on écrit et ce qu’on dit », a-t-il insisté,  attestant avoir fait acte de candidature, mais cette candidature à la présidentielle du 31 octobre 2020 a été rejetée, trouvant cela « un peu enfantin ».

M. Gbagbo a laissé entendre que sa candidature a été faite avec son accord,  estimant qu' »on ne doit pas multiplier les obstacles sur la route des candidatures » pour permettre à tout citoyen de briguer la magistrature suprême.

« Aujourd’hui, ce qui se passe est le non respect de la Constitution » mais pas le fait des candidats dont le dossier de candidature ont été rejetés, a soutenu l’ancien président qui a appelé toutes les parties à s’asseoir, et M. Ouattara d’abord, parce qu’il peut beaucoup. 

« C’est par lui que la faute est venue, la faute de violer la Constitution », a-t-il poursuivi, se disant interpellé en tant qu’ancien président de la République de Côte d’Ivoire de réagir face au péril que court son pays.

Concernant l’affaire de son passeport dont il a déposé les dossiers, mais qu’ il n’a pas encore reçu, l’ancien chef d’Etat ivoirien a dit que « c’est une mauvaise manière de vivre » car ce document est un droit et on n’a pas besoin de le « négocier ». 

« Je me porte mieux (…)  et bien depuis que je suis hors de prison », a-il confié, en attendant un acquittement définitif car cet acquittement de la CPI à « un goût d’inachevé ».

Quatre candidats ont été retenus pour l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, notamment M. Ouattara, président sortant, Affi Nguessan, président du Front populaire ivoirien (FPI, parti fondé par M. Gbagbo), Kouadio Konan Bertin dit KKB et Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci).

MM. Bédié et Affi appellent à une désobéissance civile et un boycott du scrutin en vue d’un dialogue pour une réforme de la Commission électorale indépendante (CEI). Seuls le chef d’Etat sortant et Kouadio Konan Bertin, sorti des rangs du Pdci, ont battu campagne et iront à ce scrutin.  

Le Rwanda détecte de nouveaux cas de Covid-19 dans un camp de réfugiés

Un camp accueillant des réfugiés burundais à Mahama dans le district de Kirehe, dans le sud du Rwanda, a enregistré jeudi, 40 nouveaux cas de Covid-19, ont déclaré des autorités sanitaires.Cela en fait le plus grand nombre d’infections dans ce village situé près de la frontière avec la Tanzanie, ont déclaré des responsables de la santé dans un rapport obtenu par APA à Kigali. Les rapports officiels indiquent que plus de 50.000 réfugiés vivent dans le camp, ce qui en fait le plus grand du Rwanda.

Depuis fin septembre, les réfugiés sont rentrés chez eux. S’il existe des mesures strictes au Rwanda, un pays qui maintient la fermeture de sa frontière, au Burundi, la situation semble être tout le contraire.

Aucun masque n’est porté au Burundi où il y a peu ou pas de mesures restrictives et le gouvernement affirme que le virus est sous contrôle. Pour le Rwanda, le nombre total d’infections a atteint 5.129 avec 45 nouveaux cas, notamment dans les camps de réfugiés de Mahama enregistrés au cours des dernières 24 heures.

Le camp de Mahama est divisé en 25 villages, avec un minimum de sept chefs dans chacun d’eux, selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Rwanda : Le parc Mukura-Gishwati devient patrimoine mondial de l’UNESCO

Le quatrième parc national du Rwanda, Gishwati Mukura, composé de deux forêts distinctes – les plus grandes Gishwati et Mukura, formant un total de 34 kilomètres carrés plus une zone tampon a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial en tant que site naturel, a confirmé une source officielle jeudi à Kigali.La décision d’inscrire cette aire protégée sur la Liste du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a été unanimement soutenue par tous les membres du Comité du patrimoine mondial, indique le communiqué publié par le ministère de l’Environnement à Kigali.

Il a déclaré que cette inscription montrait le ferme engagement du Rwanda en faveur de la conservation du patrimoine mondial. Gishwati abrite un groupe de 20 chimpanzés, qui vivent aux côtés de singes dorés et de singes bleus. Les oiseaux sont également bien représentés avec 232 espèces observées à Gishwati et 163 à Mukura, parmi lesquelles les espèces endémiques du Rift Albertin et les spécialistes des forêts.

Le parc fait actuellement partie d’un ambitieux programme de restauration du paysage. Les activités dans le parc ont commencé en 2019 et comprennent une randonnée guidée dans la nature, un suivi guidé des chimpanzés et des singes, l’observation des oiseaux et une visite des cascades. La zone a été presque épuisée en grande partie en raison de la réinstallation, de l’exploitation minière illégale dans la forêt riche en minéraux, et de l’élevage.

Ce parc national contribue actuellement à améliorer les moyens de subsistance de la population vivant dans les zones environnantes, ce qui à son tour offre à la forêt une meilleure chance de régénération en tandem avec le potentiel d’élever le niveau de vie à plus long terme.

Les activités communautaires comprennent un séjour à la ferme, une danse culturelle en direct, la fabrication d’artisanat, l’apiculture, une visite de la plantation de thé et la possibilité d’apprendre des guérisseurs traditionnels, qui utilisent des plantes naturelles pour soutenir la médecine moderne et les médicaments synthétisés.

Le Botswana s’inquiète de la mort mystérieuse de 55 vautours

Le gouvernement du Botswana a signalé jeudi la mort de 55 vautours à dos blanc dans la région centrale du pays, du fait d’un empoisonnement présumé.Un porte-parole du Ministère de l’environnement, de la conservation des ressources naturelles et du Tourisme a déclaré que les vautours morts avaient été découverts le 22 octobre près de la rivière Boteti dans le district de Rakops.

« On soupçonne que les vautours sont morts des suites d’un empoisonnement », a déclaré le porte-parole dans un communiqué. Le Département de la faune et des parcs nationaux, ainsi que Birdlife Botswana et Raptors Botswana, sont en train d’enquêter sur la cause de ces décès, a déclaré le responsable.

La mort des vautours survient quelques mois après que le pays a été témoin de la mort mystérieuse de 356 éléphants dans sa région nord. Les décès ont par la suite été attribués à une toxine naturelle appelée cyanobactéries qui se trouve dans les rivières.

Massacre de Kumba : le Cameroun en deuil national samedi

Le président camerounais Paul Biya a décrété une journée de recueillement le 31 octobre prochain en la mémoire des enfants tués samedi dernier à Kumba, une ville de la région anglophone du Sud-Ouest.Le chef de l’Etat a signé le décret hier mercredi, annonce Cameroun Tribune. Ainsi sept jours après le drame de Kumba, la nation camerounaise va marquer le moment, avec les drapeaux qui seront mis en berne sur toute l’étendue du territoire national.

Samedi dernier, des assaillants ont attaqué la classe de sixième du Complexe scolaire Mother Francisca International Bilingual Academy de Fiango, tuant sept élèves âgés de 9 à 12 ans, selon le gouvernement qui accuse les combattants séparatistes. Pour l’ONU, le bilan s’établit à huit morts.

Par ailleurs, onze autres enfants ont été blessés au cours de l’attaque. « Leur état est relativement stable. On a opéré certains d’entre eux. D’autres vont perdre l’usage de leurs membres inférieurs », expliquait au Monde Afrique Chamberlin Ntou’ou Ndong, préfet du département de la Mémé dont Kumba est le chef-lieu.

Une délégation ministérielle, conduite par le ministre de l’Administration territoriale, Atanga Nji Paul, s’est rendue dans la zone mardi. Elle a été accueillie à l’hôpital régional de Buea par des cris de douleur d’une adolescente qui a reçu deux balles sur le postérieur et le bras. Au cours de l’attaque, les auteurs ont également utilisé des machettes, d’après les éléments diffusés dans un communiqué du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).

Le Sud-Ouest est l’une des deux régions anglophones du Cameroun, avec le Nord-Ouest, plongées dans une guerre civile depuis trois ans. Des groupes séparatistes et l’armée s’affrontent dans ces deux régions où vit l’essentiel de la minorité anglophone, dont une partie s’estime marginalisée par la majorité francophone du pays.

Les combats, mais aussi les exactions et meurtres de civils par les deux camps, ont fait plus de 3000 morts et forcé plus de 700.000 personnes à fuir leur domicile, selon de nombreuses ONG.

La dissolution du gouvernement au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent principalement des changements en perspective au plus haut sommet de l’Etat suite à la série de décisions prises par le président de la République.Le Soleil indique que « Macky Sall dissout le gouvernement ». En effet, rapporte le quotidien national, le chef de l’Etat a signé hier quatre décrets mettant fin aux fonctions des membres du gouvernement, d’Aminata Touré, présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), du ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Mahammad Boun Abdallah Dionne, et du Secrétaire Général du gouvernement, Maxime Jean Simon Ndiaye.

Désormais, « Macky Sall (est) seul à bord », relève Sud Quotidien. Cette situation, explique ce journal, laisse encore place à des supputations. Qui reste ? Qui part ? Qui migre vers un autre ministère ? Mystère et boule de gomme !.

Pour sa part, L’Observateur nous plonge « dans les coulisses du remaniement ». Ce journal informe qu’en l’absence de Premier ministre, « le chef de l’Etat a profité de la solennité de la réunion du Conseil des ministres d’hier mercredi, qui a débuté à 10h13, pour informer le gouvernement » car, dit-il, « après 18 mois de course, il fallait s’arrêter pour jeter un œil sur la courbe de progression de son équipe ».

Dans les colonnes de L’Observateur, Cheikh Diallo, Docteur en Sciences politiques renseigne qu’ « en 8 ans d’exercice du pouvoir, le chef de l’Etat a opéré 10 remaniements ministériels et réaménagements techniques. Soit un turn-over d’environ 100 ministres ».

« C’est le grand chamboulement », note Le Quotidien. En tout cas, « Macky (Sall) fait tourner le moulin à décrets », souligne ce journal. Avant d’ajouter que « tous ceux dont la carrière dépend du décret devraient se poser beaucoup de questions durant cette longue période des fêtes ».

De son côté, L’AS constate que « Macky (Sall) brandit son sabre ». Ce journal cite le président de la République qui dit avoir « pris le temps d’évaluer et d’apprécier le travail et les hommes ». Selon L’AS, la composition « du nouveau gouvernement devrait être (connue) aujourd’hui ou demain ».

EnQuête en déduit que le chef de l’Etat « veut reprendre la main ». Poursuivant, ce journal fait savoir qu’ « avec la récession économique, la crise sanitaire et la reprise de l’émigration (clandestine) et ses drames, Macky Sall a décidé de prendre un nouveau chemin ».

Et il « rebat les cartes » à en croire Vox Populi. En attendant, la formation du nouveau gouvernement, précise ce quotidien, « les ministres sortants expédient les affaires courantes ». Enfin, mentionne WalfQuotidien, le poste de Premier ministre « qui avait disparu de l’architecture (gouvernementale) au lendemain de la réélection (en 2019) du président Sall fait son come-back ».

Diplomatie et social au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent au succès de la diplomatie marocaine et aux attentes des citoyens vis-à-vis du PLF 2021.+Aujourd’hui le Maroc+ assure que l’ouverture d’un consulat général à Laâyoune, par les Émirats Arabes Unis va certainement ouvrir la voie devant d’autres pays arabes et asiatiques, notant que la diplomatie proactive lancée par le Maroc il y a quelques années commence à donner ses fruits.

Le nombre de consulats de pays amis et partenaires dans les provinces du Sud montre combien la stratégie marocaine déployée sous l’impulsion Royale était clairvoyante, explique le quotidien, relevant que cette nouvelle percée diplomatique pour le Maroc le conforte dans la justesse de ses choix et la ligne suivie pour défendre sa cause à l’échelle internationale.

« Aujourd’hui, la quête du Maroc est plus que jamais proche de son objectif initial », poursuit-il, soulignant que les victoires diplomatiques du Royaume sont par la même occasion une cinglante déroute pour les adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume.

Pour sa part +Bayane Al Yaoum+ relève que la poursuite de l’ouverture de consulats généraux de pays africains dans les provinces du Sud du Royaume est le fruit de la sage politique africaine prônée par le Maroc, assurant que la décision des Emirats Arabes Unis d’ouvrir un Consulat général à la ville de Laâyoune assène un coup fatal au polisario.

Sur un autre registre, +Al Bayane+ souligne que face à la recrudescence de la crise virale, l’Exécutif donne bien l’impression qu’il se préoccupe beaucoup plus par d’autres priorités ayant trait au prochain échéancier de 2021, notamment le coefficient électoral.

Se focaliser sur le déroulé électoral ne fait, en effet, qu’affaiblir la confiance des citoyens, aggraver leur désaffection et ruiner la crédibilité au sein des institutions, estime le journal, ajoutant que tout le monde a hâte de dépasser cette situation dans un proche avenir.

Le gouvernement pèche par un retard criard d’aiguillonner l’entrain de la relance économique, en rapport avec le maintien des postes de travail et du pouvoir d’achat des populations fort affectées pour le fléau et sans couverture sociale, prévient-il, avançant que le projet de loi de finances 2021 ne répond point aux questions brûlantes dont pâtissent les franges défavorisées de la société.

Le Maroc veut faire du Gabon une plateforme régionale pour les entreprises marocaines (ministre AE)

Le Maroc veut faire du Gabon une plateforme régionale appropriée pour le renforcement du positionnement des entreprises marocaines dans le sous-continent, a souligné, mercredi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Le ministre marocain, qui s’exprimait lors d’un point de presse conjoint avec son homologue gabonais, M. Pacôme Moubelet-Boubeya, a indiqué que le Gabon est le 18ème importateur du Maroc en Afrique et son 10ème fournisseur, rappelant qu’une deuxième ligne de production de ciment à l’usine CIMAF vient d’être inauguré récemment, en présence du Premier ministre gabonais.

Les liens historiques, culturels, politiques, économiques et humains qui unissent le Maroc et le Gabon sont exceptionnels, s’est-il réjoui, notant que les nombreuses visites du Roi Mohammed VI continuent d’insuffler un souffle nouveau aux relations bilatérales.

Ainsi, plusieurs visites de haut niveau ont permis de diversifier ce partenariat, notamment dans les domaines de l’habitat, du tourisme, de l’agriculture, des infrastructures, du transport, de la santé, de l’énergie et des mines, de la protection de l’environnement et de la formation des cadres.

Et d’ajouter que les relations entre les deux pays sont amenées à se renforcer dans le cadre de l’accompagnement par le Maroc au Plan stratégique « Gabon émergent ».

La tenue prochaine d’un forum économique permettra aux différents acteurs économiques de se joindre aux efforts de développement. Ce forum permettra aussi aux relations bilatérales de se densifier davantage, a-t-il dit.

Ces entretiens ont été l’occasion d’examiner les moyens de renforcer le partenariat bilatéral, de dynamiser la grande commission mixte Maroc-Gabon et de souligner l’importance de consolider la coordination entre les deux pays au sein des instances de l’Union africaine, a affirmé M. Bourita.

Le Sénégal se dote d’une plateforme de télé-déclaration des activités minières

Cet toutil de recensement des activités minières devrait permettre aux populations et aux acteurs du milieu de savoir, « au quotidien », les différentes opérations en cours dans le secteur des mines.Le Sénégal fait un pas de plus pour la gestion transparente des ressources minières et minérales. En effet, le pays vient de se doter d’une plateforme numérique où seront publiés tous les contrats liant l’Etat du Sénégal et les industries extractives. De même, toutes les transactions financières, les recettes fiscales, les impôts…qui seront perçues par les services des différents ministères y seront partagés. 

« Chaque année, nous publions un rapport où il y a tout ce que les industries publient comme ressources qui vont vers l’État  et ce que ce dernier reçoit exactement. Cela nous permet de faire une conciliation pour voir si ce que les industries donnent, c’est ce que l’État reçoit. Et jusqu’à présent, on s’est rendu compte que ça se passait très bien. Mais ça se fait annuellement », a expliqué la Présidente du Comité National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (CNITIE), Professeur Awa Marie Coll-Seck. 

« Avec la Télé-déclaration, ce travail va se faire au jour le jour », poursuit Mme Seck, précisant que « si (par exemple) une industrie nouvelle ou ancienne met un avenant sur un contrat, cela est immédiatement mis sur la plateforme » afin de permettre aux uns et aux autres d’être sur le même niveau d’information. 

L’ancienne Directrice exécutive du Partenariat Roll Back Malaria s’exprimait à l’occasion d’un atelier de formation des journalistes portant sur « Lecture, suivi et compréhension des obligations contractuelles et leurs implications » pour les entreprises extractives.

Hébergée par le ministère des Finances, la plateforme de télé-déclaration devrait par ailleurs permettre un recensement immédiat de toute taxe payée au niveau des services fiscaux au lieu d’attendre un an ou plusieurs mois pour que cela soit fait.

« L’avenir pour nous est de permettre aux populations et à tout le monde de pouvoir savoir ce qui se passe dans le secteur au jour le jour au lieu d’attendre un rapport annuel », a martelé l’ancienne ministre de la Santé. 

A en croire Professeur Awa Marie Coll-Seck, la plateforme, qui se veut plus tard interactive, est déjà opérationnelle et elle a montré son efficacité. Elle en veut pour preuve le fait que le rapport ITIE 2019, qui sera rendu public à la fin de l’année, prend en charge des données qui y sont publiées. 

La norme ITIE 2019 stipule que les pays mettant en œuvre l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives sont tenus, à compter du 1er janvier 2021, de divulguer tous les contrats et licences qui sont octroyés, conclus ou modifiés. En outre, les pays sont encouragés à divulguer publiquement tous les contrats et licences qui fixent les conditions d’exploitation du pétrole, du gaz et des minéraux.   

« Nous avons commencé à publier les contrats bien avant la mise en œuvre de l’exigence. Cette dernière est fixée pour 2021, mais déjà au niveau du Sénégal, les contrats ont été pratiquement tous publiés et mis sur le site, soit de l’entreprise ou de l’ITIE, ou des ministères concernés », a indiqué la présidente du CNITIE. 

Partant de ce constat, elle estime que le Sénégal « est sur une voie qui nous permettra de mettre en œuvre, sans problème, cette exigence »

Présidentielle ivoirienne: le Rhdp assure aller « loin au-delà » du taux de 41,15% de retrait des cartes d’électeur

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) ira « loin au-dela » du taux de 41,15% de retrait des cartes d’électeur pour la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, a assuré mercredi son directeur de campagne en charge des élections, Mamadou Sanogo, lors d’un point de presse au siège du parti. »Nous irons loin au-delà » du taux de 41,15% de retrait des cartes d’électeur annoncé par la Commission électorale indépendante (CEI) pour cette élection présidentielle, parce que « la carte d’électeur n’est qu’un support d’invitation », a dit M. Mamadou Sanogo.

Il a d’ailleurs fait observer « qu’on a vu un président dans ce pays dont le parti est au cœur de toutes ces polémiques (liées à la présidentielle du 31 octobre 2020) qui a été élu, beaucoup moins que ce taux », sans citer le nom de ce chef d’Etat. 

« Ce président nous a dirigé pratiquement pendant dix, il nous a fait voter ses lois », a-t-il poursuivi, estimant que « le climat de terreur entretenu (par l’opposition) devrait décourager les Ivoiriens » mais plusieurs ont retiré leur carte d’électeur sans compter ceux qui le feront le jour du vote. 

A propos du 31 octobre 2020, date constitutionnelle du scrutin, maintenue par le pouvoir en dépit de l’appel de l’opposition à un report, M. Mamadou Sanogo a déclaré « nous allons gagner », car la coalition au pouvoir a préparé ce scrutin depuis un an.  

« Il n’y aura pas de match si Dieu le veut le samedi », jour du vote parce que le Rhdp, depuis un an prépare ces joutes électorales et « s’est donné les moyens de gagner » quel que soit son challenger, a-t-il insisté. 

M. Mamadou Sanogo, ministre de l’Économie numérique et de la poste, a révélé que le Rhdp a mis en place un dispositif électronique innovant lui permettant, aujourd’hui, d’avoir « heure par heure, le nombre de personnes qui a voté ». 

« À 23 heures, le jour du vote, on aura les résultats définitifs », a-t-il lancé, exhortant les militants et sympathisants du Rhdp à aller voter, dans un contexte où l’opposition appelle à un « boycott actif » du scrutin.

Les candidats Henri Konan Bédié et Affi Nguessan, respectivement président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et du Front populaire ivoirien (Fpi), ont appelé leurs militants à la « désobéissance civile », ce qui a déjà entraîné des heurts dans le pays et des pertes en vies humaines.

La campagne pour l’élection présidentielle s’achève le 29 octobre 2020. Seulement M. Alassane Ouattara, président sortant dont la candidature est contestée et Kouadio Konan Bertin dit KKB ont abattu campagne sur les quatre candidats retenus.