Ce 16 septembre 2025, à l’occasion de la 38ᵉ Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, le Togo transforme la science en action. Sous l’impulsion de la ministre Katari Foli Bazi, le pays lance une série d’initiatives concrètes pour réduire les gaz nocifs et sensibiliser la population. À Lomé, l’engagement environnemental devient un acte citoyen, et le Togo s’impose comme un modèle régional dans la lutte pour un avenir climatique plus sûr.
Lomé, 16 septembre 2025 – Imaginez un filet invisible qui nous protège des rayons assassins du soleil, menacés par nos propres inventions quotidiennes. Ce mardi, à l’occasion de la 38ᵉ Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, le Togo réaffirme son rôle de gardien vigilant de ce bouclier vital. La ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, Katari Foli Bazi, a lancé avec panache les activités commémoratives aux côtés du ministre de l’Enseignement technique, Isaac Tchiakpe, sous l’égide du gouvernement et du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé. Il s’agit d’un engagement fort pour un Togo – et un monde – plus vert, alors que la science nous rappelle que la guérison de l’ozone est en marche.
De la science à l’action concrète
Le 16 septembre n’est pas une date anodine : c’est l’anniversaire du Protocole de Montréal de 1987, ce traité pionnier ratifié par tous les pays du globe, qui a permis de bannir progressivement les substances nocives comme les chlorofluorocarbones (CFC) responsables du fameux « trou » dans la couche d’ozone. Cette année, la 38ᵉ édition porte le slogan évocateur « De la science à l’action globale », célébrant aussi le 40ᵉ anniversaire de la Convention de Vienne de 1985. Grâce à ces efforts, la couche d’ozone montre des signes de régénération, le trou au-dessus de l’Antarctique, qui culminait à 29,9 millions de km² en 2000, pourrait se refermer d’ici 2060.
Au Togo, pays pionnier en Afrique de l’Ouest avec sa ratification du Protocole en 1991, les festivités ont pris une tournure concrète. Katari Foli Bazi, aux côtés d’Isaac Tchiakpe et en partenariat avec Edutech Gouv Tg, a donné le coup d’envoi des activités. Des ateliers de sensibilisation et des campagnes de détection de fuites dans les climatiseurs sont ainsi prévus. L’objectif est de réduire les émissions d’hydrochlorofluorocarbones (HCFC) et de promouvoir des alternatives écologiques.
Le Togo, un leader engagé pour l’ozone et le climat
« Nous avons réaffirmé l’engagement du Président du Conseil Faure Essozimna Gnassingbé et du gouvernement à faire de la protection de la couche d’ozone une priorité nationale », a déclaré la ministre Foli Bazi dans un message vibrant partagé sur les réseaux sociaux.
Par ailleurs, cet engagement s’inscrit dans une politique environnementale holistique : le Togo, confronté aux défis du changement climatique comme les inondations et la désertification, voit dans la lutte contre les gaz destructeurs d’ozone un levier pour atténuer le réchauffement global. En effet, ces gaz sont aussi de puissants gaz à effet de serre.
Les activités visent à mobiliser les citoyens, les entreprises et les jeunes. Des opérations de maintenance sur les systèmes de froid, des conférences sur les innovations technologiques et des partenariats avec l’Association des Frigoristes du Togo (AFRITO) promettent d’avoir un impact direct. « Protéger l’ozone, c’est protéger nos vies, nos cultures et notre avenir », martèle le Bureau National Ozone, qui orchestre ces initiatives.
L’urgence de l’action, l’espoir de la régénération
Au Togo, cette journée n’est pas qu’une commémoration : c’est un catalyseur pour des habitudes durables, comme adopter des réfrigérants verts ou recycler les vieux appareils. En somme, avec ce lancement à Lomé, le message est clair : la science a alerté, l’action suit. Le Togo, avec ses leaders comme Katari Foli Bazi, montre la voie. Une chose est sûre : l’ozone, ce héros invisible, a besoin de nous autant que nous avons besoin de lui.
Et si l’exemple du Togo inspirait d’autres nations à accélérer leurs efforts, pour que le bouclier de notre planète soit définitivement restauré plus tôt que prévu ?