Jean-Lucien Savi de Tové : de l’opposant farouche au président de parade, un destin togolais cousu d’ironie
Lomé, 5 mai 2025 – À 86 ans, Jean-Lucien Kwassi Lanyo Savi de Tové, juriste érudit et vétéran des combats politiques togolais, a gravi le 3 mai l’estrade symbolique de la présidence de la République, dans le cadre de la Vᵉ République. Élu à l’unanimité par un Parlement aux ordres, il succède à Faure Gnassingbé, désormais président du Conseil des ministres, véritable maître des horloges d’un Togo où la dynastie familiale, en place depuis 1967, réinvente les règles pour mieux les contourner. Mais qui est cet homme, passé de la rébellion à la respectabilité, de l’opposition radicale à une toge honorifique taillée pour apaiser les consciences ? Portrait d’un sage coopté, dont le destin illustre l’étrange alchimie d’un pays où tout change pour que rien ne bouge.
De la Sorbonne à la prison : les débuts en lutte du nouveau président
Né le 7 mai 1939 à Lomé, Jean-Lucien Savi de Tové aurait pu n’être qu’un brillant technocrate. Formé à l’université de Bordeaux, puis couronné d’un doctorat en sciences politiques à la Sorbonne, ce fils d’une famille éwé de la capitale s’est d’abord illustré par sa plume acérée et son éloquence. De retour au Togo, il intègre l’administration post-indépendance, devenant, après le coup d’État de 1967, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. Une position stratégique qu’il occupe jusqu’en 1974, avant que les vents contraires du régime d’Eyadéma Gnassingbé ne le propulsent dans l’arène de l’opposition. Emprisonné pour ses prises de position critiques, il incarne alors la résistance intellectuelle face à l’autocratie.
1991 : L’appel modéré à refonder la République
Libéré, Savi de Tové ne plie pas. En 1991, lors de la Conférence nationale souveraine, il s’impose comme une voix modérée, mais ferme, plaidant pour une refondation des institutions et une réconciliation nationale. Son discours, apaisé, mais visionnaire, fait de lui une figure respectée, un pont entre les radicaux et les pragmatiques. « Refonder l’État, c’est réconcilier les âmes », déclare-t-il alors, une phrase qui, des décennies plus tard, résonne comme un vœu pieux dans un Togo toujours fracturé.
Les années de dialogue : quand l’opposant tente le compromis… Et s’épuise
En 1999, aux côtés d’Edem Kodjo, il cofonde la Convergence Patriotique Panafricaine (CPP), un parti d’opposition modéré prônant le dialogue plutôt que la confrontation. Vice-président de cette formation, il participe aux laborieux processus de concertation nationale, notamment au sein du Cadre Permanent de Dialogue et de Concertation (CPDC), qu’il préside en 2009. Ses efforts pour des réformes électorales et institutionnelles, salués pour leur rigueur, se heurtent toutefois à l’inertie du régime. Ministre du Commerce de 2007 à 2009 sous Faure Gnassingbé, il tente, sans grand succès, de concilier ouverture économique et justice sociale, avant de s’éloigner de la politique partisane, lassé des jeux de pouvoir où l’opposition, souvent, s’épuise en vain.
Hors partis : Jean-Lucien Savi bâtit son aura… Avant l’ironie finale
Hors des arènes partisanes, Savi de Tové trouve refuge dans la société civile. Secrétaire général du Comité National Olympique du Togo, il promeut le sport comme vecteur de cohésion, une mission qui lui vaut une aura de neutralité. Ses engagements culturels, discrets, mais constants, renforcent son image de sage, consulté par tous, mais allié de personne. Pourtant, cette aura de détachement n’échappe pas à l’ironie : celui qui jadis dénonçait l’hégémonie des Gnassingbé se retrouve, en 2025, couronné par leur système, incarnation d’une opposition domestiquée.
Président unanime, pouvoir absent : les mécanismes de la Vᵉ République
L’élection de Savi de Tové à la présidence, le 3 mai, n’a surpris personne. Seul candidat, plébiscité par les 150 voix d’un Congrès dominé par l’Union pour la République (UNIR), il endosse un rôle vidé de substance par la Constitution de 2024. « Garant de l’unité nationale », proclame le texte, mais dans les faits, il n’est qu’un ornement, un patriarche décoratif chargé de bénir les décisions du véritable souverain, Faure Gnassingbé. Ce dernier, à la tête du Conseil des ministres, concentre tous les pouvoirs exécutifs, sans limite de mandat, dans un Togo où le suffrage universel a été relégué aux oubliettes. « Une farce », s’indigne l’opposition, qui voit dans cette nomination une ultime pirouette pour légitimer un régime inamovible.
Le serment du président : l’ironie amère d’un opposant couronné par le fils
Savi de Tové, lui, prête serment avec la gravité d’un homme conscient de son rôle : symbolique, mais lourd de sens. À 86 ans, il incarne une mémoire vive des luttes togolaises, mais aussi leur échec. Jadis emprisonné pour avoir défié le père, il est aujourd’hui couronné par le fils, une ironie que l’Histoire ne manquera pas de retenir. « Le Togo choisit la maturité politique », vantent les officiels, mais dans les ruelles de Lomé, on murmure que cette maturité ressemble à une résignation dorée.
Sage ou pion ? Jean-Lucien Savi de Tové sans sceptre, symbole du Togo d’aujourd’hui
Que reste-t-il de l’opposant d’antan ? Un homme d’État, assurément, dont la trajectoire épouse les méandres d’un Togo en quête d’équilibre. Mais aussi un paradoxe vivant : celui qui appelait à refonder la République se retrouve à cautionner, par sa seule présence, une dynastie qui en a réécrit les règles. Dans un pays où l’opposition s’essouffle face à un pouvoir maître de l’échiquier, Jean-Lucien Savi de Tové, président sans sceptre, symbolise à la fois la sagesse et la capitulation. Sous les ors de la Vᵉ République, il préside, impassible, un théâtre où la démocratie, reléguée en coulisses, attend un dénouement qui tarde à venir.

De la Sorbonne à la prison : les débuts en lutte du nouveau président
Un scrutin sans sueur, une victoire sans éclat
L’ironie d’un destin : de l’opposant au pantin
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président de parade : la mascarade du vote sans adversaire
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Un pas vers l’inclusion, un défi à relever
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Dans une allocution ciselée, la présidente a déroulé un éloge vibrant au bicamérisme désormais ancré dans le marbre de la Vᵉ République togolaise, saluant l’entrée en scène du Sénat comme une borne milliaire dans l’édification démocratique du pays. Ce tournant, loin d’être une simple formalité, érige un rempart supplémentaire contre les vents contraires qui pourraient ébranler l’équilibre institutionnel. Elle a, dans un souffle d’exhortation, convié ses pairs à faire preuve d’une unité sans faille, d’une responsabilité inébranlable et d’une exemplarité qui transcende les querelles partisanes. « Que nos différences deviennent le creuset d’une nation robuste et tournée vers demain », a-t-elle lancé, comme un appel à sublimer les divergences au profit d’un dessein collectif.
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Des
Des innovations pour une gouvernance réinventée
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La voix d’une diplomate visionnaire
Un credo pour l’émancipation féminine
Vers un horizon de réformes pérennes
Émancipation : la symphonie d’un avenir en devenir
Un projet social au cœur de la vision gouvernementale
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Awa Faly Ba : des résultats concrets pour l’avenir des jeunes
Vers de nouveaux horizons
Conflits de transhumance : une tension persistante au Togo
Mesures gouvernementales pour une cohésion sociale
En somme, cette initiative s’inscrit dans une série d’actions entreprises par le ministère pour renforcer la cohésion sociale et assurer une gestion durable des ressources pastorales au Togo. En promouvant le dialogue et la compréhension mutuelle, les autorités espèrent réduire les tensions entre bouviers et agriculteurs, contribuant ainsi à la stabilité et au développement du pays.
Une démarche inclusive pour une gestion durable
Agences de l’ONU en première ligne de la concertation
Vers une gouvernance partagée et durable des ressources
Ces rencontres, qui se sont déroulées du 20 au 23 janvier dernier, ont été l’occasion pour le ministre de présenter ses vœux les meilleurs à l’ensemble du personnel du ministère, aux directeurs des structures rattachées ainsi qu’aux représentants des écoles privées. Au-delà des échanges de vœux traditionnels, le ministre a saisi cette opportunité pour renforcer les liens avec ses partenaires et définir les axes d’une collaboration fructueuse pour l’année à venir. Ensemble, ils ont convenu de mettre en œuvre de nouveaux projets visant à améliorer les conditions d’enseignement dans les écoles
Les échanges avec les personnels enseignant et administratif ont porté sur les défis auxquels le secteur fait face, mais aussi sur les perspectives. Le ministre a, à cette occasion, réaffirmé sa détermination à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour garantir une éducation de qualité à tous
Dans un discours prononcé à cette occasion, le nouveau gouverneur a exprimé sa profonde gratitude au Chef de l’État pour la confiance placée en lui. Il a aussi salué la vision du Président Gnassingbé qui a permis d’engager
Les défis à relever du nouveau gouverneur des Savanes
Un nouveau souffle pour la décentralisation
Face aux nombreux défis qui l’attendent, le nouveau gouverneur aura à cœur de mettre en œuvre les politiques publiques définies par le gouvernement, tout en s’adaptant aux réalités locales. La réussite de cette entreprise passera par une collaboration étroite entre le gouverneur, les élus locaux, la société civile et les partenaires au développement. La région des Savanes doit ainsi être un laboratoire pour l’expérimentation de nouvelles formes de gouvernance et de développement.

Progrès en éducation et santé au Togo
Évaluation de la pauvreté : une approche complète pour évaluer le développement
Perspectives futures pour le développement