La Chine et le Togo redessinent l’espace urbain de Lomé

Lomé a signé un accord tripartite avec des partenaires chinois pour transformer son paysage publicitaire. Objectif : moderniser la communication urbaine, dynamiser l’économie locale et renforcer l’attractivité de la capitale togolaise.

 

Lomé, 17 septembre 2025 – Un vent de modernité souffle sur la capitale togolaise. Ce mardi, le Centre togolais des Expositions et Foires (CETEF Togo 2000) a scellé un accord tripartite historique avec la société Sino-Africa FENGCHI-Togo-Advertising Co et le bureau de liaison de l’Association culturelle d’entreprise de la province de Hebei au Togo. Signé sous les regards attentifs des acteurs économiques des deux nations, cet accord n’est pas une simple formalité. En effet, il marque le début d’une transformation audacieuse du paysage publicitaire togolais, avec pour ambition de rendre Lomé plus dynamique, plus connectée et plus attractive. Ainsi, le Togo ouvre grand ses portes à l’innovation, avec la Chine comme partenaire de choix.

Révolution publicitaire : Lomé s’illumine de nouvelles perspectives

 

Au cœur de cet accord, une promesse : moderniser la communication des entreprises publiques et privées à travers des outils publicitaires de pointe. Dès les prochaines semaines, deux imposants panneaux publicitaires de 40 mètres carrés s’élèveront à Lomé, posant les bases d’un projet bien plus vaste.

D’ici 2027, une vingtaine de ces panneaux seront déployés à des emplacements stratégiques à travers la capitale, transformant l’espace urbain en une vitrine dynamique pour les marques et les messages.

« Ces panneaux ne sont pas juste des supports publicitaires, ils sont le reflet d’une ville qui se projette vers l’avenir », a déclaré un représentant du CETEF lors de la cérémonie.

En outre, ce partenariat ne se limite pas à l’esthétique urbaine. En renforçant les moyens de communication, il vise à dynamiser l’économie locale, en offrant ainsi  aux entreprises togolaises une visibilité accrue et en attirant l’attention des investisseurs. Lomé, déjà un carrefour commercial de l’Afrique de l’Ouest, s’apprête à devenir une capitale encore plus rayonnante, où l’innovation rencontre l’opportunité.

Lomé scelle un accord stratégique avec des partenaires chinois pour déployer vingt panneaux publicitaires innovants d’ici 2027. Une initiative qui vise à moderniser l’espace urbain et stimuler l’économie togolaise.

Lomé-Hebei : un pont économique solide et prometteur

 

Par ailleurs, cet accord tripartite s’inscrit dans une relation sino-togolaise déjà riche, marquée par des échanges économiques croissants et une coopération fructueuse. La Chine, à travers la société Sino-Africa FENGCHI et l’Association culturelle de Hebei, apporte son expertise en matière de technologies publicitaires et d’aménagement urbain, tandis que le CETEF Togo 2000 joue un rôle clé en tant que plateforme d’échanges économiques. Cette collaboration est un prélude à une série de partenariats à venir, qui culmineront avec la participation active de la Chine à la 20ᵉ édition de la Foire Internationale de Lomé, prévue du 28 novembre au 14 décembre 2025.

La Foire, véritable vitrine du dynamisme togolais, devrait bénéficier de cette dynamique. Avec ces nouveaux outils publicitaires, les exposants – locaux comme internationaux – pourront capter l’attention d’un public plus large, renforçant l’attractivité de l’événement et du Togo tout entier.

Une vision d’avenir pour une capitale en pleine lumière

 

Lomé pose les fondations d’une transformation durable. Ces panneaux publicitaires, bien plus que des structures métalliques, symbolisent une ambition : faire de la capitale togolaise un hub économique moderne, où les entreprises prospèrent et où l’espace public devient un vecteur de progrès. Pour les habitants de Lomé, c’est une promesse de voir leur ville briller sous un jour nouveau, avec des rues qui racontent des histoires d’innovation et d’opportunités.

En somme, le Togo et la Chine écrivent ensemble un nouveau chapitre. Tous les regards sont désormais tournés vers 2027, date à laquelle les vingt panneaux prévus illumineront la capitale. Cet accord tripartite témoigne de la volonté affirmée de Lomé de se positionner comme une métropole africaine moderne. Il reflète également l’engagement stratégique de la Chine à accompagner cette ambition dans une dynamique de coopération bilatérale renforcée.

Cependant, la modernisation du paysage urbain est-elle suffisante pour transformer durablement l’économie, ou le véritable défi ne réside-t-il pas dans la capacité du Togo à attirer des investissements de qualité et à diversifier son tissu économique au-delà des partenariats publicitaires ?

Le Bénin et le Togo unis contre la torture

À Lomé, la coopération régionale prend une dimension humaine et stratégique. La Commission Béninoise des Droits de l’Homme entame une mission d’apprentissage auprès de son homologue togolaise pour renforcer la prévention de la torture. Dans les coulisses des lieux de détention, une alliance se tisse pour bâtir une Afrique plus juste, plus digne, et plus respectueux des droits fondamentaux.

 

Lomé, 16 septembre 2025 – À Lomé, un vent de coopération régionale souffle pour protéger les droits humains. En effet, depuis lundi, une délégation de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH), menée par son président, Abou-Bakari Imorou, est en mission dans la capitale togolaise. Son objectif est clair : s’inspirer de l’expertise de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) du Togo pour renforcer le Mécanisme National de Prévention de la torture (MNP). À l’heure où la lutte contre les mauvais traitements devient une priorité mondiale, cette visite marque un pas décisif pour le Bénin dans sa quête d’une justice plus humaine.

Une mission d’apprentissage au cœur de Lomé

 

Pendant cinq jours, du 15 au 19 septembre, les membres de la CBDH plongent dans l’expérience togolaise à travers des sessions de travail intensives et des visites de terrain dans des lieux de privation de liberté, comme les prisons ou les centres de détention. Ces échanges visent à approfondir les connaissances du Bénin sur la gouvernance institutionnelle, le cadre juridique et les méthodes concrètes de prévention de la torture.

« La CBDH, jeune institution démarrée le 21 juillet dernier, a tout à gagner à s’inspirer de la CNDH togolaise, qui a une expérience solide », a déclaré Abou-Bakari Imorou, président de la CBDH.

Le Togo, reconnu pour son engagement dans la mise en œuvre du MNP, offre un modèle inspirant. Ce mécanisme, instauré par le Protocole facultatif à la Convention contre la torture des Nations Unies, est un outil clé pour surveiller les lieux de détention, effectuer des visites inopinées, intervenir en urgence et formuler des recommandations afin de prévenir les abus. Il joue également un rôle crucial dans la sensibilisation des populations et des autorités au respect des droits fondamentaux.

La Commission Béninoise des Droits de l’Homme entame une mission à Lomé pour s’inspirer du modèle togolais de prévention de la torture.

Une coopération pour un impact régional durable

 

Cette mission illustre la volonté du Bénin de renforcer ses institutions dans un domaine aussi sensible que la prévention de la torture. La CBDH, dans sa deuxième mandature, cherche à établir des bases solides pour remplir sa mission.

« Pour réussir, il nous faut apprendre des meilleures pratiques, et le Togo est un exemple à suivre », a ajouté Imorou, soulignant l’importance de cette collaboration régionale.

Les visites de terrain, en particulier, offriront à la délégation béninoise une vision concrète du fonctionnement du MNP togolais. Des commissariats aux établissements pénitentiaires, les échanges permettront d’identifier des stratégies pour améliorer les conditions de détention et garantir la dignité des personnes privées de liberté.

Un combat universel pour la dignité humaine

 

En s’appuyant sur l’expertise togolaise, le Bénin envoie un message fort : la lutte contre la torture et les mauvais traitements est une priorité non négociable. Le MNP, par ses actions de contrôle et de sensibilisation, est un rempart contre les abus, mais aussi un levier pour promouvoir une culture des droits humains. Alors que les deux pays partagent des défis communs, comme la surpopulation carcérale ou la nécessité de réformer les cadres juridiques, cette coopération pourrait inspirer d’autres nations ouest-africaines.

Alors que Lomé accueille cette délégation béninoise, l’espoir d’un Sahel plus respectueux des droits humains prend forme. En apprenant du Togo, le Bénin se donne les moyens de bâtir un avenir où la torture n’a plus sa place.

Cette collaboration entre les deux nations sonne-t-elle le début d’un mouvement régional plus large en faveur de la protection des droits des détenus ?

Le Togo en première ligne pour sauver la couche d’ozone

Ce 16 septembre 2025, à l’occasion de la 38ᵉ Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, le Togo transforme la science en action. Sous l’impulsion de la ministre Katari Foli Bazi, le pays lance une série d’initiatives concrètes pour réduire les gaz nocifs et sensibiliser la population. À Lomé, l’engagement environnemental devient un acte citoyen, et le Togo s’impose comme un modèle régional dans la lutte pour un avenir climatique plus sûr.

Lomé, 16 septembre 2025 – Imaginez un filet invisible qui nous protège des rayons assassins du soleil, menacés par nos propres inventions quotidiennes. Ce mardi, à l’occasion de la 38ᵉ Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, le Togo réaffirme son rôle de gardien vigilant de ce bouclier vital. La ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, Katari Foli Bazi, a lancé avec panache les activités commémoratives aux côtés du ministre de l’Enseignement technique, Isaac Tchiakpe, sous l’égide du gouvernement et du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé. Il s’agit d’un engagement fort pour un Togo – et un monde – plus vert, alors que la science nous rappelle que la guérison de l’ozone est en marche.

De la science à l’action concrète

Le 16 septembre n’est pas une date anodine : c’est l’anniversaire du Protocole de Montréal de 1987, ce traité pionnier ratifié par tous les pays du globe, qui a permis de bannir progressivement les substances nocives comme les chlorofluorocarbones (CFC) responsables du fameux « trou » dans la couche d’ozone. Cette année, la 38ᵉ édition porte le slogan évocateur « De la science à l’action globale », célébrant aussi le 40ᵉ anniversaire de la Convention de Vienne de 1985. Grâce à ces efforts, la couche d’ozone montre des signes de régénération, le trou au-dessus de l’Antarctique, qui culminait à 29,9 millions de km² en 2000, pourrait se refermer d’ici 2060.

Au Togo, pays pionnier en Afrique de l’Ouest avec sa ratification du Protocole en 1991, les festivités ont pris une tournure concrète. Katari Foli Bazi, aux côtés d’Isaac Tchiakpe et en partenariat avec Edutech Gouv Tg, a donné le coup d’envoi des activités. Des ateliers de sensibilisation et des campagnes de détection de fuites dans les climatiseurs sont ainsi prévus. L’objectif est de réduire les émissions d’hydrochlorofluorocarbones (HCFC) et de promouvoir des alternatives écologiques.

Le Togo célèbre la Journée mondiale de la couche d’ozone avec des actions concrètes pour l’environnement. Ateliers, sensibilisation et engagement politique marquent cette mobilisation nationale pour le climat.

Le Togo, un leader engagé pour l’ozone et le climat

« Nous avons réaffirmé l’engagement du Président du Conseil Faure Essozimna Gnassingbé et du gouvernement à faire de la protection de la couche d’ozone une priorité nationale », a déclaré la ministre Foli Bazi dans un message vibrant partagé sur les réseaux sociaux.

Par ailleurs, cet engagement s’inscrit dans une politique environnementale holistique : le Togo, confronté aux défis du changement climatique comme les inondations et la désertification, voit dans la lutte contre les gaz destructeurs d’ozone un levier pour atténuer le réchauffement global. En effet, ces gaz sont aussi de puissants gaz à effet de serre.

Les activités visent à mobiliser les citoyens, les entreprises et les jeunes. Des opérations de maintenance sur les systèmes de froid, des conférences sur les innovations technologiques et des partenariats avec l’Association des Frigoristes du Togo (AFRITO) promettent d’avoir un impact direct. « Protéger l’ozone, c’est protéger nos vies, nos cultures et notre avenir », martèle le Bureau National Ozone, qui orchestre ces initiatives.

L’urgence de l’action, l’espoir de la régénération

Au Togo, cette journée n’est pas qu’une commémoration : c’est un catalyseur pour des habitudes durables, comme adopter des réfrigérants verts ou recycler les vieux appareils. En somme, avec ce lancement à Lomé, le message est clair : la science a alerté, l’action suit. Le Togo, avec ses leaders comme Katari Foli Bazi, montre la voie. Une chose est sûre : l’ozone, ce héros invisible, a besoin de nous autant que nous avons besoin de lui.

Et si l’exemple du Togo inspirait d’autres nations à accélérer leurs efforts, pour que le bouclier de notre planète soit définitivement restauré plus tôt que prévu ?

Hilda Baci entre dans l’histoire avec le plus grand jollof du monde

À Lagos, la cheffe nigériane Hilda Baci vient de décrocher un nouveau record Guinness en préparant le plus grand plat de jollof rice jamais réalisé : 8 780 kg de saveurs, de passion et de fierté nationale. Cet exploit culinaire, salué par des milliers de personnes, célèbre la richesse de la cuisine ouest-africaine et ravive la légendaire « guerre du jollof » entre le Nigeria et le Ghana.

 

Lagos, 16 septembre 2025 – La cheffe nigériane Hilda Baci, déjà icône nationale pour son marathon culinaire historique de 2023, vient de frapper un nouveau grand coup. Le lundi 15 septembre, le Guinness World Records a officiellement homologué son exploit : le plus grand plat de jollof rice au style nigérian jamais préparé, pesant un impressionnant 8 780 kg (soit 19 356 lb 9 oz). Réalisé vendredi 12 septembre à Victoria Island, à Lagos, en partenariat avec la marque Gino Nigeria, ce monument gastronomique n’est pas seulement un record, il est également une célébration vibrante de la culture ouest-africaine et un pied de nez amical dans la fameuse « guerre du jollof » opposant le Nigeria au Ghana.

Hilda Baci a battu un record Guinness avec un jollof géant de 8 780 kg à Lagos. Ce défi culinaire célèbre la gastronomie nigériane et propulse la cuisine ouest-africaine sur la scène mondiale.

Le secret d’un exploit XXL : passion, persévérance et un chaudron monumental

 

Imaginez un chaudron géant d’une capacité de 23 000 litres, rempli de 4 000 kg de riz basmati lavé (représentant au moins 80 % du poids total, comme l’exige le règlement du Guinness), 164 kg de viande de chèvre fraîche, 220 kg de cubes de poulet épicé Gino Asun et 600 kg de son mélange signature de poivrons jollof. Ajoutez 500 cartons de concentré de tomate, 600 kg d’oignons et 1 200 kg de gaz pour alimenter le feu pendant neuf heures intenses de « feu, passion et travail d’équipe », comme le décrit Hilda elle-même. en effet, le résultat est un plat suffisant pour 16 600 portions, servi avec « joie, amour et communauté » à des milliers de supporters venus braver les effluves enivrants sur place.

L’événement, initialement prévu au Muri Okunola Park, a été déplacé à l’Eko Hotel en raison d’un engouement massif, plus de 20 000 personnes s’étant inscrites. Hilda, 28 ans, a partagé sur Instagram un moment émouvant : l’appel du Guinness confirmant le record, sa voix tremblant d’émotion.

« C’est pour le Nigeria, le géant de l’Afrique, et pour le jollof que tout le monde associe à notre continent », a-t-elle déclaré, ravivant le débat ludique sur la supériorité du jollof nigérian – plus épicé et parfumé – sur sa version ghanéenne.

Malgré un incident technique, le chaudron s’est fissuré lors de la pesée sur une grue. L’équipe a néanmoins compilé des preuves vidéo pour valider l’exploit. Aucune miette n’a été gaspillée : Hilda a même invité les habitants de Lagos à récupérer les surplus, transformant ainsi l’événement en un geste solidaire.

Hilda Baci a battu un record Guinness avec un jollof géant de 8 780 kg à Lagos. Ce défi culinaire célèbre la gastronomie nigériane et propulse la cuisine ouest-africaine sur la scène mondiale.

Hilda Baci : de la marathonienne aux fourneaux à l’ambassadrice de la gastronomie africaine

 

Hilda Effiong Bassey, alias Hilda Baci, n’en est pas à son coup d’essai. En mai 2023, elle avait déjà marqué l’histoire en cuisinant sans relâche pendant 93 heures et 11 minutes, pulvérisant le record précédent de 87 heures 45 minutes détenu par l’Indienne Lata Tondon. Cet exploit avait non seulement propulsé la jeune cheffe au rang de sensation nationale, mais a également inspiré une vague de tentatives records au Nigeria, des marathons d’échecs aux sessions de gaming interminables.

Vainqueure d’un concours de jollof en 2021, Hilda incarne la richesse de la cuisine ouest-africaine : ce riz mijoté dans une sauce tomate, souvent accompagné de viande ou de poisson, est un pilier des fêtes et des débats familiaux. Son nouveau record consacre non seulement son talent, mais élève aussi la gastronomie nigériane sur la scène mondiale, prouvant ainsi que l’Afrique de l’Ouest excelle dans l’art de transformer des ingrédients simples en festins inoubliables.

Sa mère, interviewée par les médias locaux, n’a pas caché son émotion : « C’est grâce à la prière, au jeûne et à la miséricorde de Dieu. Ce que Dieu ne peut pas faire n’existe pas. » Un témoignage de foi qui résonne avec l’esprit communautaire de l’événement.

Le Nigeria, terre de records : bien plus qu’un exploit isolé

 

La question se pose inévitablement : le Nigeria manque-t-il de détenteurs de records Guinness ? Loin de là ! Ce pays de plus de 200 millions d’habitants regorge de talents qui ont gravé leur nom dans le livre mythique des records depuis 1955. Hilda n’est que la dernière d’une longue lignée, et son succès illustre une fierté nationale qui s’exprime à travers l’innovation et la persévérance.

En somme, avec ce nouveau trophée, Hilda Baci ne se contente pas de briller : elle met en lumière la « richesse de la gastronomie africaine », comme elle le dit si bien. Dans un monde où les cuisines fusionnent, son jollof géant rappelle que les traditions ouest-africaines méritent leur place à la table globale. Ce record pourrait aussi  bien inaugurer une nouvelle ère pour la cuisine africaine sur la scène internationale, encourageant une génération de chefs à faire preuve d’audace et à célébrer leur héritage culinaire.

Rentrée 2025 : Les autorités sur le terrain pour motiver les troupes

Dans la Préfecture des Lacs, la rentrée scolaire 2025-2026 s’est transformée en véritable mobilisation citoyenne, où discipline, engagement et espoir ont résonné dans les cours d’école. Une tournée d’inspection exemplaire qui pourrait bien faire des Lacs un modèle national.

 

Lomé, 15 septembre 2025 À peine les cloches des écoles ont-elles retenti pour marquer le coup d’envoi de l’année scolaire 2025-2026 que les autorités locales du Togo se sont déjà mobilisées sur le terrain. En fait , dans la Préfecture des Lacs, au cœur du Plateau, le Préfet M. BENISSAN-TETE Daté et le Secrétaire Général de la Commune Lacs 1, M. NOUMONVI Komi, ont entamé une tournée d’inspection et d’encouragement dans plusieurs établissements scolaires. Cette initiative, menée dès le premier jour, visait à constater la fluidité de la reprise des cours, à motiver les élèves et à insister sur les vertus du travail acharné et de la discipline comme piliers d’une éducation réussie.

Le 15 septembre 2025, la rentrée scolaire au Togo débute sous le signe de la mobilisation. Dans la Préfecture des Lacs, les autorités locales

Une rentrée sous haute surveillance : les Lacs comme modèle

 

Dès les premières heures de la matinée, les deux responsables ont sillonné les cours d’écoles de la région des Lacs, une zone rurale et périurbaine où l’accès à l’éducation demeure un enjeu majeur. Accompagnés d’enseignants et de parents d’élèves, ils ont visité des établissements primaires et secondaires emblématiques, tels que l’École Primaire Publique de Lacs-Village et le Collège d’Enseignement Général de NotSé. À chaque escale, le ton était le même : un constat positif de la mobilisation générale, malgré les défis logistiques inhérents à une rentrée en zone lacustre.

« Nous sommes venus pour voir de nos propres yeux que les classes sont pleines et que l’ambiance est studieuse. La rentrée s’annonce bien, avec une affluence remarquable des élèves », a déclaré M. BENISSAN-TETE Daté, Préfet des Lacs, lors d’une brève allocution.

En outre, il a rappelé que cette année scolaire, placée sous le signe de la qualité et de l’équité, exige de chaque apprenant un engagement total.

Pour sa part, M. NOUMONVI Komi, Secrétaire Général de la Commune Lacs 1, a insisté sur la discipline : « Le travail sans discipline est comme un bateau sans gouvernail. Élèves, parents, enseignants : unissons-nous pour transformer ces salles de classe en tremplins vers l’avenir. »

Ces paroles ont été accueillies par des applaudissements nourris des écoliers, qui arboraient fièrement leurs uniformes neufs. Des distributions symboliques de cahiers et de crayons ont ponctué les visites, un geste modeste mais chargé de sens pour booster le moral des familles modestes de la région.

Le 15 septembre 2025, la rentrée scolaire au Togo débute sous le signe de la mobilisation. Dans la Préfecture des Lacs, les autorités locales

Le système éducatif togolais à l’épreuve de ses ambitions

 

Cette mobilisation locale s’inscrit dans un cadre national plus large, où le gouvernement togolais a multiplié les mesures pour fluidifier la transition post-vacances. La rentrée 2025-2026, qui s’étend du 15 septembre 2025 au 10 juillet 2026, prévoit 247 jours de cours effectifs, avec deux congés de détente. Par ailleurs, le Ministère du Commerce a veillé à la disponibilité des fournitures scolaires, en surveillant les marchés pour contenir les prix et éviter la spéculation.

Dans la Préfecture des Lacs, où les lacs et les marais dictent un rythme de vie rythmé par la pêche et l’agriculture, la rentrée revêt une dimension particulière. Avec une population jeune et en croissance, la région compte plus de 20 000 élèves répartis dans une quarantaine d’établissements. Les autorités locales estiment que 95 % des enfants ont repris les cours ce lundi, un taux encourageant malgré les pluies diluviennes qui ont rendu certains chemins boueux.

Pour les élèves rencontrés, comme la jeune Afi, 10 ans, en CM1, l’appel à la discipline résonne fort : « Le Préfet nous a dit de ne pas chahuter et de bien écouter. Je veux devenir infirmière, alors je vais travailler dur ! » Son témoignage illustre l’impact immédiat de ces visites : un rappel que l’éducation n’est pas qu’une obligation, mais une opportunité pour briser le cercle de la pauvreté rurale.

Des bases solides pour un avenir d’excellence

 

En conclusion de leur tournée, M. BENISSAN-TETE et M. NOUMONVI ont appelé à une vigilance accrue des parents et des communautés. « La discipline commence à la maison et se cultive à l’école. Ensemble, faisons de cette année une réussite pour tous », ont-ils martelé. À Lomé, le Ministère prépare déjà des campagnes de sensibilisation contre l’abandon scolaire, tandis que des kits gratuits pour 100 000 filles vulnérables seront distribués d’ici fin octobre.

Cette rentrée 2025-2026 au Togo, marquée par l’engagement des autorités locales comme dans les Lacs, pose les bases d’une éducation inclusive et performante. Reste à transformer ces bons auspices en actes concrets : pour les élèves, le défi est clair – travail et discipline pour un avenir radieux. Les Lacs, berceau de traditions solides, pourraient aussi  bien devenir un modèle pour le reste du pays.

Alors que les premiers jours de classe s’achèvent, ces mesures de soutien seront-elles suffisantes pour garantir le succès de toute une génération ?

Le Pari Fou de Netanyahou : Israël au bord du gouffre ?

Alors que les missiles israéliens frappent jusqu’à Doha et que les alliances régionales se recomposent, une question vertigineuse s’impose : Israël est-il en train de provoquer l’unité du monde arabe… à ses propres dépens ? Entre expansion militaire et isolement diplomatique, Tel-Aviv joue sa survie dans un Moyen-Orient au bord du basculement.

 

Tel-Aviv, 15 septembre 2025 – Dans un Moyen-Orient en ébullition, où les frappes israéliennes résonnent de Gaza à Doha, une question lancinante hante les chancelleries et les rues : Israël est-il engagé dans une guerre totale contre le monde arabe ? Et si ce dernier, fracturé par des décennies de divisions, parvenait enfin à s’unir, quel sort réserverait-il à l’État hébreu ?

Pourquoi la communauté internationale observe-t-elle, impuissante ou complice, le Premier ministre Benjamin Netanyahou tracer ce que l’on qualifie de plus en plus ouvertement de « suicide Etatique » ? Et surtout, que gagne-t-il à attiser ces conflits avec ses voisins ? Ces interrogations, loin d’être rhétoriques, dessinent les contours d’une région au bord du gouffre, où les alliances d’hier volent en éclats et où les victoires militaires d’Israël masquent une vulnérabilité croissante.

 

L’Éclatement des Fronts : Israël face à une mosaïque d’adversaires

 

Historiquement, les conflits arabo-israéliens – de 1948 à la guerre des Six Jours en 1967, en passant par Yom Kippour en 1973 – ont opposé Israël à des coalitions arabes unies. Aujourd’hui, en 2025, la donne a changé. En effet, Israël n’affronte plus une armée arabe monolithique, mais un réseau d’adversaires, qu’ils soient directs ou non étatiques, souvent soutenus par l’Iran. Cependant, l’escalade récente évoque une guerre élargie contre l’ensemble de la région arabe.

Depuis l’attaque du 7 octobre 2023, Israël a multiplié les fronts :
  • Gaza reste un champ de ruines, avec plus de 54 000 morts palestiniens selon le ministère de la Santé local.
  • Le Liban a subi une invasion terrestre contre le Hezbollah en octobre 2024, causant plus de 2 000 morts et 1,2 million de déplacés.
  • La Syrie, après la chute de Bachar al-Assad en décembre 2024, fait l’objet de frappes massives, près de 480 en mars 2025 seul, et d’une occupation partielle du Golan élargi.
  • Le Yémen, via les Houthis, a vu son aéroport de Sanaa rasé en mai et août 2025.
  • Le coup de théâtre est survenu le 9 septembre 2025, lorsque des missiles israéliens ont frappé Doha, au Qatar, tuant cinq membres du Hamas et un officier qatari lors de négociations de cessez-le-feu. Cet acte, qualifié de « terreur d’État » par le Premier ministre qatari, a violé la souveraineté d’un allié américain et médiateur clé.

Dès lors, peut-on parler d’une guerre contre le « monde arabe » ? Pas au sens classique : les États du Golfe, jadis hostiles, avaient normalisé leurs relations via les Accords d’Abraham en 2020. Toutefois, l’attaque sur Doha a reconfiguré Israël comme « la plus grande menace à la stabilité régionale », surpassant même l’Iran pour les monarchies du Golfe.

Netanyahou un déstabilisateur commun

Les États arabes, autrefois divisés entre sunnites et chiites ou entre sunnites et l’Iran, voient maintenant en Netanyahou un déstabilisateur commun. La guerre d’Israël contre l’Iran en juin 2025 – une victoire tactique avec l’aide américaine – n’a pas apaisé les tensions, mais les a exportées, rendant les cieux arabes « conquis » par les drones israéliens.

En clair, Israël n’est pas en guerre contre un bloc arabe uni, mais contre une mosaïque de groupes proxies (Hamas, Hezbollah, Houthis) et d’États affaiblis. Cette asymétrie favorise militairement Tel-Aviv – qui dispose d’une supériorité aérienne et nucléaire – mais l’isole diplomatiquement. L’ONU a condamné unanimement les frappes sur Doha, et même les États-Unis, sous l’administration Trump, expriment une « insatisfaction » sans pour autant freiner l’escalade.

L’Unité Arabe, l’équation fatale ?

 

Et si le monde arabe, ce géant endormi de 400 millions d’habitants et de 4 000 milliards de dollars d’actifs souverains, se réveillait ? L’idée n’est plus un fantasme : l’attaque sur Doha a catalysé une unité inédite. Le 14 septembre 2025, un sommet arabo-islamique d’urgence à Doha – réunissant la Ligue arabe (22 États) et l’Organisation de la coopération islamique (57 pays) – a condamné Israël et menacé d’abroger les Accords d’Abraham. Des leaders comme Mohammed ben Salmane (Arabie saoudite) et Cheikh Mohammed ben Zayed (Émirats) ont afflué à Doha, tandis que l’Égypte et la Jordanie ferment les yeux sur les survols israéliens pour la première fois.

 

Scénario d’unité arabe Conséquences pour Israël Exemples historiques
Économique : Embargo pétrolier ou fonds souverains (4T$) contre Israël/USA Isolement financier ; PIB israélien (-20% en 6 mois) Choc pétrolier 1973 : Israël perd 10% de croissance
Militaire : Coalition défensive (Égypte, Jordanie, Syrie) Front multi-États ; épuisement des réserves (nucléaire comme dernier recours) Guerre du Kippour 1973 : Israël à deux doigts de la défaite
Diplomatique : Rejet de normalisation ; soutien à la CPI contre Netanyahou Mandats d’arrêt exécutés ; paralysie ONU Résolution ONU 2024 : 125 pays pour des mandats d’arrêt contre Netanyahou
Humanitaire : Ouverture forcée de Rafah ; aide massive à Gaza Pression morale et internationale ; effondrement du narratif « antiterroriste » Flottille de Gaza 2010 : Image d’Israël ternie mondialement
 Unité – improbable mais pas impossible

Une telle unité, improbable mais non impossible, comme l’illustre l’appel des Houthis à une « solidarité islamique » derrière l’Iran, pourrait être fatale. Israël, avec ses 10 millions d’habitants et une économie dépendante des exportations (tech, diamants), survivrait militairement grâce à son arsenal nucléaire. Mais politiquement et démographiquement, ce serait l’apocalypse : une coalition arabe unie, renforcée par l’Iran, pourrait imposer un blocus naval, cybernétique ou économique, forçant Tel-Aviv à des concessions radicales. Historiquement, l’unité arabe a toujours été le talon d’Achille d’Israël. Aujourd’hui, avec des drones saoudiens et des F-35 émiratis, l’équation change. Israël pourrait « gagner » une guerre courte, mais perdre la paix sur le long terme, menant à un État binational ou à une partition forcée.

 

Le silence des puissances : Un jeu à haut risque pour Israël 

 

L’Occident, pilier d’Israël, semble paralysé. Les États-Unis, en dépit de 22,76 milliards de dollars d’aide militaire depuis 2023, n’ont pas stoppé les offensives. Trump, réélu en 2024, a même rejoint les frappes sur l’Iran en juin 2025, qualifiant la guerre de « 12 jours » triomphale. Pourquoi ? Géopolitique : Israël est un rempart contre l’Iran, et freiner Netanyahou risquerait de raviver l’isolationnisme américain post-Afghanistan. L’Europe, pour sa part, condamne verbalement – Macron parle de « désastre » pour Gaza City en août 2025 – mais dépend du gaz israélien et craint une migration massive.

De même, l’inaction arabe est plus cynique : Riyad et Abou Dabi considèrent l’Iran comme leur ennemi numéro un, tandis que l’Égypte négocie un méga-contrat gazier de 35 milliards avec Israël en dépit de la situation à Rafah. Mais l’attaque sur Doha a fissuré ce statu quo : les fonds souverains pourraient maintenant sanctionner, et la Ligue arabe pousse pour une « réponse collective » – qu’il s’agisse d’un embargo aérien ou de boycotts commerciaux. Le monde « observe » car Netanyahou exploite habilement les divisions : sunnites contre chiites, Arabes contre Perses. C’est la raison pour laquelle, sans unité, les condamnations restent lettre morte.

La survie par le chaos : La stratégie de la dernière chance de Netanyahou

 

Netanyahou, 76 ans, est un survivant. Au pouvoir depuis 2023 malgré des procès pour corruption (reportés de 14 mois par la guerre), il tire un bénéfice clair des conflits : « sa survie politique ». La guerre de Gaza, prolongée malgré un cessez-le-feu en janvier 2025, lui a valu 83 % d’approbation juive après les frappes sur l’Iran en juin. Les gains tactiques sont multiples :

  • Coalition intacte : Ses alliés d’extrême droite (Smotrich, Ben-Gvir) exigent l’annexion de la Cisjordanie et de Gaza City ; céder ruinerait son gouvernement minoritaire.
  • Victoires symboliques : La défaite du Hezbollah, la chute d’Assad et les frappes sur l’Iran, visant à « changer le visage du Moyen-Orient », boostent son image de « sauveur ».
  • Report judiciaire : La guerre suspend ses audiences ; en février 2025, il a réduit ses témoignages, invoquant la « sécurité nationale ».
  • Avantage électoral : Les sondages post-Iran montrent une hausse du Likoud ; une élection anticipée en automne pourrait le sauver.

Cependant, c’est un pari suicidaire : 67 milliards de dollars de coûts pour Israël d’ici fin 2025, 400 000 manifestants en août contre la guerre, et des mandats d’arrêt de la CPI pour crimes de guerre. Netanyahou gagne du temps, mais pas de la légitimité, au risque d’un effondrement interne ou d’une coalition arabe vengeresse.

 

Une paix introuvable : Le Moyen-Orient entre implosion et espoir

 

Israël n’est pas en guerre totale contre le monde arabe, mais son expansionnisme, de Gaza à Doha, est en train de forger un ennemi commun. Une unité arabe, catalysée par ces outrages, pourrait submerger Tel-Aviv non par les armes, mais par l’asphyxie économique et diplomatique. Le monde observe, divisé, mais le vent tourne : les sommets à Doha et les appels à l’unité musulmane en sont la preuve. Netanyahou, maître du chaos, gagne sa survie politique mais hypothèque l’avenir d’Israël.

La question est donc de savoir si Israël peut encore changer de cap. Pour une paix viable, l’État hébreu doit s’engager sur la voie d’un « jour d’après » impliquant l’Autorité palestinienne, et non le Hamas, avec un horizon de deux États, un projet réclamé par 125 pays à l’ONU. Si cette voie n’est pas choisie, le suicide politique de Netanyahou pourrait bien devenir national, plongeant le Moyen-Orient, ce kaléidoscope de haines, dans un chaos encore plus profond.

Dans quel scénario le peuple israélien pourrait-il enfin se révolter contre cette politique destructrice ?

Tohoun, carrefour de l’espoir : quand le Togo et le Bénin unissent pour la santé

À l’heure où les épidémies ignorent les frontières, une rencontre historique à Tohoun redéfinit la coopération sanitaire en Afrique de l’Ouest. Le Togo et le Bénin, soutenus par l’OMS, montrent qu’ensemble, on peut bâtir un rempart contre les menaces sanitaires.

 

Tohoun, 15 septembre 2025 –  Les crises sanitaires mondiales rappellent l’importance de la solidarité, une rencontre cruciale s’est tenue ce lundi à Tohoun, à la frontière entre le Togo et le Bénin. Organisée avec le soutien de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS/Togo), cette réunion a rassemblé le district sanitaire de Moyen-Mono (Togo) et une délégation du département du Couffo (Bénin). En fait, l’objectif est de renforcer la coopération transfrontalière pour protéger les populations des deux pays face aux menaces épidémiologiques.

 

Une alliance stratégique pour un espace sanitaire sans frontières

 

Au cœur de cette rencontre, les discussions ont porté sur des enjeux vitaux. En effet, les participants ont dialogué avec les volontaires du Point d’Entrée de Tohoun, un poste stratégique pour le contrôle des flux transfrontaliers. Ces échanges ont permis de mieux coordonner les efforts pour détecter et répondre aux risques sanitaires, dans une région où la mobilité des populations est intense.

Par ailleurs, l’accent a été mis sur le renforcement de la surveillance épidémiologique. En consolidant les mécanismes de partage d’informations et de coordination, le Togo et le Bénin s’engagent à mieux anticiper et contenir les épidémies, qu’il s’agisse de maladies comme le choléra, la dengue ou d’autres menaces émergentes.

 

Le Togo et le Bénin, un modèle de coopération bilatérale

 

Cette initiative illustre l’importance de la collaboration transfrontalière dans un monde interconnecté. En unissant leurs forces, le Togo et le Bénin posent les bases d’un espace sanitaire plus sûr et résilient.

« Ensemble, nous pouvons protéger nos communautés et bâtir un avenir où la santé transcende les frontières », a déclaré un représentant de l’OMS/Togo présent lors de la réunion.

Tohoun, un signal d’espoir pour la santé en Afrique de l’Ouest

 

Alors que les défis sanitaires mondiaux se multiplient, cette rencontre à Tohoun envoie un message fort : la coopération et la vigilance collective sont des armes puissantes pour préserver la santé des populations. Ce partenariat entre le Togo, le Bénin et l’OMS pourrait bien devenir un modèle pour d’autres régions confrontées à des défis similaires.

En somme, pour les habitants de Moyen-Mono et du Couffo, cette initiative est une promesse concrète d’un avenir plus sécurisé. En somme, pour nous tous, c’est une raison d’espérer en un monde où la santé est une priorité partagée.

Cependant, ce modèle de coopération transfrontalière sera-t-il pérenne et parviendra-t-il à s’étendre à d’autres zones frontalières de la sous-région, pour une meilleure prise en charge de la santé des populations d’Afrique de l’Ouest ?

  • Quels mécanismes pour pérenniser cette coopération ?
  • Comment impliquer davantage les communautés locales ?
  • Peut-on envisager une plateforme numérique commune de surveillance ?

 

Elavagnon : un nouveau souffle pour la santé Mère-Enfant

 

Elavagnon, 12 septembre 2025 – La santé maternelle et infantile est désormais au cœur des préoccupations du gouvernement. C’est dans cette optique que l’hôpital Ordre de Malte d’Elavagnon s’est doté, ce vendredi , d’un nouveau pôle Mère-Enfant. La cérémonie d’inauguration a été présidée par le Professeur Tchin DARRÉ, Ministre de la santé  et représentant le Président du Conseil, en présence du Gouverneur de la région des Plateaux, le Général Dadja MAGANAWE, et de plusieurs personnalités administratives, politiques et sanitaires.

Un renforcement des capacités d’accueil et de soins

 

Avec ses équipements modernes, ce nouveau pôle vient consolider les services de maternité, de pédiatrie et de néonatalogie. L’objectif est clair : améliorer la qualité des soins, réduire la mortalité maternelle et infantile. C’est ainsi que l’établissement espère gagner la confiance des usagers dans le système sanitaire.

 

« L’inauguration de ce pôle prouve que la santé de la mère et de l’enfant reste une priorité pour le gouvernement, conformément à la feuille de route portée par le Président du Conseil », a souligné le Professeur DARRÉ lors de son allocution.

Inauguration du nouveau pôle Mère-Enfant de l’hôpital d’Elavagnon : des équipements modernes pour améliorer soins, maternité et pédiatrie. Inauguration du nouveau pôle Mère-Enfant de l’hôpital d’Elavagnon : des équipements modernes pour améliorer soins, maternité et pédiatrie.

Des résultats déjà visibles à Elavagnon

 

Les statistiques de l’hôpital témoignent de la forte sollicitation des services liés à la maternité. En effet, en 2024, l’établissement a enregistré 2 000 accouchements, dont plus de 500 par césarienne. Par ailleurs, depuis le début de l’année 2025, ce sont déjà 402 césariennes qui ont été pratiquées. Le nouveau pôle Mère-Enfant devrait permettre d’accompagner efficacement cette demande croissante, tout en améliorant la prise en charge des parturientes et des nouveau-nés.

Inauguration du nouveau pôle Mère-Enfant de l’hôpital d’Elavagnon : des équipements modernes pour améliorer soins, maternité et pédiatrie.

Une action qui s’inscrit dans la politique nationale de santé

 

Cette réalisation s’ajoute aux nombreuses initiatives entreprises par les autorités pour renforcer le système de santé. Elle illustre la volonté du gouvernement d’investir durablement dans les infrastructures hospitalières et de répondre aux besoins prioritaires des populations.  Avec ce nouveau pôle, l’hôpital Ordre de Malte d’Elavagnon devient une référence régionale pour la santé maternelle et infantile, offrant aux familles un cadre plus sûr et plus adapté pour accueillir la vie.

Toutefois, si ce nouveau pôle est une avancée majeure, la question demeure : cet effort sera-t-il le début d’une politique plus globale de développement des infrastructures de santé pour garantir un accès universel aux soins à travers tout le pays ?

Un partenariat indo-togolais sous le signe de l’innovation

Entre Lomé et New Delhi, un partenariat qui parle emploi, innovation et souveraineté partagée.

 

Jeudi dernier, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience l’Ambassadeur de l’Inde au Togo, Shri Sayed Razi Haider Fahmi. Cette rencontre, loin d’être une simple formalité diplomatique, incarne la volonté partagée de renforcer les synergies entre Lomé et New Delhi. Les discussions ont porté sur des domaines clés comme la politique, le commerce, la formation et l’innovation.

À peine installé , le diplomate indien a immédiatement affirmé sa détermination à œuvrer pour une coopération bilatérale inclusive, axée sur les besoins des peuples togolais et indien. Cette posture réaffirme aussi  l’importance du dialogue diplomatique comme un levier puissant de transformation territoriale.

 

Lomé et New Delhi : des alliés économiques en devenir

 

Au cœur des échanges, l’intensification des partenariats dans des secteurs stratégiques a été l’un des points centraux. En effet, les deux parties ont évoqué le soutien aux PME/PMI, le développement du capital humain, l’enseignement supérieur, les énergies renouvelables et la lutte contre le changement climatique. Ces domaines, sources de croissance et d’insertion, traduisent une diplomatie résolument orientée vers les résultats, où chaque projet représente une opportunité de formation, d’emploi et de rayonnement territorial.

Togo–Inde : un partenariat renforcé autour de la formation, du commerce et du développement territorial au service des peuples.

Diplomatie mobilisatrice : l’Inde, un partenaire de choix pour le Togo

 

Par ailleurs, l’entretien entre les deux personnalités s’inscrit dans une dynamique de coopération pragmatique, basée sur la complémentarité des expertises et la volonté de créer des liens durables entre les sociétés civiles. Grâce à sa vaste expérience en matière de renforcement des capacités, l’Inde offre au Togo des perspectives concrètes pour accélérer sa transformation économique et sociale.

 

Une nouvelle ère de partenariat Sud-Sud

 

En somme, cette rencontre diplomatique illustre parfaitement la montée en puissance des relations Sud-Sud, où les enjeux de formation, d’insertion et de développement local deviennent des priorités communes. Elle nous rappelle que la diplomatie, lorsqu’elle est concrète et proche des réalités locales, peut devenir un puissant moteur de mobilisation publique. Ainsi, cette collaboration naissante entre le Togo et l’Inde s’impose comme un modèle prometteur de partenariat pour l’ensemble du continent africain.

COP30 : le Togo intensifie sa diplomatie environnementale

À Lomé, le Togo orchestre une diplomatie climatique ambitieuse, mobilisant partenaires et institutions pour faire de la COP30 un levier d’action durable et inclusive au service des générations futures.

 

Lomé, le 12 septembre 2025 – À l’approche de la 30ᵉ Conférence des Parties (COP30) sur le climat, prévue au Brésil, le Togo s’impose comme un acteur déterminé. Sous l’impulsion de Katari Foli Bazi, ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, le pays orchestre une série de rencontres stratégiques avec des partenaires internationaux. Ces échanges illustrent l’élan collaboratif du Togo pour façonner un avenir durable, en plaçant les enjeux climatiques au cœur de son agenda national.

À Lomé, le Togo multiplie les rencontres stratégiques avec l’Allemagne, l’OMS, l’UNICEF et la BDM pour préparer sa participation à la COP30,

Une diplomatie environnementale intense et des partenariats stratégiques

 

Le 10 septembre dernier, la capitale togolaise a vibré au rythme d’une diplomatie environnementale intense. En effet, Katari Foli Bazi a multiplié les discussions avec des acteurs clés, à commencer par le chargé d’affaires de l’ambassade d’Allemagne au Togo. Cet échange a porté sur des thématiques cruciales telles que les contributions déterminées au niveau national (CDN), les mécanismes de financement climatique et le marché du crédit carbone. Par conséquent, ces discussions témoignent de l’engagement du Togo à renforcer ses alliances internationales pour accéder à des ressources financières et techniques indispensables à ses ambitions climatiques.

Dans la même matinée, la ministre a reçu le directeur général de la succursale togolaise de la Banque de Développement du Mali (BDM), M. Daffe. Cette rencontre a permis d’explorer des opportunités de partenariat financier pour soutenir les initiatives togolaises face aux défis environnementaux. Comme l’a souligné la ministre, « Le Togo a besoin de collaborations solides pour financer la lutte contre le changement climatique », soulignant l’importance de ces synergies pour amplifier l’impact des politiques nationales.

À Lomé, le Togo multiplie les rencontres stratégiques avec l’Allemagne, l’OMS, l’UNICEF et la BDM pour préparer sa participation à la COP30,

COP30 : l’environnement, la santé et l’enfance au cœur de l’agenda togolais

 

L’engagement du Togo ne se limite pas aux questions financières et techniques. Lors d’une rencontre avec l’officier par intérim de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Togo, Katari Foli Bazi a mis en lumière l’approche « One Health », qui intègre les dimensions de la santé humaine, animale et environnementale. Cette discussion a permis d’explorer les liens étroits entre la dégradation de l’environnement et ses impacts sur la santé publique, renforçant la volonté du Togo de promouvoir une participation active et bénéfique à la COP30.

En plus, la ministre s’est entretenue avec la représentante résidente de l’UNICEF au Togo, le Dr Siaka Djelikan Condé. Les échanges ont porté sur les conséquences du changement climatique sur les enfants, une population particulièrement vulnérable aux bouleversements environnementaux. La question de l’exposition au plomb, un enjeu de santé publique majeur, a également été abordée. À ce propos, la ministre a affirmé que « ces discussions sont essentielles pour garantir que nos enfants grandissent dans un environnement sain et résilient ».

Lomé, un symbole de l’unité et de la résilience africaine

 

Ces rencontres successives ne sont pas de simples rendez-vous diplomatiques : elles incarnent une vision ambitieuse et collective. En mobilisant des partenaires aussi divers que l’Allemagne, l’UNICEF, l’OMS ou encore la BDM, le Togo affirme sa volonté de construire des ponts entre les nations et les secteurs. Cette approche collaborative, ancrée dans une conscience aiguë des enjeux climatiques, positionne le pays comme un acteur crédible et engagé sur la scène internationale.

Au niveau national, ces initiatives résonnent comme un appel à l’unité. En plaçant l’environnement au cœur des priorités, le gouvernement togolais valorise son territoire et ses ressources, tout en sensibilisant les citoyens à l’importance de préserver leur patrimoine naturel. La préparation de la COP30 devient ainsi un symbole de cohésion, où chaque acteur – qu’il soit local, régional ou international – joue un rôle dans la construction d’un avenir durable.

COP30 : le Togo se positionne comme un leader du climat

 

Alors que le compte à rebours pour la COP30 s’accélère, le Togo peaufine sa stratégie pour faire entendre sa voix au Brésil. Les discussions menées par Katari Foli Bazi témoignent d’une préparation rigoureuse, où les dimensions financière, sanitaire et sociale sont harmonieusement intégrées. Les partenariats avec des institutions comme la BDM permettront de concrétiser des projets ambitieux, tandis que les collaborations avec l’UNICEF et l’OMS garantissent une approche inclusive qui place l’humain au centre des préoccupations climatiques.

En somme, le Togo ne se contente pas de préparer la COP30, il façonne un modèle de gouvernance environnementale qui allie pragmatisme et ambition. Cependant, il reste à voir si cette dynamique diplomatique se traduira par des actions concrètes et mesurables, à la hauteur des immenses défis qui attendent le continent africain face au dérèglement climatique.