Assurances : Lomé accueille la 121e réunion de la CRCA

À Lomé, les assurances font leur mue. La capitale togolaise accueille la 121ᵉ réunion de la CRCA, où régulateurs et experts s’attaquent aux défis d’un secteur en pleine transformation, entre exigences éthiques, innovations technologiques et résilience face aux crises

 

Lomé, 21 octobre 2025 – La capitale togolaise confirme son statut de carrefour stratégique pour les affaires assurantielles en Afrique de l’Ouest. En effet, depuis le lundi 20 octobre, elle accueille la 121ᵉ réunion ordinaire de la Commission Régionale de Contrôle des Assurances (CRCA), un rendez-vous majeur qui réunit experts, régulateurs et décideurs autour d’un objectif commun : consolider les bases d’un marché communautaire plus résilient et transparent.

Au cœur des échanges : la régulation des pratiques et le renforcement de la surveillance dans un secteur en pleine mutation.

Lomé accueille la 121ᵉ réunion de la CRCA, réunissant experts et décideurs pour renforcer la régulation du secteur des assurances en Afrique de l’Ouest.

CRCA : une ouverture sous le signe de la fermeté

 

La cérémonie d’ouverture, présidée par Jean-Marie Koffi Ewonoulé TESSI, ministre de la Santé, de l’Hygiène publique, de la Couverture Sanitaire Universelle et des Assurances (MSHCSUA), a donné le ton. Dans son allocution, le ministre a salué la tenue de cette session à Lomé, tout en appelant également à une mobilisation collective face aux défis croissants du secteur.

 

Des enjeux multiples au cœur des débats

 

Par ailleurs, le ministre n’a pas éludé les turbulences qui secouent l’industrie. Il a pointé du doigt :

  • La recrudescence des sinistres liés au changement climatique
  • La digitalisation accélérée des processus assurantiels
  • L’intégration de l’intelligence artificielle, porteuse d’opportunités mais aussi de risques.
  • Les bouleversements économiques régionaux

Mais au-delà des mutations technologiques et environnementales, c’est l’éthique professionnelle qui est mise à rude épreuve. Le non-respect des délais d’indemnisation figure parmi les principales préoccupations. « Le gouvernement togolais, sous l’impulsion du président Faure Essozimna GNASSINGBÉ, refuse de tolérer ces dérives », a affirmé le ministre, soulignant ainsi une politique de tolérance zéro.

Restaurer la confiance : une priorité nationale

 

« L’assurance perd tout son sens si la promesse d’indemnisation ne se traduit pas par des paiements concrets et rapides », a martelé Jean-Marie Koffi Ewonoulé TESSI. C’est pourquoi  il a plaidé pour un renforcement du dispositif de sanctions à l’encontre des opérateurs défaillants, afin de restaurer la crédibilité du secteur.

Cette posture s’inscrit dans une stratégie nationale plus large, alignée sur les objectifs de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA) et de la CRCA. Le Togo réaffirme ainsi son engagement à bâtir un écosystème assurantiel inclusif, robuste et apte à absorber les chocs futurs.

CRCA : trois jours pour bâtir l’avenir du secteur

 

En clôture de son intervention, le ministre a invité les participants à des échanges techniques et équitables, guidés par l’intérêt collectif. D’un geste solennel, il a déclaré ouverte la 121ᵉ session de la CRCA, marquant ainsi le coup d’envoi de trois jours de travaux intenses.

Ce conclave intervient à un moment charnière pour la sous-région, où la solidité des systèmes d’assurance pourrait bien conditionner la capacité des États et des citoyens à faire face aux crises. Les attentes sont fortes : les observateurs espèrent que les résolutions adoptées à Lomé transformeront les discours en actions concrètes.

 

Lomé : 400 coiffeuses formées sur la santé mentale

Lomé devient capitale de la Santé Mentale en formant 400 coiffeuses. L’initiative pionnière HealByHair5 transforme les salons de coiffure en centres d’écoute psychologique, un modèle pour l’Afrique.

 

Lomé, 20 octobre 2025 – La capitale togolaise s’affirme comme un laboratoire d’innovation en santé mentale. Lancé hier, le programme pionnier HealByHair5 plonge 400 coiffeuses togolaises dans une formation immersive sur l’écoute active et la déstigmatisation des troubles psychologiques. Portée par la Bluemind Foundation, cette cinquième édition se tient à l’Université de Lomé jusqu’au 25 octobre.  En effet, l’objectif est de transformer les salons de coiffure – souvent le premier lieu de confidence – en espaces de soutien psychologique pour les communautés vulnérables, s’inscrivant dans la stratégie de l’ONG de sauver 5 millions de vies en Afrique d’ici 2035.

Le Togo lance HealByHair5 et forme 400 coiffeuses à l'écoute active en santé mentale. L'initiative pionnière de la Bluemind Foundation

De la coiffure au bien-être : la puissance d’un réseau de confidentes

 

HealByHair, programme phare de la Bluemind Foundation, forme les coiffeuses à détecter les signes de détresse mentale et à orienter vers des professionnels. Lancée en 2021, l’initiative a déjà touché plus de 150 coiffeuses en Afrique de l’Ouest. Par ailleurs, elle est saluée pour son approche innovante dans des pays où la santé mentale reste taboue et sous-financée.

Au Togo, cette cinquième édition marque un tournant. Pour la première fois, 400 participantes seront formées simultanément dans le cadre académique prestigieux de l’Université de Lomé, transformée pour l’occasion en haut lieu de transmission du savoir pour ces ambassadrices du quotidien.

« Les coiffeuses sont sur la ligne de front : dans les salons, les femmes se confient comme nulle part ailleurs », explique la Bluemind Foundation.

La formation, étalée sur trois jours intensifs par cohortes, couvre les bases de l’écoute active, la reconnaissance des troubles anxieux ou dépressifs, ainsi que  les outils pratiques pour briser la stigmatisation. Une étude transversale publiée par la fondation en 2021 avait d’ailleurs déjà révélé le rôle crucial des coiffeuses comme premiers aiders en santé mentale en Afrique.

Un partenariat universitaire pour un effet multiplicateur 

Le lancement à l’amphithéâtre Prof. Ampah Gabriel Johnson témoigne d’un partenariat stratégique entre la Fondation et l’Université de Lomé. L’ONG a d’ailleurs souligné sur les réseaux sociaux que « L’histoire ne s’écrit pas dans les bureaux, mais se tresse dans les salons ».

Le programme, gratuit et accessible, inclut des ateliers interactifs, des témoignages de bénéficiaires et des sessions de networking. L’ambition de HealByHair5 dépasse la simple formation : chaque coiffeuse formée touchera potentiellement des centaines de clientes, favorisant ainsi une culture de la santé mentale préventive dans les milieux modestes.

Pour les participantes, l’impact est direct. Adjoa, coiffeuse de 32 ans du quartier de Bè, témoigne :

« Dans mon salon, les mamans viennent avec leurs soucis. Savoir écouter et orienter, c’est comme redonner de la lumière à leurs cheveux et à leur esprit. »

Le Togo lance HealByHair5 et forme 400 coiffeuses à l'écoute active en santé mentale. L'initiative pionnière de la Bluemind Foundation

Santé mentale : Lomé, épicentre d’une révolution bleue

Grâce à la Bluemind Foundation – qui œuvre à déstigmatiser la santé mentale depuis 2019 en Afrique –, le Togo positionne Lomé comme un laboratoire mondial. Cette édition 5.0 enrichit les modules avec des outils numériques et met l’emphase sur la résilience post-pandémie, alignée sur les Objectifs de développement durable de l’ONU.

« Lomé devient la capitale mondiale de la santé mentale, » proclame fièrement l’ONG.

Alors que l’événement bat son plein jusqu’au 25 octobre, les regards se tournent vers les retombées : un réseau de 400 ambassadrices prêtes à tisser un filet de sécurité psychologique à travers le pays. Une preuve de plus que l’innovation sociale en Afrique se nourrit d’idées simples, mais puissantes, pour combler le fossé entre le besoin psychologique et l’accès aux soins.

Université de Lomé : Hounaké dévoile son plan de transformation

UNIVERSITÉ DE LOMÉ : pour ses 55 ans, le Président Hounaké appelle à une « rupture féconde ». Le plan 2025-2026 est dévoilé : restructuration des filières, investissement dans la recherche et l’étudiant au centre.

Lomé, 20 octobre 2025 – À l’occasion de l’ouverture de l’année académique 2025-2026 et du 55ᵉ anniversaire de l’institution, le Professeur Kossivi Hounaké, président de l’Université de Lomé (UL), a livré un message vibrant. En effet, le dirigeant appelle la communauté universitaire à une introspection lucide et une ambition démesurée pour transformer l’établissement en un levier de développement national.

« L’Université de Lomé doit se poser en avant-garde, en acteur moteur des réformes sociales, des transformations économiques et des innovations », a-t-il martelé, annonçant une feuille de route axée sur trois piliers de transformation profonde.

Université de Lomé : trois axes stratégiques pour une transformation profonde

Dans une déclaration adressée aux 70 000 étudiants, enseignants et personnels administratifs, le Professeur Hounaké a tracé une feuille de route claire. Selon lui, l’institution, malgré son poids symbolique et stratégique, doit faire face à des défis persistants : sous-financement, surcharge des effectifs et concurrence.

Le président a donc articulé ses priorités autour de trois piliers qui mobiliseront l’énergie et l’engagement collectifs pour adapter l’institution aux défis contemporains du Togo et de l’Afrique de l’Ouest :

1. Restructuration des filières et culture d’excellence.
Il s’agit d’instaurer une dynamique de cohésion et de rompre avec les calculs étriqués. Les cursus devront aussi être constamment actualisés pour répondre aux besoins actuels – de la numérisation à la transition verte.

« C’est le moment de dépasser les silos pour une université unie et agile », insiste le Professeur Hounaké.

2. Renforcement de la recherche et modernisation des infrastructures.
La crédibilité académique et le rayonnement international de l’UL dépendent d’investissements ciblés. Dans cette perspective, sont prévus : des laboratoires de pointe, des partenariats internationaux renforcés et une production scientifique accrue, afin de positionner l’institution comme un hub d’innovation en Afrique.

3. L’étudiant au cœur de la mission.
Cet axe, qualifié de « plus important », place les apprenants au centre. En effet, l’université s’engage à offrir un environnement optimal pour la formation intellectuelle et le développement personnel, avec des services renforcés en orientation, santé mentale et insertion professionnelle.

« Chaque étudiant doit quitter nos murs non seulement diplômé, mais transformé », résume le président.

 

Audace et sublimation : l’appel à la « rupture féconde »

Le ton du message est résolument optimiste et fait écho aux réformes éducatives en cours du gouvernement togolais. Par ailleurs, le Professeur Hounaké réaffirme sa confiance dans la volonté collective pour élever l’université au rang de fleuron intellectuel, social et technologique de la nation.

« Il conclut en souhaitant une année universitaire placée sous le signe de la rupture féconde, de l’audace créatrice et de l’épanouissement personnel et collectif.

En somme, cette orientation suscite l’adhésion chez les étudiants. Aïcha Mensah, en troisième année de sciences économiques, salue un vent de fraîcheur  : « Enfin une feuille de route qui nous place au cœur du projet ! J’espère qu’elle se traduira par des bourses et des stages concrets. » Toutefois, un enseignant, qui a souhaité garder l’anonymat, nuance : « L’ambition est louable, mais sa concrétisation nécessitera des moyens à la hauteur. »

 

L’année 2025-2026 s’annonce donc comme un tournant historique pour l’Université de Lomé. Reste à voir si cette nouvelle ère saura transformer les promesses en réalisations tangibles pour une jeunesse togolaise avide de changement.

Togo : 2000 chirurgies gratuites contre la cécité

SANTÉ PUBLIQUE : 2000 chirurgies gratuites lancées au Togo contre la cataracte. Une campagne nationale financée par la BID pour restaurer la vue des populations vulnérables d’ici fin novembre.

 

Lomé, 20 octobre 2025 – Le Togo est engagé dans une course contre la cécité évitable. En effet , le pays a lancé fin de semaine dernière une ambitieuse campagne nationale visant à réaliser 2000 chirurgies oculaires gratuites d’ici fin novembre. Financée par la Banque islamique de développement (BID) à hauteur de 50 millions de FCFA, cette opération cible la cataracte – première cause de cécité dans le pays – et d’autres affections oculaires. Concrètement, l’objectif est de restaurer la vue et l’autonomie des populations rurales et âgées, souvent sans accès aux soins spécialisés.

Un fléau statistique : près de 60 000 cas non opérés

 

Le défi est de taille. En effet, selon une étude récente (ARCE), près de 40,8 % des Togolais âgés de 50 ans et plus souffrent d’une déficience visuelle bilatérale, dont plus de 60 % sont attribuables à la cataracte.

« On estime aujourd’hui à environ 60 000 le nombre d’yeux atteints de cataracte non encore opérés dans notre pays, » alerte le Dr Yawo Sefofo Prempe, coordonnateur du Programme national de santé oculaire (PNSO). « Par conséquent, restaurer la vue, c’est redonner l’autonomie, permettre le travail et renforcer les liens familiaux. »

De surcroît, au Togo, comme dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, la cataracte – une opacification du cristallin due à l’âge, aux UV ou à la malnutrition – reste la première cause de cécité réversible. Sans intervention, elle mène à une dépendance totale, aggravant ainsi la pauvreté et l’isolement social.

 

 2000 chirurgies : déploiement ciblé dans les cinq régions

 

L’initiative, lancée à Tsévié (à 40 km de Lomé), vise une répartition équilibrée des 2000 interventions pour garantir une couverture nationale :

  • Région des Savanes (650 cas) : priorité donnée aux zones sahéliennes, très exposées.
  • Régions Plateaux et Centrale (750 cas) : pour atteindre les reliefs centraux et les communautés isolées.
  • Régions Maritime et Kara (600 cas) : couvrant la capitale Lomé et ses environs, ainsi que le nord du pays.

De plus, ces interventions, menées par des équipes médicales spécialisées, incluront non seulement l’ablation de la cataracte mais aussi le traitement d’autres pathologies oculaires (glaucome, rétinopathies). Les patients bénéficient d’un parcours complet et gratuit : consultations préopératoires, opérations sous anesthésie locale et suivi post-chirurgical avec distribution de lunettes adaptées.

 

Témoignages et vision stratégique pour 2027

 

Dans une perspective à long terme, cette campagne s’inscrit dans un plan stratégique actualisé pour la période 2025-2027, adopté en août dernier. Ce plan met l’accent sur la formation des soignants locaux et la sensibilisation communautaire.

« Nous visons une réduction de 30 % des cas de cécité évitable d’ici 2027, » ambitionne le PNSO, en partenariat avec des ONG internationales et la BID.

Des témoignages recueillis sur place soulignent l’urgence de cette action, comme celui de Maman Afi, 68 ans, qui attend son tour :

« Ma vue s’est voilée il y a cinq ans. Sans cette opération gratuite, je ne pourrais plus cultiver mon champ ni voir mes petits-enfants sourire. »

Alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle à un droit à la vue pour tous, le Togo marque un point d’avance en Afrique de l’Ouest. En conclusion, cette campagne, complétant les efforts antérieurs du ministère de la Santé, pourrait aussi  prévenir des milliers de cas et devenir un modèle régional d’investissement ciblé en santé publique.

BMD : Bilan 2025 positif pour l’investissement durable

FINANCEMENT DU DÉVELOPPEMENT : les Banques Multilatérales de Développement (BMD) dévoilent un bilan 2025 « impressionnant » et renforcent leur collaboration. Un renfort clé pour attirer les capitaux et façonner l’avenir du tourisme sur le continent. Feuille de route G20, transparence financière, sécurité hydrique : les banques multilatérales passent à la vitesse supérieure.

 

Paris, 20 octobre 2025 –  Face à l’urgence climatique et socio-économique, les Banques Multilatérales de Développement (BMD) confirment la montée en puissance de leur alliance. Réunis le 18 octobre, les dirigeants – incluant la Banque mondiale et la BAD – ont salué une année 2025 de collaboration intensifiée qui se traduit par des progrès concrets. Elles affirment dans un communiqué vouloir « opérer comme un système uni » pour démultiplier l’impact de leurs 200 milliards de dollars de financement annuel.  À ce titre, la présidence, actuellement assurée par la CEB, passera à la Banque asiatique de développement en décembre.

 

 

Un système uni pour transformer le financement mondial

 

La rencontre des BMD, tenue en format hybride, visait, tout d’abord, à examiner les avancées issues de la dynamique lancée par leur note de synthèse 2024. Les dirigeants se sont félicités des progrès réalisés dans divers domaines, définissant des priorités pour les mois à venir. Par ailleurs, l’année 2025 est marquée par une série de rapports conjoints qui illustrent comment ces banques transforment leurs efforts individuels en leviers globaux pour le développement durable.

 

Bilan 2025  des BMD : les cinq réalisations collectives majeures

 

De ce fait, les BMD ont mis en lumière plusieurs avancées stratégiques, démontrant leur capacité à aligner ressources et expertises pour répondre aux besoins urgents des pays en développement.

Sur le plan institutionnel et financier, les BMD ont concrétisé la mise en œuvre de la Feuille de route du G20 en présentant un document exhaustif détaillant les progrès réalisés. Ces avancées couvrent l’augmentation des capacités de prêt, la mobilisation accrue de capitaux privés et le renforcement des collaborations opérationnelles, impactant la finance verte et les infrastructures résilientes.

Dans l’optique de garantir une meilleure comparabilité et confiance des marchés, le nouveau Forum GRaFF a publié le premier Rapport comparatif sur les BMD, un outil qui maximise l’effet multiplicateur du capital des actionnaires. Simultanément, elles ont intensifié leur dialogue avec les agences de crédit via une note du GRaFF, visant à optimiser les notations de crédit et à faciliter l’accès à des financements plus compétitifs pour des projets d’envergure.

 

L’impact sectoriel et social (Eau, Infrastructures sociales)

 

Concernant les avancées sectorielles, les BMD ont publié deux rapports conjoints marquants, signalant une orientation forte vers le social et l’environnement.  D’une part, le premier est le Rapport annuel conjoint sur le financement de la sécurité hydrique, lancé à Séville. Ce document pionnier met en exergue les contributions collectives à l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, un secteur vital.  D’autre part, le second est le rapport Social Infrastructure in Focus, qui illustre le soutien massif apporté aux infrastructures sociales (santé, éducation, logement et eau).  Ainsi, les BMD investissent collectivement dans ces domaines pour doper la productivité, créer des emplois et renforcer la résilience des sociétés, particulièrement dans les régions vulnérables.

 

Prochaines étapes : risques partagés et ambitions climatiques

 

Au-delà de ces victoires, les dirigeants ont évoqué des initiatives en gestation.  Parmi elles, on trouve : la publication de statistiques détaillées sur les risques de crédit (via la base GEM), la coordination de modèles « originate-to-share/distribute » pour un partage accru des risques, et l’innovation financière via des initiatives phares comme Mission 300 (visant l’accès à l’électricité pour 300 millions d’Africains).

En vue de la COP30 en novembre au Brésil, les BMD s’engagent à soutenir leurs pays partenaires dans la réalisation d’objectifs climatiques ambitieux.  De plus, un échange post-réunion avec Rafael Grossi, directeur général de l’AIEA, a d’ailleurs porté sur le rôle de l’énergie nucléaire civile dans la transition énergétique bas-carbone.

 

Relais de la présidence au cœurs des BMD : de l’Europe à l’Asie

 

Enfin, les BMD ont exprimé leur gratitude à Carlo Monticelli, gouverneur de la CEB, pour son leadership et engagement durant son mandat.  Cependant, à partir de décembre, la présidence passera à la Banque asiatique de développement (BAD), garantissant la continuité de cette dynamique collaborative.

En conclusion, dans un contexte où le financement du développement atteint des records, cette réunion renforce l’idée d’un « système » uni face aux inégalités mondiales.  Cependant, reste à voir comment ces engagements se traduiront en projets concrets sur le terrain, de l’Afrique subsaharienne aux îles du Pacifique.

 

 

Pompigne-Mognard rejoint le Conseil Stratégique FHS Africa 2026

INVESTISSEMENT HÔTELIER : Nicolas Pompigne-Mognard (APO Group) nommé au Conseil stratégique du Future Hospitality Summit Africa 2026. Un renfort clé pour attirer les capitaux et façonner l’avenir du tourisme sur le continent.

Dubaï (Émirats arabes unis), 20 octobre 2025 – Nicolas Pompigne-Mognard, fondateur et président de l’influent APO Group, rejoint le conseil consultatif du Future Hospitality Summit Africa (FHS Africa) 2026. Annoncée ce lundi, cette nomination stratégique positionne cette figure majeure du paysage économique africain au cœur de la conférence de référence sur l’investissement hôtelier. Par ailleurs, son expertise visera à définir un agenda stratégique percutant et tourné vers l’avenir pour attirer des capitaux et accélérer les projets d’infrastructures touristiques en Afrique.

 

Pompigne-Mognard : un leader africain au cœur de la stratégie d’investissement hôtelier

 

La FHS Africa, anciennement connue sous le nom d’Africa Hotel Investment Forum (AHIF), est la conférence annuelle de référence sur les investissements hôteliers en Afrique. Organisée par Bench Events, elle réunit chaque année investisseurs, développeurs, exploitants et experts du monde entier. L’événement, prévu pour 2026, est un espace privilégié pour nouer des partenariats et accélérer les projets ambitieux. « C’est un moment clé pour conclure des accords qui stimulent l’investissement et le développement sur le continent », souligne l’organisateur dans un communiqué.

Nicolas Pompigne-Mognard, figure influente du paysage économique africain, jouera un rôle pivotal dans la définition de l’agenda stratégique de la conférence. Grâce à son expertise, il contribuera à identifier les thèmes phares – de la durabilité aux opportunités d’investissement post-pandémie – pour des débats qui se veulent pertinents et tournés vers l’avenir. Classé parmi les 100 Africains les plus influents en 2023 et 2024, Pompigne-Mognard connaît bien l’événement : il siégeait déjà au conseil consultatif de l’AHIF depuis 2019 et a été un intervenant régulier à cet événement ainsi qu’au Forum de l’Investissement Hôtelier Africain (FIHA).

 

Hôtellerie : un pilier de la croissance africaine

 

Cette nomination s’inscrit dans une collaboration historique entre APO Group et les organisateurs de la FHS Africa, scellée en 2019 pour booster les investissements dans l’hôtellerie africaine.

« Les hôtels sont un pilier de la croissance de l’Afrique », a déclaré Nicolas Pompigne-Mognard. « Ils attirent le tourisme, stimulent les investissements étrangers et génèrent des devises. Plus important encore, ils offrent une plateforme pour des réunions et événements d’affaires essentiels qui rassemblent des multinationales de tout le continent. »

Au-delà de l’hôtellerie, l’influence de Pompigne-Mognard est transversale. Il conseille ou siège au conseil de nombreuses institutions clés, notamment la Chambre de commerce Canada-Afrique, la Royal African Society (Royaume-Uni), la Chambre de commerce Union européenne-Afrique (EUACC), Rugby Africa, l’African Energy Chamber (AEC) et l’Africa Tech Festival/AfricaCom. Ces rôles soulignent son engagement dans les domaines économique, culturel et sportif.

 

APO Group : la voix de l’Afrique dans les médias mondiaux

 

Fondé en 2007, APO Group s’est imposé comme le leader du conseil en communication et de la distribution de communiqués de presse en Afrique, grâce à une expertise profondément enracinée dans le continent et une perspective globale. L’agence optimise la réputation d’organisations privées et publiques, de l’Égypte au Cap.

L’engagement d’APO Group pour l’excellence a été récompensé par de multiples distinctions : un PRovoke Media Global SABRE Award, plusieurs Africa SABRE Awards, ou encore une médaille d’or aux Davos Communications Awards en 2025 pour la « Meilleure campagne de relations publiques ». Sa clientèle prestigieuse – incluant Emirates, Canon, Nestlé, le PNUD et Marriott – témoigne aussi de sa maîtrise du paysage médiatique africain complexe.

« Nous nous consacrons à refondre la narration sur l’Afrique, à challenger les stéréotypes et à promouvoir des récits inspirants », explique l’agence.

Avec cette nomination, Nicolas Pompigne-Mognard et APO Group réaffirment leur engagement pour positionner l’Afrique comme une destination phare pour l’investissement hôtelier. Alors que le continent voit ses arrivées touristiques grimper de 10 % par an selon les estimations de l’Organisation mondiale du tourisme, la FHS Africa 2026 s’annonce comme un rendez-vous décisif pour transformer les économies locales en hubs touristiques dynamiques.

Liban : Hannibal Kadhafi libéré sous caution

Beyrouth : Du nouveau dans l’affaire de la disparition de l’imam Moussa Sadr. Un tribunal libanais a ordonné ce vendredi la libération d’Hannibal Kadhafi, fils de l’ancien dictateur libyen. Après près de dix ans de détention arbitraire, l’exilé de 50 ans devra s’acquitter d’une caution fixée à 11 millions de dollars. Cette décision, qui intervient sur fond de tensions politiques, relance les spéculations sur les contentieux historiques entre le Liban et la Libye.

 

Beyrouth, 17 octobre 2025 – C’est un rebondissement inattendu après près d’une décennie de détention : un tribunal libanais a ordonné ce vendredi la remise en liberté d’Hannibal Kadhafi, fils cadet de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Âgé de 50 ans, il devra verser une caution colossale de 11 millions de dollars et reste sous interdiction de voyage, selon une source judiciaire. Cette décision marque la fin — ou une pause — d’une saga judiciaire qui liait le sort de cet exilé à l’un des mystères les plus persistants du Moyen-Orient : la disparition de l’imam chiite Moussa Sadr en 1978.

Interrogé par le juge, Hannibal Kadhafi a obtenu sa libération sous des conditions strictes, après avoir passé dix ans en détention sans jugement ferme depuis son enlèvement en Syrie en 2015. Les autorités l’avaient conduit à Beyrouth pour répondre des accusations qui lui sont reprochés, après son exil dans ce pays  à la chute de son père en 2011. En 2017, la justice l’a inculpé pour « dissimulation d’informations » liées à la disparition de Sadr, un leader spirituel libanais influent. À l’époque des faits, Hannibal n’avait pourtant que trois ans.

 

Hannibal Kadhafi : le fantôme de Moussa Sadr, énigme non résolue

 

La disparition de l’imam Moussa Sadr, survenue le 31 août 1978 à Tripoli (Libye), reste l’une des énigmes non résolues du monde chiite. Sadr, fondateur du mouvement Amal, s’était évaporé avec deux de ses compagnons lors d’une visite officielle en Libye.

Les autorités libyennes de l’époque, sous Kadhafi père, avaient nié toute implication, mais les soupçons persistants pointent vers un enlèvement commandité par le régime.

Hannibal Kadhafi, accusé d’avoir détenu Sadr entre 1978 et 1982 dans une de ses propriétés, a toujours clamé son innocence. Son incarcération au Liban, qualifiée de « détention arbitraire » par Human Rights Watch en 2024, a duré près de dix ans sans procès formel. Ses avocats ont aussi invoqué son état de santé dégradé et l’absence de preuves tangibles. « Après des années d’injustice, cette libération est une victoire pour les droits humains », a réagi l’un de ses conseils, sans préciser la source des fonds pour la caution de 11 millions de dollars.

 

Répercussions : tensions au Liban et spéculations en Libye

 

Cette décision intervient dans un contexte tendu pour les deux pays. Au Liban, l’affaire Sadr ravive les plaies du passé chiite. La famille de l’imam, qui avait porté plainte contre Hannibal en 2016, n’a pas encore commenté, mais des sources proches indiquent une possible reprise des poursuites une fois la caution payée.

En Libye, l’actualité d’Hannibal – autrefois connu pour ses frasques – relance les spéculations sur le legs familial, notamment autour de son frère Saïf al-Islam. Des analystes libyens voient dans cette libération un signal diplomatique discret, alors que Beyrouth et Tripoli cherchent à normaliser leurs relations malgré les contentieux historiques.

Le juge a imposé une interdiction de quitter le territoire libanais, scellant pour l’instant le sort d’Hannibal Kadhafi dans l’ombre de Beyrouth. Reste à savoir si cette caution colossale sera rapidement versée, et si le procès pour de bon aura lieu. Une affaire qui, comme la disparition de Sadr, continue de hanter les couloirs du pouvoir.

Madagascar : Michaël Randrianirina investi président

Le Colonel Michaël Randrianirina a prêté serment ce vendredi en tant que nouveau Président de Madagascar. Devant un pays au bord de l’implosion après des mois de tensions, le militaire a promis une « rupture » radicale. Son programme : lutte sans merci contre la corruption, assainissement budgétaire et réformes immédiates pour juguler la crise de l’énergie et de la santé. La Grande Île a-t-elle enfin trouvé le leader capable de traduire ses promesses en actes ?

 

Antananarivo, 17 octobre 2025 – C’est dans une atmosphère solennelle, empreinte d’espoir et de détermination, que le Colonel Michaël Randrianirina a prêté serment ce vendredi en tant que nouveau président de la République de Madagascar. L’événement, qui s’est déroulé devant la Haute Cour Constitutionnelle (HCC), marque un tournant décisif pour l’île de l’océan Indien, secouée par des mois de tensions sociales et politiques.

Devant un parterre de dignitaires, de représentants du mouvement populaire et d’observateurs internationaux, le Colonel Randrianirina, figure montante issue des rangs militaires, a officiellement pris les rênes du pouvoir. Âgé de 48 ans et connu pour son rôle dans les opérations de maintien de l’ordre lors des récents troubles, il succède à un intérim marqué par l’instabilité.

« Je prête serment de défendre la Constitution et de servir fidèlement le peuple malgache », a-t-il déclaré d’une voix ferme, la main sur la Bible et la Constitution, sous les applaudissements contenus de l’assemblée.

Madagascar : Le Colonel Michaël Randrianirina prête serment et promet la rupture. Découvrez son programme de choc : lutte anti-corruption, réformes urgentes sur l'énergie et la santé, pour sortir le pays de la crise. Analyse des réactions.

Colonel Michaël Randrianirina : un discours-programme axé sur l’urgence et le changement

 

Dans son premier discours en tant que chef de l’État, le Colonel Randrianirina n’a pas mâché ses mots. Il a qualifié son investiture de « volonté claire du peuple malgache d’avancer vers le changement », soulignant une rupture nette avec « les errements du passé ». Promettant une refonte en profondeur des systèmes administratifs et socio-économiques, il a tracé les grandes lignes d’un programme ambitieux pour relancer la gouvernance du pays.

Les priorités immédiates sont sans équivoque : l’énergie, au cœur des revendications populaires des dernières années, ainsi que la santé et l’éducation. « Ces secteurs, essentiels à la survie et au développement de notre nation, seront nos chantiers de premier plan », a-t-il affirmé, évoquant des investissements urgents pour pallier les pénuries chroniques et moderniser les infrastructures.

À moyen terme, le nouveau président a annoncé l’organisation d’assises multisectorielles. Celles-ci seront ouvertes à tous les acteurs du mouvement populaire ayant pavé la voie à cette transition. L’objectif ? Élaborer une nouvelle Constitution et des textes électoraux révisés, afin de consolider les bases d’une démocratie plus inclusive et transparente. « Nous écrirons ensemble l’avenir de Madagascar, sans exclusion ni revanche », a-t-il insisté, appelant à une participation massive pour éviter les pièges des divisions passées.

Sobriété budgétaire et « ennemis de la République »

Sur le front économique, le discours a sonné comme un avertissement aux élites corrompues. Le nouveau régime s’engage à instaurer une politique de sobriété budgétaire pour éradiquer le « gaspillage des deniers publics », qui a tant alimenté les frustrations populaires. Des mesures fermes seront prises contre les « ennemis de la République », une formulation qui n’a pas manqué de faire réagir les observateurs, évoquant une possible purge administrative.

Malgré ce ton martial, le Colonel Randrianirina a tendu la main à la communauté internationale. Il invite les partenaires multilatéraux et bilatéraux – de l’Union européenne à la Chine, en passant par les États-Unis et l’Union africaine – à accompagner Madagascar dans ce « pilotage des réformes » via un « dialogue constructif et équitable ».

Rassurant les bailleurs de fonds et investisseurs, il promet aussi  un climat des affaires « apaisé, attractif et sécurisé », avec des incitations fiscales et une lutte accrue contre l’instabilité qui freine les projets.

Madagascar : Le Colonel Michaël Randrianirina prête serment et promet la rupture. Découvrez son programme de choc : lutte anti-corruption, réformes urgentes sur l'énergie et la santé, pour sortir le pays de la crise. Analyse des réactions.

Réactions contrastées et perspectives

 

L’investiture a suscité un mélange de liesse et de prudence. Dans les rues d’Antananarivo, des milliers de manifestants ont célébré l’événement, voyant en Randrianirina un sauveur capable de juguler la crise énergétique et l’inflation galopante. « Enfin un leader qui écoute le peuple ! », s’exclame une enseignante contactée par notre correspondant, qui espère des améliorations rapides dans l’éducation.

Du côté de l’opposition, les voix sont plus mesurées. Certains leaders du mouvement populaire saluent l’ouverture aux assises, mais appellent à une vigilance accrue pour que les promesses ne restent pas lettre morte.

Sur la scène internationale, l’Union africaine a déjà félicité le nouveau président, tandis que des diplomates européens évoquent une « opportunité historique » pour Madagascar.

À l’heure où le soleil se couche sur la capitale, le Colonel Michaël Randrianirina entame son mandat dans un pays assoiffé de stabilité. Reste à savoir si ce serment tiendra ses engagements face aux défis colossaux qui attendent la Grande Île.

MiaBôh RSE Days : Lomé ancre la RSE et les ODD dans l’économie

La première édition des MiaBôh RSE Days (MiRDa) bat son plein au Palais des Congrès de Lomé jusqu’au 18 octobre. Organisé par le magazine MiaBôh, cet événement réunit entreprises et institutions autour de la Responsabilité Sociétale des Entreprises, dans le but d’aligner les stratégies nationales sur les Objectifs de Développement Durable (ODD).

 

Lomé, 17 octobre 2025 – En pleine effervescence au Palais des Congrès de Lomé, la première édition des MiaBôh RSE Days (MiRDa) est en cours depuis le 14 octobre. Organisé par le magazine MiaBôh, cet événement pionnier réunit entreprises, institutions et citoyens autour du thème « RSE, société et viabilité : construire ensemble un avenir durable ». Pendant cinq jours, jusqu’au 18 octobre, il vise à ancrer la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) au cœur des stratégies togolaises, tout en s’alignant sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies.

 

MiaBôh RSE Days : une initiative pour connecter et transformer

 

Ainsi, lancée officiellement le mardi 14 octobre dans la grande salle rénovée du Palais des Congrès, cette première édition des MiRDa s’annonce comme un accélérateur majeur pour le Togo. « L’objectif est de promouvoir la culture de la RSE et du développement durable, en favorisant la connexion entre les acteurs, en encourageant le partage de solutions et en contribuant à la construction du futur », explique l’équipe organisatrice. Par ailleurs, avec un accès libre et gratuit de 8h à 18h, l’événement cible un large public : entrepreneurs, responsables communautaires, jeunes et populations vulnérables.

De plus, soutenue par des partenaires stratégiques comme le Conseil National du Patronat (CNP-Togo), l’Office Togolais des Recettes (OTR) et la CCI-Togo, l’initiative répond aussi à un besoin criant : intégrer la durabilité dans les modèles économiques. En ce sens, elle met en lumière comment les ODD peuvent transformer les secteurs d’activité, allant des filières agricoles aux services financiers.

 

Les MiaBôh RSE Days à Lomé réunissent entreprises, institutions et citoyens pour promouvoir la Responsabilité Sociétale des Entreprises et accélérer l’alignement du Togo avec les Objectifs de Développement Durable.Les MiaBôh RSE Days à Lomé réunissent entreprises, institutions et citoyens pour promouvoir la Responsabilité Sociétale des Entreprises et accélérer l’alignement du Togo avec les Objectifs de Développement Durable.

MiaBôh RSE Days : un programme riche en actions concrètes

 

Concrètement, au menu de ces journées intenses : des conférences thématiques sur les enjeux de la viabilité sociétale, des ateliers pratiques de formation pour outiller les participants, et des partages d’expériences inspirants. En outre, les visiteurs peuvent explorer des expositions de projets innovants, participer à des visites d’entreprises exemplaires, ou concourir lors de challenges dédiés. Enfin, le point d’orgue sera la remise de prix récompensant les initiatives les plus impactantes.

Cependant, hier, l’ambiance s’est électrisée : les visiteurs ont assisté à des panels interactifs sur l’intégration de la RSE dans les stratégies d’entreprise, ainsi qu’à des rencontres B2B visant à tisser des partenariats durables. « C’est une opportunité unique d’identifier des collaborations qui améliorent les conditions de vie locales, qu’il s’agisse de dispositifs solidaires ou d’opportunités pour les publics vulnérables », soulignent les organisateurs.

Vers un Togo plus responsable et solidaire

 

Dans ce contexte, où le changement climatique et les inégalités pèsent lourd sur l’Afrique de l’Ouest, les MiRDa incarnent l’engagement collectif. En effet, en favorisant la sensibilisation et la formation, cet événement pourrait bien marquer un tournant, en faisant de la RSE non plus une option, mais une norme pour le développement inclusif au Togo. Avec cela, et des centaines de participants attendus, il réaffirme la foi du pays en un avenir responsable, où société, économie et environnement avancent main dans la main.

En somme, l’événement, qui se poursuit jusqu’au samedi, promet déjà des retombées tangibles et pourrait bien inspirer l’ensemble de la sous-région.

 

SPT & OMNIBSIC : le Togo et le Ghana renforcent leur alliance pour la logistique et l’inclusion financière

La Société des Postes du Togo (SPT) et OmniBSIC-Bank Ghana redynamisent leur partenariat bilatéral. La rencontre de haut niveau à Lomé vise à accélérer la digitalisation des services postaux et à développer des solutions financières innovantes pour connecter l’Afrique de l’Ouest.

Lomé, 17octobre 2025 – Dans un élan de solidarité régionale, la Société des Postes du Togo (SPT) consolide ses partenariats Sud-Sud. Mercredi, le Directeur Général de la SPT, M. Kwasi Kwadzo Dzodzro, a accueilli son homologue ghanéen, M. Asiedu Daniel, d’OmniBSIC-Bank Ghana, pour une visite de travail riche en perspectives. Au menu : une redynamisation des collaborations pour booster le développement mutuel dans un contexte économique ouest-africain en pleine mutation.

La Société des Postes (SPT) et OmniBSIC-Bank renforcent leur partenariat Sud-Sud. L'objectif est de digitaliser les services pour l'inclusion

SPT & OMNIBSIC :  un partenariat historique à l’épreuve du renouveau

 

Les deux institutions, piliers respectifs de leurs systèmes postaux et financiers, entretiennent depuis longtemps des liens étroits. Cette rencontre, tenue au siège de la SPT à Lomé, s’inscrit dans une dynamique de renforcement des relations bilatérales. « Les échanges ont porté sur le renforcement et la redynamisation du partenariat entre les deux institutions, dans une perspective de coopération accrue et durable », a indiqué la Poste togolaise.

Face aux défis communs comme la digitalisation des services et l’inclusion financière en Afrique de l’Ouest, cette visite marque une étape clé. En effet , elle vise à la fois à consolider les acquis, et à explorer de nouveaux horizons pour une intégration économique plus fluide entre le Togo et le Ghana, deux voisins frontaliers aux ambitions partagées.

 

Des axes prometteurs pour un développement partagé

 

Au cours de ces discussions constructives, plusieurs pistes de collaboration ont émergé comme particulièrement porteuses. Parmi elles, l’optimisation des services postaux transfrontaliers, le développement de solutions financières innovantes pour les populations rurales, et le partage d’expertises en matière de technologies numériques. Ces axes pourraient ouvrir des opportunités concrètes, telles que des plateformes de paiement inclusives ou des réseaux logistiques renforcés, au bénéfice des entreprises et des citoyens des deux pays.

« Des axes de collaboration prometteurs ont été identifiés pour consolider leurs relations et ouvrir de nouvelles opportunités de développement mutuel », souligne le document de la SPT. Pour M. Dzodzro, cette coopération Sud-Sud incarne également  l’essence d’une Afrique unie, capable de s’autonomiser face aux fluctuations mondiales.

Vers une Afrique de l’Ouest plus connectée

Par ailleurs, cette initiative s’aligne sur les priorités de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) et de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui prônent une intégration accrue. En misant sur des partenariats bilatéraux solides, la Poste du Togo positionne le pays comme un hub logistique et financier régional, favorisant ainsi  l’emploi et la croissance inclusive.

Cette visite pourrait bien catalyser des projets phares dans les mois à venir grâce à la poursuite des échanges, confirmant ainsi le rôle de la Poste comme moteur de l’inclusion économique.

 

SPT & OMNIBSIC :  le réseau postal, nouveau pont numérique pour l’intégration Ouest-Africaine

 

En fin de compte, ce rapprochement entre la SPT et OmniBSIC n’est pas seulement un accord bilatéral, mais un signal fort pour l’Afrique de l’Ouest. En transformant le réseau postal traditionnel en un pont logistique et financier moderne, le Togo et le Ghana posent aussi les bases d’une intégration économique de terrain. Le défi est maintenant de déployer rapidement ces solutions numériques pour que les populations, notamment en zone rurale, bénéficient concrètement de cette dynamique de coopération Sud-Sud, faisant ainsi de la Poste un véritable catalyseur de l’inclusion régionale.