Togo : l’opposition sort de son sommeil, mais est-ce trop tard ?

Lomé : L’opposition togolaise, ou la complainte tardive d’une muse aphone

Togo, 12 juin 2025 — Dans les ruelles poussiéreuses de Lomé, où les klaxons des motos-taxis rivalisent avec les murmures d’un peuple las, l’opposition togolaise s’est réveillée d’un sommeil olympien. Elle brandit des pancartes et des slogans éculés pour exiger la démission de Faure Gnassingbé. Oh, quelle audace soudaine ! Quelle bravoure inopinée ! Ces preux chevaliers de la contestation, naguère tapis dans l’ombre d’un mutisme complice, osent aujourd’hui clamer leur indignation face à un régime parlementaire qu’ils ont laissé s’ériger sans broncher. Ironie du sort, c’est maintenant, alors que le rideau de la démocratie directe s’est refermé, qu’ils jouent les vierges effarouchées, pleurant un pouvoir populaire qu’ils n’ont jamais su défendre. Faure, impassible dans son palais, doit bien ricaner : l’opposition togolaise, tel un acteur médiocre, rate son entrée en scène et improvise une tirade bien trop tardive.

Le piège du régime parlementaire : comment Faure Gnassingbé a consolidé son pouvoir ?

Mais, chers lecteurs, éclaircissons d’abord ce mystère qui semble avoir échappé à nos valeureux opposants : qu’est-ce donc qu’un régime parlementaire ? Dans cette mécanique institutionnelle, le pouvoir exécutif s’efface partiellement au profit d’un Parlement omnipotent, chargé d’élire le chef du gouvernement – ici, un président du Conseil des ministres, rôle taillé sur mesure pour Faure Gnassingbé. Par conséquent, exit les élections présidentielles où le peuple, dans un élan candide, croit peser sur son destin. Le Parlement, bastion de la majorité fidèle à l’Union pour la République (UNIR), devient l’arbitre suprême, reconduisant ad vitam aeternam celui qui, par un heureux hasard, incarne la dynastie Gnassingbé depuis 2005. Ce système, adopté en mai 2024 sous les applaudissements d’une Assemblée nationale monocolore, a relégué la présidence à une fonction ornementale, confiée à l’octogénaire Jean-Lucien Savi de Tové, figure aussi symbolique qu’un bibelot sur une cheminée.

L’opposition, hélas, n’a vu venir ni le vent ni la tempête. Lorsque les débats constitutionnels s’échauffaient, où étaient-ils, ces hérauts de la démocratie ? Pelotonnés dans leur confort, tétanisés par la crainte des représailles, ils ont laissé le régime parlementaire s’installer, tel un décor de théâtre monté sous leurs yeux distraits. Aujourd’hui, ils crient au « coup d’État constitutionnel », oubliant que leur silence d’antan fut un complice zélé de cette métamorphose politique.

L’Opposition Togolaise : Une Révolte Tardive et un Manque de Clairvoyance

Qu’on se le dise : l’opposition togolaise excelle dans l’art de la lamentation rétrospective. Les leaders des Forces Démocratiques pour la République (FDR) et de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), tels des oracles frappés d’amnésie, dénoncent désormais un Faure Gnassingbé qui, en endossant le costume de président du Conseil des ministres, s’est offert un bail indéfini sur le pouvoir. Mais où étaient leurs barricades lorsque la Constitution fut réécrite, en avril 2024, dans une Assemblée où l’UNIR, avec 108 des 113 sièges, jouait une partition sans fausse note ? Où étaient leurs voix lorsque les manifestations furent interdites, les journalistes muselés, et les observateurs de l’Église catholique écartés des urnes ?

Non, mesdames et messieurs, l’opposition togolaise n’a pas manqué de courage ; elle a manqué de clairvoyance. Elle a préféré le confort de la prudence à l’audace de la résistance, se contentant de murmures dans les salons plutôt que de clameurs dans les rues. Et maintenant, alors que 80 manifestants croupissent dans les geôles après des échauffourées à Lomé, elle s’indigne, elle tempête, elle appelle à la rescousse des organisations internationales comme on implore un deus ex machina. Pathétique ! Le slogan « Faure doit partir » résonne comme une rengaine usée, entonné par une chorale qui a oublié d’apprendre sa partition.

Le silence international : pourquoi les grandes instances tournent-elles le dos au Togo ?

Mais pourquoi, demanderez-vous, les Nations Unies, l’Union Africaine (UA) ou la CEDEAO restent-elles si étrangement aphones face à ce mélodrame togolais ? La réponse est d’une cruelle simplicité : la realpolitik. Ces institutions, malgré leurs grands discours sur la démocratie, sont paralysées par des impératifs géopolitiques et des contraintes juridiques. Le Togo, sous Faure, maintient une façade de stabilité dans une région secouée par les coups d’État et l’insécurité. Lomé, carrefour diplomatique, accueille des sommets et des conférences, offrant à Gnassingbé une respectabilité que peu osent contester.

De surcroît, les organisations internationales ne peuvent intervenir sans une violation flagrante des traités, comme un génocide ou une guerre civile, scénarios absents au Togo. La CEDEAO, présidée par le Nigeria, préfère ménager un allié fiable plutôt que de s’embourber dans une crise interne où l’opposition, désunie et boycottant les élections depuis 2018, peine à offrir une alternative crédible. L’UA, quant à elle, est un club de chefs d’État où la solidarité entre dirigeants prime sur les idéaux démocratiques. Quant à l’ONU, ses résolutions, souvent bloquées par des veto au Conseil de Sécurité, s’enlisent dans des débats byzantins. Ainsi, l’opposition togolaise, orpheline de soutiens internationaux, gesticule dans un vide sidéral, abandonnée à son sort par ceux qu’elle implore.

Togo : l’échec de l’opposition face au pouvoir inébranlable de Faure Gnassingbé

Oh, opposition togolaise, votre réveil tardif est presque touchant, mais il frise le ridicule. Vous reprochez à Faure son génie machiavélique, mais n’est-ce pas votre apathie qui lui a pavé la voie ? Vous pleurez la perte d’un suffrage universel que vous n’avez jamais su conquérir, boycottant les urnes pour mieux crier à la fraude. Et maintenant, vous rêvez d’une intervention divine des Nations Unies, comme si le monde entier n’avait que Lomé à l’esprit. Quelle candeur ! Le régime parlementaire, ce corset constitutionnel, vous enferme dans une danse dont Faure tire les ficelles, et vous, au lieu de trancher les cordes, vous vous contentez de valser en gémissant.

En somme, Lomé résonne des échos d’une opposition qui, faute d’avoir agi à temps, se complaît dans une indignation stérile. Faure Gnassingbé, maître incontesté de ce théâtre politique, savoure sa victoire, tandis que ses adversaires, tels des comédiens mal préparés, improvisent une révolte sans lendemain. Dans ce Togo où le Parlement dicte le destin, l’opposition n’est qu’une ombre, condamnée à hanter les marges d’une scène qu’elle a elle-même désertée.

Lomé : le Togo face à l’océan, une alliance cruciale contre l’érosion côtière

Lomé : Un rempart contre l’érosion, l’engagement indéfectible du Togo dans le projet WacaTogo

Togo, 12 juin 2025 —  Sous le ciel azuré de Lomé, où les vagues de l’Atlantique résonnent d’avertissements séculaires, une rencontre d’une portée capitale s’est tenue le 11 juin 2025, scellant un nouvel élan dans la croisade togolaise contre l’érosion côtière.  Katari Foli Bazi, Ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, a convié Zolika Bouabdallah, directrice de l’Agence Française de Développement (AFD) au Togo, pour un dialogue vibrant d’ambition autour du projet WacaTogo. En effet,  ce programme, fer de lance de la résilience côtière, vise à protéger le littoral entre Gbodjomé et Goumoucopé, dans un combat acharné contre les assauts conjugués du changement climatique et de l’océan déchaîné. Loin d’un simple échange protocolaire, cette entrevue a esquissé les contours d’une alliance renforcée, où la détermination togolaise et l’appui international s’entrelacent pour sauvegarder un patrimoine vital.

WacaTogo : le rempart contre la mer qui Grignote le littoral togolais

Le littoral togolais, ruban d’écume s’étirant sur 56 km, est une artère essentielle de l’économie nationale, abritant 40 % de la population et des joyaux comme le port de Lomé. Pourtant, cette frange côtière s’effrite sous l’assaut d’une érosion galopante, amputant chaque année jusqu’à 10 mètres de terres, menaçant habitations, terres agricoles et infrastructures. Ainsi , le projet WacaTogo, intégré au Programme d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (WACA ResIP), s’érige en rempart contre ce fléau. Lancé en 2018 avec le soutien de la Banque mondiale et de partenaires comme l’AFD, il conjugue génie civil et solutions écologiques pour fortifier le littoral, tout en insufflant un souffle de prospérité aux communautés riveraines.

Lors de cette rencontre, Katari Foli Bazi, dont le leadership en matière environnementale rayonne depuis sa nomination , a plaidé avec ferveur pour la mobilisation de ressources supplémentaires. En effet, l’objectif est d’ étendre les travaux de protection au tronçon stratégique de Gbodjomé à Goumoucopé, où l’océan grignote inexorablement les terres. Zolika Bouabdallah, figure de proue de l’AFD au Togo , a réaffirmé l’engagement de son institution, qui a déjà injecté 35 millions d’euros en 2023 pour ériger 18 épis sur 7 km entre Gbodjomé et Agbodrafo. Ces ouvrages, complétés par des rechargements de sable, ont freiné l’érosion, préservant 940 ménages et renforçant la résilience face aux inondations.

Une vision ambitieuse : prolonger la protection du littoral contre l’érosion et impliquer les communautés

L’entretien, empreint d’une synergie palpable, a permis d’explorer des pistes novatrices. Foli Bazi, dont la clairvoyance a porté le Togo à la tribune de la COP27 en 2022, a insisté sur l’urgence d’un financement pérenne, évoquant aussi un besoin de 5,5 milliards de dollars sur dix ans pour honorer les engagements climatiques nationaux. L’AFD, en tandem avec des partenaires comme Invest International, qui a octroyé 23 millions d’euros en 2023, envisage également de soutenir la construction de quatre épis supplémentaires, portant leur total à 22 pour boucler la protection du littoral. Un système d’alerte précoce et un observatoire national côtier, financés par ces fonds, viendront parachever cet arsenal, offrant aux communautés une armure contre les caprices de l’océan.

Au-delà des infrastructures, WacaTogo s’enracine dans une approche holistique. À Goumoucopé, où les pêcheurs luttent pour préserver leurs moyens de subsistance, des activités génératrices de revenus – cultures maraîchères, apiculture – ont vu le jour, profitant à 1 500 femmes et jeunes depuis 2022. Ces initiatives, saluées par Bouabdallah, incarnent l’engagement de l’AFD pour un développement inclusif, aligné sur la Feuille de route Togo 2025, qui érige la lutte contre l’érosion en priorité nationale.

Le Togo renforce sa lutte contre l'érosion côtière avec le projet WacaTogo, grâce à une rencontre décisive entre le ministre de l'Environnement et l'AFD, scellant un partenariat vital pour protéger son littoral.Togo : un modèle de résilience climatique grâce à l’Alliance internationale

Cette rencontre n’est pas un simple jalon ; elle est un manifeste de la résilience togolaise. Foli Bazi, natif de Sokodé et architecte d’une politique environnementale audacieuse, a rappelé l’héritage dû au président Faure Gnassingbé, dont la vision a ancré le climat au cœur du développement national. Bouabdallah, quant à elle, a loué le dynamisme du Togo, hôte en décembre 2024 d’un Forum panafricain sur le financement climatique, signe de son rayonnement continental.

Hier, mercredi, Lomé a vibré d’un serment implicite : celui d’un littoral préservé, d’une nation debout face aux assauts de la mer. Dans les vagues qui caressent Gbodjomé et Goumoucopé, le projet WacaTogo n’est pas qu’un rempart de béton ; c’est une ode à la ténacité, un pacte entre un peuple et son avenir. Alors que les épis s’élèvent et que les communautés s’unissent, le Togo, porté par l’alliance de Katari Foli Bazi et de ses partenaires, écrit une épopée dans laquelle l’océan, jadis bourreau, devient un allié apprivoisé.

Lomé : Une nuit de clameurs et de barricades secoue la capitale togolaise

Nuit de tensions à Lomé : des manifestations sauvages ont ébranlé la capitale togolaise !

Dans la nuit du 5 au 6 juin 2025, Lomé, capitale vibrante du Togo, s’est embrasée d’une agitation inattendue. En effet, sous le couvert de l’obscurité, des groupuscules ont investi les artères de plusieurs quartiers, orchestrant un tumulte sonore fait de casseroles, de sifflets et de klaxons, tout en dressant des barricades de fortune. Par ailleurs, cette effervescence, qualifiée d’« illégale » par les autorités, a révélé une fracture profonde, mêlant aspirations populaires et tensions latentes. Sans déclaration préalable auprès des instances compétentes, ces manifestations spontanées ont mis à rude épreuve l’ordre public, suscitant une réponse immédiate des forces de sécurité et une prise de position ferme du parquet.

Une révolte née des réseaux sociaux : la colère gronde en ligne et dans la rue

L’origine de ce soulèvement nocturne trouve ses racines dans l’éther numérique. Des messages audiovisuels, relayés à profusion sur les plateformes sociales, ont appelé la jeunesse togolaise à faire entendre sa voix. Ces appels, attribués à des activistes résidant à l’étranger, auraient galvanisé une partie de la population, déterminée à exprimer son mécontentement face à des enjeux brûlants, bien que non explicitement définis dans le discours officiel. En conséquence, les quartiers de Bè, Akassimé et Tokoin, entre autres, se sont transformés en théâtres d’une colère contenue, où les manifestants, armés d’objets du quotidien, ont défié le silence de la nuit.

Le Procureur de la République, Talaka Maawana, dans une déclaration solennelle datée du 9 juin 2025, a dénoncé une entreprise concertée visant à déstabiliser les institutions nationales. Selon lui, ces agissements, en violation de la loi n° 2019-010 du 12 août 2019 régissant les manifestations publiques, s’apparentent à une révolte ouverte contre l’ordre établi. Les barricades érigées, entravant la libre circulation, et les actes de violence rapportés ont amplifié la gravité de la situation, justifiant l’intervention des forces de l’ordre.

Réponse sécuritaire et judiciaire : fermeté et apaisement dans la tourmente

Face à ce tumulte, les agents de la force publique sont intervenus avec diligence pour rétablir la quiétude et protéger les usagers des voies publiques. Plusieurs manifestants, parmi lesquels des Togolais et quelques étrangers, dont un ressortissant français récemment établi au Togo, ont été interpellés. Ces arrestations, menées dans la foulée des échauffourées, ont conduit à l’ouverture d’une enquête confiée aux unités de police judiciaire. Les investigations ont permis d’identifier les protagonistes et de qualifier leurs actes, relevant, selon le Procureur, des « troubles aggravés à l’ordre public » au sens des articles 495 et 496 du nouveau code pénal.

Dans une démarche empreinte de clémence, le parquet de grande instance de Lomé a prononcé, le 9 juin, la libération de 56 individus, jugés coupables de faits mineurs. Après un rappel à la loi, ces derniers ont retrouvé la liberté, signe d’une volonté d’apaisement de la part des autorités. Toutefois, une poignée de suspects, dont la garde à vue a été prolongée, demeure sous le coup d’investigations approfondies, dans l’attente d’une présentation imminente au parquet. Cette approche, oscillant entre fermeté et modération, illustre la complexité de la gestion de tels mouvements dans un contexte social tendu.

Une jeunesse en quête de voix dans la nuit : le malaise social en toile de fond 

Au-delà des aspects judiciaires, les événements de Lomé révèlent un malaise plus profond. La jeunesse, fer de lance de ces manifestations, semble porter un message de frustration face à des défis socio-économiques pressants, amplifiés par le coût croissant de la vie. Les réseaux sociaux, catalyseurs de cette mobilisation, ont offert une tribune à une génération en quête de reconnaissance et de changement. Si les autorités dénoncent l’illégalité de ces actions, elles ne peuvent ignorer l’élan vital qui les sous-tend, ni la capacité des nouvelles technologies à fédérer les aspirations populaires.

Ces manifestations, bien que réprimées, ont également coïncidé avec la célébration de la Tabaski, marquée par une ferveur religieuse apaisée dans d’autres localités du pays. Ce contraste entre la sérénité des rites traditionnels et l’effervescence des rues de Lomé souligne la pluralité des dynamiques à l’œuvre au Togo. Les organisations de la société civile, telles qu’Internet Society Togo, ont saisi l’occasion pour plaider en faveur d’un accès ininterrompu à Internet, soulignant le rôle crucial des libertés numériques dans l’expression citoyenne.

Lomé entre silence et clameurs, vers un dialogue inclusif ?

Les événements du 5 au 6 juin 2025, loin d’être un simple soubresaut, interrogent la capacité du Togo à canaliser les aspirations de sa jeunesse tout en préservant la stabilité. Les barricades, les concerts de casseroles et les interpellations ne sont que les symptômes d’un questionnement plus large sur la gouvernance et l’avenir. Si le parquet a opté pour une réponse mesurée, libérant la majorité des interpellés, il reste que l’onde de choc de ces manifestations pourrait résonner durablement.

Lomé, dans cette nuit agitée, a révélé à la fois sa vulnérabilité et sa vitalité. Les clameurs des manifestants, portées par le vent de la contestation, appellent à une réflexion collective sur les moyens de bâtir un dialogue inclusif. Car, au-delà des barricades et des gaz lacrymogènes, c’est bien l’âme d’une nation qui cherche à s’exprimer, dans un cri aussi désordonné que poignant, exigeant d’être entendue.

Nayéga : Le réveil d’un géant minier au cœur des Savanes togolaises

Togo :  la mine de manganèse de Nayéga démarre sa production, une révolution économique en marche !

Dans la région des Savanes, là où le sol noirâtre murmure la promesse de richesses enfouies, le Togo s’apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire économique. Après une décennie d’attente, la mine de manganèse de Nayéga, nichée dans la préfecture de Kpendjal Ouest, s’éveille enfin. Dès la fin juin 2025, les premières tonnes de ce métal stratégique, prisé pour ses applications dans l’acier, les alliages et les batteries de la mobilité électrique, seront extraites, marquant ainsi  l’avènement d’un pôle minier d’envergure. Par ailleurs, Ce projet, porté par la Société Togolaise de Manganèse (STM), incarne une ambition audacieuse : faire du Togo un acteur incontournable dans la chaîne mondiale des métaux critiques.

Une Genèse patiente, une ambition affirmée : Nayéga, l’essor d’une nouvelle ère minière

L’histoire de Nayéga est celle d’une gestation longue, mais résolue. Découvert il y a plus de dix ans, ce gisement de manganèse, dont les réserves sont estimées à 8,5 millions de tonnes, promet une exploitation sur plus d’une décennie. En effet, Longtemps freiné par des contraintes logistiques et des négociations complexes, le projet a pris un tournant décisif avec l’accord de coopération signé en 2023 entre l’État togolais et Keras Resources, une société britannique spécialisée dans l’exploration minière. Cet accord, loin d’être un simple contrat, scelle une vision claire : celle d’une souveraineté renforcée sur les ressources nationales, conjuguée à une expertise internationale.

Dès son lancement, Nayéga ambitionne de produire 4 000 tonnes de manganèse par mois, avec une montée en puissance prévue à 8 000 tonnes à moyen terme. D’ailleurs, cette cadence progressive reflète une stratégie pragmatique, visant à optimiser les infrastructures tout en répondant à une demande mondiale croissante. En effet, le manganèse, souvent méconnu, est un pilier discret, mais essentiel de l’industrie moderne. Des aciéries aux batteries des véhicules électriques, ce métal de transition s’impose comme un rouage clé de la transition énergétique mondiale.

Une manne économique pour le Togo : diversification et indépendance minière

Nayéga n’est pas qu’une mine ; c’est un levier de transformation majeur. Dans un pays où le secteur minier, dominé par les phosphates, contribue déjà à plus de 40 % du budget national, l’exploitation du manganèse ouvre des perspectives inédites. Ainsi, en diversifiant son portefeuille extractif, le Togo cherche à s’affranchir de sa dépendance historique aux phosphates tout en s’inscrivant dans les dynamiques globales de la transition énergétique. Les batteries lithium-ion, qui alimentent les véhicules électriques et les systèmes de stockage d’énergie, placent le manganèse au cœur des enjeux de demain.

La STM, entité étatique à 100 %, incarne cette volonté de maîtrise nationale. En s’appuyant sur l’expertise technique de Keras Resources, qui recevra des honoraires de conseil et de courtage (1,5 % et 6 % des revenus bruts respectivement, sur des périodes définies), le Togo conjugue autonomie et partenariat stratégique. Ce modèle, qui associe valorisation locale et transfert de compétences, vise à maximiser les retombées économiques tout en renforçant les capacités nationales.

Un élan pour les savanes et au-delà : Nayéga, moteur de développement local

Au-delà des chiffres, Nayéga porte une ambition plus large : celle d’un développement inclusif pour la région des Savanes, l’une des plus rurales du Togo. Les routes d’accès rénovées, les pipelines d’eau installés et les infrastructures logistiques mobilisées pour le projet témoignent d’un effort concret pour ancrer le développement dans le tissu local. Si les populations de Kpendjal Ouest, marquées par des années d’attente et d’incertitude, nourrissent encore des interrogations sur les bénéfices concrets pour leur quotidien, l’espoir d’emplois, de formations et d’améliorations infrastructurelles commence à poindre.

Le manganèse de Nayéga, par sa couleur sombre et ses promesses lumineuses, pourrait redessiner le visage économique de la région. Les retombées attendues – création d’emplois directs et indirects, dynamisation du commerce local, investissements dans les infrastructures – s’inscrivent dans une vision plus large de montée en gamme des chaînes de valeur. À terme, le Togo aspire non seulement à extraire, mais aussi à transformer et à valoriser ses ressources, réduisant ainsi sa dépendance aux exportations brutes.

Un positionnement stratégique dans un monde en transition : le Togo, nouvel acteur minier

Dans un contexte mondial où la course aux métaux critiques s’intensifie, Nayéga positionne le Togo comme un acteur émergent. Alors que des géants comme l’Afrique du Sud et le Gabon dominent la production mondiale de manganèse, le Togo, avec ses réserves modestes, mais stratégiques, mise sur l’agilité et la durabilité. La demande mondiale, portée par l’essor des énergies renouvelables et des technologies vertes, offre à Nayéga une fenêtre d’opportunité unique. Les analystes, qui notent une reprise des prix du manganèse après une période de stagnation, soulignent le timing favorable de ce lancement.

Nayéga, le pari audacieux d’un Togo qui regarde vers l’avenir !

Nayéga, c’est aussi un symbole puissant : celui d’un Togo qui, loin de se contenter de ses acquis, ose se projeter dans l’avenir avec audace. En conjuguant souveraineté, innovation et ambition, le pays trace une nouvelle voie, où les richesses du sous-sol deviennent les fondations d’un développement durable et inclusif. À l’aube de cette nouvelle ère, Nayéga n’est pas seulement une mine ; c’est également un pari sur l’avenir, un défi relevé avec détermination par une nation décidée à faire entendre sa voix sur la scène mondiale des métaux critiques.

Le parcours historique du PSG : comment l’équipe a remporté la Ligue des champions pour la première fois

La soirée du 31 mai à l’Allianz Arena de Munich a été particulière. Le Paris Saint-Germain, partenaire officiel du bookmaker de portée mondiale 1xBet, a raflé son premier titre de Ligue des champions de son histoire en écrasant l’Inter sur le score de 5-0. Le géant français a inscrit son nom dans l’histoire à deux reprises : en tant que champion et en signant la plus large victoire en finale du tournoi. Retour sur les moments les plus marquants du parcours des Parisiens vers le succès.

Le Paris Saint-Germain a connu une période de stagnation en début de saison et a rencontré des difficultés lors de la phase finale. De ce fait, peu de parieurs ont misé sur la victoire des Parisiens en barrages. Cependant, en seconde partie de saison, l’équipe de Luis Enrique a affiché une excellente forme et a tout de même empoché le trophée tant attendu.

Et personne n’a le droit de dire que cela est arrivé sans raison ; de telles victoires ne sont jamais offertes. Le Paris Saint-Germain a fait une bouchée de Brest en barrages, s’imposant sur le score cumulé de 10-0. Liverpool a été la victime suivante des Parisiens, qui se sont imposés sur le plus petit des scores chez eux, même s’ils ont surpassé la meilleure équipe d’Angleterre dans presque tous les domaines. Nuno Mendes a fait vivre un calvaire à Mohamed Salah, l’éliminant complètement du jeu. En Angleterre, les géants français ont su se reprendre et venir à bout de leurs rivaux de manière dramatique aux tirs au but.

En quarts de finale, le Paris Saint-Germain a affronté Aston Villa, entraîné par Unai Emery, ancien manager de l’équipe de la capitale française. Le match s’étant révélé assez serré, le niveau de l’équipe de Luis Enrique était visiblement supérieur : au bon moment, les Parisiens ont réagi et ont conservé l’avantage après le premier match.

La demi-finale contre Arsenal a été un moment de gloire pour Gianluigi Donnarumma, qui a décroché son billet pour l’Allianz Arena grâce à ses arrêts spectaculaires. La principale révélation de la finale fut Désiré Doué, 19 ans, engagé par le Paris Saint-Germain avant le début de la saison. Moins d’un an plus tard, il a inscrit deux buts et délivré une passe décisive en finale de la Ligue des champions.

Une brève analyse des performances des deux équipes en finale de la Ligue des champions est la suivante : le Paris Saint-Germain a laminé littéralement l’Inter. Face à des équipes qui privilégient la possession, les Nerazzurri jouent les seconds rôles, attaquant avec des passes de la profondeur vers Marcus Thuram et tentant de surprendre l’adversaire dans leurs assauts. Pourtant, les Parisiens étaient parfaitement préparés : ils ont tenté de conclure toutes les attaques par des tirs au but (en moyenne, ils frappaient toutes les quatre minutes) et n’ont laissé aucune chance à Thuram de se retrouver démarqué. Le plan de Luis Enrique a parfaitement fonctionné. Il convient également de noter la confiance avec laquelle les joueurs du PSG ont remporté leurs duels un à un face à Yann Sommer. Le Suisse a constamment cherché à anticiper la trajectoire du ballon en plongeant sur le côté opposé, tandis que les Parisiens visaient la lucarne la plus proche. Nous ne pensons pas que ce soit un hasard : les joueurs d’Enrique ont mis à mal leur adversaire jusque dans les moindres détails.

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Kovié Dukɔ Kpedazã 2025 : Une ode à l’unité et à l’élan vital du canton

Kovié en fête : le KPCEDAZÃ 2025, un grand rassemblement pour l’unité et le développement !

Dans la lumière éclatante du 9 juin 2025, le canton de Kovié, niché au cœur de la commune de Zio 2, a vibré d’une ferveur singulière à l’occasion de la 24ᵉ édition de Kovié Dukɔ Kpedazã. Plus qu’une simple célébration, cet événement s’est imposé comme un véritable creuset d’unité, un hymne à la gratitude et un élan collectif vers un avenir prospère. En effet, sous le thème évocateur « Développement inclusif et durable du canton de Kovié : enjeux, défis et perspectives », cette grand-messe a réuni une mosaïque de figures éminentes : le président de l’Assemblée nationale, natif de ce terroir, des membres du gouvernement, des parlementaires, des chefs traditionnels et religieux, ainsi que les filles et fils de Kovié, tous portés par une même aspiration à magnifier leurs racines et à façonner un destin commun.

Une célébration ancrée dans l’histoire et la foi : le cœur de kovié bat à l’unisson

Kovié Dukɔ Kpedazã transcende le cadre d’une simple festivité pour s’ériger en un vibrant hommage à l’héritage ancestral du canton, dont les origines s’entrelacent avec celles d’Akoviépé, dans la région du Volta au Ghana. Par ailleurs, cette année, la cérémonie s’est ouverte dans une atmosphère empreinte de spiritualité, où prières et chants ont élevé les cœurs vers une reconnaissance profonde des bienfaits divins : la paix, la cohésion sociale et la générosité des terres fertiles qui font la fierté de Kovié. Les prêtres catholiques et pasteurs, dans une communion œcuménique, ont invoqué la bénédiction divine pour la nation togolaise, ses dirigeants et ses institutions, tissant un lien sacré entre la foi et l’ambition collective.

Le chef du canton d’Akoviépé, dans une allocution empreinte de sagesse, a salué l’initiative de ces retrouvailles comme un rempart contre l’oubli des mémoires collectives. En outre, il a émis une proposition audacieuse : faire de Kovié Dukɔ Kpedazã une célébration itinérante, parcourant les 23 villages du canton, qui abritent plus de 20 000 âmes. Une idée qui, loin d’être anodine, vise à tisser des liens indéfectibles entre les communautés et à raviver le souffle de l’unité.

Le canton de Kovié a célébré la 24ᵉ édition de Kovié Dukɔ Kpedazã, un événement majeur pour l'unité et le développement inclusif, réunissant officiels et habitants autour d'un avenir commun.L’unité, socle du développement : des voix pour un Togo robuste

« Kovié nous enseigne que nous sommes les héritiers d’une même histoire », a déclaré avec force Pacôme Adjourouvi, ministre des Droits de l’Homme, de la Formation à la Citoyenneté et des Relations avec les Institutions de la République. D’ ailleurs,  ses mots, vibrants de conviction, ont résonné comme un appel à l’entente et à la solidarité. « C’est dans l’union que nous forgerons un Togo robuste, prospère et singulier », a-t-il ajouté, soulignant que l’avenir du canton, tout comme celui de la nation, repose sur une synergie collective.

Mme Colette Adzonyoh, présidente du comité d’organisation, a quant à elle mis en lumière l’engagement des filles et des fils de Kovié dans une dynamique de progrès partagé. « Le développement n’est pas l’affaire d’un seul, mais plutôt le fruit d’une convergence d’efforts », a-t-elle martelé, incarnant l’esprit d’une communauté résolue à transcender les défis pour bâtir un avenir radieux.

Le canton de Kovié a célébré la 24ᵉ édition de Kovié Dukɔ Kpedazã, un événement majeur pour l'unité et le développement inclusif, réunissant officiels et habitants autour d'un avenir commun.Une jeunesse dynamisée : le sport au service de l’excellence à KOVIÉ DUKƆ KPEDAZÃ

L’édition 2025 a également mis la jeunesse au centre de ses ambitions. Les compétitions de handball, organisées en marge de l’événement, ont révélé l’énergie bouillonnante des jeunes de Kovié. Les équipes les plus méritantes ont été récompensées, non seulement pour leurs prouesses sportives, mais aussi pour incarner les valeurs d’excellence et de persévérance. Ce vibrant hommage à la jeunesse s’inscrit dans une vision plus large : celle d’un canton qui mise sur ses nouvelles générations pour porter haut ses aspirations.

Le canton de Kovié a célébré la 24ᵉ édition de Kovié Dukɔ Kpedazã, un événement majeur pour l'unité et le développement inclusif, réunissant officiels et habitants autour d'un avenir commun.Vitrine de la richesse locale : kovié, un terroir qui rayonne

La cérémonie s’est conclue par une déambulation colorée à travers les stands d’exposition, où les produits du terroir ont brillé de mille feux. Le riz local, les boissons traditionnelles et les créations artisanales ont témoigné du dynamisme économique de Kovié. Ces étals, véritables vitrines de l’ingéniosité locale, ont illustré aussi les efforts des producteurs pour s’inscrire dans une démarche de développement endogène et durable. Chaque grain de riz, chaque gorgée de breuvage traditionnel semblait également porter en lui l’histoire d’une communauté qui cultive, transforme et innove avec fierté.

Un élan vers l’avenir : KOVIÉ DUKƆ KPEDAZÃ, modèle de développement inclusif

Kovié Dukɔ Kpedazã 2025 n’a pas seulement célébré le passé et le présent ; elle a tracé les contours d’un avenir ambitieux. En honorant les acteurs du développement local par des attestations de reconnaissance, l’événement a mis en lumière ces figures discrètes, mais essentielles qui, par leurs initiatives, transforment le visage du canton. Mme Adjo Agbaglo, maire de Zio 2, a exprimé l’espoir que les prières et les échanges de cette 24e édition irriguent la vision communale, faisant de Kovié un modèle de développement inclusif.

KOVIÉ DUKƆ KPEDAZÃ, la force d’une communauté unie pour l’avenir !

En somme, dans un monde avec lequel les fractures sociales menacent souvent la cohésion, Kovié Dukɔ Kpedazã se dresse comme un phare d’espérance. Cette célébration, par sa capacité à réunir les générations, les villages et les aspirations, rappelle que l’unité est une force inaltérable. À Kovié, le 9 juin 2025, les cœurs ont battu à l’unisson, portés par une même conviction : ensemble, tout devient possible, et c’est cette synergie qui bâtira un futur radieux.

Togo : Une jeunesse à l’épreuve du BEPC, un pas vers l’avenir

Top départ pour le BEPC au Togo : des milliers de collégiens à l’assaut de leur avenir !

Ce 10 juin 2025, une effervescence studieuse a saisi le Togo tout entier. Dès l’aube, des milliers de collégiens, cartable au dos et cœur battant, ont convergé vers les centres d’examen pour affronter les épreuves du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC). Cet examen, jalon crucial du parcours scolaire, ouvre les portes du lycée et incarne, pour une jeunesse togolaise vibrante d’ambition, un tremplin essentiel vers des horizons plus vastes. C’est un moment clé pour l’avenir de toute une génération.

Un défi national sous haute surveillance : l’égalité des chances au cœur de l’examen

En effet, du 10 au 12 juin, près de 140 000 candidats, selon les estimations des autorités éducatives, se mesurent à des épreuves écrites couvrant sept matières obligatoires et deux facultatives. Ce ballet rigoureusement orchestré se déroule à travers tout le pays. De Lomé à Dapaong, les salles d’examen bourdonnent d’une tension palpable, mêlée d’espoir. Par ailleurs, les directeurs régionaux de l’éducation, accompagnés de préfets, sillonnent les centres pour veiller à la régularité des épreuves, garantissant un cadre équitable pour tous. En outre, cette année, la part des filles, frôlant les 48 % des inscrits, témoigne d’une dynamique d’inclusion qui redessine positivement le paysage éducatif togolais.

Révolution numérique : le BEPC s’adapte à l’ère connectée !

Dans une volonté de s’ancrer dans l’ère numérique, le Togo a poursuivi la dématérialisation des inscriptions au BEPC, initiée il y a deux ans. Les candidats ont pu s’enregistrer via une plateforme en ligne, simplifiant ainsi un processus jadis laborieux. Cette modernisation, portée par le ministère de l’Éducation, s’accompagne d’une ambition plus large : rendre les résultats accessibles en ligne sur resultats.gouv.tg, par SMS ou même via WhatsApp. Cette dernière innovation représente une première saluée par une génération connectée. Bien que perfectibles, ces avancées traduisent l’élan du pays vers une éducation plus fluide et accessible.

La jeunesse togolaise, symbole de l’espoir national

Dans les ruelles animées de Lomé ou les villages paisibles des Savanes, les candidats, souvent accompagnés de leurs familles, portent en eux les rêves d’une nation en devenir. D’ailleurs, le BEPC, plus qu’un diplôme, est un véritable rite de passage, un sésame pour accéder à l’enseignement secondaire supérieur et, pour beaucoup, un premier pas vers l’université ou une carrière professionnelle. Les enseignants, mobilisés pour préparer leurs élèves, insistent sur l’importance de cette étape cruciale. « C’est un moment où se forgent les destins, où l’effort d’aujourd’hui dessine aussi le Togo de demain », confie une professeure de mathématiques à Tsévié.

Une organisation sous haute pression : fiabilité et rapidité, les maîtres mots !

Si l’enthousiasme est de mise, l’organisation du BEPC n’échappe pas aux défis. La logistique, dans un pays où les infrastructures éducatives restent inégales, exige une mobilisation sans faille. En plus, les correcteurs, triés sur des critères stricts – licence minimum et trois ans d’expérience pour le BEPC – sont déjà prêts à entamer la phase de correction dès le 17 juin, avec un objectif clair : des résultats fiables et rapides, attendus d’ici fin juin. Cette rigueur, martelée par le ministre de l’Enseignement , vise à garantir l’intégrité d’un examen dont dépend l’avenir de milliers d’adolescents.

Un élan collectif : le Togo soutient sa jeunesse pour un avenir prometteur !

Au-delà des salles d’examen, c’est tout un pays qui se mobilise. Les familles, conscientes des enjeux, veillent dans l’attente, tandis que les candidats, entre stress et détermination, écrivent les premières lignes de leur avenir. En définitive, dans ce Togo en mouvement, le BEPC 2025 n’est pas seulement un examen : il est le reflet d’une jeunesse qui, page après page, trace le destin d’une nation pleine d’espoir et de promesses.« Bonne chance à nos jeunes frères et sœurs qui affrontent le BEPC 2025 ! »

Aamron : Une voix étouffée dans les murs de Zébé

Togo : le rappeur Aamron, voix de la jeunesse, interné

Dans la chaleur étouffante de Lomé, où les rues résonnent de la clameur populaire contre l’injustice, le sort du rappeur Aamron, Tchala Essowè Narcisse de son vrai nom, symbolise la lutte acharnée d’une jeunesse togolaise étouffée par un pouvoir inflexible. Dans la nuit du 26 mai 2025, des individus ont arbitrairement arrêté cet artiste de 38 ans, père de quatre enfants, et l’ont arraché à son foyer sous les yeux horrifiés de sa famille. Depuis, ils ont fait basculer son existence dans l’ombre inquiétante de l’hôpital psychiatrique de Zébé, le détenant loin des microphones qui portaient autrefois ses diatribes enflammées contre la mauvaise gouvernance. Une arrestation qui soulève de graves questions et amplifie la colère populaire.

Une interpellation choc d’Aamron : quand la justice bafoue les lois

C’est dans l’intimité de son domicile que la liberté d’Aamron s’est brisée, au mépris des lois togolaises qui sanctuarisent le domicile après 18 heures. En effet, cette intrusion nocturne, sans mandat, a été dénoncée comme une violation flagrante des droits fondamentaux par des voix aussi diverses que l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) ou la Diaspora Togolaise de Belgique. De fait, les accusations portées contre lui – des propos jugés « injurieux » envers une haute autorité – semblent n’être qu’un prétexte fallacieux pour museler un artiste dont les directs sur TikTok, suivis par des milliers de jeunes, égrenaient sans concession les maux profonds du Togo : la vie chère, le chômage endémique et l’emprise dynastique des Gnassingbé.

Silence troublant et vidéo choc : la mise en scène d’une volonté brisée

Le 6 juin, une vidéo troublante est venue déchirer le silence assourdissant. Aamron, le regard éteint, y murmure des excuses aux autorités, évoquant des troubles psychologiques et un suivi médical. Cependant, pour ses proches et ses soutiens, cette déclaration, arrachée sous une pression invisible et indéniable, trahit une mise en scène cruelle et cynique. « Un homme brisé, contraint de plier », déplore un activiste sur X, tandis que la mère du rappeur, dans une vidéo émouvante, dément catégoriquement les rumeurs d’instabilité mentale. Par conséquent, l’opacité des autorités, muettes sur les raisons réelles de son internement, ne fait qu’alimenter l’indignation croissante et le sentiment d’arbitraire.

Une jeunesse assoiffée de changement : le moteur de la révolte

L’affaire Aamron n’est pas un cas isolé. Au contraire, elle s’inscrit dans une vague de répression qui frappe implacablement les voix dissonantes, des poètes aux journalistes, dans un Togo où la nouvelle Constitution, promulguée en mai 2025, a aboli l’élection présidentielle directe, consolidant ainsi le pouvoir de Faure Gnassingbé. Ce tour de vis institutionnel, perçu comme un stratagème pour pérenniser une dynastie au pouvoir depuis 1967, a attisé la colère d’une jeunesse urbaine, connectée et farouchement déterminée.

Aamron, avec ses rimes acérées et percutantes, incarnait cette révolte profonde. Son album Black Boys (2010), primé aux Togo Hip Hop Awards, avait déjà révélé un artiste engagé, revenu sur le devant de la scène après une parenthèse pour brandir le flambeau incandescent de la critique sociale. Aussi, son internement à Zébé, loin d’éteindre cette flamme, a galvanisé une mobilisation numérique et physique, portée par des figures courageuses comme Farida Nabourouma, qui dénoncent une « barbarie » d’État inacceptable.

Le silence du pouvoir : quand l’hôpital devient prison d’Aamron

L’hospitalisation forcée d’Aamron soulève des questions brûlantes sur l’usage de la psychiatrie comme un outil de répression politique, une pratique dénoncée avec véhémence dans d’autres contextes autoritaires. Alors que la société civile, de Lomé à Bruxelles, exige avec insistance sa libération aux côtés d’autres prisonniers d’opinion, le silence obstiné du pouvoir togolais résonne comme un aveu tacite de culpabilité. Dans les ruelles animées de Lomé, où les klaxons répondent aux appels à la résistance, Aamron devient bien plus qu’un rappeur : il est désormais un symbole puissant de la lutte pour la parole libre. Dès lors, combien de temps ses mots resteront-ils captifs des murs de Zébé ? La réponse, portée par une jeunesse indomptable, s’écrit déjà avec ferveur dans les rues, promettant de défier l’obscurité.

Togo : Lomé s’embrase, la jeunesse défie le pouvoir

Lomé en ébullition : une jeunesse togolaise défie le statu quo

Le 6 juin 2025, les rues de Lomé se sont transformées en un brasier de contestation. Portée par une jeunesse révoltée, la capitale togolaise a vu éclater des manifestations spontanées, défiant un régime solidement ancré depuis près de six décennies. Dans un climat de tensions exacerbées par une réforme constitutionnelle controversée et une hausse alarmante du coût de la vie, cette mobilisation, amplifiée par les réseaux sociaux, révèle une fracture béante entre un pouvoir accusé d’immobilisme et une population assoiffée de changement.

Lomé sous tension : la colère croissante de la jeunesse togolaise

Dès les premières heures de la nuit du 5 juin, les quartiers de Lomé, d’Agoè à Bè, se sont embrasés d’une clameur singulière : casseroles, sifflets et klaxons ont rompu le silence, prélude à des cortèges improvisés. En effet, ces rassemblements, largement relayés sur TikTok et X, ont vu des jeunes scander des slogans tels que « Libérez le Togo » ou « On est fatigué », exprimant un ras-le-bol face à la gouvernance de Faure Essozimna Gnassingbé, président du Conseil et héritier d’une dynastie au pouvoir depuis 1967. De plus, l’arrestation, le 26 mai, du rappeur Aamron, connu pour ses textes incisifs, a agi comme un catalyseur, cristallisant les frustrations d’une génération confrontée à l’inflation galopante et à la répression des voix dissidentes.

Réforme constitutionnelle et répression : la stratégie du pouvoir

Face à cette montée de fièvre, les forces de l’ordre ont déployé un arsenal de dissuasion. Gaz lacrymogènes et tirs d’intimidation ont dispersé les manifestants, notamment près de la présidence, où des dizaines de jeunes ont été repoussés dans la matinée du 6 juin. Par ailleurs, selon des témoignages relayés sur X, plusieurs arrestations, dont celle de la correspondante de TV5 Monde, Flore Monteau, ont marqué ces heurts, soulignant la fermeté du régime face à toute contestation. Ainsi, cette répression s’inscrit dans un contexte dans lequel la liberté d’expression et le droit de réunion sont de plus en plus entravés, comme l’a dénoncé Amnesty International, pointant des violations systématiques des droits humains.

Au cœur des griefs, la nouvelle Constitution, promulguée le 6 mai 2025, alimente la colère populaire. De fait, en abolissant l’élection présidentielle au suffrage universel direct pour confier ce choix au Parlement, dominé par le parti UNIR de Gnassingbé, la population  perçoit cette réforme comme un stratagème pour pérenniser son emprise. En conséquence, l’opposition, menée par des figures comme Brigitte Adjamagbo-Johnson, y voit un « coup d’État constitutionnel », tandis que les citoyens, sur les réseaux sociaux, dénoncent un déni de souveraineté populaire.

Une contestation sans chef, une voix amplifiée : la révolution numérique

Fait notable, ces manifestations se distinguent par leur caractère spontané et décentralisé. Contrairement aux mouvements orchestrés par les partis traditionnels, tels que l’ANC ou la CDPA, la mobilisation du 6 juin émane de citoyens ordinaires, galvanisés par des influenceurs et des activistes numériques. Par exemple, des figures comme Dany Ayité, acteur de la société civile, ont appelé les partis à s’effacer au profit d’une révolte populaire pure, sans récupération politique. « Le peuple est mature, il connaît son affaire », a-t-il déclaré, un message repris par l’écrivain David Kpelly, qui plaide pour une contestation affranchie des étiquettes partisanes.

Cette dynamique reflète une évolution significative dans la contestation togolaise, où la jeunesse, forte de ses 44 % de population urbaine et d’un âge médian de 19,1 ans, s’empare des outils numériques pour défier l’ordre établi. Dès lors, les appels à préserver l’accès à Internet, lancés par le chapitre togolais de l’Internet Society, témoignent de l’importance cruciale de l’espace numérique comme agora de la résistance.

Togo : face à l’incidence, un avenir incertain

Si la rose noire offerte par Adjamagbo-Johnson à Gnassingbé symbolisait une critique poétique, les rues de Lomé, elles, traduisent une indignation brute et palpable. La hausse des prix du carburant, la cherté de la vie et les arrestations arbitraires, comme celle de l’activiste Honoré Sitsopé Sokpor pour un poème publié en ligne, attisent un mécontentement qui dépasse le cadre strictement politique. Pourtant, face à un pouvoir solidement enraciné, soutenu par une armée loyale et une communauté internationale souvent complaisante, la route vers le changement s’annonce ardue.

En conclusion, ces manifestations, bien que réprimées, portent en elles une promesse tangible : celle d’une jeunesse qui refuse de plier face à l’injustice. À Lomé, les gaz lacrymogènes n’ont pas réussi à étouffer l’espoir d’un Togo libéré de ses chaînes. La question demeure cependant : cette colère, aussi vibrante soit-elle, saura-t-elle s’organiser et se structurer pour écrire une nouvelle page de l’histoire nationale ? L’avenir du Togo repose désormais sur cette capacité à transformer l’indignation en action concrète.

Togo : une rose noire pour un anniversaire explosif

Togo : une rose noire pour Faure Gnassingbé, symbole d’une opposition en quête de souffle

L’opposition togolaise, par un geste audacieux, défie le président Faure Gnassingbé. Une rose noire, chargée de symbolisme, est offerte en plein anniversaire présidentiel, marquant un climat politique déjà sous haute tension suite à la nouvelle Constitution. Ce présent, loin d’être anodin, résonne comme un défi retentissant, écho d’une contestation grandissante face à un pouvoir jugé inique.

Un symbole épineux : la rose noire qui dénonce

Le 6 juin 2025, alors que Faure Essozimna Gnassingbé célébrait ses 59 ans, une offrande inattendue est venue troubler la fête : une rose noire, aux épines acérées, remise par Brigitte Adjamagbo-Johnson, figure emblématique de l’opposition togolaise et secrétaire générale de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA).1 Cependant, loin d’un simple geste de courtoisie, ce cadeau lourd de sens a agi comme une véritable provocation lancée au président du Conseil, dans un contexte politique où la tension s’intensifie à l’ombre de la nouvelle Constitution.

Un réquisitoire incisif : le message subversif de l’opposition

En effet, dans une missive d’une rare éloquence, publiée le jour même de l’anniversaire présidentiel, Brigitte Adjamagbo-Johnson a formulé un réquisitoire d’une intensité dramatique. « Cette rose n’est ni un tribut ni une bénédiction, mais bien l’oraison funèbre d’une ère politique », a-t-elle clamé, chaque mot étant minutieusement choisi pour marquer l’imaginaire collectif. De surcroît, chaque épine, selon elle, incarne les stigmates d’un Togo meurtri : les victimes des répressions, les exilés contraints au silence, ainsi que les humiliations d’un peuple sous le joug d’un pouvoir qu’elle estime illégitime.

Par ailleurs, ce geste, largement relayé par la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP), coalition qu’elle dirige, vise à dénoncer un régime qu’elle accuse de s’être affranchi de la légitimité constitutionnelle depuis l’entrée en vigueur, le 6 mai 2025, d’un texte controversé instaurant un régime parlementaire. En outre, ce dernier, adopté en avril 2024 et promulgué par Gnassingbé, a fait basculer le Togo dans sa Vᵉ République, conférant au président du Conseil – poste occupé par Gnassingbé depuis mai 2025 – des pouvoirs exécutifs prédominants, sans limitation de mandat.

Par conséquent, l’opposition, avec à sa tête des figures comme Adjamagbo-Johnson et Jean-Pierre Fabre, y voit un « coup d’État institutionnel », une manœuvre destinée à pérenniser la mainmise de la dynastie Gnassingbé, au pouvoir depuis 1967. Dès lors, les manifestations qui ont éclaté à Lomé et dans plusieurs villes le 6 juin, témoignent d’une colère populaire croissante, souvent dispersée par des gaz lacrymogènes et des interpellations musclées.

Une critique vive, un projet manquant : Les Dilemmes de l’opposition

Or, si le geste de la rose noire impressionne par son audace poétique, il révèle également les fragilités de l’opposition togolaise. La lettre d’Adjamagbo-Johnson, bien que percutante, s’arrête aux portes d’une vision programmatique concrète. En qualifiant Gnassingbé de dirigeant « hors Constitution, hors peuple, hors temps », elle dresse un constat cinglant, mais elle s’abstient de proposer une alternative tangible pour sortir de l’impasse qu’elle dénonce. C’est pourquoi cette absence de solutions concrètes, soulignée par certains observateurs, reflète les défis d’une opposition divisée, qui peine à fédérer un élan populaire autour d’un projet commun, malgré un boycott des élections sénatoriales de février 2025 par des partis comme l’ANC et les FDR.

Togo sous pression : un climat politique à vif

Actuellement, le Togo, sous la direction de Faure Gnassingbé, traverse une période de forte turbulence. La réforme constitutionnelle, qui a aboli le suffrage universel direct pour l’élection du chef de l’État, a intensifié les critiques. Sur les réseaux sociaux, des voix citoyennes, portées par une jeunesse née sous le règne de Gnassingbé, dénoncent un « vol » du droit de vote et appellent à la mobilisation. À cet égard, ces contestations, parfois réprimées avec force, rappellent les vagues de manifestations de 2017-2018, où des dizaines de milliers de Togolais exigeaient la fin du règne dynastique.

Néanmoins, Gnassingbé, fort de la victoire écrasante de son parti UNIR aux législatives d’avril 2024 (108 sièges sur 113), conserve une emprise solide sur le pouvoir. Sa stature de médiateur régional, notamment dans les crises malienne et congolaise, lui confère une légitimité internationale qui contraste fortement avec les critiques internes. Ainsi, cette dualité – autoritarisme domestique et diplomatie régionale – complique le récit de l’opposition, qui lutte pour transformer l’indignation en un mouvement structuré et efficace.

La Rose Noire : un défi pour un avenir incertain

En définitive, la rose noire d’Adjamagbo-Johnson, bien plus qu’un simple geste symbolique, cristallise les frustrations d’un peuple face à un pouvoir jugé inamovible. Toutefois, pour que cette épine perce l’armure du régime, l’opposition devra transcender la rhétorique pour offrir une vision mobilisatrice et des solutions concrètes. À Lomé, où les gaz lacrymogènes répondent aux cris de révolte, le Togo oscille entre résignation et espoir d’un renouveau. La rose, avec ses épines acérées, pourrait-elle être le prélude d’un sursaut national ? Seule l’histoire nous le dira.