Au Mali, l’ex-Premier ministre Choguel Maïga écroué pour malversations

Mali : Choguel Kokalla Maïga, ex-Premier ministre, incarcéré pour atteinte présumée aux biens publics

 

Bamako, 19 août 2025 — Dans un Mali sous haute tension, l’ancien Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a été placé sous mandat de dépôt ce mardi. Accusé de malversations financières, cette affaire secoue la scène politique et interroge la gouvernance de la transition militaire.

 

Une décision de justice qui frappe l’ancien chef de gouvernement

 

La justice malienne a franchi une étape décisive dans l’affaire Choguel Kokalla Maïga. Après une semaine de garde à vue au Pôle national économique et financier, la chambre d’instruction de la Cour suprême a ordonné son placement en détention à la maison d’arrêt de Bamako, comme l’a annoncé son avocat, Me Cheick Oumar Konaré. En fait, le procureur général a engagé des poursuites contre l’ex-chef du gouvernement pour « atteinte aux biens publics », s’appuyant sur un rapport accablant du Bureau du vérificateur général publié en juillet 2025.

 

Des soupçons de détournement de fonds publics

 

L’enquête, qui a conduit à son arrestation le 12 août, vise des irrégularités présumées dans la gestion financière de la Primature entre 2021 et 2024, période durant laquelle Maïga était à la tête du gouvernement de transition. Huit de ses anciens collaborateurs, dont son ex-directeur de cabinet, le professeur Issiaka Ahmadou Singaré, âgé de 80 ans, sont également impliqués dans l’affaire.

Bien que les autorités aient laissé Singaré en liberté sous contrôle judiciaire, les trois anciens directeurs administratifs et financiers de la Primature font face aux mêmes charges et sont toujours sous le coup de la justice. Selon une source judiciaire, les investigations se concentrent sur des soupçons de détournement de fonds publics, révélés par des anomalies dans les comptes de l’époque.

 

Maïga dénonce un complot et se dit serein

 

Dans une déclaration relayée par son avocat, Choguel Maïga se dit « serein » face à ces accusations, affirmant qu’un homme politique doit « s’attendre à tout, y compris l’emprisonnement ou pire ». Dans une vidéo diffusée le 3 août sur sa chaîne YouTube, il avait dénoncé une tentative d’intimidation, proclamant n’avoir « rien à se reprocher » et accusant certains cercles au pouvoir de chercher à le réduire au silence. Cette posture reflète le climat de tensions qui règne au Mali, où la junte militaire, dirigée par le général Assimi Goïta, fait face à des critiques croissantes.

 

Du Premier ministre du Mali à prisonnier politique ?

 

Figure emblématique du Mouvement du 5-Juin/Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), Maïga avait joué un rôle clé dans la chute du président Ibrahim Boubacar Keïta en 2020. Nommé Premier ministre en juin 2021, il incarnait alors la voix civile de la transition militaire, prônant un discours souverainiste face à la communauté internationale.

Cependant, ses relations avec le gouvernement de transition se sont détériorées, culminant avec son limogeage en novembre 2024, après qu’il eut publiquement critiqué son exclusion des décisions majeures et le report sine die des élections prévues pour mars 2024. Depuis, il n’a cessé de dénoncer les « arrestations arbitraires » et la militarisation croissante du pouvoir, marquée par la nomination du général Abdoulaye Maïga à sa succession.

 

Une justice au service du pouvoir ?

 

Cette affaire intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, marqué par l’arrestation récente d’une cinquantaine de militaires, dont deux généraux, accusés de complot contre le gouvernement. L’incarcération de Maïga, ainsi que celle d’un autre ancien Premier ministre, Moussa Mara, le 1ᵉʳ août pour « atteinte au crédit de l’État », soulève des interrogations sur une possible volonté de museler les voix dissidentes. Des observateurs estiment que ces poursuites judiciaires pourraient viser à neutraliser les figures politiques influentes à l’approche d’éventuelles échéances électorales, toujours sans calendrier clair.

À la demande de son avocat, les autorités devraient transférer Maïga à la maison d’arrêt de Koulikoro, située à une cinquantaine de kilomètres de Bamako, dans l’attente de son procès. Me Konaré a réaffirmé que son client bénéficie de la présomption d’innocence et a exprimé sa confiance en la justice pour établir la vérité.

Mais dans un Mali où les voix dissidentes sont de plus en plus rares, la question demeure : cette affaire marquera-t-elle un tournant judiciaire ou un simple règlement de comptes politique ? L’avenir de la transition malienne dépendra-t-il de la capacité de sa justice à prouver son indépendance et à rassurer les Maliens sur le respect de l’État de droit ?

Décentralisation au Togo : 13 milliards FCFA pour renforcer les communes

Décentralisation en action : le Togo injecte 13 milliards FCFA pour dynamiser ses communes

 

Lomé, 18 août 2025 Le Togo franchit un nouveau cap dans sa politique de décentralisation. Le gouvernement, en partenariat avec la banque allemande KfW, a lancé officiellement le Programme d’Appui au Financement des Communes (PAFC), destiné à renforcer les capacités locales et à améliorer les services de proximité dans les régions de la Kara, des Plateaux et Centrale. Doté d’un financement de 20 millions d’euros, soit 13 milliards de FCFA, ce programme s’étendra sur quatre ans et vise à soutenir des projets à fort impact socio-économique : infrastructures de base, santé, éducation, développement économique local et renforcement des compétences des élus et techniciens communaux.

Le Togo lance le Programme d’Appui au Financement des Communes (PAFC), doté de 13 milliards FCFA sur quatre ans, pour développer les infrastructures locales, améliorer les services sociaux et renforcer les capacités des acteurs communaux dans les régions Centrale, Plateaux et Kara..

Une ambition nationale, une action locale

 

La première phase du PAFC concerne 60 communes réparties dans trois régions stratégiques. Mais l’ambition est plus vaste : une deuxième phase, déjà prévue, mobilisera 12 millions d’euros supplémentaires pour étendre le programme à l’ensemble des 117 communes du pays. Pour le ministre de l’Administration territoriale, Hodabalo Awaté, cette initiative marque un tournant décisif : « La mise en place prochaine des nouveaux exécutifs communaux permettra de consolider les acquis et d’ancrer durablement la gouvernance locale. »

 

Un mécanisme innovant pour un financement pérenne

 

Le PAFC s’appuie sur le Fonds d’Appui aux Collectivités Territoriales (FACT), déjà existant, mais jusqu’ici financé uniquement par le budget national. Avec l’entrée de la KfW comme premier partenaire externe, le Togo inaugure une nouvelle ère de financement partagé, plus durable et plus structuré. Le programme introduit également la maîtrise d’ouvrage assistée, permettant aux communes de bénéficier d’un accompagnement technique dans la gestion de leurs projets.

De la décentralisation à la transformation des Communes

 

Avec le PAFC, le Togo ne se contente pas de transférer des compétences aux collectivités locales. Il leur donne les moyens financiers et techniques de transformer leurs territoires en moteurs de développement. En somme, le pays initie une décentralisation concrète, financée, et tournée vers les besoins réels des populations.

Le PAFC marque un tournant pour la décentralisation au Togo, mais il pose une question fondamentale : ce financement externe peut-il conduire les communes vers une véritable autonomie financière à long terme ? Comment le gouvernement togolais compte-t-il pérenniser ce modèle de financement pour que la décentralisation devienne un pilier durable du développement sans dépendre exclusivement de l’aide internationale ?

ContourGlobal : Lomé électrise son avenir avec l’énergie américaine

ContourGlobal illumine le Togo : un partenariat énergétique historique avec les États-Unis

 

 

Lomé, 18 août 2025 Dans un élan sans précédent pour l’avenir énergétique du Togo, ContourGlobal, grâce à un investissement américain majeur, transforme le paysage économique et social du pays. Cette initiative renforce les liens entre Lomé et Washington tout en éclairant des milliers de foyers et d’entreprises.

 

Un pari gagnant sur la souveraineté énergétique

 

Le Togo brille d’une nouvelle lumière grâce à l’engagement de ContourGlobal, une entreprise énergétique soutenue par un investissement américain historique. En 2010, la mise en service d’une centrale électrique de 100 MW à Lomé a marqué un tournant pour ce pays ouest-africain, longtemps dépendant des importations d’électricité depuis le Ghana et le Nigeria. Ce projet, le plus important investissement américain dans l’histoire du Togo, représente aujourd’hui 40 % de la capacité énergétique nationale, alimentant foyers, petites entreprises et industries à travers le pays.

 

ContourGlobal : une fiabilité au cœur de la croissance

 

La centrale tri-carburant de ContourGlobal, qui utilise principalement le gaz naturel, mais aussi le fuel lourd et le diesel en appoint, garantit une stabilité énergétique cruciale dans une région en pleine croissance. Avec une disponibilité dépassant les 97 %, cette infrastructure, située dans la zone portuaire de Lomé, produit environ 70 % de son énergie à partir du gaz naturel, réduisant ainsi les émissions de CO₂ par rapport aux combustibles plus polluants. Cet effort s’inscrit dans une stratégie plus large de l’entreprise, qui vise à accélérer la transition énergétique mondiale.

Un modèle de coopération économique

 

Ce partenariat entre ContourGlobal et le Togo, salué dès 2009 par le prix du « Projet de centrale privée de l’année », a doublé la capacité de production électrique du pays à l’époque. Quinze ans plus tard, il continue de dynamiser l’économie togolaise en soutenant le commerce local et régional. L’ambassade des États-Unis à Lomé a récemment mis en lumière ce projet comme un exemple concret de la coopération économique entre les deux nations, favorisant à la fois l’emploi local et les opportunités pour les entreprises américaines.

 

Plus que de l’électricité : un engagement pour le développement

 

Au-delà de la production d’électricité, ContourGlobal s’engage auprès des communautés togolaises. L’entreprise a financé l’installation de fontaines d’eau potable, la construction de salles de classe et l’équipement informatique pour les écoles. Ces initiatives témoignent aussi  d’une volonté de développement durable, en phase avec les aspirations du Togo à moderniser son infrastructure énergétique.

En plus , le gouvernement togolais, qui promeut activement les partenariats public-privé, voit dans ce projet un modèle pour d’autres investissements étrangers.

Le succès du partenariat entre ContourGlobal et le Togo ne se résume pas à l’apport d’une source d’énergie stable. Il soulève une question plus large : les investissements étrangers peuvent-ils devenir le principal moteur de la transition énergétique en Afrique ? Dans quelle mesure de tels partenariats garantissent-ils l’indépendance énergétique d’un pays tout en assurant un développement durable et inclusif pour ses populations ?

Togo : plus de 1200 étudiants en immersion professionnelle

Togo : les vacances deviennent tremplin professionnel pour plus de 1200 étudiants

Lomé, 18 août 2025 Le samedi, le gouvernement togolais a lancé officiellement le programme national « Vacances actives en entreprise 2025 », une initiative ambitieuse qui transforme les congés universitaires en opportunité d’insertion professionnelle. Porté par le ministère de la Réforme du service public, du Travail et du Dialogue social, le projet mobilise en effet  l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) et le secteur privé pour offrir à plus de 1200 étudiants une immersion concrète dans le monde du travail.

Le Togo a lancé le programme Vacances Actives en Entreprise, offrant à plus de 1200 étudiants une immersion professionnelle encadrée dans des entreprises publiques et privées. Une initiative nationale pour renforcer l’employabilité et préparer les jeunes aux réalités du marché du travail.

1200 étudiants : une immersion professionnelle encadrée

 

Par ailleurs, dès ce lundi 18 août, les autorités ont déployé les jeunes sélectionnés à l’issue d’un appel à candidatures rigoureux dans des entreprises publiques et privées à travers tout le pays. En outre , ces stages d’un mois, appelés « stages d’imprégnation », visent à développer les compétences pratiques, relationnelles et citoyennes des étudiants. D’ailleurs, chaque bénéficiaire reçoit une indemnité forfaitaire, est déclaré à la CNSS pour sa couverture sociale, et bénéficie d’un encadrement structuré avec guide pratique et rapport final à produire.

 

Le privé et le public main dans la main pour la jeunesse

 

Le programme repose sur une alliance forte entre les institutions publiques et les acteurs économiques. Le Conseil national du patronat (CNP), l’Association des grandes entreprises du Togo (AGET) et la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT) ont ouvert leurs portes aux stagiaires et mobilisé leurs ressources humaines pour les encadrer. « Ces jeunes ne viennent pas seulement apprendre, ils apportent aussi un souffle nouveau à nos entreprises », a salué Thierry Awesso, vice-président du CNP.

1200 étudiants : former pour un avenir opérationnel

 

En amont de leur déploiement, les étudiants ont suivi des formations en soft skills, en citoyenneté active et en culture d’entreprise. Pour le ministre Gilbert Bawara, cette initiative répond aussi à un besoin urgent : « Adapter notre jeunesse aux exigences du monde du travail et faire en sorte qu’à la fin de leurs études, ils soient immédiatement opérationnels. »

En somme, avec “Vacances actives en entreprise”, le Togo ne propose pas seulement un stage : il offre à sa jeunesse un premier pas vers l’autonomie professionnelle et la construction d’un avenir solide.

Le programme « Vacances actives en entreprise » est-il une simple réponse au chômage ou une vision à long terme pour l’avenir de la jeunesse togolaise ? En transformant les vacances en un tremplin professionnel, le Togo ne prépare-t-il pas une génération plus audacieuse et plus engagée, prête à bâtir l’économie de demain et à relever les défis de l’insertion professionnelle ?

Péninsule ibérique : l’Europe face à l’urgence climatique

Incendies dévastateurs en Espagne et au Portugal : six morts et des milliers d’hectares ravagés

Péninsule Ibérique, 18 août 2025 — Les flammes continuent d’engloutir l’ouest de la péninsule ibérique, provoquant la mort de six personnes. Des milliers de pompiers, appuyés par des moyens aériens et militaires, luttent sans relâche contre des incendies d’une ampleur sans précédent, attisés par une canicule historique.

Espagne et  Portugal : Un bilan humain et écologique dévastateur

 

L’Espagne et le Portugal font face à une catastrophe écologique et humaine d’une gravité exceptionnelle. En effet, les incendies qui sévissent depuis plus d’une semaine ont déjà coûté la vie à six personnes, dont quatre en Espagne et deux au Portugal. Parmi les victimes, des pompiers et des volontaires ont péri dans des circonstances tragiques, notamment lors d’accidents de la route sur des terrains escarpés. De plus, ces feux, d’une violence rare, ont dévasté des dizaines de milliers d’hectares, principalement dans les régions espagnoles de Galice, de Castille-et-León et d’Estrémadure, ainsi que dans le centre et le nord du Portugal.

 

Des chiffres records et alarmants

 

D’après le Système Européen d’Information sur les Incendies de Forêt (EFFIS), un outil de l’observatoire européen Copernicus, les incendies ont réduit en cendres plus de 343 000 hectares en Espagne depuis le début de l’année 2025, un record historique pour le pays. Parallèlement, Au Portugal, les flammes ont consumé près de 185 000 hectares, surpassant déjà la superficie totale brûlée en 2024. Ces chiffres, en constante augmentation, témoignent de l’ampleur de la crise, aggravée par une sécheresse persistante et des températures extrêmes dépassant les 44 °C dans certaines zones.

Espagne et  Portugal : une mobilisation internationale pour contenir le brasier

 

Face à cette situation critique, les autorités ont mobilisé des milliers de pompiers, soutenus par des unités militaires, des hélicoptères et des avions de plusieurs pays européens et du Maroc, afin de contenir les flammes. En Espagne, 23 incendies de niveau 2, qualifiés de menace grave pour les populations, sont toujours actifs, selon les autorités. Des évacuations massives ont été ordonnées, touchant des milliers d’habitants, notamment dans les provinces de Salamanque et d’Ourense. Au Portugal, le foyer d’Arganil mobilise à lui seul la moitié des 2 000 pompiers déployés sur le terrain.

 

Espagne et  Portugal : Des mesures exceptionnelles et un mince espoir

 

En conséquence de cette urgence, les gouvernements espagnol et portugais ont activé le Mécanisme de Protection civile de l’Union européenne, permettant l’arrivée de renforts aériens, notamment des Canadair suédois et marocains. Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, a annoncé hier un « pacte national » pour répondre à l’urgence climatique, soulignant l’ampleur inédite de cette mobilisation, qualifiée de « plus grande opération de protection civile en Europe ». Pendant ce temps, Au Portugal, le gouvernement a prolongé jusqu’à mardi des mesures exceptionnelles, comme l’interdiction d’accès à certaines zones forestières.

Néanmoins, un léger espoir émerge : selon l’Agence météorologique espagnole (Aemet), la vague de chaleur, qui a alimenté ces incendies pendant plus de deux semaines, devrait prendre fin ce lundi. Les températures, qui ont atteint 45 °C dans le sud de l’Espagne, commencent à baisser, offrant un possible répit aux équipes sur le terrain. Toutefois, la ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles, a souligné la complexité des interventions, entravées par une épaisse fumée visible depuis l’espace.

Le spectre du changement climatique plane sur l’Europe

 

Les experts pointent du doigt le changement climatique comme principal responsable de l’intensification de ces catastrophes. En effet, les vagues de chaleur, de plus en plus fréquentes et intenses, combinées à une sécheresse prolongée, créent des conditions propices à des incendies incontrôlables. Alors que la péninsule Ibérique lutte pour reprendre le contrôle, d’autres régions d’Europe, comme les Balkans et la Turquie, ont vu une amélioration grâce à des pluies récentes, mais le spectre de nouveaux feux reste omniprésent.

 

La bataille n’est pas finie et l’avenir en question.

 

En conclusion, si la fin de la canicule offre une lueur d’espoir, la bataille contre les flammes est loin d’être terminée. Les autorités appellent à la vigilance, tandis que les populations locales, marquées par les pertes humaines et matérielles, attendent des mesures concrètes pour prévenir de telles tragédies à l’avenir. Face à la répétition de ces événements dévastateurs, une question se pose : quelles actions concrètes et durables les gouvernements européens vont-ils mettre en place pour s’adapter à ces nouvelles réalités climatiques et protéger efficacement leurs citoyens ?

Agoènyivé : un camion fou sème la mort sur la RN1

 Tragédie à  Agoènyivé : un camion fou fait trois morts sur la RN1, le conducteur en fuite

 

Lomé, 16 août 2025 Le vendredi 15 août, aux alentours de 12h30, la route nationale n°1 à hauteur d’Agoènyivé a été le théâtre d’un drame routier d’une rare violence. Un camion chargé de ciment, en provenance de Légbassito, a perdu le contrôle en raison d’une défaillance de son système de freinage, provoquant une collision en chaîne avec plusieurs véhicules immobilisés au feu tricolore.

Le choc a été brutal : deux voitures, trois tricycles et deux motos ont été percutés. Ainsi, le bilan provisoire est lourd : trois morts, onze blessés évacués vers les hôpitaux de Lomé, et des dégâts matériels considérables.

 

Une mobilisation exemplaire des secours

 

Alertées, les équipes de la Police nationale, de la Gendarmerie, de la Division de la sécurité routière et des Sapeurs-pompiers se sont rendues sur les lieux pour porter assistance aux victimes et sécuriser la zone. Par conséquent, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Calixte Batossie Madjoulba, a salué leur réactivité et leur professionnalisme, tout en exprimant la compassion du gouvernement aux familles endeuillées et aux blessés.

Le conducteur du camion a pris la fuite immédiatement après l’accident. Les autorités ont donc ouvert une enquête pour l’identifier, le localiser et le traduire en justice. Elles promettent de ne ménager aucun effort pour que justice soit rendue.

 

Vers un durcissement des contrôles routiers

 

Ce drame relance le débat sur l’entretien des véhicules lourds et la responsabilité des transporteurs. Le ministre a rappelé l’obligation pour tous les conducteurs de veiller à la conformité technique de leurs engins, notamment les systèmes de freinage. Il a également annoncé des contrôles routiers renforcés sur l’ensemble du territoire dans les prochains jours, avec des sanctions strictes à l’encontre des contrevenants.

À Agoènyivé, la route a parlé dans le fracas du métal et des vies brisées. Le gouvernement promet des mesures fortes, mais la sécurité routière reste une responsabilité partagée.

Ce tragique accident suffira-t-il à sensibiliser durablement les conducteurs et les transporteurs sur l’importance du respect des normes techniques et de la prudence sur les routes ? Le Togo va-t-il engager une politique de répression plus sévère pour enrayer l’hécatombe routière ?

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Sommet Trump–Poutine en Alaska : vers un dégel diplomatique ?

Alaska : un sommet historique entre Trump et Poutine pour redessiner l’avenir de l’Ukraine

 

Anchorage, 15 août 2025 – Ce vendredi, la base militaire d’Elmendorf-Richardson à Anchorage sera le théâtre d’un événement géopolitique majeur. Les présidents américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine se rencontrent pour un sommet historique, le premier sur le sol américain depuis 1988. L’objectif est de poser les bases d’un règlement de la crise ukrainienne et de relancer, peut-être, les relations entre Washington et Moscou.

 

Face-à-face crucial pour l’avenir de l’Ukraine

 

Au cœur des discussions, la guerre en Ukraine, déclenchée par l’invasion russe de février 2022, occupe une place centrale. Ainsi, selon Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique du Kremlin, l’ordre du jour se concentre sur un possible cessez-le-feu, tout en abordant des questions de sécurité mondiale et de coopération bilatérale. Cependant, aucun accord formel n’est attendu à l’issue de cette rencontre. Néanmoins, les deux leaders cherchent à établir un cadre pour de futures négociations, qui pourraient ouvrir la voie à une seconde réunion incluant le président ukrainien Volodymyr Zelensky, si les discussions de ce jour portent leurs fruits.

 

Un programme chargé, entre symbolisme et diplomatie

 

La journée débute à 19 h 00 GMT par un entretien en tête-à-tête entre Trump et Poutine, assistés uniquement d’interprètes. Cet échange direct et sans filtre est capital. Ensuite, un déjeuner de travail élargi aux délégations suivra, avec pour la Russie des figures clés comme le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le ministre de la Défense Andreï Belooussov. Enfin, une conférence de presse conjointe clôturera l’événement. Il s’agira de la première apparition commune des deux dirigeants devant les médias depuis leur sommet de Helsinki en 2018. Cette mise en scène publique pourrait envoyer un signal fort sur l’avenir des relations russo-américaines.

 

L’Alaska, terre de réconciliation ?

 

Le choix de la base militaire d’Elmendorf-Richardson à Anchorage n’est pas anodin. En effet, située à proximité d’un cimetière où reposent neuf aviateurs soviétiques, cette localisation revêt une dimension symbolique pour Moscou. De plus, l’Alaska, ancienne terre russe vendue aux États-Unis en 1867, incarne une proximité géographique et historique entre les deux nations, malgré leurs tensions diplomatiques. Ce cadre unique, à la fois stratégique et évocateur, souligne l’importance de cette rencontre pour les deux parties.

 

Le dégel à l’épreuve des réalités

 

Vladimir Poutine a salué les efforts des États-Unis pour trouver une issue à la crise ukrainienne, qualifiant l’initiative américaine de « sincère et dynamique ». Par conséquent, Kirill Dmitriev, envoyé spécial russe pour la coopération économique, voit dans ce sommet une opportunité de raviver les liens entre les deux puissances, à condition que les discussions soient fructueuses. Des perspectives économiques, notamment dans l’Arctique, pourraient également être évoquées, renforçant l’idée que ce sommet va au-delà de la seule question ukrainienne.

 

Un contexte diplomatique tendu : les défis du chemin vers la paix

 

Cependant, malgré l’optimisme affiché, les attentes restent mesurées. L’absence d’engagement formel et la non-participation de l’Ukraine à ce sommet suscitent des inquiétudes, notamment à Kiev et en Europe. On y craint des concessions territoriales imposées sans consultation. Par ailleurs, les récents échanges entre Trump, Zelensky et les leaders européens, ainsi que les menaces de sanctions américaines contre la Russie, témoignent de la complexité des enjeux. Ce sommet, bien que symbolique, pourrait redéfinir les équilibres géopolitiques mondiaux.

 

Ce sommet à Alaska n’est peut-être qu’un premier pas, un test de volonté pour deux géants aux intérêts souvent divergents. La véritable question qui se pose est la suivante : ce face-à-face dans l’Arctique est-il le prélude à une véritable paix ou un simple exercice de communication pour calmer les tensions sans résoudre le conflit de manière durable ?

L’avenir des relations russo-américaines et le sort de l’Ukraine en dépendent.

Affaire à suivre.

Laurence vise le Guinness du plus long marathon de cuisine

Togo : Laurence Assignon, la cheffe qui défie le temps pour un record Guinness et la gloire du Togo

 

Lomé, 14 août 2025 Une prouesse culinaire se déroule au Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF) depuis le dimanche 10 août. En effet, Laurence Assignon, cheffe du restaurant « Les 2 A », s’est lancée dans un défi hors norme : battre le Guinness World Records du plus long marathon de cuisine individuelle. En cas de succès, elle surpassera le record actuel détenu par une cheffe ivoirienne et mettra la gastronomie togolaise sous les feux de la rampe. À mi-parcours, son endurance et son talent inspirent déjà le Togo tout entier.

 

À Lomé, la cheffe Laurence Assignon vise le Guinness du plus long marathon de cuisine, propulsant la gastronomie togolaise sur la scène mondiale.

Laurence Assignon : un défi historique pour l’honneur et la cuisine togolaise

 

L’objectif de Laurence Assignon est clair : dépasser le record de 119 heures et 57 minutes. Durant huit jours, elle cuisine sans relâche, préparant des plats variés sous la supervision d’observateurs du Guinness. Cette victoire, si elle se concrétise, lui vaudra un certificat officiel, une médaille honorifique et une visibilité internationale. Par conséquent, les saveurs togolaises seront propulsées sur la scène mondiale, valorisant les produits locaux et la richesse du patrimoine culinaire du pays.

À Lomé, la cheffe Laurence Assignon vise le Guinness du plus long marathon de cuisine, propulsant la gastronomie togolaise sur la scène mondiale.

Laurence Assignon : le gouvernement se mobilise pour soutenir une héroïne nationale

 

Ce jeudi 14 août, plusieurs figures majeures du gouvernement sont venues encourager la cheffe. La ministre de la Communication, Yawa Kouigan, et la ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Mila Aziablé, ont ouvert la marche, suivies par la ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale, Kayi Mivédor-Sambiani.

« Laurence est une source d’inspiration. Après quatre jours d’efforts intenses, sa détermination reste intacte. Nous sommes convaincus qu’elle fera honneur au Togo et à ses produits », a déclaré Mme Mivédor-Sambiani, soulignant l’importance de ce défi pour promouvoir la consommation locale.

À Lomé, la cheffe Laurence Assignon vise le Guinness du plus long marathon de cuisine, propulsant la gastronomie togolaise sur la scène mondiale.

Plus qu’un record : une vitrine pour la gastronomie locale

 

Au-delà de l’exploit personnel, ce marathon culinaire est une véritable célébration de la richesse gastronomique du Togo. Chaque plat préparé par Laurence Assignon met en avant des ingrédients locaux, attirant des foules de curieux au CETEF. Cette performance transforme l’événement en une ode à la créativité et à l’identité culinaire togolaise, renforçant ainsi la fierté nationale.

Le compte à rebours est lancé, et Laurence Assignon poursuit son marathon jusqu’au dimanche 17 août 2025. À l’approche de la dernière ligne droite, son endurance et sa passion continuent de galvaniser les spectateurs, qui espèrent voir le Togo briller sur la scène internationale grâce à cette héroïne des fourneaux.

Reste à savoir si la cheffe parviendra à maintenir son rythme et son énergie jusqu’au bout. Si elle y parvient, ce ne sera pas seulement un record culinaire, mais aussi une victoire symbolique pour tout un pays, démontrant que l’ingéniosité et la résilience togolaises peuvent faire leur marque sur la scène mondiale.

 

Lomé : le CNC-SS passe au crible les défis du système sanitaire

Le système de santé togolais sur le billard : le CNC-SS se réunit pour un diagnostic sans complaisance

 

Lomé, 14 août 2025 Ce jeudi, le Professeur Tchin Darré a donné le coup d’envoi de la deuxième réunion ordinaire de l’année du Comité National de Coordination du Secteur de la Santé (CNC-SS) à Lomé. Véritable boussole pour le système de santé togolais, cette rencontre cruciale vise à évaluer les avancées, relever les défis et tracer la voie vers une prise en charge sanitaire plus efficace et inclusive à travers le pays.

Du bilan aux ressources humaines : un état des lieux sans filtre

 

Au cœur de cette session, les membres du comité se penchent sur l’exécution des recommandations formulées lors de la réunion précédente. À travers des exposés détaillés, ils passent en revue les performances des programmes de santé afin de mesurer les progrès et d’identifier les éventuels points de blocage. Une première présentation a dressé un état des lieux des résultats obtenus par le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique en 2024, offrant un panorama des avancées et des défis rencontrés.

Ensuite, un second temps fort a porté sur les ressources humaines, un pilier essentiel du système de santé. Les discussions ont notamment exploré les obstacles actuels et les stratégies envisagées pour renforcer les capacités des professionnels de santé sur la période 2024-2027, soulignant l’urgence d’investir dans ce domaine clé.

À Lomé, le CNC-SS réunit les acteurs du secteur pour évaluer les progrès, renforcer les ressources humaines et améliorer la prise en charge sanitaire au Togo

Morsures de serpents : un fléau sanitaire sous la loupe

 

Un autre sujet brûlant a capté l’attention des participants : les envenimations par morsures de serpents. Ce problème de santé publique majeur au Togo enregistre entre 2 500 et 4 000 cas chaque année, avec un taux de mortalité d’environ 2 %. La réunion a permis de présenter la situation épidémiologique et les actions entreprises par le programme dédié en 2024 et 2025. En réponse à ce fléau, l’État a mis à la disposition des centres de santé des sérums antivenimeux subventionnés, une mesure saluée pour son impact vital.

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Le secteur privé, un allié indispensable mais à optimiser

 

La session s’est également intéressée au rôle croissant du secteur privé dans l’offre de soins. En complément des services publics, les acteurs privés interviennent dans la prévention, le diagnostic, le traitement et la réadaptation, diversifiant ainsi l’accès aux soins pour les Togolais. Bien que cruciale, cette contribution a été abordée comme un levier à optimiser pour garantir une couverture sanitaire plus équitable et accessible à tous.

À Lomé, le CNC-SS réunit les acteurs du secteur pour évaluer les progrès, renforcer les ressources humaines et améliorer la prise en charge sanitaire au Togo

 le CNC-SS : vers un système de santé plus fort et plus résilient

 

Cette réunion, présidée par le Professeur Tchin Darré, illustre l’engagement des autorités togolaises à renforcer leur système de santé. En abordant des enjeux aussi variés que les ressources humaines, les urgences épidémiologiques et le rôle du secteur privé, le CNC-SS pose les jalons d’une politique sanitaire ambitieuse pour les années à venir. La question demeure : comment ces discussions et résolutions se traduiront-elles concrètement sur le terrain pour les populations les plus vulnérables ?