Le Pari Fou de Netanyahou : Israël au bord du gouffre ?

Alors que les missiles israéliens frappent jusqu’à Doha et que les alliances régionales se recomposent, une question vertigineuse s’impose : Israël est-il en train de provoquer l’unité du monde arabe… à ses propres dépens ? Entre expansion militaire et isolement diplomatique, Tel-Aviv joue sa survie dans un Moyen-Orient au bord du basculement.

 

Tel-Aviv, 15 septembre 2025 – Dans un Moyen-Orient en ébullition, où les frappes israéliennes résonnent de Gaza à Doha, une question lancinante hante les chancelleries et les rues : Israël est-il engagé dans une guerre totale contre le monde arabe ? Et si ce dernier, fracturé par des décennies de divisions, parvenait enfin à s’unir, quel sort réserverait-il à l’État hébreu ?

Pourquoi la communauté internationale observe-t-elle, impuissante ou complice, le Premier ministre Benjamin Netanyahou tracer ce que l’on qualifie de plus en plus ouvertement de « suicide Etatique » ? Et surtout, que gagne-t-il à attiser ces conflits avec ses voisins ? Ces interrogations, loin d’être rhétoriques, dessinent les contours d’une région au bord du gouffre, où les alliances d’hier volent en éclats et où les victoires militaires d’Israël masquent une vulnérabilité croissante.

 

L’Éclatement des Fronts : Israël face à une mosaïque d’adversaires

 

Historiquement, les conflits arabo-israéliens – de 1948 à la guerre des Six Jours en 1967, en passant par Yom Kippour en 1973 – ont opposé Israël à des coalitions arabes unies. Aujourd’hui, en 2025, la donne a changé. En effet, Israël n’affronte plus une armée arabe monolithique, mais un réseau d’adversaires, qu’ils soient directs ou non étatiques, souvent soutenus par l’Iran. Cependant, l’escalade récente évoque une guerre élargie contre l’ensemble de la région arabe.

Depuis l’attaque du 7 octobre 2023, Israël a multiplié les fronts :
  • Gaza reste un champ de ruines, avec plus de 54 000 morts palestiniens selon le ministère de la Santé local.
  • Le Liban a subi une invasion terrestre contre le Hezbollah en octobre 2024, causant plus de 2 000 morts et 1,2 million de déplacés.
  • La Syrie, après la chute de Bachar al-Assad en décembre 2024, fait l’objet de frappes massives, près de 480 en mars 2025 seul, et d’une occupation partielle du Golan élargi.
  • Le Yémen, via les Houthis, a vu son aéroport de Sanaa rasé en mai et août 2025.
  • Le coup de théâtre est survenu le 9 septembre 2025, lorsque des missiles israéliens ont frappé Doha, au Qatar, tuant cinq membres du Hamas et un officier qatari lors de négociations de cessez-le-feu. Cet acte, qualifié de « terreur d’État » par le Premier ministre qatari, a violé la souveraineté d’un allié américain et médiateur clé.

Dès lors, peut-on parler d’une guerre contre le « monde arabe » ? Pas au sens classique : les États du Golfe, jadis hostiles, avaient normalisé leurs relations via les Accords d’Abraham en 2020. Toutefois, l’attaque sur Doha a reconfiguré Israël comme « la plus grande menace à la stabilité régionale », surpassant même l’Iran pour les monarchies du Golfe.

Netanyahou un déstabilisateur commun

Les États arabes, autrefois divisés entre sunnites et chiites ou entre sunnites et l’Iran, voient maintenant en Netanyahou un déstabilisateur commun. La guerre d’Israël contre l’Iran en juin 2025 – une victoire tactique avec l’aide américaine – n’a pas apaisé les tensions, mais les a exportées, rendant les cieux arabes « conquis » par les drones israéliens.

En clair, Israël n’est pas en guerre contre un bloc arabe uni, mais contre une mosaïque de groupes proxies (Hamas, Hezbollah, Houthis) et d’États affaiblis. Cette asymétrie favorise militairement Tel-Aviv – qui dispose d’une supériorité aérienne et nucléaire – mais l’isole diplomatiquement. L’ONU a condamné unanimement les frappes sur Doha, et même les États-Unis, sous l’administration Trump, expriment une « insatisfaction » sans pour autant freiner l’escalade.

L’Unité Arabe, l’équation fatale ?

 

Et si le monde arabe, ce géant endormi de 400 millions d’habitants et de 4 000 milliards de dollars d’actifs souverains, se réveillait ? L’idée n’est plus un fantasme : l’attaque sur Doha a catalysé une unité inédite. Le 14 septembre 2025, un sommet arabo-islamique d’urgence à Doha – réunissant la Ligue arabe (22 États) et l’Organisation de la coopération islamique (57 pays) – a condamné Israël et menacé d’abroger les Accords d’Abraham. Des leaders comme Mohammed ben Salmane (Arabie saoudite) et Cheikh Mohammed ben Zayed (Émirats) ont afflué à Doha, tandis que l’Égypte et la Jordanie ferment les yeux sur les survols israéliens pour la première fois.

 

Scénario d’unité arabe Conséquences pour Israël Exemples historiques
Économique : Embargo pétrolier ou fonds souverains (4T$) contre Israël/USA Isolement financier ; PIB israélien (-20% en 6 mois) Choc pétrolier 1973 : Israël perd 10% de croissance
Militaire : Coalition défensive (Égypte, Jordanie, Syrie) Front multi-États ; épuisement des réserves (nucléaire comme dernier recours) Guerre du Kippour 1973 : Israël à deux doigts de la défaite
Diplomatique : Rejet de normalisation ; soutien à la CPI contre Netanyahou Mandats d’arrêt exécutés ; paralysie ONU Résolution ONU 2024 : 125 pays pour des mandats d’arrêt contre Netanyahou
Humanitaire : Ouverture forcée de Rafah ; aide massive à Gaza Pression morale et internationale ; effondrement du narratif « antiterroriste » Flottille de Gaza 2010 : Image d’Israël ternie mondialement
 Unité – improbable mais pas impossible

Une telle unité, improbable mais non impossible, comme l’illustre l’appel des Houthis à une « solidarité islamique » derrière l’Iran, pourrait être fatale. Israël, avec ses 10 millions d’habitants et une économie dépendante des exportations (tech, diamants), survivrait militairement grâce à son arsenal nucléaire. Mais politiquement et démographiquement, ce serait l’apocalypse : une coalition arabe unie, renforcée par l’Iran, pourrait imposer un blocus naval, cybernétique ou économique, forçant Tel-Aviv à des concessions radicales. Historiquement, l’unité arabe a toujours été le talon d’Achille d’Israël. Aujourd’hui, avec des drones saoudiens et des F-35 émiratis, l’équation change. Israël pourrait « gagner » une guerre courte, mais perdre la paix sur le long terme, menant à un État binational ou à une partition forcée.

 

Le silence des puissances : Un jeu à haut risque pour Israël 

 

L’Occident, pilier d’Israël, semble paralysé. Les États-Unis, en dépit de 22,76 milliards de dollars d’aide militaire depuis 2023, n’ont pas stoppé les offensives. Trump, réélu en 2024, a même rejoint les frappes sur l’Iran en juin 2025, qualifiant la guerre de « 12 jours » triomphale. Pourquoi ? Géopolitique : Israël est un rempart contre l’Iran, et freiner Netanyahou risquerait de raviver l’isolationnisme américain post-Afghanistan. L’Europe, pour sa part, condamne verbalement – Macron parle de « désastre » pour Gaza City en août 2025 – mais dépend du gaz israélien et craint une migration massive.

De même, l’inaction arabe est plus cynique : Riyad et Abou Dabi considèrent l’Iran comme leur ennemi numéro un, tandis que l’Égypte négocie un méga-contrat gazier de 35 milliards avec Israël en dépit de la situation à Rafah. Mais l’attaque sur Doha a fissuré ce statu quo : les fonds souverains pourraient maintenant sanctionner, et la Ligue arabe pousse pour une « réponse collective » – qu’il s’agisse d’un embargo aérien ou de boycotts commerciaux. Le monde « observe » car Netanyahou exploite habilement les divisions : sunnites contre chiites, Arabes contre Perses. C’est la raison pour laquelle, sans unité, les condamnations restent lettre morte.

La survie par le chaos : La stratégie de la dernière chance de Netanyahou

 

Netanyahou, 76 ans, est un survivant. Au pouvoir depuis 2023 malgré des procès pour corruption (reportés de 14 mois par la guerre), il tire un bénéfice clair des conflits : « sa survie politique ». La guerre de Gaza, prolongée malgré un cessez-le-feu en janvier 2025, lui a valu 83 % d’approbation juive après les frappes sur l’Iran en juin. Les gains tactiques sont multiples :

  • Coalition intacte : Ses alliés d’extrême droite (Smotrich, Ben-Gvir) exigent l’annexion de la Cisjordanie et de Gaza City ; céder ruinerait son gouvernement minoritaire.
  • Victoires symboliques : La défaite du Hezbollah, la chute d’Assad et les frappes sur l’Iran, visant à « changer le visage du Moyen-Orient », boostent son image de « sauveur ».
  • Report judiciaire : La guerre suspend ses audiences ; en février 2025, il a réduit ses témoignages, invoquant la « sécurité nationale ».
  • Avantage électoral : Les sondages post-Iran montrent une hausse du Likoud ; une élection anticipée en automne pourrait le sauver.

Cependant, c’est un pari suicidaire : 67 milliards de dollars de coûts pour Israël d’ici fin 2025, 400 000 manifestants en août contre la guerre, et des mandats d’arrêt de la CPI pour crimes de guerre. Netanyahou gagne du temps, mais pas de la légitimité, au risque d’un effondrement interne ou d’une coalition arabe vengeresse.

 

Une paix introuvable : Le Moyen-Orient entre implosion et espoir

 

Israël n’est pas en guerre totale contre le monde arabe, mais son expansionnisme, de Gaza à Doha, est en train de forger un ennemi commun. Une unité arabe, catalysée par ces outrages, pourrait submerger Tel-Aviv non par les armes, mais par l’asphyxie économique et diplomatique. Le monde observe, divisé, mais le vent tourne : les sommets à Doha et les appels à l’unité musulmane en sont la preuve. Netanyahou, maître du chaos, gagne sa survie politique mais hypothèque l’avenir d’Israël.

La question est donc de savoir si Israël peut encore changer de cap. Pour une paix viable, l’État hébreu doit s’engager sur la voie d’un « jour d’après » impliquant l’Autorité palestinienne, et non le Hamas, avec un horizon de deux États, un projet réclamé par 125 pays à l’ONU. Si cette voie n’est pas choisie, le suicide politique de Netanyahou pourrait bien devenir national, plongeant le Moyen-Orient, ce kaléidoscope de haines, dans un chaos encore plus profond.

Dans quel scénario le peuple israélien pourrait-il enfin se révolter contre cette politique destructrice ?

Tohoun, carrefour de l’espoir : quand le Togo et le Bénin unissent pour la santé

À l’heure où les épidémies ignorent les frontières, une rencontre historique à Tohoun redéfinit la coopération sanitaire en Afrique de l’Ouest. Le Togo et le Bénin, soutenus par l’OMS, montrent qu’ensemble, on peut bâtir un rempart contre les menaces sanitaires.

 

Tohoun, 15 septembre 2025 –  Les crises sanitaires mondiales rappellent l’importance de la solidarité, une rencontre cruciale s’est tenue ce lundi à Tohoun, à la frontière entre le Togo et le Bénin. Organisée avec le soutien de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS/Togo), cette réunion a rassemblé le district sanitaire de Moyen-Mono (Togo) et une délégation du département du Couffo (Bénin). En fait, l’objectif est de renforcer la coopération transfrontalière pour protéger les populations des deux pays face aux menaces épidémiologiques.

 

Une alliance stratégique pour un espace sanitaire sans frontières

 

Au cœur de cette rencontre, les discussions ont porté sur des enjeux vitaux. En effet, les participants ont dialogué avec les volontaires du Point d’Entrée de Tohoun, un poste stratégique pour le contrôle des flux transfrontaliers. Ces échanges ont permis de mieux coordonner les efforts pour détecter et répondre aux risques sanitaires, dans une région où la mobilité des populations est intense.

Par ailleurs, l’accent a été mis sur le renforcement de la surveillance épidémiologique. En consolidant les mécanismes de partage d’informations et de coordination, le Togo et le Bénin s’engagent à mieux anticiper et contenir les épidémies, qu’il s’agisse de maladies comme le choléra, la dengue ou d’autres menaces émergentes.

 

Le Togo et le Bénin, un modèle de coopération bilatérale

 

Cette initiative illustre l’importance de la collaboration transfrontalière dans un monde interconnecté. En unissant leurs forces, le Togo et le Bénin posent les bases d’un espace sanitaire plus sûr et résilient.

« Ensemble, nous pouvons protéger nos communautés et bâtir un avenir où la santé transcende les frontières », a déclaré un représentant de l’OMS/Togo présent lors de la réunion.

Tohoun, un signal d’espoir pour la santé en Afrique de l’Ouest

 

Alors que les défis sanitaires mondiaux se multiplient, cette rencontre à Tohoun envoie un message fort : la coopération et la vigilance collective sont des armes puissantes pour préserver la santé des populations. Ce partenariat entre le Togo, le Bénin et l’OMS pourrait bien devenir un modèle pour d’autres régions confrontées à des défis similaires.

En somme, pour les habitants de Moyen-Mono et du Couffo, cette initiative est une promesse concrète d’un avenir plus sécurisé. En somme, pour nous tous, c’est une raison d’espérer en un monde où la santé est une priorité partagée.

Cependant, ce modèle de coopération transfrontalière sera-t-il pérenne et parviendra-t-il à s’étendre à d’autres zones frontalières de la sous-région, pour une meilleure prise en charge de la santé des populations d’Afrique de l’Ouest ?

  • Quels mécanismes pour pérenniser cette coopération ?
  • Comment impliquer davantage les communautés locales ?
  • Peut-on envisager une plateforme numérique commune de surveillance ?

 

Elavagnon : un nouveau souffle pour la santé Mère-Enfant

 

Elavagnon, 12 septembre 2025 – La santé maternelle et infantile est désormais au cœur des préoccupations du gouvernement. C’est dans cette optique que l’hôpital Ordre de Malte d’Elavagnon s’est doté, ce vendredi , d’un nouveau pôle Mère-Enfant. La cérémonie d’inauguration a été présidée par le Professeur Tchin DARRÉ, Ministre de la santé  et représentant le Président du Conseil, en présence du Gouverneur de la région des Plateaux, le Général Dadja MAGANAWE, et de plusieurs personnalités administratives, politiques et sanitaires.

Un renforcement des capacités d’accueil et de soins

 

Avec ses équipements modernes, ce nouveau pôle vient consolider les services de maternité, de pédiatrie et de néonatalogie. L’objectif est clair : améliorer la qualité des soins, réduire la mortalité maternelle et infantile. C’est ainsi que l’établissement espère gagner la confiance des usagers dans le système sanitaire.

 

« L’inauguration de ce pôle prouve que la santé de la mère et de l’enfant reste une priorité pour le gouvernement, conformément à la feuille de route portée par le Président du Conseil », a souligné le Professeur DARRÉ lors de son allocution.

Inauguration du nouveau pôle Mère-Enfant de l’hôpital d’Elavagnon : des équipements modernes pour améliorer soins, maternité et pédiatrie. Inauguration du nouveau pôle Mère-Enfant de l’hôpital d’Elavagnon : des équipements modernes pour améliorer soins, maternité et pédiatrie.

Des résultats déjà visibles à Elavagnon

 

Les statistiques de l’hôpital témoignent de la forte sollicitation des services liés à la maternité. En effet, en 2024, l’établissement a enregistré 2 000 accouchements, dont plus de 500 par césarienne. Par ailleurs, depuis le début de l’année 2025, ce sont déjà 402 césariennes qui ont été pratiquées. Le nouveau pôle Mère-Enfant devrait permettre d’accompagner efficacement cette demande croissante, tout en améliorant la prise en charge des parturientes et des nouveau-nés.

Inauguration du nouveau pôle Mère-Enfant de l’hôpital d’Elavagnon : des équipements modernes pour améliorer soins, maternité et pédiatrie.

Une action qui s’inscrit dans la politique nationale de santé

 

Cette réalisation s’ajoute aux nombreuses initiatives entreprises par les autorités pour renforcer le système de santé. Elle illustre la volonté du gouvernement d’investir durablement dans les infrastructures hospitalières et de répondre aux besoins prioritaires des populations.  Avec ce nouveau pôle, l’hôpital Ordre de Malte d’Elavagnon devient une référence régionale pour la santé maternelle et infantile, offrant aux familles un cadre plus sûr et plus adapté pour accueillir la vie.

Toutefois, si ce nouveau pôle est une avancée majeure, la question demeure : cet effort sera-t-il le début d’une politique plus globale de développement des infrastructures de santé pour garantir un accès universel aux soins à travers tout le pays ?

Un partenariat indo-togolais sous le signe de l’innovation

Entre Lomé et New Delhi, un partenariat qui parle emploi, innovation et souveraineté partagée.

 

Jeudi dernier, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience l’Ambassadeur de l’Inde au Togo, Shri Sayed Razi Haider Fahmi. Cette rencontre, loin d’être une simple formalité diplomatique, incarne la volonté partagée de renforcer les synergies entre Lomé et New Delhi. Les discussions ont porté sur des domaines clés comme la politique, le commerce, la formation et l’innovation.

À peine installé , le diplomate indien a immédiatement affirmé sa détermination à œuvrer pour une coopération bilatérale inclusive, axée sur les besoins des peuples togolais et indien. Cette posture réaffirme aussi  l’importance du dialogue diplomatique comme un levier puissant de transformation territoriale.

 

Lomé et New Delhi : des alliés économiques en devenir

 

Au cœur des échanges, l’intensification des partenariats dans des secteurs stratégiques a été l’un des points centraux. En effet, les deux parties ont évoqué le soutien aux PME/PMI, le développement du capital humain, l’enseignement supérieur, les énergies renouvelables et la lutte contre le changement climatique. Ces domaines, sources de croissance et d’insertion, traduisent une diplomatie résolument orientée vers les résultats, où chaque projet représente une opportunité de formation, d’emploi et de rayonnement territorial.

Togo–Inde : un partenariat renforcé autour de la formation, du commerce et du développement territorial au service des peuples.

Diplomatie mobilisatrice : l’Inde, un partenaire de choix pour le Togo

 

Par ailleurs, l’entretien entre les deux personnalités s’inscrit dans une dynamique de coopération pragmatique, basée sur la complémentarité des expertises et la volonté de créer des liens durables entre les sociétés civiles. Grâce à sa vaste expérience en matière de renforcement des capacités, l’Inde offre au Togo des perspectives concrètes pour accélérer sa transformation économique et sociale.

 

Une nouvelle ère de partenariat Sud-Sud

 

En somme, cette rencontre diplomatique illustre parfaitement la montée en puissance des relations Sud-Sud, où les enjeux de formation, d’insertion et de développement local deviennent des priorités communes. Elle nous rappelle que la diplomatie, lorsqu’elle est concrète et proche des réalités locales, peut devenir un puissant moteur de mobilisation publique. Ainsi, cette collaboration naissante entre le Togo et l’Inde s’impose comme un modèle prometteur de partenariat pour l’ensemble du continent africain.

COP30 : le Togo intensifie sa diplomatie environnementale

À Lomé, le Togo orchestre une diplomatie climatique ambitieuse, mobilisant partenaires et institutions pour faire de la COP30 un levier d’action durable et inclusive au service des générations futures.

 

Lomé, le 12 septembre 2025 – À l’approche de la 30ᵉ Conférence des Parties (COP30) sur le climat, prévue au Brésil, le Togo s’impose comme un acteur déterminé. Sous l’impulsion de Katari Foli Bazi, ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, le pays orchestre une série de rencontres stratégiques avec des partenaires internationaux. Ces échanges illustrent l’élan collaboratif du Togo pour façonner un avenir durable, en plaçant les enjeux climatiques au cœur de son agenda national.

À Lomé, le Togo multiplie les rencontres stratégiques avec l’Allemagne, l’OMS, l’UNICEF et la BDM pour préparer sa participation à la COP30,

Une diplomatie environnementale intense et des partenariats stratégiques

 

Le 10 septembre dernier, la capitale togolaise a vibré au rythme d’une diplomatie environnementale intense. En effet, Katari Foli Bazi a multiplié les discussions avec des acteurs clés, à commencer par le chargé d’affaires de l’ambassade d’Allemagne au Togo. Cet échange a porté sur des thématiques cruciales telles que les contributions déterminées au niveau national (CDN), les mécanismes de financement climatique et le marché du crédit carbone. Par conséquent, ces discussions témoignent de l’engagement du Togo à renforcer ses alliances internationales pour accéder à des ressources financières et techniques indispensables à ses ambitions climatiques.

Dans la même matinée, la ministre a reçu le directeur général de la succursale togolaise de la Banque de Développement du Mali (BDM), M. Daffe. Cette rencontre a permis d’explorer des opportunités de partenariat financier pour soutenir les initiatives togolaises face aux défis environnementaux. Comme l’a souligné la ministre, « Le Togo a besoin de collaborations solides pour financer la lutte contre le changement climatique », soulignant l’importance de ces synergies pour amplifier l’impact des politiques nationales.

À Lomé, le Togo multiplie les rencontres stratégiques avec l’Allemagne, l’OMS, l’UNICEF et la BDM pour préparer sa participation à la COP30,

COP30 : l’environnement, la santé et l’enfance au cœur de l’agenda togolais

 

L’engagement du Togo ne se limite pas aux questions financières et techniques. Lors d’une rencontre avec l’officier par intérim de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Togo, Katari Foli Bazi a mis en lumière l’approche « One Health », qui intègre les dimensions de la santé humaine, animale et environnementale. Cette discussion a permis d’explorer les liens étroits entre la dégradation de l’environnement et ses impacts sur la santé publique, renforçant la volonté du Togo de promouvoir une participation active et bénéfique à la COP30.

En plus, la ministre s’est entretenue avec la représentante résidente de l’UNICEF au Togo, le Dr Siaka Djelikan Condé. Les échanges ont porté sur les conséquences du changement climatique sur les enfants, une population particulièrement vulnérable aux bouleversements environnementaux. La question de l’exposition au plomb, un enjeu de santé publique majeur, a également été abordée. À ce propos, la ministre a affirmé que « ces discussions sont essentielles pour garantir que nos enfants grandissent dans un environnement sain et résilient ».

Lomé, un symbole de l’unité et de la résilience africaine

 

Ces rencontres successives ne sont pas de simples rendez-vous diplomatiques : elles incarnent une vision ambitieuse et collective. En mobilisant des partenaires aussi divers que l’Allemagne, l’UNICEF, l’OMS ou encore la BDM, le Togo affirme sa volonté de construire des ponts entre les nations et les secteurs. Cette approche collaborative, ancrée dans une conscience aiguë des enjeux climatiques, positionne le pays comme un acteur crédible et engagé sur la scène internationale.

Au niveau national, ces initiatives résonnent comme un appel à l’unité. En plaçant l’environnement au cœur des priorités, le gouvernement togolais valorise son territoire et ses ressources, tout en sensibilisant les citoyens à l’importance de préserver leur patrimoine naturel. La préparation de la COP30 devient ainsi un symbole de cohésion, où chaque acteur – qu’il soit local, régional ou international – joue un rôle dans la construction d’un avenir durable.

COP30 : le Togo se positionne comme un leader du climat

 

Alors que le compte à rebours pour la COP30 s’accélère, le Togo peaufine sa stratégie pour faire entendre sa voix au Brésil. Les discussions menées par Katari Foli Bazi témoignent d’une préparation rigoureuse, où les dimensions financière, sanitaire et sociale sont harmonieusement intégrées. Les partenariats avec des institutions comme la BDM permettront de concrétiser des projets ambitieux, tandis que les collaborations avec l’UNICEF et l’OMS garantissent une approche inclusive qui place l’humain au centre des préoccupations climatiques.

En somme, le Togo ne se contente pas de préparer la COP30, il façonne un modèle de gouvernance environnementale qui allie pragmatisme et ambition. Cependant, il reste à voir si cette dynamique diplomatique se traduira par des actions concrètes et mesurables, à la hauteur des immenses défis qui attendent le continent africain face au dérèglement climatique.

Santé numérique : le Togo en action

Au cœur du Salon de la Santé et du Bien-Être, le Forum Health Talks a lancé un appel à l’action : unir innovations, éthique et engagement citoyen pour bâtir un système de santé connecté, accessible et protecteur des données de chaque patient.

 

Lomé, 11 septembre 2025 — Ce jeudi, la salle Africa du Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF TOGO 2000) a accueilli un rendez-vous majeur : le Forum Health Talks sur la Santé Numérique, organisé dans le cadre du Salon de la Santé et du Bien-Être. Placée sous le thème « Regards croisés sur la digitalisation du système de santé au Togo : quels leviers pour accélérer l’accès aux soins, à l’information et à la prévention ? », cette rencontre a réuni des acteurs clés du secteur pour tracer les contours d’une transformation sanitaire inclusive et durable.

Des experts unis autour d’une vision commune

 

Médecins, chercheurs, entrepreneurs et décideurs publics ont croisé leurs analyses et expériences. Parmi eux : les docteurs Kpeto, Anani et Gnassingbé, le professeur Adanbounou du Togo, le professeur Wajih Ralem du Maroc, ainsi que M. Occansey, CEO de la solution numérique Clinica. Ensemble, ils ont exploré les avancées de la santé digitale au Togo, les bonnes pratiques internationales ainsi que les perspectives d’intégration des innovations dans le système national.

Le Forum Health Talks, au cœur du Salon de la Santé et du Bien-Être à Lomé, a réuni experts et décideurs pour accélérer la digitalisation du système de santé togolais, alliant innovation, éthique et accès équitable aux soins.

L’éthique au cœur de la santé connectée

 

Au-delà des aspects techniques, un accent particulier a été mis sur l’éthique des téléconsultations et de la télémédecine. En effet, les intervenants ont rappelé l’importance de protéger les données personnelles des patients et de garantir la confidentialité dans un environnement numérique en pleine expansion. Ainsi, cette vigilance est apparue comme un pilier essentiel pour instaurer la confiance et favoriser l’adoption des services de santé en ligne.

Santé numérique : des solutions concrètes pour rapprocher soins et citoyens

 

Le forum a également été marqué par la présentation de deux innovations phares :

  • @AlloDocteur, une plateforme facilitant la mise en relation directe entre médecins et patients.
  • @Massa+, une application reliant patients et pharmacies pour simplifier l’accès aux médicaments.

D’ailleurs, ces outils, conçus pour alléger le quotidien des Togolais, illustrent la capacité des solutions locales à répondre aux besoins concrets des populations, tout en renforçant l’efficacité du système de soin.

Le Forum Health Talks, au cœur du Salon de la Santé et du Bien-Être à Lomé, a réuni experts et décideurs pour accélérer la digitalisation du système de santé togolais, alliant innovation, éthique et accès équitable aux soins.

Un salon qui mobilise tout un pays

 

Le Salon de la Santé et du Bien-Être, qui se poursuit jusqu’au 14 septembre 2025 au CETEF TOGO 2000, offre bien plus qu’un espace d’exposition. En effet, il propose :

  • des consultations et dépistages gratuits,
  • des séances de dons de sang,
  • des conférences et panels interactifs,
  • des rencontres entre professionnels et grand public.

Avec une entrée libre et gratuite, cet événement se veut un lieu d’échanges, de formation et de mobilisation citoyenne autour des enjeux de santé publique.

En définitive, le Forum Health Talks sur la Santé Numérique s’impose comme un jalon stratégique dans la modernisation du système de santé togolais. En conjuguant expertise, innovation et ancrage territorial, il ouvre la voie à un accès élargi et équitable aux soins. Porté par la dynamique du Salon de la Santé et du Bien-Être, cet élan collectif invite ainsi chaque citoyen, chaque acteur institutionnel et chaque partenaire à contribuer à un objectif commun : bâtir un Togo où la santé, connectée et inclusive, devient un moteur de bien-être et de développement durable.

 

Cérémonie de l’Excellence Académique 2025 Togo : 222 talents à l’honneur

À Lomé, la Cérémonie de l’Excellence Académique 2025 Togo a célébré 222 lauréats, incarnant l’avenir et l’unité nationale. Un hommage vibrant à la jeunesse, moteur du progrès éducatif et social.

 

LOMÉ, 11 septembre 2025 – Sous un ciel éclatant de Lomé, le Pôle Universitaire d’Innovation et de Technologie (UniPod) de l’Université de Lomé s’est transformé, le 10 septembre 2025, en une arène de célébration vibrante. La Cérémonie de l’Excellence Académique 2025 Togo a honoré 222 jeunes talents, des élèves et bacheliers dont le mérite éclaire l’avenir de la nation. En présence des ministres des Enseignements et de l’Action Sociale, d’enseignants passionnés et de parents fiers, cet événement a transcendé la simple remise de prix pour devenir un symbole d’espoir, d’ambition et d’unité nationale.

Cérémonie de l’Excellence Académique 2025 Togo : une ode au mérite et à l’avenir

 

En effet, cette cérémonie, véritable vitrine de l’excellence académique, a distingué 222 lauréats issus des examens du CEPD, BEPC, BAC 1 et BAC 2. Ainsi, ces jeunes prodiges ont été récompensés par des kits scolaires, des primes financières et, pour les nouveaux bacheliers, des ordinateurs portables – des outils précieux afin de faciliter leur transition vers l’enseignement supérieur. Par ailleurs, un moment particulièrement émouvant a été la remise d’un prix spécial du Président du Conseil, dédié aux jeunes filles les plus brillantes. Ces dernières ont reçu des ordinateurs de pointe, reconnaissance éclatante de leur talent et encouragement à briser les plafonds de verre.

Cérémonie de l’Excellence Académique 2025 Togo : 222 lauréats récompensés pour leur mérite, symbole d’un Togo uni et tourné vers l’avenir.

Un engagement fort pour l’éducation et l’égalité

 

Portée par la vision du Président de la Consiel, Son Excellence M. Faure Essozimna Gnassingbé, cette initiative incarne l’ambition d’un Togo où l’éducation est le moteur du progrès. En valorisant le mérite, le gouvernement ne se contente pas de récompenser des performances individuelles : il inspire une génération entière à viser l’excellence et à s’investir dans le développement national. De surcroît, la mise à l’honneur des jeunes filles souligne un engagement fort en faveur de l’égalité des genres, pilier essentiel d’une société inclusive.

En outre, cet événement s’inscrit dans une dynamique plus large : la campagne nationale de distribution de kits scolaires lancée la veille. Cette continuité témoigne également de la volonté du Togo de garantir un accès équitable à l’éducation, tout en préparant une rentrée scolaire 2025-2026 sous le signe de l’innovation et de l’accompagnement.

 

Cérémonie de l’Excellence Académique 2025 Togo : Une portée territoriale et symbolique affirmée

 

Au-delà des récompenses, la cérémonie a renforcé le lien entre l’éducation et l’identité territoriale du Togo. Organisée au cœur de l’UniPod, symbole d’innovation et de modernité, elle a ancré l’excellence académique dans le paysage de Lomé, tout en rayonnant à l’échelle nationale. Ainsi, chaque lauréat, qu’il vienne d’un quartier populaire ou d’une région reculée, incarne le potentiel d’un Togo uni, où le talent transcende les frontières géographiques.

De plus, cette célébration a une portée symbolique profonde. En mettant en lumière ces jeunes, le Togo affirme sa confiance en sa jeunesse comme fer de lance du développement. Les ordinateurs remis aux bacheliers représentent bien plus que de simples outils : ils constituent une passerelle vers le monde numérique, un avenir où l’innovation et la connaissance seront aussi les clés de la réussite.

Une mobilisation collective pour demain

 

La Cérémonie de l’Excellence Académique 2025 Togo s’adresse à un public large – élèves, parents, éducateurs et décideurs – tous unis par une aspiration commune : bâtir un avenir prospère. En valorisant les réussites académiques, cet événement mobilise les énergies et renforce l’engagement collectif pour une éducation de qualité. Il rappelle également que chaque effort compte et que le Togo investit dans ses jeunes afin qu’ils deviennent les architectes d’un pays moderne et compétitif.

Un élan décisif pour la rentrée scolaire

 

En marge de cette célébration, la campagne nationale de distribution de kits scolaires, lancée le 9 septembre, pave la voie pour une rentrée réussie. Cette initiative, complémentaire à la cérémonie, garantit que chaque élève, quel que soit son milieu, dispose des outils nécessaires pour apprendre et exceller.

En somme, la Cérémonie de l’Excellence Académique 2025 Togo, tenue le 10 septembre à Lomé, a été bien plus qu’un événement : elle a constitué un vibrant hommage à la jeunesse togolaise, un appel à l’ambition et une promesse d’un avenir où l’éducation est la clé de voûte du progrès. Les 222 lauréats incarnent le visage d’un Togo résolument tourné vers l’excellence.

Le Togo s’illustre à la Foire Commerciale Intra-Africaine d’Alger

À Alger, le Togo s’est imposé comme un acteur clé de l’intégration économique africaine, transformant la 4ᵉ Foire Commerciale Intra-Africaine en tremplin vers de nouvelles opportunités

 

ALGER, 11 septembre 2025 Sous le soleil éclatant d’Alger, la capitale algérienne a vibré du 4 au 10 septembre 2025 au rythme de la 4ᵉ Foire Commerciale Intra-Africaine (IATF 2025). Organisé par Afreximbank en partenariat avec la Commission de l’Union Africaine et le secrétariat de la ZLECAf, cet événement a transformé la ville en une vitrine éclatante du dynamisme africain. Avec 75 pays, 2 000 exposants et 35 000 visiteurs, la foire a généré des perspectives de transactions chiffrées à 44 milliards de dollars. Au cœur de cette effervescence, le Togo a marqué les esprits par sa présence audacieuse, mettant en lumière ses opérateurs économiques et ses institutions sur la scène continentale.

À Alger, lors de la 4ᵉ Foire Commerciale Intra-Africaine, le Togo a présenté ses opérateurs économiques et institutions, affirmant sa compétitivité et son engagement dans la ZLECAf, avec des perspectives de partenariats et de croissance à l’échelle continentale.

La Foire Commerciale Intra-Africaine : une passerelle vers de nouvelles opportunités pour le continent

 

L’IATF 2025, placée sous le thème évocateur « Passerelle vers de nouvelles opportunités », a incarné l’ambition d’une Afrique unie par le commerce et l’innovation. Panneaux d’échanges, rencontres d’affaires et expositions ont rythmé cette semaine, où industries créatives, technologies, automobile et entrepreneuriat féminin et juvénile ont occupé le devant de la scène.

D’ailleurs, l’Algérie, l’hôte, a su captiver les participants grâce à un accueil chaleureux, salué par le président d’Afreximbank, le Professeur Oramah Benedict. Ce dernier a souligné la prouesse logistique d’un tel rassemblement et l’importance de cette plateforme pour tisser des partenariats durables et stimuler la coopération intra-africaine.

Par ailleurs, le temps fort de l’événement fut la Journée de l’Algérie, organisée par l’Agence Algérienne de Promotion de l’Investissement (AAPI). Cette journée a mis en lumière les réformes économiques du pays et les opportunités offertes aux investisseurs étrangers, renforçant ainsi le positionnement de l’Algérie comme hub économique régional.

 

Le Togo, un acteur incontournable de la ZLECAf

 

Fidèle à sa vision d’intégration économique, le Togo a déployé une délégation de 22 acteurs, composée de 12 opérateurs économiques et 10 représentants institutionnels. Parmi eux, le Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF), la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCITogo), le Ministère du Commerce, le Comité national ZLECAf et la GIZ ont porté haut les couleurs nationales. Sur un espace de 65 mètres carrés, les entreprises togolaises ont présenté leurs produits phares, valorisant ainsi le savoir-faire local et la richesse de l’offre nationale.

Cette participation s’inscrit dans une stratégie claire : promouvoir les produits togolais, renforcer la compétitivité des opérateurs économiques et saisir les opportunités offertes par la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf). En mettant en avant ses atouts, le Togo a non seulement gagné en visibilité, mais aussi posé les jalons de futures collaborations commerciales à l’échelle continentale.

 Une dynamique économique et symbolique

 

Au-delà de l’aspect commercial, l’IATF 2025 a incarné une ambition collective : celle d’une Afrique intégrée, inclusive et résolument tournée vers l’avenir. Pour le Togo, cette foire a été une opportunité de rayonner sur la scène internationale, tout en consolidant son rôle d’acteur clé dans la dynamique régionale. En plus, Les échanges noués à Alger promettent des retombées économiques significatives, renforçant l’attractivité du pays pour les investisseurs et les partenaires commerciaux.

 

Lomé engrange les fruits de sa stratégie économique à la Foire Commerciale Intra-Africaine

 

Alors que la délégation togolaise regagne Lomé, un sentiment de mission accomplie domine. En effet, les opérateurs économiques et les institutions repartent avec des contacts précieux, des perspectives de croissance et une fierté renouvelée. L’IATF 2025 aura été bien plus qu’une foire : une véritable passerelle vers un avenir économique prospère pour le Togo et l’Afrique tout entière.

Finalement, cet événement a non seulement mis en lumière le potentiel commercial du continent, mais a aussi renforcé le positionnement du Togo comme un acteur clé de l’intégration économique africaine. Une réussite qui, sans nul doute, continuera d’inspirer et de mobiliser les acteurs togolais pour les éditions à venir, confirmant que le Togo est bien un acteur ambitieux et essentiel de l’économie africaine.

Inde-Togo : un pont diplomatique pour un avenir prospère

Sous l’effervescence diplomatique de Lomé, l’Inde et le Togo renforcent leurs liens autour de projets stratégiques, de l’agropole de Kara au Forum économique Inde-Togo, avec une ambition commune : transformer les opportunités en succès durables.

 

Lomé, 10 septembre 2025— Dans l’effervescence de Lomé, ce mercredi, une rencontre empreinte de chaleur et d’ambition a marqué un tournant dans les relations indo-togolaises. Le nouvel ambassadeur de l’Inde au Togo, Son Excellence Monsieur Fahmi SRH, a été accueilli par le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo), le Dr José Kwassi Symenouh. Ce face-à-face, loin d’être une simple formalité, incarne une volonté commune de renforcer les liens économiques et de faire du Togo un carrefour d’opportunités pour les investisseurs indiens.

Un partenariat stratégique pour dynamiser l’agriculture togolaise

 

Au cœur des échanges, un objectif clair : dynamiser les relations commerciales entre New Delhi et Lomé. L’ambassadeur Fahmi SRH a exprimé son ambition de voir une entreprise indienne spécialisée dans la mécanisation agricole s’implanter au Togo, en appui au projet stratégique de l’agropole de Kara. Ce partenariat, qui vise à moderniser l’agriculture togolaise, illustre la portée concrète de cette coopération. En outre, , l’annonce d’un Forum économique Inde-Togo, prévu pour octobre 2025 dans la capitale togolaise, promet de réunir les acteurs privés des deux nations pour catalyser des collaborations fructueuses.

À Lomé, l’Inde et le Togo scellent un partenariat stratégique pour moderniser l’agriculture et stimuler les échanges économiques bilatéraux.

Lomé, symbole d’une ambition partagée entre l’Inde et le Togo

 

Ainsi, en choisissant Lomé comme théâtre de cette rencontre, les deux parties affirment la centralité du Togo dans les dynamiques économiques régionales. Cette ville, vibrant carrefour d’échanges, devient le symbole d’une diplomatie active, tournée vers le développement et l’innovation. La CCI-Togo, en remerciant l’ambassade indienne pour son soutien lors du récent Conclave Inde-Afrique à New Delhi, a aussi réitéré son engagement à bâtir des partenariats durables, capables de transformer le paysage économique togolais.

 

Fraternité diplomatique : un échange qui scelle la confiance

 

Dans le prolongement de ces échanges, la rencontre s’est conclue par un geste symbolique fort : un échange de présents entre l’ambassadeur et le président de la CCI-Togo. Ce rituel, empreint de respect mutuel, scelle ainsi l’amitié entre les deux nations et leur volonté de travailler main dans la main. De fait, cette marque de confiance illustre une diplomatie ancrée dans des valeurs humaines, où chaque pas vers la coopération renforce les liens historiques entre l’Inde et le Togo.

Inde et le Togo : vers un avenir de partenariats dynamiques et concrets 

 

En définitive, ce rendez-vous, par sa portée diplomatique et symbolique, pose les bases d’une collaboration ambitieuse. Le Forum économique à venir s’annonce comme une étape décisive pour concrétiser ces engagements, en mobilisant entreprises et décideurs autour d’une vision commune. Par ailleurs, en misant sur des secteurs clés comme l’agriculture et la mécanisation, l’Inde et le Togo écrivent ensemble une nouvelle page de leur histoire, où la prospérité et la solidarité s’entrelacent.

Cependant, le véritable défi est désormais de transformer ces intentions prometteuses en projets tangibles et durables sur le terrain. L’agropole de Kara sera-t-elle la première success-story de ce nouvel élan indo-togolais ?

Togo dresse son bilan sanitaire pour un avenir plus sain

À Lomé, le Togo réaffirme son ambition : bâtir un système de santé inclusif et performant, où chaque citoyen, du centre urbain aux zones les plus reculées, bénéficie d’un accès équitable à des soins de qualité. 

 

Lomé, 10 septembre 2025— Le mardi, la capitale togolaise s’est illuminée d’un engagement renouvelé pour la santé de ses citoyens. Dans une ambiance solennelle et fédératrice, Lomé a accueilli la cérémonie d’ouverture de la Revue nationale conjointe des performances 2024 du secteur de la santé. Cet événement, véritable jalon dans la quête d’un système sanitaire robuste, a rassemblé les acteurs clés du pays, unis pour évaluer les progrès et tracer la voie d’un avenir où la santé est à la portée de tous.

Togo, la Revue nationale conjointe des performances 2024 réunit le gouvernement togolais, l’OMS et les partenaires pour renforcer les soins

Le partenariat avec l’OMS, un pilier de la couverture sanitaire universelle

 

Au cœur de cette rencontre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), au nom des partenaires techniques et financiers, a réaffirmé son soutien indéfectible au gouvernement togolais. L’objectif est clair : consolider les avancées du Plan national de développement sanitaire (PNDS) 2023-2027, renforcer les soins de santé primaires comme pilier de la couverture sanitaire universelle, et améliorer durablement le bien-être des populations. En effet, cette revue constitue un moment stratégique pour faire le point sur les réalisations, identifier les obstacles persistants et définir les priorités pour les années à venir.

 

Lomé, symbole d’une ambition nationale partagée

 

Par ailleurs, en choisissant Lomé comme cadre de cet événement, le Togo ancre sa vision sanitaire dans une ville emblématique, carrefour de dynamisme et d’échanges. La capitale, par sa centralité, incarne l’élan collectif du pays vers l’Objectif de développement durable nᵒ 3 : garantir une vie saine et promouvoir le bien-être pour tous. Cette cérémonie, marquée par la présence de hauts responsables et de partenaires internationaux, souligne également   le rôle du Togo comme acteur clé dans la sous-région pour l’amélioration des systèmes de santé.

L’évaluation comme tremplin pour bâtir l’avenir au Togo

 

La Revue nationale 2024 ne se limite pas à un simple bilan. Bien au contraire, elle est une plateforme d’échange et de transparence, permettant de célébrer les succès, comme l’extension des soins primaires, tout en abordant les défis, tels que l’accès équitable aux services de santé. D’ailleurs, les discussions ont mis en lumière l’importance d’une collaboration étroite entre le gouvernement, les partenaires techniques et financiers, et la société civile pour relever ces défis. L’OMS, avec ses partenaires, s’engage à accompagner le Togo dans cette dynamique, en mobilisant expertise et ressources.

 

Le Togo s’affirme, la santé pour tous en ligne de mire

 

En définitive , cette cérémonie d’ouverture, riche en échanges, pose les bases d’une semaine de réflexion et d’action. Les conclusions de la revue orienteront les politiques sanitaires du Togo, avec un accent sur l’innovation et l’inclusion. En plaçant la santé au cœur de ses priorités, le pays envoie un signal fort : chaque citoyen, où qu’il soit, mérite des soins de qualité.

Ainsi, Lomé s’affirme comme le cœur battant de cette ambition collective, portée par une volonté de progrès et de solidarité. Toutefois, le véritable défi reste à relever : transformer les recommandations de cette revue en mesures tangibles au bénéfice des populations les plus vulnérables, et définir les étapes clés qui permettront de concrétiser cette vision sur le terrain et d’en faire une réalité pour l’ensemble des Togolais.