La crise économique engendrée par le Covid-19 au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent à divers sujets notamment la crise des secteurs de tourisme et de l’immobilier, la confiance dont jouit le Maroc auprès des agences de notation et les réserves de change.+L’Opinion+ fait avoir que le tourisme et l’immobilier animaient des écosystèmes qui font vivre environ quatre millions de Marocains, entre emplois directs, indirects et induits, notant que leur réanimation est donc « une vraie question de vie ou de mort » pour l’ensemble du pays.

À court terme, ces deux secteurs ne peuvent être sauvés que par la demande intérieure, soutient le journal, indiquant que le « shutdown » total de ces deux secteurs permet d’interagir, aujourd’hui plus que jamais, sur leurs fondamentaux, notamment en matière de diversification de l’offre, d’amélioration de la qualité et d’adaptation des prix.

+Aujourd’hui le Maroc+, relève que depuis quelques jours, les agences de notation multiplient les warnings et les communications au sujet des notations des pays et des entreprises.

Le Maroc, pour l’instant, est arrivé globalement à maintenir son capital confiance auprès de la finance internationale, note le quotidien, expliquant ce maintien par des fondamentaux sains et solides qui ne sont que le résultat de la gestion méticuleuse et judicieuse de ces dernières années.

A cela les évaluateurs ajoutent le fait que le Maroc a pu faire face à la pandémie en toute autonomie et avec beaucoup d’efficacité, ajoute-t-il, rappelant que des mesures courageuses ont été prises et entièrement assumées, le tout, avec une vision claire et une démarche déterminée. « Tout cela est de nature à renforcer la confiance dans un Etat ».

Revenant sur le projet de loi 22.20 sur l’utilisation des réseaux sociaux, +l’Économiste+ note que globalement, la culture marocaine se méfie de la liberté. Seuls quelques-uns franchissent le tabou, soulignant, toutefois, que si l’on veut vraiment le développement d’un pays sans ressources naturelles, il faudra bien en passer par là.

En luttant contre la loi 22-20, dite des fake news, proposée par le ministre de la Justice, l’opinion publique a usé du concept « liberté », estime la publication, pour qui il n’est pas question d’évoquer le vide juridique, car les attaques, les dénonciations calomnieuses, la diffamation, les fraudes, le boycott… sont des délits largement couverts par les lois existantes et la police prend les plaintes des citoyens très au sérieux.

+Al Alam+ estime que, dans le sillage des répercussions de la pandémie de Covid-19 sur l’économie nationale, les économistes ne sont pas unanimes quant au sort des réserves de change.

Certains pensent que l’épidémie peut carrément plomber ces ressources, tandis que d’autres affirment que le Maroc dispose de réserves pouvant couvrir les 7 prochains mois. D’autres experts indiquent qu’il faut encore trouver 9 milliards DH supplémentaires pour venir en aide à l’économie nationale une fois le combat contre le Covid-19 terminé.

Cité par la publication, le journaliste économiste Samir Chaouki, a mis en garde contre l’épuisement des réserves de change dans 3 mois au plus tard, notant que pour remédier à cette situation, il faut déclencher une série de mesures dont l’augmentation du volume des exportations, tout en réduisant celui des importations.

Il a également préconisé de donner la priorité à la consommation des produits locaux, rationaliser la consommation des produits importés et l’encouragement de la diaspora à transférer plus de fonds vers le Maroc.

+Bayane Al Yaoum+ rapporte que le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts a annoncé la mise en place d’un régime de commercialisation incitatif afin de favoriser la collecte de la production nationale à des prix rémunérateurs au profit des producteurs de blé tendre au titre de la campagne agricole 2019-2020.

Les mesures concernent en particulier un prix référentiel cible de 280 DH/quintal rendu moulin (1 euro = 10,7 DH), pour une qualité standard et une subvention forfaitaire de 5,00 DH/ql, pour les quantités de blé tendre de production nationale, acquises durant la période primable allant du 1er juin au 31 juillet 2020.

Covid-19 : L’interpol met en garde le Maroc contre de nouvelles menaces criminelles (média)

L’Organisation internationale de la police criminelle (Interpol) a mis en garde le Maroc contre de nouvelles menaces criminelles, en cette période de crise épidémiologique, rapporte mardi la presse marocaine.Dans son récent rapport, Interpol a exposé plusieurs méthodes novatrices pour l’utilisation de la technologie et de l’intelligence artificielle, afin de s’adapter aux défis des crimes liés au Covid-19.

Les enquêteurs ont attiré l’attention du Maroc sur les crimes les plus répandus dans le monde depuis la propagation de cette pandémie, à savoir le trafic de drogue via les réseaux sociaux, les menaces cybercriminelles, le commerce de matériel trafiqué destiné à la protection personnelle contre les virus, le ciblage des prestataires de services sanitaires, des points de vente des produits essentiels et des institutions de crédit.

Dans son rapport, Interpol révèle qu’il s’est produit de grands changements dans les formes de criminalité, ces derniers temps, à cause de la propagation du coronavirus et du confinement de la moitié de la population mondiale, ajoutant que le confinement des gens chez eux a fait baisser le nombre de cambriolages dans les maisons.

Toutefois, les malfrats ont entrepris de dévaliser les unités industrielles et autres lieux de travail désertés par les personnels au chômage technique. Le rapport d’Interpol souligne que d’autres formes de criminalité ont connu de grands changements, notamment le trafic de migrants, la traite des êtres humains et la fraude.

Maroc/Covid-19 : Mise garde contre l’utilisation non réglementaire des eaux usées

Le ministère marocain de l’intérieur a, dans une note adressée aux walis et gouverneurs des différentes régions du Royaume, met en garde contre l’utilisation non réglementaire des eaux usées et les risques de contamination qui en découlent.Dans le cadre du suivi de la pandémie du Covid-19, des études menées dans plusieurs pays ont démontré une possible présence de traces du génome de coronavirus dans les eaux usées issues des selles des personnes atteintes, lit-on dans cette note.

Ainsi, toute utilisation des eaux usées est fixée par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur, notamment la loi sur l’eau, le décret relatif à l’utilisation des eaux usées et l’arrêté fixant les normes de qualité des eaux destinées à l’irrigation, souligne le ministère.

De ce fait, aucune eau usée ne peut être utilisée si elle n’a pas été préalablement reconnue épurée et conforme à la norme, insiste ladite note.

Pour éviter toute éventuelle propagation du coronavirus via ce canal, les gouverneurs sont invités à prendre les dispositions nécessaires pour interdire toute utilisation non réglementaire des eaux usées, conclut la note.

Maroc/Covid-19: Plus de 900.000 salariés en arrêt de travail en avril (ministre)

Plus de 900.000 salariés exerçant dans plus de 134.000 entreprises marocaines touchées par les répercussions du coronavirus (Covid-19) ont été déclarés en arrêt de travail temporaire au titre du mois d’avril, a indiqué, lundi à Rabat, le ministre du Travail et de l’insertion professionnelle, Mohamed Amekraz.« Cela donne une idée approximative sur l’ampleur des dommages subis par les entreprises nationales au même titre que les travailleurs eu égard aux conséquences de cette crise », a déclaré le ministre au parlement.

 Il a rappelé que pour le mois de mars, 131.955 entreprises sur un total de 216.000 entreprises affiliées à la caisse nationale de sécurité sociale, ont déclaré être impactées par les effets du Covid-19, soit environ 61% de l’ensemble des entreprises inscrites. Il s’agit de deux entreprises sur trois environ qui se sont déclarées affectées par les répercussions de la pandémie.

En parallèle, le nombre des employés déclarés en arrêt de travail a atteint 808.199, sur un total de 2,6 millions de salariés, soit un employé sur trois, a-t-il fait savoir.

Le ministère a entrepris une série de mesures pour faire face à la situation socio-économique des entreprises touchées par la crise et celles susceptibles d’être affectées, a-t-il rappelé, ajoutant que des campagnes de sensibilisation ont été organisées par les inspecteurs du travail afin de veiller sur le respect des mesures préventives.

Santé et sécurité s’imposent au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les enfants touchés par le coronavirus, la distribution de masques FFP2 aux personnels de santé, les interventions des commissions de contrôle des prix et de la qualité des produits alimentaires et la mise en garde d’Interpol au Maroc contre de nouvelles menaces criminelles durant cette période de confinement.+Al Massae+ relève que le nouveau coronavirus, qui continue de se propager, a touché 391 enfants marocains entre le 2 mars et le 26 avril. Soit environ 9% de l’ensemble des cas enregistrés sur le sol marocain, à la date du 26 avril, selon des données rendues publiques par InfoVac Maroc, une plateforme d’information sur les vaccins et la vaccination dans le Royaume.

Cité par le quotidien, le Pr Mohamed Bouskraoui, président de la Somipev (Société marocaine d’infectiologie pédiatrique et de vaccinologie) et doyen de la faculté de médecine de Marrakech, précise que la tranche des 10-14 ans est la plus touchée avec 46,3% des cas, suivie de la tranche des 5-10 ans avec 28.9% des cas.

Par ailleurs, le Pr Mohamed Bouskraoui souligne que la région de Casablanca-Settat arrive en tête avec 24.8%, suivie de Draâ-Tafilalet (18.9%), Marrakech-Safi (15.3%), Fès-Meknès (13.8%) et Tanger-Tétouan-Al Hoceima (11.3%).

En ce qui concerne les symptômes du nouveau coronavirus, le Pr Bouskraoui révèle que 51.2% des enfants atteints présentaient de légers symptômes et que 42.2% étaient asymptomatiques, tandis que 1.3% d’entre eux étaient dans une situation critique.

+Le Matin+ fait savoir que la Fondation Al Mada a décidé d’offrir 1 million de masques FFP2 aux personnels de santé qui sont aux premières lignes dans la lutte contre le COVID-19.

D’une valeur de plusieurs dizaines de millions de dirhams, ces masques seront remis à partir du 5 mai au ministère de la Santé qui se chargera de les distribuer à une cinquantaine de centres hospitaliers COVID-19, selon les besoins spécifiques de chaque région, indique un communiqué de la Fondation, cité par la publication.

+Al Bayane+ informe que les interventions des commissions mixtes provinciales et locales de contrôle des prix et de la qualité des produits alimentaires durant les 9 premiers jours du Ramadan, ont conduit à la constatation de 201 infractions en matière de prix et de qualité des produits alimentaires.

Ces interventions ont concerné plus de 12.000 points de production, de stockage et de vente en gros et au détail, indique lundi le département des Affaires générales et de la gouvernance relevant du ministère de l’Économie, des finances dans un communiqué.

Au registre sécuritaire, +Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que l’Organisation internationale de la police criminelle (Interpol) a mis en garde le Maroc et l’ensemble de ses membres contre de nouvelles menaces criminelles, en cette période de crise épidémiologique.

Interpol a exposé plusieurs méthodes novatrices pour l’utilisation de la technologie et de l’intelligence artificielle, afin de s’adapter aux défis des crimes liés au Covid-19.

Les enquêteurs ont attiré l’attention du Maroc sur les crimes les plus répandus dans le monde depuis la propagation de cette pandémie, à savoir le trafic de drogue via les réseaux sociaux, les menaces cybercriminelles, le commerce de matériel trafiqué destiné à la protection personnelle contre les virus, le ciblage des prestataires de services sanitaires, des points de vente des produits essentiels et des institutions de crédit.

Dans un rapport publié, Interpol révèle qu’il s’est produit de grands changements dans les formes de criminalité, ces derniers temps, à cause de la propagation du coronavirus et du confinement de la moitié de la population mondiale.

Ce rapport, indique le quotidien, souligne que le confinement des gens chez eux a fait baisser le nombre de cambriolages dans les maisons. Mais les malfrats ont entrepris de dévaliser les unités industrielles et autres lieux de travail désertés par les personnels au chômage technique. Les enquêteurs d’Interpol ont par ailleurs constaté une augmentation sensible des violences conjugales et précisent que les femmes et les enfants sont les plus exposés à la maltraitance.

Maroc/Covid-19 : Réunion jeudi pour décider du sort du championnat de football

La Fédération marocaine de football (FRMF) a annoncé qu’elle tiendra jeudi prochain une réunion en visioconférence pour examiner la situation actuelle du football national suite à la propagation du Covid-19 et décider du sort des différentes compétitions, stoppées depuis mars dernier.« Programmée à partir de 14h00, cette réunion connaîtra la participation des représentants des instances médicales de la FRMF et de la ligue nationale du football professionnel (LNFP) », précise un communiqué de la fédération.

Selon les observateurs, la priorité reste d’achever les championnats, de première et deuxième divisions de football, dès la fin du confinement. Mais, ce ne sera pas simple quand on sait qu’il reste 9 journées à disputer et que la plupart des équipes comptent plusieurs matchs en retard.

A lui seul, le Raja de Casablanca a encore 15 matchs de championnat à disputer, l’équivalent d’une demi-saison, sans oublier que ce club est engagé dans la ligue des champions d’Afrique et la coupe arabe.

Il est à signaler que le Wydad de Casablanca occupe la tête du classement du championnat marocain de football avec 36 points, suivi du Fath de Rabat (35 points) et du Mouloudia d’Oujda (34 points).

Pour rappel, la Fédération marocaine de football a décidé, le 14 mars, la suspension de tous les matchs de football, toutes catégories confondues, jusqu’à nouvel ordre.

La technologue du digital, seul recours à même de maintenir un niveau minimal d’activités (experte marocaine)

Propos recueillis par Hicham Alaoui –
La digitalisation et l’usage des TIC se sont désormais imposés comme le seul recours à même de maintenir un niveau minimal d’activité tout en respectant les règles de distanciation dictées par cette crise sanitaire sans précédent liée au COVID-19, a soutenu l’experte marocaine, Aatimad Zahidi, ex-députée et ingénieure en Informatique.« La pandémie du Coronavirus a plongé le monde dans une crise sanitaire, économique et sociale sans précédent, menaçant de paralyser son système productif.  La digitalisation et l’usage des TIC se sont imposés comme le seul recours à même de maintenir un niveau minimal d’activité tout en respectant les règles de distanciation dictées par cette crise sanitaire », a estimé Mme Aatimad Zahidi dans une interview exclusive avec APA.

Le recours à cette technologie du digital s’est illustré par le développement du télétravail et les réunions via visio-conférence mais également dans le domaine moins connu du travail diplomatique que ce soit en Afrique ou ailleurs, a fait savoir cette Doctorante en Droit international public.

Pour ce qui est la diplomatie digitale en Afrique à l’aune de la pandémie, l’experte marocaine a rappelé que depuis l’avènement du règne du Roi Mohammed VI, la politique étrangère du Maroc a placé l’Afrique au cœur de ses préoccupations à travers une coopération Sud-Sud, mettant son expérience et son savoir-faire au service des pays africains.

Ainsi, plus de 1.000 accords dans différents domaines notamment celui de la digitalisation, a-t-elle relevé, notant que  le Maroc, avec son écosystème autour de la fabrication de la fibre optique et dédié aux nouvelles technologies, fait « figure de leader ».

Interrogée sur l’impact des visio-conférences sur le processus de la négociation, Mme Zahidi a fait observer que les rencontres « face to face »  et le « cercle diplomatique » sont en général le théâtre privilégié du processus de négociation.

Selon elle, cette pratique traditionnelle tant prisée par les diplomates a dû être mise en veille par les règles prudentielles de distanciation pour laisser la place aux rencontres visuelles permises par les nouvelles technologies.

Il va sans dire que l’urgence de la concertation internationale et des échanges quasi-quotidiens entre les Autorités gouvernementales a consacré la pratique de la visioonférence permettant une gestion de crise optimale, a-t-elle enchainé. 

Et d’étayer que le monde diplomatique comme le reste des acteurs économiques s’est adapté à cette nouvelle ère, chose pour laquelle ce monde est en passe d’instaurer ses nouveaux outils de négociation en les ajustant et en les règlementant.

« A terme, les rencontres en présentiel, plus prisées par tout diplomate car consacrant sur le terrain son métier, pourront être le théâtre final du long processus de négociation qui aura été réalisé à distance, permettant ainsi un gain de temps et de ressources inestimables », a commenté l’experte marocaine.

Certes, dans le domaine des affaires, la visioconférence a permis d’abolir les distances en vue d’améliorer la productivité et de réduire les coûts et, à ce titre, elle est devenue une pratique commune au sein des entreprises multinationales, a-t-elle souligné.

« Cette tendance est confirmée par des études et des rapports au niveau international. En effet, elle a réduit le temps et le coût du transport ainsi que les budgets dédiés aux prestataires de l’événementiel », a poursuivi Mme Zahidi.

Et comme toute technologie renferme des répercussions négatives sur des secteurs gravitant dans son écosystème, la visio-conférence a introduit de nouvelles contraintes dans le marché des entreprises de communication et d’évènementiels les obligeant à s’adapter à la nouvelle situation.

Incontestablement, l’impact n’est pas négligeable sur leurs carnets de commande, les obligeant par la même occasion à innover et à se renouveler, a-t-elle relevé.

« Aujourd’hui l’espace virtuel se présente comme le seul espoir pour les organisations humaines dans le monde post-Covid19. Il serait recommandé de saisir cette occasion, et d’adopter ces nouvelles techniques voire d’en faire un espace maîtrisé », a recommandé sans ambages l’experte marocaine.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La journée mondiale de la liberté de la presse, le déconfinement, la situation pandémique au Maroc et le report de l’examen du projet de loi 22.20 sur l’utilisation des réseaux sociaux sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.Revenant sur la célébration, dimanche 3 mai, de la 27ème journée mondiale de la liberté de la presse, +l’Opinion+ écrit qu’au vu de la situation actuelle marquée par le confinement, célébrer est un bien grand verbe.

Sous le titre « Sale temps pour la presse », la publication souligne que dans un contexte difficile pour tout le monde et spécialement pour le secteur de la presse, la survie d’un grand nombre de publications est plus que jamais menacée, en raison du tarissement des ressources publicitaires et de l’effondrement des ventes de journaux.

Évoquant les fins de mois difficile et l’incapacité de s’acquitter des engagements familiaux, des frais de scolarité des enfants et des traites bancaires, le journal note que dans cette ambiance où tout un chacun pense avant tout à sa survie matérielle, le risque de pression, d’influence, de censure et donc de complaisance n’a jamais été aussi grand.

Abordant la possible opération de déconfinement, +Al Bayane+ souligne qu’il y a « du pain sur la planche pour le Maroc qui se devra fortement de s’attaquer aux retombées pandémiques, avec les mêmes charges d’entrain et d’engouement, imprégnées dans une solidarité et un dévouement hors pair ».

En attendant, le journal fait remarquer que le confinement semble être en passe de lasser et, à la longue, agacer les citoyens dans leurs domiciles, notant que les tentations de l’air extérieur sont, de plus en plus excitantes, après un mois et demie de privation. Dans notre pays, les gestes barrières sont sacrés pour préserver la vie des populations, avant toute autre considération, poursuit-il, ajoutant qu’on est durement frustré de se voir ôter les plaisirs des randonnées nocturnes, pendant ce mois sacré du Ramadan et des veillées entre amis, à siroter du café cassé.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le taux de rémission du Covid-19 a atteint 26.6% de l’ensemble des contaminations, tandis que le taux des décès reste stable à 3.7% contre un taux mondial de 7%.

Cité par le quotidie, le spécialiste des maladies infectieuses, Pr Abdelfattah Chakib, a indiqué que la situation pandémique au Maroc est sous contrôle malgré certains rebonds par moments.

Le degré de maîtrise de la situation est mesuré principalement par le nombre de lits de réanimation non occupés dans tous les hôpitaux du Royaume, a-t-il expliqué, précisant que seuls 3% des lits de réanimation sont utilisés pour le moment, ce qui représente un taux très faible vu le nombre de cas de contaminations.

Sur un autre +Le Matin+ indique que le ministre de la Justice, Mohamed Ben Abdelkader a affirmé avoir demandé le report de l’examen du projet de loi 22.20 sur l’utilisation des réseaux sociaux jusqu’à la fin de la période actuelle et la tenue de concertations avec les acteurs concernés.

« Au regard des circonstances particulières que traverse notre pays sur fond d’état d’urgence sanitaire, j’ai décidé de demander au Chef du gouvernement et aux membres de la commission ministérielle compétente de repousser les travaux sur le projet de loi 22.20 jusqu’à la fin de la période actuelle et la tenue des concertations nécessaires avec l’ensemble des acteurs concernés », a souligné le ministre.

Une telle démarche, a-t-il expliqué, « émane de notre souci de faire en sorte que la version définitive du projet soit en conformité avec les principes constitutionnels pertinents et qu’elle puisse consolider les acquis de notre pays en matière des droits de l’Homme ».

Maroc/Covid-19 : Les techniques utilisées dans les tests sont « fiables » (ministère)

Le ministère marocain de la santé a affirmé les outils et techniques utilisés dans les tests du Covid-19 son « fiables » et se « basent sur des analyses de l’acide nucléique ».

 « C’est l’une des méthodes utilisées à l’échelle internationale », fait savoir un communiqué publié par le  ministère en réaction  à des publications sur les réseaux sociaux faisant état de supposées victimes de faux tests à Casablanca.

« Il est probable d’avoir des résultats différents sur des échantillons variés suite aux tests effectués sur un malade pendant des jours. Ceci est relié au volume du virus et son comportement dans le corps humain, ainsi que la manière de prélever les échantillons », rappelle la même source, soulignant que  pour ces raisons le Maroc ne se contente pas d’un test négatif pour déclarer une guérison, mais de deux analyses négatives à 24 heures d’intervalle.

Et de préciser que l’annonce de chaque nouveau cas du Covid-19 est de la responsabilité des médecins qui ont les moyens suffisants pour le faire, ajoutant que toute autre personne qui n’est pas habilité à le faire, ne peut intervenir dans ce processus ou mettre en doute le travail des professionnels de la santé. 

« Dans le cas de deux résultats différents, c’est le test positif qui est pris en compte », est-il précisé.

 Le ministère exhorte les citoyens de ne pas suivre les rumeurs qui visent à perturber le travail des parties responsables et à déstabiliser les Marocains par rapport à l’efficacité du travail du corps médical qui continuent à lutter, aux premiers rangs, contre ce virus, conclut le communiqué.

COVID-19: Aide américaine de 5,7 millions de dollars au Maroc

Le gouvernement américain a annoncé vendredi avoir octroyé une aide de 5,7 millions de dollars au Maroc, dans le cadre du soutien à la lutte contre la pandémie du Covid-19, a indiqué le Département d’Etat américain dans un communiqué.Cette aide comprend 4 millions de dollars du Fonds de soutien économique pour favoriser la reprise socio-économique des populations marginalisées et vulnérables dans les milieux urbain et rural grâce à un programme de transferts monétaires.

Il s’agit également de 1,7 million de dollars pour aider à préparer les systèmes de laboratoire, activer la détection des cas et la surveillance épidémiologique basée sur les événements, soutenir les experts techniques en matière de réponse et de préparation, renforcer la communication sur les risques, entre autres, précise le communiqué.

« Cette aide s’appuie sur des investissements américains à long terme au Maroc de plus de 2,6 milliards de dollars d’aide au cours des 20 dernières années, dont 64,5 millions de dollars pour le secteur de la santé », ajoute la même source.

Le département d’Etat a affirmé que depuis le déclenchement de cette crise sanitaire, le gouvernement américain a mobilisé plus de 775 millions de dollars en aide d’urgence sanitaire, humanitaire, économique et de développement visant à aider les gouvernements, les organisations internationales et les ONG.

Déconfinement, politique et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le déconfinement, le rôle des partis politiques et l’impact du Coronavirus sur l’économie sont les principaux sujets commentés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ écrit qu’au Maroc, aux derniers chiffres, le taux de contagiosité du virus est inférieur à 1, ce qui constitue la preuve tangible que le confinement fonctionne.

Le peuple marocain, chaque jour et depuis 43 jours de confinement, prouve parfaitement qu’il a le sens de la mobilisation pour l’intérêt général, poursuit l’hebdomadaire, notant qu’il est capable de faire preuve d’engagement collectif, sans limites, à tous les niveaux et dans toutes ses composantes.

A présent, et au regard de la situation épidémiologique, il est fort à parier que dans quelques jours le plus dur sera derrière nous et une autre phase commencera: La sortie de crise, estime-t-il, soulignant qu’il est primordial de persévérer, et surtout ne rien lâcher, jusqu’au 20 mai.

+La Nouvelle Tribune+ relève que la sortie de la crise, sanitaire entre autres, devra s’accompagner d’une nouvelle vision du rôle des partis politiques.

Il s’agit notamment du report d’échéances électorales, de la mobilisation unanime, nationale peut-être, de toutes ces organisations qui ne devront pas se préoccuper de leur représentation parlementaire, mais de leur devoir d’encadrement et de conscientisation, insiste le journal.

Selon lui, les partis politiques devront saisir cette opportunité pour une réelle remise en question, une refondation de leurs méthodes et objectifs afin d’être, enfin, dans leur vrai rôle. Ou sinon, le politique disparaîtra avec la fin de la pandémie!

+Telquel+  estime que la crise pandémique est une chance énorme à saisir pour notre pays. Le Maroc a démontré ses capacités à ses partenaires étrangers. Son sens de l’anticipation et sa politique d’endiguement de la propagation du Covid-19 sont désormais salués à travers le monde.

Outre le volontarisme des pouvoirs publics, les initiatives privées sont également à saluer. Masques de protection, respirateurs…le re-engineering des infrastructures de production s’est accompli en un temps record. Aucune pénurie de médicament n’est à déplorer dans le pays. Notre base industrielle, ancrée et opérationnelle depuis au moins cinq décennies, y a veillé. Ce sens de l’excellence dont a fait preuve notre pays doit nous pousser à faire preuve davantage d’agilité et d’innovation sur le plan économique, écrit l’hebdomadaire.

+Finance News Hebdo+ fait observer que le secteur touristique accuse des pertes de 8,3 millions d’arrivées en 2020. « Nous risquons de perdre plus de 8,3 millions d’arrivées, dont 4,4 millions de touristes étrangers (et 3,8 millions de MRE) et plus de 15,2 millions de nuitées », avertit Zoubir Bouhoute, directeur du Conseil provincial du tourisme de Ouarzazate, cité par la publication.

Cela se traduirait par une contraction des recettes en devises de plus de 53,7 milliards de DH (43 milliards pour le tourisme et 10,7 milliards pour l’aérien). Selon les mêmes projections, les arrivées en provenance de France pourraient baisser de 64% en 2020 par rapport à 2019. Les arrivées en provenance d’Espagne, d’Allemagne et d’Italie baisseraient respectivement de 63%, 64% et 66%.

+Al Alam+ indique que les répercussions de la propagation du Covid-19 continuent de planer sur l’avenir de l’économie nationale, au moment où plusieurs secteurs vitaux sont à l’arrêt.

Malgré les efforts déployés pour venir en aide à l’économie, les rapports continuent de mentionner l’ampleur de l’impact de cette crise qui sévit depuis le 15 mars, date à laquelle beaucoup d’entreprises ont dû fermer boutique, écrit le quotidien.

 Dans ce sens, le ministère de l’Economie et des Finances a fait savoir que les exportations ont reculé de 80%, tandis que les exportations ont chuté de 43%, au moment où les transferts de fonds des MRE ont baissé de 10%.

+Challenge+ souligne qu’à cause de la crise économique, près de 10 millions de Marocains peuvent devenir pauvres ou risquent de tomber dans la pauvreté.

La publication qui  qui se réfère à un rapport réalisé par le PNUD, l’UNECA et la Banque mondiale sur l’impact social et économique du Covid-19 sur le Maroc, constate que l’impact de la crise sera probablement ressenti en premier lieu par ceux qui ont un emploi informel ainsi que par ceux qui ne peuvent pas travailler à distance, mais finira par s’étendre à d’autres secteurs de l’économie.

Les pertes de revenus pourraient également résulter de l’impact direct de l’épidémie sur la santé des soutiens de famille, déplore le journal.

Maroc : plus de 1000 accidents de la circulation enregistrés du 2 au 8 mars

Le bilan est lourd, la Direction générale de la sûreté nationale DGSN a enregistré 1652 accidents de la circulation en une semaine.

Suite aux accidents intervenus sur les routes marocaines du 2 au 8 mars dernier la DGSN dénombre 21 décès et 2211 blessées. Quant aux chiffres relatifs aux opérations de contrôles et la répression des infractions l’on note 47 482 contraventions, 12 233 procès-verbaux, 35 249 amandes transactionnelles recouvrées.

Suite à ces malheurs, la direction a perçue 7 158 475 dirhams, 4 712 véhicules mis en fourrière, 7 284 documents saisis et un retrait de la circulation de 237 véhicules.

Intervenus en périmètre urbain, ces accidents sont imputables à plusieurs facteurs dont l’inadvertance des conducteurs de même pour les piétons

La Direction générale de la sûreté nationale interpelle une fois de plus la population marocaine à plus de vigilance.

Le Maroc refuse le visa au cinéaste togolais Roger Gbékou

Nominé dans la catégorie des courts métrages  qui seront diffusés dans le cadre du Festival international Agadir Cinéma et Migrations qui se tient du 9 au 14 décembre, avec son film « le champ des oubliés », le cinéaste togolais ne pourra malheureusement pas se rendre au Maroc afin de concourir avec les autres  réalisateurs du monde.

L’Ambassade du Maroc au Togo avec pour résidence en République du Bénin a choisi de briser et sans raisons justificatives, le rêve du talentueux cinéaste togolais qui fait vendre le cinéma togolais ces derniers jours.

Et pourtant, le court métrage de Roger Gbékou triplement primé il y a quelques semaines au clap Ivoir en Côte d’ivoire, a été retenu comme l’une des productions qui seront projetées au Festival international Agadir Cinéma et Migrations.

Ce qui est quand-même curieux, c’est que le festival qu’organise une association  marocaine en partenariat avec les autorités du pays, a envoyé une lettre d’invitation au Togolais l’invitant à prendre part à l’évènement.

« Le festival international « Cinéma et Migrations » d’Agadir tiendra sa 16ème édition, sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, du 09 au 14 Décembre 2019, avec au programme des projections de longs et courts métrages, en compétition, et hors compétition des conférences, des ateliers pour enfants et des masters classes…Les membres de l’Association «L’Initiative culturelle », qui organisent le festival, seront très honorés de vous voir assister et contribuer à cet évènement avec votre film», écrivent les organisateurs du festival à Roger Gbékou  dans une lettre dont nous avons copie.

Une situation très triste et contradictoire des autorités marocaines qui souhaitent pourtant être membre de la Cédéao, une communauté de pays d’Afrique de l’ouest.