Nations-Unies: la société civile ivoirienne s’engage pour faire élire Marguerite Yoli-Bi Koné au Comité de suivi de la CEDEF

Plusieurs organisations de la société civile ivoirienne se sont engagées jeudi à Abidjan à œuvrer pour faire élire en septembre prochain Marguerite Yoli-Bi Koné, une activiste des droits des femmes désignée par le gouvernement ivoirien pour être la candidate de la Côte d’Ivoire à l’élection partielle des membres du Comité de suivi de la convention des Nations-Unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF).« La société civile exprime sa gratitude au président de la République, au premier ministre pour cet acte louable qui fait date dans l’histoire  de la promotion des droits de la  femme en Côte d’Ivoire et les invite à continuer jusqu’à la victoire finale. La société civile invite toutes ses composantes, à faire connaître partout les valeurs de la candidate de la Côte d’Ivoire afin de faciliter son élection », a exhorté Rachel Gogoua, la présidente du Groupe des organisations féminines  pour l’égalité hommes femmes (GOFEHF) 

Elle s’exprimait dans une conférence de presse en compagnie de plusieurs autres organisations de la société civile ivoirienne et de la présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Namizata Sangaré.

Selon la présidente du GOFEHF, le soutien de la candidature de Mme Yoli-Bi Koné par le gouvernement ivoirien est l’expression de la volonté politique de l’exécutif ivoirien à promouvoir les droits de la femme. 

« Nous espérons qu’avec l’engagement du gouvernement, notre candidate sera élue et pourquoi pas prendre la présidence de ce prestigieux comité», a souhaité Mme Gogoua estimant que Mme Yoli-Bi Koné est une «digne représentante» de la société civile ivoirienne.

Le 05 août dernier, le gouvernement ivoirien, au titre du ministère de la femme, de la famille et de l’enfant, a donné son accord en vue de son soutien à la candidature de Mme Marguerite Yoli-Bi Koné, une ivoirienne spécialiste en gestion et prévention des conflits et des questions du Genre, pour l’élection partielle des membres du comité de suivi de la CEDEF.

 Adopté le 18 décembre 1979 par l’Assemblée générale des Nations-Unies, la CEDEF est entrée en vigueur le 03 septembre 1981 après avoir été ratifiée par  20 pays dont la Côte d’Ivoire.

Cette convention engage les États signataires à éliminer toutes formes de discrimination envers les femmes, et à favoriser leur plein développement dans l’ensemble des domaines politiques, économiques, sociaux, culturels et civils.

Plusieurs organisations de la société civile ivoirienne ont participé à cette conférence de presse. Il s’agit entre autres, du GOFEHF, du Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix Côte d’Ivoire (WANEP-CI), le Réseau ivoirien pour la défense des droits de l’enfant et de la femme (RIDDEF) et l’ONG Regards pluriels.

Marche contre « 3e mandat Ouattara »: 3 morts et 58 personnes interpellées (officiel)

Trois personnes ont été tuées et 58 autres interpellées jeudi, en Côte d’Ivoire, lors de manifestations de l’opposition contre un « troisième mandat » de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a indiqué le commissaire principal Bleu Charlemagne, porte-parole de la police nationale.« Nous déplorons malheureusement trois pertes en vies humaines, des dégâts matériels assez importants ici et là et une enquête est ouverte qui nous permettra d’être beaucoup plus complet sur la question du bilan », a dit le commissaire Bleu Charlemagne jeudi au journal télévisé de 20h sur la RTI 1, la télévision nationale. 

Selon le porte-parole de la police nationale qui s’exprimait au nom du ministre de la Sécurité et de la protection civile, « il y a eu au total 58 personnes interpellées dont 45 à Abidjan et 13 à l’intérieur du pays, (qui) répondront de leurs actes devant les tribunaux compétents ». 

A Bonoua, dans le sud-est ivoirien, les manifestations ont été particulièrement violentes. Des manifestants ont incendié le commissariat de police et la brigade de gendarmerie, et saccagé des domiciles des agents des forces de l’ordre. 

Dans d’autres villes, des barricades ont été érigées et des pneus enflammés, empêchant les populations de vaquer à leurs occupations. « Le gouvernement s’engage à agir avec la plus grande fermeté et à ne pas tolérer aucune entrave à la quiétude » des populations.

Dans un message, Henri Konan Bedie, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), a dénoncé une « répression aveugle et des agressions brutales » des marches organisées.  

Selon M. Bédié, « ce troisième mandat est interdit par l’article 55 de la Constitution qui indique que le président de la République est élu pour un mandat de 5 ans et n’est rééligible qu’une seule fois ».

Il condamne  également « les arrestations arbitraires de certains de ces manifestants qui n’ont perpétré aucun acte répréhensible et demande, par conséquent, leur mise en liberté immédiate », tout en .s’inclinant devant « la mémoire de ces valeureux et courageux démocrates » des droits et libertés.

« J’invite, ardemment le président de la République, garant des libertés publiques et les autorités militaires ivoiriennes , à faire cesser ces agressions et à assurer la protection des biens et des personnes désireuses d’exprimer librement leur opinion sur les questions qui touchent à la marche de notre nation », a-t-il poursuivi.

L’éligibilité du chef de l’Etat sortant, Alassane Ouattara, alimente le débat politique ces dernières semaines. Alors que le camp présidentiel soutient que la Constitution de 2016 institue une IIIe République et remet le compteur à zéro, l’opposition évoque une continuité législative.  

La presse sénégalaise traite d’une diversité de sujets

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent de divers sujets allant de l’économie à la politique en passant par les faits de société, sans oublier l’actualité en lien avec la pandémie du coronavirus.« Les sapeurs lâchent les morts du Covid », accuse le quotidien L’Observateur, faisant des révélations sur le nombre de décès au Sénégal et à l’étranger transportés par les soldats du feu. « Après cinq mois de lutte contre le coronavirus, la Brigade nationale des Sapeurs-Pompiers présente un bilan à mi-parcours inquiétant de ses interventions dans le cadre de la riposte à cette pandémie », note le journal.

Ce dernier précise par ailleurs que « Seuls 191 sur les 207 morts ont été acheminés aux cimetières à la date d’hier ». Une situation qui serait due, selon nos confrères, au « manque de moyens et (un) défaut d’équipements adéquats ».

Sous le titre « Impuissance », Tribune s’intéresse à l’explosion sans arrêt des cas de Covid-19 et donne la parole au directeur des établissements de santé, Ousmane Dia, qui affirme que « si la situation actuelle persiste, tous les ingrédients seront disponibles pour aller vers un confinement (…) ciblé ». « Un retour de l’état d’urgence assorti de couvre-feu n’est pas également à écarter », avertit le responsable sanitaire.

Le quotidien EnQuête consacre sa parution du jour à l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye (Dakar) et arbore ce titre : « Un géant aux pieds d’argile ». En sous-titre, le journal mentionne ces informations : « Construit à hauteur de 50 milliards pour être le fleuron de l’hôpital sénégalais, Dalal Jamm traine son spleen depuis 4 ans. Le nœud du problème est l’absence de bloc opératoire qui plombe toute l’activité ».

En politique, Vox Populi met le focus sur les conséquences de la folie du 3ème mandat dans une sous-région instable et affiche : « L’Afrique de l’Ouest assise sur un volcan ». Le journal donne ensuite la parole au défenseur des droits de l’Homme, Alioune Tine, qui dit craindre une « déflagration » et alerte sur le « risque de chaos et de somalisation (qui guette) la région ».
Fustigeant l’attitude des présidents ivoirien et guinéen qui cherchent un 3ème mandat, il déclare : « Ouattara et Condé fonctionnent en mode pilotage automatique, sourds et aveugles ».

Suite aux différentes complaintes des acteurs du dialogue national, « Une veillé d’armes (est prévue) chez Famara Sagna » informe L’AS quotidien, ajoutant qu’« (…) il n’est pas exclu que les choses redémarrent progressivement dans les 48 heures à venir ».

Le même journal revient par ailleurs sur la recrudescence des accidents de la route en barrant sa Une par ce titre : « Bombe pneumatique ». A sa page 7, le journal donne la parole au Commissaire aux enquêtes économiques, Ibrahima Sarr qui révèle que « L’essentiel des accidents est causé par la pneumatique ».

Le quotidien national Le Soleil passe au peigne fin le rapport sur l’évaluation des politiques et des institutions en Afrique (CPIA) de la Banque mondiale et informe que « Le Sénégal (est classé) 3ème sur 39 pays ».

De son côté, WalfQuotidien informe que Macky Sall sera l’invité de l’Université d’été du Mouvement des entreprises de France (Medef), prévue les 26 et 27 août prochains. « Une occasion pour le patronat hexagonal de l’interpeller sur ses intérêts au Sénégal qui, visiblement, ne semblent plus trouver grâce à ses yeux, à cause sans doute du flirt avec la Chine et la Turquie », soutiennent nos confrères.

Covid-19 : la transmission communautaire prend pied au Sénégal

Le Sénégal, figurant parmi les quinze pays africains qui dénombrent le plus de cas du nouveau coronavirus, s’efforce de stopper les cas communautaires en constante hausse.C’est un rituel depuis l’irruption du virus le 2 mars dernier. Chaque matin, une autorité sanitaire se charge de lire un communiqué sur l’évolution de l’épidémie. Ces derniers jours, la recrudescence de la transmission communautaire saute aux yeux.

Durant cette semaine, 580 personnes ont contracté la Covid-19 sans qu’on puisse déterminer la source de leur contagion. C’est une moyenne de 82 infections par jour contre 17 contaminations quotidiennes du même genre pendant la semaine précédente. Et presque toutes les régions du pays sont concernées par cette augmentation des cas communautaires que certains imputent au déplacement massif de populations à la veille de la célébration de l’Aid al-adha, communément appelé Tabaski en Afrique de l’ouest.

Pourtant, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, a prévenu ses concitoyens contre le risque de dissémination du virus dans des zones jusque-là épargnées : « La Tabaski de cette année intervient dans un contexte délicat faisant appel à la responsabilité de tout un chacun contre la propagation du coronavirus ».

Son exhortation n’a pas produit l’effet escompté puisque des milliers de Sénégalais ont quitté Dakar, l’épicentre de l’épidémie, pour se rendre dans l’intérieur du pays afin d’y passer la fête en famille. Deux mois plus tôt, c’était mission impossible. L’état d’urgence était en vigueur et le transport interurbain interdit. De ce fait, de nombreux habitants de Dakar ont dû faire une croix sur leur retour au village natal pour la Korité marquant la fin du mois de Ramadan.

A ce jour, le Sénégal a officiellement enregistré 244 décès pour 11.740 cas. Depuis le 31 mars dernier, date à laquelle le pays a déploré son tout premier mort lié au coronavirus, en l’occurrence l’ancien président de l’Olympique de Marseille Pape Diouf, moult patients développent des formes graves de la maladie, et meurent à la suite de complications.

Lors d’un Conseil présidentiel sur la situation sanitaire tenu ces derniers jours, Abdoulaye Bousso, le Directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous), a informé que le personnel soignant se heurte à « un refus de personnalités » qui présentent des comorbités et ne souhaitent pas être hospitalisées. « Il y en a qui ont malheureusement perdu la vie. C’est la conséquence du délai très tardif de recours aux structures de santé », ajoute Mamadou Diarra Bèye, le Directeur du Samu national.

Le chef de l’Etat, Macky Sall n’a pas tardé à fixer un nouveau cap et n’exclut pas la possibilité « de recourir à des états d’urgence localisés si cette situation doit perdurer ». Dans son intervention, ce jour-là, Mame Thierno Dieng, le Directeur de l’Hôpital Principal de Dakar (HPD) a expliqué que « la plupart des malades sont décédés (dans cette structure de santé). Nous avons pu effectuer la traçabilité. Ils sont infectés dans des cérémonies funéraires, principalement les levées du corps et les enterrements ».

Avec la levée des principales mesures de l’état d’urgence, notamment le couvre-feu, un relâchement dans l’observance des gestes barrières a été noté un peu partout au Sénégal. En pleine canicule, les plages sont à nouveau bondées, les cérémonies familiales ont repris de plus belle et la surchage a recommencé dans les transports en commun où le port du masque n’est pas général.

Ce qui a un brin irrité le gouvernement qui, à travers le ministère de l’Intérieur, a corsé les mesures de prévention. Le jour de la Tabaski, le président de la République s’est adressé à certains jeunes désinvoltes : « Le nombre de victimes a sensiblement augmenté. Les personnes âgées sont les plus touchées. Par conséquent, la jeunesse a un rôle déterminant dans cela. Parce qu’elle peut penser qu’elle est tout à fait protégée contre la maladie. Ce qui n’est pas d’ailleurs prouvé. Elle doit protéger les parents et les personnes âgées qui sont à la maison. Il faut absolument le respect des gestes barrières surtout le port correct du masque qui peut aider à freiner la propagation de la maladie ».

Dorénavant, le non port du masque chirurgical ou alternatif est passible d’une amende. Pour jouer sa partition, le Gouverneur de la capitale, Al Hassan Sall, a entériné « la fermeture des bars, discothèques et autres salles de spectacles pour une durée de trois mois, la suspension des autorisations de faire de la musique, des chants et danses dans les débits de boissons jusqu’à nouvel ordre ». En plus, les forces de l’ordre sont déployées « au niveau des plages et autres espaces publics en vue d’une application rigoureuse des mesures d’interdiction de rassemblement », a souligné ce représentant de l’Etat.

De nouvelles restrictions injustes selon des intermittents du spectacle. Sur sa page Facebook, l’artiste Lady Maah Keïta ne cache pas sa colère. « Vous êtes en train de détruire toute une génération de travailleurs. La musique, ce n’est pas un jeu. On a sacrifié nos vies, de brillantes études… pour exercer ce métier qui mérite autant de (respect) que bien d’autres », soutient-elle.

Dans les réseaux sociaux, mais aussi dans les médias, Marie Teuw Niane, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a alimenté le débat en émettant l’hypothèse d’une annulation des évènements religieux qui se profilent. La commémoration, le 5 octobre, du retour d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de la confrérie mouride et de la naissance du Prophète de l’Islam prévue le 29 octobre dans de nombreux foyers religieux du pays fait craindre le pire.

Maroc: le montant global collecté par le Fonds pour la gestion de la Covid-19 s’élève à plus de 3,6 milliards de dollars à fin juillet

Le montant global collecté par le Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du coronavirus (Covid-19) au Maroc a atteint 3,64 milliards de dollars (33,7 milliards DH) à fin juillet 2020, selon la trésorerie générale du Royaume.« A fin juillet 2020, le compte d’affectation spéciale intitulé Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du coronavirus Covid-19 a enregistré des recettes pour 33,7 milliards DH et des dépenses pour 24,7 milliards DH (1 dollar = 9,23 DH), précise la trésorerie générale du Royaume dans son bulletin mensuel des finances publiques.

Rappelons que ce Fonds spécial a été créé suite aux instructions du Roi Mohammed VI pour prendre en charge les dépenses de mise à niveau du dispositif médical, soutenir l’économie nationale pour faire face aux chocs induits par cette pandémie, préserver les emplois et atténuer les répercussions sociales de la pandémie.

A ce jour, le Maroc enregistre 37.935 cas confirmés au coronavirus, dont 584 morts et 26.687 patients rétablis de la maladie, selon les statistiques fournies ce jeudi par le ministère marocain de la Santé.

Le Maroc classé à la 58ème place au niveau international en termes du nombre de cas de contamination à la Covid-19 (ministère)

Le Maroc est désormais classé à la 58ème place sur le plan international en termes du nombre de contaminations, alors qu’il était à la 60ème place la semaine précédente, a fait savoir le ministère de la Santé.

 Au niveau du continent africain, le Royaume est maintenu à la 6ème place, selon les chiffres hebdomadaires sur le plan international et national, fournis par le ministère.

S’agissant du nombre de décès, le Maroc a avancé de 5 places et se retrouve à 61ème position cette semaine, sur le plan international et à la 6ème en Afrique, précise la même source.

 Quant au nombre de tests effectués, le Maroc se trouve à 33ème place mondiale, 2ème africaine et 1ère en Afrique du nord.

 Concernant la répartition géographique des cas de contamination, le ministère relève que trois catégories de régions. La première est celle des 4 régions qui ont connu le plus grand nombre de contaminations entre le 3 et le 9 août, avec plus de 30 cas pour chaque 100.000 habitants. Il s’agit des régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Fès-Meknès, Marrakech-Safi et Casablanca-Settat.

La seconde catégorie de régions est celle qui a enregistré une « activité épidémiologique moyenne », soit entre 10 et 20 cas pour chaque 100.000 habitants. Il s’agit des régions de Rabat-Salé-Kénitra, Draâ-Tafilalet et Dakhla-Oued Dahab.

La troisième catégorie de moins de 10 cas pour chaque 100.000 habitants, concerne les régions de l’Oriental, Beni Mellal-Khenifra, Souss-Massa, Guelmim-Oued Noun et Laâyoun-Sakia El Hamra.

Maroc : 106 ans requis à l’encontre de trafiquants de drogue

Le tribunal de première instance de Guelmim, au sud du Maroc, a condamné mercredi à des peines d’emprisonnement cumulées de 106 ans des individus impliqués dans des affaires de trafic international de drogue.

 La juridiction a requis des peines de prison à l’encontre de dizaines de personnes, dont celles impliquées dans le trafic de tonnes de drogue dans les districts d’Assa et de Tagjijt, à la périphérie de Guelmim.

Il convient de noter que les services de sécurité de Guelmim ont saisi des dizaines de tonnes de drogue dans des domaines agricoles et des entrepôts privés, et interpellé plusieurs personnes impliquées dans des opérations de trafic international de drogue.

Ces derniers mois, les saisies de drogue se multiplient dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété par le Maroc depuis le 20 mars dernier.

Le 7 août, les services sécuritaires ont saisi une quantité de 5,2 tonnes de résine de cannabis et arrêté trois individus, dont un Français d’origine marocaine, pour leurs liens présumés avec un réseau criminel s’activant dans le trafic international de drogues et de psychotropes.

En 2019, environ 179 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon un bilan officiel.

Une ivoirienne nommée coordonnatrice résidente de l’ONU au Maroc

L’ivoirienne Sylvia Lopez-Ekra a été nommée coordonnatrice résidente des Nations Unies au Maroc, a annoncé jeudi le porte-parole des l’organisation des Nations Unies.Nommée par le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, Mme Lopez-Ekra va apporter à ce poste plusieurs années d’expérience dans le travail de développement, dont 18 années au service de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), a-t-il indiqué dans son point de presse quotidien.

Mme Ekra avait servi en tant que cheffe de mission et représentante du pays pour les Bureaux de l’OIM au Ghana, au Bénin et au Togo.

Elle a été également Coordonnatrice résidente des Nations Unies par intérim au Ghana et a également travaillé au siège de l’OIM, à Genève, où elle a dirigé le groupe de coordination pour les questions de genre, après avoir été cheffe de projet dans le cadre des programmes d’autonomisation et de génération de revenus élaborés à l’intention des femmes victimes des conflits en République démocratique du Congo, en Guinée et au Rwanda.

La responsable onusienne est titulaire d’une maîtrise en droit et administration publics de l’Université Panthéon-Sorbonne à Paris.

Adjoumani Kouamé désigné meilleur directeur des affaires financières de l’administration publique ivoirienne

Adjoumani Ehua Kouamé en service au ministère ivoirien de l’agriculture et du développement rural a été désigné jeudi à Abidjan meilleur directeur des affaires financières ( DAF) des ministères de Côte d’Ivoire au terme de la 2ème édition du prix Sanogo Bassirima du meilleur DAF de l’administration publique.Trois lauréats sur un total de 48 candidats, ont été désignés au terme de cette compétition par le comité d’évaluation de ce concours qui a travaillé sur 13 critères. Il s’agit de MM. Adjoumani Ehua Kouamé du ministère de l’agriculture et du développement rural désigné 1er avec une moyenne de 17,17/20, Ouattara Fetigué du ministère ivoirien  de l’équipement et de l’entretien routier qui a remporté la deuxième place avec une moyenne de 16,73/20. La place de troisième meilleur DAF est revenue à Doumbia Ibrahima du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique avec une moyenne de 16,54/20. 

« Le directeur des affaires financières constitue un acteur clé dans le dispositif de gestion des finances publiques. Il est donc important de mettre en place pour eux un dispositif d’évaluation et créer une saine émulation au sein de cette corporation », a expliqué Moussa Sanogo, le ministre ivoirien du budget et du portefeuille de l’État au cours de cette cérémonie de distinction. 

« Je vous engage à demeurer des DAF modèles », a conseillé M. Sanogo aux trois lauréats appelant les autres candidats « à persévérer dans l’effort ». 

Avant lui, M. Adjoumani Ehua Kouamé qui a été désigné meilleur DAF de l’administration publique ivoirienne a estimé que « cette distinction est une invitation à maintenir le cap de la performance »,  réitérant l’engagement des trois lauréats de ce concours à œuvrer pour la réussite de la réforme budgétaire engagée par la Côte d’Ivoire.

Marche contre la candidature de Ouattara: 4 femmes de GPS dont Anne-Marie Bonifon interpellées

Quatre femmes de Générations et peuples solidaires (GPS), dont Anne-Marie Bonifon coordinatrice du mouvement citoyen créée par Guillaume Soro, ont été interpellées jeudi par la police à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, à l’occasion d’une marche de l’opposition contre un troisième mandat de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Ces quatre femmes de GPS ont été « arrêtées à Cocody en allant marcher », selon des témoins. Outre Mme Anne-Marie Bonifon, coordinatrice nationale du mouvement, l’on enregistre l’interpellation de Mme Koné Amie ; Mme Todé et de Mme Guei. 

A Abidjan, épicentre des manifestations dans le pays contre un troisième mandat à l’élection présidentielle de M. Ouattara, des heurts étaient observés à Cocody et à Yopougon, commune populaire dans l’Ouest de la capitale économique ivoirienne.  

Selon le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), M. Ouattara est « bel et bien éligible au regard de la Constitution de la Côte d’Ivoire promulguée le 8 novembre 2016 et qui institue la troisième République ».

De ce fait, il ne s’agit donc nullement d’un troisième mandat, mais bien de son premier mandat de la troisième République de la Côte d’Ivoire. Ce que l’opposition réfute soutenant qu’ayant fait deux mandats depuis 2011, il n’est pas éligible en raison de la continuité législative. 

Plusieurs heurts ont eu lieu également à l’intérieur du pays à l’appel de l’opposition contre un troisième mandat de M. Ouattara, perturbant l’activité économique. Des commerces ont fermé et des compagnies de transports arrêté leur desserte, ce jour. Le calme est revenu dans la soirée.