Le professeur Djibril Mohaman salue la mise en place du groupe mixte de surveillance anti-covid-19

Lors de sa conférence de presse hebdomadaire, le Président de la Coordination nationale de la Gestion de riposte de la Covid-19 au Togo, le Professeur Djibril Mohaman a salué la mise en place par le gouvernement du Groupe mixte de surveillance anti Covid-19 (GMS anti Covid-19) et invité à nouveau la population à respecter davantage les mesures barrières en cette période de recrudescence des cas positifs.

Selon le professeur Djibril Mohaman « cette augmentation est imputable au non respect des mesures barrières. Il convient de rappeler que les rassemblements demeurent interdits dans notre pays dans le cadre de la riposte et ceci sur toute l’étendue du territoire national. Les célébrations qu’elles soient joyeuses ou malheureuses, religieuses ou non, restent interdites. Il faut qu’on arrive à respecter ces mesures jusqu’à ce qu’on arrive à vaincre ce virus », a déclaré le médecin-colonel, qui salue au passage la création du Groupe mixte de surveillance Anti-covid19 (GMS Anti-Covid19).

« Ce nouveau groupe veillera de manière beaucoup plus consensuelle à la sensibilisation, à la pédagogie et à l’application sur toute l’étendue du territoire des mesures barrières prises par le gouvernement dans le cadre de la riposte. Ce nouveau groupe prend la place de la FOSAP », a-t-il poursuivi.

Il a également salué les résultats obtenus par le Togo dans la gestion de la crise sanitaire au plan international sous le leadership du Chef de l’Etat, président du comité de crise.

Pour le Médecin Colonel, le classement du Togo en tant que meilleur pays de l’Afrique dans la gestion de la lutte contre le coronavirus doit plutôt « nous pousser à maintenir le cap et à nous améliorer sans cesse pour éradiquer ce virus ».

Rappelons que, l’Institut Lowy de Sydney dans une récente étude sur la gestion de la pandémie à coronavirus, a classé le Togo 1er en Afrique de l’Ouest , 2è sur le plan continental après le Rwanda, puis 15è sur le plan mondiale.

eSwatini : hausse des prix du carburant

eSwatini a décidé une hausse des prix des produits pétroliers jusqu’à 9% par litre à compter de jeudi.Cela constitue une réponse à l’augmentation des prix mondiaux et à l’affaiblissement du taux de change, a annoncé le ministère des Ressources naturelles et de l’Energie.

Le Secrétaire général du ministère, Dorcas Dlamini, a déclaré que les prix de l’essence, du diesel et de la paraffine d’éclairage avaient été augmentés de 70 cents par litre.

La hausse verrait le prix de l’essence sans plomb passer de 12,45 E (environ 0,83 USD) le litre à 13,15 E le litre et celui du diesel passer de 12,90 E le litre à 13,60 E. Un litre de paraffine coûte désormais 8,65 E, contre 7,95 E.

« L’augmentation des prix a été rendue nécessaire par le mouvement à la hausse des prix internationaux du pétrole qui a été déclenché par la stimulation de l’activité économique mondiale en raison du déploiement des vaccins anti-Covid-19 qui a par conséquent augmenté la demande de pétrole brut », a expliqué Dlamini.

Elle a par ailleurs indiqué que les prix du pétrole brut Brent étaient en moyenne 53,68 USD le baril en janvier, contre 50,46 USD le baril le mois précédent, tandis que le taux de change quotidien moyen Lilangeni/dollar américain s’est replié à 15,11 E le mois dernier, contre 15,05 E en décembre 2020.

Af’Sud : «Zuma n’a rien fait de mal» (officiel)

L’ancien président Jacob Zuma « n’a rien fait de mal et le parti du Congrès national africain (ANC) ne prendra aucune mesure contre lui », a déclaré jeudi à Soweto, le secrétaire général de l’ANC, Ace Magashule.Magashule s’exprimait suite à des informations selon lesquelles Zuma devrait être convoqué par le parti pour être sanctionné pour son refus de comparaître devant la Commission d’enquête pour corruption qui enquête sur le vol de fonds publics sous son régime de neuf ans qui a pris fin en 2018.

Zuma avait demandé à la Cour constitutionnelle d’empêcher la Commission d’exiger sa présence aux audiences de l’enquête.

Le tribunal a toutefois jugé que l’ancien président n’avait pas d’autre choix que d’assister aux audiences de la Commission en tant que témoin dans « une affaire d’intérêt public », à la suite de témoignages l’impliquant dans des activités présumées de corruption.

Répondant à la décision du tribunal selon laquelle il devrait assister à la procédure, Zuma a déclaré qu’il boycotterait le procès, ajoutant que le tribunal avait été « politisé ».

Magashule, s’adressant aux journalistes a déclaré qu’il n’y avait aucune raison pour que Zuma soit sanctionné et soit suspendu du parti au pouvoir pour avoir défié la décision de la Cour constitutionnelle l’obligeant à comparaître devant la Commission d’enquête.

« Laissez le camarade Zuma tranquille ; laissez-le. Pourquoi devrais-je le rappeler à l’ordre ? Qu’a-t-il fait de mal ? », a répondu Magashule à un journaliste.

Selon lui, « il n’y a aucune structure de l’ANC, que ce soit dans la province ou la région, qui puisse appeler à la discipline de Zuma. Ils (les critiques de Zuma) sont disqualifiés ».

La prochaine comparution de Zuma est prévue le 15 février prochain.

Pistes rurales : le ministre du désenclavement met en garde les entreprises retardataires dans les travaux

Dans un communiqué détaillant la situation d’avancement des travaux du Programme d’appui aux pistes rurales (PAPR), le ministre du Désenclavement et des Pistes Rurales, Kanfitine Tchede Issa a rappelé à l’ordre et mis en garde, les entreprises titulaires des marchés, en retard sur l’exécution des travaux.

Quatre mois après le début de la période favorable pour les travaux, le Gouvernement est au regret de constater que certaines entreprises titulaires des marchés n’ont toujours pas mobilisé sur le terrain le matériel et le personnel minimal requis, accusant ainsi des retards préjudiciables aux populations. Ceci malgré les visites de chantiers et les réunions de rappel à l’ordre, ainsi que les lettres d’avertissements qui leur ont été adressées. Ce qui est inadmissible”, note le ministre.

Les différents tableaux présentés par le ministère et consultables dans le quotidien national ‘Togo-Presse’, montrent par exemple que certaines entreprises affichent un délai consommé de 102,4% pour un taux de réalisation de 15,46%. Les travaux sont normalement prévus pour être exécutés dans des délais contractuels de 12 à 14 mois pour le PAPR et de 4 à 6 mois pour le Programme Annuel d’Entretien Mécanisé des Pistes Rurales (PAEMePR).

Face à cette situation et vu l’imminence de la saison des pluies, les entreprises défaillantes sont invitées “à prendre des dispositions idoines pour accélérer les travaux avec la qualité requise et rattraper dans un délai de deux (2) mois, l’avancement physique escompté desdits travaux par rapport au délai contractuel afin de respecter leur engagement vis-à-vis du cahier des charges, sous peine de mise en demeure suivie de la résiliation du contrat”, martèle Kanfitine Tchede Issa.

Pour rappel, le Togo ambitionne de réaliser d’ici 2025, 4000 km de pistes rurales dans l’ensemble des 05 régions économiques. Ceci, afin de faciliter l’accès des populations rurales aux infrastructures socio-économiques de base, et désenclaver les zones à fort potentiel de production agricole comme le coton et le café-cacao.

Source : PORTAIL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE TOGOLAISE

Législatives ivoiriennes: le corps diplomatique appelle à des élections «pacifiques»

Le corps diplomatique et les organisations internationales accrédités en Côte d’Ivoire qui ont salué la decrispation du climat politique dans le pays, ont appelé jeudi à Abidjan à des élections législatives «pacifiques et inclusives » le 06 mars prochain.

« La communauté internationale encourage fortement toutes les tentatives de réconciliation en appelant tous les acteurs politiques ivoiriens à faire preuve de générosité pour poursuivre la décrispation. Nous saluons les rencontres avec l’opposition. Nous souhaitons que les prochaines élections législatives auxquelles tous projettent de prendre part, puisse se dérouler de manière pacifique et inclusive»,  a indiqué le nonce apostolique Paulo Borgia, le doyen du corps diplomatique en Côte d’Ivoire qui s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie d’échange de vœux de nouvel an 2021 au président ivoirien Alassane Ouattara.  

« Il n’y a pas de point final à la construction de la paix. Nous saluons votre engagement à continuer sans relâche à rassembler les filles et les fils de ce pays, à intensifier toutes les actions en faveur du pardon et de la concorde nationale», a dit le nonce apostolique à M. Ouattara. 

Poursuivant, il a assuré de la disponibilité de la Communauté internationale à accompagner la Côte dans sa quête de la paix. En retour, le président ivoirien Alassane Ouattara a réaffirmé sa gratitude aux diplomates et aux représentants d’organisations internationales accrédités en Côte d’Ivoire.  

« En 2021, nous entendons accélérer la transformation structurelle de notre économie», a-t-il fait savoir. Auparavant, le numéro un ivoirien a passé en revue les difficultés de l’année écoulée se félicitant de la résilience de la Côte d’Ivoire.

L’Ethiopie déjoue un attentat contre l’ambassade des Emirats arabes

Les forces de sécurité éthiopiennes ont déjoué une attaque terroriste planifiée contre l’ambassade des Emirats arabes unis (EAU) à Addis-Abeba, a déclaré le Service national de renseignement et de sécurité (NISS).Selon un communiqué publié mercredi par les services de sécurité, 15 suspects ont été arrêtés alors qu’ils envisageaient de mener l’attaque contre l’ambassade, sur ordre de groupes terroristes étrangers.

L’attaque visait principalement à infliger d’énormes pertes en vies humaines et à endommager des propriétés, ainsi qu’à nuire à la bonne image d’Addis-Abeba, qui est le siège de missions diplomatiques africaines et internationales, a déclaré le NISS.

Les suspects ont été arrêtés dans le cadre d’une opération conjointe menée par les services de sécurité, la Commission fédérale de la police et d’autres organes de sécurité, a-t-il indiqué.

Selon le même communiqué, plusieurs armes à feu, des explosifs et divers documents ont également été saisis au cours de l’opération.

Le communiqué indique en outre que le NISS, en collaboration avec son homologue soudanais, a réussi à démanteler les réseaux de groupes terroristes et a déjoué l’attaque planifiée contre l’ambassade des Emirats arabes unis à Khartoum la capitale du Soudan,

Le cerveau du complot déjoué serait un résident suédois, Ahmed Ismaïl, qui a été arrêté par les forces de sécurité suédoises, a-t-il déclaré, ajoutant que l’Ethiopie et la Suède avaient collaboré en échangeant des informations.

Chan 2021 : le Mali défie le Maroc en finale

L’affiche de la finale de la 6ème édition du Championnat d’Afrique des nations (Chan) opposera dimanche à Yaoundé, le Maroc tenant du titre au Mali.Le Maroc a pulvérisé le Cameroun 4 à 0 dans une demi-finale à sens unique, alors que Mali a souffert pour éliminer la Guinée plus tôt à l’épreuve des tirs au but.

Les Lions Indomptables n’ont pas fait le poids dans la bataille des fauves contre les Lions de l’Altas. Dominateur de bout en bout, le Maroc a déroulé en infligeant un carton à une sélection camerounaise dépassée 4-0.

Après avoir ouvert le score par son défenseur Soufiane Bouftini (28′), un autre Soufiane, Rahimi cette fois, va assurer le spectacle avec un doublé (40′, 74′). Son deuxième but est un modèle d’attaque placée et fera certainement partie des plus beaux buts du tournoi.

Alors que la messe était déjà dite, Mohammed Ali Bemammer (82′, 4-0) porte l’estocade aux Lions Indomptable et parachève le récital des hommes de Houcine Hammouta, impressionnants de maitrise dans cette rencontre. Le tenant du titre envoie un signal fort avant cette finale qui l’opposera au Mali dimanche à Yaoundé.

Les Aigles du Mali ont justement livré une bataille épique pour écarter la Guinée au bout du suspense dans l’autre demi-finale aux tirs au but 5 à 4 (0-0, à l’issue de la prolongation). Djigui Diarra, l’expérimenté portier malien a encore sorti le bon arrêt au bon moment en repoussant le cinquième tir guinéen de Morlaye Sylla. Mamadou Coulibaly ne tremble pas et envoie le Mali en finale. Comme en 2016, le Mali retrouve la finale du Chan dans une affiche où il ne sera pas le favori devant des Marocains que rien ne semblent résister dans ce tournoi.

Le Cameroun et la Guinée vont se consoler samedi, avec la finale de la troisième place.

Programme:

Samedi 6 février 2021

Troisième place

Stade Réunification Douala

Cameroun vs Guinée, 19h GMT.

Dimanche 7 février 2021

Finale

Stade Amadou Ahidjo Yaoundé

Maroc vs Mali, 19h GMT.

La Covid-19 et d’autres sujets au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent de divers sujets allant de la pandémie du coronavirus et la création d’un dispositif de régulation et d’encadrement des réseaux sociaux entre autres.L’Observateur dans sa livraison du jour souligne « l’inquiétante disparition des autorités » dans la lutte contre la pandémie du coronavirus. Le journal décrypte ce qu’il considére comme un « mauvais signal envoyé à l’opinion ».

L’accès au vaccin risque bien d’être compliqué pour les pays sous-developpé. En effet, Le Quotidien nous informe « le Covax ne prévoit que 1,3 million de doses pour le Sénégal », pendant que la « Grande Bretagne offre AstraZeneca. Ce qui pousse le journal à annoncer que grâce à l’initiative Covax, « le Sénégal va commencer à vacciner dans quelques semaines, une partie de sa population cible ».

Le Soleil revient sur la Tribune lancée par des dirigeants du monde comme Macky Sall, Emmanuel Macron, Angela Merkel, Antonio Guiterres etc. sur « l’Appel à l’esprit d’entraide mondial face à la Covid-19 ». Ces leaders veulent « bâtir un multilatéralisme plus solidaire face à la Covid-19 »

Au chapitre politique, Sud Quotidien analyse les dernières propositions de réformes controversées au sommet de l’Etat et barre à sa Une « Rufisque, nouveau laboratoire du Macky ». Le journal affiche les photos de Seydou Diouf, Ismaïla Madior Fall et Oumar Guèye, originaire de la ville et décrits comme des leaders politiques de la localité qui « parrainent des réformes qui semblent plus obéir à des logiques politiciennes que l’amélioration de la gouvernance démocratique. »

Le quotidien L’AS signale que « Macky Sall menace de sévir » contre les « dérives et insultes sur Internet ». Le chef de l’Etat demande au gouvernement la mise en place « d’un dispositif de régulation et d’encadrement spécifique aux réseaux sociaux » et à s’occuper avec « urgence » de la matérialisation du passage de l’analogique au numérique intégral.

Walf Quotidien analyse les crises multiformes qui secouent certaines sociétés nationales. Le journal décrit Dakar Dem Dikk (société de transport public), Coud (Centre des œuvres universitaires de Dakar) et la Poste entre autres, comme des « directions à polémiques » minées par des batailles par presse interposée. Le journal d’ajouter que « ces sociétés gérées par des hommes politiques sombrent dans des accusations et contre-accusations entre actuels directeurs généraux et leurs prédécesseurs. »

Libération revient sur l’incendie criminel qui avait tué cinq sénégalais d’une même famille à Denver (Etats-Unis). Le journal nous renseigne que « les jeunes trafiquants de drogue, qui ont tué cinq membres de la famille Diol à Denver, ont incendié la mauvaise maison, ils se sont rendus compte de leur « erreur » le lendemain ». Le journal nous apprend que « Kevin Bui et ses deux complices voulaient se venger d’une autre bande après un deal qui a mal tourné ».

EnQuête de son coté consacre un dossier sur la hausse de l’aliment de bétail et de volaille. Le journal souligne « les 10% de la discorde » avant de renchérir que « les éleveurs, aviculteurs et les industriels sont à couteaux tirésn, depuis l’augmentation du prix des aliments. »

En Sport, Stades et Record ont titré sur l’affiche de Premier League entre Tottenham et Chelsea ce soir. « La bataille hors du big 4 » annonce le premier, pendant que le second prévient « malheur au vaincu ».

Santé et sport se partagent la Une des quotidiens marocains

La campagne de vaccination anti-Covid, l’appel du Maroc à mettre en place un dispositif continental de surveillance génomique par séquençage pour freiner la propagation de la pandémie de Covid-19 en Afrique et le CHAN-2021, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le citoyen lambda qui profite de complicités en interne pour se faire vacciner peut paraître comme un acte « prévisible » mais non moins répréhensible, soulignant que lorsqu’il s’agit d’un élu qui profite de sa position de par son mandat pour avoir un passe-droit, cela relève d’un acte indigne.

« Que faire alors face à des brebis galeuses qui sont toujours là pour fausser l’image et saper la crédibilité de l’opération ? », se demande la publication, notant que dans beaucoup de régions, de villes et de communes, les témoignages des personnes venues se faire vacciner font état d’une organisation globalement bien ficelée et d’un comportement exemplaire aussi bien des staffs médicaux que des agents d’autorité ou encore des représentants élus.

Selon le journal, il faudrait « sévir avec fermeté et donner l’exemple. Fort heureusement, dans le cas de l’élu de Skhirate, une enquête a déjà été ouverte et de lourdes sanctions ont été promises à l’encontre de l’intéressé et de tous ses complices sans exception ».

Dans le même sillage, +Al Bayane+ indique que l’opération de vaccination contre la Covid se poursuit avec tant de ferveur, à travers le Royaume, notant que la cadence y va bon train.

Il convient de constater avec un certain satisfecit, le recul tangible de la pandémie, en ces temps-ci, aussi bien au niveau des cas d’atteintes que des décès, souligne le quotidien, relevant que le nombre de rémission caracole en parallèle, permettant aux hôpitaux de se décongestionner et aux personnels de santé de reprendre leurs esprits.

« En principe, avec l’accroissement progressif des injections vaccinales et l’acquisition de l’immunité collective dans les prochains mois à venir, on aura à procéder à la refonte des déconfitures en matière de santé et d’économie! », conclut-il.

+Le Matin+ indique que le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a souligné la nécessité de mettre en place un dispositif continental de surveillance génomique par séquençage pour freiner la propagation de la pandémie de Covid-19 en Afrique.

S’exprimant par visioconférence lors des travaux de la 38-ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union Africaine (UA), le ministre a relevé qu’un plan de renforcement des capacités continentales en la matière permettrait, en effet, de détecter l’apparition d’éventuelles souches mutantes et d’évaluer leur impact sur la transmissibilité et la résistance aux vaccins.

Rappelant que la pandémie de la Covid-19 a mis le monde à rude épreuve en n’épargnant aucun continent, il a noté que la pandémie comporte des défis d’autant plus complexes qu’ils sont évolutifs, dans la mesure où partout dans le monde et en Afrique en particulier, elle agit comme un facteur aggravant qui exalte et exacerbe les fragilités et les inégalités.

+L’Economiste+ souligne que la sélection marocaine des joueurs locaux a été brillante mercredi soir face aux Lions indomptables. Les Lions de l’Atlas ont largement battu le Cameroun sur leurs terres (4-0), à Limbe, en demi-finale du Championnat d’Afrique des nations (CHAN-2021).

Après avoir ouvert le score par Soufiane Bouftini, les Lions de l’Atlas ont doublé par mise par Soufiane Rahimi. L’attaquant du Raja ajoutera un autre but avant d’être imité par Mohamed Ali Bemammer.

Avec cette large victoire, les Marocains envoient un sérieux message au Mali qu’ils affronteront en finale.

Le Maroc appelle l’UA à développer une vision pour se préparer au contexte post-Covid

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a appelé l’Union africaine (UA) à développer une vision et interagir avec ses partenaires pour que l’Afrique puisse se préparer au contexte post-Covid.Intervenant lors de la 38ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA), tenue par visioconférence, le ministre a relevé que 2020 a été une année « très difficile » sous l’effet de la pandémie de la Covid-19, mais grâce à l’engagement de la Commission de l’UA, des progrès importants ont été réalisés, citant notamment l’entrée en vigueur de l’Accord sur le libre-échange continental (ZLECAF), les réformes institutionnelles importantes qui ont été entreprises et les progrès enregistrés pour établir la paix et la sécurité dans le continent.

Des défis se posent également au niveau du renforcement du professionnalisme, de l’éthique et l’expertise au sein de la commission loin de l’activisme et du manque de professionnalisme, a-t-il souligné.

Selon lui, le panafricanisme qui animait le groupe de Casablanca, au début des années 60, trouve aujourd’hui sa continuité dans la nouvelle génération de leaders africains.

Mettant l’accent sur la commémoration du 60-ème anniversaire de la Conférence de Casablanca lors des travaux par visioconférence, le ministre a rappelé qu’en 4 janvier 1961, feu le Roi Mohammed V réunissait à Casablanca une conférence internationale dans le but d’adopter la Charte de Casablanca et de favoriser l’unité continentale.

Il a souligné que l’ambition était en effet déjà de créer une Afrique intégrée sur tous les plans, y compris politique et économique.

Et d’ajouter que l’ambition du Maroc est que la commémoration de la Conférence de Casablanca « nous permette de donner un caractère intemporel à l’esprit » et aux aspirations de cette conférence, en faveur d’une Afrique soudée, solidaire et unie.