Togo : La GIZ et le METFPA scellent un pacte numérique

 Togo : un tremplin numérique pour la jeunesse, Don Allemand propulse la formation professionnelle vers l’avenir

Dans les couloirs feutrés du ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage (METFPA) à Lomé, le 12 juin 2025 a marqué l’arrivée d’une vague d’optimisme. Un généreux don d’équipements informatiques, offert par la coopération allemande à travers la GIZ, a sonné comme le coup d’envoi prometteur de la deuxième phase des formations de courte durée (FCD). Cet ambitieux programme, véritable clé pour l’avenir, est spécialement conçu pour doter la jeunesse togolaise de compétences pointues, indispensables pour s’épanouir dans un monde en constante évolution. Ce geste, loin d’être une simple donation matérielle, s’inscrit dans une vision audacieuse et profondément transformatrice : faire de l’éducation professionnelle un puissant levier d’émancipation et d’innovation pour tout un pays.

Le Togo reçoit un important don d'équipements informatiques de l'Allemagne (GIZ) pour propulser la deuxième phase de ses formations professionnelles, offrant ainsi de nouvelles opportunités à la jeunesse togolaise.Pont vers la modernité : L’Allemagne offre des outils numériques à la formation togolaise

Composé d’ordinateurs portables et de bureau performants, d’onduleurs essentiels, de rallonges électriques pratiques et de livrets pédagogiques bien conçus, ce lot de matériel incarne un véritable pont jeté vers la modernité. Il vise à doter les centres de formation togolais d’outils numériques performants, qui sont essentiels pour répondre aux exigences d’un marché du travail en pleine mutation. « Ce don est une manne providentielle », a déclaré avec enthousiasme Assedi Kossi Ikélé, directeur de cabinet du METFPA, dans une allocution empreinte de ferveur et d’espoir. « Il catalyse notre ambition profonde de tisser un écosystème éducatif dynamique où le savoir, la technologie de pointe et l’inclusion se rencontrent et convergent harmonieusement pour sculpter un avenir radieux pour notre jeunesse. »

 Partenariat durable : L’Allemagne et le Togo unis pour l’employabilité des jeunes

Ce partenariat fructueux, fruit d’une collaboration de longue date et profondément ancrée entre le Togo et la GIZ, s’aligne parfaitement sur la feuille de route gouvernementale 2020-2025. En effet, cette dernière place l’employabilité des jeunes, et en particulier celle des femmes et des groupes les plus vulnérables, au cœur des priorités nationales. Depuis 2013, la GIZ accompagne le Togo dans la mise en œuvre de projets structurants et à fort impact, à l’image du Programme de Développement Économique Durable (ProDED), qui a déjà permis de former des milliers de jeunes à des métiers porteurs et essentiels tels que la mécanique automobile, la couture de qualité ou encore l’agroalimentaire innovant.

De plus, la première phase des FCD, lancée avec succès en 2021 à Kara, avait déjà permis à 100 apprenants d’acquérir des compétences précieuses dans des secteurs aussi diversifiés que le maraîchage moderne, la coiffure créative ou les technologies numériques en plein essor.

Horizon élargi : le numérique au service de nouvelles filières professionnelles

Cette deuxième phase ambitieuse ambitionne d’élargir considérablement l’horizon des opportunités pour les jeunes Togolais. Ainsi, en équipant les centres de formation avec des ressources technologiques de pointe, le METFPA entend non seulement renforcer significativement les capacités pédagogiques des formateurs, mais aussi ancrer l’apprentissage au cœur de l’ère numérique. Par conséquent, des métiers émergents et porteurs d’avenir, tels que le développement d’applications mobiles innovantes ou la maintenance informatique spécialisée, s’ajoutent désormais aux filières traditionnelles bien établies, répondant ainsi de manière pertinente aux besoins croissants et spécifiques du secteur privé togolais en pleine croissance.

En outre, cette dynamique positive s’inscrit dans la continuité d’initiatives importantes telles que la réforme de la formation duale, également soutenue activement par la GIZ, qui a déjà introduit des cursus en alternance dans six villes clés du pays, formant efficacement des jeunes à des métiers essentiels comme l’électricité du bâtiment performante ou la menuiserie moderne.

Le Togo reçoit un important don d'équipements informatiques de l'Allemagne (GIZ) pour propulser la deuxième phase de ses formations professionnelles, offrant ainsi de nouvelles opportunités à la jeunesse togolaise.Togo-Allemagne : l’éducation, fer de lance d’un avenir prometteur pour la jeunesse

Au-delà des machines et des manuels, ce don précieux de l’Allemagne symbolise avant tout une alliance de valeurs fortes et partagées : celle d’une coopération germano-togolaise exemplaire qui mise résolument sur l’éducation de qualité comme vecteur essentiel de cohésion sociale durable et de développement économique pérenne. En dotant ainsi les apprenants d’outils modernes et adaptés aux défis de demain, le METFPA et la GIZ tracent ensemble une voie lumineuse où chaque jeune Togolais, qu’il soit issu des quartiers populaires de Lomé ou des contrées rurales les plus reculées, peut légitimement prétendre à un avenir où ses talents uniques pourront s’épanouir pleinement.

Alors que le Togo s’engage avec détermination sur la voie de la modernisation de son système éducatif, le 12 juin 2025 restera à jamais gravé dans les mémoires comme une étape décisive et significative dans la quête d’une nation où la jeunesse, armée d’un savoir solide et d’une audace créative, façonne activement son propre destin et contribue au rayonnement de tout un pays.

À Pretoria, l’Afrique de l’Ouest réinvente son unité diplomatique

 Diplomatie Ouest-Africaine : une nouvelle ère s’ouvre à Pretoria,  le Groupe des Ambassadeurs se réinvente

Sous le ciel limpide de Pretoria, capitale administrative de l’Afrique du Sud, une page nouvelle et audacieuse s’est écrite ce 13 juin 2025 pour la diplomatie ouest-africaine. Dans un conclave empreint de gravité et d’ambition, le Groupe des Ambassadeurs de l’Afrique de l’Ouest s’est réuni sous l’égide du doyen, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire. Ce cénacle, auquel a activement pris part le chef de mission togolais, Son Excellence John D. FINTAKPA LAMEGA, a accouché d’une ambition claire : celle de redynamiser et de réorganiser en profondeur une entité diplomatique appelée à porter haut et fort la voix de la sous-région sur la scène continentale et internationale.

À Pretoria, le Groupe des Ambassadeurs de l'Afrique de l'Ouest, sous l'impulsion ivoirienne, se réorganise pour renforcer sa voix et son influence diplomatique sur la scène continentale. Renouveau stratégique : le Groupe des Ambassadeurs opère un virage décisif

L’événement, tenu dans un cadre feutré, mais vibrant d’enjeux diplomatiques, marque un tournant majeur pour ce collectif. Longtemps perçu comme un simple forum d’échanges protocolaires, le Groupe des Ambassadeurs aspire désormais à devenir un levier stratégique puissant. Ainsi, il vise à harmoniser les postures des États ouest-africains face aux défis globaux. Le renouvellement des membres de son bureau, acté lors de cette session, traduit une volonté forte de rafraîchir les énergies et d’insuffler une vision novatrice. Si les noms des nouveaux élus restent pour l’heure confidentiels, l’élan collectif suggère une équipe résolue à transcender les clivages nationaux et à forger une synergie durable et efficace.

Sous l’égide ivoirien : réorganisation et poids diplomatique accrus

Sous la houlette Son Excellence Koné SAKARIA,  l’Ambassadeur ivoirien, dont le prestige diplomatique n’est plus à démontrer, les discussions ont oscillé entre introspection critique et projection ambitieuse. Les ambassadeurs, pleinement conscients des turbulences qui secouent l’Afrique de l’Ouest – qu’il s’agisse des crises sécuritaires persistantes, des défis économiques complexes ou de l’intégration régionale en quête d’un nouveau souffle – ont convenu d’une réorganisation structurelle audacieuse. De ce fait, celle-ci vise à doter le Groupe d’une agilité accrue, avec des mécanismes de coordination plus fluides et une capacité renforcée à peser dans les arènes multilatérales, notamment au sein de l’Union africaine, dont Pretoria est un épicentre névralgique et stratégique.

À Pretoria, le Groupe des Ambassadeurs de l'Afrique de l'Ouest, sous l'impulsion ivoirienne, se réorganise pour renforcer sa voix et son influence diplomatique sur la scène continentale.Le rôle clé du Togo : Lomé, acteur incontournable de l’Unité Ouest-Africaine

L’implication du Togo, incarnée par la présence active de Son Excellence John D. FINTAKPA LAMEGA, n’est pas anodine. Lomé, par sa diplomatie proactive et son rôle de médiateur dans les crises régionales, s’affirme de plus en plus comme un acteur incontournable sur l’échiquier ouest-africain. Sa participation à cette réunion cruciale traduit une ambition claire de contribuer à l’émergence d’un bloc ouest-africain plus cohérent, capable de dialoguer d’égal à égal avec les puissances globales. Les échos d’initiatives similaires, comme la session spéciale du Groupe à Bruxelles en 2022 sous l’égide de la CEDEAO, rappellent que cette quête d’unité n’est pas nouvelle. Cependant, Pretoria 2025 semble marquer un jalon décisif et particulièrement prometteur.

En somme, ce rendez-vous de Pretoria n’est pas qu’une simple affaire de chancelleries ; il porte en germe une promesse immense pour les peuples ouest-africains. En redynamisant leur concertation et en renforçant leurs liens, les ambassadeurs posent les fondations d’une diplomatie renouvelée. Une diplomatie résolument au service du développement socio-économique, de la paix durable et d’une intégration régionale plus profonde.

Alors que le continent africain s’affirme de plus en plus comme un acteur incontournable du XXIe siècle, ce sursaut ouest-africain pourrait bien être le prélude d’une symphonie régionale plus harmonieuse et influente. Dans les couloirs de la capitale sud-africaine, une certitude plane : l’Afrique de l’Ouest, désormais unie et déterminée, a rendez-vous avec son destin. L’avenir de la sous-région s’annonce plus prometteur que jamais !

Dapaong : le projet Pro-SADI sème les graines d’un Togo nourricier

Togo : un projet révolutionnaire pour l’agriculture !   Le Pro-SADI lance l’offensive contre la faim et la précarité au nord 

Sous le ciel ardent de Dapaong, chef-lieu de la région des Savanes, une lueur d’espoir a percé l’horizon le 12 juin 2025. Au cœur d’une terre où la résilience des habitants fait face à d’inlassables défis, le Projet de renforcement des systèmes alimentaires pour un accès durable des petits producteurs aux intrants agricoles (Pro-SADI) a officiellement pris racine. Orchestré par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et soutenu avec ferveur par l’Union européenne, ce programme ambitieux s’érige en un rempart puissant contre la précarité alimentaire. Il promet de métamorphoser en profondeur les champs de maïs et de riz des régions des Savanes et de Kara, ouvrant la voie à une ère nouvelle de prospérité.

 Une alliance stratégique pour un avenir nourricier au Togo

La cérémonie d’inauguration, empreinte d’une gravité féconde et d’un optimisme palpable, s’est déroulée sous les auspices du gouverneur Affoh Atcha Dedjoe, dont la présence incarnait l’engagement indéfectible des autorités togolaises. À ses côtés, Stéphane Devaux, émissaire de l’Union européenne, et Sandja Lamboni, coordinateur national du projet, ont scellé ainsi un pacte de solidarité et d’avenir avec les communautés rurales. Dans une allocution vibrante, Sandja Lamboni a exalté la synergie exemplaire des acteurs – l’Union européenne, l’ICAT, le PURS, l’ANPC – dont la collaboration méticuleuse a permis de désigner avec justesse les producteurs qui bénéficieront de cette manne. « Ensemble, nous édifions un rempart nourricier, un avenir dans lequel la faim cédera place à l’abondance », a-t-il proclamé, la voix portée par une conviction palpable.

Stéphane Devaux, quant à lui, a esquissé le portrait d’une intervention européenne aux ambitions plurielles visant à juguler les maux structurels qui affligent le nord du Togo. « Ce projet n’est qu’une pierre dans l’édifice d’une région plus forte, plus unie face aux adversités », a-t-il déclaré, soulignant la vocation holistique de l’initiative. En outre, le gouverneur Dedjoe, dans un élan empreint de ferveur, a salué Pro-SADI comme une réponse stratégique, non seulement à l’insécurité alimentaire, mais aussi aux fractures sociales, magnifiant au passage la générosité des communautés locales envers les populations déplacées.

Des semences d’espoir : 2500 producteurs bientôt transformés 

Pour la campagne agricole 2025-2026, 2 500 producteurs, figures de proue d’une agriculture togolaise en quête de renouveau, recevront des kits salvateurs : 10 kg de semences de maïs ou 20 kg de riz, 100 kg d’engrais NPK et 50 kg d’urée. Ces intrants, loin d’être de simples outils, sont les germes d’une transformation profonde et durable. Parmi les bénéficiaires, on compte 1 000 déplacés internes des préfectures de Tandjouaré, Tône, Kpendjal et Kpendjal-Ouest, 500 rescapés des crues dévastatrices de l’Oti et l’Oti-Sud, 135 cultivateurs gravitant autour des cantines scolaires du Programme alimentaire mondial dans le Bassar et la Kozah, et 865 paysans des Dankpen, Bassar et Kozah. De surcroît, une opération spéciale, dédiée à la contre-saison, embrassera 621 producteurs des localités de Dapaong, Nano, Nioupourma et Sadori, insufflant une nouvelle dynamique aux cycles agricoles locaux.

 Vers une autosuffisance durable : Le Pro-SADI Bâtit la Résilience Alimentaire

Pro-SADI ne se borne pas à distribuer des intrants ; il ambitionne de tisser un système alimentaire robuste, inclusif, capable de défier les aléas climatiques et les crises. À cette fin, en s’appuyant sur les Zones d’aménagement agricole planifiées (ZAAP), il s’aligne parfaitement sur la vision togolaise d’une agriculture modernisée, pilier fondamental de la souveraineté alimentaire nationale. Les échos d’initiatives antérieures, comme la distribution d’intrants à 1 000 producteurs en juin 2025 dans la Kara, témoignent de la constance et de la pertinence de cet engagement.

En somme, à Dapaong, hier, ce lancement était une promesse retentissante, celle d’une terre féconde où chaque graine semée portera les fruits d’un avenir plus juste et plus prospère. Dans les sillons prometteurs de Pro-SADI, le Togo cultive avec détermination l’espoir d’une nation nourrie par ses propres mains, une nation autonome et résiliente face aux défis. Cette initiative marque aussi un pas de géant vers une sécurité alimentaire durable, offrant un horizon de dignité et d’abondance pour des milliers de familles togolaises. Le Togo s’affirme ainsi comme un modèle d’engagement pour la souveraineté alimentaire en Afrique de l’Ouest.

Tragédie aérienne en Inde : Kpalimé, tisse un fil de compassion et de solidarité

Une étreinte d’humanité au cœur du deuil : Kpalimé et Ahmedabad unis dans la compassion

Togo, 13 juin2025 – Dans un monde où les tragédies aériennes viennent trop souvent déchirer le voile de l’ordinaire, un instant de grâce et de profonde humanité s’est dessiné aujourd’hui à Kpalimé, cette ville togolaise vibrante de cœur et d’histoire. Le Chargé d’Affaires a.i. Rajesh K Dwivedi, dépositaire d’une mission diplomatique empreinte de gravité, s’est entretenu avec Son Excellence M. Yawo Winny Dogbatse, le dynamique maire de cette cité. En effet, leur rencontre, loin des fastes protocolaires habituels, s’est drapée d’une solennité rare et émouvante : celle de tendre une main fraternelle et de partager le deuil avec les âmes endeuillées par le drame survenu à Ahmedabad, où un appareil d’Air India s’est abîmé dans une catastrophe aérienne retentissante. Découvrez comment la compassion transcende les frontières pour unir deux nations dans l’épreuve.

 Drame d’Ahmedabad : L’ombre d’Air India Plane sur les continents

Le sinistre, survenu il y a peu, a vu un vol d’Air India, porteur d’espoirs et de destins, s’effondrer dans les flammes peu après avoir quitté le tarmac d’Ahmedabad. Les détails, encore fragmentaires, esquissent une fresque de douleur déchirante : des vies fauchées, des familles entières plongées dans l’abîme du chagrin, et une onde de choc qui a traversé les continents. De fait, cette tragédie, dont les échos résonnent bien au-delà des frontières indiennes, a suscité une litanie de condoléances, où se mêlent les voix des puissants et celles des humbles, toutes unies par l’émotion.

Kpalimé tisse un pont de cœur : quand le Togo pleure avec l’Inde

C’est dans ce sillage de tristesse que l’entrevue de Kpalimé prend une teinte singulière et profondément humaine. Le maire Dogbatse, figure tutélaire de sa communauté, a choisi de faire porter par sa parole l’élan de sollicitude et de soutien de tout un peuple. Ses mots, lourds de cœur, ont transcendé les distances géographiques pour saluer la mémoire des disparus et apporter un réconfort précieux à ceux que le chagrin étreint. Face à lui, Rajesh K Dwivedi, incarnation d’une diplomatie au service de l’humain, a accueilli ce geste avec la dignité qu’exige un tel moment, tissant ainsi un fil ténu, mais précieux, entre deux nations désormais unies par cette douloureuse épreuve.

 Au-delà des protocoles : la solidarité humaine, plus forte que les frontières

Loin d’être une simple formalité protocolaire, cet échange s’érige en un symbole poignant : celui d’une solidarité inébranlable qui défie les frontières et transcende les différences culturelles. Il rappelle avec force que, face à l’incommensurable de la perte, les titres et les rangs s’effacent pour laisser place à une humanité nue, essentielle et universelle. Le maire de Kpalimé, par sa démarche proactive et empathique, honore non seulement les victimes de ce terrible drame, mais aussi les liens intangibles et profonds qui unissent les peuples dans l’adversité. De son côté, le Chargé d’Affaires, par sa présence attentive, réaffirme que la diplomatie, au-delà des calculs stratégiques, est aussi une affaire de cœur et de compassion.

 

Alors que les autorités indiennes orchestrent une réponse à la hauteur de ce drame sans précédent, que les enquêtes complexes s’amorcent pour comprendre les causes de l’accident, et que le monde entier retient son souffle, cet instant de partage et d’empathie à Kpalimé brille comme une luciole dans la nuit.

Il nous enseigne une leçon précieuse : que la compassion, lorsqu’elle s’exprime avec authenticité et sincérité, peut panser, ne serait-ce que pour un instant, les plaies béantes d’un monde parfois si meurtri. Ainsi, de l’Inde au Togo, de la douleur la plus profonde à l’espoir le plus fragile, se dessine une chaîne invisible, mais indéfectible, celle d’une humanité résiliente qui refuse de plier sous le poids du malheur et continue de croire en la force de la solidarité.

Togo : 719 nouveaux gardiens de la loi prêtent serment, la gendarmerie se renforce

Une Aurore Solennelle pour les Sentinelles du Togo : 719 Gendarmes Scellent Leur Destin

Hier, 12 juin 2025, Lomé, capitale vibrante du Togo, a été le théâtre d’un événement d’une solennité rare. En effet, dans l’enceinte majestueuse du Tribunal de grande instance, 719 âmes vaillantes, issues de la prestigieuse classe 2023 des Forces Armées Togolaises (FAT), ont gravé à jamais leur nom dans l’histoire de la Gendarmerie nationale. Sous un ciel chargé de promesses, ces jeunes recrues, l’émotion palpable, ont prêté serment. Un acte d’une gravité quasi sacrée, marquant leur métamorphose en gardiens inébranlables de l’ordre et de la loi.

719 nouvelles recrues de la Gendarmerie nationale togolaise ont prêté serment à Lomé le 12 juin 2025, marquant un renforcement significatif Un serment solennel : la gendarmerie togolaise accueille ses nouveaux soldats de la loi

C’est sous la férule du magistrat ESSE Koudouvo, figure d’autorité drapée de dignité, que s’est déroulée cette audience publique, empreinte d’une solennité qui semblait suspendre le temps. À ses côtés, le Lieutenant-Colonel KOURA Iniwé, commandant du groupement de gendarmerie de Lomé, portait haut la voix du Directeur général de la Gendarmerie nationale, entouré d’un aréopage impressionnant d’officiers supérieurs. Ensemble, ils ont présidé à ce rite de passage, où chaque mot prononcé résonnait comme un écho puissant de l’engagement républicain.

 Triple engagement : un pacte indéfectible avec la République

La cérémonie, tel un tableau en trois actes, s’est déployée avec une précision quasi chorégraphique. Tout d’abord, la lecture des textes d’affectation, une litanie administrative transmuée en prélude solennel, assignant ces impétrants à leur vocation. Ensuite, le cœur battant de l’événement : la prestation de serment à la barre. Dans un silence recueilli, chaque gendarme, l’un après l’autre, a élevé sa voix pour déclamer :

« Je jure d’obéir à mes chefs, en tout ce qui concerne le service auquel je suis appelé et, dans l’exercice de mes fonctions, de ne faire usage de la force qui m’est confiée que pour le maintien de l’ordre et l’exécution des lois. »

Ces paroles, ciselées dans le marbre de la tradition, ne sont pas de simples formules ; elles sont un pacte, une offrande de loyauté et de discipline, un serment qui les lie indéfectiblement à la République. Enfin, le dernier acte : le renvoi à leurs fonctions, un envoi en mission qui sonne comme une véritable consécration.

Du centre d’instruction à la barre : une Genèse forgée dans l’effort

Avant de fouler ce parquet chargé de symboles, ces 719 recrues ont traversé un périple exigeant. Leur parcours a débuté au Centre National d’Instruction de Kara, un creuset niché au nord du pays où les rudiments de la vie militaire leur ont été inculqués avec rigueur. Puis, à l’École Nationale de Gendarmerie de Lomé, ils ont affiné leur art, couronnant leur formation par l’obtention du précieux Certificat d’Aptitude à la Gendarmerie (CAG). Ce cheminement, jalonné d’épreuves physiques et morales intenses, a façonné des serviteurs de l’État prêts à endosser leur manteau d’autorité avec humilité et fermeté.

 Deux vagues, une ambition : la gendarmerie togolaise se régénère

Cette journée n’était pas une première. Neuf jours plus tôt, le 3 juin 2025, treize officiers, fruits mûris dans diverses écoles de formation, avaient prêté un serment semblable devant Ibrahim AWAL, Vice-Président de la Cour d’appel de Lomé. Ces deux événements, tels des fils d’une même trame, tissent une toile d’ambition claire pour la Gendarmerie nationale : celle d’une institution qui se régénère, se fortifie, et s’élève par la qualité de ses hommes et femmes, assurant ainsi la pérennité de son engagement.

Au-delà du faste des cérémonies et des uniformes impeccables, cette vague de nouvelles recrues incarne une espérance tangible et renouvelée pour le Togo. Dans un monde où l’ordre vacille parfois sous les assauts du chaos, ces gendarmes se dressent comme des remparts vivants, dépositaires d’une mission qui transcende également  leur seule personne : protéger les citoyens, sauvegarder les biens, et veiller inlassablement sur les institutions.

En somme, leur serment n’est qu’un commencement – celui d’une ère où la Gendarmerie, enrichie de ces 719 âmes dévouées, s’affirme comme un pilier inébranlable de la nation. En ce jour mémorable, Lomé n’a pas seulement vu naître des gendarmes ; elle a aussi accueilli des vigies prêtes à éclairer les ténèbres et à porter haut les flambeaux de la justice et de la paix pour un Togo plus sûr et plus stable. L’avenir de la sécurité togolaise s’annonce prometteur.

FESMA 2025 : Une odyssée savoureuse au cœur de l’âme Togolaise

 Togo : FESMA 2025, le festival qui va révolutionner votre assiette et amplifier la voix des femmes et des jeunes !

Le Togo s’apprête à vibrer comme jamais ! Du 3 au 10 août 2025, le Canal Olympia Godopé à Lomé deviendra le théâtre de la quatrième édition du Festival La Marmite (FESMA), un événement qui dépasse de loin la simple célébration. Il s’érige en un véritable manifeste culturel et social, conçu pour exalter l’apport inestimable des femmes dans l’univers agroalimentaire, galvaniser l’énergie créatrice de la jeunesse et magnifier les trésors gustatifs insoupçonnés du terroir africain. Préparez-vous à une immersion totale dans l’âme du Togo, où saveurs, entrepreneuriat et engagement sociétal se mêleront pour créer une expérience inoubliable !

FESMA 2025 au Togo, un festival unique célébrant les femmes de l'agroalimentaire, la jeunesse et la souveraineté culinaire africaine du 3 au 10 août à Lomé. FESMA 2025 : un hommage vibrant aux gardiennes de notre alimentation

Porté par une thématique éloquente, « Femme, agriculture et alimentation », FESMA 2025 se veut une tribune puissante pour celles qui, de l’aube des sillons aux crépuscules des fourneaux, tissent la trame essentielle de la subsistance continentale. Lors du lancement officiel, le 12 juin 2025, dans l’enceinte feutrée de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo), Jean-Paul Agboh Ahouelete, maître d’orchestre de cette symphonie culinaire, a salué ces héroïnes méconnues : « Elles sont les sentinelles de notre résilience alimentaire, les artisanes d’un héritage vivant. » En effet, leurs mots résonnent comme un écho poignant à leur rôle cardinal, qui est trop souvent relégué dans l’ombre.

 FESMA 2025 au Togo, un festival unique célébrant les femmes de l'agroalimentaire, la jeunesse et la souveraineté culinaire africaine du 3 au 10 août à Lomé.Souveraineté alimentaire : une vision audacieuse portée par les jeunes 

La cérémonie inaugurale a également résonné des accents militants de Tata AMETOENYENOU, figure tutélaire de l’Organisation pour l’Alimentation et le Développement Local (OADEL). Par ailleurs, dans une allocution empreinte de ferveur, il a conjuré les décideurs à briser les chaînes d’une inertie délétère : « L’heure n’est plus aux vœux pieux, mais à l’élan concret vers une souveraineté nourricière. » D’ailleurs, cet appel trouve un écho tangible dans une innovation phare de cette édition : le Forum international des jeunes sur la souveraineté alimentaire. Ce cénacle réunira une pléiade de jeunes esprits ouest-africains, prêts à réinventer les paradigmes de l’agriculture locale et à défier les héritages coloniaux qui pèsent encore sur nos assiettes.

De la terre à l’assiette : la cuisine togolaise en apothéose 

Point d’orgue de cette fête des sens, le concours « La cuisine togolaise dans tous ses états » promet d’enflammer les papilles et les imaginaires. Sous les feux de la rampe, deux joyaux du patrimoine local seront mis à l’honneur : le riz togolais, perle méconnue aux grains gorgés de promesses, et le Sodabi, élixir ancestral qui, après des décennies d’ostracisme, reconquiert ses lettres de noblesse dans les cercles gastronomiques. Ainsi, ces ambassadeurs du goût incarneront la quête d’une identité culinaire fière et décomplexée.

 Immersion totale : une fresque d’activités éblouissantes vous attend 

Le programme, tel un kaléidoscope d’expériences, offrira aussi une immersion dans les champs lors d’une journée à la ferme, des ateliers où germeront les ambitions entrepreneuriales et des joutes culinaires où s’affronteront les virtuoses des saveurs. Chaque matin, l’équipe Dedjembel insufflera une énergie vivifiante à travers des animations sportives, prélude à une apothéose festive : une soirée où les rythmes ensorcelants de l’Amapiano accompagneront un banquet ponctué de distinctions et de surprises insoupçonnées.

En somme, FESMA 2025 ne se contente pas de divertir ; il aspire à réenchanter le rapport à la terre et à la table, tout en posant les jalons d’un futur où femmes et jeunes deviendront les architectes audacieux d’une Afrique nourricière. À l’approche de cette grand-messe, Lomé bruisse déjà d’une attente fébrile, prête à accueillir un événement qui, bien plus qu’une simple célébration, s’annonce aussi comme une véritable renaissance culturelle et sociale. Réservez vos dates : du 3 au 10 août 2025, le Togo dévoilera son cœur battant, entre tradition vibrante et audace visionnaire.

Lomé, capitale de l’avenir : La BOAD lance sa révolution verte et durable pour l’Afrique de l’Ouest

Lomé, épicentre d’une ambition verte : les BOAD Development Days esquissent l’avenir durable de l’UEMOA

Ce 12 juin 2025, l’Hôtel 2 Février à Lomé s’est transformé en une véritable agora vibrante, accueillant les esprits les plus éclairés de l’Afrique de l’Ouest pour l’inauguration des BOAD Development Days. Sous l’égide de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), cet événement inaugural, brillamment placé sous le thème crucial du financement de la transition énergétique et de l’agriculture durable, a transcendé le cadre d’une simple rencontre. Il est devenu un creuset d’idées audacieuses et de solutions visionnaires.

En présence du ministre togolais de l’Économie et des Finances, Essowè Georges Barcola, et du président de la BOAD, Serge Ekué, ces journées marquent un jalon essentiel dans la quête d’un développement harmonieux et résilient pour les huit nations de l’UEMOA. Dans un monde où les impératifs climatiques et les aspirations économiques s’entrelacent plus que jamais, Lomé s’est affirmée comme le théâtre privilégié d’une ambition collective : façonner un avenir où l’énergie propre et une agriculture prospère deviennent les piliers d’une prospérité partagée pour toute la sous-région.

Réinventer le développement : L’UEMOA face à ses défis climatiques et économiques 

Dans l’enceinte feutrée de l’Hôtel 2 Février, près de deux cents participants, venus de vingt-cinq pays, ont convergé pour un dialogue d’une richesse exceptionnelle. Experts en énergie renouvelable, décideurs politiques, entrepreneurs du secteur privé et représentants d’organisations internationales – parmi lesquels des émissaires de la Banque Mondiale et de la Banque Africaine de Développement – ont uni leurs voix pour répondre à une question d’une importance capitale : comment financer une transformation économique qui conjugue harmonieusement croissance, durabilité et inclusion ?

Le ministre Barcola, dans une allocution empreinte de gravité, a salué ce rendez-vous comme un « carrefour d’idées », un lieu où la pensée se mue concrètement en action pour répondre aux défis climatiques, alimentaires et énergétiques qui étreignent la région. « L’UEMOA, riche de son potentiel humain et naturel, doit s’armer d’audace et de solidarité pour surmonter ses écueils », a-t-il déclaré, posant ainsi les jalons d’un forum destiné à redéfinir les paradigmes du développement.

Serge Ekué : La BOAD, architecte d’une Afrique de l’Ouest résiliente !

Serge Ekué, à la tête de la BOAD, a quant à lui esquissé une vision à la fois pragmatique et ambitieuse pour la sous-région. « L’Afrique de l’Ouest se tient à la croisée des chemins », a-t-il affirmé avec conviction, soulignant l’urgence d’un sursaut collectif face à la crise climatique et à l’accès insuffisant à l’électricité pour des millions de citoyens. En effet, avec une population régionale frôlant les 130 millions d’âmes et un PIB par habitant inférieur à 1 000 dollars, l’UEMOA fait face à une double injonction : accélérer son essor économique tout en s’ancrant résolument dans une résilience écologique. Par conséquent, les BOAD Development Days, conçus pour devenir un rendez-vous annuel incontournable, ambitionnent d’être le catalyseur de cette métamorphose profonde, en mobilisant des financements innovants et en forgeant des alliances stratégiques essentielles.

Énergie propre et agriculture : les deux poumons de la transformation ouest-africaine 

Le choix des thématiques – transition énergétique et agriculture durable – n’est absolument pas fortuit. Dans une région où le soleil, le vent et les cours d’eau offrent un potentiel énergétique colossal, encore malheureusement sous-exploité, l’accès universel à l’électricité demeure un mirage pour des millions de foyers. En effet, selon les estimations, près de 40 % de la population de l’UEMOA vit sans accès fiable à l’énergie, ce qui représente un frein rédhibitoire à l’industrialisation et à l’amélioration des conditions de vie. Face à ce défi, la BOAD, à travers son plan stratégique Djoliba 2021-2025, doté d’une enveloppe de 3 300 milliards de FCFA, entend inverser cette tendance.

Lors d’une conférence de presse tenue la veille, Serge Ekué, entouré de ses directeurs, a martelé que l’énergie ne saurait être reléguée à un simple secteur isolé : « Elle est le socle transversal de toute transformation économique », a-t-il insisté. Des projets d’envergure, tels que l’extension des réseaux solaires et éoliens, ou encore le soutien à des micro-réseaux ruraux, figurent ainsi au cœur de cette stratégie ambitieuse.

https://www.journaldutogo.com/belgrade-2027-le-togo-entre-en-jeu-pour-lhumanite/

L’agriculture ouest-africaine : Vers une révolution verte et résiliente 

Parallèlement, l’agriculture, véritable poumon vital de l’UEMOA où plus de 60 % de la population dépend directement de ce secteur, appelle une révolution profonde. Les terres arables, bien que vastes et prometteuses, ploient sous les assauts répétés des sécheresses, des inondations et de pratiques culturales malheureusement dépassées. Serge Ekué a plaidé avec force pour une agriculture « transfigurée », nourrie par des innovations technologiques de pointe et des pratiques résilientes face aux changements climatiques.

« Nous ne devons pas renier nos champs, mais les réinventer », a-t-il lancé avec conviction, insistant sur le rôle crucial de l’agro-industrie pour assurer la souveraineté alimentaire de la région, créer des emplois stables et dignes pour les jeunes et les femmes, et préserver durablement les précieux écosystèmes. À cet effet, la BOAD a lancé, dès avril 2025, un appel à projets ciblé, visant à identifier et à soutenir des initiatives privées à fort impact, avec une date limite de soumission fixée au 30 avril, témoignant ainsi de son engagement ferme à mobiliser le secteur privé dans cette cruciale croisade verte.

Financement durable : la BOAD dévoile les clés d’une transition juste !

Au cœur de tous les débats, la question cruciale du financement a occupé une place prépondérante. Les BOAD Development Days ont clairement mis en lumière l’urgence impérieuse de repenser les modèles économiques traditionnels. À ce titre, les mécanismes de financement vert, les obligations climatiques et les partenariats public-privé ont été érigés en leviers incontournables pour une transition réussie. Julien Marcilly, chef économiste de Global Sovereign Advisory, a d’ailleurs inauguré les travaux par une analyse incisive de la consommation énergétique dans l’UEMOA, soulignant avec force la nécessité d’investissements massifs – estimés à 29 milliards d’euros par an d’ici à 2030 – pour atteindre les Objectifs de Développement Durable. Forte de son expérience et de son plan Djoliba, la BOAD ambitionne de mobiliser une part croissante de ses ressources pour cette transition, avec 23 % de son portefeuille déjà dédié à la résilience climatique, soit l’équivalent de 700 milliards de FCFA.

Projets concrets : la BOAD, moteur du développement vert en Afrique de l’Ouest 

L’événement a également servi de vitrine pour présenter les projets phares déjà soutenus par la BOAD, à l’instar de l’électrification rurale au Burkina Faso ou des initiatives agro-industrielles pionnières en Côte d’Ivoire. Ces exemples illustrent la capacité avérée de l’institution à conjuguer efficacement impact social positif et viabilité économique à long terme. Par ailleurs, les discussions, structurées autour de panels pléniers riches et d’ateliers thématiques spécialisés, ont permis d’explorer un éventail de solutions concrètes : des fintechs pour démocratiser l’accès au crédit agricole, des obligations vertes pour financer les infrastructures d’énergies renouvelables, et des synergies régionales pour mutualiser judicieusement les risques et les ressources disponibles.

Un appel à l’unité pour un avenir durable

Lomé, par sa position stratégique de hub régional et son volontarisme économique affirmé, s’est imposée naturellement comme le lieu idéal pour ce forum d’envergure. Le Togo, salué par le ministre Barcola comme un « pilier stratégique » de l’UEMOA, aspire à devenir un centre névralgique de la finance durable en Afrique de l’Ouest. Les BOAD Development Days, en réussissant à rassembler des acteurs aussi divers que complémentaires, ont jeté les bases solides d’une collaboration pérenne, où les États, le secteur privé et la société civile convergent résolument vers un même horizon de développement.

Alors que les travaux se prolongent jusqu’au 13 juin, l’élan insufflé par cette première édition résonne déjà comme une promesse audacieuse. Dans un continent où la jeunesse représente à la fois un défi démographique majeur et une opportunité inouïe, où les ressources naturelles attendent d’être valorisées avec sagesse et équité, la BOAD se positionne résolument comme un architecte visionnaire de la transformation. Ces journées ne sont pas qu’un simple forum de discussion ; elles constituent un véritable manifeste pour une Afrique de l’Ouest résiliente, prospère et profondément unie, où l’énergie propre illumine chaque foyer et où les champs nourriciers nourrissent généreusement chaque table. L’avenir de l’UEMOA s’écrit ici, à Lomé, en lettres vertes et durables

Belgrade 2027 : Le Togo entre en jeu pour l’Humanité

Belgrade : le Togo s’élance avec ferveur vers l’Expo 2027, porté par l’élan de « Jouons pour l’Humanité »

Dans le tumulte inspirant de Belgrade, où les eaux de la Save et du Danube se rencontrent, une délégation togolaise, menée par Alexandre de Souza, a franchi une étape significative : l’officialisation de la participation du Togo à l’Exposition Spécialisée de 2027. En effet, sous le thème évocateur « Jouons pour l’Humanité – Sport et Musique pour Tous », cette exposition internationale, qui se déroulera du 15 mai au 15 août 2027, promet de transformer la capitale serbe en un véritable carrefour mondial.

Pas moins de 120 nations et 4 millions de visiteurs sont attendus pour célébrer ensemble la résilience de l’esprit humain à travers le prisme universel du jeu.Par ailleurs,  à l’issue d’une réunion de planification stratégique, Lomé a clairement affirmé sa volonté d’être un acteur dynamique sur cette scène mondiale orchestrée par le Bureau International des Expositions (BIE), désireux de partager la richesse de sa culture et son message de cohésion.

Le Togo à l’Expo 2027 : une vitrine éclatante pour son âme 

Au cœur de cet événement planétaire, le Togo ne se contente pas d’une présence symbolique : il nourrit l’ambition de captiver les regards et les esprits. Sous la direction d’Alexandre de Souza, commissaire général dont la réputation d’efficacité diplomatique n’est plus à faire au Togo, la délégation a dévoilé les premières esquisses d’un pavillon qui s’annonce comme une véritable ode à l’identité togolaise. Ainsi, les impressionnantes luttes Evala, rituel ancestral des Kabyès où la force se dispute à l’honneur, occuperont une place de choix. D’ailleurs,  Elles seront mises en parallèle avec les gracieuses danses Adossa et les mélodies envoûtantes du kamou, cet instrument traditionnel dont les cordes vibrantes racontent l’histoire du pays. Bien plus que de simples spectacles, ces expressions culturelles authentiques incarneront la vision togolaise d’un monde dans lequel le sport et la musique, tels des ambassadeurs universels, ont le pouvoir unique de construire des ponts solides entre les peuples.

De l’électrification rurale au football communautaire : le Togo, entre tradition et modernité, répond à l’appel de Belgrade !

Cette participation togolaise s’inscrit dans une dynamique de rayonnement culturel initiée avec succès lors de l’Expo 2025 à Osaka. Là-bas, le pavillon togolais, axé sur le thème de l’inclusion sociale, avait su séduire plus de 1,2 million de visiteurs. À Belgrade, le Togo entend bien amplifier cet élan positif, en mettant en lumière des initiatives nationales marquantes. On peut citer notamment le programme Cizo, qui a permis d’électrifier 300 000 foyers ruraux depuis 2017, ou encore les inspirantes écoles de football communautaires de Kara, où le ballon rond devient un puissant outil d’éducation et d’émancipation. Ces projets concrets, qui allient une modernité assumée à un profond respect des traditions, apporteront une réponse pertinente à la question centrale de l’Expo : comment le jeu peut-il renforcer l’esprit et le corps face aux défis d’un monde de plus en plus dominé par la technologie ?

Belgrade 2027 : les secrets d’une participation togolaise réussie se dévoilent 

La réunion de Belgrade a marqué la première étape d’une série de concertations minutieuses. Elle a permis à la délégation togolaise de s’immerger dans les détails logistiques de cet événement d’envergure. Sur le site prévu, un vaste espace de 25 hectares idéalement situé entre la Save et la Nouvelle Belgrade, les représentants ont pu aussi découvrir une maquette grandeur nature. Celle-ci révélait un complexe harmonieux où se côtoieront des pavillons internationaux, des scènes thématiques variées et des espaces verts pensés dans un souci de durabilité écologique. Les échanges constructifs, menés sous l’égide du Secrétaire Général du BIE, Dimitri S. Kerkentzes, ont porté sur des aspects essentiels tels que la répartition des espaces d’exposition, les calendriers de construction et les opportunités de synergies culturelles. Une attention particulière a été accordée à la programmation riche et diversifiée, avec près de 10 000 événements prévus tout au long des 92 jours de l’Expo.

Le Togo mise sur la culture et le dialogue pour laisser sa marque à Belgrade 

Soucieux de maximiser son impact, le Togo a plaidé en faveur d’une programmation inclusive qui mettra en avant la richesse de son patrimoine artistique. Des figures emblématiques de la scène musicale togolaise, comme King Mensah, ainsi que des athlètes de renom issus des fédérations de boxe et d’athlétisme, devraient ainsi participer activement à l’événement. « Notre ambition est de faire résonner l’âme togolaise avec force et authenticité, tout en favorisant un dialogue enrichissant avec les autres nations », a déclaré avec éloquence Alexandre de Souza, dont les propos ont captivé l’ensemble des participants. En plus, cette stratégie ambitieuse s’inscrit parfaitement dans le sous-thème de l’Expo, qui interroge la capacité de l’humain à faire preuve de résilience face aux incertitudes technologiques. Le Togo, avec sa capacité unique à allier tradition et innovation, apportera sans aucun doute une contribution précieuse à cette réflexion globale.

Belgrade 2027 : Le Togo, un acteur diplomatique et économique majeur

La participation du Togo à l’Expo 2027 de Belgrade transcende la simple exposition culturelle ; elle incarne une stratégie diplomatique audacieuse. En effet, Lomé vise à s’affirmer comme un acteur incontournable en Afrique de l’Ouest. Pour ce faire, le Togo compte capitaliser sur les atouts de son port autonome, un atout logistique majeur, pour attirer les investisseurs serbes et balkaniques.

En outre, Cette initiative ambitieuse s’inscrit pleinement dans la Feuille de Route Togo 2025, portée par le Président Faure Gnassingbé, qui érige la diplomatie culturelle en levier essentiel du développement national. À Belgrade, le Togo aspire à renouveler le succès retentissant de son pavillon à l’Expo 2025 Osaka. L’objectif est de transformer son espace d’exposition en un véritable carrefour d’échanges et de découvertes. Les 4 millions de visiteurs attendus auront ainsi l’opportunité unique de découvrir un Togo à la fois audacieux et créatif, profondément enraciné dans son riche patrimoine culturel, mais résolument tourné vers l’avenir et les opportunités qu’il propose.

Belgrade 2027 : Une célébration de l’humanité

En définitive, l’Expo 2027 de Belgrade, première du genre dans les Balkans occidentaux, se veut avant tout une célébration vibrante de l’unité dans la diversité. Le thème central, « Jouons pour l’Humanité », invite les nations participantes à explorer le jeu sous toutes ses formes comme un puissant vecteur de progrès et de cohésion sociale. C’est une mission que le Togo embrasse avec une ferveur communicative. En mettant en lumière la richesse et la diversité de ses traditions sportives et musicales, le pays ne se contente pas de rayonner sur la scène internationale ; il propose également une perspective africaine unique sur la notion de résilience. Une perspective où la communauté prime sur l’individualisme et où la culture se révèle être un rempart essentiel contre les divisions et les fractures du monde contemporain.

Forte de cet engagement et de cette vision, la délégation togolaise quitte Belgrade avec la certitude d’un rendez-vous historique en 2027. Dans deux ans, sur les rives de la Save, le Togo déploiera fièrement ses couleurs, ses rythmes entraînants et ses espoirs les plus vifs, invitant ainsi le monde entier à célébrer une humanité réconciliée à travers le langage universel du jeu et de la musique. En 2027, Lomé ne sera pas qu’un simple point sur une carte du monde : elle vibrera comme une mélodie entraînante, insufflera un vent d’inspiration et brillera de mille feux dans la grande symphonie mondiale de l’Expo.

Le Togo entre dans la lumière : une révolution énergétique

Lomé : Mission 300, une épopée électrifiante embrase l’Afrique avec l’adhésion du Togo

Togo, 12 juin 2025 — Dans le cœur vibrant de Lomé, capitale d’un Togo en pleine effervescence, un vent de changement souffle, porteur d’une promesse audacieuse pour l’Afrique. Tel un coup de tonnerre annonçant une éclaircie salvatrice, l’initiative « Mission 300 » vient d’accueillir cinq nouveaux pays, parmi lesquels le Togo se positionne comme un acteur clé. Ce programme titanesque, piloté par la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Banque Mondiale, vise à offrir un accès universel à l’électricité à 300 millions d’Africains d’ici à 2030. Annoncée avec faste lors d’une réunion décisive à Londres le 4 juin dernier, cette adhésion togolaise marque un tournant historique dans la quête d’un avenir électrifié, où l’énergie se mue en moteur de dignité, de progrès et de résilience sur tout le continent.

Mission 300 : L’Afrique s’unit pour vaincre l’obscurité 

Dans une Afrique subsaharienne où près de 600 millions d’âmes subsistent sans le moindre accès à l’électricité, « Mission 300 » se dresse tel un phare d’espérance, défiant l’obscurité qui entrave le développement. Lancée avec ambition en avril 2024, lors des réunions de printemps de la Banque Mondiale, cette initiative colossale vise à connecter 250 millions de personnes grâce à la Banque Mondiale et 50 millions via la BAD d’ici à la fin de la décennie. Le Togo, avec ses 8,8 millions d’habitants et un taux d’électrification de 58 % en 2024, s’inscrit dans cette vision avec une détermination sans faille.

À cet égard, lors du sommet de Londres, le ministre togolais de l’Énergie et des Mines, Robert Missinhoun, a fièrement dévoilé un Pacte Énergétique National. Il s’agit d’une feuille de route audacieuse, méticuleusement alignée sur les cinq piliers fondamentaux de « Mission 300 » : l’expansion des infrastructures, l’intégration régionale, le développement des énergies renouvelables, une participation accrue du secteur privé et, enfin, le renforcement des capacités des compagnies électriques nationales.

Le Pacte Énergétique National : le Togo allume ses lumières 

Ce pacte ambitieux, fruit d’une concertation approfondie avec la société civile et les partenaires privés, a pour objectif concret d’électrifier 1,5 million de Togolais supplémentaires d’ici à 2030. Il cible en priorité les zones rurales, où malheureusement 70 % de la population demeure encore plongée dans l’ombre. De plus, le Togo, déjà un pionnier grâce à l’exemplaire centrale solaire de Blitta (50 MW), mise désormais sur des solutions innovantes telles que les mini-réseaux solaires et les systèmes domestiques autonomes.

Ces dispositifs permettront d’atteindre les villages les plus reculés, là où le réseau national, souvent entravé par des coûts prohibitifs, peine à s’étendre. En conséquence, Akinwumi Adesina, le président de la BAD, a chaleureusement salué cette stratégie avant-gardiste, y voyant l’incarnation même d’« une Afrique qui refuse de prospérer dans l’obscurité ».

 Synergie africaine : quand l’énergie forge un avenir commun 

L’adhésion du Togo à « Mission 300 », aux côtés du Burundi, du Ghana, du Mozambique et du Zimbabwe, porte à 17 le nombre de pays ayant déjà soumis leurs pactes énergétiques. Cette nouvelle cohorte vient s’ajouter aux 12 nations pionnières qui avaient présenté leurs engagements lors du Sommet Africain de l’Énergie à Dar es Salaam en janvier 2025. Ce sommet historique, brillamment orchestré par le gouvernement tanzanien, a vu pas moins de 30 chefs d’État parapher la Déclaration de Dar es Salaam, un engagement solennel en faveur de réformes énergétiques audacieuses.

Par ailleurs, le Togo, fort de son intégration au Pool Énergétique de l’Afrique de l’Ouest (WAPP), envisage d’importer 100 MW supplémentaires du Ghana d’ici à 2027. Simultanément, il prévoit d’exporter ses surplus d’énergie solaire vers le Bénin, consolidant ainsi sa position stratégique au sein d’un marché électrique régional en pleine effervescence.

Des milliards pour illuminer l’Afrique : un partenariat gagnant-gagnant 

Cette initiative d’envergure est soutenue par un investissement public colossal de 30 milliards de dollars, dont 20 milliards transitent via l’Association Internationale de Développement (IDA). En outre, elle s’appuie sur la mobilisation de 10 milliards de fonds privés, astucieusement catalysés par des partenaires de renom tels que la Fondation Rockefeller et l’Alliance Mondiale pour l’Énergie (GEAPP).

Au Togo, la Plateforme Industrielle d’Adétikopé, véritable modèle d’attraction d’investissements étrangers, servira de laboratoire pour des projets pilotes novateurs, notamment des micro-réseaux destinés à alimenter des agro-industries. Par conséquent, ces efforts, judicieusement complétés par des incitations fiscales attractives, visent à séduire un éventail plus large d’investisseurs privés, dont le rôle est jugé « incontournable » par Ajay Banga, le président de la Banque Mondiale.

 Au-delà des watts : L’électricité, moteur de dignité et d’opportunités 

Bien au-delà des simples mégawatts, « Mission 300 » incarne une véritable ode à la dignité humaine. Au Togo, où 1,2 million de foyers dépendent encore de lampes à pétrole ou de générateurs polluants, l’électrification promet de métamorphoser le quotidien de millions d’individus. C’est ainsi qu’à Kpalimé, les centres de santé pourront bientôt fonctionner sans craindre les coupures intempestives, assurant ainsi des soins de meilleure qualité. De même, à Sokodé, des écoles rurales s’équiperont de salles informatiques, ouvrant de nouvelles perspectives éducatives. De surcroît, les femmes, trop souvent cantonnées à des tâches domestiques lourdes faute d’énergie, bénéficieront de programmes de formation à l’entrepreneuriat énergétique. Ces initiatives sont généreusement financées par un fonds de 10 millions de dollars du GEAPP, destiné à 11 pays, dont le Togo.

Cette dynamique s’inscrit pleinement dans la Feuille de Route Togo 2025, qui érige l’accès universel à l’électricité en priorité nationale absolue. En 2024, le pays a franchi une étape majeure en connectant 200 000 ménages via le programme Cizo, solidement soutenu par la BAD. En définitive, « Mission 300 », avec ses mécanismes de suivi rigoureux, comme l’Indice Africain de Régulation Énergétique, garantit que ces avancées ne resteront pas lettre morte, mais se traduiront en progrès tangibles et durables. Comme l’a si bien affirmé Robert Missinhoun, dont l’allocution à Londres a galvanisé l’ensemble des partenaires : « Le Togo ne se contente pas de suivre ; il aspire à éclairer la voie ».

Mission 300 : Une lumière pour transformer des vies

En définitive, c’est un chapitre nouveau et lumineux qui s’ouvre pour le Togo. Grâce à cette intégration stratégique au sein de « Mission 300 », Lomé se pare des couleurs éclatantes d’un rêve continental : celui d’une Afrique où l’électricité, loin d’être un luxe réservé à quelques-uns, devient un droit fondamental et universel. Aux côtés de ses pairs africains, le Togo s’élance désormais dans une quête exaltante où chaque connexion électrique, chaque ampoule allumée, tisse inlassablement une fresque d’espoir pour des millions de vies. Des hameaux reculés de Dapaong aux marchés animés d’Aného, une nouvelle lumière se profile à l’horizon, promesse d’un Sahel illuminé et d’un continent africain résolument debout, prêt à écrire son propre destin sous les feux d’une énergie enfin retrouvée.

Togo : L’OTR lance le laissez-passer électronique

Lomé : L’OTR propulse le Togo dans l’ère du transit numérique avec une plateforme révolutionnaire

Togo, 12 juin 2025 — Dans le tumulte vibrant des frontières togolaises, où les camions chargés de marchandises dansent une chorégraphie incessante avec les formalités douanières, une brise d’innovation a soufflé hier, 11 juin 2025. En effet, l’Office Togolais des Recettes (OTR), avec l’audace d’un pionnier, a dévoilé une plateforme en ligne pour délivrer des laissez-passer électroniques aux véhicules immatriculés à l’étranger. Ce bijou numérique, accessible via www.otr.tg, métamorphose les démarches frontalières, faisant du Togo un phare de modernité dans le concert des nations ouest-africaines. Par ailleurs, loin des files d’attente poussiéreuses et des paperasses labyrinthiques, cette réforme, orchestrée par la Direction du Renseignement et de la Lutte contre la Fraude, consacre Lomé comme le carrefour incontournable du commerce régional, au grand dam des lourdeurs administratives d’antan.

Fluidifier le commerce sahélien : le laissez passer électronique, une réponse stratégique

Sous l’égide du Lieutenant-Colonel Donko Bileyô, cette initiative s’érige en réponse aux aspirations des transporteurs, commerçants et importateurs qui sillonnent les routes du Sahel. La plateforme, d’une ergonomie irréprochable, permet aux usagers de soumettre leurs demandes de laissez-passer depuis n’importe quel terminal connecté, qu’il s’agisse d’un bureau à Niamey ou d’un entrepôt à Ouagadougou. Ainsi, fini les interminables attentes aux postes-frontières de Cinkassé ou d’Aflao ; désormais, les données, sécurisées et traçables, sont traitées avec une célérité qui confine à l’exploit. En 2024, le Togo a accueilli 1,2 million de véhicules en transit, dont 65 % en provenance des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) – Burkina Faso, Mali, Niger. Par conséquent, cette réforme, en fluidifiant ces flux, renforce le rôle du port autonome de Lomé, poumon maritime de la sous-région, qui a traité 28 millions de tonnes de fret l’an dernier.

L'Office Togolais des Recettes (OTR) révolutionne les formalités douanières avec le lancement d'une plateforme en ligne pour les laissez-passer électroniques, positionnant le Togo comme un hub commercial et logistique majeur en Afrique de l'Ouest.

Le laissez-passer, valable 30 jours et renouvelable jusqu’à 90 jours, s’adresse exclusivement aux véhicules immatriculés hors du Togo, une précision qui témoigne de la volonté de l’OTR de cibler les besoins des opérateurs transfrontaliers. « C’est une délivrance », s’enthousiasme Zakari Hamani, président du Groupe des importateurs, chauffeurs et acheteurs de véhicules sahéliens, dont les membres, souvent aux prises avec des retards coûteux, saluent un outil qui « donne des ailes au commerce ». Cette avancée, fruit d’une collaboration avec des experts en cybersécurité et des partenaires comme la Banque mondiale, garantit une fiabilité à toute épreuve, réduisant les risques de fraude qui gangrénaient jadis les corridors douaniers.

Le Togo, fer de lance de la modernisation douanière en Afrique de l’Ouest

Cette prouesse numérique s’inscrit dans une fresque plus vaste : celle d’un Togo résolu à moderniser son administration fiscale et douanière. Depuis la création de l’OTR en 2012, née de la fusion des services des impôts et des douanes, le pays a multiplié les réformes audacieuses. La dématérialisation des timbres fiscaux en novembre 2024, l’interconnexion des systèmes douaniers avec le Mali en mars 2025, et maintenant cette plateforme, témoignent d’une ambition sans faille. Selon un rapport de la CEDEAO, le Togo a réduit de 40 % les délais de dédouanement depuis 2020, un exploit qui hisse Lomé au rang de modèle pour ses voisins.

L’impact de cette initiative dépasse les frontières togolaises. En facilitant le transit des véhicules sahéliens, le Togo consolide sa position de hub logistique, attirant des investissements dans son corridor routier Lomé-Ouagadougou-Niamey. Les transporteurs, libérés des entraves bureaucratiques, peuvent désormais se concentrer sur l’essentiel : acheminer céréales, minerais et produits manufacturés vers des marchés assoiffés. « Le Togo montre la voie », confie Aïssata Diallo, une commerçante malienne opérant à Dapaong, qui voit dans ce système « une réponse aux prières des routiers ».

L'Office Togolais des Recettes (OTR) révolutionne les formalités douanières avec le lancement d'une plateforme en ligne pour les laissez-passer électroniques, positionnant le Togo comme un hub commercial et logistique majeur en Afrique de l'Ouest.Défis et perspectives : L’OTR accompagne la transformation numérique

Pourtant, cette révolution n’est pas exempte de défis. La connectivité internet, parfois capricieuse dans les zones rurales, pourrait freiner l’accès à la plateforme pour certains usagers. L’OTR, anticipant ces écueils, a déployé des guichets physiques à Kodjoviakopé et Tsévié, où des agents formés assistent les moins aguerris. Par ailleurs, un programme de sensibilisation, lancé le 12 juin à Kara, vise à familiariser les transporteurs avec cet outil, preuve d’une approche inclusive qui ne laisse personne au bord de la route.

Togo : un avenir sans frontières pour le commerce en Afrique de l’Ouest 

En somme, dans la magnifique journée d’hier, Lomé a écrit une nouvelle page dans l’épopée de l’intégration ouest-africaine. Avec ce laissez-passer électronique, l’OTR ne se contente pas de simplifier des formalités ; il redessine les contours d’un Togo audacieux, où la technologie devient le levier d’une prospérité partagée. Dans le grondement des moteurs et le ballet des conteneurs, une certitude s’impose : le Togo, port altier du Sahel, s’élève, tel un phare, guidant ses voisins vers un horizon dans lequel les frontières s’effacent et où les routes, enfin, mènent à l’avenir.