Les « Langages Silencieux » à l’honneur à Lomé

Lomé, carrefour des langages silencieux : un colloque inédit explore la communication non verbale en Afrique

Lomé, 4 juillet 2025 – L’Université de Lomé s’est transformée en une agora mondiale des idées, accueillant le tout premier colloque scientifique international dédié aux « Langages silencieux : contextes, enjeux et dynamiques communicationnelles en Afrique ». En effet, mercredi dernier, dans les murs de l’Institut Confucius, 43 chercheurs, universitaires et experts venus de 14 pays se sont réunis pour explorer un domaine fascinant et souvent méconnu : la communication non verbale. Gestes, regards, postures, silences éloquents – ce forum, vibrant d’intelligence et de diversité, promet de dévoiler les mille et une façons dont l’Afrique parle sans dire un mot, redessinant ainsi les contours de la science et de la culture.

Lomé accueille un colloque scientifique international où 43 chercheurs de 14 pays explorent les "langages silencieux" africains, révélant la richesse de la communication non verbale et la place du continent dans la recherche mondiale.Un voyage au cœur de la communication silencieuse

Dans un continent où les traditions orales ont longtemps été célébrées, les langages silencieux – ces gestes expressifs, ces symboles corporels, ces échanges muets – occupent une place centrale, mais ils sont rarement étudiés avec rigueur. C’est ce vide que le colloque de Lomé ambitionne de combler. Pendant plusieurs jours, des chercheurs d’Afrique et d’ailleurs dissèquent les contextes, les significations et les dynamiques des communications non verbales, des danses rituelles aux salutations codifiées, en passant par les silences chargés de sens dans les cérémonies traditionnelles.

L’événement, hébergé par l’Institut Confucius de l’Université de Lomé, se veut résolument interdisciplinaire. Anthropologues, linguistes, sociologues, psychologues et même neuroscientifiques croisent leurs regards pour décrypter comment les corps parlent là où les mots s’arrêtent. Du hochement de tête respectueux au Ghana aux danses guerrières des Maasai, en outre, en passant par les gestes subtils des commerçants sur les marchés togolais, le colloque explore un patrimoine immatériel aussi riche que complexe.

Un ministre visionnaire pour un événement pionnier

Lors de la cérémonie d’ouverture, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, M. Kanka-Malik Natchaba, a donné le ton avec un discours vibrant. « Ce colloque est une célébration de la richesse de nos cultures et une invitation à repenser la communication dans toute sa diversité », a-t-il déclaré. Saluant l’initiative des organisateurs, il a souligné l’importance de ce rendez-vous pour la science africaine, souvent sous-représentée sur la scène mondiale. « Que vos échanges soient une source d’inspiration et ouvrent de nouvelles perspectives », a-t-il ajouté, souhaitant aux participants des débats fructueux et des découvertes audacieuses.

Le ministre n’a pas manqué de rappeler le rôle du Togo comme carrefour intellectuel et culturel. En effet, en accueillant ce forum, Lomé confirme son ambition de devenir un hub régional pour la recherche et l’innovation, un rôle qu’elle a déjà endossé avec succès lors d’événements comme le Forum du Réseau Habitat d’Urgence Francophone, tenu la veille.

Une plongée inaugurale dans les gestes expressifs

La cérémonie d’ouverture s’est conclue par une conférence inaugurale captivante, intitulée « Gesture Expressive Visible Bodily Actions ». Ce premier temps fort a plongé les participants dans l’univers des gestes, ces mouvements du corps qui, bien plus qu’un simple complément à la parole, portent des significations culturelles profondes. De la main levée en signe de paix aux postures ritualisées des cérémonies, les intervenants ont démontré comment ces « langages silencieux » structurent les interactions sociales et transmettent des héritages ancestraux.

Cette conférence a posé les bases des discussions à venir, qui aborderont des thèmes aussi variés que l’usage des gestes dans les conflits, l’influence des langages non verbaux sur l’éducation, ou encore leur rôle dans la diplomatie traditionnelle africaine. Les participants, issus de pays comme le Sénégal, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la France ou encore le Canada, apportent une diversité de perspectives qui promet des débats riches et nuancés.

Lomé accueille un colloque scientifique international où 43 chercheurs de 14 pays explorent les "langages silencieux" africains, révélant la richesse de la communication non verbale et la place du continent dans la recherche mondiale.Un enjeu pour l’Afrique et au-delà

Ce colloque n’est pas qu’un exercice académique. En explorant les langages silencieux, il touche à des questions fondamentales : comment les sociétés africaines communiquent-elles leur identité dans un monde globalisé ? Comment préserver des pratiques culturelles menacées par la modernité ? Et comment ces modes de communication peuvent-ils inspirer des solutions aux défis contemporains, qu’il s’agisse de la cohésion sociale ou de l’éducation interculturelle ?

Dans un continent où les malentendus interculturels peuvent alimenter des tensions, comprendre les langages non verbaux devient un outil de paix. Les conclusions du forum pourraient influencer des domaines aussi variés que la médiation communautaire, la pédagogie ou même les stratégies de communication publique. En plaçant l’Afrique au centre de cette réflexion, Lomé affirme que le continent a non seulement des leçons à recevoir, mais aussi des savoirs à offrir au monde.

Un silence qui résonne loin

En réunissant des esprits brillants autour d’un sujet aussi universel qu’original, le colloque de Lomé marque un tournant pour la recherche africaine. Les 43 participants, venus de 14 pays, ne se contentent pas d’étudier le silence : ils lui donnent une voix, celle d’un continent riche de ses diversités et prêt à revendiquer sa place sur la scène intellectuelle mondiale. Alors que les travaux se poursuivent, une certitude émerge : à Lomé, les langages silencieux parlent fort, et leur écho portera bien au-delà des frontières de l’Afrique.

Lomé, carrefour de l’innovation en habitat d’urgence francophone

Lomé, capitale de l’espoir : le premier Forum francophone pour un habitat d’urgence durable

Lomé, 4 juillet 2025 – Le 1er juillet dernier, Lomé s’est imposée comme un phare d’innovation et de solidarité en accueillant le tout premier Forum du Réseau Habitat d’Urgence Francophone. En effet, dans les murs de l’École Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (EAMAU), experts, décideurs et acteurs de terrain de l’espace francophone se sont réunis sous un mot d’ordre ambitieux : « Repenser l’assistance en habitat d’urgence dans l’espace francophone : Unir les acteurs, Innover et Agir durablement ». Face aux crises humanitaires et climatiques qui frappent de plein fouet les populations vulnérables, ce forum marque une étape décisive pour offrir des abris dignes et durables à ceux qui en ont le plus besoin.

Lomé accueille le premier Forum du Réseau Habitat d'Urgence Francophone à l'EAMAU, rassemblant experts et décideurs pour innover et agir durablement face aux crises humanitaires et climatiques.Un défi pressant, une réponse collective

Dans un monde où les catastrophes naturelles, les conflits et les déplacements forcés jettent des millions de personnes dans la précarité, l’habitat d’urgence est devenu une question cruciale. En effet, inondations, sécheresses, crises sécuritaires : les pays francophones, du Sahel à la Caraïbe, font face à des défis croissants pour loger ceux qui ont tout perdu. C’est dans ce contexte que le Forum de Lomé s’est ouvert, avec pour ambition de fédérer les énergies, d’échanger les savoir-faire et de concevoir des solutions adaptées aux réalités locales.

Par ailleurs, l’événement, hébergé par le Togo, réunit des architectes, des urbanistes, des ONG, des représentants gouvernementaux et des partenaires internationaux. Leur objectif commun est de repenser l’approche de l’habitat d’urgence, souvent limitée à des solutions temporaires, pour proposer des modèles durables, respectueux de l’environnement et ancrés dans les cultures locales. Qu’il s’agisse de construire des abris résistants aux intempéries ou d’intégrer les communautés déplacées dans des projets de long terme, le forum vise également  à transformer l’urgence en opportunité.

Le Togo, hôte d’une ambition solidaire

Lors de la cérémonie d’ouverture, le ministre togolais Kanka-Malik Natchaba a donné le ton avec un discours empreint de gratitude et de vision. « Le Togo est honoré d’accueillir ce forum, qui reflète notre engagement pour la résilience des populations face aux crises », a-t-il déclaré. Il a aussi salué l’initiative du Réseau Habitat d’Urgence Francophone, tout en rendant hommage au président Faure Essozimna Gnassingbé pour son leadership dans la lutte contre les vulnérabilités. « Ce forum doit accoucher de solutions concrètes, au bénéfice des populations qui souffrent », a-t-il insisté, appelant à des résultats tangibles pour les communautés francophones.

Le choix de Lomé comme ville hôte n’est pas anodin. Le Togo, qui a récemment fait preuve d’un engagement fort dans la gestion des crises humanitaires – notamment à travers la Déclaration de Lomé sur les réfugiés, signée le 4 juillet 2025 – se positionne comme un acteur clé de la solidarité régionale. En accueillant ce forum à l’EAMAU, institution réputée pour son expertise en architecture et urbanisme, le pays met en lumière sa volonté de conjuguer savoir-faire local et ambition internationale.

Innover pour un avenir durable

Le thème du forum – « Unir les acteurs, Innover et Agir durablement » – reflète une ambition à trois volets. D’abord, il s’agit de fédérer : en réunissant des acteurs de divers horizons, le Réseau Habitat d’Urgence Francophone veut briser les silos et encourager la collaboration. Ensuite, il s’agit d’innover : face à des crises de plus en plus fréquentes et complexes, les solutions d’hier ne suffisent plus. Matériaux écologiques, conceptions modulables, intégration des savoirs traditionnels – les discussions à Lomé explorent des approches novatrices pour répondre aux besoins immédiats tout en préparant l’avenir. Enfin, il s’agit d’agir durablement : l’objectif est de dépasser les tentes éphémères et les abris précaires pour offrir des habitats qui redonnent dignité et stabilité aux populations.

Les échanges, prévus sur plusieurs jours, abordent des questions pratiques et stratégiques. Par exemple, comment financer des projets d’habitat d’urgence dans des contextes de ressources limitées ? Comment impliquer les communautés locales dans la conception des abris ? Et surtout, comment intégrer les enjeux climatiques dans des solutions d’urgence ? Ces débats, enrichis par des études de cas du Mali, d’Haïti ou encore du Sénégal, promettent de poser les bases d’un nouveau paradigme.

Lomé accueille le premier Forum du Réseau Habitat d'Urgence Francophone à l'EAMAU, rassemblant experts et décideurs pour innover et agir durablement face aux crises humanitaires et climatiques. Habitat d’Urgence : Un appel à l’action pour la francophonie

Le Forum de Lomé n’est pas seulement une plateforme d’échange ; c’est un appel à l’action. Dans un espace francophone où les crises humanitaires se multiplient, il rappelle l’urgence de travailler ensemble. Les participants, conscients des enjeux, savent que les solutions ne viendront pas des seuls gouvernements ou ONG, mais plutôt d’une synergie entre tous les acteurs – publics, privés, locaux et internationaux.

En ouvrant ce forum, Lomé envoie un message d’espoir : face aux tempêtes, qu’elles soient climatiques ou humaines, l’innovation et la solidarité peuvent changer la donne. Le ministre Natchaba l’a résumé avec force : « Ce n’est pas seulement une question de briques et de mortier ; c’est une question de dignité humaine. » Alors que les travaux se poursuivent, le Togo, à travers ce premier Forum du Réseau Habitat d’Urgence Francophone, s’affirme comme un catalyseur d’un avenir où chaque personne déplacée pourra retrouver un toit, un foyer, un avenir.

 

Aéronautique au Togo : un nouveau cap pour l’excellence

Formation aéronautique : L’Université de Lomé et l’ANAC S’unissent pour propulser l’aviation togolaise

Lomé, 4 juillet 2025 – Le ciel togolais pourrait bientôt compter plus de compétences locales à ses commandes. En effet, en signant un accord-cadre ambitieux, l’Université de Lomé et l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) déclenchent une nouvelle phase de professionnalisation du secteur aérien. Cet engagement marque bien plus qu’une alliance institutionnelle : c’est le lancement d’une dynamique nationale pour outiller les talents togolais à répondre aux standards internationaux de l’aviation. Ainsi, ce partenariat constitue une étape décisive dans la volonté du Togo de faire de la formation technique un levier de souveraineté et de compétitivité dans un secteur hautement stratégique.

Une synergie académique et institutionnelle au service du ciel togolais

Au cœur de ce partenariat réside la volonté commune de combler le déficit de compétences dans un secteur hautement technique. À cette fin, des modules de certification courts – de trois à six mois – ont été conçus pour répondre aux besoins opérationnels de l’aviation civile. L’initiative cible des profils clés tels que pilotes, ingénieurs, techniciens et agents d’exploitation. L’École polytechnique de Lomé, fer de lance de cette première phase, bénéficiera d’un appui technique constant de l’ANAC pour garantir la conformité des formations aux exigences de l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale).

« C’est un signal fort : nous créons une offre de formation ancrée dans la réalité du marché, avec des débouchés concrets », a indiqué Adama Kpodar, président de l’Université de Lomé.

Par ailleurs, le protocole d’accord signé par les deux institutions ne se contente pas de bonnes intentions. Il trace aussi une feuille de route claire : la mise en place de formations spécialisées courtes, l’ouverture de stages pratiques au sein de l’ANAC et l’insertion professionnelle ciblée, en fonction des besoins réels du marché.

Former localement, rayonner régionalement

Pilotes, ingénieurs, techniciens de maintenance, agents d’exploitation… tous ces profils stratégiques seront formés dans un cadre pensé pour coller au plus près des exigences contemporaines du transport aérien. Cette coopération s’inscrit dans une démarche de souveraineté des compétences. De plus, cette orientation vise à réduire la dépendance aux talents importés et à renforcer la résilience du secteur face aux défis croissants de la mobilité régionale et internationale. En parallèle, les perspectives d’insertion professionnelle se multiplient pour les jeunes diplômés togolais, avec des possibilités de stages et d’emplois au sein même de l’ANAC, selon les besoins identifiés.

Un comité de pilotage interinstitutionnel assurera le suivi rigoureux du programme, avec une projection d’extension à l’Université de Kara. Pour Abdou Ahabou Idrissou, directeur général de l’ANAC, l’enjeu est clair : « Créer un environnement favorable à une aviation civile compétitive, durable et conforme aux standards internationaux. » Un objectif qui entre en résonance avec les ambitions portées par les plus hautes autorités du pays, bien décidées à positionner le Togo comme un hub régional du trafic aérien.

Gouvernance partagée et extension prévue

Un comité de suivi composé des deux entités veillera à la mise en œuvre efficace de ce partenariat, qui pourrait s’étendre à l’Université de Kara. Ce dispositif collaboratif s’inscrit également dans une logique de continuité, assurant l’adéquation formation-emploi et la montée en qualité du capital humain national.

Ce virage vers une ingénierie aéronautique ancrée au plan local illustre la capacité du Togo à anticiper les besoins du futur. En effet, entre volonté politique, synergie académique et engagement sectoriel, le pays prend position dans le ciel africain – non plus seulement comme une plateforme de transit, mais comme un pôle de savoir-faire technique et stratégique.

L’Université de Lomé et l’ANAC : Un levier pour le leadership régional du Togo

Au-delà des formations, cet accord s’insère dans la stratégie nationale de positionnement du Togo comme hub aérien de référence en Afrique de l’Ouest. Avec des infrastructures modernisées comme celles de l’aéroport international Gnassingbé Eyadema, il devient impératif de miser sur un capital humain qualifié pour accompagner l’essor du trafic aérien régional et international.

En somme, ce partenariat traduit une vision partagée : bâtir une aviation civile togolaise résiliente, compétente et tournée vers l’avenir. Il confirme aussi l’ambition des autorités de faire du pays un acteur incontournable dans les chaînes logistiques et aériennes du continent.

 

Municipales 2025 : TOVIA joue la carte de la proximité à Bè

Municipales 2025 : Le mouvement TOVIA en force à Bè Apédomé pour un développement inclusif

Au cœur de Bè Apédomé, un vent d’optimisme et de mobilisation citoyenne s’est levé. Depuis le lancement officiel de la campagne électorale pour les municipales du 17 juillet 2025, le Mouvement togolais Viens Agir (TOVIA) ne ménage aucun effort pour faire vibrer les rues de la commune Golfe 1. Derrière les klaxons d’une grande caravane populaire qui a sillonné les artères de la circonscription se dessine une vision claire : celle d’un développement local maîtrisé, inclusif et à visage humain.

 Le Mouvement TOVIA mène une campagne électorale dynamique à Bè Apédomé (Golfe 1) pour les municipales de 2025, capitalisant sur un bilan solide et une vision de développement local basée sur l'inclusion, la compétence et la transparence.TOVIA : Une caravane offensive pour une campagne de proximité

Dès l’aube, les couleurs du Mouvement TOVIA ont envahi les grandes artères de la commune. Une caravane, menée tambour battant par le coordonnateur national lui-même, avait pour objectif de raviver la proximité entre les électeurs et une équipe sortante bien décidée à capitaliser sur son bilan.

En effet, portée par Gbloekpo Koamy Gomado – maire sortant et coordonnateur national de TOVIA –, la campagne s’est illustrée le 3 juillet dernier par une démonstration d’ancrage territorial. De Bè Kpota Colas à Bè Ablogamé, l’équipe TOVIA a multiplié les arrêts, les discussions et les gestes de proximité, au plus près des préoccupations quotidiennes des habitants.

Lors du rassemblement au terrain du CEG d’Adakpamé, Gomado a planté le décor d’un engagement politique fondé sur les acquis visibles du mandat précédent : infrastructures améliorées, participation citoyenne renforcée et transparence dans la gestion communale. « Ensemble, main dans la main, nous allons bâtir notre commune », a-t-il martelé devant une foule attentive, évoquant par ailleurs les défis encore à relever.

La journée a culminé en deux temps forts : un meeting à l’aire de jeux du CEG Adakpamé à Bè Kpota Colas, puis une descente sur le terrain à Bè Ablogamé, ponctuée de séances d’échange avec les populations.

 Le Mouvement TOVIA mène une campagne électorale dynamique à Bè Apédomé (Golfe 1) pour les municipales de 2025, capitalisant sur un bilan solide et une vision de développement local basée sur l'inclusion, la compétence et la transparence.Un bilan revendiqué, des défis assumés

Ministre-Maire depuis plusieurs années, Gbloekpo Koamy Gomado ne cache pas son ambition : rempiler pour continuer le travail entamé. « Ce que nous avons pu réaliser, nous le devons à votre confiance. Toutefois, bien des chantiers restent ouverts, et c’est ensemble que nous les relèverons », a-t-il déclaré devant une foule attentive. Dans son intervention, il a mis en avant des actions « visibles et efficaces » déjà entreprises, tout en insistant sur la nécessité de bâtir sur des fondations solides.

Le message central est clair : consolider les acquis, faire plus et mieux, et rester à l’écoute. Le slogan implicite du mouvement s’articule autour de la stabilité, de la compétence et de la proximité.

De ce fait, le triptyque de TOVIA – développement inclusif, compétence et transparence – s’inscrit dans une volonté affichée de faire de la commune Golfe 1 un territoire pilote de la bonne gouvernance locale. « Ce que nous avons pu accomplir jusqu’à présent, c’est avec vous.» « Et c’est avec vous que nous irons plus loin », a ajouté le ministre-maire, en appelant à une mobilisation responsable et solidaire.

Trois piliers pour gouverner : inclusion, compétence, transparence

Le Mouvement TOVIA fonde sa stratégie sur une trame programmatique claire. Premièrement, un développement inclusif qui embarque jeunes, femmes et forces vives dans la dynamique communale. Ensuite, la compétence, incarnée selon le leader par une équipe expérimentée issue de la communauté elle-même. Enfin, la transparence, présentée comme condition sine qua non d’un pacte de confiance renouvelé avec les citoyens.

Avec un ton volontariste, Gomado a invité ses concitoyens à « agir avec sérénité et cœur pour des impacts plus grands ».

Une campagne au pas soutenu

Avec un calendrier étoffé d’activités prévues dans les prochains jours, TOVIA entend battre le rappel dans tous les quartiers de Bè Apédomé. L’équipe de candidats menée par Gomado, tous natifs de la commune, mise sur la proximité, l’expérience de terrain et la continuité pour renforcer son lien avec la population et convaincre les indécis.

Alors que la campagne bat son plein, TOVIA ne cherche pas à promettre l’impossible. Le mouvement ambitionne plutôt de consolider l’existant et d’innover avec mesure, en capitalisant sur une dynamique communautaire déjà engagée. Dans le Golfe 1, la bataille des idées est lancée… et elle se joue au coin de chaque rue.

Une campagne à venir, quartier par quartier

En somme, la journée du 3 juillet ne constitue qu’un premier jalon. TOVIA a annoncé un programme dense dans les prochains jours à Bè Apédomé et dans les autres quartiers de Golfe 1. Débats publics, visites de terrain, rencontres thématiques… tout est mis en œuvre pour maintenir une présence active et dialoguer en continu avec les populations.

La liste TOVIA, composée exclusivement de candidats natifs de la commune, entend ainsi affirmer sa légitimité locale et son ancrage humain. C’est là une réponse assumée aux critiques sur la déconnexion entre élus et administrés.

 

VaRRIWA : Quatre ans d’innovation au service du Togo

Togo : VaRRIWA, quatre ans d’innovation qui redessinent les ponts entre science et marché

Lomé, 4 juillet 2025 – Pari tenu pour VaRRIWA ! Quatre ans après son lancement, ce projet ouest-africain de valorisation des résultats de recherche affiche un bilan qui dépasse les attentes et s’ancre désormais dans la durée. En effet, grâce à cette initiative, le Togo a vu des dizaines d’innovateurs accompagnés, des entreprises créées, et une pluie de brevets déposés. Le projet VaRRIWA est, par conséquent, en train de redessiner le paysage de l’innovation scientifique dans le pays.

C’est dans ce contexte qu’un atelier Business to Business (B2B), organisé le 3 juillet à Lomé, a réuni innovateurs, chercheurs, investisseurs et décideurs publics autour d’une ambition commune : rendre durable la synergie entre innovation scientifique et dynamisme économique.

le projet VaRRIWA a transformé l'innovation scientifique au Togo en quatre ans, favorisant la création d'entreprises, l'emploi et le dépôt de brevets, et inspirant un nouveau modèle de valorisation de la recherche en Afrique de l'Ouest.Un écosystème dopé par la mise en réseau

Financé par l’Union européenne à hauteur de près de 5 millions d’euros via le 11e Fonds Européen de Développement, VaRRIWA n’est pas un simple programme académique. Au contraire, c’est une véritable fabrique de synergies entre science, marché et entrepreneuriat, pilotée par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Durant ces quatre années, le projet a accompagné 60 porteurs de solutions innovantes, généré 25 entreprises et 322 emplois, et conduit au dépôt de 23 brevets – un record national souligné avec fierté par les acteurs.

« On reprochait aux chercheurs d’enfermer leurs travaux dans les tiroirs. Avec VaRRIWA, au contraire, ces tiroirs se sont ouverts, et le dialogue avec le monde économique s’est installé », s’est félicité Gnon Baba, représentant de l’AUF-Togo.

Ainsi, VaRRIWA s’est imposé comme une passerelle solide entre laboratoires et entreprises. Le B2B de Lomé a donc servi de tremplin pour ouvrir l’ère « post-projet », en consolidant les alliances public-privé et en explorant des voies de financement alternatives à la seule ressource publique.

Un nouveau souffle pour la recherche appliquée

Deux structures emblématiques ont cristallisé cette dynamique : le FabLab de Kara (CAVRIS) et l’Unité de valorisation des innovations agricoles et agroalimentaires (UVI2A). Grâce à elles, les porteurs de projets bénéficient d’un accompagnement technique, de conseils juridiques et, dans certains cas, de financements d’amorçage.

Cependant, l’heure est désormais à l’après-projet. Comme l’a rappelé le Dr Kossi Sénamé Dodzi, directeur de la Recherche scientifique et technique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, « les ressources publiques seules ne suffisent plus. Il faut attirer des capitaux privés, structurer les partenariats, professionnaliser les filières ».

Des impacts tangibles sur le terrain togolais

Les résultats concrets du projet VaRRIWA sont éloquents :

  • Incubation structurée : Création de centres tels que le CAVRIS à Kara et l’UVI2A, catalyseurs de 60 projets innovants, dont plusieurs ont décroché des financements d’amorçage.
  • Économie réelle dynamisée : En quatre ans, 25 entreprises ont émergé et 322 emplois ont été créés grâce à l’appui de VaRRIWA.
  • Propriété intellectuelle valorisée : 23 demandes de brevets déposées – un record national – dont trois portées par des femmes, trois innovations officiellement certifiées, et une marque désormais protégée.

Un bond dans les classements mondiaux et une rupture culturelle saluée

L’événement du jeudi n’avait donc rien d’anecdotique. Il a permis de faire émerger de nouvelles alliances entre investisseurs et innovateurs, tout en réfléchissant à des modèles durables de valorisation. Stands d’exposition, réseautage ciblé, panels sur le financement de la recherche : chaque séquence visait à décloisonner les savoirs et faciliter leur circulation.

La reconnaissance du Togo au classement mondial de l’innovation, avec un bond de 11 places, témoigne de cette effervescence nouvelle. Le Togo récolte aujourd’hui les fruits de cette dynamique qui consacre la montée en puissance de la valorisation scientifique dans les politiques de développement du pays. Les décideurs y voient par conséquent une opportunité à consolider.

« Ce que nous voyons aujourd’hui était inimaginable il y a encore quelques années : des chercheurs qui sortent de leurs laboratoires pour dialoguer avec des innovateurs et des investisseurs », s’enthousiasme Gnon Baba, représentant de l’AUF-Togo. L’atelier a également servi de cadre pour poser les jalons d’une institutionnalisation des pratiques de valorisation, notamment via des partenariats pérennes avec le secteur privé.

le projet VaRRIWA a transformé l'innovation scientifique au Togo en quatre ans, favorisant la création d'entreprises, l'emploi et le dépôt de brevets, et inspirant un nouveau modèle de valorisation de la recherche en Afrique de l'Ouest.VaRRIWA : Une synergie régionale inédite

Conçu comme un projet à vocation régionale, VaRRIWA s’est appuyé sur la coopération entre institutions sœurs du Togo, du Bénin, du Burkina Faso, du Sénégal et même de la Sorbonne (France). Une architecture partenariale qui confère à cette initiative une portée qui dépasse les frontières nationales.

Plus précisément, VaRRIWA s’est articulé autour d’un réseau régional avec l’ANRSA du Sénégal, l’ABeVRIT du Bénin, l’ANVAR du Burkina Faso, ainsi que l’Université de la Sorbonne. Cette approche transversale fait du projet une expérience pilote en matière de codéveloppement scientifique et de diplomatie de la connaissance.

En conclusion, VaRRIWA laisse entrevoir ce que peut accomplir une politique cohérente de valorisation scientifique : un socle d’innovation, un levier d’inclusion, et un pari assumé sur l’intelligence collective. Un modèle qui, bien au-delà du Togo, inspire et appelle à essaimer.

 

 

Municipales 2025 : UNIR chauffe le terrain à Baguida et Bè

Togo : UNIR enflamme Baguida et Bè pour des municipales sous le signe de l’unité

Lomé, 4 juillet 2025 – Ambiance électrique ce jeudi dans les cantons de Baguida et de Bè. La coordination préfectorale du parti au pouvoir, Union pour la République (UNIR), a mobilisé les foules pour lancer officiellement sa campagne pour les municipales 2025. L’objectif était clair : présenter ses candidats, galvaniser les électeurs et ancrer un message de proximité. Entre slogans, échanges directs et promesses ciblées, le parti a montré qu’il entend bien jouer la carte du terrain pour reconquérir la confiance citoyenne.

À Baguida et Bè, UNIR lance sa campagne municipale 2025 en mobilisant les citoyens autour d’une gouvernance de proximité, fondée sur l’écoute, l’action et l’ancrage local.Un meeting aux allures de mobilisation populaire

Des centaines de citoyens ont répondu à l’appel, serrés sous un soleil plombant mais animés d’une ferveur bien politique. Pas de grands discours formatés, ici : les candidats investis ont pris le micro pour exposer leur feuille de route. Défis locaux, priorités concrètes, promesses de rupture avec les anciennes méthodes… Éducation, emploi des jeunes, accès à l’eau, gestion des déchets – les thèmes abordés collent aux préoccupations quotidiennes.

Cependant, et c’était le plus important, le ton était à l’écoute. La foule n’était pas simple spectatrice : elle interpellait, questionnait, critiquait. Et les candidats ont répondu. À Baguida, on réclame des routes praticables toute l’année. À Bè, on exige des solutions pour maintenir les jeunes dans le quartier, loin de l’exode vers Lomé. Ce dialogue franc était la marque de fabrique du rassemblement.

UNIR mise sur l’ancrage local

Ce meeting n’est pas un show de lancement comme un autre. Il s’inscrit dans une stratégie bien rodée : remettre les élus au contact du terrain. UNIR aligne des candidats issus des quartiers, présentés comme proches des réalités et porteurs d’un projet de gouvernance incarnée. « Ce ne sont pas des parachutés politiques », martèle un cadre du parti. Le message est clair : proximité, efficacité, ancrage.

Dans un climat où la méfiance envers les institutions reste vive, cette approche vise à rassurer et mobiliser. De ce fait, pour le parti au pouvoir, les municipales de 2025 seront autant un test électoral qu’une épreuve de sincérité politique.

À Baguida et Bè, UNIR lance sa campagne municipale 2025 en mobilisant les citoyens autour d’une gouvernance de proximité, fondée sur l’écoute, l’action et l’ancrage local.Baguida et Bè : La campagne est lancée, les regards sont braqués

Ce premier rendez-vous n’est qu’un jalon. UNIR prévoit de déployer la même énergie dans d’autres localités, pour asseoir sa présence et peaufiner sa stratégie de proximité. Néanmoins, la pression est déjà là : les électeurs, souvent échaudés par le passé, attendent des résultats concrets. Et dans les quartiers populaires, les promesses creuses ne passent plus.

Les enjeux sont grands. Les municipales à venir pourraient redessiner l’équilibre local, et UNIR joue gros. Ce 4 juillet, à Baguida comme à Bè, le parti a planté le décor : une campagne rythmée, tournée vers les citoyens, et centrée sur le terrain. La balle est désormais dans le camp des électeurs.

Déclaration de Lomé : L’Afrique de l’Ouest s’unit face à la crise des réfugiés

La Déclaration de Lomé : une lueur d’espoir pour les réfugiés d’Afrique de l’Ouest

Ce 4 juillet 2025, Lomé est devenue le théâtre d’un moment décisif pour l’Afrique de l’Ouest. Réunis dans la capitale togolaise, les gouvernements du Togo, du Bénin, du Ghana, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont scellé un engagement sans précédent : la Déclaration de Lomé. En effet, ce texte, fruit d’un dialogue régional de plus d’un an, marque une avancée majeure dans la réponse collective à la crise des déplacements forcés qui secoue la région. Dans un contexte où des millions de personnes fuient conflits, violences et catastrophes climatiques, cet accord ambitionne de redonner dignité et espoir aux réfugiés, tout en posant les bases d’une solidarité régionale exemplaire.

Déclaration de Lomé : Un dialogue porté par le Togo, soutenu par l’ONU

Sous l’impulsion du gouvernement togolais, et avec l’appui technique du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), les cinq pays ont travaillé d’arrache-pied pour aboutir à cet accord. Pendant plus d’un an, des discussions approfondies ont abordé des questions cruciales : protection des réfugiés, accès aux services essentiels, et recherche de solutions durables. La Déclaration de Lomé, adoptée et signée ce vendredi, traduit ces efforts en engagements concrets, avec pour ambition de transformer la prise en charge des déplacés dans une région où les crises humanitaires s’entrelacent avec des défis sécuritaires et économiques.

L’Assistant Haut-Commissaire du HCR, présent à la cérémonie, n’a pas caché son enthousiasme face à ce « pacte novateur ». Selon lui, la Déclaration de Lomé se distingue par son approche pragmatique et humaine, centrée sur trois piliers : le renforcement du principe de non-refoulement – garantissant que nul ne sera renvoyé vers un pays où il risque la persécution –, la simplification des procédures pour reconnaître le statut de réfugié, et l’autonomisation des déplacés grâce à un accès facilité aux services essentiels comme l’éducation, la santé et l’emploi.

  

Déclaration de Lomé : Des engagements concrets pour les droits des réfugiés

La Déclaration de Lomé ne se contente pas de belles paroles. Au contraire, elle promet des avancées tangibles pour les réfugiés et leurs communautés d’accueil. Parmi les mesures phares, les signataires s’engagent à garantir un accès sans entrave au territoire pour ceux qui fuient la violence ou les persécutions. L’obtention de documents d’identité, souvent un obstacle majeur pour les déplacés, est également au cœur du texte, tout comme la recherche de solutions durables, telles que l’intégration locale ou la réinstallation.

Le président de l’Assemblée nationale togolaise a salué cet élan collectif, soulignant l’engagement des cinq pays à faire des droits des réfugiés une priorité. « Cet accord montre que l’Afrique de l’Ouest peut répondre à ses défis par la coopération et la solidarité », a-t-il déclaré, rendant hommage au rôle des Nations Unies, garant du multilatéralisme. La Représentante spéciale adjointe de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mme Barrie Freeman, a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à soutenir cette initiative, en insistant aussi sur son importance pour la « sécurité humaine » des réfugiés et des populations hôtes.

Inde-Togo : Un nouveau chapitre s'ouvre pour un partenariat stratégique

L'ambassadeur indien Srh Fahmi entame sa mission au Togo, officialisant un partenariat stratégique entre l'Inde et le Togo qui vise à renforcer leur coopération bilatérale dans divers domaines.

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Une réponse régionale à une crise globale

L’Afrique de l’Ouest est l’une des régions les plus touchées par les déplacements forcés. Conflits armés, insécurité alimentaire, et catastrophes climatiques, comme les inondations ou la désertification, poussent des milliers de personnes à quitter leur foyer chaque année. Le Burkina Faso, en particulier, fait face à une crise humanitaire majeure, avec des millions de déplacés internes et des réfugiés fuyant les violences djihadistes. Les pays voisins, bien que moins touchés, accueillent également des populations en quête de refuge, mettant leurs infrastructures et leurs ressources sous pression.

Dans ce contexte, la Déclaration de Lomé apparaît comme une bouffée d’oxygène. En unissant leurs efforts, le Togo, le Bénin, le Ghana, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso envoient un signal fort : la crise des réfugiés ne peut être résolue par des approches nationales isolées. La coopération régionale, soutenue par des partenaires comme le HCR et l’ONU, devient un levier pour bâtir des réponses collectives et durables.

Inde-Togo : Un nouveau chapitre s'ouvre pour un partenariat stratégique

L'ambassadeur indien Srh Fahmi entame sa mission au Togo, officialisant un partenariat stratégique entre l'Inde et le Togo qui vise à renforcer leur coopération bilatérale dans divers domaines.

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Un modèle pour l’Afrique et au-delà

La signature de cet accord à Lomé n’est pas seulement une victoire pour les cinq pays signataires ; elle pourrait inspirer d’autres régions confrontées à des crises similaires. En plaçant les droits humains au cœur de leur stratégie, ces nations montrent qu’il est possible de conjuguer souveraineté et solidarité. Mais le chemin reste long. La mise en œuvre de la Déclaration nécessitera des ressources, une coordination sans faille et une volonté politique soutenue face à des défis logistiques et financiers.

Alors que les délégations quittaient Lomé, les regards se tournaient déjà vers l’avenir. La Déclaration de Lomé n’est pas une fin, mais un commencement. Pour les réfugiés d’Afrique de l’Ouest, elle porte la promesse d’une vie meilleure, où la peur cède la place à l’espoir, et où l’exil devient une étape vers un avenir digne. Dans une région souvent marquée par les crises, cet accord rappelle une vérité essentielle : l’union fait la force, et l’humanité, la différence.

 

Inde-Togo : Un nouveau chapitre s’ouvre pour un partenariat stratégique

 Diplomatie renforcée entre Lomé et New Delhi : le nouvel ambassadeur indien entame sa mission

Lomé, 4 juillet 2025 Dans un climat géopolitique où les partenariats Sud-Sud gagnent en intensité, l’Inde et le Togo franchissent une nouvelle étape dans leur coopération bilatérale. En effet, ce jeudi, le diplomate indien Srh Fahmi a officiellement enclenché sa mission au Togo en présentant les copies figurées de ses lettres de créance au ministre togolais des Affaires étrangères, le Professeur Robert Dussey. Un geste hautement symbolique qui inaugure une séquence diplomatique orientée vers un partenariat plus stratégique.

Inde-Togo : Une prise de fonctions marquée par les enjeux globaux

Loin d’être une simple formalité, cette rencontre revêt une importance singulière dans la consolidation des relations indo-togolaises. En effet, le ministre Dussey a salué cette nouvelle étape via son compte X , rappelant « l’engagement du Togo à développer un partenariat stratégique et durable avec l’Inde », tout en exprimant sa confiance dans la capacité de l’ambassadeur Fahmi à incarner cette ambition.

Derrière la solennité du protocole, c’est une vision partagée de coopération multilatérale qui se dessine : investissements ciblés, partage d’expertise, diplomatie économique, résilience climatique… Autant de domaines où l’expérience indienne peut aussi résonner avec les priorités togolaises.

Inde-Togo : Un diplomate aguerri aux manettes

Originaire du ministère indien des Affaires extérieures, qu’il a intégré en 1994, Srh Fahmi apporte avec lui plus de trois décennies d’expertise. Son parcours diplomatique, déployé entre l’Arabie saoudite, le Sri Lanka, l’Indonésie et le Qatar, l’a exposé aux enjeux de coopération consulaire, commerciale et culturelle. Sa connaissance des dynamiques régionales et des mécanismes multilatéraux en fait un interlocuteur précieux à Lomé.

Fahmi prend la relève de Sanjiv Tandon, dans un contexte où l’Inde multiplie les initiatives de partenariat sur le continent africain, à travers l’India-Africa Forum Summit et diverses plateformes de codéveloppement.

Une dynamique Sud-Sud à l’épreuve des ambitions

Au-delà de la scène togolaise, cette nomination illustre l’ancrage progressif de l’Inde sur le continent, en quête de leviers diplomatiques et économiques alternatifs aux routes traditionnelles. Le Togo, par sa stabilité politique et son positionnement stratégique sur la façade atlantique, apparaît ainsi comme une tête de pont idéale pour les ambitions indiennes en Afrique de l’Ouest.

L’accréditation définitive de Fahmi interviendra prochainement lors de la présentation officielle de ses lettres de créance au Président de la République togolaise, Jean Lucien Savi de Tové. Mais déjà, cette prise de contact annonce un nouveau chapitre dans les relations bilatérales – un chapitre que les deux parties entendent écrire sous le sceau du respect mutuel, de la complémentarité et de la co-construction.

Lomé : Une marche républicaine pour tisser l’unité dans le Golfe

Lomé se lève : Une marche historique pour l’unité togolaise !

Le 5 juillet 2025, à l’aube, Lomé s’apprête à écrire une nouvelle page de son histoire. Dès 7h00, une marée humaine convergera du carrefour Tokoin-Trésor vers le stade omnisports, dans une marche républicaine pacifique orchestrée par les autorités de la préfecture du Golfe. Portée par le préfet Komlan Agbodan, cette initiative n’est pas un simple défilé. Au contraire, c’est un cri vibrant pour la paix, le vivre-ensemble et la cohésion sociale, un serment collectif pour un Togo uni face aux vents de la discorde. Préparez-vous à être témoin d’un événement qui marquera les esprits !

Mobilisation générale : Lomé unie pour la paix

Dans une note aussi précise qu’un manifeste, le préfet du Golfe a lancé un appel solennel aux maires des communes Golfe 2, Golfe 3, Golfe 5 et Golfe 7, les enjoignant de mobiliser les forces vives de leurs territoires. Ainsi, des Comités de Développement à la Base (CDB) aux Chambres Communales des Métiers (CCM), en passant par les organisations de jeunesse, les balayeuses de rue et les femmes des marchés, tous sont convoqués pour faire battre le cœur de cette marche. Par ailleurs, cinq groupes folkloriques mobiles – fanfares et ensembles traditionnels – viendront colorer l’événement, chacun mobilisant au moins 50 âmes pour chanter l’unité à travers les rythmes du Togo profond.

Komlan Agbodan, figure d’autorité au verbe galvanisant, ne laisse rien au hasard. En effet, des bus sillonneront les communes dès 6h00 pour transporter les participants vers le point de départ, garantissant un cortège fluide et sécurisé. De plus, les mairies, dans une course contre la montre, doivent transmettre d’ici le 3 juillet à midi les listes des lieux de rassemblement et les effectifs prévus par catégorie. Chaque détail compte, car cette marche n’est pas qu’un événement : c’est un symbole, un étendard brandi pour rappeler que la cohésion est la pierre angulaire d’une nation.

Une marche, un symbole : Le Togo célèbre sa diversité

Cette « marche républicaine pacifique » dépasse le cadre d’une simple mobilisation. Effectivement, elle est une fresque vivante, où les balayeuses des rues côtoieront les chefs traditionnels, où les jeunes porteront leurs espoirs aux côtés des artisans, et où les tambours des groupes folkloriques feront vibrer l’asphalte de Lomé. Dans un pays où les fractures sociales et politiques menacent parfois l’harmonie, cette initiative se veut un baume, un rappel que le Togo, riche de sa diversité, peut marcher d’un même pas.

Le choix du stade omnisports comme point de chute n’est pas anodin. Ce lieu, où les passions sportives unissent les foules, deviendra le théâtre d’un serment collectif : celui d’un peuple décidé à construire, pas à diviser. « Nous comptons sur l’engagement civique de chacun pour faire de cette marche un symbole fort d’adhésion aux valeurs républicaines », a déclaré le préfet Agbodan, son appel résonnant comme un défi lancé à chaque Togolais.

Lomé, capitale de l’espoir : Un pas vers un avenir uni !

À l’heure où les défis mondiaux et régionaux – crises économiques, tensions sociales – testent la résilience des nations, le Golfe se dresse comme un laboratoire de l’unité. En somme, cette marche, préparée avec une minutie militaire, est plus qu’un événement : c’est une promesse, celle d’un Togo où chaque pas vers l’avant est un pas vers l’autre. Alors que les bus s’apprêtent à sillonner les rues et que les fanfares affûtent leurs mélodies, Lomé s’apprête à écrire une page vibrante de son histoire.

UEMOA : Guerre contre les faux médicaments vétérinaires à Lomé

Lomé, rempart contre le poison des faux remèdes : l’UEMOA en guerre contre les médicaments vétérinaires frauduleux

Ce 2 juillet 2025, sous le ciel vibrant de Lomé, la capitale togolaise s’est muée en champ de bataille d’un genre singulier : celui de la lutte contre les médicaments vétérinaires contrefaits, ces venins silencieux qui menacent bétail et santé publique dans l’espace de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). En effet, réunis pour la 6e réunion biennale, les États membres, la Commission de l’UEMOA et les firmes pharmaceutiques vétérinaires ont forgé un front commun, animés par une urgence vitale : enrayer un fléau qui, tapi dans l’ombre des circuits informels et des frontières poreuses, compromet l’avenir de l’élevage et la sécurité sanitaire de la région.

Une menace insidieuse dans l’ombre

Le constat est aussi brutal que les chiffres : malgré les efforts colossaux déployés, les médicaments vétérinaires frauduleux continuent d’inonder l’espace UEMOA. Ces contrefaçons, souvent concoctées dans des laboratoires clandestins, circulent comme un poison dans les marchés, portées par l’instabilité de certaines zones et la faiblesse des contrôles. « Une quantité non négligeable de ces produits illicites échappe encore à nos filets », a déploré Mahamadou Gado, commissaire chargé de l’agriculture, des ressources en eau et de l’environnement à l’UEMOA. Derrière ses mots, une vérité alarmante : chaque dose frelatée est une menace pour les troupeaux, les éleveurs, et, par ricochet, les populations qui consomment leurs produits.

 

Au Togo, où l’élevage pèse 16 % du PIB agricole et 7 % du PIB national, les enjeux sont cruciaux. Les maladies animales, exacerbées par des traitements inefficaces ou dangereux, fragilisent un secteur déjà aux prises avec des défis structurels. Les faux médicaments, loin de soigner, aggravent les épidémies, compromettent ainsi la sécurité alimentaire et exposent les humains à des résidus toxiques. Face à cette hydre, l’UEMOA ne baisse pas les bras : elle a mobilisé plus de 200 millions de FCFA pour le contrôle post-AMM (Autorisation de mise sur le marché), renforçant les laboratoires par des formations pointues et des équipements d’analyse de pointe.

À Lomé, la 6e réunion biennale de l'UEMOA rassemble les États membres et l'OMS pour renforcer la lutte contre les médicaments vétérinaires contrefaits, protégeant ainsi l'élevage et la santé publique dans la région.Faux médicaments vétérinaires : Une croisade pour la santé animale et publique

À Lomé, cette réunion n’est pas une simple formalité diplomatique. C’est un conseil de guerre où se dessine une stratégie régionale pour terrasser le commerce illicite. Yark Damehame, Ministre d’État togolais en charge des ressources animales, a lancé un appel vibrant : « Aucun pays ne peut lutter seul. Nous devons bâtir une synergie, un rempart commun où la santé animale et publique repose sur des normes inflexibles. » D’ailleurs, les discussions, d’une intensité rare, ont porté sur des mesures concrètes : renforcer les inspections, traquer les médicaments sans AMM, instaurer une pharmacovigilance rigoureuse pour surveiller les effets indésirables, et intensifier les campagnes de contrôle qualité.

 

Quinze ans après la réforme des législations pharmaceutiques vétérinaires, cette 6e revue biennale est un miroir tendu à l’UEMOA : une occasion d’identifier les failles, de corriger les imperfections, et de réaffirmer un engagement sans faille. « Nous ne pouvons tolérer que des pratiques commerciales douteuses mettent en péril nos troupeaux et nos populations », a martelé Mahamadou Gado, soulignant aussi la nécessité d’une solidarité renforcée entre États, institutions et firmes pharmaceutiques responsables.

Vers un avenir plus sûr

Dans les salles feutrées de Lomé, où les échanges fusent comme des étincelles, un espoir se dessine : celui d’un espace UEMOA où les éleveurs, du Sénégal au Niger, auront accès à des médicaments fiables, où les laboratoires deviendront des bastions de l’innovation, et où la santé animale cessera d’être un luxe. Les recommandations attendues à l’issue de cette rencontre – sur l’harmonisation des inspections, la lutte contre les réseaux illégaux, et le renforcement de la pharmacovigilance – promettent également  de redessiner le paysage sanitaire de la région.

Alors que les travaux se poursuivent, Lomé s’affirme comme le creuset d’une révolution silencieuse mais vitale. Dans chaque flacon de médicament authentique, dans chaque analyse rigoureuse, se joue la survie d’un secteur qui nourrit des millions de vies. L’UEMOA, unie face à ce fléau, envoie un message clair : le Sahel ne pliera pas devant les faux remèdes. À Lomé, la bataille pour un élevage sain et un avenir sécurisé ne fait que commencer.