Lomé : La Cour de justice de la CEDEAO va à la rencontre des citoyens

Sensibiliser, rapprocher, expliquer : du 18 au 21 novembre, la Cour de justice de la CEDEAO est en mission à Lomé pour faire connaître ses procédures et renforcer l’accès à la justice régionale auprès des citoyens togolais.

 

Lomé, 19 novembre 2025 –  À Lomé, la justice régionale sort de ses murs. Du 18 au 21 novembre 2025, la Cour de justice de la CEDEAO déploie un ambitieux programme de sensibilisation pour rapprocher son action des citoyens togolais et renforcer l’accès aux droits dans l’espace communautaire.

 

Une campagne anniversaire sous le signe de la proximité

 

C’est au siège de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) que s’est ouverte, mardi 18 novembre, une campagne de quatre jours portée par la juridiction régionale ouest-africaine. L’événement s’inscrit dans le cadre des célébrations du 50ᵉ anniversaire de la CEDEAO et du 20ᵉ anniversaire de sa Cour de justice, encore trop méconnue malgré son rôle central dans la protection des droits humains et le règlement pacifique des différends régionaux.

La Cour de justice de la CEDEAO en mission à Lomé pour rapprocher la justice communautaire des citoyens togolais, du 18 au 21 novembre 2025.

Lancement officiel en présence des autorités togolaises

 

Le lancement a bénéficié d’une forte adhésion officielle. En effet, le président de la Cour, l’honorable juge Ricardo Cláudio Monteiro Gonçalves, a présidé la cérémonie d’ouverture, entouré de la représentante résidente de la CEDEAO au Togo, Deweh Emily Gray, et du représentant du ministère de l’Économie et du Budget, Essokiza Anakpa. Le gouvernement togolais était  aussi représenté par le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits humains, Maître Pacôme Adjourouvi, qui a salué le choix du Togo comme étape stratégique de cette tournée régionale. Il a réaffirmé l’engagement du pays dans la construction d’une « CEDEAO des peuples », fondée sur la paix, la cohésion sociale et l’intégration.

 

Quatre jours d’actions pour rapprocher la Cour des citoyens

 

Pour concrétiser cet objectif de proximité, la délégation de la Cour multiplie les initiatives de terrain durant quatre jours :

  • Clinique juridique ouverte au public pour des conseils gratuits.
  • Forums spécialisés avec les universitaires, avocats et magistrats.
  • Dialogues judiciaires entre juges de la Cour et magistrats togolais
  • Rencontres avec le barreau, la société civile, les organisations féminines, les forces de sécurité ainsi que  les étudiants.

L’objectif affiché par le président Gonçalves est de faire connaître les compétences, les procédures et les mécanismes de saisine de la Cour afin que citoyens, résidents et acteurs économiques puissent y recourir plus facilement en cas de violation des textes communautaires ou des droits fondamentaux.

Le Togo, partenaire actif d’une justice accessible

 

À ce titre, le ministre Pacôme Adjourouvi a souligné lors de son allocution officielle que la méconnaissance de la Cour de justice de la CEDEAO constitue une perte pour les populations. Il a aussi  salué le soutien constant du président en exercice de la Conférence des chefs d’État, Faure Essozimna Gnassingbé, en faveur du règlement pacifique des différends via cette juridiction régionale.

La veille, lundi 17 novembre, le ministre avait déjà reçu la délégation de la Cour à son cabinet pour un échange approfondi sur le calendrier détaillé de la mission et les objectifs de la campagne de sensibilisation.

Une juridiction modernisée au service des citoyens

 

Cette mission est rendue possible par l’évolution du rôle de la Cour. En effet, Créée par les articles 6 et 15 du Traité révisé de la CEDEAO en 1993, la Cour de justice a été renforcée par le protocole additionnel A/SP1/01/05 du 19 janvier 2005. Ce texte lui permet désormais de recevoir directement les requêtes des particuliers contre les États membres pour violation des droits humains, sans passer par les juridictions nationales.

Cette démarche togolaise s’inscrit dans une série d’actions similaires menées dans plusieurs pays membres tout au long de l’année 2025. Elle illustre aussi la volonté de la Cour de passer d’une institution perçue comme lointaine à un recours concret et accessible pour les 400 millions d’habitants de l’espace CEDEAO.

Une justice qui s’incarne

En somme, à travers cette campagne de sensibilisation, la Cour de justice de la CEDEAO affirme sa vocation : devenir une juridiction de proximité, au service des peuples ouest-africains. De Lomé à Abuja, elle trace une voie : celle d’une justice qui parle aux citoyens, et non plus seulement aux États.

Tanzanie : la présidente Samia nomme sa fille et son gendre au gouvernement

Le récent remaniement ministériel en Tanzanie suscite un vif débat sur la gouvernance et le népotisme, après la nomination de deux proches de la cheffe de l’État à des postes clés.

Tanzanie, 18 novembre 2025 –  Moins d’un mois après les élections générales du 29 octobre 2025, la présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan a procédé à un remaniement ministériel qui fait couler beaucoup d’encre. Ce qui rend la situation particulièrement sensible est la proximité des bénéficiaires : deux nominations en particulier attirent l’attention, celle de sa fille, Wanu Hafidh Ameir, au poste de vice-ministre de l’Éducation, et celle de son gendre, Mohamed Mchengerwa, désormais ministre de la Santé.

Tanzanie : Polémique autour de la Présidente Samia Suluhu Hassan après avoir nommé sa fille et son gendre. Les critiques dénoncent un risque de népotisme.

Des figures politiques déjà bien ancrées, mais critiquées

 

Il est essentiel de noter que ces nominations ne concernent pas des inconnus. Wanu Hafidh Ameir, 43 ans, est une personnalité politique bien établie. Élue députée de Makunduchi à Zanzibar, elle a reconduit son mandat sous les couleurs du Chama Cha Mapinduzi (CCM), le parti au pouvoir.
Quant à son mari, Mohamed Mchengerwa, 46 ans, il est lui aussi un cadre expérimenté du CCM. Élu dans la circonscription de Rufiji, dans la région de Pwani, il a déjà occupé plusieurs portefeuilles ministériels, dont celui de ministre d’État à la Présidence, en charge de l’administration régionale.

 

Les critiques s’accentuent sur l’éthique et la transparence.

 

Malgré leur expérience respective, ces nominations, bien que légales, ravivent violemment les critiques sur la transparence du pouvoir exécutif à Dodoma. Plusieurs voix influentes s’élèvent pour dénoncer un possible conflit d’intérêts et une concentration excessive du pouvoir au sein du cercle familial de la présidente. Le débat sur le népotisme, déjà latent dans le pays, prend une nouvelle ampleur dans un contexte post-électoral tendu, car ces nominations donnent l’impression que le mérite passe après l’allégeance dynastique.

Tanzanie : Polémique autour de la Présidente Samia Suluhu Hassan après avoir nommé sa fille et son gendre. Les critiques dénoncent un risque de népotisme.

Tanzanie : le CCM toujours dominant, mais sous forte pression

 

Le Chama Cha Mapinduzi, au pouvoir depuis l’indépendance, a conservé sa majorité lors des dernières élections, malgré une opposition fragmentée. Ce remaniement visait officiellement à renforcer l’efficacité gouvernementale. Cependant, en favorisant les liens familiaux, il pourrait au contraire fragiliser la légitimité de l’exécutif aux yeux d’une partie de l’opinion publique et de la société civile, sapant la confiance dans le discours officiel de la lutte contre la corruption.

 

Tanzanie : une gouvernance familiale sous les projecteurs

 

La situation n’est pas isolée. En effet, la Tanzanie n’est pas étrangère aux dynasties politiques. Le nouveau cabinet comprend également Ridhwani Kikwete, fils de l’ancien président Jakaya Kikwete, nommé ministre de la Gestion du service public. Ces choix constants interrogent sur la place réelle des liens familiaux dans la gestion des affaires publiques et sur l’efficacité des garde-fous institutionnels visant à garantir l’équité et l’impartialité dans les nominations aux plus hauts postes.

Une présidence entre continuité et controverse

 

Les Tanzaniens et la communauté internationale avaient  salué Samia Suluhu Hassan, première femme à diriger la Tanzanie, pour son style plus ouvert et sa volonté de réformer après la période Magufuli. Cependant, ce remaniement familial controversé pourrait marquer un tournant dans sa présidence, l’obligeant à choisir entre la consolidation rapide de son pouvoir via sa famille et le maintien de son image de réformatrice aux yeux de ses partenaires internationaux et de ses concitoyens.

Bawara renforce les liens institutionnels avec la HAPLUCIA

À Lomé, le ministre Gilbert Bawara renforce les liens avec la HAPLUCIA dans une démarche proactive contre la corruption. Une visite stratégique qui marque l’engagement du gouvernement pour une gouvernance plus transparente et collaborative.

 

Lomé, 17 novembre 2025 – Le ministre togolais en charge des Relations avec le Parlement et les Institutions, Gilbert Bawara, a initié une série de visites ciblées pour consolider les liens avec les organismes sous sa supervision. Ce lundi, il s’est notamment rendu à la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA), marquant un geste fort en faveur de la transparence administrative. Une rencontre axée sur les besoins et la coopération, qui réaffirme l’engagement du gouvernement contre les malversations.

 

Une tournée ministérielle pour un soutien opérationnel accru

 

En effet, intégrée à un programme plus large de prise de contact, cette escale à la HAPLUCIA visait à sonder les réalités quotidiennes des équipes sur le terrain. Gilbert Bawara, accompagné de collaborateurs proches, a écouté attentivement les retours sur les défis logistiques et humains, dans le but d’affiner les appuis ministériels.

« Comprendre les rouages internes, c’est la clé pour une assistance sur mesure », a-t-il confié lors des échanges, illustrant une approche pragmatique pour dynamiser les missions de l’autorité.

Cette démarche s’inscrit dans une vision globale de réforme administrative, où les institutions de contrôle gagnent en autonomie et en efficacité. Grâce à ces interactions directes, le ministre pose les bases d’un accompagnement adapté, loin des directives impersonnelles.

 

Échanges focaux : missions et perspectives de collaboration

 

Par ailleurs, au menu des discussions figurait un tour d’horizon détaillé des attributions de la HAPLUCIA, de ses enquêtes préventives à ses interactions avec d’autres entités étatiques. Les responsables ont exposé les mécanismes de veille et de sanction, tout en identifiant des pistes pour intensifier la coopération avec le ministère. Bawara a salué l’inflexibilité de l’institution face aux dérives, la qualifiant ainsi de « gardienne vigilante de l’intégrité publique ».

Promettant une poursuite des dialogues, le ministre a esquissé des chantiers communs, comme des protocoles partagés pour les audits et des formations croisées. D’ailleurs, ces avancées concrètes pourraient bientôt se concrétiser en un plan d’action conjoint, renforçant ainsi la traque des irrégularités budgétaires à tous les niveaux.

 

Réactions enthousiastes : un signal fort de l’État

 

Naturellement, cette initiative a suscité un vif enthousiasme. Aba Kimelabalou, à la tête de la HAPLUCIA, n’a pas tari d’éloges sur cette initiative.

« L’arrivée du ministre Bawara chez nous est un témoignage éloquent de la détermination gouvernementale à veiller sur les deniers publics », a-t-il affirmé, voyant dans cette visite un levier pour une gouvernance exemplaire.

Pour une population souvent sceptique face aux mécanismes de contrôle, ce geste résonne comme un engagement concret. Il démontre que la lutte contre la corruption n’est plus un slogan, mais une priorité actionable. De plus, cette dynamique pourrait inspirer d’autres institutions de contrôle dans la sous-région.

 

Perspectives : une synergie pour une gouvernance intègre au Togo

 

En définitive, au-delà de Lomé, cette rencontre pourrait initier de nouveaux partenariats au sein de l’administration togolaise, favorisant une culture de reddition des comptes. Dans un contexte économique où la probité devient un atout compétitif, ces efforts pourraient attirer des investissements et restaurer la foi des contribuables. Par ailleurs, Bawara et Kimelabalou ont convenu de rendez-vous réguliers pour monitorer les progrès, assurant une dynamique soutenue.

Togo : la FIFA valide les avancées du Centre Technique National de Gbavé

À Gbavé, le chantier du Centre Technique National togolais franchit une étape décisive. Validé par la FIFA, ce complexe de 20 hectares financé par le programme FIFA Forward incarne l’ambition d’un football togolais moderne, inclusif et compétitif.

 

Lomé, 17 novembre 2025 – Le football togolais gagne en ambition avec l’évolution rapide du chantier du Centre Technique National à Gbavé, dans la commune de Zio 2. Dans ce contexte, la FIFA a validé les avancées d’un projet ambitieux financé par ses soins lors d’une mission la semaine dernière. Lancés en avril, les travaux promettent un hub moderne dédié à la formation et à l’excellence sportive, boostant ainsi les Éperviers et la relève nationale.

Validé par la FIFA, le Centre Technique National de Gbavé incarne l’ambition du Togo pour un football moderne et performant. Ce complexe de 20 hectares, financé par le programme FIFA Forward, vise à former l’élite sportive nationale et régionale.

Une visite FIFA qui confirme l’élan du projet togolais

 

Concrètement, accompagnée par les équipes de la Fédération Togolaise de Football (FTF), la délégation de la FIFA a inspecté le site de Gbavé, berceau naissant de l’élite footballistique togolaise. Par ailleurs, l’occasion était idéale pour célébrer la finalisation réussie de la pelouse hybride principale, déjà certifiée conforme aux normes internationales. Ce terrain d’exception, prêt à accueillir entraînements intensifs et compétitions, symbolise le premier jalon d’un complexe conçu pour propulser le Togo sur l’échiquier africain.

Les visiteurs ont également passé en revue les phases en cours : construction des résidences pour athlètes, des bureaux administratifs et d’un poste de garde sécurisé. Ces infrastructures, alignées sur les standards mondiaux, visent en effet à créer un écosystème complet où convergent joueurs, staff technique et officiels, favorisant une immersion totale dans le haut niveau.

Validé par la FIFA, le Centre Technique National de Gbavé incarne l’ambition du Togo pour un football moderne et performant. Ce complexe de 20 hectares, financé par le programme FIFA Forward, vise à former l’élite sportive nationale et régionale.

Satisfaction palpable : la vision d’un centre d’excellence moderne

 

Par conséquent, après l’inspection technique, la satisfaction était palpable. El Hadji Wack Diop, directeur du bureau Afrique à la FIFA, n’a pas caché son enthousiasme lors de cette évaluation.

« Je ressens une grande plénitude et une tranquillité d’esprit face à un projet qui progresse harmonieusement. Cette infrastructure, une fois opérationnelle, atteindra un niveau d’excellence contemporaine », a-t-il déclaré, soulignant comment cette avancée matérialise une stratégie nationale pour le renouveau du ballon rond togolais.

Ce feedback positif renforce la confiance des autorités sportives locales, qui voient dans ce centre un levier pour l’identification et le polissage des pépites togolaises. Le centre devrait accueillir dès 2026 les premières promotions de jeunes talents issus des académies locales. Au-delà des infrastructures, il s’agit aussi d’un investissement dans l’avenir : des programmes structurés pour former la génération montante et élever les compétences des éducateurs et des arbitres.

FIFA Forward : 1,2 milliard FCFA pour 20 hectares d’innovation sportive à Gbavé

 

Surtout, soutenu par le fonds FIFA Forward, ce joyau s’étend sur près de 20 hectares et représente un budget de 1,2 milliard FCFA. Plus qu’un simple stade, il incarne une plateforme multifonctionnelle pour stimuler la compétitivité des sélections nationales, des Éperviers aux équipes féminines et de jeunes. En favorisant des stages résidentiels et des séminaires spécialisés, le centre technique ambitionne de combler les lacunes en matière de préparation physique et tactique.

À terme, Gbavé pourrait devenir un pôle d’attraction pour les sélections voisines en quête de préparation de qualité. Les travaux, menés avec une rigueur exemplaire, devraient s’achever dans les mois à venir, ouvrant ainsi la voie à des partenariats élargis avec des clubs continentaux. Ce projet s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation du football togolais, où l’infrastructure rime avec inclusion et performance.

 

Vers un avenir radieux pour le football togolais à Gbavé

 

En conclusion, avec cette validation FIFA, le Centre Technique National de Gbavé n’est plus un rêve : c’est une réalité en marche, prête à forger des champions et à unir une nation autour de sa passion footballistique. Les prochaines étapes, axées sur l’équipement high-tech et les tests finaux, promettent un lancement en fanfare, boostant l’attractivité du Togo pour les investisseurs sportifs.

Togo : « Son courage est notre bouclier commun » – Olympio exhorte à la solidarité pour Gnakadé

Deux mois après son arrestation, Essossimna Marguerite Gnakadé reste détenue. Ancienne ministre devenue voix dissidente, elle incarne une fracture au sein du pouvoir togolais. Nathaniel Olympio lui rend hommage et appelle à une mobilisation citoyenne pour défendre la liberté d’expression.

Lomé, 17 novembre 2025 – Exactement deux mois après son interpellation musclée à domicile, Essossimna Marguerite Gnakadé, ancienne ministre des Armées et figure emblématique de l’opposition togolaise, reste derrière les barreaux. Dans un message poignant, Nathaniel Olympio, leader politique et militant des droits humains, rend hommage à son audace et exhorte les citoyens à briser le silence autour de sa captivité. Cette affaire révèle ainsi les tensions croissantes entre le régime et ses anciens soutiens devenus critiques, ravivant le débat sur la liberté d’expression au Togo.

Une interpellation prévisible, mais chargée d’émotion

 

En revenant sur les faits, le 17 septembre dernier, les forces de l’ordre ont surgi au domicile d’Essossimna Marguerite Gnakadé, la plaçant en détention provisoire sans délai. À ce jour, aucune justification officielle n’a été fournie, alimentant les soupçons d’une arrestation à caractère politique. Cependant, pour de nombreux observateurs, cet événement n’avait rien d’inattendu : ses interventions publiques, épinglant les dysfonctionnements du système, avaient accru les risques. Pourtant, au-delà de l’anticipation, cette nouvelle a touché en plein cœur les Togolais sensibles à son franc-parler et à sa verve incisive, largement relayés via des chroniques et enregistrements viraux.

Nathaniel Olympio, connu pour son engagement sans faille en faveur d’une alternance démocratique, confie que cette épreuve l’a profondément marqué.

« Son arrestation, bien que prévisible, nous rappelle la fragilité de la dissidence dans un contexte où la critique rime avec péril », note-t-il.

Cette réaction collective souligne comment Gnakadé est devenue un symbole de résistance, inspirant une génération lassée des inerties institutionnelles.

Du cœur du pouvoir à la ligne de front de la critique

 

Plus précisément, son parcours donne une résonance unique à son acte. Ancienne haute responsable au ministère des Armées – un poste stratégique et confidentiel –, Essossimna Marguerite Gnakadé appartenait au cercle rapproché du pouvoir exécutif. Ce positionnement privilégié confère une résonance unique à ses dénonciations : elle connaît les rouages internes mieux que quiconque. Son virage vers l’opposition n’est pas un caprice isolé, mais un écho à d’autres défections notables dans l’entourage dirigeant.

Si son parcours de deux décennies au sein de l’appareil d’État lui a offert des avantages indéniables, son mutisme passé sur les excès du régime reste un mystère. C’est précisément cette bascule volontaire qui élève sa posture : rien ne l’y contraignait, et son choix d’ajouter sa voix au chœur des contestataires témoigne d’une conviction profonde.

« Elle a osé briser le tabou familial et institutionnel, transformant son héritage en un appel à la raison collective », analyse Olympio, qui y voit une leçon de bravoure pour la nation.

Un engagement au prix fort :  le sacrifice de Gnakadé  et l’appel à la mobilisation

 

Malheureusement, un tel engagement a un prix personnel élevé. Critiquer le régime n’était pas un jeu pour Essossimna Marguerite Gnakadé ; c’était un pari sur l’avenir d’un Togo apaisé, fondé sur le dialogue et l’équité. En s’exposant ainsi, elle a mis en péril non seulement sa liberté, mais aussi celle de sa famille élargie, exposant ses proches à des répercussions imprévisibles. Ce renoncement personnel, dans un pays où la loyauté dynastique pèse lourd, amplifie la portée de son geste et invite à une gratitude nationale.

C’est pourquoi Nathaniel Olympio ne mâche pas ses mots : il presse les Togolais de ne pas laisser cette détention s’enliser dans l’oubli.

« Son intrépidité mérite plus qu’une admiration passive ; elle exige une solidarité active pour que sa voix, même muselée, continue de porter », déclare-t-il.

Cet appel résonne comme un défi lancé à la conscience collective, dans un contexte où les militants incarcérés peinent souvent à mobiliser l’opinion.

Gnakadé : une femme au cœur de la lutte pour un changement profond

 

En conclusion, l’affaire Gnakadé transcende le cas individuel : elle interroge la capacité du Togo à tolérer les remises en question internes, et renforce l’urgence d’une transition politique inclusive. Pour de nombreux jeunes et militantes, elle incarne la possibilité d’un sursaut venu de l’intérieur du système. Dans un pays où plus de 60 % de la population a moins de 30 ans, son exemple résonne comme un appel générationnel à la responsabilité.

Sur les réseaux sociaux, son nom circule comme un mot d’ordre, symbole d’un ras-le-bol transgénérationnel. À deux mois de sa privation de liberté, son exemple perdure, galvanisant ceux qui rêvent d’un pays libéré des chaînes du passé. Nathaniel Olympio conclut sur une note d’espoir et de défi :

« Pouvons-nous la briser ? Non, car son courage est notre bouclier commun. »

Togo : Budget 2026, coup d’envoi pour l’inclusion

Le président togolais a présidé la première séance gouvernementale de la Vᵉ République, consacrée à l’avant-projet de loi de finances 2026. Soutien aux startups, accessibilité pour les personnes handicapées et gestion vertueuse des ressources : le Togo trace sa feuille de route vers une croissance inclusive.

 

Lomé, 14 novembre 2025 – Le président togolais Faure Gnassingbé a donné le coup d’envoi à l’ère budgétaire de la Vᵉ République en pilotant la première séance du gouvernement. Au menu : un avant-projet de loi de finances pour 2026 qui pose les bases d’une croissance inclusive et durable. En effet, ce document clé, débattu lors de cette réunion inaugurale, met l’accent sur le soutien aux startups portées par la jeunesse et l’accessibilité pour les citoyens en situation de handicap, tout en consolidant les acquis d’une économie en pleine mutation.

Une séance inaugurale sous le signe de la prospective économique

 

Ce vendredi, dans la capitale togolaise, le chef de l’État a réuni son équipe exécutive pour une délibération stratégique. Cette première rencontre du nouveau mandat républicain s’est concentrée sur les contours d’un cadre financier ambitieux, conçu pour matérialiser les priorités nationales en matière de prospérité et d’équité sociale. Par ailleurs, l’approche adoptée privilégie une gestion avisée des ressources publiques, évitant les excès pour miser sur une allocation ciblée et performante.

En pleine dynamique de la Ve République, cette initiative reflète une gouvernance proactive, où chaque décision vise à ancrer le Togo dans un cercle vertueux de développement harmonieux et de résilience face aux défis globaux.

Faure Gnassingbé lance le budget 2026 avec un avant-projet axé sur l’innovation, l’inclusion et la transparence. Le Togo amorce une nouvelle dynamique économique sous la Ve République. Faure Gnassingbé lance le budget 2026 avec un avant-projet axé sur l’innovation, l’inclusion et la transparence. Le Togo amorce une nouvelle dynamique économique sous la Ve République.

Des mesures phares pour dynamiser l’entrepreneuriat jeune et l’inclusion

 

Deux priorités majeures figurent au cœur de ce projet budgétaire : le renforcement des dispositifs d’accompagnement pour les innovateurs de demain, ainsi que les jeunes promoteurs de projets, souvent freinés par le manque de financement, verront leurs initiatives boostées par des enveloppes dédiées, favorisant ainsi l’émergence d’un écosystème entrepreneurial vibrant. Parallèlement, des enveloppes spécifiques sont également prévues pour améliorer le quotidien des personnes à mobilité réduite, via des investissements en infrastructures adaptées et en services de proximité.

En somme, ces choix illustrent une vision holistique : poursuivre la modernisation économique tout en tissant un filet de sécurité sociale plus robuste. Le gouvernement s’engage à accélérer les réformes en cours, comme la diversification sectorielle et la digitalisation des services, pour propulser le pays vers des horizons de compétitivité accrue.

Gouvernance : transparence et efficacité au service du peuple

 

Derrière ces propositions chiffrées se profile une philosophie de pilotage exemplaire. Le président Gnassingbé a insisté sur l’impératif d’une administration irréprochable, où la clarté des processus et l’optimisation des moyens convergent vers un objectif commun : le bien-être collectif. Par ailleurs, cette séance incarne l’engagement renouvelé d’un exécutif au plus près des aspirations populaires.

Dans un contexte régional marqué par les incertitudes, le Togo se distingue par cette fermeté dans la poursuite d’une stabilité macroéconomique, couplée à des avancées tangibles en matière de justice sociale. Les débats ont permis d’affiner les priorités, en intégrant les retours des secteurs clés pour un budget aligné sur les réalités du terrain.

Faure Gnassingbé lance le budget 2026 avec un avant-projet axé sur l’innovation, l’inclusion et la transparence. Le Togo amorce une nouvelle dynamique économique sous la Ve République.

Perspectives : un budget 2026 pour un Togo résilient et uni

 

À l’issue de ces échanges, le gouvernement peaufinera l’avant-projet avant de le soumettre au Parlement, où les députés le soumettront à un examen approfondi. En somme, ce jalon marque le début d’une année fiscale décisive, où le gouvernement compte bien transformer les promesses en réalisations concrètes. Soutien à l’innovation, inclusion active et gestion vertueuse : tels sont les piliers d’une stratégie qui vise à hisser le Togo parmi les nations émergentes d’Afrique de l’Ouest.

Le chemin est tracé ; à suivre de près pour 2026 !

Togo – CAMES : Lomé scelle une alliance pour l’excellence académique

Le Togo renforce son rôle de moteur régional en matière d’enseignement supérieur en signant un accord structurant avec le CAMES. À l’horizon des 7ᵉ Journées scientifiques prévues en 2026, Lomé se positionne comme un hub éducatif panafricain, porté par l’engagement des institutions locales et la vision d’une coopération académique durable.

 

Lomé, 14 novembre 2025 – Dans un élan de renforcement des collaborations régionales, le gouvernement togolais a officialisé un accord clé avec le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES). Cette initiative, marquée par la présence de figures emblématiques de l’éducation, ouvre la voie à des échanges accrus en matière de recherche et de formation. À la une de cette avancée : la participation active de la présidente de l’Université de Kara, qui incarne l’engagement togolais pour une excellence académique continentale.

 

Le gouvernement togolais signe un accord majeur avec le CAMES pour renforcer la coopération universitaire en Afrique. À l’approche des Journées scientifiques 2026, Lomé affirme son ambition d’excellence académique et d’innovation inclusive.

 Togo – CAMES : une signature historique au cœur de la coopération éducative

 

Le 12 novembre dernier, une cérémonie solennelle a réuni les autorités togolaises et les représentants du CAMES à Lomé. Plus qu’un rituel protocolaire, cet événement symbolise un engagement ferme pour harmoniser les standards éducatifs en Afrique de l’Ouest et au-delà.

Lors de cette cérémonie, c’est le ministre en charge de l’Éducation nationale, M. Mama Omorou, qui a apposé sa signature, traduisant la volonté du pays d’assumer un rôle pivot dans le paysage universitaire africain. Face à lui, le secrétaire général du CAMES, le professeur Souleymane Konaté, a validé l’accord, soulignant l’importance de ces alliances pour relever des défis communs tels que la mobilité des étudiants ou la reconnaissance des diplômes.

De plus, cette rencontre intervient à un moment stratégique pour l’enseignement supérieur au Togo, où les investissements dans la recherche et l’innovation deviennent cruciaux face aux aspirations d’une jeunesse en pleine mutation.

 

Vers les 7ᵉ Journées scientifiques du CAMES : un tremplin pour l’innovation

 

En effet, ce protocole d’accord s’inscrit directement dans le cadre préparatoire des 7ᵉ Journées scientifiques du CAMES, un rendez-vous majeur prévu du 9 au 12 mars 2026 dans la capitale togolaise. Ces journées, qui rassemblent chaque année des milliers d’experts, chercheurs et décideurs, visent à explorer les avancées en sciences et technologies tout en favorisant des partenariats durables.

Pour cette raison, accueillir cet événement représente pour le Togo une opportunité stratégique de positionner Lomé comme hub éducatif régional. Les discussions porteront ainsi sur des thématiques clés telles que la digitalisation de l’enseignement ou l’adaptation aux changements climatiques, avec un accent particulier sur l’inclusion des institutions locales. Finalement, ce partenariat avec le CAMES garantit un cadre structuré pour ces échanges, renforçant la visibilité internationale des universités togolaises.

Le rôle clé de l’Université de Kara dans cette dynamique

 

Témoignant de l’implication des institutions locales, la présence de la professeure Prénam Houzou-Mouzou, rectrice de l’Université de Kara, a ajouté une dimension académique forte au cœur de ces échanges de haut niveau. En tant que cheffe d’une institution phare du nord du Togo, elle a contribué activement aux pourparlers, illustrant l’implication des universités publiques dans la refonte du système éducatif.

Grâce à cette participation active, l’Université de Kara, reconnue pour ses programmes en agronomie et en sciences humaines, pourrait tirer pleinement parti de cet accord pour élargir ses horizons. Des collaborations en matière de formation doctorale et d’échanges d’étudiants avec d’autres pays membres du CAMES sont d’ailleurs déjà envisagées, promettant un rayonnement accru pour les talents togolais.

 

Perspectives : un avenir collaboratif pour l’Afrique

 

Au-delà de la simple signature, cet accord ouvre la voie à une coopération plus profonde entre le Togo et le CAMES. Dans un continent où l’éducation constitue un levier majeur de développement, de telles initiatives pourraient ainsi catalyser des réformes structurelles, favorisant l’employabilité des diplômés et l’innovation inclusive.

En conclusion, les Journées scientifiques 2026 s’annoncent comme un jalon décisif pour l’enseignement supérieur en Afrique. Le Togo, fidèle à sa tradition d’accueil panafricain, pourrait bien inspirer d’autres nations dans cette quête d’excellence partagée.

 

Essohanim Gnassingbé prend les rênes de Golfe 3

À la suite des élections municipales, la commune du Golfe 3 a officiellement installé son nouveau maire, Essohanim Gnassingbé. Une cérémonie empreinte de rigueur et de convivialité a marqué cette transition, symbole d’une gouvernance locale en pleine vitalité.

 

Lomé, 14 novembre 2025 – La commune du Golfe 3 entame un nouveau chapitre avec l’installation officielle de son maire fraîchement élu, Essohanim Gnassingbé. En effet, le jeudi 13 novembre, une passation de pouvoir sereine et structurée a réuni élus, autorités et habitants, scellant un engagement renouvelé en faveur du développement local. Dans un contexte de gouvernance décentralisée au Togo, cet événement illustre la vitalité des institutions municipales et les priorités d’une administration résolument tournée vers les citoyens.

Golfe 3 : Transition réussie, le nouveau maire Essohanim Gnassingbé entre en fonction

 

Comme le veut la procédure, la cérémonie s’est tenue dans l’enceinte même de la mairie du Golfe 3, conformément aux directives du Ministère de l’Administration Territoriale, de la Gouvernance Locale et des Affaires Coutumières. Par ailleurs, c’est le préfet du Golfe, Kossivi Agbodan, qui a supervisé les opérations avec rigueur, garantissant une transition fluide et sans accroc.

Pour garantir cette transparence, une phase confidentielle a précédé les festivités publiques. Celle-ci a permis un audit rigoureux des archives administratives. Les registres budgétaires, les états du personnel, les inventaires du patrimoine et les bilans des projets en cours ont été minutieusement examinés, assurant une remise de charges transparente. Cette étape, cruciale pour la continuité institutionnelle, a ainsi jeté les bases d’une gouvernance exemplaire.

À Lomé, Essohanim Gnassingbé prend les rênes de la commune du Golfe 3 dans une cérémonie marquant une nouvelle ère de gouvernance

Des hommages croisés et un appel à l’unité

 

Après cette phase préparatoire, la séquence solennelle a rapidement cédé la place à une ambiance plus conviviale, réunissant un parterre d’invités : conseillers municipaux, représentants de la chefferie traditionnelle, forces de l’ordre, acteurs des Comités de Développement de Quartier (CDQ) et partenaires locaux. En plus, l’émotion était palpable, reflet d’une première mandature marquée par des défis fondateurs.

C’est dans cette atmosphère chaleureuse que la docteure Prénam Awili, secrétaire générale de la commune, a ouvert les échanges par un discours empreint de chaleur. Elle a salué avec ferveur l’équipe sortante, soulignant ainsi ses initiatives pionnières pour une gestion plus agile et ancrée dans les réalités quotidiennes. « Ces fondations solides nous propulsent vers des horizons plus vastes », a-t-elle affirmé, évoquant une administration en pleine mutation.

Puis, pour conférer l’officialité nécessaire à l’événement, le secrétaire général de la préfecture a ensuite donné lecture de l’arrêté ministériel nᵒ 0429/MATGLAC-SG-DDCL du 10 novembre 2025, officialisant les résultats des élections municipales. Ce fut un moment charnière, scellant la légitimité démocratique du scrutin.

À Lomé, Essohanim Gnassingbé prend les rênes de la commune du Golfe 3 dans une cérémonie marquant une nouvelle ère de gouvernance

Golfe 3 : le maire sortant passe le flambeau avec optimisme

 

À la suite de la lecture de l’arrêté ministériel, le premier adjoint, Hatédheema Nonon Saa, représentant le maire sortant, a exprimé sa profonde gratitude envers la communauté. Dans une allocution empreinte d’humilité, il a remercié électeurs, collaborateurs et partenaires pour leur engagement indéfectible. « La confiance accordée a été un moteur inépuisable », a-t-il confié, avant d’inviter son successeur à capitaliser sur les acquis. Par ce geste, il s’est dit prêt à partager son expérience pour accélérer les chantiers en cours, incarnant ainsi un esprit de continuité et de solidarité politique.

Essohanim Gnassingbé : un leadership tourné vers l’action

 

Comme il se doit, le point d’orgue de la cérémonie est venu avec l’intervention d’Essohanim Gnassingbé, nouveau maire du Golfe 3, dont l’élection symbolise une aspiration collective à un renouveau constructif. Dans un premier temps, il a salué les mérites de son prédécesseur, reconnaissant les avancées obtenues malgré les obstacles. « Votre legs est un socle précieux que nous honorerons », a-t-il déclaré.

Passant ensuite à sa feuille de route, Gnassingbé a esquissé une vision ambitieuse : un Golfe 3 plus uni, transparent et performant. Il s’est aussi engagé à renforcer les projets de proximité — infrastructures, services sociaux, économie locale — en misant sur la concertation et la reddition des comptes. « Chaque habitant compte ; ensemble, nous bâtirons une commune résiliente et prospère », a-t-il promis, sous une salve d’applaudissements.

À Lomé, Essohanim Gnassingbé prend les rênes de la commune du Golfe 3 dans une cérémonie marquant une nouvelle ère de gouvernance

Le préfet scelle l’installation et exhorte à l’excellence.

 

Pour officialiser le mandat, c’est Kossivi Agbodan, préfet du Golfe, qui a procédé à l’investiture officielle, saluant la fluidité du processus. Félicitant l’exécutif sortant pour ses résultats probants, il a également lancé un appel appuyé à la nouvelle équipe : rigueur dans les décisions, dialogue constant et fidélité aux valeurs du service public. Il a d’ailleurs insisté sur le fait que : « La décentralisation togolaise repose sur de telles transitions harmonieuses. »

Enfin, pour sceller l’événement, la journée s’est conclue sur une note protocolaire : la signature du procès-verbal de remise de charges, immortalisée par une photo collective. Symbole d’un Golfe 3 en mouvement, ce cliché final augure d’une gouvernance inclusive et tournée vers l’avenir.

 

Vers un Golfe 3 dynamique : les enjeux à venir

 

Au-delà de la solennité protocolaire, cette passation renforce le rôle stratégique des communes dans le développement territorial togolais. Face aux défis cruciaux (urbanisation galopante, infrastructures), la mandature de Gnassingbé s’annonce déterminante. C’est pourquoi les regards se tournent déjà vers les premiers actes concrets, attendus par une population active et engagée.

Le Togo accueille la nouvelle représentante de la CEDEAO

À Lomé, le ministre des Affaires étrangères Robert Dussey a accueilli Mme Deweh Emily Gray, nouvelle représentante résidente de la CEDEAO. L’occasion pour le Togo de réaffirmer son attachement à l’intégration régionale, à la libre circulation et à la stabilité politique en Afrique de l’Ouest.

 

Lomé, 14 novembre 2025 – Le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, a salué l’arrivée de Mme Deweh Emily Gray, nouvelle représentante résidente de la CEDEAO au Togo. À l’occasion de son accueil, le chef de la diplomatie togolaise a réaffirmé l’attachement du pays aux principes fondateurs de l’organisation régionale.

« En tant que membre fondateur de la CEDEAO, le Togo reste profondément engagé en faveur de l’intégration économique, de la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que de la paix et de la stabilité politique dans notre région », a déclaré le ministre Dussey.

Cette rencontre marque une nouvelle étape dans le renforcement des liens entre Lomé et l’institution ouest-africaine, dans un contexte régional où la coopération demeure un levier essentiel de résilience et de développement.

Cette prise de fonction ouvre une nouvelle séquence dans les relations entre le Togo et la CEDEAO. À l’heure où les enjeux régionaux appellent à plus de cohésion, cette collaboration renouvelée pourrait porter des initiatives structurantes en matière de paix, de mobilité et d’intégration économique. Les prochains échanges en diront davantage sur les orientations communes à venir.

Lomé accueille le 4ᵉ Forum UK-WCAF : un tournant économique pour l’Afrique francophone

Lomé accueille la 4ᵉ édition du Forum UK-WCAF, première du genre sur le continent africain. Sous le haut patronage de Faure Gnassingbé, plus de 600 décideurs venus du Royaume-Uni et d’Afrique francophone se réunissent pour susciter des partenariats économiques durables. Le Togo se positionne en carrefour stratégique entre marchés anglophones et francophones.

Lomé, le 12 novembre 2025 – Sous le patronage de Faure Gnassingbé, président du Conseil togolais, la capitale du Togo a vibré ce matin à l’ouverture de la 4ᵉ édition du Forum sur le commerce et l’investissement Royaume-Uni–Afrique francophone de l’Ouest et du Centre (UK-WCAF). Première édition organisée sur le continent africain, l’événement marque un jalon historique en plaçant ainsi le pays en tête de file des partenariats économiques bilatéraux.

À Lomé, le Forum UK-WCAF réunit plus de 600 décideurs pour renforcer les partenariats Royaume-Uni–Afrique francophone. Le Togo au cœur des ambitions économiques régionales.

 Forum UK-WCAF  : une mobilisation internationale autour du Togo

 

Plus de 600 décideurs – officiels, investisseurs et dirigeants d’entreprises – issus du Royaume-Uni et de nations comme le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la RDC, le Gabon, la Guinée, la Mauritanie et le Sénégal se réunissent à l’hôtel 2 Février jusqu’au 13 novembre. Coorganisé par le gouvernement togolais, le département britannique de la Croissance économique, UK Export Finance et DMA Invest, ce sommet thématisé « Le succès attire le succès » vise en effet  à engendrer des accords concrets dans un contexte de concurrence accrue pour les capitaux étrangers.

À Lomé, le Forum UK-WCAF réunit plus de 600 décideurs pour renforcer les partenariats Royaume-Uni–Afrique francophone. Le Togo au cœur des ambitions économiques régionales.

Faure Gnassingbé : réformes et ambition régionale

 

Dans son allocution inaugurale, Faure Gnassingbé a salué ce choix inédit pour l’Afrique comme un témoignage de l’essor continental.
« Nous gravons une étape décisive à Lomé », a-t-il déclaré, en appelant à consolider les réformes togolaises – infrastructures et gouvernance – pour positionner le pays comme un pivot des flux commerciaux régionaux et mondiaux. Il a aussi  plaidé pour des liens renforcés avec le Commonwealth, transformant les ressources en opportunités et la coopération en croissance partagée, au-delà des aides traditionnelles vers des échanges équilibrés.

 Forum UK-WCAF : des partenaires britanniques engagés

 

L’envoyé commercial britannique, Rt. Hon. Ben Coleman, MP, a enchaîné avec un discours d’ouverture soulignant les potentiels mutuels. Carine Robarts, ambassadrice du Royaume-Uni au Sénégal et en Guinée-Bissau, a quant à elle célébré cette première africaine comme une chance de dynamiser les relations bilatérales, citant ainsi le partenariat « Go Far, Go Together » avec Dakar.

 

Panels, projets et ambitions togolaises

 

Au menu : panels sur les financements innovants, les priorités économiques régionales et les atouts togolais, comme son port en eau profonde et ses incitations fiscales. Historiquement, les éditions passées ont levé plus de 2 milliards de dollars en deals ; cette mouture, attendue à 800 délégués, ambitionne aussi de propulser le Togo vers les marchés anglophones et francophones.

Demain, des ateliers concrets scelleront également des projets, confirmant ainsi Lomé comme pont vers une Afrique connectée et prospère.

Une vitrine pour l’Afrique francophone et un signal fort aux investisseurs

 

Finalement , en accueillant cette 4ᵉ édition du Forum UK-WCAF, Lomé ne se contente pas d’honorer un rendez-vous diplomatique : elle affirme son rôle de catalyseur régional, capable de fédérer les ambitions économiques du continent. À l’heure où les capitaux se déplacent vers des marchés plus agiles et connectés, le Togo se positionne  aussi comme une porte d’entrée vers une Afrique francophone tournée vers l’innovation, la stabilité et la croissance partagée.