À Lomé, la Cour suprême affûte ses armes pour un scrutin local irréprochable

Lomé, 10 juillet 2025 À une semaine des élections municipales, prévues le 17 juillet 2025, la Cour Suprême du Togo met les bouchées doubles pour anticiper les tensions et garantir une gestion rigoureuse des contentieux électoraux. En effet, depuis le 8 juillet, une session de formation de trois jours réunit magistrats, juges et auxiliaires de justice à Lomé, dans une atmosphère studieuse où le droit électoral devient la pierre angulaire de la stabilité démocratique.

Élections municipales au Togo : La Cour suprême anticipe les contentieux

Au cœur de cette initiative, un impératif clair : harmoniser l’interprétation des textes juridiques et maîtriser les mécanismes de recours liés au scrutin. En outre , la Loi sur la décentralisation et le Code électoral sont passés au crible, avec une attention particulière portée aux procédures de contentieux et aux délais légaux. L’ambition est manifeste : éviter les malentendus juridiques et limiter les litiges post-électoraux.

Mme Badjona Samta, présidente par intérim de la Chambre administrative, a donné le ton en appelant ses pairs à « se mettre d’accord sur les zones d’ombre : qualité du requérant, contenu des recours, pièces à joindre… » L’objectif principal est d’éviter que la Cour ne devienne un champ de bataille improvisé, faute de préparation.

La Cour Suprême, gardienne de la démocratie locale : Une formation cruciale

En tant qu’instance ultime dans la certification des résultats des élections locales et régionales, la Chambre administrative joue un rôle déterminant. Sa capacité à trancher les litiges avec clarté et équité est une condition sine qua non pour un scrutin crédible. Dans ce contexte, la formation en cours marque non seulement une montée en compétences mais aussi un message politique fort : le pouvoir judiciaire entend garantir un processus électoral apaisé, fondé sur la légalité et la confiance.

 

Prévention avant Tout : La stratégie anti-crise de la justice togolaise

Dans une période électorale potentiellement inflammable, l’approche proactive de la Cour Suprême sonne comme un garde-fou essentiel contre les contestations sans fondement et les crises post-scrutin. En renforçant ainsi  la maîtrise des procédures et la cohésion des interprétations juridiques, les magistrats s’arment pour répondre avec fermeté et justesse à d’éventuelles plaintes.

En somme, ce climat de rigueur, à quelques jours d’une échéance capitale pour les collectivités territoriales togolaises, incarne une volonté partagée : faire du vote un acte citoyen serein, encadré par une justice préparée, indépendante et efficiente.

Comment cette initiative de formation pourrait-elle spécifiquement renforcer la confiance des citoyens togolais dans l’intégrité du processus électoral ?

Heal by Hair : la coiffure au service de la santé mentale

Heal by Hair :Quand les salons de coiffure deviennent des sanctuaires de santé mentale

Lomé, le 9 juillet 2025 – Dans une capitale togolaise marquée par les contrastes entre modernité et précarité, le prochain mois d’octobre portera les germes d’une révolution silencieuse. Du 8 au 10 octobre 2025, l’Université de Lomé accueillera une formation inédite en santé mentale visant 400 coiffeuses de la capitale, dans le cadre du programme Heal by Hair, porté par la Bluemind Foundation et soutenu par le Fonds d’Innovation pour le Développement (FID).

Les salons de coiffure : De simples commerces à de véritables refuges psychologiques

Et si les lieux d’échange informels devenaient des points d’entrée vers le mieux-être mental ? C’est le pari audacieux de Heal by Hair, qui entend transformer les salons de coiffure en espaces d’écoute, de repérage et d’orientation pour les femmes en détresse psychologique. En effet, en exploitant un lien de confiance largement établi – 67 % des femmes togolaises se confient régulièrement à leur coiffeuse –, le projet propose une alliance innovante entre l’économie de proximité et un service essentiel de santé mentale. Ce n’est plus seulement une question de beauté, mais de bien-être intégral.

Heal by Hair : Un programme novateur au carrefour du soin et de la résilience urbaine

Conçu en étroite collaboration avec le ministère togolais de la Santé et l’Université de Lomé (U.L), ce programme avant-gardiste vise à former des professionnelles sans exigence académique préalable. Seule leur motivation à faire partie d’un changement social tangible est requise. En outre, celles résidant dans les communes Golfe 1 à 7 et Agoè-Nyivé 1 à 4 peuvent candidater jusqu’au 15 juillet via www.bluemindfoundation.org. Ce processus simple et accessible vise à toucher un maximum de femmes désireuses de s’investir pour leur communauté.

De Lomé au continent : Des ambitions panafricaines pour un impact durable

En somme, Derrière ce projet pilote à Lomé se dessine une ambition plus vaste : celle de former 1 000 coiffeuses dans 20 villes africaines d’ici 2026, avec l’objectif de toucher pas moins de deux millions de femmes. Ce n’est pas seulement une réponse à la détresse mentale grandissante qui frappe de nombreuses communautés ; c’est également une redéfinition audacieuse du rôle des femmes dans l’économie informelle et de leur pouvoir à façonner positivement le tissu social. Cette initiative panafricaine pourrait ainsi inspirer d’autres modèles d’intervention communautaire en matière de santé.

CEDEAO 2025 : les commerçantes transfrontalières à l’honneur

Lomé : Le coup d’envoi de la Caravane CEDEAO 2025 pour les femmes commerçantes transfrontalières

 

Lomé, 9 juillet 2025 Sous les lustres imposants de l’Hôtel 2 Février à Lomé, du 4 au 6 juillet 2025, une étincelle d’espoir s’est allumée pour les femmes commerçantes transfrontalières du Togo et d’au-delà. La ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Prof. Kossiwa Zinsou-Klassou, a lancé la Caravane CEDEAO 2025, une initiative ambitieuse visant à doter les petites commerçantes du corridor Abidjan-Lagos de connaissances et de droits pour prospérer dans le commerce régional. Dans une Afrique de l’Ouest où les frontières sont autant des ponts que des barrières, ce projet porte la promesse d’une autonomie économique pour des milliers de femmes. Mais face aux obstacles culturels, logistiques et financiers qui jalonnent leur chemin, cette caravane pourra-t-elle transformer leurs rêves en réalité, ou restera-t-elle un écho dans le désert des promesses non tenues ?

 

La Caravane CEDEAO 2025 est lancée pour autonomiser les femmes commerçantes du corridor Abidjan-Lagos, en les formant aux droits et au commerce régional dans une Afrique de l’Ouest encore semée d’obstacles.L’autonomisation des commerçantes : Un élan régional pour l’égalité des chances

 

Dans la chaleur vibrante de Lomé, la cérémonie du 4 juillet a réuni un parterre d’acteurs clés : des représentants des ministères des Affaires étrangères et du Commerce, de l’Intégration régionale, de la Chambre de Commerce togolaise, et, surtout, des associations de femmes commerçantes transfrontalières, ces héroïnes discrètes qui animent les marchés d’Abidjan à Lagos. Organisée par le Département des affaires humaines et sociales et le Département des affaires économiques et de l’agriculture de la CEDEAO, la Caravane CEDEAO 2025 s’inscrit dans la continuité des éditions 2023 et 2024, menées sur les corridors Tema-Paga et Dakar-Banjul-Bissau. Son ambition est de démystifier les textes réglementaires de la CEDEAO, comme le Protocole sur la libre circulation, pour permettre à ces femmes d’opérer avec plus d’efficacité et de sécurité.

« Ces commerçantes sont le pouls de nos économies, mais trop souvent, elles naviguent dans l’ombre, sans connaître leurs droits », a déclaré Prof. Kossiwa Zinsou-Klassou, dont la voix portait l’urgence d’un changement. La caravane, qui sillonnera les cinq pays du corridor (Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin, Nigeria), proposera des ateliers sur les procédures douanières, les droits commerciaux et les mécanismes de protection contre le harcèlement aux frontières, un fléau qui touche particulièrement les femmes.

 

Le corridor Abidjan-Lagos : Une route semée d’embûches pour les femmes

 

Le corridor Abidjan-Lagos, long de 1 000 km, est une artère vitale pour le commerce ouest-africain, représentant 30 % du PIB de la CEDEAO. Pourtant, pour les petites commerçantes – vendant arachides, tissus ou produits artisanaux –, chaque frontière est un calvaire. Selon un rapport de la CEDEAO, 70 % des commerçants transfrontaliers à petite échelle sont des femmes, mais elles font face à des obstacles majeurs : tracasseries douanières, corruption, manque d’accès au financement et violences sexistes. « On nous demande des pots-de-vin, on nous retarde, parfois on nous menace », confie Afi, une commerçante de Lomé qui transporte du poisson séché vers Accra, reflétant un vécu partagé par des milliers de femmes.

La Caravane CEDEAO 2025 ambitionne de changer cette réalité. À cet égard, en s’appuyant sur des partenariats avec des organisations comme le ECOWAS Gender Development Centre, elle vise à former 2 000 commerçantes d’ici 2026, leur offrant des outils numériques comme la plateforme 50 Million African Women Speak pour accéder à des opportunités économiques. Néanmoins, les défis sont colossaux. Le manque d’infrastructures, comme des entrepôts sécurisés ou des points d’information aux frontières, limite l’impact des formations. De plus, l’analphabétisme, qui touche 60 % des femmes dans certaines zones rurales du Togo, complique l’accès aux textes réglementaires.

 

La Caravane CEDEAO 2025 est lancée pour autonomiser les femmes commerçantes du corridor Abidjan-Lagos, en les formant aux droits et au commerce régional dans une Afrique de l’Ouest encore semée d’obstacles.Un combat pour l’inclusion régionale : Le rôle clé du Togo et de la CEDEAO

 

La présence de Prof. Zinsou-Klassou a donné à la cérémonie une portée symbolique. Depuis sa prise de fonction, elle multiplie les initiatives pour les populations vulnérables, des kits scolaires pour orphelins à la lutte contre la fistule obstétricale. « Cette caravane n’est pas qu’une formation, c’est un cri pour la dignité », a-t-elle martelé, saluant l’engagement de la CEDEAO et du gouvernement togolais sous la direction du président du conseil Faure Gnassingbé.

Le Togo, qui abrite le siège de l’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation de la CEDEAO, se positionne comme un leader dans cette dynamique. La caravane s’inscrit dans une vision plus large, celle d’une « CEDEAO des peuples », où l’intégration régionale profite aux plus vulnérables. Cependant, pour ces commerçantes, souvent mères et piliers de leurs communautés, chaque jour est une lutte pour survivre dans un marché régional fracturé par des barrières invisibles.

 

La Caravane CEDEAO 2025 : Une promesse d’avenir à concrétiser

 

En somme, en attendant que la Caravane CEDEAO 2025 s’élance sur le corridor Abidjan-Lagos, Lomé reste le point de départ d’un rêve audacieux : celui d’un commerce régional où les femmes ne sont plus des ombres, mais des actrices de premier plan. Du 4 au 6 juillet 2025, l’Hôtel 2 Février a vibré d’espoir, mais aussi de la conscience des défis à venir. Dans les marchés poussiéreux de Lomé à Lagos, ces commerçantes attendent plus que des promesses : elles veulent des routes ouvertes, des frontières justes et un avenir où leur courage est enfin reconnu. Prof. Zinsou-Klassou a allumé une flamme, mais c’est dans les mois à venir que le Togo et la CEDEAO devront prouver que cette caravane n’est pas qu’un mirage.

Togo : un don technologique pour faire face aux catastrophes

Togo : Le PNUD équipe la Protection Civile pour affronter les catastrophes, un don d’espoir pour renforcer la résilience

Lomé, 9 juillet 2025 – À Lomé, sous un ciel encore marqué par les stigmates des dernières inondations, une lueur d’espoir a scintillé le 3 juillet 2025. Dans les nouveaux locaux de l’Agence Nationale de la Protection Civile (ANPC), un don d’équipements informatiques d’une valeur de 30 millions de FCFA (51 147 USD) a été remis par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Ordinateurs, imprimantes, projecteurs : ces outils modernes sont bien plus que des machines. Ils incarnent une promesse fragile dans un pays où les catastrophes – inondations, sécheresses, crises sécuritaires – frappent avec une cruauté croissante. Face à l’urgence, ce geste suffira-t-il à bâtir une forteresse de résilience, ou ne sera-t-il qu’un pansement sur une plaie béante ?

 

   À Lomé, le PNUD remet à l’ANPC du matériel informatique d’une valeur de 30 millions FCFA pour renforcer les capacités du Togo face aux catastrophes climatiques et humanitaires.

Un arsenal technologique pour anticiper l’inéluctable

 

La cérémonie, sobre mais solennelle, s’est déroulée dans le nouveau siège de l’ANPC à Lomé, sous la présidence du lieutenant-colonel Baka Yoma, directeur général de l’agence. Devant un parterre de responsables, Nabou Diaw, représentante résidente adjointe du PNUD, a remis un arsenal technologique : 15 ordinateurs portables avec stations d’accueil, 10 ordinateurs de bureau, 12 imprimantes, un traceur et quatre projecteurs. Ces équipements, d’une valeur de 30 millions de FCFA, équiperont le Centre National des Opérations d’Urgence (CNOU), le cœur névralgique de la gestion des crises au Togo.

« Pour faire face aux catastrophes de plus en plus fréquentes, il est urgent de renforcer les capacités de prévision et de réponse des structures en charge de la gestion des risques », a déclaré Nabou Diaw, sa voix teintée d’une gravité qui résonne avec l’histoire récente du Togo. Inondations dévastatrices dans les Savanes, glissements de terrain, crises alimentaires aggravées par l’insécurité régionale : le pays est en première ligne des aléas climatiques et humains. Ce don, qui fait écho à une précédente remise d’équipements en 2021 pour la salle de veille de l’ANPC, vise, par conséquent, à moderniser la coordination et la réactivité face à ces défis.

 

   À Lomé, le PNUD remet à l’ANPC du matériel informatique d’une valeur de 30 millions FCFA pour renforcer les capacités du Togo face aux catastrophes climatiques et humanitaires.Le Togo face aux catastrophes : une course contre la montre

 

Le Togo, avec ses 8 millions d’habitants, est particulièrement vulnérable aux catastrophes. Selon le PNUD, 60 % de la population vit dans des zones à risque, notamment dans les régions des Savanes et de la Kara, où les inondations annuelles déplacent des milliers de personnes. L’ANPC, créée en 2017 sous la tutelle du ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, est chargée d’orchestrer la réponse nationale. Cependant, sans outils modernes, ses efforts restent entravés. Les nouveaux équipements permettront d’améliorer la collecte et l’analyse des données, essentielles pour anticiper les crises et coordonner les secours. Le traceur, par exemple, servira à cartographier les zones à risque, tandis que les projecteurs faciliteront les formations des agents sur le terrain.

Pourtant, l’ampleur du défi assombrit l’horizon. Le Togo, malgré ses avancées dans la digitalisation des services publics et l’électrification (avec 135 000 kits solaires distribués via le projet CIZO), manque de ressources pour une gestion proactive des catastrophes. « Ces ordinateurs sont un pas en avant, mais sans formation continue et sans maintenance, ils pourraient devenir des reliques », confie un employé de l’ANPC, reflétant une inquiétude partagée. Les crises climatiques, amplifiées par le changement climatique, exigent une mobilisation bien au-delà d’un don ponctuel.

 

Un partenariat durable pour renforcer la résilience nationale

 

Ce don s’inscrit dans un partenariat de longue date entre l’ANPC et le PNUD, qui a déjà soutenu des initiatives comme le système d’alerte précoce (SAP) et le Programme d’Urgence pour le Renforcement de la Résilience dans les Savanes (PURS). Nabou Diaw a réitéré l’engagement du PNUD à accompagner le Togo, annonçant d’autres acquisitions pour le CNOU dans les mois à venir.

Le lieutenant-colonel Baka Yoma, dans son discours, a insisté sur la mission de l’ANPC : protéger les populations face à des catastrophes de plus en plus imprévisibles. Cependant, dans une région où les inondations de 2024 ont déjà coûté des millions en dégâts, la technologie seule ne suffira pas. La formation des agents, l’entretien des équipements et la sensibilisation des communautés seront cruciaux pour transformer ce don en un levier de résilience.

 

   À Lomé, le PNUD remet à l’ANPC du matériel informatique d’une valeur de 30 millions FCFA pour renforcer les capacités du Togo face aux catastrophes climatiques et humanitaires.Lomé, un symbole de résilience face aux défis climatiques

 

En somme, alors que les nouveaux ordinateurs s’allument dans les bureaux de l’ANPC, Lomé se dresse comme un symbole de résistance face aux aléas. Le 3 juillet 2025, la capitale togolaise a été le théâtre d’un engagement renouvelé pour protéger les plus vulnérables. Mais dans un pays où chaque saison des pluies apporte son lot de drames, ce don, aussi généreux soit-il, n’est qu’un premier pas. Le Togo, entre espoirs technologiques et réalités cruelles, retient son souffle, espérant que ces outils marqueront le début d’une ère où les catastrophes ne seront plus synonymes de désespoir.

Savanes 2025 : les communes s’outillent pour l’équité

Dapaong : Les communes des Savanes se forment pour des budgets sensibles au genre

 

Dapaong, 9 juillet 2025 – Dans la région des Savanes, où la sécheresse et l’insécurité tissent un quotidien fragile, une lueur d’espoir s’est allumée du 2 au 4 juillet 2025. À Dapaong, 48 cadres des 16 communes de cette région septentrionale du Togo se sont réunis pour une mission aussi audacieuse que cruciale : intégrer la dimension genre dans la planification et la budgétisation locales. Soutenue par le ministère de l’Économie et des Finances, la Faîtière des Communes du Togo et le PNUD, cette formation ambitionne de faire des collectivités un rempart d’équité et d’inclusion. Cependant, dans une région où chaque jour est un combat pour la survie, ce pari sur l’égalité peut-il vraiment changer la donne, ou restera-t-il un vœu pieux face aux vents arides du nord ?

 

Face à la crise, une réponse aux inégalités s’organise dans les Savanes

 

Dans les salles de formation de Dapaong, les discussions ont porté un poids particulier. La région des Savanes, la plus pauvre du Togo, est marquée par une insécurité croissante et des défis alimentaires qui touchent près de 500 000 personnes, selon le Programme alimentaire mondial (PAM). Par conséquent, les femmes, souvent piliers des foyers, sont les premières victimes de ces crises, privées d’accès équitable aux ressources, à l’éducation et aux opportunités économiques. C’est dans ce contexte que 48 responsables communaux – élus locaux, planificateurs et gestionnaires financiers – ont été formés pour intégrer la dimension genre dans leurs budgets et plans de développement.

Guidés par des experts du ministère de l’Économie et des Finances, de la Faîtière des Communes du Togo (fct 228) et du PNUD, les participants ont exploré des outils pratiques : analyse des impacts genrés, allocation budgétaire sensible au genre, et méthodologies inspirées de l’OCDE-DAC. « Une gouvernance qui ignore la moitié de la population est une gouvernance boiteuse », a déclaré une experte du PNUD, soulignant que les femmes représentent 51 % de la population togolaise, mais seulement 20 % des décideurs locaux. Les sessions ont mis en lumière des exemples concrets, comme l’allocation de fonds pour des centres de santé maternelle ou des projets agricoles favorisant l’autonomisation des femmes, afin de rendre les politiques communales plus inclusives.

 

À Dapaong, 48 cadres de la région des Savanes se forment à la budgétisation sensible au genre pour intégrer l’inclusion dans la gouvernance locale face aux crises persistantes.L’intégration du genre : Un défi majeur pour la vision nationale du Togo

 

Cette formation s’inscrit dans un mouvement plus large, porté par la feuille de route gouvernementale Togo 2025, qui vise à faire du pays un modèle d’inclusion et de résilience. Depuis 2018, avec le soutien du FMI et du PNUD, le Togo a intégré la budgétisation sensible au genre (BSG) dans six ministères pilotes, avant d’étendre l’initiative à quatre autres en 2024. La région des Savanes, ciblée par le Programme d’urgence pour le renforcement de la résilience (PURS) depuis 2022, est une priorité. « Intégrer le genre, c’est investir dans la stabilité de nos communautés », a affirmé Kofi Agbenoxevi Paniah, secrétaire général du ministère de l’Économie et des Finances, rappelant que les budgets sensibles au genre peuvent réduire les inégalités tout en stimulant la croissance locale.

Pourtant, le tableau est loin d’être idyllique. Les communes des Savanes, comme Kountoiré et Naki-Est, manquent de ressources et de capacités techniques pour traduire ces formations en actions concrètes. Les crises sécuritaires, exacerbées par les tensions régionales, limitent l’accès des femmes aux terres agricoles et aux marchés, tandis que le taux d’alphabétisation féminin, à peine 40 % dans la région, freine leur participation aux processus décisionnels. « On nous donne des outils, mais sans moyens, c’est comme semer sur un sol aride », confie un maire d’une commune rurale, reflétant l’inquiétude des participants face aux contraintes locales.

 

Un espoir fragile mais concret pour l’équité

 

Malgré ces obstacles, l’engagement des cadres communaux offre une lueur d’espoir. Sur X, le PNUD Togo a salué l’enthousiasme des participants, certains partageant des plans pour réviser leurs budgets communaux dès 2026 afin d’inclure des projets favorisant l’égalité des sexes. Une élue de Tône a évoqué son intention de créer des coopératives féminines pour la transformation du soja, un secteur clé de la région. Ces initiatives, bien que modestes, pourraient poser les bases d’une gouvernance plus équitable.

Néanmoins, le chemin reste semé d’embûches. La région des Savanes, où 70 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, exige des investissements massifs pour concrétiser ces ambitions. Le PNUD, qui soutient également des projets comme les Associations Villageoises d’Épargne et de Crédit (AVEC) dans la région, insiste sur la nécessité d’une approche multisectorielle. « L’inclusion ne se décrète pas, elle se construit pas à pas », a déclaré Epiphanie Meteteiton Kuevanu-Houmey, représentante du PNUD au Togo, appelant à une mobilisation continue des partenaires internationaux.

 

À Dapaong, 48 cadres de la région des Savanes se forment à la budgétisation sensible au genre pour intégrer l’inclusion dans la gouvernance locale face aux crises persistantes.L’avenir des Savanes : Un combat pour l’égalité et le développement local

 

En somme, au terme de cette session, les 48 cadres ont quitté Dapaong avec une mission lourde de sens : faire des budgets communaux un levier pour l’égalité et la justice. Dans une région où les femmes portent le fardeau des crises, leur inclusion dans la gouvernance locale n’est pas un luxe, mais une nécessité. Lomé, à 600 km au sud, peut dessiner des stratégies ambitieuses, mais c’est dans les villages poussiéreux des Savanes que se joue l’avenir de cette révolution silencieuse. Alors que les échos de la formation résonnent encore, une question demeure : le Togo saura-t-il donner à ses communes les moyens nécessaires pour bâtir un avenir plus équitable ?

 

 

À Lomé, les marchés publics en croisade contre la corruption

Lomé : La lutte contre la corruption dans les marchés publics s’intensifie, un combat pour l’âme du Togo

Lomé, 9 juillet 2025 – Dans une salle discrète de Lomé, 25 administrateurs publics ont pris place le mardi matin, les visages graves, conscients de porter un fardeau plus grand que leurs titres : celui de purger les marchés publics togolais d’un mal insidieux, la corruption. Organisée par l’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP) avec le soutien du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), cette première session de formation post-magistrats, lancée le 8 juillet 2025, vise à armer les responsables des finances publiques d’outils éthiques pour enrayer un fléau qui ronge l’économie, la gouvernance et la confiance des citoyens. Cependant, dans un pays où chaque contrat public peut devenir un champ de bataille, ce combat pour la transparence suffira-t-il à briser les chaînes d’une corruption systémique ?

Bâtir une gouvernance intègre : L’ARCOP et le PNUD à l’offensive

Sous les néons d’une salle de conférence à Lomé, la session s’est ouverte avec une solennité pesante. Les 25 participants, issus des organes de gestion des marchés publics, ont écouté attentivement les formateurs de l’ARCOP, épaulés par le PNUD, disséquer les mécanismes de la corruption dans la commande publique. De la planification à l’exécution, en passant par la passation et le suivi des marchés, chaque étape constitue un terrain miné où des pratiques comme le fractionnement des marchés, la surfacturation ou le trafic d’influence font prospérer la corruption. C’est dans ce texte que  Aftar Touré Morou, directeur général de l’ARCOP, a martelé dans son discours inaugural que les actes de corruption gangrènent l’économie et trahissent le contribuable, précisant qu’ils ne relèvent pas d’incidents isolés.

Cette formation, qui fait suite à une session similaire pour les magistrats en juin 2025, s’inscrit dans un effort national de renforcement de l’État de droit, appuyé par le PNUD. Les participants, responsables de la gestion de milliards de francs CFA, ont été confrontés à des études de cas concrets : des marchés fictifs attribués à des entreprises fantômes, des surfacturations déguisées en frais imprévus, des abus de pouvoir masqués par des procédures opaques. L’objectif est clair : doter ces administrateurs des compétences nécessaires pour détecter, prévenir et signaler ces dérives, tout en respectant la loi n° 2021-033 du 31 décembre 2021 relative aux marchés publics et le décret n° 2019-097/PR du 8 juillet 2019 sur le code d’éthique et de déontologie.

 

Lors d’une formation initiée par l’ARCOP et le PNUD, 25 administrateurs publics s’engagent à assainir les marchés publics togolais, face à un système miné par des pratiques corruptives persistantes.La corruption : Un fléau aux conséquences dévastatrices pour le Togo

La corruption dans les marchés publics n’est pas un simple dysfonctionnement ; c’est un cancer qui asphyxie le développement du Togo. Selon une étude commandée par la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA), 58,1 % des Togolais estiment que la corruption a augmenté au cours des 12 derniers mois, et les marchés publics, représentant un quart des dépenses nationales, sont un foyer particulièrement vulnérable. Les pertes financières, estimées à 25 % des crédits alloués aux marchés publics, privent le pays d’infrastructures vitales, d’écoles, d’hôpitaux. Pire encore, elles érodent la confiance des citoyens, alimentant un cercle vicieux de méfiance et d’inefficacité.

« Chaque franc détourné est un rêve brisé pour une communauté », a souligné Epiphanie Meteteiton Kuevanu-Houmey, représentante du PNUD au Togo, lors de l’ouverture de la formation. En appuyant l’ARCOP, le PNUD s’engage à promouvoir une gouvernance transparente, alignée sur la feuille de route gouvernementale 2020-2025, qui place la lutte contre la corruption au cœur de ses priorités. Toutefois, les administrateurs présents savent que leur tâche est herculéenne : appliquer des règles strictes dans un système où les pressions politiques et économiques sont omniprésentes.

 

Lors d’une formation initiée par l’ARCOP et le PNUD, 25 administrateurs publics s’engagent à assainir les marchés publics togolais, face à un système miné par des pratiques corruptives persistantes.Un combat incertain, mais une lueur d’espoir pour l’avenir

Malgré l’ampleur du défi, l’initiative de l’ARCOP et du PNUD suscite un espoir timide. Sur les réseaux sociaux, les Togolais saluent cette démarche, bien que certains restent sceptiques. « Des formations, c’est bien, mais sans sanctions exemplaires, ça reste des mots », écrit un internaute. D’autres, plus optimistes, voient dans ces efforts un pas vers une administration plus responsable. L’ARCOP, forte de son expérience, mise sur l’éducation pour transformer les pratiques.

Pourtant, le chemin est semé d’embûches. Les participants, bien que dotés d’outils, devront naviguer dans un système où les tentations sont nombreuses et les ressources limitées. L’ARCOP elle-même, malgré son autonomie, dépend de la volonté politique pour faire appliquer ses recommandations. Et dans un pays où la perception de la corruption reste élevée, la réussite de ces formations repose sur un changement culturel profond, un défi que même les meilleures intentions peinent à relever.

 

Lomé, épicentre d’une révolution éthique pour les marchés publics

En somme, au terme de cette session, les administrateurs ont quitté la salle avec un mélange de détermination et d’appréhension. Ils savent que leur rôle dépasse la simple gestion des contrats : ils sont les gardiens d’une promesse, celle d’un Togo où les marchés publics servent le bien commun. Lomé, capitale vibrante, devient ainsi le théâtre d’un combat silencieux mais crucial, où chaque procédure respectée est une victoire contre l’ombre de la corruption. Mais dans ce bras de fer entre éthique et avidité, le pays retiendra-t-il son souffle assez longtemps pour voir naître un avenir plus juste ?

Gujarat : Le cri d’un pont brisé plonge Vadodara dans le deuil

Drame au Gujarat en Inde : Le pont Gambhira s’effondre, 9 morts et des questions sur les infrastructures

 

Gujarat, 9 juillet 2025 À l’aube, sous un ciel lourd de mousson, le pont Gambhira, artère vitale reliant Vadodara à Anand dans le Gujarat, s’est effondré comme un géant fatigué, précipitant des véhicules dans les eaux tumultueuses de la rivière Mahisagar. Neuf vies ont été fauchées, un camion est resté suspendu dans le vide, oscillant entre vie et mort, tandis que les cris des survivants et le grondement des flots ont déchiré le silence de Mujpur. Ce drame, survenu à 7 h 30 ce mercredi, révèle la fragilité d’une infrastructure vieillissante et ravive les plaies d’une région déjà marquée par les tragédies. Dans ce chaos, les secours luttent, mais une question hante les esprits : combien de désastres faudra-t-il encore pour que l’Inde écoute les murmures d’alerte de ses ponts ?

 

Catastrophe éclair sur la Mahisagar : Un bilan lourd et des recherches intenses

 

Le pont Gambhira, construit en 1985 et long de 900 mètres, était plus qu’un simple ouvrage : c’était un lien crucial entre le centre du Gujarat et la région de Saurashtra, emprunté chaque jour par des camions de marchandises, des rickshaws bringuebalants et des familles en route vers leur quotidien. Ce 9 juillet, à 7 h 30, une dalle de béton de 10 à 15 mètres s’est effondrée sans prévenir, emportant dans la rivière cinq véhicules – deux camions, une camionnette, un SUV Bolero et un rickshaw. Neuf personnes ont péri, leurs corps retrouvés dans les eaux boueuses, tandis que six autres, arrachées aux débris par des équipes de secours, luttent pour leur vie dans les hôpitaux de Vadodara.

Les images de la scène, relayées sur les réseaux sociaux, glacent le sang : un camion-citerne, suspendu au bord de la brèche, semble défier la gravité, son arrière encore accroché au pont, son avant plongeant vers l’abîme. « J’ai cru que le monde s’écroulait », raconte un villageois de Mujpur, qui a rejoint les habitants pour plonger dans la rivière à la recherche de survivants. Les équipes de la National Disaster Response Force (NDRF), les pompiers locaux et la police, épaulés par le service d’ambulance 108, ont travaillé sans relâche, sauvant cinq personnes dans les premières heures. Cependant, chaque minute qui passe assombrit l’espoir de retrouver d’autres survivants.

 

Le pont Gambhira : Une tragédie annoncée et des alertes ignorées

Le pont Gambhira, vieux de 40 ans, portait les stigmates du temps. Les habitants de Padra taluka, où se trouve l’ouvrage, avaient signalé des nids-de-poule aggravés par la mousson et des fissures inquiétantes, ignorées malgré leurs plaintes répétées. « Nous avons alerté l’administration, mais personne n’a écouté », déplore un commerçant local, dont la voix tremble de colère et de chagrin. De plus, en 2017, le parti d’opposition Congress avait déjà tiré la sonnette d’alarme sur l’état du pont, et trois mois avant le drame, le ministre en chef Bhupendra Patel avait approuvé un budget de 212 crores de roupies pour un nouveau pont, dont la conception était en cours. Malheureusement, il était trop tard pour les victimes de ce mercredi.

Le ministre de la Santé du Gujarat, Rushikesh Patel, a reconnu que le pont, inauguré en 1985, faisait l’objet d’un entretien périodique, mais « l’incident est profondément regrettable ». Le ministre en chef Bhupendra Patel a ordonné une enquête immédiate, confiée à une équipe d’ingénieurs experts, pour déterminer les causes de l’effondrement. « Ce drame déchire le cœur », a-t-il écrit sur X, promettant une aide de 4 lakhs de roupies aux familles des défunts et 50 000 roupies aux blessés, ainsi que des soins médicaux gratuits. Par ailleurs, le Premier ministre Narendra Modi a également exprimé ses condoléances, annonçant une aide de 2 lakhs de roupies du Fonds national de secours pour chaque famille endeuillée.

 

Le Gujarat en deuil : L’onde de choc réveille les traumatismes passés

La nouvelle de l’effondrement a secoué le Gujarat, ravivant le souvenir douloureux de l’accident de Morbi en 2022, où 135 personnes avaient péri dans l’effondrement d’un pont suspendu. Sur X, les messages affluent, mêlant tristesse et indignation. « Combien de ponts devront encore s’effondrer avant que nous agissions ? » écrit un utilisateur, tandis qu’un autre salue le courage des villageois de Mujpur, qui ont risqué leur vie pour sauver des inconnus. En conséquence, le chef de l’opposition, Amit Chavda, a appelé à une accélération des secours et à une refonte des infrastructures routières.

À Vadodara, la circulation entre Anand, Bharuch et Ankleshwar est paralysée, les autorités ayant fermé la route et détourné le trafic. Les familles des victimes, réunies près des décombres, observent un silence lourd, priant pour des nouvelles des disparus. Les images d’un rickshaw disloqué et d’un camion englouti par les flots hantent les esprits, symboles d’un désastre qui n’aurait jamais dû se produire.

 

L’effondrement du pont Gambhira : Un signal d’alarme pour l’Inde

Ce drame, survenu en plein cœur de la mousson, met en lumière les failles d’une infrastructure indienne vieillissante, souvent soumise à des réparations de fortune. Le Gujarat, vitrine du développement économique, se trouve confronté à une réalité cruelle : la sécurité ne peut attendre. Alors que les équipes de secours fouillent encore la Mahisagar, le pays retient son souffle, espérant que ce sacrifice ne sera pas vain. Le pont Gambhira, jadis symbole de connexion, est devenu celui d’une tragédie évitable. Combien de temps encore l’Inde construira-t-elle sur des fondations fragiles ?

Togo-CPC 2025 : Le dialogue politique se renforce face aux turbulences post-manifestations

Togo – Entre vigilance démocratique et engagement électoral : le CPC sonde l’état de la nation

Lomé, mardi 8 juillet 2025 – Dans un climat sociopolitique marqué par les récentes manifestations dans la capitale, les responsables politiques togolais réunis au sein du Cadre permanent de concertation (CPC) ont tenu, le lundi 7 juillet, la troisième session de l’année. L’objectif est d’analyser les tensions de juin à Lomé, affirmer leur volonté commune de poursuivre le processus électoral et faire évoluer l’ancrage institutionnel du dialogue politique.

Le CPC face aux émeutes de juin : Bilan et responsabilités partagées

Sous la présidence de Me Tchassona Traoré Mouhamed, les travaux ont permis d’examiner les incidents survenus les 6, 26, 27 et 28 juin. Le ministre de l’Administration territoriale, Hodabalo Awate, a exposé les éléments clés ayant entouré ces mouvements de rue, soulignant les enjeux sécuritaires et les réponses gouvernementales mises en œuvre. Ce décryptage a, par conséquent, nourri les échanges, invitant les partis à replacer les faits dans un cadre de responsabilité collective.

Cyber-infos et politique : Quand le numérique attise les tensions

Alors que les canaux numériques amplifient les tensions, le commissaire du gouvernement a mis en garde les leaders politiques contre la circulation de contenus malveillants et manipulés. Le président du CPC, dans une déclaration marquante, a souligné que « la cyber information fait plus de ravages que la cybercriminalité », insistant sur la nécessité d’une communication maîtrisée et éthique au sein de la sphère politique.

Municipales 2025 : Un consensus politique pour maintenir le cap démocratique

Malgré les turbulences, les partis représentés ont réaffirmé leur détermination à organiser les élections municipales à la date prévue du 17 juillet 2025. Cette convergence témoigne, par ailleurs, d’un attachement au calendrier démocratique et d’une volonté partagée d’assurer la stabilité institutionnelle du pays.

Vers une réforme institutionnelle : Le CPC et la charte des partis à l’ordre du jour

Parmi les propositions avancées, l’idée d’intégrer le CPC dans l’architecture institutionnelle togolaise a suscité un large soutien. De surcroît, plusieurs voix se sont également élevées pour reconsidérer la charte des partis politiques, dans une optique de modernisation des pratiques et de consolidation du cadre démocratique.

Recrutement militaire 2025 : le Togo mise sur sa jeunesse

Togo : les Forces armées lancent un appel vibrant à la jeunesse pour le recrutement militaire 2025

Lomé, 8 juillet 2025 – Dans un Togo résolu à fortifier sa défense nationale, les Forces Armées Togolaises (FAT) ouvrent grand leurs portes à une nouvelle génération de patriotes. Ce mardi 8 juillet 2025, le Général de Brigade Allahare Dimini, chef d’état-major général, a donné le coup d’envoi d’une ambitieuse campagne de recrutement militaire pour l’année 2025. En effet, du 14 juillet au 11 août, les jeunes Togolais auront un mois pour saisir cette opportunité unique de servir leur pays sous l’uniforme, dans un contexte où la sécurité régionale exige des forces robustes et disciplinées. Avec des critères stricts et un processus rigoureux, les FAT recherchent l’excellence pour bâtir l’avenir de la nation.

Un appel à l’engagement : servir la nation avec honneur

Annoncée par une circulaire officielle, cette campagne vise à renforcer les effectifs des FAT tout en préservant leur réputation de professionnalisme. Ouverte à tous les jeunes Togolais remplissant des conditions exigeantes, elle incarne aussi  l’aspiration du Togo à s’appuyer sur sa jeunesse pour garantir la stabilité et la souveraineté nationale. « Rejoindre les Forces Armées, c’est répondre à l’appel de la patrie avec courage et détermination », a déclaré un officier proche du dossier, reflétant l’esprit de cette initiative.

En outre, les brigades de gendarmerie des préfectures de résidence ou d’origine des postulants recevront les candidatures du 14 juillet au 11 août 2025. Ce délai d’un mois, court mais stratégique, souligne l’urgence de constituer une nouvelle cohorte capable de relever les défis sécuritaires actuels, notamment dans un contexte régional marqué par des tensions croissantes.

Des critères de sélection stricts pour une élite militaire

D’ailleurs, les FAT ne laissent rien au hasard dans leur quête de recrues d’exception. Les conditions d’éligibilité, clairement définies, visent à sélectionner des candidats alliant aptitude physique, rigueur mentale et engagement patriotique :

  • Nationalité : Seuls les Togolais de naissance peuvent postuler, garantissant un ancrage national fort.
  • Âge : Les candidats doivent être nés entre le 1er janvier 2001 et le 31 décembre 2007, soit âgés de 18 à 24 ans, une tranche d’âge idéale pour une formation militaire intensive.
  • Éducation : Un niveau scolaire allant du Certificat d’Études Primaires et Secondaires (CEPD) jusqu’à la classe de terminale, sans détenir le Baccalauréat II, est requis, ouvrant ainsi la voie à des profils variés mais motivés.
  • Physique : Les autorités exigent une taille minimale de 1,70 m pour les hommes et de 1,65 m pour les femmes, et elles demandent une aptitude médicale certifiée pour affronter des épreuves physiques et psychotechniques rigoureuses.
  • Situation personnelle : Les postulants doivent être célibataires sans enfants, une condition visant à assurer une disponibilité totale pour la formation et les missions futures.

Le dossier de candidature, à déposer contre une quittance de 5 000 FCFA non remboursable, doit inclure une demande manuscrite adressée au Ministre des Armées, des copies certifiées de l’acte de naissance, de la carte d’identité, des diplômes, un casier judiciaire datant de moins de trois mois, un certificat médical, et deux photos d’identité. Chaque dépôt sera accusé de réception, garantissant ainsi  un processus transparent.

La sécurité du Togo en jeu : un enjeu stratégique majeur

Cette campagne s’inscrit dans une stratégie à long terme des FAT pour accroître leurs effectifs tout en maintenant un haut niveau de qualité. Dans un environnement sous-régional marqué par des menaces sécuritaires, comme l’extrémisme violent et les trafics transfrontaliers, le Togo cherche à renforcer sa capacité de réponse. Par conséquent, le recrutement de 2025, loin d’être une simple formalité, vise à doter l’armée de jeunes soldats capables d’opérer dans des conditions exigeantes, tout en incarnant les valeurs de discipline et d’intégrité.

Le Général Allahare Dimini, figure centrale de ce projet, a insisté sur l’importance de la transparence et de la rigueur dans le processus. « Nous voulons des recrues qui non seulement répondent aux critères, mais qui portent en elles la fierté de servir le Togo », aurait-il déclaré lors d’une réunion préparatoire, selon des sources proches de l’état-major.

La jeunesse togolaise à l’épreuve : un tremplin vers l’avenir

En somme, l’annonce de ce recrutement résonne comme un défi lancé à la jeunesse togolaise. À Lomé, Kara, Dapaong ou Sokodé, des milliers de jeunes se préparent déjà à rassembler leurs dossiers, rêvant d’une carrière sous les drapeaux. Pour beaucoup, intégrer les FAT représente non seulement une opportunité professionnelle, mais aussi une chance de contribuer à la sécurité et à la grandeur de leur pays.

Alors que la période de candidature approche, les brigades de gendarmerie se préparent à accueillir un flot de dossiers. Les candidats, conscients des exigences, savent que chaque document, chaque détail, peut faire la différence. Dans un Togo en quête de stabilité et de progrès, ce recrutement pourrait bien être le tremplin d’une nouvelle génération de héros en uniforme.

Pour les jeunes Togolais prêts à répondre à l’appel, le compte à rebours est lancé. Rendez-vous dans les brigades de gendarmerie dès le 14 juillet, avec un dossier complet et un cœur rempli de détermination. Le Togo compte sur vous, devenir militaire est un engagement noble pour la nation .

Diogo Jota, la vitesse foudroyante d’un destin brisé sur l’A52

 Tragédie sur l’A52 : Diogo Jota, star de Liverpool, périt avec son frère dans un crash à grande vitesse

Zamora, Espagne Le choc est brutal, l’émotion planétaire. C’est un drame qui endeuille le monde du football portugais. Jeudi 3 juillet 2025, à l’aube, le joueur de Liverpool Diogo Jota et son frère André Silva ont perdu la vie dans un accident d’une rare violence sur l’autoroute A52 près de Palacios de Sanabria, dans la province espagnole de Zamora. En effet, la trajectoire flamboyante du footballeur portugais Diogo Jota s’est achevée dans un fracas métallique et un brasier incandescent. Les premières conclusions de la Guardia Civil pointent une vitesse excessive et l’éclatement d’un pneu comme éléments déclencheurs du choc fatal.

L’attaquant portugais Diogo Jota et son frère trouvent la mort dans un accident spectaculaire sur l’A52 en Espagne, sur fond de vitesse excessiveCourse fatale vers Santander : le pneu éclaté, le destin brisé

Alors qu’ils se rendaient vers le port de Santander, où Jota devait embarquer pour regagner Liverpool en vue de la reprise de l’entraînement, leur Lamborghini aux allures de météore a tenté un dépassement à hauteur de Palacios de Sanabria. L’éclatement soudain d’un pneu aurait précipité leur bolide, lancé à vive allure selon la Guardia Civil, hors de la voie, déclenchant un incendie qui a consumé presque intégralement la carrosserie, rendant les investigations plus ardues.

Enquête choc : Jota désigné comme conducteur, vitesse « manifestement excessive »

D’après l’analyse des traces au sol et les tests effectués par les autorités locales, tous les indices convergent vers une conduite de Jota au moment du drame. La police routière de Zamora évoque une vitesse « manifestement au-delà de la limite autorisée » — bien que la route, selon eux, ne présente pas de danger structurel particulier.

L’attaquant portugais Diogo Jota et son frère trouvent la mort dans un accident spectaculaire sur l’A52 en Espagne, sur fond de vitesse excessive Jota : Douze jours après son mariage, le deuil frappe une icône du football

La tragédie survient à peine onze jours après l’union de Diogo Jota avec sa compagne Rute Cardoso. Le couple, parent de trois enfants, venait de célébrer son bonheur au Portugal. Ainsi, trois enfants, un avenir prometteur, une vie stoppée nette pour un excès de vitesse. Les funérailles des deux frères ont eu lieu ce week-end à Gondomar, leur ville natale près de Porto, dans une atmosphère de profonde consternation.

100 mètres de traces : le terrible témoignage de l’impact

Les marques laissées sur le bitume s’étendaient sur près de 100 mètres, dessinant les derniers instants d’une course irrémédiable, témoignant ainsi de la brutalité de l’impact. Certains riverains ont pointé des irrégularités dans l’asphalte, mais les autorités les ont jugées non déterminantes dans la survenue du drame.

L’attaquant portugais Diogo Jota et son frère trouvent la mort dans un accident spectaculaire sur l’A52 en Espagne, sur fond de vitesse excessiveUn rappel tragique : la route ne pardonne pas l’excès de vitesse

Bien que certains aient évoqué une irrégularité de l’asphalte, la police écarte tout défaut structurel. Le drame relance une évidence trop souvent ignorée : la vitesse reste l’une des principales causes de mortalité sur les routes.

Ce décès prématuré d’un footballeur adulé relance les interrogations sur les dangers de la vitesse sur autoroute et rappelle, tragiquement, que la route ne fait aucun détour face à l’excès.