Lomé renforce ses alliances diplomatiques

Au palais présidentiel de Lomé, le Togo a réaffirmé son rôle stratégique sur la scène internationale en accueillant les nouveaux ambassadeurs du Royaume-Uni, des Philippines et d’Italie. À travers ces remises de lettres de créance, le Président Jean-Lucien Kwassi Lanyo Savi de Tové consolide des partenariats clés dans les domaines du commerce, de la logistique, de la sécurité et de la culture.

 

Lomé, 9 octobre 2025 – Au palais présidentiel, le Togo consolide ses alliances internationales à travers une série de cérémonies protocolaires, marquant l’arrivée de nouveaux représentants diplomatiques. Hier mercredi, Son Excellence Jean-Lucien Kwassi Lanyo Savi de Tové, Président de la République, a successivement reçu les lettres de créance des ambassadeurs du Royaume-Uni, des Philippines et d’Italie, confirmant ainsi le rôle pivot du pays dans la promotion de la coopération multilatérale et régionale. Ces alliances illustrent une diplomatie togolaise proactive, tournée vers la paix, la prospérité partagée et l’intégration régionale.

Lomé accueille les ambassadeurs du Royaume-Uni, des Philippines et d’Italie. Objectif : renforcer les partenariats économiques, logistiques

Le Royaume-Uni : accent sur le commerce et l’investissement

 

La première audience a été accordée à M. Robert John Marshall, doyen de la séance et premier diplomate britannique accrédité auprès des autorités togolaises. Diplomate expérimenté ayant servi dans plusieurs missions, notamment en Malaisie, en Éthiopie, au Sénégal, en Guinée-Bissau, au Cap-Vert et récemment en Guinée, M. Marshall a exprimé son engagement à dynamiser les échanges économiques et commerciaux entre Lomé et Londres. « C’est un honneur de présenter mes lettres de créance au Président de la République et d’échanger sur ma mission. Je m’attèlerai à consolider les relations économiques et commerciales entre nos deux nations, en facilitant les investissements du secteur privé et en favorisant la génération d’emplois », a-t-il déclaré à l’issue de l’entrevue. Cette orientation s’aligne sur les priorités togolaises de diversification économique et d’attractivité pour les investisseurs étrangers.

Les Philippines : un partenariat stratégique dans la logistique à Lomé

 

Ensuite, la délégation philippine a suivi, représentée par M. Mersole Jala Mellejor, un diplomate chevronné. Saluant les liens historiques et fraternels unissant les peuples philippin et togolais, il a mis l’accent sur le renforcement de la coopération bilatérale dans les domaines des transports aérien et maritime, ainsi que de la logistique, où le Togo émerge comme un hub stratégique ouest-africain. « Nous œuvrerons au renforcement de notre partenariat, particulièrement dans les services et la logistique. Les Philippines apportent une expertise reconnue en services, tandis que le Togo offre un positionnement idéal pour les flux aériens et maritimes. Nous convenons également de promouvoir conjointement le secteur privé », a indiqué M. Mellejor. Ces échanges s’inscrivent, de plus, dans un cadre plus large de collaboration déjà établi en économie, commerce, agriculture et formation, renforçant ainsi la solidarité Sud-Sud.

Lomé accueille les ambassadeurs du Royaume-Uni, des Philippines et d’Italie. Objectif : renforcer les partenariats économiques, logistiques

L’Italie : sécurité, développement et culture

 

Enfin, l’ambassadrice d’Italie, Mme Laura Ranali, a conclu les audiences. Diplomate de carrière ayant occupé des postes au ministère italien des Affaires étrangères ainsi qu’à Varsovie, Vilnius et Accra, elle a rendu hommage à la solidité des relations entre Rome et Lomé. « L’Italie et le Togo entretiennent une coopération exemplaire, soutenue par une communauté italienne dynamique sur place. Nous ambitionnons de l’approfondir dans les sphères de la sécurité, du développement économique et culturel, via des programmes d’échanges enrichissants », a-t-elle affirmé. Cette vision met en lumière les opportunités de partenariat mutuel, notamment dans la promotion des initiatives culturelles et sécuritaires, pour un impact durable sur les communautés bilatérales.

 

 Lomé, carrefour diplomatique de l’Afrique de l’Ouest

 

En conclusion, ces remises de lettres de créance sont la validation de l’attractivité croissante du Togo sur la scène internationale. Le pays s’affirme, par ces alliances renouvelées, comme un acteur incontournable et un hub stratégique pour l’Afrique de l’Ouest et au-delà. La diversification des partenariats avec des puissances économiques comme le Royaume-Uni, des experts logistiques comme les Philippines, et des alliés traditionnels comme l’Italie, place Lomé au carrefour d’une diplomatie orientée vers les résultats : paix, sécurité et prospérité économique partagée.

La question n’est plus de savoir si le Togo jouera un rôle pivot, mais jusqu’où son ambition le mènera dans la reconfiguration des dynamiques commerciales et politiques de l’Afrique de demain.

Lomé : reprise parlementaire sous le signe de l’équité budgétaire

À Lomé, l’Assemblée nationale togolaise a ouvert sa deuxième session ordinaire de 2025, consacrée à l’examen des lois de finances rectificative et prévisionnelle. Dans une atmosphère solennelle sous le signe de l’équité budgétaire, les élus ont réaffirmé leur engagement envers une gouvernance responsable, inclusive et tournée vers les besoins concrets des citoyens.

 

Lomé, 8 octobre 2025 – La représentation nationale togolaise a repris ses activités parlementaires avec l’inauguration de la deuxième session ordinaire de l’année 2025, une étape cruciale pour l’examen du projet de loi de finances rectificative et de celle pour 2026. Cette séance, présidée par Son Excellence M. Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, Président de l’Assemblée nationale, s’est déroulée ce mardi au siège de l’institution, en conformité avec les dispositions de l’article 12, alinéa 1ᵉʳ, de la Constitution de la Vᵉ République.

Solennité, quorum et promotion du consommer local

 

Tout d’abord, la solennité de l’occasion a été marquée par l’exécution de l’hymne national « Terre de nos aïeux », suivie de la constatation du quorum et de l’adoption unanime d’un ordre du jour structuré autour de quatre axes prioritaires. En signe de solidarité avec la campagne nationale du « consommer local », la majorité des élus ont arboré des tenues traditionnelles issues de leurs régions respectives, illustrant ainsi leur attachement à la promotion du patrimoine culturel et textile togolais. L’événement s’est tenu en présence de Son Excellence M. Barry Moussa Barqué, Président du Sénat, et de M. Pacôme Yawovi Adjourouvi, Ministre des Droits de l’Homme, de la Formation à la Citoyenneté et des Relations avec les Institutions de la République.

Le Parlement togolais entame sa session budgétaire 2025. Priorités : équité, gouvernance, lutte contre la désinformation et justice sociale.

Les impératifs de la responsabilité législative

 

Dans son allocution d’ouverture, M. Adédzé a rappelé la temporalité républicaine qui dicte cette reprise des travaux après trois mois d’intersession, soulignant le rôle sacré dévolu aux parlementaires : transformer les attentes collectives en mesures législatives concrètes. Il a ensuite invité l’hémicycle à une méditation collective envers l’Éternel, en reconnaissance de la paix et de la sécurité qui prévalent au Togo, permettant aux élus de poursuivre leur mandat au service du peuple.

Par ailleurs, un volet particulièrement souligné dans les débats a concerné la nécessité impérieuse de contrer la désinformation, un fléau amplifié par les réseaux sociaux qui menace l’équilibre socio-économique du pays. C’est pourquoi il a averti : « Face à cette réalité alarmante, où la manipulation profite à certains au détriment des artisans, commerçants et entrepreneurs honnêtes, il est impératif de réfléchir aux conséquences et d’agir avec responsabilité », appelant à une vigilance accrue pour préserver la stabilité.

De même, tout en rendant hommage aux efforts constants de Son Excellence M. Faure Essozimna Gnassingbé, Président du Conseil, M. Adédzé a évoqué un contexte international marqué par des turbulences économiques, sociales et politiques. Il a ainsi déclaré : « Alors que de nombreuses nations naviguent en pleine tempête, le Togo demeure un bastion de résilience et de force, grâce à la guidance divine et à l’engagement présidentiel pour la paix et le bien-être des citoyens, malgré les défis persistants », exaltant les vertus de solidarité et d’unité qui unissent la nation.

Le Parlement togolais entame sa session budgétaire 2025. Priorités : équité, gouvernance, lutte contre la désinformation et justice sociale. Le Parlement togolais entame sa session budgétaire 2025. Priorités : équité, gouvernance, lutte contre la désinformation et justice sociale.

L’examen budgétaire et la gouvernance

 

Cette session, qui s’étendra sur trois mois, sera principalement dédiée à l’analyse approfondie de la loi de finances pour 2026, avec un accent sur une allocation judicieuse des ressources publiques vers les secteurs stratégiques. « L’avenir de notre pays dépend de notre aptitude à investir avec sagesse dans les domaines essentiels, tout en pratiquant une gestion exemplaire des fonds de l’État », a insisté le Président de l’Assemblée, appelant à une collaboration fructueuse avec le Sénat pour que chaque allocation budgétaire concoure directement à l’amélioration du quotidien des Togolais. Il a présenté le bicamérisme comme un vecteur amplificateur de progrès, invitant les deux chambres à unir leurs expertises pour une gouvernance exemplaire.

Au programme figurent également une série de formations continues pour les parlementaires, couvrant des thématiques d’actualité telles que : les finances publiques et leur incidence sur la nutrition, l’éducation et la santé infantile ; l’économie sociale et solidaire comme levier d’emploi local et de transition écologique ; l’Agenda Femmes, Paix et Sécurité pour une intégration accrue des perspectives féminines dans les stratégies de résolution de conflits ; et le droit international humanitaire pour une harmonisation accrue de la législation nationale.

 L’équité comme impératif budgétaire

 

En conclusion, M. Adédzé a rappelé que l’Assemblée nationale demeure un forum privilégié pour canaliser les aspirations populaires, favoriser le dialogue interpartisan et forger les contours de l’avenir collectif. Il a résumé l’attente populaire en ces termes : « Les Togolais nous interpellent sur leurs besoins légitimes en éducation, santé, infrastructures et opportunités économiques ; ils nous somment d’opter pour des choix avisés et innovants, alliant stabilité politique et justice sociale, fiscale et territoriale ».

Il a finalement cité l’anecdote émouvante d’une mère lors d’une visite de terrain : « Je ne demande pas d’aide pour mon fils, mais qu’il ait sa chance ». Ainsi, que le budget 2026 incarne cette équité, offrant des perspectives à nos enfants, agriculteurs, artisans, enseignants, soignants, entrepreneurs, jeunes et aînés, au nom de la dignité de tous. Au-delà de l’exercice budgétaire, cette session permettra à l’institution de remplir pleinement ses attributions constitutionnelles, dans un esprit de service public renouvelé et inclusif.

Togo – ONUDI : cap sur l’industrialisation inclusive

À Lomé, le Président du Conseil Faure Essozimna Gnassingbé a reçu une délégation de l’ONUDI conduite par M. Tidiane Boyé. Cette audience stratégique a permis d’aligner les priorités nationales sur un Programme de Partenariat Pays (PPP) ambitieux, axé sur la création de parcs industriels, l’innovation énergétique et le soutien aux PME. 

 

Lomé, 8 octobre 2025 – Dans le cadre de ses initiatives pour consolider la transformation économique du pays, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a accordé, ce mercredi , une audience à une délégation de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), dirigée par M. Tidiane Boyé, Représentant de l’institution pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Niger et le Togo.

Cette entrevue, qui s’est déroulée dans un climat de dialogue constructif, a permis d’examiner les avancées togolaises en matière de développement industriel et d’identifier des axes de collaboration privilégiés. Ainsi , l’ONUDI s’engage aux côtés du Togo pour catalyser une transformation économique durable, inclusive et tournée vers l’emploi des jeunes et des femmes.

Faure Gnassingbé reçoit l’ONUDI à Lomé pour lancer un partenariat industriel axé sur les PME, l’emploi et l’innovation.

Convergence de vision et priorités nationales

 

En effet, les discussions ont mis en exergue les orientations stratégiques du Togo visant à ériger le secteur industriel en pilier de l’émergence nationale. M. Tidiane Boyé a salué la clarté de la vision présidentielle, laquelle repose sur une restructuration profonde de l’économie pour favoriser une croissance inclusive et durable.

« Monsieur le Président du Conseil nous a clairement exposé sa vision de positionner le Togo comme un pays émergent, ancré dans l’industrialisation et une transformation structurelle de son économie. De fait, nous avons recueilli ses priorités, notamment en matière de promotion de l’emploi pour les jeunes et les femmes, ainsi que de facilitation de l’accès des produits togolais aux marchés régionaux et internationaux », a-t-il souligné.

Faure Gnassingbé reçoit l’ONUDI à Lomé pour lancer un partenariat industriel axé sur les PME, l’emploi et l’innovation.

L’ONUDI s’engage pour un Programme de Partenariat Pays (PPP)

 

Par conséquent, l’ONUDI, en tant qu’agence spécialisée des Nations Unies dédiée à l’assistance technique et au conseil en politiques industrielles pour les pays en développement, exprime son vif intérêt à soutenir le Togo via un Programme de Partenariat Pays (PPP) parfaitement aligné sur les objectifs gouvernementaux.

Ce cadre opérationnel ambitionne de catalyser la création de parcs industriels, l’innovation en solutions énergétiques et le déploiement de mécanismes de financement novateurs au bénéfice des petites et moyennes entreprises (PME). « C’est pourquoi, avec enthousiasme, nous nous engageons, en partenariat avec d’autres agences onusiennes et acteurs togolais, à concevoir et à mettre en œuvre ce programme, qui mobilisera pleinement le gouvernement, le secteur privé et la société civile pour concrétiser ces priorités. » « Il s’agira notamment de bâtir des parcs industriels, de développer des énergies innovantes et de stimuler les financements adaptés aux PME », a précisé M. Boyé.

Par ailleurs, l’Organisation se montre particulièrement ouverte à une collaboration accrue sur l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, en s’appuyant sur les chaînes de valeur locales pour générer des opportunités d’emploi et de compétitivité accrue.

 Alliance pour une économie diversifiée

 

En conclusion, cette rencontre stratégique témoigne de la détermination des autorités togolaises à forger des alliances internationales solides au service d’une industrialisation résiliente et inclusive. Elle s’inscrit pleinement dans la feuille de route nationale pour une économie diversifiée, où l’ONUDI jouera un rôle pivotal de conseil et d’accompagnement. Des étapes concrètes de mise en œuvre seront définies dans les prochains mois, afin d’assurer une appropriation collective et des retombées tangibles pour l’ensemble des acteurs nationaux.

Lomé : le Togo affine sa stratégie sanitaire pour 2025

À Lomé, le Ministre de l’Accès aux Soins et de la Couverture Sanitaire, Jean-Marie Koffi Ewonoulé Tessi, a présidé un atelier stratégique consacré à l’examen du rapport annuel de performance 2024. Cette session a permis de valider les avancées majeures du ministère, notamment dans le cadre de l’Assurance Maladie Universelle et du programme WEZOU.

 

Lomé, 8 octobre 2025 – Le Ministre de l’Accès aux Soins et de la Couverture Sanitaire, M. Jean-Marie Koffi Ewonoulé Tessi, a présidé, les 2 et 3 octobre 2025, les travaux d’un atelier dédié à l’examen et à la validation du rapport annuel de performance du ministère pour l’exercice 2024. Cette session, qui s’inscrit dans une logique d’auto-évaluation rigoureuse, représente un jalon essentiel pour le renforcement des politiques sanitaires nationales et l’optimisation des services publics de santé.

Bilan et Orientations stratégiques

 

Tout d’abord, les délibérations, menées en présence des principaux acteurs du secteur, ont eu pour vocation d’approuver la version préliminaire du document et d’analyser les avancées réalisées tout au long de l’année écoulée. L’objectif sous-jacent était, par conséquent, de dégager des orientations stratégiques pour l’année 2025, afin de garantir un accès élargi et de qualité aux soins pour l’ensemble de la population togolaise, en ligne avec les engagements gouvernementaux en matière de couverture sanitaire universelle.

 

Réalisations clés et progrès de l’AMU

 

Au fil des échanges, les participants ont passé en revue les réalisations phares du ministère en 2024, avec un accent particulier sur les progrès accomplis dans le cadre de l’Assurance Maladie Universelle (AMU) et du programme WEZOU. Ces initiatives ont notamment enregistré une augmentation significative du nombre de femmes enceintes bénéficiaires, accompagnée d’une extension progressive du panier de soins disponibles, favorisant ainsi une prise en charge préventive et curative plus inclusive.

De plus, les discussions ont également mis en lumière les investissements consentis en matière d’infrastructures sanitaires et d’équipements modernes, destinés à rehausser les conditions d’exercice des professionnels de santé et l’accueil des patients. Des avancées notables ont été soulignées concernant le renforcement des capacités humaines du secteur, ainsi que l’amélioration de la disponibilité et de la traçabilité des produits pharmaceutiques dans les établissements de soins.

À Lomé, le Togo valide son bilan sanitaire 2024 et fixe les priorités 2025. AMU, infrastructures, soins élargis : vers une couverture santé plus inclusive.

Détermination à bâtir un système sanitaire équitable

 

À l’issue de ces travaux, un ensemble de recommandations a été formulé pour affiner les approches opérationnelles futures, en tenant compte des leçons tirées de l’année 2024. En concluant l’atelier, M. Tessi a exprimé sa reconnaissance pour l’implication collective des parties prenantes et a réitéré l’engagement ferme du Gouvernement à édifier un système de santé performant, juste et pérenne, accessible à chaque Togolais.

Cette démarche d’évaluation continue témoigne, en définitive, de la détermination des autorités togolaises à consolider les acquis en santé publique et à adapter les politiques aux besoins évolutifs de la population. Les autorités mettront en place des mesures de suivi pour assurer la mise en œuvre effective des orientations retenues, renforçant ainsi la couverture sanitaire et favorisant un développement humain durable.

Université de Kara : Natchaba accélère la modernisation

Le ministre Kanka-Malik Natchaba renforce l’engagement du gouvernement togolais pour un enseignement supérieur d’excellence. En visitant le chantier du Campus Nord de l’Université de Kara, il évalue les progrès, échange également avec les équipes techniques et rappelle l’impératif de qualité et de rigueur.

 

 

Lomé, 7 octobre 2025 – Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, M. Kanka-Malik Natchaba, a effectué, le lundi, une visite de travail sur le chantier de construction des infrastructures administratives et pédagogiques du Campus Nord de l’Université de Kara. Cette inspection, menée sur le site en cours d’aménagement, visait à évaluer personnellement l’état d’avancement des travaux et à s’assurer de leur exécution dans les meilleures conditions.

Évaluation des progrès et échanges techniques

 

Dès son arrivée, le Ministre a rencontré la Présidente de l’Université de Kara, la Professeure Prénam Houzou-Mouzou, qui lui a présenté les différentes zones du projet et l’a personnellement guidé à travers chacune d’elles. Il a ainsi pu observer de près les édifices en phase de réalisation et s’entretenir avec les techniciens et les ingénieurs responsables. En effet, Ces échanges ont permis d’apprécier l’engagement collectif des acteurs impliqués et de confirmer le respect des normes techniques et des échéances prévues.

Le ministre Kanka-Malik Natchaba inspecte les travaux du Campus Nord de l’Université de Kara. Objectif : garantir qualité, délais et faire émerger un pôle d’excellence académique au Togo.

Rappel des exigences de délai et de qualité

 

S’exprimant sur place, M. Natchaba a exprimé sa pleine satisfaction quant aux progrès accomplis, saluant les efforts déployés par les équipes pour maintenir un rythme soutenu. Toutefois, il a rappelé l’importance impérative de respecter scrupuleusement les délais impartis et les standards de qualité, afin de garantir la durabilité et l’efficacité des installations.

« Ces infrastructures constituent un investissement stratégique pour l’avenir de notre enseignement supérieur », a-t-il déclaré, soulignant le rôle pivotal de ces réalisations dans le renforcement des capacités d’accueil de l’université et l’amélioration significative des conditions d’études et de vie des étudiants.

Université de Kara : un pôle d’excellence régional

 

Ce projet, qui inclut des bâtiments dédiés à l’enseignement, à la recherche et à l’administration, s’inscrit dans la vision plus large de modernisation du paysage universitaire togolais. Une fois achevé, il permettra non seulement d’accueillir davantage d’étudiants, mais aussi de favoriser un environnement propice à l’innovation et à l’excellence académique.

Finalement , la visite du Ministre Natchaba illustre l’engagement ferme du Gouvernement togolais en faveur du développement des infrastructures d’enseignement supérieur. Elle réaffirme la volonté de faire de l’Université de Kara un pôle d’excellence régional, au service de la formation des élites et du progrès scientifique national. Par conséquent, des mesures de suivi seront maintenues pour assurer la finalisation harmonieuse du chantier dans les meilleurs délais.

Robert Dussey contre les infox : riposte diplomatique

Face à une vidéo virale accusant faussement son fils d’avoir été arrêté aux États-Unis avec 12 milliards de FCFA, le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, réagit avec fermeté. Il dément catégoriquement les allégations, annonce des poursuites judiciaires et appelle à une régulation stricte de l’espace numérique

 

Lomé, 7 octobre 2025 – La diffusion d’une vidéo mensongère ciblant une haute personnalité politique peut-elle déstabiliser une carrière diplomatique à l’échelle internationale ? C’est dans ce contexte que le Professeur Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères, a réagi avec fermeté. Ainsi, dans un communiqué officiel publié ce mardi, il a démantelé point par point une rumeur virulente qui a circulé sur les réseaux sociaux depuis le 5 octobre.

La controverse repose sur une accusation : des rumeurs prétendent que les autorités américaines ont interpellé le fils du ministre en possession de 12 milliards de FCFA (environ 21 millions de dollars), insinuant que ces fonds proviendraient d’une source illicite. Par conséquent, le ministre a catégoriquement réfuté cette information, annonçant des poursuites judiciaires immédiates contre l’auteur de la publication initiale, identifié comme Sylvain Dodji Afoua, alias @EgountchiLdna sur X.

 

Robert Dussey : démenti formel et qualifications pénales

 

Egountchi Behanzin a posté une vidéo dans laquelle il accuse gravement le ministre :

« Ton fils a été arrêté aux États-Unis avec plus de 21 millions de dollars, soit environ 12 milliards de francs CFA. » Il interpelle directement : « Un mot là-dessus ? Les Togolais veulent savoir comment il a obtenu une telle fortune. Est-ce l’argent volé au peuple togolais, ou celui de la drogue que tu transporterais en profitant de ton immunité diplomatique ? »

En réponse, le Ministre Dussey a qualifié cette allégation

d’« entièrement inventée, fausse et diffamatoire ». Il a clarifié sa position sur son compte officiel, assurant : « Aucun membre de ma famille n’a été arrêté, détenu ou poursuivi en justice, ni aux États-Unis ni ailleurs ».Il a poursuivi en dénonçant un « acte délibéré et malveillant, une pure dénonciation calomnieuse » visant à entacher son honneur et celui de sa famille. Pour le Ministre, ces déclarations sont « erronées, diffamatoires et totalement infondées ».

 

Menace de poursuites contre les relais de l’information

 

Le ministre des Affaires étrangères a affirmé sa volonté d’assainir l’espace public et a mis en garde sévèrement quiconque se ferait l’écho de cette fausse nouvelle.

« Des poursuites judiciaires appropriées seront engagées contre toute personne ou tout média qui diffuserait ou répéterait ces erronées allégations », a-t-il prévenu avec détermination.

Cependant, sur X, l’accusateur initial a maintenu l’échange dans une joute judiciaire en temps réel. De plus, dans un pays où les réseaux sociaux sont devenus un nouveau champ de bataille politique, cette affaire met en lumière la guerre globale contre les infox. La propagation de fausses nouvelles est une infraction pénale ; le Ministre Dussey entend faire de ce cas un exemple pour dissuader les auteurs de calomnie en ligne.

En conclusion, face au cyber-harcèlement, le Ministre Dussey adopte une posture de transparence et de rigueur légale pour préserver son intégrité. Cette démarche pourrait servir de précédent pour d’autres personnalités publiques togolaises confrontées aux rumeurs virales. Alors que l’entrepreneuriat et les activités économiques au Togo connaissent un plein essor, ces fausses allégations ne font que perturber le climat de confiance.

UNESCO : Khaled el-Enany élu pour réinventer l’héritage mondial

L’UNESCO Ouvre un Nouveau Chapitre : Khaled el-Enany, Archéologue et Diplomate Culturel Égyptien, Prend la Tête de l’Organisation avec une Vision Audacieuse. Face aux Défis Climatiques, Numériques et Géopolitiques, il Incarné un Leadership Capable de Faire de la Culture un Levier Stratégique pour la Paix, l’Éducation et la Résilience Mondiale.

 

Lomé, 7 octobre 2025 – La nomination d’une figure éminente de l’archéologie et de la diplomatie culturelle à la tête d’une institution mondiale pourrait-elle renforcer la gestion de notre héritage face aux défis numériques et climatiques ? C’est désormais officiel : le lundi 6 octobre 2025, le Conseil exécutif a élu l’Égyptien Khaled el-Enany, 54 ans, Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). De fait, il a obtenu un soutien massif du Conseil exécutif, recueillant 55 voix contre 2 pour son rival congolais, Firmin Edouard Matoko.

En outre, en devenant le premier Égyptien et le premier Arabe à accéder à cette fonction prestigieuse, il succède à la Française Audrey Azoulay (en poste depuis 2017). Par conséquent, il prendra ses fonctions à la mi-novembre, suite à la validation formelle de sa nomination par la Conférence générale.

 

Khaled el-Enany : un profil expert face aux enjeux mondiaux

 

Khaled el-Enany, est actuellement professeur d’égyptologie à l’Université égyptienne d’Helwan (où il enseigne depuis plus de 30 ans), egalement professeur d’archéologie et ancien ministre égyptien du Tourisme et des Antiquités (de 2019 à 2022), incarne une figure universitaire respectée. Durant son mandat, il a supervisé de vastes missions archéologiques et orchestré des expositions qui ont renforcé le rayonnement international du patrimoine égyptien. De plus, il a dirigé l’ouverture du Grand Musée Égyptien du Caire et piloté le redressement du secteur touristique après la pandémie, démontrant ainsi ses compétences en gestion de crise et en diplomatie culturelle.

C’est pourquoi, aujourd’hui, il prend la direction de l’UNESCO avec un profil solide pour aborder les dossiers cruciaux de l’organisation :

  • Défendre la liberté académique contre les menaces de censure.
  • Sécuriser le patrimoine mondial face aux conflits armés et aux impacts du réchauffement climatique.
  • Moderniser les systèmes éducatifs à l’ère de l’intelligence artificielle et des algorithmes.
  • Promouvoir le multilinguisme afin que toutes les cultures et voix à travers le monde se fassent entendre.

 

Réactions internationales et perspectives

 

Sur la plateforme X, l’annonce a suscité un vif enthousiasme : l’Égypte a officiellement salué cette victoire avec fierté, Cuba (par la voix de son ministre Bruno Rodríguez) a exprimé ses félicitations, et les pôles africains ont souligné le « renforcement des voix arabes et continentales » au sein des instances multilatérales. Malgré tout, cette élection, dépourvue de controverse majeure, insuffle une énergie positive à l’UNESCO, une organisation souvent confrontée à des contraintes budgétaires dans un contexte d’urgences planétaires croissantes.

En conclusion, avec Khaled el-Enany à la barre, l’organisation se positionne pour faire de la culture un vecteur puissant et inclusif : plus intégrée à la technologie et apte à fédérer les nations autour d’une vision renouvelée de l’héritage humain. Ainsi, cette nouvelle direction représente une opportunité majeure de rendre le patrimoine mondial pertinent et engageant pour la société contemporaine.

Togo : la HAAC sonne l’alerte sur les dérives numériques

La HAAC et le parquet de Lomé unissent leurs voix pour encadrer les dérives sur les réseaux sociaux. Dans un communiqué officiel, l’autorité appelle les journalistes et médias à une vigilance renforcée face aux discours haineux et aux propos injurieux.

 

Lomé, 7 octobre 2025 – La diffusion d’une publication virulente sur les réseaux sociaux peut-elle désormais mener à une convocation judiciaire ? Au Togo, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) alerte la profession. Dans un communiqué officiel publié ce mardi , l’instance de régulation exprime son inquiétude face à la prolifération des propos injurieux et des discours haineux qui nuisent à l’espace numérique. Cette démarche fait écho à l’avertissement solennel lancé quelques jours plus tôt par le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Lomé, soulignant une coordination manifeste entre l’autorité judiciaire et l’instance de régulation pour assainir le débat en ligne et garantir l’ordre public numérique.

 

Renforcement de la responsabilité des journalistes et des médias

 

Présidée par Pitalounani Telou, la HAAC s’adresse spécifiquement aux professionnels du secteur : elle appelle les journalistes et les médias à une vigilance et à une responsabilité maximales. Le communiqué est sans ambiguïté : les avertissements légaux ne se limitent pas aux usages privés des plateformes comme X ou Facebook, mais engagent également la responsabilité professionnelle des acteurs médiatiques. En tant qu’intermédiaires influents, leur rôle est crucial et une obligation déontologique accrue leur incombe pour éviter la propagation de contenus préjudiciables. L’objectif est de transformer les fils d’actualité en espaces de débats constructifs, où l’information vérifiée prévaut sur l’injure et où la paix sociale n’est pas compromise.

 

La HAAC : les impératifs déontologiques et légaux

 

L’autorité rappelle les principes fondamentaux qui encadrent la profession : le respect strict du Code de la presse et des communications, de la loi régissant la HAAC et du Code de déontologie des journalistes.

Les exigences sont précises :

  • Vérification rigoureuse des faits avant toute publication (afin d’éviter la diffusion de fausses informations).
  • Protection stricte de la vie privée des individus.
  • Proscription absolue des contenus incitant à la haine raciale, ethnique ou religieuse, ainsi que de l’apologie du terrorisme.

De surcroît, la HAAC exhorte les médias à ne pas se faire l’écho des rumeurs circulant sur les réseaux, mais à privilégier l’investigation, la recoupe des sources et la confirmation. Car la préservation de la dignité humaine et de l’ordre public n’est pas optionnelle pour la presse, mais constitue une mission essentielle.

 

Liberté d’expression versus infraction pénale

 

Certes, la HAAC réaffirme que la liberté de la presse est un droit sacré, inscrit dans la Constitution togolaise comme un pilier démocratique. Toutefois, elle rappelle que ce droit s’exerce « dans le respect des lois de la République et des règles déontologiques qui fondent la crédibilité et l’honneur de la profession ».

En clair, l’injure et l’appel à la haine ne bénéficient d’aucune protection au titre de la liberté d’expression ; ils constituent des infractions pénales passibles de poursuites judiciaires. Dans un Togo où les plateformes numériques sont au cœur des débats, cette clarification envoie un signal fort : il faut encourager l’innovation digitale, mais jamais au détriment de la cohésion sociale.

Cette offensive coordonnée entre les pouvoirs judiciaire et régulateur marque une volonté d’assainissement de l’espace numérique. Journalistes, cet appel à l’ordre est un rappel de votre rôle fondamental : œuvrer pour un web qui unit et informe plutôt que de diviser.

SIALO 2025 : l’agriculture togolaise passe à l’innovation

Le 12ᵉ Salon International de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire (SIALO 2025 ) s’impose comme le carrefour stratégique de la transformation agricole en Afrique de l’Ouest.

 

Lomé, 7 octobre 2025 – Et si l’intégration de la haute technologie au secteur primaire pouvait transformer une semaine d’échanges en un puissant levier de croissance ? Le 12ᵉ Salon International de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire (SIALO) tiendra ses assises du 14 au 20 octobre 2025 au CETEF Togo 2000. Le thème retenu cette année, « La transformation durable pour un système alimentaire », constitue un appel stratégique essentiel dans un contexte mondial où la sécurité alimentaire et la valorisation de la production locale sont des préoccupations primordiales.

 

Un carrefour stratégique pour la compétitivité

 

Heatson Tito Atikpo, commissaire général du SIALO, a affirmé sans ambages : « L’objectif demeure de rassembler tous les acteurs de la chaîne de valeur agricole afin de renforcer la résilience et la compétitivité du secteur. » Cette approche est d’autant plus pertinente que les aléas climatiques et les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales exigent une adaptation rapide. Ce salon ne se limite pas à un simple événement ; il se positionne comme un laboratoire d’idées pour repenser le secteur agricole togolais sous l’angle de l’écologie et de la rentabilité.

Comme chaque année, le SIALO réunit les figures emblématiques du secteur : agriculteurs expérimentés, entrepreneurs visionnaires, chercheurs et institutions influentes. Au programme des thématiques clés, on retrouve l’irrigation durable (visant l’optimisation des ressources hydriques), la mécanisation pour accélérer les récoltes et la modernisation des chaînes de transformation afin de maximiser la valeur ajoutée des produits locaux.

Par ailleurs, la dimension internationale est fortement affirmée : des délégations officielles du Niger, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et du Tchad sont attendues pour des échanges régionaux qui renforcent la coopération ouest-africaine, puisque l’agriculture est intrinsèquement un domaine d’action collective.

 

SIALO 2025 : valorisation du « Made in Togo » et opportunités de partenariats

 

Depuis plus d’une décennie, le SIALO s’est imposé comme la plateforme incontournable pour valoriser les filières agricoles togolaises. Avec plus de 500 exposants venus d’une quinzaine de pays et 5000 visiteurs affluant à chaque édition, il constitue la vitrine ultime du « made in Togo » : du manioc transformé en produits de consommation modernes aux engrais biologiques qui concilient écologie et efficacité. Il n’est donc pas surprenant que ce salon soit devenu le lieu privilégié pour le réseautage, l’innovation et la conclusion d’accords qui dynamisent les filières.

Le programme 2025 s’annonce dense et ciblé : des panels thématiques sur le riz (avec une journée dédiée, le « Rice Day », pour célébrer cet aliment fondamental), l’élevage résilient et le maraîchage connecté ; des rencontres B2B (Business-to-Business) visant à établir des partenariats stratégiques ; et des espaces dédiés où les innovations technologiques sont présentées. Que l’on soit producteur émergent ou investisseur à la recherche de la prochaine valeur agro-industrielle, cet événement représente une occasion unique de s’immerger dans un écosystème en pleine effervescence.

 

Un catalyseur pour l’avenir et la sécurité alimentaire

 

En définitive, le SIALO 2025 s’annonce comme un catalyseur majeur non seulement pour l’agriculture togolaise, mais pour l’ensemble du marché ouest-africain. Au-delà de la simple vitrine commerciale, l’événement remplit une fonction stratégique : celle de laboratoire de résilience, où l’intégration de l’innovation et des solutions durables permet d’adresser de front les impératifs de la sécurité alimentaire.

Les retombées concrètes des panels sur la mécanisation et l’élevage résilient, couplées aux opportunités de financement offertes lors des rencontres B2B, devraient accélérer la transformation structurelle des filières, alignant ainsi le secteur primaire togolais sur les standards de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

L’enjeu est clair : faire de l’agriculture non plus un secteur de subsistance, mais un moteur de croissance pérenne et inclusif. Le rendez-vous de Lomé est, par conséquent, plus qu’un salon ; il est une déclaration d’intention qui engage le Togo et ses partenaires régionaux sur la voie d’une souveraineté alimentaire durable. Le succès de cette édition mesurera la capacité du continent à concilier tradition et haute technologie au service d’un développement harmonieux.

Êtes-vous prêt à saisir cette opportunité d’établir des connexions, de vous inspirer et, potentiellement, de révolutionner votre propre chaîne de valeur ?

Togo : plus de 11 000 nouvelles entreprises créées en neuf mois

Le Togo vit une effervescence entrepreneuriale sans précédent : plus de 11 000 entreprises créées en neuf mois, portées par une jeunesse inventive et un leadership féminin en pleine ascension.

 

Lomé, 7 octobre 2025 – La vitalité entrepreneuriale peut-elle devenir le moteur d’une transformation économique nationale ? Au Togo, cette hypothèse est désormais une réalité tangible : plus de 11 000 nouvelles entreprises ont été enregistrées en seulement neuf mois, traduisant un élan entrepreneurial exceptionnel porté par une jeunesse audacieuse. Il s’agit d’une véritable vague de créativité impliquant des développeurs d’applications éco-responsables, des créatrices de mode qui valorisent les tissus locaux à travers des collections innovantes et des agripreneurs qui transforment les matières premières agricoles en produits exportables. Ce phénomène marque le nouveau visage du Togo, qui innove, crée de la valeur et réinvente son économie nationale, un projet après l’autre.

 

11 000 nouvelles entreprises : le fruit des réformes structurelles et de la modernisation

 

Cet essor n’est pas fortuit. Il est le résultat d’une décennie de réformes structurelles orchestrées par le Gouvernement Togolais. Ces réformes ont permis de simplifier drastiquement les procédures administratives, de renforcer l’accompagnement des porteurs de projets (notamment par le mentorat et les fonds d’amorçage) et de moderniser le climat des affaires pour en faire un terreau fertile aux opportunités.

Par conséquent, le Togo s’affirme comme une plateforme propice à l’initiative privée : chaque idée, de l’atelier initial au conseil d’administration, peut potentiellement se muer en projet évolutif et pérenne. Selon les statistiques récentes, cette dynamique créative révèle une détermination farouche – celle d’une génération, principalement Z et millennials, qui refuse le statu quo et mise sur l’innovation pour propulser la croissance économique togolaise.

L’ascension du leadership féminin

 

Un autre aspect notable de cette dynamique est la montée en puissance de l’entrepreneuriat féminin. Des femmes ont fondé plus de 3 000 de ces nouvelles entités, un indicateur éclatant d’un leadership qui s’impose avec assurance dans l’arène économique.

Des cheffes d’entreprise qui développent des solutions de fintech pour les marchés ruraux, aux artisanes qui transforment les déchets plastiques en bijoux éthiques, elles conjuguent audace et impact social. Ceci illustre l’égalité de genre en action : l’équité n’est plus un simple slogan, mais le carburant d’une économie résolument inclusive. Ces entrepreneures non seulement créent, mais inspirent, développent leurs réseaux professionnels et font évoluer leurs entreprises à grande échelle, prouvant que le futur du commerce togolais est fortement teinté par le pouvoir féminin.

 

 Un incubateur géant

 

En somme, le Togo ne se définit plus uniquement comme un hub logistique ou agricole ; il est devenu un incubateur géant où l’envie d’entreprendre se manifeste avec force. Grâce à ces réformes qui facilitent l’accès au financement et aux marchés, les obstacles à la création d’entreprise s’amenuisent, et les opportunités se multiplient. Que vous soyez un jeune développeur avec une application en phase bêta ou un visionnaire en quête d’expansion, ce terreau fertile est prêt à accueillir et à magnifier votre potentiel.