Double meurtre à l’Ambassade israélienne

Washington endeuillée : une tragédie antisémite frappe l’ambassade israélienne

Washington, D.C., 22 mai 2025 — Dans la quiétude d’une soirée printanière, le cœur battant de la capitale américaine a été ébranlé par un acte d’une violence inouïe. Mercredi soir, peu après 21h, deux membres de l’ambassade d’Israël, Yaron Lischinsky et Sarah Milgrim, un jeune couple à l’aube de leurs fiançailles, ont été abattus à bout portant près du Capital Jewish Museum, à quelques pas du siège du FBI. Le suspect, Elias Rodriguez, un homme de 31 ans originaire de Chicago, a été appréhendé après avoir crié « Free Palestine » en garde à vue, un geste qui a ravivé les tensions dans un climat mondial déjà incandescent. Ce drame, qualifié d’« acte antisémite odieux » par le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahu, révèle les fractures béantes d’une société aux prises avec la haine.

Deux membres de l'ambassade d'Israël ont été assassinés à Washington D.C. par un homme criant "Free Palestine", ravivant les tensions Attaque ciblée : le scénario glaçant de l’embuscade de membres de l’ambassade d’Israël

Le Capital Jewish Museum, havre de mémoire et de dialogue, accueillait ce soir-là une réception organisée par l’American Jewish Committee, réunissant de jeunes diplomates autour de débats sur des solutions humanitaires pour Gaza. Alors que les invités quittaient les lieux, Rodriguez, observé auparavant, arpentant nerveusement les abords, a surgi tel un spectre. Armé d’un pistolet, il a visé un groupe de quatre personnes, fauchant Yaron et Sarah, dont l’histoire d’amour s’est éteinte dans un cri silencieux. Le tireur s’est ensuite engouffré dans le musée, où la sécurité l’a neutralisé, révélant une audace aussi glaçante que son mobile apparent. « Il a prétendu être un témoin, murmurant des appels à la police », a confié Paige Siegel, une spectatrice bouleversée, à CNN, avant que Rodriguez ne revendique son acte en invoquant Gaza.

Onde de choc mondiale : la réaction des États-Unis et d’Israël

L’attaque, survenue dans un quartier cerné de bâtiments fédéraux, a suscité une condamnation unanime. Le président Donald Trump, dans un message sur Truth Social, a fustigé « des assassinats motivés par l’antisémitisme » et promis une justice implacable. La secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, et la procureure générale Pam Bondi, dépêchées sur place, ont assuré une mobilisation fédérale totale, tandis que l’enquête, confiée au FBI et à la police métropolitaine, explore les liens de Rodriguez avec le Parti pour le socialisme et la libération, un groupe d’extrême gauche pro-palestinien. Néanmoins, aucun antécédent policier ni alerte préalable n’avait signalé le suspect, rendant l’acte d’autant plus imprévisible.

Un amour brisé, une communauté en deuil : le visage des victimes

Yaron Lischinsky, 28 ans, et Sarah Milgrim, diplômée en relations internationales, incarnaient l’avenir d’une diplomatie engagée. « Ils étaient nos amis, nos collègues, au zénith de leur vie », a déploré l’Ambassade israélienne dans un communiqué déchirant. Yaron, qui venait d’acheter une bague pour une demande en mariage prévue à Jérusalem, et Sarah, pilier du département de diplomatie publique, formaient un duo lumineux, célébré pour son dévouement. Leur perte, dans un contexte de montée globale de l’antisémitisme – avec 53 % d’incidents en plus aux États-Unis en 2024 selon l’Anti-Defamation League – ravive une douleur collective. « C’est une attaque contre Israël, contre les Juifs, mais également contre les valeurs des États-Unis », a martelé Danny Danon, Ambassadeur israélien à l’ONU.

Face à la haine : résilience et polarisation au cœur du débat

Face à cette tragédie, les réactions fusent. Le président israélien Isaac Herzog a appelé à l’unité face à la « haine abjecte », tandis que Netanyahu a ordonné un renforcement de la sécurité dans toutes les missions diplomatiques israéliennes. À Washington, la maire Muriel Bowser a juré que la ville ne tolérerait ni antisémitisme ni terrorisme. Pourtant, cet acte, survenu dans un climat de polarisation exacerbée par le conflit israélo-palestinien, interroge. Avec plus de 53 000 morts à Gaza depuis octobre 2023, selon les autorités locales, et une montée des tensions internationales, le cri de Rodriguez résonne comme un écho déformé d’un désespoir lointain, transformé en violence aveugle.

Dans l’ombre du musée, où une foule s’est rassemblée, un drapeau israélien improvisé flottait, porté par un étudiant rabbinique, Aaron Shemtov, venu rendre hommage. « Nous ne céderons pas à la peur », a-t-il déclaré, défiant l’obscurité. En conclusion, tandis que l’enquête progresse, ce drame, bien au-delà d’un simple fait divers, confronte la société américaine à un miroir implacable : celui d’une lutte contre la haine qui, plus que jamais, réclame audace et solidarité.

 

Tottenham brise 51 ans de malédiction : les Spurs sacrés en Ligue Europa !

Tottenham triomphe après un demi-siècle : une épopée européenne à Bilbao

Bilbao, 22 mai 2025 — Dans l’écrin vibrant de l’Estadio de San Mamés, Tottenham Hotspur a écrit une page d’histoire ce mercredi, s’imposant 1-0 face à Manchester United en finale de la Ligue Europa. Ce triomphe, le premier du club depuis 2008 et son premier sacre continental depuis 1984, met fin à 51 ans d’attente pour un titre majeur en Europe, depuis leur victoire en Coupe des vainqueurs de coupe en 1963. Sous les vivats d’une marée blanche, les Spurs, portés par la ferveur de leurs supporters et l’audace de leur entraîneur Ange Postecoglou, ont brisé une malédiction tenace, faisant vibrer le nord de Londres d’une joie longtemps contenue.

Tottenham Hotspur remporte la Ligue Europa 2025 à Bilbao en battant Manchester United 1-0, mettant fin à 51 ans d'attente Un combat acharné : comment Tottenham a forgé sa victoire sous la pluie.

Le match, disputé sous une pluie battante, fut un duel d’endurance où Tottenham a su faire plier un Manchester United pourtant redoutable. Après une première mi-temps brouillonne, où les deux équipes se neutralisèrent, c’est Brennan Johnson, l’ailier gallois, qui a fait basculer le destin. À la 43ᵉ minute, son tir, dévié par un défenseur mancunien, a trompé la vigilance d’André Onana, déclenchant l’extase dans les gradins. La seconde période fut marquée par un exploit défensif : Micky van de Ven, d’un retour acrobatique, a annihilé une tête de Rasmus Højlund, préservant l’avantage. Le gardien Guglielmo Vicario, malgré une bévue initiale, a scellé la victoire par deux parades décisives face à Alejandro Garnacho et Luke Shaw.

Le génie de Postecoglou : l’architecte d’une renaissance historique

Ce sacre, célébré comme une délivrance par une génération de supporters, couronne la vision d’Ange Postecoglou, arrivé en 2023 avec la promesse de rompre la disette. « Je ne me vante pas, je crois en ce projet », avait-il déclaré après une défaite face à Arsenal, prophétisant un succès en deuxième année, fidèle à son histoire personnelle. Ainsi, cette victoire, la première depuis la League Cup de 2008 sous Juande Ramos, efface le stigmate d’un club souvent raillé pour son incapacité à conclure les grands rendez-vous. Avec seulement quatre victoires en Premier League cette saison et une 17ᵉ place au classement, ce triomphe continental offre une bouffée d’oxygène et une qualification pour la Ligue des champions 2025-2026, un sésame inespéré.

L’héritage retrouvé : Tottenham, de nouveau sur le toit de l’Europe

Fondé en 1882, Tottenham Hotspur s’est bâti une légende avec deux titres de champion (1951, 1961), huit FA Cups, quatre League Cups et trois trophées européens, dont la Coupe des vainqueurs de coupe 1963 et la Coupe UEFA 1984. Pourtant, les dernières décennies ont été marquées par des échecs cuisants, comme la finale de Ligue des champions 2019 perdue face à Liverpool. Ce succès à Bilbao, salué sur les réseaux sociaux comme « historique » par des fans émus, réconcilie le club avec son passé glorieux. « C’est toute une génération qui découvre la victoire », s’enthousiasmait un supporter sur X, tandis que les larmes des joueurs sur le terrain traduisaient l’ampleur de l’exploit.

Au-delà du titre : les défis futurs et l’espoir retrouvé des Spurs

Ce titre, bien que retentissant, ne masque pas les défis persistants. La saison 2024-2025, marquée par 21 défaites en championnat, a révélé des fragilités que Postecoglou devra combler pour restaurer la constance des Spurs. Néanmoins, ce soir, Bilbao a été le théâtre d’une résurrection. Les chants des supporters, mêlés aux éclats du cockerel, emblème du club, ont résonné comme un défi au destin. Tottenham, porté par son motto Audere est Facere (« Oser, c’est faire »), a osé et triomphé, offrant au football anglais une épopée qui, 51 ans après leur dernier sacre européen, grave un nouveau chapitre dans l’histoire des Spurs.

Togo : le « Togo Trade Portal » ouvre une nouvelle ère numérique !

Lomé, Épicentre du Commerce Numérisé : le Togo Trade Portal déploie ses ailes

Lomé, 21 mai 2025 – Dans la salle feutrée de la BCEAO, au cœur du ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale, une nouvelle ère s’est ouverte le 20 mai . Sous l’égide de Mensah Vinyo Koffi, directeur de cabinet, représentant la ministre Rose Kayi Mivedor, la campagne nationale de sensibilisation et de formation au Togo Trade Portal a été lancée avec une ambition limpide : faire de cette plateforme numérique un levier de transformation pour les opérateurs économiques togolais. Inaugurée le 27 mars dernier, cette interface, fruit d’une collaboration avec le Centre du Commerce International (ITC) dans le cadre du projet AMI Commerce Togo, se déploie désormais à travers le pays, promettant de redessiner les contours du commerce régional et international.

Une fenêtre ouverte sur le monde : faciliter les échanges commerciaux au Togo

La première étape de cette campagne a réuni les acteurs de la filière soja, un secteur clé représentant 300 000 tonnes de production en 2022, soit une croissance exponentielle depuis 2015. Dans un atelier interactif, les exportateurs ont été guidés pas à pas à travers les arcanes du Togo Trade Portal, une plateforme intuitive qui centralise les informations essentielles : réglementations, formulaires, frais et contacts administratifs. « C’est un outil qui libère les opérateurs des lourdeurs administratives », a souligné un formateur, illustrant comment cette interface permet de réaliser importations, exportations et transits sans déplacements physiques, un atout crucial dans un pays où la logistique peut freiner les ambitions.

Conçue pour couvrir 13 groupes de produits stratégiques – dont l’ananas, le soja, les noix de cajou pour l’exportation et les médicaments ou engrais pour l’importation –, la plateforme ambitionne d’élargir son répertoire pour englober davantage de filières. Soutenue par la République fédérale d’Allemagne via la GIZ, elle s’inscrit dans la vision de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), où le Togo, classé 97ᵉ au Doing Business 2020, se positionne comme un hub logistique ouest-africain grâce à son port, le quatrième plus actif du continent.

Un élan pour la compétitivité : le Togo accélère son intégration économique

Le Togo Trade Portal n’est pas qu’un simple outil numérique ; il est le reflet d’une politique volontariste portée par le président Faure Essozimna Gnassingbé, dont les réformes ont propulsé le Togo au 15ᵉ rang mondial pour la création d’entreprises en 2020. En simplifiant les démarches commerciales, la plateforme répond à l’objectif du Plan National de Développement (PND 2018-2022) et de la feuille de route 2020-2025, qui visent à faire du secteur privé le moteur de la croissance. « Cette initiative renforce la transparence et la compétitivité de nos entreprises sur les marchés internationaux », a déclaré Mensah Vinyo Koffi, rendant hommage à l’élan réformateur du chef de l’État.

Les sessions de formation, qui s’étendent sur une semaine à travers le territoire, ciblent une mosaïque d’acteurs : producteurs de karité, exportateurs de café, artisans et logisticiens. À Kara, un atelier prévu le 23 mai initiera les opérateurs du textile aux opportunités offertes par la ZLECAf, tandis que des sessions à Dapaong mettront l’accent sur les produits agricoles. Chaque rencontre s’accompagne de démonstrations pratiques permettant aux participants de maîtriser l’interface et d’explorer ses fonctionnalités, comme le suivi en temps réel des procédures douanières.

Le Togo Trade Portal , pont numérique vers l’avenir du commerce africain

Cette campagne s’inscrit dans une dynamique plus large de digitalisation, un pilier de la stratégie « Togo Digital 2025 ». Avec l’arrivée du câble sous-marin Equiano en 2022, qui a multiplié par vingt la bande passante internet, et la distribution de 135 000 kits solaires via le projet CIZO, le Togo pave la voie à une économie connectée. La plateforme, en offrant un accès centralisé aux normes de l’OHADA et de l’UEMOA, renforce l’intégration régionale, un enjeu clé alors que 45 % des Togolais de plus de 15 ans possèdent un compte de paiement mobile, selon l’UNCTAD.

Alors que la campagne bat son plein, des échos d’enthousiasme résonnent parmi les opérateurs. « Avant, je passais des jours à rassembler les documents. » « Aujourd’hui, tout est à portée de clic », confie une exportatrice de soja à Lomé. En érigeant le Togo Trade Portal comme un outil d’émancipation économique, le Togo ne se contente pas de faciliter le commerce : il bâtit aussi un avenir où chaque entrepreneur, du petit producteur au grand exportateur, peut s’élever à la hauteur de ses ambitions. Dans les rues animées de Lomé, un vent de modernité souffle, porté par une nation déterminée à devenir une référence africaine en matière de commerce numérique.

Lomé, bastion de la prévention : le Togo accélère la Lutte contre le Cancer du Col de l’Utérus

Togo : une vague d’espoir contre le Cancer du Col de l’Utérus ! Des milliers de jeunes filles vaccinées contre le VPH

Lomé, 21 mai 2025 – Dans les ruelles animées de la capitale togolaise, une vague d’espoir déferle depuis le 19 mai 2025, portée par une campagne d’accélération de la vaccination contre le virus du papillome humain (VPH). Orchestrée par le gouvernement togolais avec l’appui de partenaires comme l’UNICEF, Gavi et l’OMS, cette initiative ambitieuse vise à protéger des milliers de jeunes filles contre le cancer du col de l’utérus, une maladie qui fauche encore trop de vies. En effet, dans un pays où ce fléau représente le deuxième cancer le plus fréquent chez les femmes, cette campagne, qui se prolonge jusqu’au 25 mai, incarne une promesse audacieuse : offrir aux générations futures un avenir affranchi de cette menace silencieuse.

Une mobilisation nationale pour un avenir protégé

Lancée sous l’égide du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, cette campagne cible les filles âgées de 9 à 14 ans, une tranche d’âge cruciale pour maximiser l’efficacité du vaccin anti-VPH. Selon le Programme National de Développement Sanitaire (PNDS 2023-2027), le Togo enregistre environ 595 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus chaque année, avec 417 décès. Cependant, la vaccination pourrait réduire ce fardeau sanitaire de 90 % si elle est généralisée. Après une campagne de rattrapage en novembre 2023, qui a immunisé 656 240 adolescentes, cette nouvelle offensive vise à combler les lacunes, en touchant particulièrement les zones rurales où l’accès aux soins reste précaire.

Les équipes de vaccination, déployées dans les écoles, les centres de santé et même les marchés, bravent les défis logistiques pour atteindre chaque communauté. « Nous voulons que chaque fille togolaise soit protégée, où qu’elle vive », a déclaré un responsable de l’UNICEF Togo, soulignant l’engagement des partenaires à fournir des doses gratuites via le soutien de Gavi, qui ambitionne de vacciner 86 millions de filles dans les pays à faible revenu d’ici à 2025. En plus, cette campagne s’appuie sur une stratégie monodose, adoptée suite à la recommandation de l’OMS en 2022, rendant l’immunisation plus accessible et moins coûteuse.

Briser les obstacles : combattre la désinformation et renforcer la confiance communautaire

Malgré l’élan, la campagne fait face à des réticences, alimentées par des rumeurs persistantes sur les réseaux sociaux, évoquant des risques de stérilité ou d’effets secondaires graves. Ces fausses informations, déjà rencontrées lors de l’introduction du vaccin en 2023, ont été vigoureusement démenties par les autorités sanitaires. « Le vaccin est sûr, testé sur des millions de personnes à travers le monde », a martelé le professeur Moustafa Mijiyawa, ministre de la Santé, lors d’une session de sensibilisation à Lomé. De plus, des sages-femmes, comme celles de l’Association des Sages-Femmes du Togo (ASSAFETO), jouent un rôle clé, vaccinant publiquement leurs propres enfants pour restaurer la confiance.

L’implication communautaire, soutenue par la Croix-Rouge togolaise et des organisations locales comme la Plateforme des OSC pour la vaccination, est au cœur de cette mobilisation. Des leaders religieux et traditionnels, formés pour contrer la désinformation, sillonnent les villages, expliquant aux parents l’enjeu vital de la prévention. À Tsévié, une mère de famille, Adjovi Koffi, témoigne : « J’ai vu une amie emportée par ce cancer. » Pour ma fille, je n’ai pas hésité une seconde. »

Vers l’élimination du Cancer du Col de l’utérus : une vision globale pour le Togo

Cette campagne s’inscrit dans la Stratégie Mondiale de l’OMS pour l’élimination du cancer du col de l’utérus, visant à vacciner 90 % des filles avant 15 ans, dépister 70 % des femmes et traiter 90 % des cas d’ici à 2030. Le Togo, qui a intégré le vaccin anti-VPH dans son programme de routine en décembre 2023, progresse vers cet objectif, avec une couverture vaccinale estimée à 35 % pour les adolescentes en 2024, contre 20 % en 2022. Des initiatives complémentaires, comme le dépistage gratuit dans les centres de santé de Lomé et de Kara, renforcent cette dynamique, bien que seules 5 % des femmes togolaises de 30 à 65 ans bénéficient actuellement d’un frottis régulier.

Alors que les derniers jours de la campagne battent leur plein, Lomé vibre d’un élan collectif. Chaque dose administrée est un pas vers un Togo où le cancer du col de l’utérus ne sera plus une fatalité, mais un souvenir. Dans les regards des jeunes filles vaccinées, on lit une promesse : celle d’un avenir où la santé triomphe, portée par la détermination d’une nation et la solidarité internationale.

Lomé, capitale du climat : le Togo et le Cameroun unissent leurs forces pour une budgétisation verte !

Lomé, carrefour de la budgétisation verte : le Cameroun et le Togo unissent leurs forces pour un avenir durable

Lomé, 21 mai 2025 – Dans la capitale togolaise, où l’élan de la modernité se conjugue à une ambition écologique affirmée, une délégation camerounaise, conduite par Patrick Kevin Mzogang, a posé ses valises ce 20 mai pour un atelier d’échanges sur la Budgétisation Sensible au Climat (BSC). Jusqu’au 22 mai, ce rendez-vous, porté par une volonté de coopération Sud-Sud, fait de Lomé un creuset dans lequel les deux nations croisent leurs expériences pour ancrer les impératifs climatiques dans leurs politiques budgétaires. À l’heure où le Sahel et l’Afrique centrale affrontent des défis environnementaux croissants, cette rencontre incarne aussi une promesse : celle d’une gestion publique résiliente, tournée vers la sauvegarde de la planète.

Partage d’expertise : le modèle togolais inspire la résilience climatique du Cameroun

Sous l’égide du ministère togolais de l’Économie et des Finances, l’atelier réunit des experts camerounais et des praticiens togolais pour disséquer les mécanismes de la BSC, une approche visant à aligner les budgets nationaux sur les objectifs de développement durable. « Cette mission est un voyage d’apprentissage, inspiré par les réformes togolaises en matière de budgétisation verte », a déclaré Patrick Kevin Mzogang, chef de la délégation camerounaise. Les visiteurs, issus des ministères des Finances et de l’Environnement, explorent des projets phares, tels que les agropoles togolais intégrant des pratiques agroécologiques, et s’imprègnent des outils de planification budgétaire climatique, comme le marquage des dépenses vertes.

Le Togo, pionnier dans la région, a intégré la BSC dans sa lettre de cadrage budgétaire 2025, un cadre salué par la Banque mondiale pour sa capacité à orienter les fonds publics vers des actions de mitigation et d’adaptation climatiques. En 2024, 15 % des dépenses togolaises étaient taguées comme « climat-sensibles », contre seulement 3 % au Cameroun, selon un rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Cette avance, fruit d’une réforme entamée en 2020 avec l’appui de l’Union européenne, repose sur des outils comme le Plan National d’Adaptation (PNA) et des partenariats avec des bailleurs tels que le Fonds Vert pour le Climat.

Coopération Sud-Sud : Transformer les budgets pour un avenir durable

Le Cameroun, confronté à des défis climatiques majeurs – sécheresses dans l’Extrême-Nord, inondations dans le Sud et érosion côtière à Douala – cherche à renforcer son cadre de gestion publique. Un diagnostic de 2023 du PEFA révélait une faible intégration des considérations climatiques dans son cadre de finances publiques, avec une absence de nomenclature budgétaire spécifique pour le climat. L’atelier de Lomé, en s’appuyant sur l’expertise togolaise, vise à combler ce fossé. Les délégués camerounais étudient notamment le système de suivi des dépenses climatiques du Togo, qui a permis de mobiliser 2,7 milliards USD en financements verts entre 2017 et 2023, principalement pour l’énergie et l’agriculture.

Stéphane Akaya, secrétaire général du ministère togolais des Finances, a exprimé l’ambition d’élargir cette collaboration à d’autres facettes de la gestion publique, comme la digitalisation des recettes fiscales, où le Togo excelle grâce à l’Office Togolais des Recettes (OTR). Cette dynamique s’inscrit dans la continuité des engagements pris lors du Sommet de Nairobi sur le climat en 2023, où l’Afrique a plaidé pour une coopération régionale accrue face aux crises climatiques. Les deux pays, membres de l’Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique (OHADA), partagent également une vision commune de l’investissement privé dans les projets verts, à l’image des partenariats public-privé togolais pour l’électrification rurale.

Vers un Futur Climato-résilient : L’Afrique unie face au changement climatique

Cet échange, soutenu par la Commission Économique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA), marque une étape cruciale dans la quête d’une résilience partagée. Le Togo, avec sa stratégie d’électrification universelle d’ici à 2030 et ses 50 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique, offre un modèle inspirant pour le Cameroun, où les énergies fossiles dominent encore, représentant 60 % de la production électrique en 2024. Les discussions ont également abordé la nécessité d’une coordination régionale pour contrer les impacts transfrontaliers du changement climatique, comme les migrations climatiques touchant 453 000 déplacés internes au Cameroun en 2023.

Alors que les experts des deux nations poursuivent leurs échanges sous le ciel lumineux de Lomé, cet atelier transcende le simple partage technique. Il incarne une vision où l’Afrique, unie par ses défis et ses aspirations, forge des solutions audacieuses pour un avenir durable. En s’inspirant mutuellement, le Cameroun et le Togo tracent une voie sur laquelle les budgets ne sont plus seulement des chiffres, mais des leviers pour préserver la vie et bâtir la résilience. Ce 20 mai, Lomé n’a pas seulement accueilli une délégation : elle a semé les graines d’un partenariat qui pourrait redessiner l’avenir climatique de l’Afrique.

Lomé célèbre l’Afrique : une 5ᵉ édition vibrante sous le signe de la Justice et du « Vivre-Ensemble » !

Lomé, écrin d’une Afrique vibrante : la Journée Africaine 2025 célèbre l’unité dans la diversité.

Lomé, 20 mai 2025 – Sous le soleil éclatant de la capitale togolaise, la 5ᵉ édition de la Journée de l’Afrique a déployé, le 19 mai, un kaléidoscope d’expressions culturelles, tissant un vibrant hommage à l’âme du continent. En effet, orchestrée par le Ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur (MAEIRTE), sous l’égide du ministre Robert Dussey, et magnifiée par la présence de la Ministre de la Culture, Yawa Kouigan, cette célébration a transformé Lomé en un carrefour où les rythmes, couleurs et récits de l’Afrique se sont entrelacés. Portée par le thème « Justice, Réparations et Vivre-Ensemble », cette journée a incarné la quête d’un renouveau panafricain, entre mémoire et aspiration collective.

Lomé a vibré au rythme de la 5e Journée de l'Afrique, célébrant la culture et le panafricanisme avec pour thèmes la justice, Lomé, carrefour des cultures africaines : un hymne à la diversité et à l’unité

Dès les premières heures, les rues de Lomé se sont parées d’une effervescence rare. Des troupes de danseurs camerounais, aux mouvements cadencés évoquant les traditions Bamoun et Bamiléké, ont répondu aux percussions enfiévrées des griots sénégalais. Des artisans éthiopiens, exposant des étoffes aux motifs séculaires, ont côtoyé des conteurs nigérians, dont les récits épiques ont captivé un public conquis. Cette foison culturelle, saluée par Yawa Kouigan comme « un hymne à la diversité africaine », a mis en lumière la richesse d’un continent uni par ses différences. Selon des sources proches du MAEIRTE, l’événement a mobilisé plus de 200 artistes et représentants de 15 pays, un record pour cette jeune tradition togolaise.

Par ailleurs, cette célébration s’inscrit dans le sillage du 9ᵉ Congrès Panafricain, tenu à Lomé du 29 octobre au 2 novembre 2024, sous le thème « Reviving Pan-Africanism and the place of Africa in world governance ». Co-organisé avec l’Union Africaine, ce congrès avait déjà posé les jalons d’une réflexion sur la place de l’Afrique dans un monde en mutation. En conséquence, la Journée de l’Afrique 2025 prolonge cette ambition, en faisant de la culture un levier de cohésion et de dialogue. « Lomé devient un creuset dans lequel l’Afrique se raconte et se réinvente », a déclaré Robert Dussey, dont l’engagement a été chaleureusement salué par les participants.

La culture : force de réparation et de réconciliation pour l’Afrique

Au-delà des spectacles, l’événement a porté un message profond : la culture, loin d’être un simple ornement, est une force de réparation et de réconciliation. Ainsi, des ateliers sur le patrimoine immatériel, animés par des experts de l’UNESCO, ont exploré comment les traditions orales et artistiques peuvent panser les blessures historiques, notamment celles héritées de la colonisation et de la traite transatlantique. De plus, un panel, modéré par des intellectuels togolais et ghanéens, a débattu de la restitution des œuvres culturelles, un sujet brûlant alors que le Togo s’apprête à accueillir, en 2026, une exposition des trésors royaux restitués par des musées européens.

Lomé a vibré au rythme de la 5e Journée de l'Afrique, célébrant la culture et le panafricanisme avec pour thèmes la justice, La présence de Yawa Kouigan, ministre de la Culture, a renforcé l’éclat de l’événement. Son discours, empreint de ferveur, a célébré « une Afrique qui ne se contente pas de survivre, mais qui rayonne par sa créativité et sa résilience ». Des initiatives concrètes ont été annoncées, dont un fonds pour les jeunes artistes togolais et un partenariat avec le Palais de Lomé, devenu un haut lieu de la valorisation culturelle depuis sa rénovation en 2019. Ce centre, qui a accueilli des sessions d’archivage lors du premier Forum des Rencontres Architecturales de Lomé en novembre 2024, s’impose comme un modèle de préservation du patrimoine africain.

Un élan panafricain pour l’avenir : l’unité face aux défis

Dans un contexte marqué par des tensions politiques internes, comme en témoigne la récente controverse autour de la nomination de Faure Gnassingbé au poste de président du Conseil des Ministres, cette célébration a offert un moment d’unité bienvenu. en plus, les organisateurs ont veillé à ce que l’événement transcende les clivages, rassemblant des citoyens, des diplomates et des membres de la diaspora. La participation de l’Alliance Politique Africaine (APA), représentée par des délégués de six pays, a renforcé ainsi l’idée d’un panafricanisme vivant, ancré dans le dialogue et l’action collective.

Alors que le crépuscule enveloppait Lomé, les échos des tambours et des chants continuaient de résonner, comme une promesse d’un continent en marche vers son renouveau. Cette journée de l’Afrique, par sa vitalité et son ambition, a rappelé que la culture est bien plus qu’un héritage : elle est une boussole pour un avenir où l’Afrique, fière et unie, s’affirme comme une voix majeure sur la scène mondiale. À Lomé, l’Afrique a dansé, chanté et rêvé – et le monde, attentif, l’a écoutée.

Togo : la jeunesse se lance dans l’Écopreneuriat, les déchets deviennent de l’Or !

Les Déchets, Nouvel Eldorado de la Jeunesse Togolaise : Une Révolution Verte en Marche

Lomé, 20 mai 2025 – Dans un Togo où l’avenir se conjugue au vert, une initiative audacieuse sème les graines d’une révolution écologique portée par la jeunesse. Sous l’égide du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et du ministère de l’Emploi des Jeunes, une formation inédite, entièrement gratuite, invite les 18-35 ans à transformer les rebuts en richesses. Ce programme, véritable creuset d’innovation, ambitionne de métamorphoser les déchets en opportunités économiques, tout en forgeant une génération d’entrepreneurs écologiques, acteurs d’un développement durable et inclusif.

De l’alchimie moderne à l’entrepreneuriat vert : une formation d’avant-garde

Lancée à l’orée de l’été, cette formation, dont l’appel à candidatures court jusqu’au 25 mai 2025, ne se contente pas d’enseigner le recyclage. Elle propose une immersion complète dans l’univers de l’entrepreneuriat vert, où les déchets – qu’ils soient plastiques, organiques ou textiles – deviennent des matières premières pour des projets novateurs. Seuls 15 jeunes, triés sur le volet, bénéficieront de cet accompagnement d’exception. « Nous ne cherchons pas seulement des apprenants, mais des visionnaires capables de réinventer notre rapport aux ressources », confie un responsable du PNUD Togo.

Le programme, structuré autour de quatre axes – métiers du recyclage, gestion d’entreprise, financement vert et conception de projets à impact – s’appuie sur une pédagogie pratique. Les participants apprendront à transformer les plastiques en matériaux de construction, à valoriser les déchets organiques via le vermicompostage ou encore à créer des produits upcyclés, à l’image des initiatives rwandaises où les jeunes convertissent les rebuts en objets de mode. De plus, ils seront formés à naviguer les arcanes du financement écologique, un enjeu clé dans un pays où l’accès au capital reste un frein pour 75 % des jeunes entrepreneurs, selon une étude récente du PNUD.

Transformation des déchets : un tremplin pour l’emploi des jeunes et l’inclusion au Togo

Au Togo, où 75 % de la population a moins de 35 ans, le chômage des jeunes, particulièrement marqué chez les femmes (6,51 % de chômage et 22,76 % de sous-emploi en 2011), constitue un défi majeur. Cependant, cette formation s’inscrit dans la continuité d’initiatives comme le Fonds d’Appui aux Initiatives Économiques des Jeunes (FAIEJ), qui a financé 650 projets entrepreneuriaux depuis 2012, créant 625 emplois, dont 30 % pour des femmes. En misant sur l’économie circulaire, le programme entend non seulement générer des opportunités économiques, mais aussi promouvoir l’égalité des genres et l’inclusion des communautés marginalisées.

Les jeunes sélectionnés bénéficieront d’un accompagnement sur mesure, incluant mentorat, appui technique et accès à des réseaux de financement vert. Des partenariats avec des organisations comme la Tony Elumelu Foundation, qui soutient 100 000 entrepreneurs africains, pourraient ouvrir des portes à des subventions ou à des microcrédits, renforçant ainsi la viabilité des projets. À l’image de l’initiative « Togo Propre », portée par l’association Dynamisme des Jeunes Solidaires du Togo, ce programme vise à éveiller les consciences et à structurer des filières de recyclage pérennes.

Vers un avenir durable : le Togo, laboratoire d’innovation verte en Afrique de l’Ouest

Cette formation s’aligne sur les Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment l’ODD 9 (Industrie, Innovation et Infrastructure) et l’ODD 8 (Travail Décent et Croissance Économique). En s’inspirant de modèles comme le Malawi Green Corps, qui a mobilisé 2 000 jeunes pour réhabiliter des zones dégradées, ou le centre Songhaï au Bénin, dédié à l’agroécologie circulaire, le Togo ambitionne de devenir un laboratoire d’innovation verte en Afrique de l’Ouest.

Alors que les défis climatiques s’intensifient, ce programme incarne une promesse : celle d’un Togo où les déchets ne sont plus un fardeau, mais un levier d’émancipation pour la jeunesse. Ces 15 futurs écopreneurs, armés de compétences et d’une vision, pourraient bien transformer les décharges en gisements d’espoir, prouvant que l’or de demain se trouve peut-être dans les rebuts d’aujourd’hui. Dans ce petit pays aux grandes ambitions, une révolution verte est en marche, portée par ceux qui en seront les artisans : les jeunes.

Togo : L’OIM et ses partenaires armés face aux épidémies aux frontières

Une Sentinelle communautaire contre les Pandémies : L’OIM Togo renforce les défenses sanitaires

Lomé, 20 mai 2025 – Dans un élan de résilience et de vigilance, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) au Togo a orchestré, du 13 au 15 mai, une formation d’envergure à l’intention des animateurs endogènes opérant aux frontières du pays. Soutenu par le Fonds de lutte contre les pandémies, cet atelier, axé sur l’engagement communautaire, le suivi des rumeurs et le dialogue interculturel, a accouché d’un plan d’action audacieux. Ce plan est destiné à fortifier les communautés face aux menaces des maladies à potentiel épidémique. Dans un contexte où les frontières togolaises, véritables carrefours de flux migratoires, se révèlent des sentinelles critiques de la santé publique, cette initiative s’impose comme un rempart essentiel contre les crises sanitaires.

L'OIM Togo renforce la résilience des communautés frontalières face aux épidémies grâce à une formation clé et un plan d'action ambitieux,Des sentinelles communautaires formées pour protéger le Togo contre les épidémies

Réunis dans la capitale togolaise, des animateurs communautaires issus des zones frontalières, notamment Kodjoviakopé (Togo-Ghana), Sanvee Kondji (Togo-Bénin) et Cinkassé (Togo-Burkina Faso), ont affûté leurs compétences sous l’égide de l’OIM, en partenariat avec le ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins, ainsi qu’avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Cette formation, conçue pour doter ces acteurs de terrain d’outils novateurs, a mis l’accent sur trois piliers : l’engagement communautaire pour mobiliser les populations, le suivi des rumeurs pour contrer la désinformation et le dialogue interculturel pour instaurer une confiance durable. « Ces animateurs sont les yeux et les oreilles de nos frontières », a déclaré un représentant de l’OIM, soulignant leur rôle crucial dans la détection précoce des risques épidémiques.

De plus, le programme s’inscrit dans une démarche proactive de renforcement des capacités nationales, particulièrement dans les zones où la mobilité humaine exacerbe la vulnérabilité aux maladies. Ainsi, les sessions ont abordé des techniques de collecte d’informations, d’analyse des rumeurs et de communication sensible adaptées aux réalités culturelles des communautés transfrontalières. Par conséquent, les participants, souvent issus des populations locales, ont acquis des savoir-faire pour transformer les murmures en alertes constructives, évitant les paniques inutiles tout en signalant les menaces réelles.

Un plan d’action ambitieux pour une résilience communautaire accrue face aux épidémies

L’aboutissement de ces trois jours d’échanges fut l’élaboration d’un plan d’action concerté, véritable feuille de route pour la résilience communautaire. Ce document, fruit d’une collaboration entre l’OIM, le Ministère de la Santé et les Nations Unies au Togo, prévoit des campagnes de sensibilisation ciblées, la mise en place de comités de veille communautaire et l’intégration de mécanismes de réponse rapide aux alertes sanitaires. Ce plan s’aligne parfaitement sur les priorités du gouvernement togolais, notamment sa Feuille de Route 2020-2025, qui ambitionne de renforcer l’accès universel aux soins et la préparation aux crises sanitaires.

En outre, les zones frontalières, souvent délaissées par les infrastructures sanitaires, bénéficient d’une attention particulière. Selon des données récentes, jusqu’à 60 % des communautés du nord du Togo doivent parcourir entre 30 minutes et une heure pour atteindre un centre de santé, un défi amplifié par les déplacements de populations, notamment les réfugiés et les retournés. En réponse, le plan d’action inclut le déploiement de kits de sensibilisation et d’équipements sanitaires de base, s’appuyant sur l’expérience réussie de l’OIM et de la JICA en 2022, lorsque des ambulances et des dispositifs de dépistage avaient été fournis à ces mêmes frontières.

Une synergie exemplaire pour la santé aux frontières du Togo

Cette initiative illustre la synergie remarquable entre les acteurs internationaux et nationaux, avec le Fonds de lutte contre les pandémies comme catalyseur financier. L’OMS Togo a apporté son expertise technique précieuse, tandis que le ministère de la Santé a assuré l’ancrage local, garantissant que les actions répondent aux besoins spécifiques des communautés. « La santé des migrants et des populations frontalières est une priorité partagée », a affirmé un représentant de l’OMS, rappelant avec justesse que les maladies ne respectent pas les frontières.

De surcroît, cette formation s’inscrit dans une continuité d’efforts, après des projets antérieurs comme le renforcement des capacités de gestion des frontières face à la COVID-19. Elle marque également un pas vers une approche plus inclusive, où les communautés elles-mêmes deviennent actrices de leur protection sanitaire. En écho aux paroles d’un animateur formé, « nous ne sommes plus seulement des observateurs, mais des bâtisseurs de résilience ».

Vers un Togo plus fort contre les épidémies : la vigilance collective au cœur de la santé publique

Alors que les échos de la formation résonnent encore, le Togo se dote d’un réseau solide de sentinelles communautaires, prêtes à détecter, dialoguer et protéger. Ce projet, bien qu’ancré dans les réalités des frontières, porte une ambition universelle : faire de la santé un bien commun, défendu par ceux qui en sont les premiers gardiens. Dans un monde où les épidémies menacent toujours, l’initiative de l’OIM Togo, portée par une collaboration sans faille, s’érige en modèle d’espoir et de pragmatisme, prouvant que la vigilance collective est la clé d’un avenir plus sûr.

Lomé : Le Togo brille dans l’élan collectif d’Obangame Express 2025

Golfe de Guinée : le Togo, acteur clé de la sécurité maritime, brille à l’exercice Obangame Express 2025 !

Lomé, 20 mai 2025 – Dans les eaux tumultueuses du Golfe de Guinée, où les vagues charrient des défis transnationaux, le Togo a hissé haut son pavillon lors de l’exercice maritime multinational Obangame Express 2025. Soutenu par le Commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM), cet entraînement d’envergure, clôturé le 15 mai à Dakar, a réuni 27 nations pour affûter les capacités des marines ouest-africaines face aux menaces qui hantent les flots. La participation togolaise, marquée par une formation pointue en techniques de Visite, Embarquement, Perquisition et Saisie (VBSS), a valu au pays les éloges de l’ambassade des États-Unis à Lomé, saluant un engagement résolu pour la sécurité maritime régionale. Dans un monde dans lequel les mers sont à la fois promesse de prospérité et théâtre d’insécurité, le Togo s’affirme comme un acteur incontournable.

Le Togo renforce sa sécurité maritime et son rôle régional lors de l'exercice multinational Obangame Express 2025, affûtant ses compétences Dakar, théâtre d’opérations Obangame Express 2025: les forces togolaises montrent l’exemple

Sous l’égide d’AFRICOM, Obangame Express 2025, dans sa 14ᵉ édition, a transformé les côtes sénégalaises en un laboratoire d’excellence opérationnelle. Du 7 au 15 mai, les forces navales togolaises se sont exercées à des scénarios complexes et réalistes. Aux côtés de leurs homologues du Bénin, du Ghana, du Nigeria ou encore du Sénégal, celles-ci ont notamment réalisé des interceptions de navires suspects, lutté contre la piraterie et traqué les réseaux de pêche illégale.

La formation VBSS, pièce maîtresse de l’exercice, a vu les marins togolais s’entraîner à bord de navires comme l’USS Hershel “Woody” Williams, peaufinant des techniques d’abordage et de fouille avec une précision chirurgicale remarquable. « Ces entraînements ne sont pas de simples drills ; ils forgent une cohésion régionale indispensable face à des menaces qui ignorent les frontières nationales », a souligné le commandant Timothy Minor, planificateur d’AFRICOM, dans une déclaration relayée par Global Security.

Par ailleurs, le Togo, avec sa marine en pleine modernisation, a démontré une agilité et une efficacité remarquées. Les équipes togolaises ont brillé dans les simulations, passant des salles de briefing aux ponts des navires avec une assurance croissante et une coordination exemplaire. Ces exercices, qui incluaient également des opérations de recherche et sauvetage complexes et des protocoles de communication radio avancés, ont renforcé considérablement la capacité du pays à patrouiller ses 50 kilomètres de côtes et à protéger sa zone économique exclusive, cruciale pour son économie nationale.

Le golfe de Guinée sous haute surveillance : un engagement régional crucial

Le Golfe de Guinée, artère vitale du commerce mondial, est aussi malheureusement un foyer de périls : piraterie armée, trafic de stupéfiants et pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), qui prive la région de près de 2 milliards de dollars annuels, selon des estimations récentes. Obangame Express 2025, en ciblant ces fléaux, a permis au Togo de s’intégrer pleinement dans une dynamique régionale de sécurité collective. Le pays, signataire de l’Architecture de Yaoundé, un cadre régional de coopération maritime novateur, a consolidé son rôle central dans le Centre Multinational de Coordination Maritime de la Zone E, basé à Lomé. Cette structure, qui coordonne les efforts du Togo, du Bénin et du Nigeria, bénéficie directement des compétences acquises lors de l’exercice.

De surcroît, l’ambassade américaine à Lomé n’a pas manqué de féliciter cette contribution exemplaire, notant sur les réseaux sociaux que « les capacités opérationnelles des États côtiers ont été renforcées de manière significative » grâce à des partenariats comme celui-ci. La présence de nations majeures comme la France, le Royaume-Uni et le Maroc, aux côtés des 90 navires et 450 participants mobilisés, a amplifié l’impact de l’événement, transformant les eaux sénégalaises en un creuset d’interopérabilité et d’apprentissage mutuel.

Un Togo en première ligne dans l’Obangame Express 2025 : modernisation et lutte contre les trafics

Depuis l’adoption de sa stratégie maritime en 2019, le Togo investit massivement dans sa marine : acquisition de patrouilleurs de nouvelle génération, formation intensive des équipages et modernisation continue du port de Lomé, l’un des plus performants d’Afrique de l’Ouest. Obangame Express 2025 s’inscrit parfaitement dans cette ambition stratégique. En s’entraînant aux côtés de puissances navales comme les États-Unis, le Togo ne se contente pas de renforcer sa sécurité nationale : il se positionne comme un rempart efficace contre les menaces transnationales, de la piraterie – qui a chuté drastiquement de 81 incidents en 2020 à 13 en 2022, selon l’Organized Crime and Corruption Reporting Project – aux trafics illicites.

Cependant, des défis demeurent et nécessitent une attention constante. La pêche illicite, souvent perpétrée par des flottes étrangères, prive le Togo de ressources vitales et affecte durement les communautés locales. L’exercice a permis d’aborder ces enjeux complexes, notamment à travers des formations juridiques pour mieux poursuivre les contrevenants, un point crucial pour Lomé, qui cherche à protéger ses pêcheurs artisanaux. « Chaque poisson volé est un coup porté directement à nos communautés et à notre économie », a rappelé un officier togolais, paraphrasant les mots percutants de la lieutenante Elizabeth Barker, experte en lutte contre la pêche illicite.

Une vague d’espoir pour l’avenir : le Togo, garant de mers apaisées

En somme, à Lomé, où le port pulse au rythme soutenu du commerce régional, la participation à Obangame Express 2025 n’est pas qu’un exploit technique ; c’est une affirmation retentissante de souveraineté et de leadership régional. Les marins togolais, formés à Dakar, rentrent avec des compétences affûtées et une vision partagée de la sécurité maritime. Dans un Golfe de Guinée où la prospérité dépend intrinsèquement de mers apaisées et sécurisées, le Togo, par son engagement exemplaire, tisse un filet d’espoir, unissant nations et ambitions pour un avenir dans lequel les flots cessent d’être un théâtre de menaces pour devenir une promesse de paix et de prospérité partagée.

Cambodge : le crépuscule du feyman camerounais « PDG Magloire »

Chute spectaculaire à Phnom Penh : le célèbre Feyman camerounais « PDG Magloire » écroué !

Phnom Penh, 19 mai 2025 – Dans les ruelles poussiéreuses de la capitale cambodgienne, l’épopée flamboyante du célèbre feyman camerounais « PDG Magloire » s’est achevée en un fiasco retentissant. Ce maître de l’escroquerie, flanqué de deux acolytes, a vu son rêve de millions s’effondrer sous le poids d’une arrestation spectaculaire. Promis à un butin de 1,5 million de dollars, les trois comparses, autoproclamés « ingénieurs en chimie monétaire », ont été piégés dans une décharge, loin du triomphe qu’ils escomptaient.

Pas de peloton d’exécution pour eux – la peine de mort, abolie au Cambodge depuis 1989, n’est plus une ombre au tableau – mais une sentence potentielle cumulée de 130 ans de prison plane, tel un couperet, sur ces virtuoses de l’arnaque. Cette chute vertigineuse illustre la fragilité de leur entreprise, eux qui, fidèles à la maxime des feymen, « man wey he no ba get courage, go die hungry » (celui qui n’a pas de courage mourra de faim), ont joué leur va-tout et perdu.

Les secrets du ‘Carbonage en Titanic : dans les coulisses d’une arnaque chimérique

Mais comment fonctionnait cette mécanique bien huilée ? Le « PDG Magloire », figure emblématique du feymanisme camerounais, incarnait l’audace d’une confrérie d’escrocs qui, depuis des années, a élevé l’arnaque au rang d’art. Ces « ingénieurs de la débrouille », comme ils se plaisent à se nommer, excellent dans des stratagèmes sophistiqués, mêlant ruse, mise en scène et promesses mirobolantes.

À titre d’exemple, leur dernière opération, baptisée « carbonage en Titanic », visait à convaincre des victimes crédules de l’existence d’un trésor chimérique : des billets noirs, prétendument enduits de produits chimiques, qu’une mixture magique – composée de « Black kaolo », « koba », « White kaolo », « kilav » et d’une bassine d’eau – pouvait blanchir pour révéler des millions.

Le trio, entré en « troisième position » dans leur escroquerie – une étape avancée où la confiance des victimes est à son zénith –, croyait toucher le pactole dans une décharge isolée près de Phnom Penh. Mais la police cambodgienne, alertée par des informateurs, a refermé le piège. Par conséquent, l’opération, qui promettait un butin de 1,5 million de dollars, s’est soldée par des menottes et une déconfiture publique.

Traque mondiale : Le Cambodge, nouvel écrin (et piège) pour les réseaux transnationaux d’Escrocs

Cette arrestation n’est pas un fait isolé ; elle s’inscrit dans une traque mondiale des feymen. Ces escrocs transnationaux opèrent de Douala à Dubaï, en passant par Bangkok et désormais Phnom Penh. Selon des sources comme Interpol, les arnaques de type « blanchiment de billets noirs » ont coûté des centaines de millions de dollars à des victimes à travers le globe, souvent des hommes d’affaires ou des particuliers attirés par des promesses de richesses rapides.

Au Cameroun, où le feymanisme est à la fois stigmatisé et romancé, ces figures suscitent un mélange d’admiration et de mépris, incarnant une forme de rébellion contre un système économique perçu comme verrouillé. Les autorités cambodgiennes, renforcées par une coopération internationale accrue, ont multiplié les coups de filet contre ces réseaux.

Preuve en est qu’en 2024, plusieurs opérations similaires ont démantelé des cellules d’escrocs ouest-africains dans le royaume, signe que le Cambodge, autrefois un refuge discret pour les feymen, resserre l’étau. « Cette arrestation envoie un message clair : personne n’est au-dessus de la loi », a déclaré un porte-parole de la police de Phnom Penh, saluant la vigilance des unités anti-fraude.

Justice cambodgienne : de 130 ans de prison potentiels à la question des racines de l’Arnaque

Désormais, le trio fait face aux défis d’un procès à venir. Les accusés, dorénavant derrière les barreaux, font face à des accusations graves : escroquerie, association de malfaiteurs et tentative de fraude à grande échelle. Si la peine de mort n’est plus en vigueur, la justice cambodgienne, connue pour sa sévérité dans les affaires d’arnaques internationales, pourrait infliger jusqu’à 130 ans de prison cumulés, une condamnation qui équivaut à une vie entière sous les verrous.

Le procès, attendu dans les prochains mois, promet d’être un feuilleton judiciaire, scruté autant à Yaoundé qu’à Phnom Penh. Pourtant, l’affaire soulève des questions plus profondes. Les feymen, souvent issus de milieux marginalisés, exploitent les failles d’un système financier mondial où la cupidité rencontre l’opportunisme.

Leur chute, si elle satisfait les tenants de l’ordre, ne résout pas les racines socio-économiques qui alimentent ce phénomène. Au Cameroun, où le chômage des jeunes frôle les 30 % selon les estimations de la Banque Mondiale, le feymanisme reste pour certains une voie, aussi périlleuse soit-elle, vers une ascension sociale.

Le célèbre feyman camerounais « PDG Magloire » a été arrêté à Phnom Penh pour escroquerie, marquant un revers pour ces réseaux Fin de légende ou simple épisode ? Le destin ambigu du « PDG Magloire » résonne de Douala à Phnom Penh

Cette réalité complexe alimente le débat sur la fin d’un mythe. Dans les quartiers populaires de Douala, l’arrestation du PDG Magloire  fait jaser. Pour certains, c’est un héros déchu, un « patron » qui a osé défier les puissants ; pour d’autres, un symbole des dérives d’une quête effrénée de richesse. Sur les réseaux sociaux, les récits de son « carbonage en Titanic » oscillent entre moquerie et fascination, tandis que ses victimes, anonymes, mais nombreuses, pansent leurs pertes.

La saga du « PDG Magloire » s’achève peut-être dans une cellule cambodgienne, mais elle laisse derrière elle un héritage ambigu : celui d’une audace sans scrupules, d’un rêve de grandeur fracassé par la réalité. À Phnom Penh, où les néons des casinos côtoient la misère des décharges, l’histoire de ce feyman résonne comme un conte moderne – une fable d’ambition, de ruse et, ultimement, de déroute.