Maroc : le déficit budgétaire s’élève à plus de 4,7 milliards de dollars à fin août

Le déficit budgétaire au Maroc s’est élevé à 4,74 milliards de dollars à fin août contre 3,68 milliards de dollars durant la même période de l’année écoulée, selon la trésorerie générale du Royaume (TGR).Ce déficit tient compte d’un solde positif de 393 millions de dollars dégagé par les comptes spéciaux du Trésor et les services de l’Etat gérés de manière autonome (SEGMA), indique la TGR dans son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques.

Le TGR fait également état d’une baisse des recettes ordinaires brutes de 0,1% à 17,5 milliards de dollars et une hausse des dépenses ordinaires émises de 2,3% à 17,8 milliards de dollars, soit un solde ordinaire négatif de 273 millions de dollars.

Le repli de ces recettes s’explique par la baisse des impôts directs de 3,8%, des droits de douane (5,3%), des impôts indirects (9,3%) et des droits d’enregistrement et de timbre (21,3%), conjuguée à l’augmentation des recettes non fiscales (56,1%).

Pêche: la Côte d’Ivoire invitée à se doter de navires battant pavillon ivoirien

Une entreprise, spécialisée dans la transformation de thon, a plaidé vendredi à Abidjan, afin que les autorités ivoiriennes dotent le pays de navires battant pavillon, ce qui réduirait les coûts des produits au bénéfice des populations.« La  Côte d’Ivoire a un important port commercial et industriel. Mais Il n’y a pas de bateaux arborant les pavillons ivoiriens. Nous avons la possibilité de faire des investissements pour la croissance du secteur de la pêche », a souhaité Sergio Tommasini, le nouveau Président directeur général de Airone Côte d’Ivoire qui s’exprimait dans une cérémonie de présentation à la presse.

 « Je pense qu’il est très important pour le futur de ce pays d’avoir des bateaux avec pavillon national ivoirien», a-t-il ajouté, expliquant que « si la Côte d’Ivoire se dote de navire battant pavillon ivoirien, cela permettra de réduire les coûts de leurs produits au bénéfice des populations ».

« Nous avons défini ensemble un nouveau programme industriel et nous affronterons ce moment de transition avec sérénité pour envisager 2021 avec des perspectives importantes. Je veux concentrer les efforts de toute mon équipe sur la compétitivité de l’entreprise sur le marché local et international. Nous devons investir sur le capital humain», a dit M. Tommasini en dévoilant les perspectives de son entreprise présente en Côte d’Ivoire depuis 1994.

La Banque Atlantique rassure sa clientèle après la perturbation de ses services au Burkina Faso

La direction générale de la Banque Atlantique du Burkina Faso a rassuré dans un communiqué transmis à APA, vendredi, sa clientèle après la perturbation de ses services liée à un débiteur avec lequel la Banque est en contentieux devant les juridictions nationales.« Dans la matinée du mardi 08 septembre 2020, les activités de Banque Atlantique Burkina Faso (BABF) SA ont été perturbées par le fait d’un débiteur avec lequel la Banque est en contentieux devant les juridictions nationales », souligne le communiqué.

Banque Atlantique Burkina Faso présentant ses excuses auprès de l’ensemble de sa clientèle pour les désagréments que cette situation a pu lui causer a tenu à rétablir les faits suite à la campagne de dénigrement dont elle a fait l’objet dans la presse et sur les réseaux sociaux.

Dans le cadre de ses relations avec la Banque, le bébiteur avait bénéficié d’un accompagnement sous forme d’un crédit moyen terme destiné à financer l’implantation d’une unité industrielle. Le déblocage de ce crédit était conditionné par la formalisation d’un certain nombre de garanties et la réunion de documents nécessaires. 

« Pour la réalisation de ces conditionnalités préalables, le débiteur a mis un délai de 2 ans et le crédit a été débloqué en 2015, contrairement aux allégations relayées à travers des médias », explique la Banque. 

« Le débiteur a pu ainsi acquérir du matériel pour l’implantation de son usine qu’il n’a jamais monté. Le crédit mis en place n’a connu aucun remboursement à ce jour.  En 2017, le débiteur a sollicité un financement complémentaire que la Banque a rejeté », a poursuivi la Banque Atlantique.

Prenant prétexte de ce rejet, le débiteur a assigné la BABF par devant le Tribunal de Commerce de Ouagadougou (TCO) pour rupture abusive de la convention de crédit et retards d’exécution de ses obligations. Elle sollicitait la condamnation de la Banque à lui payer la somme de 5,3 milliards de FCFA, outre les intérêts à compter de  la date d’ouverture du dossier.

« En dépit des arguments et des preuves apportés par la Banque, par décision en date du 16/04/2019, le Tribunal de Commerce de Ouagadougou a condamné la BABF à payer la somme de 2 721 382 662 FCFA en méconnaissant au surplus la créance de la Banque résultant du crédit », ajoute le communiqué, précisant que « cette décision a été confirmée par la Cour d’appel ».

La Banque a donc formé un pourvoi en cassation pendant devant la Cour de Cassation. La Banque a entretemps fait l’objet de saisies vente. Ces saisies ont été contestées et la procédure est renvoyée au 11 septembre 2020.

C’est en cet état et nonobstant les négociations et les propositions faites par la BABF que le débiteur a entrepris l’enlèvement ce 08 septembre 2020 des biens saisis avec le concours de la force publique. Ainsi, la Banque a dû fermer momentanément ses locaux.

« BABF tient à rassurer l’opinion publique nationale et sa clientèle de son attachement au strict respect des décisions judiciaires. De ce fait, la Banque travaille avec ses conseils sur toutes les voies de recours prévues en pareilles situations afin d’apporter la réponse judiciaire appropriée », indique encore le communiqué.

Après le retrait de la force publique, l’huissier a eu librement accès à la Banque pour faire son travail.

« Par le présent communiqué, BABF souhaite rassurer sa clientèle et l’opinion publique, sur la poursuite effective de ses activités à travers son réseau d’agences sur l’ensemble du territoire national », conclut la Banque.

Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara annonce l’augmentation du prix du cacao

Le prix d’achat du cacao connaîtra une augmentation en octobre prochain, a annoncé le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, samedi, à Bongouanou (Centre-Est) où il a achevé une visite d’Etat de quatre jours.Interrogé par un journaliste lors de la conférence de presse-bilan marquant la fin de sa visite d’Etat, le président ivoirien a annoncé que le « prix du cacao va augmenter ».

« Le prix va augmenter. Le 30 septembre, nous ferons un Conseil des ministres à Yamoussoukro et  nous aurons une bonne nouvelle à annoncer aux paysans », a ajouté Alassane Ouattara, sans plus de détails.

Le prix minimum garanti du cacao en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, est fixé à 825 Fcfa/Kg pour la campagne intermédiaire 2019-2020.

Paiements digitaux: GTP et le groupe média ivoirien Weblogy célèbrent cinq ans de succès de partenariat

Global Technology Partners (GTP), le premier processeur de cartes prépayées en Afrique et le groupe média digital ivoirien Weblogy, annoncent la célébration de cinq ans de partenariat ayant permis à Weblogy d’émerger en tant que première Fintech gestionnaire de programmes de cartes prépayées en Afrique de l’Ouest Francophone, dans une déclaration conjointe.« Notre relation avec GTP s’est développée et renforcée au fil des années. Les deux entreprises partagent la même vision concernant le développement des paiements digitaux et l’inclusion financière en Afrique », a déclaré Jil-Alexandre N’Dia, CEO et co-Fondateur de Weblogy, un groupe média digital très influent en Côte d’Ivoire.

Cette étape cadre avec l’objectif de Weblogy qui est de favoriser zéro paiement en espèces en Afrique, où la monnaie fiduciaire est fortement utilisée. Selon M. Jil-Alexandre N’Dia, cette étroite collaboration a permis de concevoir des programmes de cartes prépayées adaptées avec les bonnes institutions financières, pour répondre aux demandes du marché tout en s’assurant que la sécurité et la conformité soient mises en priorité. 

« Je suis très heureux que le programme de carte prépayée Visa Abidjan.net avec NSIA Banque Côte d’Ivoire soit un des meilleurs programmes Fintech sur le marché. Mais, nous ne souhaitons pas nous arrêter là », a dit pour sa part Daniel Ahouassa, CEO et Co-Fondateur de Weblogy.

« Nous allons introduire de nouveaux programmes prépayés innovants et lancer notre nouvelle super application APaym dotée d’une interface esthétique et fonctionnelle », a poursuivi M. Ahouassa.  

Témoignant de ce partenariat, Rich Bialek, CEO à GTP, a indiqué qu’il « il y a cinq ans, quand nous avons signé le contrat avec Weblogy, nous étions certains d’avoir choisi les partenaires adéquats pour introduire un nouveau type de carte prépayée sur le marché ». 

« Au fil des années, le développement des programmes a impacté positivement la vie des citoyens. Ces derniers ont ainsi pu bénéficier d’une inclusion financière remarquable », a laissé entendre M. Bialek, CEO à GTP.

Quant à Serge Doh, vice-président exécutif de GTP, il a assuré avoir « toujours eu confiance en Jil et Daniel. (Car) Ces deux jeunes entrepreneurs ont été capables de voir le potentiel du paiement par carte en Afrique ». En outre, la relation entre les deux entreprises a toujours été « gagnant-gagnant ». 

Weblogy et GTP, qui travaillent ensemble depuis maintenant cinq ans sur des programmes de cartes prépayées en Côte d’Ivoire, se préparent par ailleurs à les étendre à d’autres pays d’Afrique pour faciliter l’inclusion financière sur le continent.

Weblogy est un groupe de média digital indépendant créé en 1998, qui s’occupe de contenu numérique africain et fournit des moyens de paiement en ligne avec le portail web Abidjan.net. L’objectif des fondateurs est de fournir à travers ce portail « un mélange unique de créativités et d’expertises ».   

Depuis le lancement de sa première carte prépayée Visa Abidjan.net avec NSIA Banque Côte d’Ivoire en 2016, s’appuyant sur un programme de fidélité, Weblogy est aujourd’hui gestionnaire de programmes pour les cartes prépayées Visa dans 18 pays en vue du développement d’applications de paiements mobiles.

Fondé en 2003, avec un siège aux États-Unis, Global Technology Partners (GTP) est désormais le premier processeur de cartes prépayées dans plus de 70 banques et une trentaine de pays à travers le continent Africain. 

Focalisée exclusivement sur le traitement prépayé, cette entité a passé plus de 15 ans à développer un système de traitement à la pointe de la technologie qui garantit une sécurité maximale, une exécution plus rapide, et une interaction fluide entre la banque et les utilisateurs de cartes.

L’objectif de GTP est d’être le leader de l’industrie des solutions de traitement prépayées internationales, de fournir des produits innovants profitables à nos clients, de donner aux utilisateurs la liberté financière et la sécurité sur les réseaux Visa ainsi que Mastercard dans le monde entier.

« Ensemble, GTP et Weblogy continueront de coopérer en développant des cartes Visa prépayées destinées à accélérer la croissance et l’innovation de leurs entreprises respectives », assurent ces deux entités. 

RwandAir suspend le processus d’acquisition de deux Boeing

La compagnie nationale rwandaise RwandAir a déclaré dans un communiqué publié jeudi de suspendre jusqu’à nouvel ordre l’acquisition des Boeing 737-MAX8 (B737-MAX8), avions les plus vendus au monde.Le tout nouvel avion d’Ethiopian Airlines, en provenance d’Addis-Abeba et à destination de Nairobi, s’est écrasé tuant les 157 personnes à bord. Indonesian Lion Air avait un avion similaire qui s’est également écrasé en octobre 2018, tuant 189 personnes.

 De nombreux pays à travers le monde, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine, Singapour, l’Australie et l’Indonésie, ont cloué au sol tous leurs Boeing Max 8, et ceux qui devaient atterrir dans ces pays ont été refusés.

 En outre, plusieurs transporteurs internationaux qui possèdent ou avaient commandé des Max -8 ont immobilisé leur flotte au sol et envisagent d’annuler les commandes de Boeing.

 La nouvelle décision a été annoncée jeudi, alors que le pays avait mis en route la procédure d’acquisition depuis l’année dernière.

 Le Boeing 737 MAX -8 est une version redessinée du Boeing 737. Plus de 10.000 Boeing 737, selon les données de l’industrie.

 Le nouvel avion, le Boeing 737 MAX, est entré en service en 2017. Actuellement, 350 de ces avions sont en service, avec plus de 5 000 Boeing 737 MAX en commande.

 Selon certains syndicats de pilotes, le changement du système de commande de vol, qui peut annuler les mouvements manuels dans le modèle Max, n’a pas été expliqué aux pilotes.

 La flotte actuelle de RwandAir est composée de 12 avions.

Côte d’Ivoire: réflexion sur un mécanisme de financement pérenne du secteur agricole

Un atelier national de validation d’un mécanisme de financement pérenne de l’agriculture ivoirienne, prévu sur trois jours, s’est ouvert mercredi à Grand-Bassam, une cité balnéaire à 40 Km au Sud-est d’Abidjan.Cette plateforme de réflexion, organisée par le ministère ivoirien de l’Économie et des finances ; et celui de l’Agriculture et du développement rural, réunit des organes des principales filières agricoles. Pour le partage d’expériences ont été invités Le crédit agricole de France et « MIFA » du Togo.

Selon Mme Minatou Coulibaly, présidente du Comité de pilotage, cet atelier vise à mettre en place un mécanisme pérenne financier à vocation agricole, à même de contribuer au financement du secteur agricole ivoirien.

La question de financement de l’agriculture reste une problématique. Dans l’optique de valoriser la  chaîne de valeur agricole du pays, l’Etat ivoirien a commis le Cabinet MCkinsey à l’effet de mener une étude ayant permis de mettre la lumière sur les enjeux majeurs du financement du secteur.

« Le modèle que nous proposons, c’est de créer une banque, mais beaucoup plus que cela », un financement qui prenne en compte les besoins des producteurs et des industriels, a fait savoir M. Siaka Fanny, conseiller au ministère de l’Économie des finances, en charge du secteur financier.

Il s’agit notamment d’ « un modèle de financement de l’agriculture qui va au-delà d’une banque classique agricole» en vue de « prendre en charge totalement tout le circuit de production depuis les intrants jusqu’à la commercialisation», a-t-il poursuivi.

Ce mécanisme devrait permettre de stimuler les PME agricoles. L’Etat de Côte d’Ivoire veut palier les difficultés d’accès des acteurs du secteur agricole au financement. Des banques qui avaient été créés,  telles la BNDA et la BFA, ont, pour problème de gouvernance été fermées. 

Le directeur du Conseil coton-anacarde de Côte d’Ivoire, Adama Coulibaly, a salué ce projet. Car, le secteur agricole est véritablement confronté à un problème de financement. La filière cajou est « orpheline » en termes de mobilisation de ressources de financement.

Pour une usine de transformation de 10.000 tonnes, « vous avez besoin d’au moins 5 milliards Fcfa sur trois à quatre mois pour pouvoir acheter la matière première qui permet de fonctionner le reste de l’année », a -t -il poursuivi.

Pendant plusieurs décennies, la Côte d’Ivoire a consolidé son statut de puissance agricole dans la sous région et à l’échelle mondiale sur des spéculations comme le cacao, l’anacarde ou encore le palmier à huile. 

L’agriculture, en Côte d’Ivoire, contribue pour environ 22% du Produit intérieur brut (PIB) et 40% des recettes d’exportation. Le secteur emploie près de 2/3 de la population active. Toutefois, le secteur reste confronté à la volatilité des prix et le problème d’accès au financement. 

Le gouvernement ivoirien et Westbridge annulent la privatisation de la BHCI

Le gouvernement ivoirien et l’entreprise canadienne Westbridge Mortgage Reit ont décidé d’un commun accord d’annuler l’opération de privatisation de la Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire (BHCI), a annoncé, mercredi, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Tiémoko Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres à Bongouanou, dans le Centre-Est du pays où le chef de l’Etat Alassane Ouattara a entamé le même jour une visite d’Etat de quatre jours.« Compte tenu des conclusions des travaux de la Commission bancaire relativement à la gestion de la banque BHCI, le gouvernement a décidé d’un commun accord avec le repreneur d’annuler l’opération de privatisation de la banque et de reprendre en main le contrôle de l’établissement », a déclaré M. Touré.

A cet effet, a-t-il expliqué, de nombreux dirigeants sociaux ont été nommés avec pour mission de mettre en œuvre des mesures urgentes d’exploitation de la banque. Dans cette dynamique, le Conseil d’administration de la banque a décidé de céder des actifs hors exploitation de la BHCI, notamment l’opération immobilière «village BHCI» et la parcelle de terrain sise à Abidjan Aboboté.

« Conformément à la législation nationale en vigueur en la matière, en particulier la loi du 9 juin 1994 relative à la privatisation des participations des actifs de l’Etat, ce décret autorise la cession de ces différents actifs immobiliers »,  a conclu le porte-parole du gouvernement.  

La BHCI a été privatisée en 2017 après la cession de 51,6% des parts de l’Etat ivoirien à Westbridge Mortgage Reit. 

Cette  privatisation devrait être marquée par un plan de recapitalisation en conformité à la réglementation bancaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). 

Westbridge qui a repris la BHCI, opère depuis 2014 en tant qu’institution financière avec pour base Ottawa et Calgary.

De 2002 à 2014, elle était une filiale de la firme de titrisation de créances hypothécaires Riskmont Institutional Loans Trading, firme cédée en 2013 à des intérêts américains. 

Gabon: l’opérateur port d’Owendo prend en charge la santé d’une centaine d’enfants

Dans le cadre de son programme de soutien à la jeunesse, Owendo Container Terminal (OCT) assure la couverture des soins de santé d’une centaine de jeunes gabonais âgés entre 7 et 18 ans, encadrés par l’Association Arc en Ciel, rapporte un communiqué reçu mercredi à APA.Depuis le 20 septembre 2019, Owendo Container Terminal et l’Association Arc en Ciel sont liés par une convention de partenariat. Ainsi, OCT met à la disposition de l’organisation non gouvernementale, un médecin qui assure le suivi quotidien de la santé des pensionnaires du Centre.

« Nous assurons des consultations deux fois par semaine et réalisons des campagnes de vaccination au bénéfice de nombreux jeunes qui bénéficient d’un encadrement sanitaire de qualité », précise François André Diouf, médecin dédié au suivi médical des jeunes de l’Association Arc en Ciel.

OCT, l’opérateur du terminal à conteneurs du Port d’Owendo au Gabon finance ainsi l’intégralité des frais médicaux (consultations, hospitalisations, médicaments) des jeunes issus des communautés vulnérables.

« Notre association Arc en Ciel assure la prise en charge d’une centaine de jeunes issus des milieux défavorisés. Nous sommes heureux d’avoir reçu le concours d’Owendo Container Terminal dans la prise en charge médicale de plus de 100 enfants. Nous veillons à leur formation et à leur réinsertion familiale et professionnelle », fait savoir Sœur Julienne Eyeya, Responsable de l’Association Arc en Ciel.

Cette convention de partenariat s’inscrit dans le cadre des actions de solidarité mises en œuvre par Owendo Container Terminal. « Nous apportons notre contribution aux efforts d’encadrement de la jeunesse en participant à leur autonomisation. OCT soutient par ailleurs des initiatives dans les secteurs de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’inclusion sociale. Nous allons poursuivre ces efforts », a indiqué Laurent Goutard, Directeur général d’Owendo Container Terminal.

Covid-19: Harare va reprendre les vols domestiques et internationaux

Le gouvernement du Zimbabwe a approuvé la reprise des vols intérieurs à partir de jeudi, les vols internationaux sont programmés en octobre.Lors d’un briefing à la presse mardi soir après le conseil des ministres hebdomadaire, la ministre de l’Information Monica Mutsvangwa a déclaré que le gouvernement avait « approuvé l’ouverture de l’espace aérien du pays aux vols intérieurs et internationaux à partir du 10 septembre et du 1er octobre 2020, respectivement ».

 « Des procédures d’exploitation standard (SOP) ont été mises en place pour la réouverture des aéroports internationaux et de certains aéroports nationaux », a déclaré Mme Mutsvangwa.

 Elle a annoncé que l’Autorité de l’aviation civile du Zimbabwe (CAAZ) a élaboré des lignes directrices nationales pour la sécurité et la sûreté de l’aviation afin de garantir la sécurité des voyageurs et du personnel des aéroports.

 Tous les voyageurs devraient être munis d’un test négatif à la Covid-19 délivré par des installations reconnues au plus tard 48 heures avant la date du voyage, a déclaré la ministre.

Sénégal: hausse de 2,2% des prix à la consommation en août

En août 2020, les prix à la consommation ont augmenté de 2,2% comparés à ceux du mois précédent à cause notamment de la hausse des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées (+4,2%) et, dans une moindre mesure, des services de santé (+0,5%), des boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants (+0,3%), ainsi que des biens et services divers (+0,2%).En variation annuelle, les prix à la consommation ont progressé de 3,0%, là où le taux d’inflation annuel moyen s’est établi à +2,0%, lit-on sur le site de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), visité ce mardi à APA.

Par ailleurs, informe l’agence, l’inflation sous-jacente a reculé de 0,1% en rythme mensuel et a progressé de 1,3% en variation annuelle. Les produits locaux et importés se sont renchéris respectivement de 2,8% et 0,4% au mois d’août 2020 comparativement au mois précédent, fait remarquer l’ANSD, ajoutant qu’en variation annuelle, ils se sont accrus respectivement de 3,8% et 1,7%.

L’économie sud-africaine recule de 51%

L’économie sud-africaine a reculé d’un chiffre record de 51% au deuxième trimestre 2020, du fait de la récession et de la pandémie de Covid-19, a déclaré mardi Statistics South Africa (Stats SA).Décrivant cette situation comme « un coup dur dans l’intestin » du ventre économique, Stats SA a expliqué que la croissance négative avait été provoquée par la récession du pays et la pandémie de coronavirus qui a entraîné un arrêt complet de l’économie d’avril à juillet.

« Peut-être que l’on se souviendra du deuxième trimestre de 2020 comme étant le trimestre de la pandémie. L’économie sud-africaine a subi une contraction significative en avril, mai et juin, lorsque le pays a fonctionné sous des restrictions relatives au confinement généralisé en réponse à la Covid-19 », a indiqué l’agence statistique.

Selon Stats SA, le produit intérieur brut (PIB) du pays a chuté d’un peu plus de 16% entre le premier et le deuxième trimestre de 2020, soit un taux de croissance annualisé de moins 51%.

« Cette contraction éclipse le ralentissement annualisé de 6,1% enregistré au premier trimestre de 2009 pendant la crise financière mondiale », a-t-elle poursuivi.

Les données historiques de 1960, provenant de la South African Reserve Bank, montrent que le deuxième trimestre de 2020 a connu la plus forte baisse du PIB depuis cette année-là, « bien plus forte que la baisse annualisée de 8,2% au quatrième trimestre de 1982 ».

Selon Stats SA, presque toutes les industries du pays ont connu une forte baisse de production au deuxième trimestre de 2020, le secteur de la construction étant le plus durement touché, car ayant chuté de 76,6%.

Signature à Abidjan d’un protocole d’accord pour redynamiser la filière rizicole en Côte d’Ivoire

Le ministère ivoirien de la promotion de la riziculture et OCP-Africa, un Groupe marocain, leader mondial sur le marché du phosphate et de ses dérivés, ont signé vendredi à Abidjan, dans le cadre d’un partenariat public-privé, un protocole d’accord visant à redynamiser la filière rizicole en Côte d’Ivoire et contribuer ainsi à l’autosuffisance en riz, a constaté APA sur place.Selon le ministre de la promotion de la riziculture, Gaoussou Touré, ce partenariat « gagnant-gagnant» vient « à point-nommé» car il permettra d’apporter une solution à « l’épineux problème » d’approvisionnement des riziculteurs en engrais de qualité et au meilleur prix. 

Auparavant, il a rappelé la Stratégie nationale de développement de la riziculture ( SNDR 2020-2030) qui a pour objectif majeur d’assurer l’autosuffisance en riz à la Côte d’Ivoire d’ici 2025 et faire du pays, l’un des plus gros exportateurs de riz à l’horizon 2030.

 La mise en oeuvre de cette stratégie, a expliqué M. Touré, permettra entre autres, de basculer progressivement d’une riziculture traditionnelle de subsistance à une riziculture de marché moderne, performante et rentable et de faire du riziculteur ivoirien, un opérateur économique à part entière, un gestionnaire d’une affaire rentable.

 « Je reste persuadé que ce partenariat sera non seulement fructueux, mais porteur d’espoir pour la filière riz ivoirienne», a espéré M. Touré. Avant lui, Benzekri Mohammed, le vice-président Afrique de l’ouest  du Groupe OCP-Africa  a révélé les quatre principaux domaines de coopération sur lesquels porteront l’accord avec le ministère ivoirien de la promotion de la riziculture. 

Il s’agit du développement et la structuration de la chaîne de valeur des activités rizicoles en Côte d’Ivoire, le développement et l’innovation de formules de fertilisants adaptés aux besoins des sols ivoiriens pour une fertilisation raisonnée, le déploiement de formations et de sensibilisation des riziculteurs aux bonnes pratiques agricoles et le développement de la digitalisation pour la sensibilisation et le suivi des riziculteurs aux bonnes pratiques agricoles et à la fertilisation raisonnée en Côte d’Ivoire. 

M. Benzekri a conclu son adresse en réitérant l’engagement de son Groupe à accompagner le secteur ivoirien de la riziculture. Depuis le 04 septembre 2019, le président ivoirien Alassane Ouattara a créer un ministère dédié au riz en vue de permettre à la  Côte d’Ivoire de passer de pays importateur  de riz à pays exportateur.  

Sénégal : 96 milliards de FCFA booster le secteur énergétique

La République fédérale d’Allemagne a octroyé 146 millions d’euros, soit environ 96 milliards de FCFA, au Sénégal pour booster son secteur énergétique, rapporte un communiqué du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération parvenu ce jeudi à APA.Ces allocations du gouvernement allemand, « octroyés sous forme de dons » sont destinées à la mise en œuvre des projets et programmes de la coopération bilatérale dans le secteur des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et de l’accès à l’énergie, informe la note. 

Cette dernière ajoute que ces fonds devrait également servir de soutien à la mise en œuvre du programme « partenariats réformes » initié dans le cadre du « Compact avec l’Afrique » lancé par la Chancelière allemande, Madame Angela Merkel, au niveau du G20.

Ces nouveaux engagements, qui contribuent pour une part importante à la réalisation des priorités du Plan Sénégal Emergent, viennent consolider les bonnes relations de coopération qui existent entre les autorités politiques des deux pays, se félicitent les dirigeants sénégalais.  

 Par ailleurs, informe le communiqué, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la COVID-19, la République fédérale d’Allemagne, vient d’accorder au Sénégal, « en don », un montant de 100 millions d’euros, soit environ 65,5 milliards de FCFA pour soutenir la mise en œuvre de son Programme de Résilience Economique et Social (PRES).

 Cet appui au PRES permettra de soulager les ménages les plus affectés et les entreprises directement touchées par la pandémie de la COVID-19, conclut le document.

Sénégal: hausse de 1,0% de l’Indice harmonisé des prix à la consommation

L’Indice harmonisé des prix à la consommation du mois de juillet 2020 a augmenté de 1,0% comparé à celui du mois précédent, peut-on lire sur le site de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) visité ce mercredi à APA.Cette évolution résulte principalement d’une hausse des prix des services de communication, des produits alimentaires et boissons non alcoolisées, des services de restaurants et hôtels, ainsi que des articles d’habillement et chaussures, explique l’ANSD.

En variation annuelle, précise l’institution, les prix à la consommation ont progressé de 2,7%, tandis que le taux d’inflation annuel moyen s’est établi à +1,9%.

Plus en détails, l’ANSD souligne que les services de communication se sont renchéris de 2,5% en rythme mensuel, par suite d’un accroissement des prix des services de communication téléphonique (+4,0%). En variation annuelle, ces prix ont augmenté de 1,8%.

Les prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées ont, quant à elles, progressé de 1,8% en juillet 2020, note l’agence, ajoutant que cette évolution est induite principalement par un fort regain des prix des légumes frais, notamment ceux en feuilles (+34,2%), en fruits ou racines (+14,7%), ainsi que des tubercules et plantains (+12,9%).

Egalement, une augmentation des prix des moutons sur pieds (+9,7%) en période de fête de Tabaski, des poissons frais (+1,9%) et des céréales non transformées (+0,9%) a contribué au relèvement de ceux des produits alimentaires et des boissons non alcoolisées. Comparés à la période correspondante en 2019, ils se sont accrus de 3,7%, fait remarquer l’ANSD.

Les prix des services de restaurants et hôtels ont augmenté de 0,5% en juillet 2020. Cette progression résulte de celle des prix des services de restauration en cantines (+2,2%), ainsi que des services de restaurants, cafés et établissements similaires (+0,3%). En variation annuelle, ils se sont bonifiés de 1,8%.

Le relèvement des prix des articles d’habillement et chaussures (+0,3%) est consécutif à celui des prix des vêtements (+0,3%), des services de confection et nettoyage d’habits (+0,4%), ainsi que des services de cordonnerie et réparation d’articles chaussants (+1,3%). En variation annuelle, ils ont haussé de 0,6%.

Les prix des services de santé se sont accélérés de 0,2% en juillet 2020, sous l’effet d’une recrudescence des prix des services hospitaliers (+1,3%), des médicaments traditionnels (+0,6%) et des produits médicaux divers (+0,2%). Par rapport au mois de juillet 2019, ils se sont appréciés de 1,9%.

L’augmentation de 0,1% des prix des services de logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles est imputable à celle des prix des services liés au logement (+0,7%) et des produits pour l’entretien et réparation courante (+0,4%). En variation annuelle, ils ont progressé de 1,0%.

Les prix des meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer ont enregistrée une progression de 0,1% en rythme mensuel, tirée essentiellement par une hausse de ceux des petits appareils électroménagers ou ménagers (+1,0%), des articles de ménage en textiles (+0,6%), ainsi que des articles de verrerie, vaisselle et ustensiles de ménage (+0,3%). En variation annuelle, ils se sont accrus de 1,0%.

Les prix des biens et services divers, des services de l’enseignement et de loisirs et culture sont demeurés stables au cours de la période sous revue. Comparés à la période correspondante en 2019, ils se sont renchéris respectivement de 0,8%, 1,0% et 0,1%.

Les prix des boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants ont régressé de 0,1% en juillet 2020, en rapport avec la contraction des prix des bières (-0,6%) et de l’alcool de bouche (-0,2%). En variation annuelle, ils ont progressé de 0,4%.

Les prix des services de transports ont, eux, reculé de 1,7%, en raison d’un repli de ceux des services du transport routier de passagers (-3,7%) avec l’allègement des mesures de restriction pour lutter contre la propagation de la Covid-19. En variation annuelle, les prix des services de transports se sont accrus de 4,3%.

L’inflation sous-jacente a progressé de 0,3% en rythme mensuel et de 1,6% en variation annuelle. Les prix des produits locaux et importés ont rebondi respectivement de 1,3% et 0,4% au mois de juillet 2020 comparativement au mois précédent. En variation annuelle, ils se sont accrus respectivement de 2,8% et 2,2%, conclut l’ANSD.

ESwatini en campagne pour promouvoir le tourisme intérieur

Le gouvernement d’ESwatini a lancé une campagne pour encourager les habitants à fréquenter les sites touristiques du pays face à l’interdiction de voyage sur le plan international du fait des restrictions liées à la pandémie de coronavirus.Le ministre du Tourisme, Moses Vilakati, a lancé hier mardi une campagne de tourisme national sur le thème : « Une merveille attend, explorez-la ».

« Cette campagne vise à augmenter les dépenses touristiques intérieures, à inculquer la culture des voyages intérieurs parmi les Emaswati, à maximiser l’utilisation des attractions locales et à augmenter la répartition géographique, ainsi qu’à promouvoir la sécurité des voyages à travers le pays », a déclaré Vilakati.

Il a indiqué que son ministère s’est associé aux acteurs du tourisme pour s’assurer que les forfaits touristiques soient abordables pour les habitants.

« Nous travaillerons avec l’industrie pour offrir des forfaits compétitifs, abordables et passionnants à Emaswati afin de pouvoir apprécier leur propre pays », a-t-il poursuivi.

A cet effet, l’Association d’hospitalité et de tourisme d’ESwatini a offert jusqu’à 50% de tarifs réduits sur l’hébergement pour les habitants.

Ce royaume de l’Afrique australe possède de nombreuses attractions diverses et uniques qui attirent une diversité de touristes. Il s’agit notamment du village culturel de Mantenga qui permet aux visiteurs d’observer les activités quotidiennes d’une propriété familiale swazie typique et d’en apprendre davantage sur la culture et les traditions Swati.

Cependant, comme la plupart de ses pays voisins, le secteur du tourisme d’ESwatini a été gravement touché par l’interdiction mondiale de voyager.

Adesina, président du Groupe de la BAD, a prêté serment pour un 2e mandat

Réélu le 27 août pour un second mandat quinquennal lors des Assemblées annuelles 2020, le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, a prêté serment mardi, au cours d’une cérémonie d’investiture virtuelle.M. Adesina a promis, au cours de ce second mandat, accélérer davantage le développement de l’Afrique à travers une banque résiliente. En outre, en mettant un ancrage sur les High 5, les points forts de la banque. 

Les High5 qui ont pris racine sur le continent et sont devenus les clés de l’accélération du développement de l’Afrique. Ils visent notamment à éclairer et alimenter l’Afrique; Nourrir l’Afrique; Industrialiser l’Afrique; intégrer l’Afrique; et améliorer la qualité de vie des populations africaines.

Le président de la BAD a ressorti, dans son discours bilan que le PNUD a montré que l’atteinte des High5 conduirait à la réalisation de 90% des ODD (Objectifs de développement) et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine. 

Au cours des cinq dernières années, dira-t-il, la banque a obtenu des « résultats impressionnants » sur ces High 5, à savoir 18 millions de personnes ayant accès à l’électricité, 141 millions de personnes ont eu accès à des technologies agricoles améliorées. 

En outre, 15 millions de personnes ont eu accès au financement d’investissements privés, et 101 millions de personnes ont eu accès à des transports améliorés depuis les infrastructures, tandis que 60 millions de personnes ont eu accès à l’eau potable et à l’assainissement.  

Les programmes High 5 de la banque ont touché 335 millions de personnes, ce qui veut dire la Banque africaine de développement a eu un «impact sur les personnes», a-t-il soutenu au regard de ces données.  

« Nos opérations non souveraines pour le secteur privé ont augmenté de 40%, passant de 1,5 milliard de dollars en 2015 à 2,1 milliards de dollars en 2019, avec le plus haut niveau de 2,5 milliards de dollars atteint en 2016 », a-t-il poursuivi.  

Quand au financement climatique de la banque, il est passé « de 9% lorsque vous m’avez élu en 2015 à 36% en 2019, soit une augmentation de 400% », a-t-il ajouté, indiquant que la banque envisage maintenant d’atteindre 25 milliards de dollars de financement climatique d’ici 2021. 

« Grâce au Forum d’investissements innovants et révolutionnaires en Afrique en 2018 et 2019, nous avons pu attirer 78,8 milliards de dollars d’investissements en Afrique », toute chose qui montre l’impacte de la banque dans les pays du continent, a-t-il relevé.  

Aujourd’hui,  la banque a étendu sa présence à 44 pays, y compris dans des États fragiles et « notre personnel risque sa vie pour réussir, gagner pour le développement de l’Afrique, c’est ce que vous avez mis en place », a-t-il lancé. 

Il s’est félicité de ce que les actionnaires ont soutenu l’augmentation générale du capital historique de la banque, faisant passer le capital de la banque de 93 à 208 milliards de dollars, ce qui représente une augmentation de 115 milliards de dollars, la plus élevée de l’histoire de la banque.  

Le Nigérian Adesina a été renouvelé dans ses fonctions à l’issue d’un vote unanime des gouverneurs de l’institution le jeudi 27 août lors des Assemblées annuelles 2020. Il effectuera un second mandat de cinq ans à la tête du Groupe de la Banque africaine de développement.

Économiste du développement de renommée internationale, lauréat du Prix mondial de l’alimentation et du Prix SunHak pour la paix, M. Adesina s’est distingué en menant un programme audacieux visant à réformer la banque et à accélérer le développement de l’Afrique. 

Il a été élu pour la première fois à la présidence du Groupe de la Banque africaine de développement le 28 mai 2015. Lors de sa prestation de serment, il a remercié les autorités de son pays et le président Alassane Ouattara pour leur soutien. 

Côte d’Ivoire: les prix de l’essence et du gasoil maintenus respectivement à 600 Fcfa/l pour le mois de septembre

Les prix de l’essence et du gasoil, en Côte d’Ivoire, ont été maintenus respectivement à 600 Fcfa le litre pour la période du 1er au 30 septembre 2020, selon une note de la direction générale des hydrocarbures.Le prix maxima de détail des produits pétroliers pour la période du 1er au 30 septembre 2020 affiche des coûts stables. Le prix du super sans plomb à l’ambiant reste inchangé à 600 Fcfa/litre, de même que le prix du gasoil qui demeure à 600 Fcfa/litre. 

Le pétrole lampant, lui, reste inchangé également à 555 Fcfa le litre à l’ambiant. Et ce, depuis quelques années. Ce produit pétrolier est beaucoup utilisé dans des campagnes et des villages, où les populations n’ont pas accès à l’électricité.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B 6) reste à 2.000 Fcfa/litre. De même le coût de la bouteille de 12,5 Kg (B 12,5 Kg), une bonbonne très utilisée dans les ménages, demeure inchangé à 5.200 Fcfa.

La bouteille de 15 Kg (B 15) enregistre une légère baisse, passant de 6.775 Fcfa à 6.265, de même que la bouteille de 17,5 Kg de 7.900 Fcfa à 7.310, celle de 25 Kg de 11.285 Fcfa à 10.440 et la bouteille de 28 Kg de 12.650 Fcfa à 11.700.

L’ajustement des prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial.  

Maroc : Le contractant général Jet Contractors lève plus de 18 millions d’euros

L’acteur marocain national de référence en matière de réalisations « clé en main » de bâtiments à forte composante architecturale, Jet Contractors, vient de lever 18,3 millions d’euros (200 millions de DH) à travers une émission obligataire par appel public à l’épargne, annonce dimanche le groupe dans un communiqué.Le produit de cette émission, destiné à accompagner le plan de développement du groupe, s’inscrit dans la mise en œuvre d’une stratégie globale de transformation du Groupe visant à gagner en compétitivité et en capacités industrielles pour enclencher de nouveaux cycles de croissance pérenne, explique le groupe.

Structurée et menée à bien dans un contexte particulièrement difficile, cette opération a été marquée par un réel engouement de la part d’investisseurs qualifiés qui y ont souscrit sur une période de 3 jours du 11 au 13 août courant.

Adossées à des engagements financiers, les obligations émises comprennent notamment l’engagement des actionnaires actuels à maintenir leur détention en capital à un minimum de 34% durant toute la durée de l’emprunt obligataire.

Cette structuration innovante sur le marché de la dette privée marocain, réalisée par la Banque Conseil Red Med Finance en tant que conseiller et coordinateur global, devrait permettre à d’autres PME marocaines de se financer à travers les marchés de capitaux.

Fondé en 1992, le Groupe Jet Contractors s’est progressivement doté de l’ensemble des outils et savoir-faire requis pour donner corps aux conceptions les plus complexes et gestes architecturaux les plus créatifs. L’intégration de l’essentiel de chaîne de valeur de l’activité bâtimentaire confère au groupe agilité, flexibilité et modularité tant dans la conception que la réalisation des solutions destinées à assurer la meilleure « value for money » pour ses partenaires.

Jet Contractors est cotée à la bourse des valeurs de Casablanca.

CRed Med Finance (RMF) est une banque d’affaires spécialisée dans les opérations de haut de bilan et dans la gestion d’actifs à travers Red Med Asset Management (RMAM).

Opérant dans les activités de Fusions-acquisitions (M&A) et d’Offres publiques de vente et d’achat (OPV/OPA) au Maroc et en Afrique, Red Med Finance, grâce à sa parfaite connaissance du marché de la dette, accompagne également ses partenaires dans la recherche de solutions de financement innovantes à des conditions optimales.

Microfinance: élu à la tête de l’APSFD Côte d’Ivoire, Didier Logon, débute son mandat en octobre

Elu le 5 août 2020, l’expert en finance Didier Logon, débute son mandat en octobre 2020 pour une durée de trois ans en qualité de président de l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés de Côte d’Ivoire (APSFD-CI).M. Logon, directeur régional du Groupe Cofina et directeur général de Cofina Côte d’Ivoire, a été porté à la tête de l’APSFD-CI à la suite du renouvellement du Conseil d’administration de l’organisation, à l’issue d’une Assemblée générale ordinaire.

Il succède au défunt président de l’association Georges Kouassi Yao, décédé le 20 avril 2020. Le nouveau président de l’APSFD-CI s’engage à mettre en œuvre des projets innovants qui puissent répondre efficacement aux besoins de ses membres et surtout de ses 1,9 millions de clients.

« C’est avec beaucoup d’humilité que j’accepte la présidence de l’APSFD. Je sais pouvoir compter sur mes pairs qui m’accompagneront assurément dans la réussite de cette mission », a déclaré le nouveau président de l’APSFD-CI. 

La microfinance, en Côte d’Ivoire, apporter une contribution significative à l’inclusion financière. Elle envisage de s’inscrit de plus en plus dans une démarche innovante afin de fournir des services financiers susceptibles de répondre aux besoins des personnes exclues des circuits financiers classiques.

Pour les acteurs du secteur, il devient de plus en plus important que les entrepreneurs et les retraités, le monde rural et les femmes puissent bénéficier d’un accompagnement financier adapté qui leur permette de soutenir la croissance de leurs activités et celle du continent africain. 

En vue d’atteindre ces objectifs, les microfinances ou SFD (systèmes financiers décentralisés), à travers leur association, l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés de Côte d’Ivoire, accentuent leur implication dans la vie des entrepreneurs.

Sur le continent africain, 90 % des opérateurs économiques sont des PME et des micro entreprises qui fournissent 50 et 60 % des emplois. Ces derniers étaient auparavant cantonnés aux marchés financiers informels comme les tontines ou malheureusement avaient recours à des usuriers.

Après son passage dans plusieurs banques et cabinets internationaux d’audit, Didier Logon cumule vingt-trois années d’expériences dans le secteur financier et le conseil, dont sept au sein du groupe COFINA, le leader panafricain de la méso finance.

L’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés de Côte d’Ivoire (APSFD-CI) comprend quarante-huit (48) Systèmes financiers décentralisés (SFD). 

Un réseau professionnel distingue un cadre du Trésor ivoirien pour ses actions sociales

Michel Noufé Lekiepté, un cadre du Trésor ivoirien, désigné meilleur promoteur des œuvres de développement et de la cohésion sociale pour l’année 2020, par le Réseau des professionnels de la communication pour l’intégration africaine, devrait être distingué samedi à Yamoussoukro.M. Noufé recevra son prix le samedi 29 août 2020 au cours d’un dîner-gala à l’hôtel président de Yamoussoukro, un établissement public. Issu de la Région du Boukani, dans le Nord-Est ivoirien, il  y a réussi des actions sociales et humanitaires remarquables. 

« Les actions de terrain  de cet acteur de développement dans la Région de Boukani  en général, et pour l’émergence inclusive de Bouna, sa ville natale, ont convaincu le Réseau des professionnels de la communication pour l’intégration africaine », rapporte une note transmise à APA.

Nommé membre du Conseil politique du RHDP (pouvoir), parti de Alassane Ouattara, Michel Noufé, selon la vision de cohésion de la formation,  a pris son bâton de pèlerin pour poser des actions concrètes dans sa région. 

A son initiative, le « vivre ensemble » prôné par le président de la République en vue d’une réconciliation des Ivoiriens, est « une réalité » dans le Boukani sur deux fonts, notamment la cohésion sociale et le développement économique.

Sur fonds propres, M. Noufé a initié des tournées pour exhorter et convaincre ses parents à cultiver le vivre ensemble qui est, selon lui, l’élément essentiel pour pouvoir amorcer le développement durable et l’émergence de la Côte d’Ivoire.  

 Aujourd’hui, dans le Boukani, la discipline dans la conduite de ses actions politiques ne laisse personne indifférent.  Ce cadre du Trésor privilégie le dialogue et lutte efficacement contre les querelles de leadership politique suscitées par certains cadres ayant pour conséquence la violence et la misère.

Féru de travail, Noufé allie technicité, efficacité  et  humanisme  dans la conduite quotidienne de l’action administrative.  Ses atouts sont le management participatif, l’écoute attentive des préoccupations des autres et l’engagement pour la prospérité de son pays.

Maroc: Les recettes touristiques accusent un repli de 33,2%

Les recettes du tourisme au Maroc ont accusé un repli de 33,2 %, soit 11,1 milliards de dirhams, durant les six premiers mois de l’année en cours, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Économie et des Finances.Dans sa note de conjoncture pour le mois d’août, la DEPF souligne que le secteur touristique, qui a connu une baisse de sa valeur ajoutée de 7 % au premier trimestre 2020, après une hausse de 2,9 % il y a une année, continue d’afficher des retraits importants au niveau de ses recettes.

Ces recettes ont cumulé une baisse de 71,7 % au titre du deuxième trimestre 2020, soit une perte de 11,8 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH)=, poursuit la même source, relevant que le nombre des arrivées touristiques s’est contracté de 63 % à fin juin 2020 et celui des nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement classés de 59 %.

Pour le mois de juin, le nombre des nuitées réalisées s’est établi à 68.199, en retrait de 97 % en une année, fait savoir la DEPF, ajoutant qu’une évolution plus favorable, bien que modeste, est attendue durant les prochains mois.

Namibie: hausse des prix du carburant à partir du 2 septembre

La Namibie va augmenter les prix du carburant jusqu’à 2,6% à partir du 2 septembre, a annoncé vendredi le ministère des Mines et de l’Energie.Le ministère a déclaré que le prix de l’essence à la pompe au port d’entrée de Walvis Bay devrait augmenter de 30 cents à 11,65 dollars namibiens (environ 70 cents américains) par litre, tandis que le diesel devrait augmenter de 15 cents à 11,98 dollars namibiens. 

« Les prix du carburant à la pompe dans tout le pays seront ajustés en conséquence », a déclaré le ministère dans un communiqué. 

Les hausses des prix des carburants sont généralement influencées par le coût international des produits pétroliers raffinés auxquels le carburant est importé dans un pays et par les fluctuations du taux de change du pays bénéficiaire.

Côte d’Ivoire: le Sénat adopte en Commission le nouveau Code des investissements

Les sénateurs ivoiriens de la Commission économique et financière, ont voté jeudi à l’unanimité le nouveau Code des investissements, qui vise la diversification sectorielle et la réduction du coût fiscal pour l’Etat, lors d’une session à Yamoussoukro.Treize articles ont été modifiés sur 53 dans cette nouvelle mouture. Selon le ministre de la Promotion de l’investissement privé, Emmanuel Esmel Essis, ce réajustement intervient en raison de « certaines insuffisances de forme et de fond qui méritent d’être corrigées».  

Toutefois, ce réajustement a lieu après une large concertation impliquant tous les acteurs du secteur privé et public, à l’effet de rendre l’économie ivoirienne plus dynamique,  compétitive et favorable aux investissements.

Après l’entrée en vigueur du Code des investissements en cours, il y a un an, l’Etat a jugé utile de revisiter le dispositif au regard des enjeux économiques et de ses ambitions de déployer efficacement ses objectifs. 

Au plan du coût fiscal, M. Esmel Essis a fait observer qu’à fin juin 2020, 110 entreprises ont été agréées pour 407 milliards Fcfa d’investissements  (contre 730 milliards Fcfa au cours de l’année 2019), 4 800 emplois potentiels et 106 milliards Fcfa de coût fiscal. Et ce, et malgré le contexte de la Covid-19.

« Sur le Code des investissements de 2018, qui a commencé en 2019, nous avons agréé 239 entreprises pour 730 milliards Fcfa contre 703 en 2018 pour des emplois de 7 200 et un coût fiscal de 362 milliards Fcfa », a-t-il indiqué.   

Poursuivant, il a relevé que sur la base du Code des investissements de 2012, « nous avons agréés 274 entreprises (en 2018) pour 703 milliards Fcfa d’investissements, pour des emplois potentiels créés de 1700 avec un coût fiscal de 623 milliards Fcfa » pour l’Etat.  

Le nouveau Code des investissements définit les projets structurants et ouvre au profit des entreprises de la catégorie 1 (secteurs agriculture, agro-industrie, santé et hôtellerie) l’option d’être admises dans la catégorie 2 (les secteurs d’activités ne relevant pas de la catégorie 1) lors de la demande d’agrément à l’investissement.

Le régime d’agrément est applicable aux investissements réalisés au titre de la création ou du développement d’activités. Pour les grandes entreprises, le seuil minimum d’investissement est fixé à 200 millions de FCfa, hors TVA et hors fonds de roulement.

Pour les Petites et moyennes entreprises (PME), le seuil minimum d’investissement est de 50 millions de Fcfa, hors TVA (taxe sur la valeur ajoutée) et hors fonds de roulement. En outre, pour les grands centres commerciaux, le seuil est de 10 milliards Fcfa (zone A) et 5 milliards Fcfa (zone B et C).

L’article 23 énonce un crédit d’impôt de 2% accordé à l’investisseur qui opère dans des secteurs d’activités, définis en Conseil des ministres, et qui ouvre son capital social à 34% à des investisseurs nationaux. Cette part ne peut être revue à la baisse durant une période de 10 ans maximum.

Il prévoit par ailleurs la franchise de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) applicable sur les acquisitions de biens et services réalisées dans le cadre de la création ou du développement d’une activité exonérée de taxes.

M. Essis s’est félicité qu’aujoud’hui, l’on enregistre « sur 100 opérateurs qui investissent en Côte d’Ivoire, de plus en plus près de 40 à 50% vont vers l’industrie », un pourcentage qui augmente. Le précédent code visait surtout des investissements massifs à l’intérieur du pays.

L’impact recherché pour ce nouveau Code des investissements,  dira-t-il, est « la diversification sectorielle et la réduction du coût fiscal » pour l’Etat. Ce qui suppose que les services des impôts devront davantage collecter de recettes fiscales.  

Akinwumi Adesina, réélu président du Groupe de la Banque africaine de développement

Le Nigérian Akinwumi Adesina a été réélu, jeudi à Abidjan, pour un second mandat de cinq ans à la présidence du Groupe de la Banque africaine de développement, par le Conseil des gouverneurs de la Banque.Economiste du développement de renommée mondiale et lauréat du Prix mondial de l’alimentation et du Prix SunHak pour la paix, le Dr Adesina s’est distingué en menant un programme audacieux visant à réformer la Banque et à accélérer le développement de l’Afrique. Il a été élu pour la première fois à la présidence de la Banque le 28 mai 2015.

En tant que président nouvellement réélu, le Dr Adesina, ancien ministre nigérian de l’Agriculture, débutera son nouveau mandat le 1er septembre 2020.

Le résultat de l’élection, qui lui a permis d’obtenir 100% des votes de tous les membres régionaux et non régionaux de la Banque, a été annoncé par la Présidente du Conseil des gouverneurs de la Banque, Mme Nialé Kaba, Ministre du Plan et du développement de Côte d’Ivoire.

L’élection a eu lieu le dernier jour des Assemblées annuelles 2020 du Groupe de la Banque africaine de développement, qui se sont tenues virtuellement pour la première fois dans l’histoire de la Banque, raison de la pandémie de la Covid-19.

« Je suis ravi que le Conseil des gouverneurs ait réélu M. Adesina pour un second mandat à la présidence du Groupe de la Banque. En tant qu’actionnaires, nous soutenons fermement la Banque et apporterons à M. Adesina tout le soutien nécessaire pour poursuivre et mettre en oeuvre sa vision convaincante pour la Banque au cours des cinq prochaines années, a déclaré la ministre Nialé Kaba.

Le premier mandat de M. Adesina était axé sur le nouveau programme audacieux du Groupe de la Banque, qui repose sur cinq priorités de développement connues sous l’appellation « High 5 » : éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie ; nourrir l’Afrique ; industrialiser l’Afrique ; intégrer l’Afrique ; et améliorer la qualité de vie des populations africaines.

« Je suis profondément reconnaissant pour la confiance collective placée en moi, la confiance et le soutien fermes de nos actionnaires qui m’ont élu pour un second mandat à la présidence de la Banque. Il s’agit là d’un nouvel appel à un service désintéressé pour l’Afrique et la Banque africaine de développement, auquel je me consacrerai avec passion », a déclaré M. Adesina.

La Banque africaine de développement est la première institution de financement du développement en Afrique. Elle compte 54 pays membres régionaux et 27 pays membres non régionaux.

« L’avenir nous invite à oeuvrer pour une Afrique plus développée et pour un Groupe de la Banque africaine de développement beaucoup plus fort et plus résistant. Nous nous appuierons sur les solides bases du succès enregistré au cours des cinq dernières années, tout en renforçant davantage l’institution, pour une plus grande efficacité et un plus grand impact », a conclu le président de la BAD.

Lancement à Abidjan d’une unité de fabrication de serviettes biodégradables pour les hôtels

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs Siandou Fofana a lancé mercredi à Abidjan, une unité de fabrication de serviettes biodégradables qui devraient être mises à disposition des réceptifs hôteliers du pays.Cette offre dénommée « Serjet Bio», allie hygiène, écologie et employabilité au profit du secteur touristique. Ces serviettes biodégradables « à usage unique et à forte valeur environnementale » seront proposées aux clients et touristes séjournant dans les hôtels et restaurants, ainsi que dans les centres de loisirs et autres lieux de divertissement. 

A cette occasion, le ministre du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a indiqué que  ce projet est « ambitieux et innovant  compte tenu de sa portée écologique et s’inscrivant  dans le process de qualité et de normalisation des réceptifs hôteliers de moyen standing». 

Il a ajouté que ces serviettes biodégradables intègrent l’arsenal de mesures barrières contre la Covid-19. Le projet « Serjet Bio»  s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de la stratégie nationale de développement du secteur touristique ivoirien dénommée «Sublime Côte d’Ivoire ». 

Poursuivant M. Fofana a estimé qu’avec la crise sanitaire de la Covid-19, le tourisme ivoirien devra démontrer sa capacité de résilience. « Je voudrais donc vous inviter à la (re) découverte des merveilles à explorer sur toute l’étendue de notre +Sublime Côte d’Ivoire+. Investissons nos villes et villages pour nous ressourcer, redécouvrir et rêver. Le tourisme, à bien des égards, est une thérapie», a estimé M. Fofana. 

«  Nous nous engageons à offrir des produits répondant à toutes les normes qui certifient le label bio, d’autant plus que nous avons la certification de Codinorm (Côte d’Ivoire normalisation)», a rassuré en retour aux opérateurs de l’hôtellerie, M. Secongo,  le président du Conseil d’administration d’Am’Clot Trading, la société promotrice. 

Le premier accord de ce projet  denommé « Serjet Bio», rappelle-t-on,  a été paraphé en janvier dernier entre le ministre Siandou Fofana et le  président du Conseil d’administration de « Am’Clot Trading».

BAD: Akinwumi Adesina brigue un second mandat « pour servir l’Afrique »

Le président en exercice du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a annoncé, mercredi à Abidjan, sa candidature à sa réélection lors de la cérémonie d’ouverture de la 55ème Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs de la BAD, couplée avec la 46ème Assemblée annuelle du Fonds africain de développement (FAD), par visioconférence, en raison de la Covid-19.Au terme d’un mandat de cinq ans à la tête du Groupe de la Banque africaine de développement, M. Adesina a rappelé dans une allocution par  visioconférence, avoir promis lors de son élection en 2015 à Abidjan, de travailler « d’arrache-pied pour accélérer le développement de l’Afrique » avec sa vision axée sur les « High 5 » (les cinq priorités) qui était mon engagement, ma promesse, ma boussole », a tenu à rappeler Akinwumi Adesina.

 « Le temps est passé si vite », a-t-il poursuivi, selon une note d’information transmise à APA, relevant les résultats obtenus au cours des cinq années de sa présidence.

Il s’agit de 18 millions de personnes supplémentaires qui ont désormais accès à l’électricité, de 141 millions de personnes qui bénéficient de technologies agricoles plus avancées favorisant la sécurité alimentaire, de 15 millions de personnes qui ont eu accès à un financement, de 101 millions de personnes qui ont désormais accès à des transports améliorés et de 60 millions de personnes qui ont reçu un accès à l’eau et à l’assainissement.

Eu égard à ce bilan satisfaisant, le président Adesina a appelé le Conseil des gouverneurs à lui renouveler sa confiance pour les cinq prochaines années. « Chers gouverneurs, ces Assemblées annuelles sont pour moi l’occasion de vous offrir à nouveau mes services et de briguer un second mandat à la présidence de la Banque africaine de développement. Je le fais avec humilité. Je le fais avec un sens aigu du devoir et de l’engagement. Je le fais pour servir l’Afrique et notre Banque », a-t-il déclaré.

Témoin de l’élection de 2015, qui a porté Akinwumi Adesina à la tête de la Banque, le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, s’est réjoui du fait que son pays préside à nouveau le processus électoral. Il a appelé les gouverneurs, avec à leur tête sa compatriote Kaba Nialé, au respect des textes qui régissent l’institution, avant d’adresser un message au candidat déclaré.

« Je voudrais souhaiter bonne chance au président Adesina qui se trouve être le seul candidat à sa réélection, que je souhaite », a lancé le président Ouattara.

L’élection du nouveau président de la Banque africaine de développement se déroulera, jeudi. Le vote se fera par voie électronique.

La croissance économique ivoirienne s’établirait à 1,8% en 2020 (Ouattara)

Fort de l’impact la pandémie de Covid-19, la croissance économique de la Côte d’Ivoire devrait s’établir en 2020 à « 1,8% contre 7,2% initialement prévue », a indiqué mercredi Alassane Ouattara, à l’ouverture de la session 2020 des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD).«Selon les données actuelles, la croissance économique de la Côte d’Ivoire s’établirait cette année à 1,8% contre 7,2% initialement prévue ; et après un taux de croissance annuel moyen d’environ 8% au cours de la période 2012-2019 », a dit M. Ouattara dans un message vidéo, à l’ouverture des Assemblées annuelles 2020 de la BAD.    

Face à cette situation qui a durement frappé l’économie ivoirienne et touché les secteurs clés, entre autres, l’exportation, le commerce, le bâtiment, les travaux publics, l’hôtellerie, la restauration, les transports; le gouvernement ivoirien a promptement réagi, a fait savoir M. Ouattara.

Le gouvernement, soulignera-t-il, a mis en place un plan de riposte sanitaire, économique, social et humanitaire de 3 milliards de dollars américain (environ 1 700 milliards Fcfa), soit environ 5% du Produit intérieur brut du pays et comprenant quatre fonds.  

Un fonds notamment dédié à la solidarité d’un montant de 285 millions de dollars (158,68 milliards Fcfa) pour soutenir les ménages vulnérables. L’objectif étant de couvrir environ 1,2 million de ménages vulnérables à travers la distribution de vivres et non-vivres et des transferts monétaires.   

Le second fonds, lui, destiné aux grandes entreprises est doté de 165 millions de dollars US (91,85 milliards Fcfa), le troisième fonds de soutien consacré aux PME est doté de 250 millions de dollars (139,16 milliards Fcfa) et un quatrième fonds d’appui au secteur informel de 165 millions de dollars.

Selon M. Ouattara, ce plan de riposte mis en place par l’Etat ivoirien, permet de « contrôler la pandémie avec un taux de létalité (mortalité) inférieur à 1% et de soutenir les populations et les entreprises impactées par la crise ».

La Banque africaine de développement (BAD) a accordé à la Côte d’Ivoire un appui budgétaire de 75 millions d’euros, soit 49,19 milliards de francs CFA, dans le cadre de la riposte contre la pandémie de la Covid-19. 

Namibie: reprise des activités touristiques à partir du 1er septembre

La Namibie va rouvrir ses frontières aux touristes étrangers à partir de la semaine prochaine dans le cadre des efforts visant à relancer un secteur touristique frappé par les effets de la pandémie de coronavirus, a annoncé mardi un ministre du gouvernement.Le ministre de l’Environnement, Pohamba Shifeta, a déclaré qu’à partir du 1er septembre, l’aéroport international Hosea Kutako et d’autres points d’entrée allaient rouvrir leurs portes aux touristes étrangers, sous réserve de mesures strictes pour s’assurer que les visiteurs n’importent pas la Covid-19.
 
 « Il s’agit d’une initiative ciblée pour les voyageurs de loisirs qui sera revue toutes les deux semaines et modifiée si nécessaire », a déclaré M. Shifeta.
 
La Namibie avait fermé ses frontières le 28 mars dernier dans le cadre des premiers efforts visant à contenir la propagation du coronavirus.
 
Tous les touristes devront présenter un résultat de test négatif à la Covid-19 avant d’entrer dans le pays.
 
Dans le cadre des mesures de quarantaine, tous les touristes internationaux devront passer au moins sept jours à l’hôtel/auberge où ils seront logés.
 
Pendant cette période, ils seront testés pour s’assurer qu’ils ne sont pas porteurs du virus, avant d’être autorisés à visiter d’autres endroits en Namibie.

La décision de rouvrir les frontières aux touristes internationaux, a-t-il déclaré, vise à sauver des milliers d’emplois dans le secteur du tourisme en Namibie en difficulté suite à la fermeture des frontières en raison de la pandémie de coronavirus.

Cette mesure intervient alors que la Namibie compte à ce jour 6.160 cas de COVID-19 dont 57 décès.

Ouverture à Abidjan des Assemblées annuelles 2020 de la BAD en mode virtuel

La 55ème Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement (BAD), couplée avec la 46ème Assemblée annuelle du Fonds africain de développement (FAD), s’est ouverte mercredi à Abidjan par visioconférence, en raison de la Covid-19.Cette session, qui se déroule du 26 au 27 août 2020 avec l’élection du nouveau président de la banque, a été ouverte par Alassane Ouattara, dans un message vidéo. Il a félicité le président de la BAD, Akinwumi Adesina, qui « a su poursuivre avec succès l’œuvre de transformation de la banque ».  

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, s’est en outre réjoui du travail abattu par M. Akinwumi Adesina, ajoutant qu’il a donné à la Banque africaine de développement « une grande crédibilité et une notoriété dont nous pouvons être fiers ».

Le président en exercice de la banque, le Nigérian Akinwumi Adesina, est le seul candidat en lice pour un nouveau mandat quinquennal. Le président de la République de Côte d’Ivoire a, dans son discours, souhaité sa réélection.   

Au menu de ces Assemblées annuelles, figurent des échanges sur les engagements pris dans le cadre de l’augmentation générale du capital de la banque. M. Ouattara a encouragé les gouverneurs à faire preuve à la fois d’ambition et de réalisme.

La présidente du Conseil des gouverneurs, Kaba Nialé, ministre ivoirien du Plan et du développement, a fait un bilan des 15 mois passés à la tête du Conseil des gouverneurs, évoquant la septième augmentation générale du capital de la BAD.

Cette augmentation, obtenue lors de la réunion extraordinaire du Conseil des gouverneurs de la BAD à Abidjan le 31 octobre 2019, d’une valeur de 115 milliards de dollars US, la plus importante de l’histoire de la banque, a fait passer son capital de 93 milliards à 208 milliards de dollars américains.

« Elle permet non seulement à la banque de conserver son excellente notation AAA, mais aussi de soutenir davantage les efforts de développement des pays africains », a fait observer Mme Kaba Nialé, dans un discours à l’ouverture de la session.

Mme Kaba Nialé a relevé la gestion de la crise au sein de la BAD relativement à la plainte des lanceurs d’alerte contre M. Adesina, accusé de favoritisme par des employés. Elle a salué le Panel de haut niveau dont « le travail en toute indépendance disculpe M. Adesina contre lesdites allégations ».

Face à la crise liée à la pandémie de la Covid-19, le Conseil d’administration de la banque a pris une « décision historique », approuvant la Facilité de réponse rapide contre la Covid-19 (CRF), dotée de 10 milliards de dollars américains, a-t-elle fait remarquer. 

Ce fonds est notamment destiné à financer les plans de sortie de crise et à aider les pays membres régionaux et le secteur privé, a-t-elle poursuivi, félicitant le leadership de M. Adesina et les initiatives pour accélérer le développement de l’Afrique et aider le continent à mitiger l’impact de la crise sanitaire.

M. Adesina a réaffirmé son engagement à travailler avec davantage d’énergie et d’abnégation afin d’aider le continent africain dans son développement économique. Il a souhaité la bienvenue à la Finlande, qui porte le nombre d’États membres de l’institution à 81 pays.

L’année 2020, qui marque la 55ème session annuelle du Conseil des gouverneurs de la banque et la 46ème session annuelle du Fonds africain de développement le guichet concessionnel de la Banque, est d’autant plus importante qu’elle consacre l’élection du président de la banque.