L’ANC rallie le mouvement «Black Friday » en l’honneur de George Floyd

Le Congrès national africain (ANC) au pouvoir en Afrique du Sud a déclaré le 5 juin ‘Vendredi noir’ pour marquer le meurtre par la police de l’Afro-américain George Floyd dans les rues de Minneapolis, dans l’Etat américain du Minnesota, a annoncé vendredi le parti.La mort brutale de Floyd, à la vue du public et filmée, a vu un policier presser son genou contre le cou de la victime non armée jusqu’à sa mort.

Le meurtre de sang-froid a déclenché des protestations dans le monde entier au cours des dix derniers jours.

« A partir du vendredi 5 juin, ce mouvement, à travers un événement qui sera marqué par une déclaration du président de l’ANC, Cyril Ramaphosa, lancera une campagne de solidarité avec le peuple des Etats-Unis », a déclaré vendredi le secrétaire général adjoint de l’ANC, Jessie Duarte.

S’adressant aux médias via une liaison vidéo, Duarte a déclaré que la solidarité » va lancer notre propre vendredi noir où, désormais, nous sommes appelés à porter le deuil de Floyd en portant du noir chaque vendredi, pendant les trois prochaines semaines ».

L’annonce par le parti du Black Friday intervient un jour après que le chef des droits civiques, le révérend Al Sharpton, a dirigé jeudi un éloge funèbre lors du premier service commémoratif tenu à Minneapolis pour se souvenir et pour honorer la vie de Floyd.

Le mémorial a eu lieu quelques heures seulement après que trois anciens policiers impliqués dans le meurtre de Floyd ont comparu pour la première fois devant la justice, après leur arrestation survenue la veille.

Les trois anciens policiers, accusés d’avoir aidé et encouragé le meurtre de Floyd, se sont joints à leur ancien collègue, Derek Chauvin pour répondre des accusations de meurtre dans l’étouffement à mort de Floyd le 25 mai à Minneapolis.

La déclaration de l’ANC de se solidariser en lançant ce ‘Black Friday’ fait suite à des manifestations largement pacifiques qui se déroulent en Amérique et dans d’autres pays.

Les manifestants demandent un changement du système judiciaire raciste du pays, qui, depuis des siècles brime les Américains de race noire.

L’ordinateur portable du reggaeman Fadal Dey contenant ses prochains albums dérobé à Abidjan

Un pickpocket a dérobé jeudi à Abidjan l’ordinateur portable et plusieurs clés USB du célèbre reggaeman ivoirien Koné Ibrahima Kalilou dit Fadal Dey en forçant la portière de son véhicule alors que l’artiste se trouvait au sein de l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle ( INSAAC) pour une réunion du conseil de gestion et de restructuration du Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA), a appris APA vendredi auprès du chanteur.Selon Fadel Dey qui rapporte lui-même  son infortune sur sa page officielle facebook, cet ordinateur continent plus de cinq de ses prochains  albums de 14 titres chacun. 

« Je demande à toute personne, aux vendeurs et revendeurs d’ordinateurs à Abidjan et partout ailleurs en Côte d’Ivoire de me contacter contre une récompense au cas où quelqu’un viendrait à vous proposer d’acheter un ordinateur de marque MC Intosh avec les photos de Fadal Dey qui défilent à l’écran», a supplié le reggaeman estimant que dans cet ordinateur « se trouve toute ma vie et des années de réflexion ».

UEMOA: «Trés peu de laboratoires de biologie médicale sont accrédités pour détecter la Covid-19 ( Expert)

Dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA), très peu de laboratoire de biologie médicale sont accrédités pour détecter la Covid-19, a regretté dans un entretien transmis vendredi à APA, Marcel Gbaguidi, le directeur général du Système ouest-africain d’accréditation (SOAC).« Dans la zone UEMOA, on a très peu de laboratoires accrédités dans le domaine de la biologie médicale. Mais, vous en avez au moins 2 qui sont engagés dans la lutte contre la Covid-19. Ici en Côte d’Ivoire, vous avez Retroci, récemment ajouté sur la liste et l’Institut Pasteur. Au Sénégal, il y a l’Institut Pasteur. Mais la Covid-19 a permis de noter que les laboratoires de biologie médicale dans notre espace UEMOA et CEDEAO sont très faibles», a fait savoir M. Gbaguidi, samedi, dans un échanges avec des journalistes ivoiriens sur whatsapp.

 Selon lui, il est indispensable aujourd’hui d’avoir de plus en plus de laboratoires accrédités pour faire face à des crises sanitaires comme la Covid-19. Poursuivant, il s’est félicité de la décision des chefs d’État de l’UEMOA d’augmenter le budget alloué à la santé espérant que le nombre de laboratoires accrédités va augmenter progressivement. 

Dans la foulée, M. Gbaguidi a relevé le rôle important de son institution dans la lutte contre la Covid-19 dans la sous-région. « Il s’agit non seulement de travailler au niveau local,  mais également de participer aux efforts de la CEDEAO qui a mis en place une taskforce pour travailler dans le domaine de la qualité et le SOAC a été convié. Nous avons pu être associés à la publication de normes régionales dans le domaine des masques à usage non sanitaires mais aussi des gels hydroalcooliques, des produits très utilisés et qui nécessitent d’être encadrés», a-t-il souligné. 

Par ailleurs, a révélé le directeur général du SOAC, le Conseil d’administration de son institution a autorisé le renforcement des capacités gratuites d’une trentaine de techniciens de laboratoires de biologie médicale par pays dans les domaines de l’accréditation mais aussi dans les domaines de la sécurité laboratoire. 

M. Gbaguidi a conclu en exhortant les États de la CEDEAO et de l’UEMOA à œuvrer pour le développement des questions de qualité et d’accréditation. Le SOAC  a démarré ses activités en Côte d’Ivoire en 2018. Au total, 18 laboratoires ont été accrédités par cette organisation dont 8 en Côte d’Ivoire. La plupart  de ces laboratoires accrédités sont dans le domaine agroalimentaire et de l’investigation criminalistique.

Affaire favoritisme à la BAD: les gouverneurs autorisent une revue indépendante du rapport d’enquête du Comité d’éthique

Le bureau des Conseils des gouverneurs du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) autorisent une revue indépendante du rapport d’enquête du Comité d’éthique des conseils d’administration dans une affaire de favoritisme impliquant Akinwumi Adesina, le président de la Banque, selon une note dont APA a reçu copie.« Dans le but de réconcilier les différents point de vue de chaque gouverneur dans la résolution de cette affaire, le bureau convient d’autoriser une revue indépendante du rapport du Comité d’éthique des conseils d’administration », indique une note signée de Kaba Nialé, ministre ivoirien du Plan et du développement, présidente du Bureau des Conseils des gouverneurs de la BAD. 

Ce rapport concerne notamment les allégations examinées par le Comité d’éthique et les éléments fournis par le président du groupe de la Banque dans l’intérêt d’une procédure en bonne et due forme, précise le bureau du Conseil des gouverneurs de la banque. 

Accusé par une frange du personnel de la Banque africaine de développement (BAD) de favoritisme au profit de ses compatriotes, Adesina Akinwumi, président de l’institution panafricaine, avait qualifié cela d’« allégations », dans un communiqué. 

Les soupçons portent également sur des cas de « violation du code de conduite » et d’« entrave à l’efficacité (…) affectant la confiance dans l’intégrité » de la Banque africaine de développement. 

Le Comité d’éthique du Conseil d’administration de la Banque a conduit une enquête interne et rendu sa décision dans un rapport, soutenant que les actes de gouvernance BAD n’entachent pas la crédibilité de l’institution et ne présentent pas de menaces internes. 

Le 26 mai 2020, le Bureau du Conseil des gouverneurs du groupe de la BAD a tenu une réunion à l’effet d’examiner cette affaire découlant d’une plainte des lanceurs d’alerte contre le président de la BAD qui a été traitée par le Comité d’éthique du Conseil d’administration de la banque.

Le bureau tient à réitérer que le Comité d’éthique des conseils d’administration a « rempli son rôle en ce qui concerne cette affaire conformément à la règle applicable en vertu de la résolution +B/BG/2008/11+ du Conseil des gouverneurs », poursuit la note, qui mentionne en outre que Mme Kaba Nialé a également « rempli son rôle » en acceptant les conclusions du Comité d’éthique conformément à ladite résolution. 

La revue indépendante annoncée, souligne la note, devra être « menée par une personne neutre, intègre,  de haut calibre ayant une expérience incontestable et une réputation internationale avérée, dans un délai de deux à quatre semaines maximum,  En tenant compte du calendrier électoral de la banque ». 

Au cours d’une période de trois à six mois, et à la suite de la revue indépendante du rapport du Comité d’éthique, le bureau annonce qu’un examen complet de la mise en œuvre de la politique de dénonciation d’abus et de traitement des griefs de la banque devra être effectué. 

Cet examen de la politique de dénonciation d’abus et de traitement des griefs de la banque vise à garantir que la politique en la matière est correctement appliquée et de la réviser, le cas échéant, pour éviter à l’avenir des situations de cette autre nature. 

L’actuel président de la BAD, le Nigérian Akinwumi Adesina, élu en 2015, achève son mandat quinquennal en 2020. En août 2020, pourrait se tenir une assemblée générale élective si les restrictions sanitaires liées à la Covid-19 sont revues.  

AfSud : le confinement prolongé jusqu’au 15 juillet

L’Afrique du Sud a prolongé jusqu’au 15 juillet la durée de l’état national de catastrophe pour la pandémie de coronavirus, a déclaré jeudi le ministre de la Présidence, Jackson Mthembu.Le ministre s’exprimait jeudi, au sortir d’une réunion du Cabinet, qui faisait le bilan des morts dans le pays, dont le chiffre a atteint 792 décès, sur 37.525 cas confirmés de virus positifs.

« Le Cabinet a approuvé la prorogation de l’état national des catastrophes d’un autre mois du 15 juin au 15 juillet 2020 », a déclaré Mthembu.

Le président Cyril Ramaphosa avait officiellement déclaré l’état de catastrophe nationale en mars dans le cadre des efforts du pays pour contenir le coronavirus mortel originaire de la ville chinoise de Wuhan en décembre dernier.

Cette semaine, cependant, les mesures de confinement mises en place par le gouvernement en mars ont été rejetées par le tribunal pour violation des droits humains des citoyens, après qu’un citoyen local s’est plaint que les restrictions étaient inconstitutionnelles.

A cet égard, le gouvernement a eu deux semaines pour proposer des mesures alternatives qui respectent les lois du pays, telles qu’elles sont énoncées dans la Déclaration des droits dans la constitution du pays.

Le gouvernement fera appel de la décision de justice à son encontre dans les meilleurs délais, a déclaré le ministre.

La Cedeao condamne le meurtre de George Floyd par la police américaine

La Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao ) a condamné « la mort choquante » d’un Afro-américain non armé, George Floyd, suite au traitement brutal infligé par la police de l’Etat du Minnesota aux Etats-Unis d’Amérique.Dans un communiqué, la Cedeao « présente à la famille et aux proches de M. Floyd ses plus sincères condoléances ».

« A cet égard, la Commission de la Cedeao soutient également la désapprobation de cette évolution exprimée par le Président de la Commission de l’Union africaine, invoquant la Résolution historique contre la discrimination raciale aux Etats-Unis adoptée par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) dès 1964. La Commission de la Cedeao estime que la tradition démocratique des Etats-Unis d’Amérique inspirera les efforts pour trouver une solution permanente à ce malheureux phénomène », poursuit le communiqué.

L’allègement de l’état d’urgence, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent essentiellement de la nouvelle approche du gouvernement dans le cadre de sa gestion de l’épidémie du coronavirus.« La dynamique d’assouplissement des mesures de l’état d’urgence se poursuit. Du transport interurbain à l’ouverture des restaurants en passant par les salles de sport et l’allègement du couvre-feu, d’importantes décisions ont été prises et expliquées hier (jeudi) par les ministres de l’Intérieur et des Transports terrestres », informe Le Soleil.

Le quotidien national en déduit que « l’Etat desserre l’étau ». Dans ses colonnes, Gora Khouma, le Secrétaire Général du Syndicat des transporteurs routiers estime que la levée de l’interdiction du transport interurbain « est une décision qui soulage tous les Sénégalais. Le secteur du transport ne supporte pas les restrictions ».

« Ça tombe à pic », indique Le Quotidien. Pour ce journal, « le gouvernement cède devant les manifestants » puisqu’il a décidé de « rouvrir les gares routières, les restaurants, les salles de sports, d’autoriser les réunions dans les endroits publics et privés et de (fixer) l’heure du couvre-feu de 23h à 5h ».

A en croire Sud Quotidien, « Macky décode le message de la rue » parce que ce « nouveau desserrement s’explique, à bien des égards, par la pression exercée par des jeunes excédés par les restrictions ».

Cela fait dire à L’AS que « l’Etat ouvre la voie ». Poursuivant, ce journal rapporte que « les images de chauffeurs en liesse circulent dans les réseaux sociaux. (Car) après trois mois d’arrêt, le transport interurbain pourra reprendre à partir de dimanche (prochain) ».

« Le virus à tout vent », met en exergue Vox Populi. Dans ce quotidien, Lamine Dramé, un responsable de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir) à Ouakam (commune de Dakar) déclare : « Je voudrais demander à tous les Sénégalais de se ranger derrière (Macky) Sall et de le soutenir pour que nous puissions sortir victorieux de cette guerre. (C’est) un président qui est à l’écoute de son peuple ». 

En tout cas, d’après EnQuête, c’est « un tournant vers l’inconnu » parce que « la rue prend le pouvoir ». Ce journal signale également que « de l’état d’urgence, il ne reste plus que des mesurettes ».

« Macky (Sall) est en feux de recul » selon L’Observateur. Cité par ce journal, Cheikh Saad Bou Sokhna, épidémiologiste met en garde : « Qu’on le dise ou pas, l’Etat nous a laissés avec le virus. On peut penser que cela peut évoluer vers la catastrophe, mais il faut attendre 14 jours pour faire une évaluation ».

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur le délai supplémentaire accordé par le Roi Mohammed VI à la Commission Spéciale sur le modèle de développement (CSMD), le dépistage massif dans le secteur privé et la levée du confinement.+L’Opinion+ relève que le Souverain a invité les membres de la CSMD à tenir compte des nouvelles donnes économiques produites par la pandémie du Covid-19 aux échelles nationales et internationales dans l’élaboration du nouveau modèle de développement.

De fait, c’est l’ensemble des indicateurs et hypothèses sur lesquelles ils devaient s’appuyer pour produire ce modèle qui ont été rendues caduques par la pandémie, soutient la publication, expliquant que les profonds bouleversements engendrés par cette crise font que l’effort de réadaptation que doivent fournir les membres de la Commission dépasse une simple actualisation des indices et opinions collectées.

Le nouveau contexte international invite à reconsidérer de fond en comble l’approche budgétairement restrictive et excessivement utilitariste que l’on appliquait à l’enseignement et la recherche scientifique, évoque-t-il comme exemple, notant qu’il reste à savoir si les profils préalablement choisis pour animer la CSMD conviennent ou pas à la nouvelle exigence.

+Assahraa Al Maghribiya+ écrit que l’appel du Roi Mohammed VI aux entreprises marocaines à déployer une action de dépistage massif dans le cadre participatif de gestion de la pandémie du Coronavirus constitue une énième illustration de l’« excellence marocaine » dans la lutte contre l’épidémie, la préservation de la patrie et des citoyens, et la consolidation des réalisations impressionnantes réalisées dans ce domaine.

L’opération, qui permettra aux chefs d’entreprises de protéger les employés et réduire le risque de propagation du virus, est à même de rassurer les travailleurs et les partenaires de ces sociétés, souligne le jorunal, ajoutant que cette démarche insufflerait un nouveau souffle à la reprise de l’activité de nombreuses unités industrielles après une période d’arrêt, souvent volontaire.

Pour le quotidien, cette initiative ne peut que renforcer la confiance, installée en un temps record, entre les différentes composantes de la société.

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le Maroc est entré dans une nouvelle phase avec une déclinaison régionale du Comité de Veille Economique (CVE), expliquant que celles-ci, qui viennent de tenir leur première réunion ces derniers jours, vont tenter d’apporter des réponses adaptées au contexte social et économique de chacune des régions du pays.

Globalement, les défis restent les mêmes, à savoir relance économique, préservation du pouvoir d’achat et sauvegarde des postes d’emploi, note la publication, indiquant que la mise en œuvre des solutions devra être adaptée aux capacités et aux besoins de chaque région.

Dans le même sillage, +Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que les citoyens qui doutent de leur éventuelle infection par la Covid-19 pourront se rendre dans un laboratoire privé pour effectuer un test de dépistage, à condition d’en assumer les frais, qui ne doivent pas dépasser 250 DH (1 euro = 10,8 DH).

Le test de dépistage est essentiel pour freiner la propagation de l’épidémie, selon une source du journal. Ainsi, le ministère de la Santé attribuera des licences spéciales aux laboratoires qui répondent aux critères scientifiques et techniques pour effectuer des tests de type PCR.

Maroc/Covid-19 : Baisse de 82,7% des  ventes des véhicules en mai dernier

Les ventes des véhicules au Maroc ont baissé de 82,7% en mai dernier comparativement à mai 2019, avec 2.298 unités vendues tous segments confondus, et ce à cause de la pandémie de la Covid-19, selon l’Association des importateurs de véhicules au Maroc (AIVAM).

 La baisse est plus prononcée dans le segment de véhicules particuliers (VP) avec 1.788 unités vendues comparativement à 11.939 en mai 2019, soit un recul de 85,02%, relèvent les statistiques de l’AIVAM.

Quant au marché des véhicules utilitaires légers (VUL), il a reculé de 62,14 %, pour 510 unités vendues contre 1.347 en mai 2019.

Comparant les ventes réalisées pour les cinq premiers mois de 2020 par rapport à la même période de 2019, les statistiques de l’AIVAM font ressortir une baisse de 45,46%, -46,95 % pour le VP et -32,32 % pour le VUL.

Même si l’année 2019 s’est clôturée dans la baisse (-6,15%) comparativement à 2018, le marché vit la pire crise de son histoire sous le double coup du Covid-19 et l’administration de la douane qui avait, le 23 mars, invité les membres de l’AIVAM à réduire au strict minimum leurs importations des véhicules.

Côte d’Ivoire/Covid-19: le calendrier de l’examen du BAC et du BEPC modifié, le CEPE supprimé

Les calendriers de l’examen du BAC session 2019-2020 en Côte d’Ivoire et du BEPC ont été réaménagés, tandis que celui du CEPE a été supprimé, en raison de la pandémie de la Covid-19.Ces réaménagements des examens scolaires ont été dévoilés jeudi par la ministre ivoirienne de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara, lors d’une conférence de presse, à Abidjan.

L’examen du Brevet d’étude de premier cycle (BEPC), initialement prévu du 20 avril au 12 juin 2020, se déroulera sur la période du 08 juin au 15 juillet, a fait savoir Mme Kandia Camara. Quant au BAC, lui, aura lieu du 22 juin au 30 juillet, alors qu’il était fixé du 04 mai au 03 juillet.

Mme Kandia Camara a précisé que pour le BEPC, sont inscrits 503 472 candidats qui devraient être répartis  dans 799 centres. Elle a en outre relevé que les épreuves physiques et sportives (EPS) se tiendront du 08 au 19 juin 2020, et les épreuves orales du 08 au 11 juillet 2020. 

Concernant les épreuves écrites dont les résultats déterminent l’orientation en seconde, elles, s’étendent sur la période du 13 au mercredi 15 juillet 2020. Quant à la proclamation des résultats, le ministère a fixé la date du 28 juillet 2020, à 14h GMT.

Pour le BAC session 2019-2020, 318 995 candidats déclarés et répartis dans 506 centres d’examen,  devront prendre part aux différents tests. Les épreuves physiques et sportives (EPS) sont prévues du 22 juin au 03 juillet 2020. 

Les épreuves écrites pour le BAC s’étendront sur la période du 27 au jeudi 30 juillet 2020. Les candidats connaîtront leurs résultats le vendredi 14 août 2020, date marquant le début des grandes vacances scolaires en Côte d’Ivoire.  

Les épreuves orales et pratiques pour le BAC technique, ont lieu du 15 au 25 juillet 2020, alors que le BAC artistique, se tient du 21 au 25 juillet 2020. Les épreuves orales du BAC général, elles, se dérouleront du 22 au 25 juillet 2020.

 « Vu les circonstances particulières et les spécificités de l’examen du CEPE, le gouvernement a opté pour sa suppression de façon exceptionnelle cette année scolaire » 2019-2020, a expliqué la ministre Kandia Camara, face aux caméras. 

Selon la ministre, l’examen du CEPE a été supprimé, car il serait « laborieux pour des enfants dont l’âge varie entre 9 à 12 ans » de respecter les mesures barrières visant à casser la propagation du Covid-19. Quelque 583 480 candidats devraient prendre part à l’examen dans les 2 323 centres.

L’admission des élèves du CM2 en 6ème se fera sur la base de l’obtention de 85 points sur 170, soit une moyenne de 10/20. Le calcul prendra en compte les notes de contrôles continus et les examens blancs. Le dernier examen blanc est fixé pour le 23 juin 2020.  

Djouba dément l’autorisation d’une base militaire égyptienne en Ethiopie

L’ambassadeur du Soudan du Sud en Ethiopie, James Pitia Morgan, a rejeté les rapports selon lesquels son pays avait accepté la demande égyptienne de construire une base militaire dans la ville de Pagak.L’ambassadeur a déclaré jeudi aux journalistes que son pays ne fera rien qui puisse nuire à l’Ethiopie.

 Le démenti de M. Morgan fait suite à une information diffusée sur les réseaux sociaux selon laquelle le Soudan du Sud avait accepté de fournir un terrain à l’Egypte pour la construction d’une base militaire dans le comté de Pagak afin de lancer des attaques contre le méga barrage que l’Ethiopie construit sur le Nil.

 « Cette information est complètement fausse »  a-t-il martelé lors d’une conférence de presse.

 « Cette information est partagée par des groupes qui trouvent un intérêt à saper la coopération existante entre les deux pays », a déclaré l’ambassadeur.

L’Éthiopie est toujours solidaire du  Soudan du Sud, même dans les moments difficiles, a déclaré l’ambassadeur, ajoutant que « nous, le peuple sud-soudanais, n’oublierons jamais cette contribution ».

 « Si une force quelconque a l’intention d’attaquer l’Éthiopie via le Soudan du Sud, elle devra d’abord faire face au peuple sud-soudanais », a indiqué l’ambassadeur.

 Il a déclaré que Djouba respecte pleinement les droits de l’Éthiopie à utiliser ses ressources naturelles sur son territoire.

 L’ambassadeur Morgan est convaincu que l’Éthiopie abordera son problème par le biais du dialogue. Dans tous les cas, le Soudan du Sud se ralliera derrière l’Éthiopie, a-t-il déclaré.

 Dans un communiqué publié mercredi, le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale du Soudan du Sud a également rejeté l’information, déclarant qu’elle « est catégoriquement infondée et sans fondement ».

Le Maroc plaide pour une mobilisation accrue de la coalition anti-Daesh en Afrique de l’Ouest et au Sahel

Le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita, a pris part, jeudi, à la réunion ministérielle du Groupe restreint de la coalition anti-Daech, co-présidée par le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo et le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio.Intervenant lors de cette réunion, qui a connu la participation de 30 pays, le ministre marocain a attiré l’attention sur le fait que Daech cherche à tirer profit de la situation créée par la pandémie de Coronavirus, pour tenter d’orchestrer son retour, en intensifiant des actes de violences observés dans plusieurs régions du monde, y compris au Sahel et en Afrique de l’Ouest, lit-on sur le site officiel du ministère des Affaires étrangères.

Dans ce sens, le ministre a appelé à redoubler d’efforts pour assurer la défaite globale et durable de ce groupe terroriste, en le privant à la fois du temps, de l’espace et des ressources nécessaires au soutien de ses actions violentes.

Il a particulièrement souligné l’importance d’endiguer la menace terroriste en l’Afrique, relevant, à cet égard, que les efforts collectifs de la coalition ont permis d’anéantir l’ambition territoriale de Daech au Moyen Orient.

Tout en partageant avec les membres de la coalition l’évaluation que le Maroc fait de la situation sur le continent africain au cours des derniers mois, le responsable gouvernemental a indiqué, notamment, que les combattants terroristes affiliés à Daech en Afrique utilisent des armes sophistiquées – dont des drones, et nourrissent l’ambition de contrôler des communautés locales, tout en s’employant à attirer des combattants d’autres branches terroristes.

Il a précisé, également, que les combattants terroristes affiliés à Daech en Afrique étaient estimés à environ 6.000 combattants et que le continent connaissait, aujourd’hui, une forte augmentation des attentats en Afrique centrale et au Sahel.

En renouvelant le plaidoyer du Maroc pour une plus grande attention sur l’évolution de la dynamique terroriste en Afrique, Bourita a appelé à mobiliser davantage de soutien aux efforts des Etats africains et à leurs mécanismes sous-régionaux de lutte contre le terrorisme.

À cet égard, le ministre a rappelé les conclusions issues des concertations tenues lors de la session régionale sur la menace de Daech en Afrique, tenue à Skhirat, au Maroc, en juin 2018.

La réunion ministérielle du Groupe restreint de la coalition anti-Daech a été sanctionnée par l’adoption d’une Déclaration ministérielle réaffirmant, notamment, l’engagement des membres à coopérer dans tous les domaines d’action de la Coalition, afin d’assurer une défaite globale et durable de Daech.

Maroc : Large campagne de dépistage du Covid-19 dans le secteur privé

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) lance une opération de dépistage massif au sein des entreprises dans le sillage de la reprise des activités économiques, indique la CGEM sur son portail électronique.« Sur hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la CGEM a été chargée de coordonner, en partenariat avec le ministère de la Santé et celui de l’Intérieur, une très large campagne de dépistage du Covid-19 auprès des employés du secteur privé. Cette opération vise à limiter le risque de propagation du virus en entreprise et garantir une reprise d’activité sécurisée et sereine », lit-on sur le site de la Confédération.

A ce titre, la CGEM a mis à disposition de ses membres un formulaire, les invitant à le remplir, afin de recueillir les informations «indispensables à une gestion rapide et fluide de cette opération responsable et citoyenne».

Dès réception des réponses, le responsable désigné par l’entreprise sera contacté pour organiser la réalisation des tests « dans les plus brefs délais », précise le patronat.

A noter que toute reprise ou poursuite d’activité est conditionnée par la participation à cette campagne de dépistage, l’objectif est que cette reprise intervienne dans les meilleures conditions en termes de sécurité sanitaire.

 

Yasmina Ouégnin appelle à des primaires «ouvertes » pour désigner le candidat du PDCI à la présidentielle ivoirienne

La parlementaire ivoirienne Yasmina Ouégnin issue du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), a appelé jeudi à l’organisation de primaires «ouvertes, équitables transparentes» pour désigner le candidat de son parti à l’élection présidentielle ivoirienne prévue le 31 octobre prochain.«…Pour ma part l’organisation de primaires ouvertes, équitables et transparentes devraient se présenter comme la voie privilégiée pour retenir le candidat qui soumettra notre projet de société aux suffrages de nos compatriotes», a souhaité Mme Ouégnin dans une contribution transmise au président de son parti et dont APA a reçu copie. 

Ce plaidoyer de la députée Yasmina Ouégnin intervient alors que le PDCI a ouvert depuis ce jeudi un bureau politique extraordinaire visant à choisir son candidat à la présidentielle d’octobre prochain et à organiser la convention d’investiture. 

De son avis, l’intégrité du processus, depuis la définition des critères d’éligibilité jusqu’à l’investiture du candidat en passant par des procédures indiscutables d’organisation et de fonctionnement de la convention « devrait nous permettre d’éviter toutes contentions internes qui pourraient fragiliser notre projet commun en ces moments où l’unité dans l’action et le concours de tous et de chacun, sont activement recherchés ». 

Poursuivant, Mme Ouégnin a estimé que le porte-étendard du PDCI à la prochaine élection présidentielle ivoirienne « devrait recevoir l’onction de l’ensemble des militants».  

Avant cette réunion du bureau politique, des critères d’éligibilité ( non encore officiels) du candidat du PDCI à l’élection présidentielle ivoirienne avaient été divulgués sur les réseaux sociaux. 

Au nombre de ces critères démentis par le Secrétaire exécutif en chef du parti Maurice Guikahué, l’on notera par exemple que pour être candidat du PDCI, il faut  « être militant actif du PDCI, être de bonne moralité, avoir été membre du Bureau politique pendant au moins 10 ans, être à jour de ses cotisations, le paiement de la somme de 25 millions de FCFA non remboursable comme ‘contribution  à l’organisation de la convention devant désigner le candidat… ».

Le président du PDCI Henri Konan Bédié a ouvert dans la matinée de ce jeudi une session extraordinaire du bureau politique de son parti. Mme Ouégnin qui est membre de cette instance de son parti  est absente à ces assises qui visent à désigner le candidat parti à la présidentielle d’octobre prochain. 

La date et le lieu de la convention d’investiture du candidat du Pdci devraient être connus vendredi, à la clôture de cette session extraordinaire du Bureau politique.

Covid-19 : Kigali publie un code de pratique pour l’industrie minière

L’Office des mines, du pétrole et du gaz du Rwanda (RMB) a publié jeudi des directives d’un code de pratique obligatoire pour les entreprises du secteur minier.

Les mineurs sont maintenant obligés de mettre en œuvre un code de pratique qui se conforme à « toutes les directives et instructions pertinentes émises par le gouvernement », indique le code.

 Il s’agit notamment de mettre en place des mécanismes pour protéger la santé et la sécurité des employés sur le site ainsi que d’établir un mécanisme d’évaluation des risques pour identifier tout risque ou danger pour la sécurité et la santé dans les activités minières

 Toutes les sociétés minières sont également invitées à fournir à tous les travailleurs des équipements de protection individuelle (EPI) et des produits hygiéniques.

 Comme il a été remarqué que chaque fois que le tunnel n’a pas assez d’air, les experts pensent que cette situation peut faire que le virus reste à l’intérieur du tunnel et que cela peut propager le virus parmi les travailleurs au cas où il y aurait une personne infectée.

 Dans le cadre des mesures de prévention, il a été demandé aux compagnies minières de mettre en place une ventilation adéquate dans le tunnel pour éviter la suffocation, précise la publication.

 Les derniers rapports du ministère de la santé indiquent que le Rwanda compte 397 cas confirmés du virus, dont 271 guérisons et deux décès depuis le début de la pandémie en mars dernier.

Covid-19: le gouvernement ivoirien annonce une plate-forme d’échanges avec les femmes entrepreneurs

Le ministre ivoirien de la Promotion de l’Investissement privé, Emmanuel Essis Esmel, a annoncé jeudi une plate-forme d’échanges avec les femmes entrepreneurs, en vue d’identifier leurs difficultés et les aider à surmonter les chocs économiques dans le contexte de la Covid-19 et post-pandémie.La promotion de l’entrepreneuriat féminin constitue, aujourd’hui, un défi pour le gouvernement surtout dans le contexte marqué par la pandémie de la Covid-19, a soutenu M. Essis Esmel, à l’occasion de la célébration de la Fête des mères, doublée d’une table ronde sur la promotion de l’entrepreneuriat féminin. 

Plusieurs femmes entrepreneures ont pris part à cette table ronde dont le thème était : « Quels dispositifs pour le renforcement de l’autonomisation des femmes face à la Covid-19 ? ». Les réflexions devraient permettre d’apporter une riposte efficiente de l’Etat face aux défis des femmes entrepreneures. 

« Nous nous engageons à mettre cette plate-forme en place avec l’INIE (Institut ivoirien de l’entreprise), et les ministères techniques de sorte à avoir un cadre pour vous accompagner et assister, pour que vous puissiez très rapidement relancer vos activités », a dit M. Essis.  

Cette plate-forme d’échanges que « nous allons mettre en place (se veut pérenne et) nous permettra d’identifier les difficultés que les femmes entrepreneures rencontrent dans un contexte particulier de la lutte contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire », a expliqué M. Essis Esmel. 

Rendant un hommage appuyé à toutes les mères du monde et en particulier aux femmes chefs d’entreprises, pour le leadership qu’elles manifestent dans le développement du secteur privé en Côte d’Ivoire, il les a invitées à faire preuve de résilience face à l’impact de la Covid-19.

Cette situation a conduit à une baisse des revenus et une fragilité encore plus grande des populations vulnérables. Le gouvernement, dira M. Essis, est conscient de cet impact, et accompagnera l’écosystème des femmes entrepreneures. 

Marlène Dogbo, directrice de Cabinet et représentante de la secrétaire d’Etat en charge de l’Autonomisation de la femme, a salué ces actrices du développement dont plusieurs n’ont pas échappé aux contrecoups de la crise sanitaire de la Covid-19.  

A l’instar de nombre de pays, le secteur formel et informel en Côte d’Ivoire, ont connu des pertes de chiffres d’affaires, avec des conséquences sociales pour les salariés impliquant des effets négatifs souvent irréparables en dépit de l’accompagnement du gouvernement pour une sortie de crise.  

Mme Dogbo a adressé un vibrant plaidoyer aux décideurs politiques afin que soient entreprises à l’endroit des PME/PMI des femmes entrepreneures, des mesures spécifiques adaptées aux besoins de relance de leurs activités respectives. 

Pour sa part, la représentante du ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Mme Namizata Binaté, s’est félicitée de cette table ronde qui vise à développer des outils de développement dans ce contexte de la Covid-19.  

En Côte d’Ivoire, les femmes constituent 48,3% de la population. Elles sont présentes dans tous les secteurs d’activités et jouent un rôle significatif dans l’économie nationale malgré les nombreux défis auxquels elles sont confrontés. 

L’Etat ivoirien qui fait de l’entrepreneuriat féminin une priorité, a mis en place plusieurs fonds, entre autres, le Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), le Fonds de entrepreneuriat féminin et le Fonds femmes et développement.  

Dans l’optique d’atténuer l’impact de la Covid-19 sur l’outil économique, les autorités ivoiriennes ont dégagé 530 milliards Fcfa, constitués en fonds d’appuis, pour soutenir la trésorerie des entreprises, instituant des mesures d’accompagnement social au profit du secteur informel et des démunis.  

Ces fonds de soutien devraient permettre de maintenir l’outil de production et les emplois, et préparer les entreprises à l’après Covid-19. En outre, l’Etat a mis en place des mesures fiscales et financières visant la redynamisation de l’appareil productif dans les différents secteurs d’activités.

Les femmes entrepreneures constituent un maillon essentiel de l’activité économique en Côte d’Ivoire quoi qu’exerçant de façon prédominante dans le secteur informel. Celles-ci intègrent de plus en plus le secteur formel.

Selon une étude du Cabinet de conseil Roland Berger, en 2018, 15% des entreprises du secteur formel sont détenues en Côte d’Ivoire par des femmes et leurs perspectives de croissance sont en nette progression. Aujourd’hui, les restrictions liées à la Covid-19 constituent des contraintes majeures pour ces femmes entrepreneures.

Maroc: La Cour suprême d’Espagne désavoue le Polisario

Le chercheur marocain Abdelhak Bassou analyse, en exclusivité pour APA, l’importance de la récente décision de la Cour suprême espagnole d’interdire les symboles du Polisario dans les lieux publics en Espagne.C’est une très bonne pour le Maroc : la décision de la Cour suprême espagnole d’interdire au Front Polisario l’usage de ses emblèmes dans les lieux et manifestations publics est une victoire nette pour le royaume chérifien dans ses efforts en faveur de la marocanité du Sahara.

« La décision fait partie de toute une série d’autres mesures prises par des pays ou organisations internationales, et qui réaffirment la justesse de la position marocaine ; à savoir la conformité au droit international », explique Abdelhak Bassou.

Pour ce chercheur marocain, la décision confirme également le déclin de plus en plus constaté du mouvement « séparatiste qui veut mettre le monde devant un fait accompli, en imposant frauduleusement des symboles imaginaires et sans socle légal partout où ils trouvent du laxisme juridique ou de la connivence politique. Une thèse empreinte de versatilité et d’inconstance qui tente de soumettre au chantage la communauté internationale », note ce Senior Fellow au Policy Center of the New South (PCNS), un réputé think tank à vocation panafricaine basé à Rabat.

Selon ce spécialiste des relations internationales, la décision de la plus haute instance judiciaire espagnole « remet aussi les pendules à l’heure concernant des comportements qui nuisent à la crédibilité des Etats et bousculent le droit et les coutumes internationales ».

Poursuivant, il souligne que « les fanions sont des expressions d’entités politiques reconnues par la communauté internationale ; une reconnaissance qui génère des droits et des devoirs vis-à-vis des autres Etats. Lorsque des symboles qui ne renvoient à aucune entité responsable côtoient ceux des entités sujets du droit international et par conséquent responsables, il ne peut régner que de l’anarchie. Un Etat n’interagit qu’avec des Etats ou entités reconnus par les Nations-Unis ».

Selon M. Bassou, « beaucoup de pays et surtout européens et africains doivent prendre exemple sur l’Espagne pour éviter qu’un système parallèle de constructions fantomatiques et frauduleuses ne vienne cohabiter avec le monde officiel, légal et légitime ».

En définitive, il est convaincu que « les instances officielles ne doivent, dans tous les pays, traiter qu’avec des entités officielles et reconnues. Ces entités parallèles, sans responsabilité vis-à-vis du droit international, sont une menace pour la cohésion que le monde cherche à retrouver ».

Polisario: la presse marocaine se réjouit de la décision de la justice espagnole

Les journaux marocains apprécient l’arrêt de la Cour suprême de Madrid (Espagne) interdisant au Front Polisario l’usage de ses emblèmes dans la sphère publique espagnole.Le 360 indique que « la justice espagnole assène un coup fatal au Polisario ». Ce site marocain fait noter que les indépendantistes « cumulent les revers sur (leur) terrain de prédilection : l’Espagne ». Le média en ligne rappelle que « c’est dans ce pays que les séparatistes, poussés par leurs commanditaires algériens, ont constitué un lobby qui s’étend à l’intérieur de l’Union Européenne (UE) et mène une propagande mensongère contre le Maroc ».

Mais, « après plusieurs années d’hérésies politique, juridique et diplomatique, la Cour suprême espagnole a décidé de mettre de l’ordre. Il est désormais interdit pour les Polisariens d’utiliser leur drapeau non officiel dans l’espace public », se félicite Le 360.

Enfin, ce portail d’informations se fait l’écho de la déclaration de Pedro Sanchez, le président du gouvernement espagnol lors de la 74e Assemblée Générale des Nations Unies : « L’Espagne va maintenir son soutien aux efforts du Secrétaire Général de l’Onu pour trouver une solution politique, juste, durable et acceptée par les deux parties, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité ».

Dans Libération, Moussaoui El Ajaloui, spécialiste des affaires africaines explique que, sur la base de l’arrêt rendu par la Cour suprême espagnole, « tout citoyen a le droit de dénoncer devant les tribunaux (de ce pays) le comportement de certaines entités territoriales qui traitent le Polisario comme s’il s’agissait d’un Etat ».

A en croire M. Ajaloui, il y a probablement au sein de la coalition gouvernementale espagnole « une position consensuelle » sur la question du Sahara marocain selon laquelle il faut réduire au maximum l’influence du Polisario dans la péninsule ibérique. Poursuivant, le chercheur marocain souligne qu’en Espagne, « c’est la raison d’Etat qui prime sur les intérêts des partis politiques ».

Selon Le Reporter, « le Polisario n’affichera plus ses couleurs en Espagne ! », avant d’en conclure que la chimérique « RASD » n’a jamais été aussi faible depuis sa création. Ce site rapporte également que « les dernières résolutions de l’Onu ont appuyé l’initiative marocaine d’autonomie ». Celle-ci est considérée comme « une approche sérieuse et crédible pour parvenir à une solution définitive ».

Covid-19 : le Sénégal allège ses mesures de riposte

Le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a annoncé ce jeudi à Dakar, l’assouplissement de l’état d’urgence sanitaire avec notamment la levée de l’interdiction du transport interurbain.« A compter de ce jour, il sera prononcé la levée des restrictions des transports sur l’étendue du territoire national avec le maintien du couvre-feu de 23h à 5h du matin. Les gares routières reprendront du service pour le transport urbain et interurbain. Toutefois, une heure de fermeture est prévue pour toutes les gares routières et interurbaines », a déclaré Aly Ngouille Ndiaye.

Ce dernier, qui s’exprimait lors d’un point de presse conjoint avec ses collègues de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, des Transports terrestres, Oumar Youm et de la Communication, Abdoulaye Diop, a indiqué que les restaurants, les salles de sport et les casinos sont également concernés par ces mesures.

Le port obligatoire de masques, la distanciation physique, l’existence de manifestes pour tous les départs de voyageurs vont accompagner ces nouvelles dispositions, a précisé le ministre de l’Intérieur.

Pour sa part, le ministre des Transports terrestres, Oumar Youm a informé que le transport interurbain devrait effectivement reprendre à partir du dimanche 7 juin. En outre, il a ajouté que les horaires d’ouverture et de fermeture des gares routières seront fixés de concert avec les acteurs de ce secteur. Toutefois, la fréquentation des bars et des plages reste interdite puisqu’ « il est difficile (d’y) faire respecter les mesures barrières ». 

Faisant le point global de la situation de l’épidémie, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a renseigné que sur les 49.090 tests de coronavirus effectués au Sénégal depuis le 2 mars, 4021 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 7,36%.

Au total, 2162 patients ont recouvré la santé et 45 malades sont finalement décédés. Selon M. Sarr, ce taux de létalité de 1,12% est « largement en dessous de la moyenne africaine et mondiale ». A ce jour, 1813 personnes sont sous traitement dans 27 services dédiés à la Covid-19 dans le pays. 

Vers des discussions bilatérales sur le barrage éthiopien

Le ministre éthiopien de l’Eau, de l’irrigation et de l’Energie, le Dr Selesh Bekele, s’est entretenu avec son homologue soudanais, le professeur Yassir Abbas Mohammed, sur les moyens de reprendre la négociation trilatérale du controversé barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) sur le Nil.Les deux ministres et leur délégation respective ont échangé mercredi leurs points de vue sur les aspects procéduraux de la reprise des négociations trilatérales et sur d’autres préoccupations essentielles de chaque pays. 

Les deux parties ont en outre convenu de tenir de fréquentes réunions bilatérales en vue de la reprise des négociations trilatérales dès que possible. 

Les tensions se sont accrues entre l’Éthiopie et l’Égypte au sujet du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) après que l’Égypte a rejeté la nouvelle proposition de l’Éthiopie sur le remplissage du barrage. 

L’Éthiopie a réaffirmé qu’elle commencerait à remplir le réservoir du GERD en juillet prochain lors d’une réunion ministérielle présidée par le Premier ministre Abiy Ahmed il y a trois semaines.

La stratégie de remplissage du barrage a longtemps été la question la plus controversée et pourtant non résolue dans les pourparlers sur le Nil entre l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan. 

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sammy Shoukry, a soumis une lettre de plainte au Conseil de sécurité des Nations unies par l’intermédiaire de Mohammed Endris, l’ambassadeur égyptien auprès de l’ONU. 

Selon la nouvelle proposition de remplissage de l’Éthiopie, le barrage contiendra 4,9 milliards de mètres cubes d’eau au cours des deux premières années et 13,5 milliards de mètres cubes supplémentaires au cours de la troisième année pour atteindre 595 mètres au-dessus du niveau de la mer. 

Lors d’un briefing avec les hauts fonctionnaires, le ministre de l’irrigation et de l’énergie, le Dr Sileshi Bekele, a déclaré que le remplissage du barrage sera géré sans causer de dommages aux pays en aval, et que l’Éthiopie respecte les directives de gestion de l’eau équitables et rationnelles.

Côte d’Ivoire: 5 millions de nouveaux électeurs attendus sur la liste électorale

Environ cinq millions de nouveaux électeurs sont attendus pour l’opération de révision de la liste électorale ivoirienne qui aura lieu du 10 au 24 juin prochain dans 10 848 centres d’enrôlement en Côte d’Ivoire, a annoncé jeudi à Abidjan, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral).« Au dernier recensement, nous avions 6 600 000 personnes sur la liste électorale pour une population électorale de 10 500 000 personnes en âge de voter. Donc, nous attendons pour cette opération plus ou moins 5 millions de nouveaux électeurs à recenser », a fait savoir M. Coulibaly qui s’exprimait dans une conférence de presse au siège de son institution aux II-Plateaux dans l’Est d’Abidjan. 

Quelque 10 848 centres d’enrôlement seront ouverts pour cette opération sur l’ensemble du territoire ivoirien et 84 à l’étranger, a ajouté le président de l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire. 

«En plus de l’enrôlement physique, nous envisageons d’instituer l’enrôlement en ligne qui est une innovation et ne concernera que les personnes déjà inscrites sur la liste électorale et qui désirent mettre à jour leurs données», a par ailleurs, souligné M. Coulibaly.

 Dans la foulée, le président de la CEI a précisé que 35 000 agents recenseurs sont en formation pour la conduite de cette opération sur toute l’étendue du territoire national. 

Auparavant, le patron de l’institution électorale ivoirienne a expliqué les trois objectifs principaux de l’opération de révision de la liste électorale qui sont la mise à jour de toutes les informations sur ce document, l’inscription de nouvelles personnes et le retrait de la liste des personnes qui ne méritent plus d’y être. 

« La Covid-19 a eu un impact sur notre calendrier électoral. Mais nous avons surmonté cela», a indiqué M. Coulibaly assurant que les autres dates du processus électoral seront respectées. L’élection présidentielle en Côte d’Ivoire est constitutionnellement prévue le 31 octobre prochain.

Mozambique: l’ONU demande 103 millions Us pour faire face à la Covid-19

Les Nations unies ont lancé, ce jeudi, deux appels humanitaires d’une valeur de plus de 103 millions de dollars pour aider le Mozambique à répondre au double défi posé par la pandémie de coronavirus au Mozambique et une insurrection armée.En lançant ces appels au nom des partenaires de développement du Mozambique, Myrta Kaulard, coordinatrice humanitaire résidente des Nations unies a appelé la communauté internationale à renforcer son soutien au Mozambique alors que le pays est confronté à de multiples chocs tels que les conséquences humanitaires de la Covid-19, les sécheresses récurrentes, les inondations et la violence croissante dans la province de Cabo Delgado. 

Elle a déclaré que l’appel éclair de 68 millions de dollars se concentre sur les besoins les plus immédiats et les plus critiques pour les neuf prochains mois de millions de personnes déjà confrontées à de graves conditions humanitaires, qui seraient incapables de résister à l’impact sanitaire et socio-économique de la pandémie. 

Le Mozambique avait enregistré à la date de jeudi 316 cas de coronavirus et deux décès. 

« Les personnes touchées sont souvent les mêmes qui avaient tout perdu pendant le cyclone Kenneth et qui sont maintenant déplacées pour la deuxième ou la troisième fois en un an », a déclaré M. Kaulard. 

L’appel donnerait la priorité aux besoins des plus vulnérables, notamment les personnes vivant dans la pauvreté, les personnes handicapées, celles qui vivent avec le VIH, les personnes âgées, les populations déplacées et les communautés à risque, a déclaré la fonctionnaire onusienne. 

Le second appel est le Plan de réponse rapide pour Cabo Delgado, qui demande 35,5 millions de dollars à la communauté internationale et qui donnerait la priorité aux « besoins urgents de ceux qui ont été touchés par la violence croissante ». 

Le Mozambique subit une vague d’attaques armées dans la province de Cabo Delgado depuis octobre 2017 et celles-ci se sont considérablement intensifiées depuis janvier 2020, laissant des dizaines de milliers de personnes sans accès adéquat à la nourriture, à l’eau, aux installations sanitaires ou à tout autre service de base.

Aviation : Les compagnies africaines devraient accuser une perte de 8,1 milliards de dollars en 2020

Les compagnies aériennes africaines devraient accuser une perte de près de 8,1 milliards de dollars cette année, en raison de la crise sanitaire liée à du Covid-19, a mis en garde l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA), appelant à un soutien urgent des gouvernements pour éviter des faillites en cascade.Les chiffres avancés par l’AFRAA, qui regroupe 45 compagnies africaines, sont encore plus alarmistes que les prévisions d’avril de l’Association internationale du transport aérien (IATA) qui tablaient sur une perte annuelle de 6 milliards de dollars.

L’analyse d’impact de l’AFRAA montre une réduction annuelle du trafic passager de 90,3% pour le mois de mai, la reprise devant commencer à partir du troisième trimestre 2020 avec des opérations nationales, suivies de vols régionaux et intercontinentaux.

Sur le segment cargo, l’Association constate, par ailleurs, une pénurie de capacité de fret en Afrique en raison des besoins de transport de matériel médical et de biens essentiels.

Selon l’AFRAA, la crise de liquidités devient une préoccupation sérieuse qui pourrait engendrer de nombreuses faillites dans les mois à venir.

Le Secrétaire général de l’AFRAA, Abderahmane Berthé, a exhorté, à ce propos, les gouvernements africains à envisager un plan de sauvetage et de relance qui compense les pertes importantes, réduit le fardeau des coûts d’exploitation courants et subventionne la survie et la reprise de l’industrie.

Début mai, plusieurs organismes d’aviation internationaux et africains avaient lancé un appel urgent pour soutenir les secteurs du transport aérien et du tourisme en Afrique.

Sans financement d’urgence, la crise du COVID-19 va provoquer un effondrement du secteur du transport aérien et du tourisme en Afrique, lesquels apportent 169 milliards de dollars à l’économie africaine, ce qui représente 7,1% du PIB du continent, avait souligné ce collectif composé de l’IATA, l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) des Nations Unies, le Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC), l’AFRAA et l’Association des compagnies aériennes d’Afrique australe (AASA).

Ils ont sollicité, ainsi, le soutien des institutions financières internationales, des partenaires de développement des pays et des donateurs internationaux afin de venir en aide au secteur des voyages et du tourisme en Afrique, qui emploie quelque 24,6 millions de personnes sur le continent africain.

Présidentielle 2020: ouverture d’un Bureau politique extraordinaire du Pdci visant à choisir le candidat du parti

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, a ouvert jeudi à Abidjan une session extraordinaire du Bureau politique, visant à choisir le candidat de la formation et à organiser la convention d’investiture.L’ordre du jour, comportait un point unique, les préparatifs de la convention d’investiture du candidat du Pdci pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Cette session devrait permette de définir les critères de candidature, la date et le lieu de la convention.

Sous les regards d’un huissier, s’est ouverte cette sous session extraordinaire du Bureau politique du parti. Selon le président du Pdci, il est prévu quatre sous sessions qui s’étendront sur deux jour à raison de deux sessions par jour.

Pour cette première sous session élargie au Comité des sages, marquant notamment l’ouverture du Bureau politique extraordinaire, l’on pouvait observer qu’il n’y avait pas de grosses figures du Pdci, tel Jean Louis Billon ou Thierry Tonah,  jugés présidentiables.  

A cette sous session, a pris part Jacques Mangoua, un fidèle à Henri Konan Bédié, incarcéré pour détention illégale d’armes puis relaxé provisoirement, ainsi que le maire de Port-Bouët, Sylvestre Emmou, Rémi Allah Kouadio, Guy Alain Gauze.   

M. Bédié a ouvert les débats à l’effet d’écouter les membres du Bureau politique en vue de l’orientation des actions du Parti pour la reconquête du pouvoir d’Etat à la présidentielle de 2020, dont les hostilités s’annoncent épiques.  

Pour soutenir le parti, il a lancé l’idée de création d’une plate-forme politique non idéologique regroupant les formations politiques de l’opposition dénommée Coalition pour la démocratie et la réconciliation et la paix en Côte d’Ivoire (Cdrp).

En outre, le Pdci a signé un accord cadre de collaboration avec le Front populaire ivoirien (Fpi), le parti fondé par Laurent Gbagbo. Et ce, pour contrer le parti unifié Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), dont le candidat est le Premier ministre Gon Coulibaly.

Plusieurs voix se sont déjà levées au sein du Pdci pour désigner Henri Konan Bédié comme candidat de l’ex-parti unique pour la future convention qui devrait se tenir dans les jours à venir. Selon KKB, un cadre du parti, M. Bédié est le « candidat naturel » de cette convention selon l’esprit du parti.

La date et le lieu de la convention d’investiture du candidat du Pdci devraient être connus vendredi, à la clôture de cette session extraordinaire du Bureau politique, présidée par l’ex-président Henri Konan Bédié (86 ans).

La presse sénégalaise se fait l’écho de la grogne sociale

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent principalement des heurts constatés ces derniers jours dans des villes du pays où la prolongation de l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu agace certains jeunes.EnQuête indique que « le virus embrase la rue » avec des manifestations contre les restrictions dans le transport interurbain. Ce journal ajoute qu’ « après les populations de Touba (centre), Diourbel (centre), Mbacké (centre), Thiès (ouest)…, c’était hier au tour de celles de Dakar de sortir dans les rues. Ça a chauffé (dans la soirée) à Grand-Yoff, Niarry Tally et Grand-Dakar ».

Pendant ce temps, EnQuête rapporte que « les auditions se poursuivent à Mbacké, Touba et Diourbel où des jeunes (ayant) manifesté pour la levée du couvre-feu ont été interpellés. Ils seront déférés au parquet ».

Cité par Sud Quotidien, Thierdo Mouride Sadikh de l’Association islamique pour servir le soufisme déclare : « Ce qui s’est passé à Touba est un fait inédit. (Dans) cette ville (religieuse), les gens ont l’habitude d’encaisser beaucoup de choses. Il faut vraiment que le chef de l’Etat puisse revoir, avec ses techniciens de la santé et son ministre de l’Intérieur, leurs (décisions) et les mesures d’accompagnement qui vont permettre aux gens de reprendre leurs activités ».

L’AS souligne que « la révolte gagne la capitale ». En effet, fait savoir ce quotidien, « l’état d’urgence imposé par les autorités gouvernementales n’est plus du goût de (certains) Sénégalais. Dans plusieurs quartiers de Dakar, les jeunes sont descendus dans les rues en brûlant des pneus ».

« Dakar (est) en feu », s’exclame Vox Populi. Dans quelques communes, « les jeunes (ont contraint) les forces de l’ordre à des courses-poursuites sans fin, à user de grenades lacrymogènes et même à jouer aux (sapeurs) pompiers pour (dégager) des routes en éteignant (les feux) ».

En tout cas, « le feu couve », renchérit Le Quotidien, non sans mentionner que cette « situation montre la défiance qui escorte de plus en plus les décisions des autorités ». Pour sa part, L’Observateur annonce que « le garçon heurté par une voiture de la Police (à Kaolack, centre) est dans un état critique ».

Dans les colonnes de ce journal, Moussa Diaw, professeur de Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB, nord) met en garde : « l’Etat doit adapter (sa) stratégie à certaines réalités, de manière à alléger cette pression sociale qui pèse sur la population. Si on ne désamorce pas la bombe, ça risque d’imploser socialement et on (peut) avoir une situation incontrôlable ».

Pour calmer les manifestants, Le Soleil renseigne qu’on se dirige « vers la levée des restrictions » sur les transports. Lors du Conseil des ministres tenu hier mercredi, le président de la République Macky Sall, « confirmant la stratégie d’assouplissement graduel des mesures restrictives, a instruit le ministre des Transports terrestres et aériens en relation avec le ministre de l’Intérieur, de travailler avec les partenaires du secteur des transports, à la levée des restrictions selon des modalités à convenir ».

Sur un tout autre sujet, le quotidien national fait un focus sur « les raisons de la libération de (Seydina Fall) Bougazelli ». Le Soleil précise que « le juge Samba Sall est convaincu par les arguments de la défense selon lesquels, la détention de leur client n’est plus nécessaire à la manifestation de la vérité. Il s’y ajoute que le responsable (de l’Alliance Pour la République, parti au pouvoir) a une santé fragile ».

« La sixième demande a été la bonne puisque le Doyen des juges lui a accordé la liberté provisoire, conformément au réquisitoire du parquet. (Toutefois), l’ex-député fait l’objet d’un contrôle judiciaire puisque la procédure pour laquelle il a été écroué, va suivre son cours », précise Le Soleil.

Bougazelli a été arrêté le 14 novembre dernier, à la station d’essence de Ngor (commune de Dakar), par des éléments de la section de recherches de la Gendarmerie avec 32 millions en faux billets.

Santé et économie s’imposent au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent au déconfinement, à la situation épidémiologique au Maroc, à la baisse spectaculaire des ventes des véhicules et à la méthode « Name and shame » pour traiter les retards de paiement.Sous le titre « Vigilance », +Aujourd’hui le Maroc+ relève qu’alors que le 10 juin approche, il y a comme un relâchement auprès de nombreux citoyens, rappelant que la fin de l’état d’urgence ou bien du confinement ne veut pas dire absolument que la prévention est terminée.

« Faut-il se démobiliser une fois pour toutes au risque de perdre tous les acquis et rendre tous les sacrifices consentis vains ou bien faut-il opter pour un déconfinement progressif et adapté pour maintenir tous les acquis et faire durer la singularité de l’expérience marocaine encore plus ? » Lance le quotidien.

Il y a beaucoup de défis en jeu pour prendre des décisions hâtives et se relâcher rapidement, souligne-t-il, estimant que la vigilance doit rester de mise et tous les citoyens sont invités à rester prudents jusqu’à nouvel ordre.

+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a appelé le patronat marocain à déployer une action de dépistage massif dans le cadre participatif de gestion de la pandémie du Covid 19.

Cette opération permettra aux chefs d’entreprises de protéger les salariés et de limiter le risque de propagation du virus en appliquant des tests de dépistage à leurs employés et ce à l’instar de l’opération de dépistage massif menée depuis le 16 mai dans les établissements bancaires en partenariat entre le ministère de la santé et le GPBM et qui a donné d’excellents résultats par la découverte de seulement 2 cas infectés sur plus de 8.100 tests effectués à ce jour.

+Al Massae+ relève que les cas de guérison de l’épidémie du coronavirus ont enregistrée une flambée ces derniers 4 jours, en dépassant 1.000 cas avec un taux de rémission avoisinant les 84%.

Le nombre de cas actifs a, pour sa part, fortement baissé, atteignant 1.061 cas, fait remarquer la publication, ajoutant que ces données font suite à la modification du protocole de prise en charge depuis la dernière semaine du mois de Ramadan.

En effet, la durée de prise en charge avait été réduite à 10 jours au lieu de 20 jours auparavant. Aussi, si auparavant, après deux tests PCR négatifs, réalisés à 48 heures d’intervalle, le patient devait rester 14 jours en confinement à l’hôpital. Aujourd’hui, le malade peut rester en isolement chez lui. Ce qui a permis de décongestionner les hôpitaux afin qu’ils puissent traiter les autres pathologies, fait savoir le journal.

+Al Alam+ note que la hausse substantielle du nombre de rémissions, la baisse en termes de nouveaux cas détectés en plus de la limitation des foyers de contamination, sont des indicateurs sur une levée très proche du confinement.

Par ailleurs, les experts préviennent, pour leur part, qu’il est impossible de contrôler définitivement l’épidémie. Ce qui laisse place à un optimisme prudent. Dans ce sens, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a indiqué qu’il n’est pas question de lever les mesures de l’état d’urgence sanitaire avant le 10 juin bien que certaines mesures aient été prises. Le ministre a appelé les citoyens à respecter les mesures préventives en vigueur en attendant de prochaines décisions.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ indique que les statistiques de l’Association des importateurs de véhicules au Maroc (AIVAM) relèvent une baisse de 82,7 % des ventes au mois de mai 2020 comparativement à mai 2019, avec 2.298 unités vendues tous segments confondus.

Ainsi, les ventes des voitures neuves ont enregistré une baisse de -45,46% avec 36.123 véhicules vendus au total à fin mai 2020 contre 66.234 voitures écoulées sur la même période de l’année dernière.

Se référant aux dernières statistiques de l’Aivam, les véhicules particuliers (VP) sont en baisse de -46,95% à fin mai 2020 enregistrant sur cette période 31.576 unités vendues contre 59.516 immatriculations comptabilisées à fin mai 2019. Les véhicules utilitaires légers (VUL) ne sont pas épargnés par la baisse générale (-32,32%), puisqu’à fin 2020, on compte 4.547 VUL vendus alors qu’à fin mai 2019, le compteur affiche 6.718 ventes. Il en ressort un recul de -32,32%, précise la publication.

Revenant sur les 508 mesures rendues publiques par la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) dans le cadre du Plan de relance économique, +l’Économiste+ fait observer qu’une liste aussi longue de demandes faites à l’Etat marque un changement important dans le management des revendications/doléances.

Pour se donner des chances de réussir, elle devra mobiliser de grosses ressources de lobbying, sur une période longue, note la publication, relevant que de toutes ces mesures, la plus importante est le traitement des retards de paiement.

La Confédération a lancé sur le bout des lèvres la procédure «Name and shame», désigner publiquement le mauvais payeur et lui faire honte, explique-t-il, concédant que « c’est une méthode dure, mais dans le monde, c’est la seule qui fonctionne ».

Malawi : Human Rights Watch appelle à un vote libre et équitable

Les autorités du Malawi devraient garantir des conditions propices à un vote libre et équitable lors de la prochaine reprise de l’élection présidentielle, a déclaré mercredi l’organisation de défense des droits humains.HRW a indiqué que les autorités de Lilongwe devraient « élaborer immédiatement des processus qui garantiront des élections libres, équitables et sûres », à un moment où règne la confusion quant à la date réelle de la reprise du vote attendue avec impatience.

« Elles devraient appliquer une série de mesures pour protéger les citoyens contre la violence et poursuivre les responsables en justice », a déclaré Dewa Mavhinga, Directrice de HRW en Afrique australe.

La reprise a été ordonnée par la Cour constitutionnelle du Malawi en février après que l’opposition du pays a réussi à faire appel du résultat du scrutin présidentiel de l’année dernière, qui a été remporté de justesse par le président Peter Mutharika.

La victoire de Mutharika a été annulée pour de sérieuses irrégularités, et il a été ordonné la tenue de nouvelles élections dans les 150 jours, les 150 jours expirant le 3 juillet.

Selon la Coalition des défenseurs des droits de l’homme du Malawi, il y a eu un pic de violence à motivation politique contre les membres de l’opposition, les militants des droits de l’homme et les journalistes depuis mai, sans que les responsables présumés n’aient été arrêtés.

Parmi les actes de violence figurent l’attentat au cocktail Molotov contre des bureaux de Lilongwe du Mouvement de transformation uni, dirigé par le vice-président Saulos Chilima et la lapidation de son convoi alors qu’il se rendait à un rassemblement de campagne.

Un certain nombre de journalistes ont été attaqués alors qu’ils couvraient des rassemblements électoraux à travers le pays, la branche locale du Media Institute of Southern Africa déclarant que « les journalistes sont de plus en plus victimes de violences politiques alors que le pays se prépare pour les nouvelles élections présidentielles ».

Il y a une confusion au sujet de la date de la reprise, la Commission électorale du Malawi ayant initialement choisi le 2 juillet comme date du scrutin, pour la modifiant ensuite au 23 juin sur l’avis de la Commission des affaires juridiques du Parlement.

Le Procureur général du pays, Kalekeni Kaphale, a cependant fait valoir que la Commission s’était mal orientée car il n’avait pas le pouvoir de fixer les dates des élections et que seul le Parlement en tant qu’organe à part entière avait le mandat de le faire.

Maggi lance un site web avec plus de 40 recettes africaines

La marque Maggi du géant agroalimentaire Nestlé lance un site web avec des déclinaisons originales de plus de 40 recettes du continent africain, répondant à la soif du numérique et de la connaissance nutritionnelles de ses consommateurs.La présentation de l’interface a été faite, mercredi,  lors d’une conférence de presse virtuelle, ainsi que la saison 2 de Yélo Péppé, une nouvelle série à succès consacrée à l’éducation nutritionnelle, en ligne sur YouTube dès le 8 juin 2020.

Ce site web, le premier du genre en Afrique centrale et occidentale, vise à proposer des déclinaisons originales de plats africains, tout en contribuant à l’objectif de Nestlé d’améliorer la qualité de vie et de contribuer à un avenir plus sain.

Il propose plus de 40 recettes africaines sur une plateforme intuitive, aide les familles à préparer des repas équilibrés et nutritifs. On y trouve des recettes pour enfants, les cuisiniers qui aiment les grands classiques et les repas mijotés qui font gagner du temps, toutes disponibles en anglais et en français.

« Maggi innove une fois de plus en proposant différentes variations de plats populaires africains qui offrent quelque chose à tous les amoureux de la cuisine », a déclaré Dominique Allier, directeur général de la division culinaire de Nestlé Afrique de l’Ouest et du Centre.

« Nous sommes fiers d’être la première région du monde choisie par Maggi pour lancer ce site web inédit », a-t-il ajouté. Il a été conçu en collaboration avec de grands chefs africains, des nutritionnistes et des influenceurs dans le domaine de l’alimentation locale.

Le nouveau site donne par exemple des conseils utiles sur la manière d’augmenter son apport en fer et d’équilibrer les plats. Il intègre des astuces de santé et du bien-être, et des régimes alimentaires nutritifs avec les plats préférés des familles africaines.

Le nouveau site web et la série Yelo Pèppè sont des illustrations  des engagements de Maggi envers les consommateurs depuis 2017. Après le succès de la première saison de Yelo Pèppè, qui a enregistré plus de 20,3 millions de vues, Maggi se dit « heureux » de présenter la deuxième saison de l’émission.

AfSud : Hausse des prix du carburant

La hausse des prix du pétrole brut sur le marché mondial a entraîné une hausse des charges sur les pompes à carburant en Afrique du Sud à partir de mercredi, a déclaré le ministère de l’Energie et des ressources minérales.Selon le ministère, le prix de l’essence a augmenté de 10 cents le litre, le prix du diesel a augmenté de 2 cents le litre et le prix de la paraffine a augmenté de 4 cents le litre.

Le ministère a déclaré que les prix internationaux moyens de l’essence, du diesel et de la paraffine avaient augmenté au cours de la période considérée, à la suite de la récente hausse des prix mondiaux du pétrole.

Ces hausses de prix ont également été déclenchées par l’appréciation de la devise locale du rand par rapport au dollar américain, a poursuivi le ministère.

Le rand se négocie à 17,42 unités contre le dollar américain, contre 18,14 il y a deux mois.

Au cours des trois derniers mois, les prix du carburant ont chuté en raison de la pandémie de coronavirus, qui a vu une baisse de la demande d’énergie suite au ralentissement des activités économiques dues aux mesures de confinement annoncées à travers le monde.

Les prix du carburant ont toutefois commencé à augmenter alors que les pays reprennent lentement leurs activités économiques, ont noté les analystes.

AfSud : Hausse des prix du carburant

La hausse des prix du pétrole brut sur le marché mondial a entraîné une hausse des charges sur les pompes à carburant en Afrique du Sud à partir de mercredi, a déclaré le ministère de l’Energie et des ressources minérales.Selon le ministère, le prix de l’essence a augmenté de 10 cents le litre, le prix du diesel a augmenté de 2 cents le litre et le prix de la paraffine a augmenté de 4 cents le litre.

Le ministère a déclaré que les prix internationaux moyens de l’essence, du diesel et de la paraffine avaient augmenté au cours de la période considérée, à la suite de la récente hausse des prix mondiaux du pétrole.

Ces hausses de prix ont également été déclenchées par l’appréciation de la devise locale du rand par rapport au dollar américain, a poursuivi le ministère.

Le rand se négocie à 17,42 unités contre le dollar américain, contre 18,14 il y a deux mois.

Au cours des trois derniers mois, les prix du carburant ont chuté en raison de la pandémie de coronavirus, qui a vu une baisse de la demande d’énergie suite au ralentissement des activités économiques dues aux mesures de confinement annoncées à travers le monde.

Les prix du carburant ont toutefois commencé à augmenter alors que les pays reprennent lentement leurs activités économiques, ont noté les analystes.