Namibie: Le président namibien gèle l’achat de nouveaux véhicules pour cinq ans

Le président namibien Hage Geingob a ordonné le gel de l’achat de nouveaux véhicules pour les ministres et autres fonctionnaires au cours des cinq prochaines années, dans le cadre des mesures d’austérité prises par son gouvernement.Dans un communiqué publié jeudi, la présidence a indiqué que le dirigeant namibien a ordonné que la flotte automobile du gouvernement namibien « ne soit pas renouvelée pour la période 2020-2025 ».

 « Aucun nouveau véhicule ne sera acheté pour les membres de l’exécutif et les titulaires de charges publiques du gouvernement namibien », a déclaré la présidence.

 Le bureau a déclaré que cette mesure devrait se traduire par des économies d’environ 200 millions de dollars namibiens (environ 10,8 millions de dollars US) au cours des cinq prochaines années.

 Dans le cadre des mesures d’austérité, le président Geingob a également ordonné un plafonnement de la consommation mensuelle de carburant par les fonctionnaires.

 Ces mesures interviennent alors que la Namibie s’achemine vers une crise économique, caractérisée par une baisse des recettes publiques et aggravée par des sécheresses récurrentes au cours des cinq dernières années.

 Rien qu’en 2019, plus de 30 millions de dollars US ont été redirigés vers l’aide aux victimes de la sécheresse pour plus de 600.000 Namibiens dans les 14 régions du pays.

Maquis et restaurants d’Abidjan rouvrent, les boîtes de nuit et bars restent fermés

Le Conseil national de sécurité (CNS) a annoncé jeudi au terme d’une réunion présidée par le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara, la réouverture des maquis et restaurants dans le Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) à partir du vendredi 15 mai et a maintenu cependant la fermeture des bars, boîtes de nuit, cinéma et lieux de spectacle jusqu’au 31 mai prochain.Cette réouverture des maquis et restaurants, a souligné le CNS devra se faire « dans le strict respect des mesures barrières de lutte contre la Covid-19, notamment le lavage régulier des mains au savon ou avec une solution hydroalcoolique, le port du masque et la distanciation physique d’au moins un mètre étant entendu que les hôtels restent ouverts ».

Plusieurs autres mesures ont sanctionné cette rencontre, notamment la reconduction de l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire national jusqu’au 31 mai prochain et le maintien de la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes.

Depuis mars dernier, les maquis et restaurants ont été contraints à fermer en Côte d’Ivoire pour casser la chaîne de transmission de la maladie à Covid-19 dont le pays enregistre à ce jour 1971 cas confirmés avec 930 guéris et 24 décès.

Ghana: l’inflation grimpe à 10,6% en avril

Le statisticien du gouvernement ghanéen, le professeur Samuel Kobina Annim, a déclaré que l’inflation du pays pour le mois d’avril est montée à 10,6%.

Le Pr. Annim a déclaré lors d’une conférence de presse à Accra que le chiffre de l’inflation pour le mois d’avril était plus élevé que celui de 7,8% enregistré en mars de cette année ; chiffre qu’il a décrit comme étant le plus élevé depuis août 2019.

 Ce chiffre élevé, a-t-il expliqué, était dû en grande partie à la hausse des prix du gari, du manioc frais, de l’igname et du plantain, entre autres produits du panier alimentaire et des boissons non alcoolisées.

 Le statisticien du gouvernement a également imputé la hausse du taux d’inflation en avril aux restrictions imposées aux déplacements dans la région du Grand Accra et dans certaines parties des régions d’Ashanti et du centre.

 

Selon lui, les restrictions ont fait monter en flèche les prix des biens et des services, en particulier ceux du panier alimentaire, ce qui a entraîné un pic de l’inflation à 10,6% en avril.

 

Selon les médias locaux jeudi, l’inflation alimentaire mensuelle s’élevait à 6,4%, indiquant qu’entre mars 2020 et avril 2020, le niveau moyen des prix des denrées alimentaires et des boissons non alcoolisées a augmenté de 6,4%.

Mali : Amnesty demande une « enquête » impartiale » sur la mort de trois jeunes

Amnesty International demande l’ouverture d’une « enquête impartiale et transparente » sur la mort de trois jeunes à Kayes, à l’ouest du Mali, en marge de manifestations débutées lundi et mettant en cause la police.« La mort d’un jeune motocycliste le 11 mai dans la nuit suite à des tirs par balles d’un agent de police qui n’était pas en service, a suscité des manifestations et des violences qui ont continué jusqu’à hier dans la ville », déplore Ousmane Diallo, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest pour l’organisation non gouvernementale spécialisée sur les droits humains, dans un communiqué parvenu jeudi à APA.

Cette ville de l’ouest malien, frontalier au Sénégal, est le théâtre ces deux derniers jours d’émeutes consécutives à la mort d’un jeune homme lundi soir. Il a reçu une balle d’un policier alors qu’il circulait à moto.

« Outre le motocycliste, deux autres personnes dont un mineur, ont été tuées par balles, lors des manifestations, et plusieurs autres ont été gravement blessées. Nous condamnons fermement cet usage excessif de la force qui a résulté en la mort de trois individus et à la blessure de plusieurs autres », a dit M. Diallo, appelant les autorités maliennes à faire la lumière sur ces incidents.

« Nous les exhortons à mener une enquête impartiale et transparente afin de situer toutes les responsabilités dans ces atteintes au droit à la vie et à l’intégrité physique des individus. Tous les responsables de ces différentes violations doivent être poursuivis et jugés à travers un procès équitable ».

« Les autorités doivent également revoir les modes de procédure des forces de sécurité afin de prévenir dans le futur tout usage excessif de la force lors des interpellations et dans la gestion des rassemblements publics », a ajouté le chercheur.

Bamako appelle au calme

Le président malien Ibrahim Boubacar Keita a dirigé une réunion de crise mardi 12 mai et une enquête a été ouverte.

« Devant la gravité de la situation », le gouvernement a dépêché mardi matin dans la ville une « mission de haut niveau du ministère de la Sécurité » qui compte notamment le directeur général de la police nationale et l’inspecteur en chef des services de sécurité et de la protection civile, a fait savoir dans JeuneAfrique Yaya Sangare, le ministre de la Communication, appelant « les populations au calme ».

Dans le même sillage qu’Amnesty, la société civile de Kayes demande « justice » pour la mort du jeune homme.

« C’est la première fois que cela se passe au niveau de notre ville. La plupart des jeunes sont dans l’économie informelle. Avec le couvre-feu, cela a beaucoup impacté leurs activités. Ils dénoncent leurs conditions de vie et de travail. Donc, aujourd’hui, les jeunes sont dans cette dynamique », a exposé sur RFI Mamadou Coulibaly, son président.

Le Mali compte à ce jour 758 cas positifs de Covid-19 dont 412 guéris, 44 décès et 302 sous traitement.

Maroc : Les personnes sous dialyse semblent être plus exposées au Covid-19 (néphrologue)

Propos recueillis par Hicham Alaoui – Les personnes avec une maladie chroniques ou sous dialyse semblent être plus à risque d’être infecté par le covid-19 et aussi de développer une forme grave du coronavirus, a affirmé Mme Amal Bourquia, Professeur de néphrologie et dialyse.En effet, les patients en dialyse « présentent de nombreux facteurs de comorbidité qui les fragilisent encore plus et un cadre spécifique de traitement regroupant dans le même espace de nombreux patients à savoir les centres d’hémodialyse », a-t-elle souligné dans une interview à APA.

Pour ce qui est des mesures devant être prises pour protéger ces malades du Covid-19 et assurer leur traitement dans des conditions saines, Pr. Bourquia a insisté sur la nécessaire de la prise de mesures de prévention, de protection, de dépistage, d’isolement et de distribution dans la gestion de la pandémie, ajoutant que « ces patients souffrant d’insuffisance rénale doivent être pris aux premiers stades de la maladie par tous les centres ».

Selon elle, les patients dialysés sont appelés à suivre une série de conseils notamment privilégier le transport individuel lors du déplacement vers et depuis les centres de dialyse et le port d’un masque facial et le garder pendant toute la séance de dialyse.

De même, il faut informer le personnel au cas d’apparition de fièvre ou des symptômes respiratoires ou autres pour que le médecin traitant puisse indiquer le traitement à suivre. Aussi, « il faut éviter le contact avec les autres malades et limiter autant que possible les contacts directs avec l’entourage », tient à recommander Pr. Bourquia, membre fondateur de nombreuses sociétés et d’associations telles que la Société marocaine des maladies rénales, l’Association méditerranéenne des maladies rénales et la Société marocaine de néphrologie pédiatrique.

En dehors des séances de dialyse, ces patients doivent rester à la maison les jours sans dialyse et garder un espace avec les autres, en particulier avec les enfants et petits-enfants, qui peuvent transmettre la maladie sans présenter de symptômes, a conseillé Pr. Amal Bouquia, qui est également présidente de l’Association marocaine de lutte contre les maladies rénales « Reins » et représentante de l’Afrique au sein de l’Association internationale de néphrologie pédiatrique.

Concernant la prise en charge des patients sous dialyse affectés par Covid-19, elle est effectuée dans des centres dédiés à cette pandémie et selon des protocoles stricts afin de minimiser le risque pour les autres patients et le personnel soignant.

Interrogé sur l’opération de don d’organe durant cette crise, Pr. Bourquia a fait savoir que les derniers travaux ont montré que le virus s’attaque aussi aux reins, ce qui interdit toute utilisation de ces organes. « Personne n’a évoqué cette possibilité cependant et tenant compte de ces découvertes post mortem aucune greffe à partir de ces sujets n’est envisageable », a-t-elle conclu.

Impliquée depuis de nombreuses années dans la prise en charge des maladies rénales, Pr Amal Bourquia fait partie de la première génération des néphrologues au Maroc. Elle contribue activement à l’information du public et à la sensibilisation de la communauté médicale et des pouvoirs publics sur l’évolution des maladies rénales et les moyens de leur prise en charge.

Très active dans son domaine, Pr. Bourquia compte à son actif une quinzaine d’ouvrages sur la néphrologie qui sont venus enrichir la recherche dans les domaines de la dialyse et de la transplantation rénale.

Côte d’Ivoire : 12 millions de personnes touchées par la chaîne de solidarité contre la Covid-19

Quelque 12 millions de personnes ont été touchées par la redistribution de vivres et de non-vivres initiée par le ministère ivoirien de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté dans le cadre de sa chaîne de solidarité contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.L’information a été donnée  par la ministre Mariatou Koné qui était face aux députés ivoiriens pour faire le point de la redistribution des vivres et non-vivres reçus des donateurs dans le cadre de cette chaîne de solidarité lancée par son département ministériel contre la Covid-19.

Ce sont 24 régions sur 31 et 155 communes sur 201 que compte le pays qui ont déjà bénéficié de cette assistance humanitaire, a fait savoir Mme Koné précisant qu’un peu plus de 12 millions de personnes ont été touchées dont 09 millions à travers les élus et plus de 03 millions impactées à travers les ONG.

Depuis le 23 mars dernier, les autorités ivoiriennes ont lancé une chaîne de solidarité visant à soutenir les populations vulnérables dans la lutte contre la maladie à Covid-19. La Côte d’Ivoire enregistre à jour 1912 cas de maladie à Covid-19 dont 902 guéris et 24 décès.

Côte d’Ivoire: démarrage des émissions de la télévision islamique Al Bayane vendredi

La télévision confessionnelle islamique ivoirienne Al Bayane, intégrée depuis le 12 mai 2020 au Bouquet (N°208) de Canal + Afrique, démarre ses émissions vendredi, a annoncé jeudi à Abidjan son directeur général, l’Imam Cissé Djiguiba, lors d’une conférence de presse.Depuis 48h, le programme a commencé dès la mise en onde avec le teasing, la lecture du coran, des bandes annonces et des impressions de fidèles, mais pour le démarrage des émissions « c’est demain (vendredi) », a indiqué l’Iman Cissé Djiguiba, lors d’une conférence de presse au siège de la chaîne.

« A partir de maintenant, la télévision islamique Al Bayane est devenue une réalité dans l’espace audiovisuel en Côte d’Ivoire et compte prendre entièrement sa place » dans le paysage audiovisuel du pays, a lancé l’imam Cissé Djiguiba.

Cette première télévision confessionnelle du pays offre un programme avec des contenus variés, allant de l’information à la sensibilisation, de la formation et à l’éducation des téléspectateurs sur le plan des enseignements religieux islamiques, a-t-il dit. 

Les plages horaires seront consacrées, entre autres, à des émissions ayant trait à l’éducation, à la culture, à l’économie,  à la santé, et des espaces dédiés aux femmes, aux enfants, aux jeunes et des émissions à caractère social, a fait savoir le directeur général de cette télévision.

Il s’agit d’aller dans le prolongement de ce qui diffusé à la radio du Groupe mais « traduit autrement par rapport à l’outil audiovisuel qu’ est la télévision ; avec un volet divertissement et des documentaires », a-t-il relevé. 

« Nous ferons en sorte que les attentes de nos téléspectateurs soient servis dans l’optique d’obtenir leur satisfaction », a-t-il souligné, avant d’annoncer la tenue du journal télévisé fixée à 19h45 GMT (heure locale) qui traitera de l’actualité générale. 

Cette chaîne compte également faire du « dialogue des religions l’un des volets importants » de ses leitmotivs car « obtenir la paix exige que l’on soit capable de dialoguer et d’engager des processus pour permettre aux peuples et aux populations de se comprendre mutuellement », a -t-il noté. 

De ce fait, des prêtres, des pasteurs et des imams viendront traiter de la problématique de la paix, de la moralisation de la société et des questions d’intérêt général (éducation…) vu chacun sous l’angle de la religion qui est la sienne, à travers des débats, a-t-il poursuivi. 

Ces thématiques ne concernent pas les débats contradictoires où l’un dit c’est telle religion qui est vraie ou non, a-t-il précisé, assurant avoir une expérience d’au moins une vingtaine d’année en matière de dialogue interreligieux. Et ce, pour contribuer à l’essor d’un respect mutuel et la tolérance.  

Des fidèles et même des non musulmans ont adhéré au projet télévision Al Bayane dans le cadre de la mobilisation de fonds. Suite à un appel aux Ivoiriens et aux musulmans en particulier, plus de 600 000 personnes ont contribué, permettant de récolter environ un milliard de francs CFA. 

En 19 ans, le Groupe média Al Bayane n’a eu d’aide extérieure pour le fonctionnement de sa radio dénommée Al Bayane. Le partenariat de la télévision avec Canal+ (en dehors du contrat) s’étend au moins sur un an et demi sur 45 pays de l’Afrique subsaharienne.

« Nous comptons mettre un autre satellite qui couvre l’Europe, l’Amérique et l’Asie, et cela dans le moyen terme », a révélé l’imam Djiguiba, ajoutant cela « est à l’étude pour que nos frères et sœurs qui ont contribué financièrement puissent eux aussi suivre le programme d’Al Bayane ». 

Le Groupe média Al Bayane qui comprend une radio et une télévision, veut « aller encore plus loin avec la presse écrite et d’autres éléments qui rentrent dans la composition de tout ce qui peut servir nos communautés et le pays dans son essor de développement », selon son directeur général.  

L’extinction du signal analogique dans le secteur audiovisuel en Côte d’Ivoire est « prévue le 20 juin 2020 », avait annoncé début janvier le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, à la télévision publique.  

« L’extinction du signal analogique est prévue pour le 20 juin 2020 », a dit M. Sidi Touré, soulignant que le réseau TNT (Télévision terrestre numérique) était à plus de 60% de taux de couverture au plan national avec les investissements faits par la société IDT. 

Le gouvernement escompte à cette échéance de 2020 avoir atteint les 100% de couverture au plan national concernant la TNT, a fait savoir M. Touré, faisant remarquer qu’ il existe sept chaînes agréés et toutes « devront être en ligne au plus tard le mois de février » et que certaines y étaient déjà.  

Maroc : L’économie accuserait une contraction de 2% en 2020 (BERD)

L’économie marocaine devrait accuser une contraction de 2% en 2020, plombée en cela par les effets de la crise sanitaire liée au Covid-19, indique le nouveau rapport de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).Selon ce rapport intitulé « Les perspectives économiques régionales de la BERD », le ralentissement de l’économie marocaine est en premier lieu imputable à une nette régression du tourisme, mais aussi «aux mesures destinées à contenir la propagation de la pandémie, à des récoltes probablement mauvaises, à une récession en Europe et à une baisse des prix des matières premières ».

Pour ce qui est de la croissance en 2021, elle est favorisée par «l’essor de secteurs non agricoles, en particulier l’industrie minière, principalement en raison de l’impact négatif de la pandémie de coronavirus sur la production de phosphate en Chine».

« La montée du mécontentement social, une reprise plus lente que prévue dans les pays européens partenaires et la vulnérabilité persistante de la production agricole, en raison de conditions météorologiques défavorables et de l’évolution des prix, pourraient constituer des facteurs de risque freinant la croissance au Maroc», poursuit toutefois la BERD.

Le Maroc, explique la BERD, est second producteur mondial de phosphates et pourrait, de ce fait, en tirer parti.

Pour ce qui est des prévisions économiques en 2021, la BERD envisage une reprise de 4%.

En moyenne, les économies de la région devraient connaître une contraction de 0,8 % en 2020 avant de rebondir pour atteindre une croissance de 4,8 % en 2021, relève le rapport.

«En ce qui concerne les autres économies de la région, la Jordanie, le Liban et la Tunisie, elles devraient aussi subir un tassement de leur croissance cette année. L’Égypte, en revanche, affichera selon les projections un faible taux de croissance de 0,5 % », estime la BERD.

Pour les auteurs du document, la pandémie de Covid-19 va, en plus de cette décélération économique, entraîner une contraction substantielle de la production, au moins à court terme.

En supposant que les mesures de confinement intérieures soient progressivement assouplies, avec un retour à la normalité au cours du deuxième semestre, la production dans les régions de la BERD devrait se contracter en moyenne de 3,5% en 2020, suivie d’une reprise en 2021, avec un taux de croissance moyen de 4,8% en 2021.

« Bien que ce scénario suppose un impact modeste de la crise sur la trajectoire à long terme de la production, la pandémie peut avoir des impacts économiques, politiques et sociaux à plus long terme », note le rapport.

Réouverture de l’école dans le Grand Abidjan à partir du 25 mai après deux mois de fermeture

Les établissements d’enseignement primaire, secondaire et supérieur du Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) seront rouverts à partir du lundi 25 mai 2020 après plus de deux mois de fermeture, a annoncé jeudi le Conseil national de sécurité (CNS) après une réunion présidée par le président ivoirien Alassane Ouattara.«Après examen de l’évolution de la pandémie, d’importantes décisions ont été prises pour le Grande Abidjan: la réouverture des établissements d’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur à compter du lundi 25 mai 2020», rapporte le compte-rendu de cette réunion.  

Plusieurs autres décisions dont le maintien de l’isolement du Grand Abidjan jusqu’au 31 mai prochain,  ont été prises par le CNS. La semaine dernière, la ministre ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara a annoncé la reprise progressive de l’école à l’intérieur du pays à partir du 18 mai prochain. 

Elle a annoncé aussi à cette occasion la mise en vacances des élèves de la maternelle dont « le programme était presqu’ achevé » lorsque la fermeture de l’école est intervenue. 

C’est depuis le 16 mars dernier que les autorités ivoiriennes ont décidé de fermer les établissements préscolaires, primaires, secondaires et supérieurs pour lutter contre la propagation de la  Covid-19 dans le pays. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 1912 cas de maladie à Covid-19 dont 902 guéris et 24 décès.

Maroc/Covid-19 : Les études supérieures en présentiel reprendront en septembre

Les études supérieures en présentiel au niveau des universités et des instituts de formation professionnelle au Maroc, reprendront à compter de septembre prochain, a annoncé mercredi le ministre de l’éducation nationale, Said Amzazi.Le ministre, qui intervenait dans le cadre de la commission parlementaire de l’enseignement, a précisé que ces dates s’inscriront dans le cadre des scénarios prévus pour faire face à la propagation du virus du Covid-19.

Selon le ministre, les cours en présentiel au titre de 2019/2020 sont terminés, alors que les dates des examens pour l’enseignement supérieur seront annoncées ultérieurement.

Il a expliqué, à cet égard, que les décisions doivent être prises en coordination avec les ministères de la santé et de l’intérieur, car, pour le ministre, « le problème se pose par rapport à la mobilité des étudiants qui ont quitté les cités universitaires pour rejoindre leurs familles, en raison de la fermeture de ces structures à l’exception de celles internationales ».

Mardi,  le ministre de l’éducation nationale a annoncé que les examens du baccalauréat au Maroc pour l’année scolaire 2019/2020 auront lieu en juillet et septembre prochains et concerneront uniquement les programmes dispensés avant la suspension des cours en présentiel.

Maroc : Hausse de 6% des exportations des produits maraîchers en huit mois

Les exportations des produits maraîchers marocains ont enregistré une hausse de 6% entre le 1er septembre et le 9 mai 2020, indique le ministère de l’agriculture et de la pêche maritime.

 Selon le ministère, les exportations des produits maraîchers ont atteint sont estimées à un volume de 1.077.000 tonnes, enregistrant ainsi une croissance de 6% par rapport à la saison dernière arrêtée à la même date (1.012.000 tonnes).

Quant aux exportations de tomate, elles ont affiché ont connu au 9 mai 2020 une augmentation de l’ordre de 4% par rapport à la saison précédente, passant de 492.000 tonnes à 514.000 tonnes à la même date.

Les fruits rouges ont enregistré une croissance remarquable durant cette campagne pour atteindre 82.500 tonnes au 9 mai 2020, enregistrant ainsi une progression de 25% par rapport à la dernière campagne à la même date (66 000 tonnes).

Concernant les agrumes, et tout en notant le maintien d’un bon niveau des prix sur les marchés internationaux, un repli des volumes d’exportation de l’ordre de 28% a été enregistré durant cette campagne à cause du recul de la production.

Pour ce qui est des exportations des produits agricoles transformés hors sucre et ses préparations, elles ont atteint durant cette saison au 9 mai un volume de l’ordre de 299.000 tonnes, contre 255.800 tonnes durant la saison dernière, soit une croissance de l’ordre de 17%.

Face à un contexte international difficile caractérisé par l’épidémie Covid-19, les opérateurs marocains du secteur des exportations des produits alimentaires agricoles ont doublé d’efforts pour maintenir leur activité au niveau de toute la chaîne de valeur, de la production au niveau des vergers jusqu’à la commercialisation au niveau des marchés d’exportation en passant par le conditionnement et la transformation.

Des consignes de sécurité et d’hygiène ont été renforcées au niveau des unités d’exportation des produits agro-alimentaires afin de contenir tout risque de contamination du Covid-19.

Levée du couvre-feu dans le Grand Abidjan à partir de vendredi (Officiel)

Le Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire a annoncé jeudi au terme d’une réunion présidée par le chef de l’État Alassane Ouattara, la levée du couvre-feu dans le Grand Abidjan (Abidjan et banlieue) à partir du vendredi 15 mai prochain.« Après examen de l’évolution de la pandémie, d’importantes décisions ont été prises pour le Grand Abidjan: la levée du couvre-feu à compter du vendredi 15 mai 2020», indique le compte-rendu de cette rencontre. 

Avant le Grand Abidjan, vendredi dernier, le président ivoirien a levé le couvre-feu à l’intérieur de la Côte d’Ivoire estimant que depuis le 21 avril dernier, aucun cas de maladie à Covid-19 n’a été détecté en dehors du Grand Abidjan. 

C’est depuis le 24 mars dernier que le chef de l’État ivoirien avait décrété l’état d’urgence et instauré un couvre-feu sur l’ensemble du territoire national de 21h à 05h du matin pour lutter contre la propagation de la Covid-19. 

Le Grand Abidjan reste encore l’épicentre de cette pandémie en Côte d’Ivoire.  Le pays enregistre à ce jour 1912 cas confirmés de maladie à Coronavirus dont 902 guéris et 24 décès.

Le Rwanda ébranlé par les catastrophes naturelles

Les catastrophes naturelles ont causé de grandes pertes en vies humaines et en biens au Rwanda entre janvier et avril 2020, faisant 140 morts et 225 blessés, selon le ministère de la Gestion des urgences.Selon un rapport publié par ledit ministère, une série de catastrophes a détruit au moins 3 117 hectares de cultures, 124 routes et 64 ponts, perturbant les activités économiques dans tout le pays.

Ces catastrophes, des inondations, des orages, des glissements de terrain, des tempêtes et autres continuent de faire des victimes et ont des effets néfastes sur l’économie.

Plus de 3082 maisons ont été endommagées au cours de cette période, ce qui a provoqué le déplacement de milliers de familles.

Le ministère affirme que 3227 animaux domestiques sont morts à la suite de ces catastrophes, dont 60 vaches.

Au moins 36 salles de classe, un centre de santé, 12 églises, 10 maisons administratives, 13 infrastructures d’approvisionnement en eau qui ont perturbé l’approvisionnement en eau dans certaines régions et un marché ont été endommagés par les catastrophes.

Les événements climatiques extrêmes ont également détruit 61 infrastructures électriques, affectant l’approvisionnement temporaire en énergie dans certaines régions du pays.

Les pertes annuelles pour l’économie rwandaise ont été estimées à 43 millions de dollars en raison des seules inondations et sécheresses combinées, selon le profil de catastrophe du pays.

Les conditions climatiques extrêmes coûtent 10% du budget national du Rwanda.

L’Afrique du Sud va assouplir le confinement en juin

L’Afrique du Sud, qui en est à sa septième semaine de confinement à cause de la pandémie de coronavirus qui a tué 219 personnes dans le pays, devrait passer à l’assouplissement des restrictions en juin, a déclaré le président Cyril Ramaphosa.Le président, s’exprimait mercredi soir lors d’une allocution télévisée pour informer la nation depuis que son gouvernement, a annoncé que le confinement en vigueur depuis le 27 mars, a été allégé du niveau 5 au niveau 4 il y a deux semaines, permettant ainsi à 1,5 million de travailleurs des secteurs minier et agricole de retourner au travail, tandis que le reste de la population restait chez elle conformément à la réglementation.

Le président a déclaré qu’il espérait que la plupart du pays passerait au niveau 3 en juin, en assouplissant davantage les restrictions dans le cadre des efforts du gouvernement pour contenir la Covid-19 qui a éclaté dans le pays au cours de la première semaine de mars.

« Sans le confinement, le nombre d’infections au coronavirus aurait augmenté de façon incontrôlable. Nos installations sanitaires auraient été débordées et des milliers de Sud-Africains de plus seraient morts », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a été démontré, ajoute-t-il, que le confinement a fourni au pays « un temps précieux pour préparer notre système de santé et nous a aidés à ralentir le taux de transmission de la Covid-19 ».

« Cet avantage vital doit maintenant être maintenu », a déclaré le président.

Il a noté que les 600 millions de dollars US de fonds d’aide temporaire que son gouvernement a alloués le mois dernier aux petites entreprises et aux travailleurs en tant que mesures économiques temporaires seraient disponibles pendant six mois.

« Nous ne ménagerons aucun effort pour garantir que nos citoyens les plus vulnérables soient soutenus et protégés pendant cette période difficile », a-t-il déclaré.

M. Ramaphosa a ajouté qu’il procéderait à des consultations avec les dirigeants des neuf provinces du pays avant de passer au niveau 3 d’assouplissement des restrictions.

Sénégal: baisse de 50 milliards FCFA des exportations

Les exportations de biens du Sénégal au terme du mois de mars 2020 ont connu une baisse de 49,9 milliards FCFA (environ 79,840 millions de dollars) comparées à la même période de l’année 2019, annonce la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces exportations sont évaluées à 153,4 milliards de FCFA contre 203,3 milliards de FCFA au mois de mars 2019, soit une baisse de 24,5% en glissement annuel.

Selon la DPEE, cela traduit la contraction de la valeur des exportations de produits pétroliers (-24,3 milliards), d’or non monétaire (-15,7 milliards), de produits alimentaires (-12,1 milliards), d’acide phosphorique (-10,2 milliards) et d’engrais chimiques et minéraux (-6,1 milliards).

En revanche, le titane et le zircon ont connu des hausses respectives de 6,1 milliards FCFA et 1,5 milliard FCFA.

S’agissant de la baisse des exportations de produits alimentaires, la DPEE note qu’elle est consécutive à la diminution de 15,4 milliards de FCFA des ventes à l’extérieur de produits arachidiers, atténuée, toutefois, par la hausse des exportations de produits halieutiques (+2,1 milliards) et de préparations de soupes, potages et bouillons (+1,0 milliard).

En glissement mensuel, les exportations de biens ont enregistré une légère hausse de 2,5% comparées au mois de février 2020 où elles s’élevaient à 149,6 milliards de FCFA.

Cette situation reflète essentiellement la progression de la valeur des exportations d’acide phosphorique (+5,6 milliards) et de titane (+3,2 milliards).

En revanche, souligne la DPEE, le mois de mars se caractérise par un repli des exportations de produits alimentaires (-9,6 milliards), de produits pétroliers (-6,3 milliards), de ciment (-4,1 milliards), d’engrais chimiques et minéraux (-1,8 milliard) et d’or non monétaire (-1,6 milliard).

La contraction des ventes à l’étranger de produits alimentaires est essentiellement imputable à la baisse des exportations de produits arachidiers (-12,1 milliards).

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent à la prise de conscience par les jeunes des risques que représente la pandémie du coronavirus, aux performances des Marocains durant cette période pandémique et à la désignation de Dr. Moncef Slaoui pour diriger l’opération de développement d’un vaccin contre le Covid-19.+Aujourd’hui le Maroc+ se demande comment les jeunes peuvent-ils accepter de devenir des facteurs de risque pour les plus vulnérables ou même d’avoir des morts sur la conscience ?, faisant remarquer que cette catégorie est moins sensible aux risques et dangers que présente la pandémie.

Si grâce aux décisions prises, le pire a heureusement pu être évité, les comportements de certaines personnes, notamment au cours des dernières semaines, commencent sérieusement à menacer les acquis, prévient le quotidien, expliquant que les jeunes partent probablement du fait que le Covid-19 représente moins de risques pour eux et que les personnes âgées ou ayant des maladies chroniques sont les plus vulnérables.

+Al Bayane+, fait observer que le Covid-19 ne cesse d’impacter sérieusement le tissu économique, à l’échelon mondial, soulignant que les retombées fâcheuses, encore plus ardues qu’en crise de la récession de 2008, ont déjà mis à l’arrêt certaines entreprises auxquelles il va falloir insuffler des bouffées d’oxygène.

Par contre, l’industrie automobile qui peine ailleurs, se remet en activité pour une période d’exportation qui frôle 90% du produit, sachant qu’une bonne partie de pièces est quasiment de produit local, note le quotidien, ajoutant que l’aéronautique fait notre fierté puisque 42% des objets d’avion est totalement du pays.

« Des prouesses qui rivalisent avec un certain nombre de pays et dont on ne devrait nullement être confus », souligne-t-il, relevant que ce que les Marocains ont démontré, durant cette période pandémique, témoigne d’un potentiel plausible pour la construction du Maroc nouveau auquel on aspire.

+L’Economiste+ rapporte que le spécialiste international des vaccins, ex numéro 2 du géant pharmaceutique GSK, le Marocain Moncef Slaoui, a bel et bien été désigné par le président Trump, avec un général américain, Gustave Perna, pour diriger l’opération de développement d’un vaccin contre le Covid-19, baptisée «Operation Wrap Speed».

« C’est donc une nouvelle consécration pour Moncef Slaoui, qui préside actuellement le comité R&D de la compagnie américaine spécialisée en biotechnologies Moderna, la première au monde à avoir démarré les tests cliniques pour un vaccin contre le Covid-19 », fait savoir la publication.

Pr. Slaoui occupe plusieurs autres fonctions en parallèle, dont celle de président de Galvani, la filiale de GSK montée avec Google, spécialisée en bioelectronics, et de Sutrovax, une entreprise biopharmaceutique basée en Californie, ainsi que de trois autres sociétés oeuvrant dans les biotechnologies. Le docteur en immunologie est en outre associé ou membre du conseil d’administration d’autres entreprises.

Au cours de sa carrière, il a développé ou contribué au développement de plusieurs vaccins, dont ceux de la malaria, du cancer du col de l’utérus, rotavirus, pneumocoques…

Covid-19, politique et faits divers alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, jeudi à APA, traitent du coronavirus, de la politique avec les sorties de l’opposant Ousmane Sonko et d’Aminata Touré, présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), et des faits divers.« Le personnel médical et de secours atteint-Covid infecte les sauveurs », titre Le Quotidien, informant que 11 éléments des sapeurs-pompiers  à Touba et 7 agents de santé de Tamba sont testés positifs.

Parlant de l’infection à la Covid-19 parmi le personnel de santé, EnQuête fait état de « journée noire ».

Selon nos confrères, ce 13 mai a été funeste pour le personnel de santé qui a vu 20 médecins contracter le virus aux hôpitaux Aristide Le Dantec et Principal de Dakar, et à Tambacounda.

EnQuête pose également « la problématique des rechutes » de malades du coronavirus.

« Infection du corps médical et des sapeurs-pompiers-Le virus franchit les barrières », titre Kritik, qui compte 2105 cas positifs  et 22 décès.

Toutes choses qui poussent le docteur Massamba Sylla, entomologiste, à dire dans L’Observateur qu’ « on est loin du pic de l’épidémie ».

« Personnes du 3e âge-La hantise du virus », écrit Walf Quotidien qui, à propos de l’aide alimentaire d’urgence, note que « Sonko met Macky et Mansour dans le même sac ».

« Comme Wade avec son fils Karim, il (Macky) a donné à son beau-frère (Mansour Faye) 50 ministères parce que c’est son dauphin. Il (Macky) ne prend jamais ses propres initiatives, mais suit ce que fait Macron (président de la France) », dit Ousmane Sonko dans Walf Quotidien.

Mais dans le même journal, l’ancien Pm, Souleymane Ndéné Ndiaye, devenu allié du chef de l’Etat, précise que « Macky ne singe pas Macron ».

« Gestion de la crise liée au Covid-19 : Sonko sort de son mutisme et casse tout », titre L’As.

Nos confrères donnent la parole à Aminata Touré qui affirme qu’ « à pareil moment, il ne s’agit pas de faire de la politique politicienne ».

« Abandon de responsabilité, incompétence…Sonko dissèque le fiasco », titre La Tribune.

De son côté, Rewmi Quotidien constate une « rentrée politique en pleine pandémie » et note que « l’union nationale (est) brisée par l’assouplissement » de l’état d’urgence.

« Le virus implose le consensus », renchérit Le Témoin, dans lequel journal Ousmane Sonko estime que « la gestion de la crise sanitaire, (c’est) un fiasco », là où Aminata Touré soutient que « le président de la République n’a subi aucune pression ».

Sud Quotidien s’intéresse à la réouverture des lieux de culte et indique que l’église et la mosquée omarienne disent non ».

En faits divers, Vox Populi revient sur le « meurtre rituel au quartier Darou Rahmane à Touba » et souligne que « Bara Touré a égorgé ses 2 fils, un chat noir…Et laissé un chien agonisant ».

Sur cette affaire des deux enfants égorgés à Touba, Libération donne « les aveux d’un papa-tueur » qui confie aux enquêteurs : « Oui, j’ai égorgé mes fils mais je ne sais pourquoi ».

« J’ai sacrifié mes deux fils. Après mon acte, je n’ai rien ressenti d’extraordinaire », dit Bara Touré dans L’Observateur.

Enseignement privé ivoirien : des enseignants d’un groupe perçoivent leur paie en dépit de l’impact de la Covid-19

Malgré la suspension des cours dans les universités et grandes écoles du fait de la Covid-19, impactant la situation économique de ce secteur d’activité, le Groupe Etic, a assuré mardi le paiement des salaires des enseignants et de l’ensemble de son personnel administratif.Les enseignants et l’ensemble du personnel administratif ont également reçu des kits sanitaires et alimentaires, sous les auspices du fondateur du Groupe Dao Abroulaye, qui a exprimé toute sa compassion aux enseignants en cette période difficile de crise sanitaire liée à la Covid-19.  

« Je tenais aussi à vous traduire publiquement mes remerciements pour le travail que vous avez eu à faire à Etic. Nous vous en serons toujours reconnaissants tout le temps que Dieu nous donnera de vivre », a dit M. Dao Abdoulaye, lors d’une sobre cérémonie. 

M. Dao s’est en outre appesanti sur les solutions innovantes entreprises par ses établissements durant l’arrêt des cours pour maintenir le niveau des étudiants et les raffermir en vue des examens à venir.  

De ce fait, les informaticiens et les développeurs d’applications du groupe ont mis en place une solution informatique innovante pour donner des cours à distance aux étudiants. Une initiative visant à poursuivre la formation des étudiants durant cette période d’arrêt  de cours.

Cet acte « marque aussi la contribution et l’engagement de notre administration auprès du gouvernement ivoirien pour lutter contre la propagation de la maladie à Covid-19 dans le pays », a poursuivi M. Dao Abroulaye.

Sangaré Souleymane, enseignant en communication visuelle, a salué cette action. Pour lui,  ce geste à l’endroit des enseignants, alors que plusieurs de leurs collègues n’ont plus de nouvelle de leurs employeurs depuis le déclenchement de cette pandémie est « salutaire et plein de symbole ».

« C’est le symbole de la loyauté envers le corps enseignant (…) Mais, il faut aussi ajouter que le paiement de ces salaires, qui aurait pu ne pas se faire au regard des difficultés que traverse l’ensemble des établissements privés, est une action citoyenne », a-t-il dit.  

Créé en janvier 2012, ce groupe d’enseignement privé est composé de sept établissements implantés à Abidjan et à l’intérieur du pays.

Maison d’arrêt d’Abidjan : une «enquête en cours» après la «séquestration» d’un journaliste (Ministre)

Le ministère ivoirien de la justice et des droits de l’homme a diligenté une enquête qui « est en cours» en vue de faire la lumière sur l’affaire « Claude Dassé», un journaliste ivoirien qui aurait été séquestré, violenté et menacé de mort la semaine dernière par des gardes pénitentiaires de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( MACA), la plus grande prison du pays.« (…) Le Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, a instruit le procureur de la République près le Tribunal de Yopougon de diligenter une enquête, qui est en cours, en vue de faire la lumière sur cette affaire», rapporte un communiqué de ce département ministériel transmis mercredi à APA.

« En  tout état de cause, le Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, tient à indiquer qu’une suite sera réservée aux conclusions de cette enquête», ajoute le communiqué signé par Bernard Kouassi, le directeur de cabinet du ministre Sansan Kambilé. 

Mercredi dernier, le journaliste ivoirien Claude Dassé  a affirmé avoir été séquestré, violenté et menacé de mort par des gardes pénitentiaires de la MACA alors qu’il y était dans le cadre d’une enquête journalistique sur cette prison.

Covid-19 : au Sénégal, le football reprendra ses droits en fin d’année

La Fédération Sénégalaise de Football (FSF), dont le Comité d’urgence s’est réuni mercredi soir, a prévu de reprendre ses compétitions domestiques en novembre 2020.L’instance faîtière du foot sénégalais, dans un communiqué parvenu à APA, « après l’examen du contexte de la pandémie (Covid-19) qui devient de plus en plus inquiétante et la décision des autorités de prolonger l’état d’urgence, n’a pas jugé opportun de (poursuivre) dans l’immédiat les différents championnats ».

Selon la nouvelle programmation de la FSF, les championnats de Ligue 1, Ligue 2, Nationale 1, Nationale 2 et du football féminin (Divisions 1 et 2) devraient être bouclés au mois de novembre 2020.

La poursuite du championnat d’élite permettra entre autres de désigner les deux représentants du Sénégal dans les compétitions interclubs du continent à savoir la Ligue africaine des Champions et la Coupe de la Caf. Le championnat de Ligue 1 a été arrêté début mars à l’issue de la 13e journée. A ce moment-là,  Teungueth Football Club en était le leader incontesté avec 33 points au compteur.

Par ailleurs, la structure dirigée par Me Augustin Senghor a opté pour « la formule de Play off et Play down » afin que ces joutes se disputent dans les meilleurs délais. Dans le même ordre d’idées, elle prévoit de « terminer les championnats régionaux entre le 1er novembre et le 31 décembre 2020 sous forme de Play off ou de match à éliminatoire direct pour désigner les équipes qualifiées au tournoi de montée en Nationale 2 ».

Dans sa délibération, la Fédération Sénégalaise de Football a acté le report, jusqu’à la saison 2020/2021, de « toutes les compétitions des petites catégories et de beach soccer ». En outre, les fédéraux ont prorogé « les contrats entre clubs, joueurs et encadreurs jusqu’à la fin de la deuxième partie de la saison 2019/2020 ».

La FSF a également approuvé « la mise en place d’un plan de relance post Covid-19 du football sénégalais et du budget prévisionnel destiné à alimenter le fonds spécial créé à cet effet ».

Dans le but de soulager la souffrance des clubs professionnels, amateurs et certains groupements associés impactés par la crise sanitaire, l’instance faîtière du foot sénégalais leur a alloué « une subvention sur fonds propres en attendant la mobilisation des appuis de l’Etat, de la Fifa (Fédération internationale de football association) et de la Caf (Confédération africaine de football) ».

Covid-19: l’Eglise du Sénégal maintient la suspension des messes publiques

La Province ecclésiastique de Dakar a décidé, dans un communiqué reçu mercredi soir à APA, de ne pas mettre fin aux dispositions en vigueur dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, notamment la suspension des messes à caractère public.

« Nous avons encore aujourd’hui la lourde responsabilité de nous adresser à vous, dans l’urgence du moment, au sujet de la position de l’Eglise du Sénégal dans la gestion de cette maladie du coronavirus », ont solennellement déclaré les Evêques du Sénégal.

Ces derniers, voulant « rester fidèles à (leur) devoir de protéger partout et en toutes circonstances la santé et la vie des populations », ont convenu de maintenir « toutes les dispositions (de prévention) déjà prises » compte tenu de l’évolution de la Covid-19 au Sénégal.

Pourtant, le président de la République Macky Sall a annoncé la réouverture des lieux de culte, non sans poser certaines conditions. Mais le chef de l’Etat, dans son message à la nation du 11 mai dernier, a soutenu ceci : « plus que jamais, la responsabilité de chacune et de chacun de nous est engagée ».

Ainsi, les Evêques de la Province ecclésiastique de Dakar demandent « à tous de vivre en conséquence ». De ce fait, les religieux invitent les fidèles « à entretenir (leur) vie de foi, à travers les moments de prière en famille, dans un esprit de communion spirituelle avec l’Eglise Universelle ».

Poursuivant, Monseigneur Benjamin Ndiaye, l’Archevêque de Dakar, qui s’exprime au nom des Evêques de la capitale, a réconforté les chrétiens : « Avec vous, nous, vos Pasteurs, Evêques et Prêtres, restons en communion intime de cœur et d’esprit, spécialement quand nous disons la Sainte Messe en privé à vos intentions et à travers nos différentes célébrations qui vous sont accessibles par les médias ».

Enfin, les Evêques encouragent les fidèles « à tenir ferme dans les efforts déjà consentis » afin de « venir à bout de la Covid-19 », tout en les exhortant à éviter « les déplacements non nécessaires et (à respecter) les gestes barrières ».

Covid-19: le Cames lance le Prix Macky Sall, doté de 60 millions FCFA

Le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) a lancé un appel à projets dont le but est de « fédérer », par le Prix Macky SALL, financé à hauteur de 60 millions FCFA, « les nombreuses initiatives liées à la pandémie » de Covid-19 dans son espace.Cette décoration, comprise dans le Fonds Macky Sall pour la Recherche (FMSR), vivra ainsi sa première édition. Face à la pandémie de Covid-19, le Secrétariat général du Cames dit avoir « anticipé » son lancement aux fins de mobiliser sa communauté scientifique pour accélérer la réflexion, tout en mettant en œuvre des « actions multiformes concrètes » dans la riposte.

Le concours cible les enseignants-chercheurs, les chercheurs et les doctorants des Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche (IESR) de l’espace Cames, affiliés à un des Programmes Thématiques de Recherche (PTRC), renseigne un communiqué reçu mercredi à APA.

Ouvert depuis lundi 11 mai, le dépôt des candidatures sera clôturé le 31 mai prochain et les résultats connus cinq jours plus tard, soit le 5 juin.

Concrètement, un « financement exceptionnel » de 60 millions FCFA est disponible pour accompagner un « projet fédérateur », qui aura satisfait toutes les exigences du présent appel, souligne le document. Le versement de ce montant sera « étalé sur 18 mois », durée du projet.

Les candidats doivent joindre dans leurs dossiers une vidéo de présentation du projet, son résumé exécutif et sa description détaillée.

L’idée de création du FMSR, Cames Horizon 2015-2019, a été lancée à l’issue des deuxièmes Journées Scientifiques du Cames (JSDC2), organisées à Dakar, au Sénégal, en novembre 2015. Le Fonds est compétitif et correspond au don de 500 millions FCFA que son parrain, le président de la République du Sénégal, a octroyé en soutien au Plan Stratégique de Développement (PSDC), selon un document explicatif.

Par ailleurs, l’appel à projets veut « amener les enseignants-chercheurs et chercheurs de l’Espace Cames à travailler en réseaux multi-pays, mutualisant les moyens locaux et internationaux, pour trouver une façon innovante d’aborder sous tous les angles, la problématique (de la) Covid-19 et faire en sorte que l’expertise des promus du Cames plaide par les faits, en sa faveur ».

Le Conseil note également que l’essentiel de la subvention apportée ne concerne que le financement des missions, les frais de terrain et le traitement de quelques données importantes et fondatrices, sous réserve de l’accord préalable du Cames, si aucune solution de mutualisation endogène de moyens n’est envisageable.

Il ajoute qu’aucun équipement informatique autre que du petit matériel, à titre de consommable, ne peut être financé par la subvention.

AfSud : l’ANC demande des sanctions contre le ministre des Finances

Les plus hauts responsables du Congrès national africain (ANC, au pouvoir) en Afrique du Sud sont irrités par la conduite publique du ministre des Finances, Tito Mboweni et souhaite que le président Cyril Ramaphosa le mette au pas sans délai, a appris APA mercrediCe qui a irrité les cadres supérieurs de l’ANC, ce sont les révélations de Mboweni au sujet de ses désaccords avec la politique du gouvernement, comme indiqué dans des tweets récents qui ont rendu publics les désaccords avec ses collègues du Cabinet.

Dans l’un des tweets, le ministre s’est plaint du fait « qu’il n’y a pas si longtemps, j’étais un homme libre, sans contrainte politique. Ensuite, j’ai accepté de rejoindre volontairement le gouvernement. Libre mais pas libre !! »

Dans le tweet, il a ajouté: « Vous devez obéir aux décisions majoritaires et collectives (du Cabinet)! Parfois, on a l’impression d’avaler un rocher! »

Les responsables du parti en colère ont également reproché à Mboweni de ne pas soutenir l’interdiction persistante de vente de produits du tabac par le gouvernement pendant le confinement de sept semaines, en plus de prendre ses distances avec la décision de l’Exécutif de réserver des fonds de secours pour le tourisme, contre les coronavirus, aux petites entreprises appartenant à des Noirs en difficulté, et qui ont pris un gros coup financier pendant la pandémie.

Le trésorier général de l’ANC, Paul Mashatile, a confirmé mercredi que les six principaux responsables du parti avaient en effet discuté de la conduite publique de Mboweni, et ils n’appréciaient pas le fait qu’il ait lavé le linge du parti en public.

« Oui, nous avons discuté de la conduite de Mboweni et nous pensons que nos collègues doivent travailler ensemble. Nous savons que dans toute organisation, y compris le Cabinet, les gens auront des opinions différentes. Mais en définitive, une fois qu’une décision a été prise, nous voulons que tout le monde s’y soumette », a déclaré MashatilSelon lui, les hauts responsables ont demandé à Ramaphosa, en tant que chef de l’ANC et président du pays, de parler à Mboweni d’un changement dans sa conduite et de respecter les décisions collectives.

La présidence du parti n’a pas encore réagi aux propos de Mashatile.

Mboweni, ancien gouverneur de la South African Reserve Bank, est connu comme étant un esprit libre en ce qui concerne ses déclarations publiques.

Bolloré s’engage dans la riposte contre le covid-19 en Côte d’Ivoire

Dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, les filiales de Bolloré Transport & Logistics en Côte d’Ivoire ont apporté leur contribution au plan de riposte initié par le gouvernement ivoirien.Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire, Abidjan Terminal, Sitarail et Carena ont manifesté leur élan de solidarité à travers la communauté portuaire, indique un communiqué transmis à APA.

Elles ont aussi procédé à la remise de dons de plusieurs conteneurs aménagés et frigorifiques à l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire et à la ville de San Pedro pour les accompagner dans leurs missions de recherche et de lutte contre la pandémie du Covid-19.

Les filiales de Bolloré Transport & Logistics ont, dans le même temps, offert au Centre des opérations d’urgence de Côte d’Ivoire, 1.000 combinaisons d’intervention et près d’un millier de paires de gants pour renforcer la sécurité et les conditions d’intervention des équipes.

Bien plus, les communes abritant les installations des entreprises de Bolloré Transport & Logistics à Abidjan ont reçu des produits d’hygiène, des consommables sanitaires et des vivres destinés aux populations. Elles ont enfin remis, à la Radiotélévision ivoirienne (RTI), des kits de lavage de mains pour renforcer le dispositif de prévention de cette institution qui assure la sensibilisation aux gestes barrières.

Bolloré Transport & Logistics a par ailleurs mis en œuvre d’importantes mesures pour assurer la protection de son personnel, des clients tout en garantissant la continuité de la chaine d’approvisionnement de la Côte d’Ivoire et des pays de la sous-région. Une priorité est accordée à la logistique des produits médicaux et de première nécessité, indispensables au bien-être des populations face à cette crise sanitaire.

« Bolloré Transport & Logistics est engagée dans le plan de riposte contre le Covid-19 pour limiter le risque de contagion au sein des communautés »,a déclaré Martine Coffi-Studer, Présidente du Conseil d’Administration de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire.

Selon elle, cette contribution vient renforcer les dispositifs de prévention de la pandémie, améliorer les capacités des structures sanitaires et soutenir les actions sociales, pour limiter les effets de la pandémie. Notre démarche multi-cibles, permet également via nos différentes filiales, d’accompagner le gouvernement et de matérialiser notre soutien aux populations.

Covid-19: la Guinée enregistre le taux de mortalité le plus bas de la MRU

La Guinée a le taux de mortalité dû au coronavirus le plus faible de l’Union du fleuve Mano (MRU), selon des chiffres officiels rendus publics mercredi.Selon le bilan des décès de Sanusi Research & Consulting de l’Union, qui regroupe la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone, 73 personnes ont succombé au Covid-19.

Ces décès ont été enregistrés en Côte d’Ivoire (21), en Guinée (11), au Libéria (20) et en Sierra Leone (21).

Cependant, avec 4.754 cas enregistrés dans la MRU, la Guinée compte le plus grand nombre de cas (2.298), suivie de la Côte d’Ivoire (1.857), de la Sierra Leone (387) et du Libéria (212).

Sur les 1.819 cas de guérisons enregistrés dans la MRU, 45% se trouvent en Côte d’Ivoire, 45% en Guinée, 5% au Libéria et 5% en Sierra Leone.

Malgré la menace du Covid-19 et le boycott de l’opposition, la Guinée a organisé en mars dernier, un référendum constitutionnel qui selon ces opposants devrait permettre au président Alpha Condé de continuer à diriger la Guinée pendant 12 ans encore.

Covid-19: des parlementaires pour l’annulation de la dette des pays pauvres

Plus de 300 parlementaires d’une vingtaine de pays ont demandé mercredi au Fonds monétaire international (FMI) et à la Banque mondiale d’annuler la dette des pays pauvres face au contexte de la pandémie de Covid-19.L’annulation de la dette des pays pauvres est « la moindre des choses que la Banque mondiale, le FMI et d’autres institutions financières internationales devraient faire pour empêcher un accroissement inimaginable de la pauvreté, de la faim et des maladies qui menace des centaines de millions de personnes », selon le sénateur américain Bernie Sanders, cité par l’agence Reuters.

L’ancien candidat aux Primaires démocrates pour l’élection américaine de 2020 est à l’origine de cette initiative avec sa camarade Ilhan Omar, représentante démocrate de l’Etat de Minnesota au Congrès des États-Unis. Parmi les signataires, originaires de tous les continents, figurent aussi l’ancien leader travailliste, Jeremy Corbyn, ou encore l’ancien président de l’Argentine, Carlos Menem.

Ainsi pour Sanders, les pays pauvres doivent pouvoir mobiliser l’ensemble de leurs faibles ressources pour protéger leur population plutôt que de rembourser des « dettes insoutenables » dues aux grandes institutions financières internationales.

Les signataires jugent par ailleurs que le remboursement de la dette des pays les plus pauvres devrait être complètement annulé plutôt que simplement suspendu, comme l’a décidé le G20 en avril.

La Banque mondiale a déclaré qu’elle allait réfléchir aux moyens de renforcer son soutien aux pays les plus pauvres mais que l’annulation des dettes pourrait nuire à sa note de crédit et limiter sa capacité à fournir des financements à moindre coût à ses membres.

Au plan africain, plusieurs leaders d’opinion comme le président sénégalais Macky Sall ont plaidé pour l’annulation de la dette des pays du continent, qui sont parmi les plus pauvres du monde.

Il est soutenu dans cette initiative par son homologue français, Emmanuel Macron.

La Banque Mondiale a indiqué dans un rapport, en avril, que l’Afrique allait vivre cette année sa première récession depuis un quart de siècle, redoutant même une crise alimentaire dans certains pays.

Toutefois, la « coopération » entre les pays pourrait atténuer les « pertes » en bien-être social dues à la pandémie, a souligné Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque Mondiale pour l’Afrique.

Sur plus de quatre millions de cas confirmés de Covid-19 dans le monde et près de 300.000 décès, selon un décompte fait mercredi après-midi depuis le début de la pandémie, le continent dénombre quelque 69.000 malades et plus de 2400 morts.

Côte d’Ivoire: Chantal Nanaba Camara nommée présidente du Conseil supérieur de la magistrature

La magistrate hors hiérarchie Chantal Nanaba Camara a été nommée mercredi présidente du Conseil supérieur de la magistrature pour une durée de trois ans par le président ivoirien Alassane Ouattara, a appris APA de source officielle.« Au titre du Conseil supérieur de la magistrature et conformément à l’article 145 de la constitution, le président de la République a procédé à la signature d’un décret portant nomination de Mme Chantal Nanaba Camara, présidente de la Cour de cassation en qualité de présidente du  Conseil supérieur de la magistrature pour une durée de trois ans», a annoncé Patrick Achi, le ministre Secrétaire général de la présidence de la République dans un communiqué.

 Le 03 avril dernier, rappelle-t-on, la magistrate hors hiérarchie, Chantal Nanaba Camara, réputée pour sa rigueur, a été nommée présidente de la Cour de cassation.

Afrique du Sud : Timide reprise des ventes de véhicules

L’Afrique du Sud a entamé mercredi des ventes de véhicules automobiles à une échelle réduite, le plein fonctionnement des secteurs devant commencer en juin, a annoncé le ministère du Commerce et de l’Industrie.Il a ajouté que dans le cadre de cette phase de la réouverture de l’industrie automobile, les points de vente de voitures ne pourraient avoir que 30% de leur personnel travaillant sur place.

En vertu des règles actuelles de confinement du coronavirus de niveau 4 du pays, toutes les voitures qui ont été vendues « doivent être livrées au domicile des acheteurs après avoir été soigneusement désinfectées ».

« Les règles permettent également toutes les réparations nécessaires pour la sécurité ou le contrôle technique et l’entretien courant pour tout le monde – pas seulement les travailleurs des services essentiels comme cela a été le cas jusqu’à présent », a informé le ministère.

L’Afrique du Sud est confinée depuis le 27 mars et devrait assouplir les règles strictes sur une base hebdomadaire, jusqu’à ce que le pays atteigne le niveau 1 de déréglementation.

Côte d’Ivoire : départ de Mabri suite à un léger réaménagement du gouvernement

Le chef de l’Etat ivoirien a procédé mercredi à un réaménagement du gouvernement, marqué par le départ de Albert Toikeusse Mabri, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.M. Mabri, président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), un parti de la coalition au pouvoir, a été remplacé par Adama Diawara, le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. 

Albert Flindé, un cadre de l’Udpci, lui a été nommé ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, tandis que Roger Adom occupe le portefeuille du ministère de la modernisation de l’Administration et de l’innovation du service civique.  

Ally Coulibaly, ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur,  qui assurait l’intérim du ministère des Affaires étrangères, après le départ de Marcel Amon-Tanoh, a été nommé ministre des Affaires étrangères. 

Dans ce nouveau gouvernement ivoirien, Raymonde Goudou, ministre de la modernisation de l’Administration, assurant l’intérim du ministère de la Culture, a été confirmée ministre de la Culture et de la Francophonie. 

Quant à Philippe Legré, précédemment secrétaire d’Etat chargé des Affaires maritimes, il devient ministre des Affaires maritimes.

Ce remaniement technique du gouvernement intervient à environ six mois de l’élection présidentielle ivoirienne prévue le 31 octobre 2020. 

Covid-19: la Zambie rouvre le site touristique de Victoria Falls

Le président zambien Edgar Lungu a ordonné la réouverture pour les touristes, des chutes Victoria et des hôtels locaux, dans le but de redonner vie à un secteur touristique paralysé par l’impact de la pandémie de coronavirus.L’annonce à faite mardi à la suite d’une visite du site de Victoria Falls à la frontière avec le Zimbabwe, au cours de laquelle il a été noté que le niveau d’eau dans la station touristique avait considérablement augmenté au cours des derniers mois et que l’économie de la ville frontalière de Livingstone s’était presque effondrée en raison de la fermeture du site au public.

« Les chutes sont à leur apogée cette année après plusieurs années de faibles niveaux d’eau, mais il n’y a pas de touristes ici », a déclaré Lungu.

Il a ajouté que les chutes, l’une des sept merveilles naturelles du monde, devraient être ouvertes aux touristes afin de « sauver des emplois » et relancer l’économie comateuse de la ville de Livingstone qui dépend des revenus touristiques du site.

Il a cependant ordonné aux opérateurs touristiques et à leurs clients de respecter une stricte distanciation sociale et d’autres protocoles de santé nécessaires pour réduire la propagation du coronavirus.

Le dirigeant zambien a noté que la fermeture des chutes Victoria étouffait le secteur du tourisme, qui représentait 1,8 milliard de dollars américains pour l’économie, soit 6% du produit intérieur brut du pays.

Plus de 300.000 personnes dépendent du secteur du tourisme en Zambie.

M. Lungu a autorisé ces dernières semaines la réouverture progressive des secteurs économiques, plus d’un mois après avoir ordonné la fermeture de toutes les entreprises le 25 mars, dans le cadre de mesures visant à contenir la propagation du coronavirus.

La pandémie a infecté mardi 441 personnes en Zambie, un pays qui compte à ce jour sept décès.