Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les nouvelles mesures préventives pour lutter contre la propagation du Covid-19 et le nouveau Port Dakhla-Atlantique et la piètre prestation des athlètes marocains aux JO de Tokyo, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit : « C’est acté au vu de l’évolution des indicateurs: le Maroc fait face à sa quatrième vague Covid-19 à l’instar de nombreux autres pays à travers le monde », relevant que les pouvoirs publics savent cette fois-ci comment procéder et savent très bien quels dispositifs et mesures sont les plus adaptés et quand les prendre et avec quelles conséquences et quels résultats.

L’autre paramètre qui sera lui aussi déterminant dans les semaines et mois qui viennent est le rythme de la vaccination, poursuit la publication, ajoutant que le dernier paramètre est le niveau de conscience et de civisme des citoyens.

« Aucun dispositif sanitaire au monde ne peut donner de résultats, quel que soit son niveau de sévérité, en l’absence d’une discipline collective et rigoureuse », assure le journal. « C’est la seule et vraie barrière contre le virus… », soutient-il.

Sur un autre registre, +Al Bayane+ souligne que la ville de Dakhla est promue à un avenir florissant en termes économique et diplomatique de tout premier rang, rappelant que l’État envisage d’y fonder une unité portuaire de haut standing international, pour une enveloppe budgétaire de pas moins de 1 milliard d’euros.

Étendu sur pas moins de 1600 ha, le complexe portuaire sis à quelque 40 kilomètres de Dakhla, se compose de trois pôles en l’occurrence une unité commerciale spécialisée en échange avec l’Afrique et l’Amérique, l’unité des pêches maritimes et l’unité de chantiers navals, fait savoir le quotidien, ajoutant que la région de Dakhla Oued Dahab englobe à elle seule environ 65% des ressources halieutiques nationales.

Le port atlantique de Dakhla se dotera d’une zone logistique industrielle à même de permettre l’opérationnalité directe et indirecte de nombre de métiers, plus particulièrement dans les secteurs de l’industrie agricole et la production poissonnière, indique-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève qu’il y a de moins en moins d’athlètes marocains en lice dans les JO de Tokyo, alors que nous ne sommes qu’au troisième jour.

Le quotidien pointe ces éliminations successives malgré les motivations et les nombreux stages de préparation.

Dimanche, les derniers éliminés ont été les deux boxeurs Mohamed Assaghir et Abdelhak Nadir. Ce dernier s’est fait éliminer par un boxeur Mauricien en 16ème de finale dans la catégorie des poids légers (moins de 63 KG) et le premier dans le moins de 81 kg a vu l’arbitre mettre fin à son calvaire face au russe Khataev Imam. Les deux rejoignent Mohammed Hammout éliminé samedi dans le moins de 57 kg par un boxeur iranien.

Le quotidien explique qu’une vague d’énervement et de déception a envahi la délégation marocaine à Tokyo après ce grand nombre d’athlètes éliminés très rapidement. Le niveau des sportifs marocains n’a pas été à la hauteur de la compétition comme cela a été le cas pour la rameuse Sarah Fraincart, éliminée en aviron après avoir été repêchée pour une dernière course.

Economie et santé s’imposent à la Une des quotidiens marocains

La situation de l’économie nationale, la célébration de l’Aïd Al Adha et les mesures préventives contre la Covid-19, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que l’économie marocaine confirme « une certaine résilience » et signe « un rebond important » pour l’année en cours, qui permettra d’atténuer les effets d’une année 2020 particulièrement difficile.

Et si le pays s’attend à une croissance meilleure en 2021, c’est surtout grâce à une campagne agricole très satisfaisante, estime le quotidien. Au cours des deux dernières décennies, l’agriculture a joué un rôle important dans le progrès économique et les performances de croissance, des performances qui font d’ailleurs du secteur un véritable réservoir de croissance, constate-t-il.

Au sujet de l’Aïd Al Adha, +L’Opinion+ indique que contrairement à l’année dernière, les Marocains ont acquis les bons réflexes et le corps médical est visiblement mieux armé, permettant ainsi d’endiguer les effets ravageurs du virus et réduire par ricochet le taux de létalité.

Mais, ces progrès réalisés demeurent fragiles, surtout face à un variant Delta qui gagne de plus en plus de terrain au Maroc et ne manquera pas de devenir majoritaire d’ici les semaines qui viennent, met en garde le journal, soulignant la nécessité de faire preuve de « vigilance » durant cette occasion festive, connue pour être une journée de grande activité et de forte mobilité.

+Le Matin+ rapporte que le gouvernement vient de confirmer le retour à un certain nombre de restrictions à partir du vendredi 23 juillet 2021 à 23h00, et ce, pour lutter contre la propagation de la pandémie du Covid-19.

Ces mesures concernent l’interdiction des déplacements nocturnes au niveau national de 23h00 à 04h30 du matin.

Il s’agit aussi du contrôle des déplacements inter-villes autorisés désormais sur présentation du passeport vaccinal ou d’une autorisation administrative de déplacement délivrée par les autorités territoriales compétentes. Ces mesures portent également que l’interdiction des fêtes et cérémonies de mariage et des obsèques. Ainsi, les cérémonies d’enterrement seront limitées à 10 personnes maximum.

Aussi, la capacité maximale des transports en commun et des piscines publiques ne doit pas dépasser 50%. Même mesure pour l’accès aux cafés et restaurants qui sont obligés de se limiter à 50% de leur capacité d’accueil ;

Le gouvernement indique que cette décision vient à la suite d’une réunion organisée aujourd’hui avec le comité scientifique en charge du suivi de la pandémie, indique le journal, citant un communiqué du gouvernement.

Santé, économie et politique au menu des quotidiens marocains

Les ventes d’auto-tests Covid, la résilience du Maroc et les relations Maroc-Algérie, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus lundi.« Non à la peur contre les ventes d’autotests Covid », lance +L’Économiste+, ajoutant que la polémique entre laboratoires d’analyses biologiques et les pharmaciens passe mal auprès de l’opinion.

Le journal rappelle que plusieurs pays sont allés beaucoup plus loin, autorisant ces tests dans les grandes surfaces, soulignant que les laboratoires donnent l’impression de s’opposer à un canal offrant plus de proximité et pouvant toucher un plus grand public.

Cette affaire n’est pas sans rappeler les résistances ayant marqué l’arrivée des premiers tests Covid au début de la pandémie, indique-t-il, relevant qu’il s’agit là d’un scénario qui semble se répéter pour les autotests car l’humeur des politiques de santé continue de s’exposer à la pression des lobbys.

Abordant la résilience du Maroc, +Aujourd’hui Le Maroc+, qui se réfère au dernier classement réalisé par Global Finance sur la base d’indicateurs du World Economic Forum, écrit qu’avec sa très honorable 24ème place en termes de sûreté et de sécurité, le Maroc se confirme et conforte dans son statut de pays fiable et résilient.

Pour cette édition 2021, l’index global de sécurité sur lequel se base ce scoring prend particulièrement en considération la situation épidémiologique et la performance générale du pays dans sa lutte contre le virus, fait savoir le quotidien, notant que durant cette pandémie, qui dure depuis mars 2020, le Maroc a fait preuve non seulement d’une capacité de résilience à des chocs exogènes violents mais, en plus, d’une aptitude à transformer des situations critiques en opportunités.

Ce capital sécurité et fiabilité dont jouit le Maroc devrait être exploité surtout en interne et être transformé en capital confiance pour affronter et relever les nombreux défis qui se profilent à l’horizon, estime-t-il.

+L’Opinion+ rapporte que l’Algérie a rappelé, dimanche, son ambassadeur à Rabat, pour consultation. Une réaction provoquée par le plaidoyer de Omar Hilale, lors de la réunion ministérielle du Mouvement des Non-Alignés, où il a défendu le droit à l’autodétermination du peuple kabyle.

« Dans la déclaration du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, rendue publique le 16 juillet 2021, il a été indiqué que l’Algérie attendait du Royaume du Maroc qu’il clarifie sa position définitive sur la situation d’une extrême gravité créée par les propos inadmissibles de son ambassadeur à New York», indique le ministère algériens des Affaires Étrangères, faisant référence au plaidoyer de l’ambassadeur permanent du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, qui avait répondu aux provocations du nouveau ministre algérien des Affaires étrangères, au cours d’une réunion virtuelle des non-alignés, tenue les 13 et 14 juillet, en évoquant le droit à l’autodétermination du peuple kabyle.

 

« Depuis lors, et en l’absence de tout écho positif et approprié de la partie marocaine, il a été décidé aujourd’hui, le rappel, avec effet immédiat, pour consultations, de l’Ambassadeur d’Algérie à Rabat, sans préjudice d’autres mesures éventuelles en fonction de l’évolution de cette affaire », conclut le communiqué algérien, cité par la publication.

Rappelons que lors de la réunion précitée, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra a revendiqué le droit à l’autodétermination en faveur de la chimérique RASD, et ce, bien que le dossier du Sahara marocain ne fût, ni inscrit à l’ordre du jour de la réunion, ni en liaison avec son thème.

Exerçant son droit de réponse, Omar Hilale a déclaré que l’Algérie qui «se dresse en fervent défenseur du droit à l’autodétermination, refuse ce même droit au peuple Kabyle, l’un des peuples les plus anciens d’Afrique, qui subit la plus longue occupation étrangère». Il a ajouté que «l’autodétermination n’est pas un principe à la carte. C’est pourquoi le vaillant peuple Kabyle mérite, plus que tout autre, de jouir pleinement de son droit à l’autodétermination ».

Politique, culture et migration au menu des quotidiens marocains

La solidarité du Maroc avec les pays en difficulté, la reprise du secteur culturel et la migration clandestine, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.Ainsi, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la solidarité avec les peuples frères et amis est devenue un “leitmotiv” dans l’action du Royaume sous la conduite de du Roi Mohammed VI, notant que dans le monde arabe ou bien à l’échelle continentale, les multiples initiatives royales font du Maroc « un symbole de la solidarité et de l’action humanitaire ».

Aujourd’hui, l’envoi sur décision royale d’une aide médicale d’urgence à la République tunisienne, après la détérioration de la situation épidémiologique dans ce pays maghrébin frère, reflète les valeurs de solidarité, ancrées à jamais dans l’ADN d’un peuple et de son Roi, souligne-t-il.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ indique qu’après les librairies ouvertes au public depuis quelques mois déjà, les cinémas reviennent peu à peu à la vie et les salles de théâtre commencent à résonner des trois coups du brigadier qui annoncent le début du spectacle.

Certes, les rencontres ne font pas encore le plein, mais l’espoir est au rendez-vous d’une vie culturelle « normale », sans restriction de fréquentation ni mesures particulières de protection et de prévention des risques de propagation du virus, nuance le journal, constatant que les débats littéraires reprennent timidement autour des nouvelles parutions.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que des garde-côtes de la Marine Royale, opérant en Méditerranée et en Atlantique, ont porté assistance durant la période allant du 10 au 14 juillet 2021, à un total de 344 candidats à la migration irrégulière à majorité subsahariens, dont des femmes et des enfants et qui étaient en difficulté à bord d’embarcations de fortune.

Selon une source militaire, les personnes secourues ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine Royale, avant d’être acheminées vers les ports les plus proches du Royaume puis remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage, précise-t-on de même source.

Economie, Agriculture et développement au menu des quotidiens marocains

La loi sur la liberté des prix et de la concurrence, la résilience du secteur bancaire, l’accord Maroc-AFD pour l’appui à la nouvelle stratégie agricole du Maroc et les débats autour du rapport de la Commission spéciale sur le nouveau modèle de développement, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+ L’Économiste+ écrit que malgré la mise en place, il y a deux décennies, d’une loi sur la concurrence, un texte qui devait apporter un changement radical des usages commerciaux, « les mauvaises pratiques ont continué, et dans leur sillage le cercle vicieux de lois contournées, d’impunité, de discrédit des institutions ou encore de dérapage ».

Face à cette situation, une redynamisation du cadre juridique concernant la concurrence est devenue une urgence pour accompagner les transformations de l’économie, estime le journal, soulignant que cette redynamisation est aussi vitale pour faire face à une crise qui contraint aujourd’hui à travailler autrement et à redonner confiance aux investisseurs. Pour aboutir à une « coopération forte » permettant de diffuser tous les « messages nécessaires » et pour que les règles soient connues et appliquées par tous, la CGEM et le Conseil de la Concurrence viennent de tenir une réunion sur les enjeux du cadre juridique relatif à la concurrence, rapporte-t-il.

Évoquant le secteur bancaire, +Aujourd’hui le Maroc+ indique que le dernier rapport de la Banque mondiale consacré à la situation économique au Royaume a attiré l’attention sur la résilience du secteur bancaire, qui est un facteur d’équilibre central pour l’économie marocaine. Les banques marocaines disposent d’un matelas de réserves et de capitaux suffisamment confortable pour éviter toute crise, assure la publication, notant que les dispositifs qui permettent à la banque centrale de suivre de près l’évolution des fondamentaux du secteur financier ont démontré jusque-là leur efficacité et leur utilité.

Pour le quotidien, une crise du secteur bancaire marocain est un scénario qui n’est assurément même pas envisageable au vu de la solidité dont il a toujours fait preuve et qu’il vient de démontrer encore face à la crise sanitaire et économique majeure qu’a connue le monde.

+Libération+ rapporte que le Maroc et l’Agence française de développement (AFD) ont signé, lundi à Rabat, deux conventions de financement pour un montant total de 150,6 millions d’euros en appui à la nouvelle stratégie agricole du Maroc « Génération Green 2020-2030 ».

Signé en présence de l’ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal, ce programme met l’accent sur la revitalisation des territoires ruraux marocains par le renforcement des infrastructures de commercialisation agricole, le développement de l’entreprenariat agricole et para-agricoles et la conversion des petites exploitations vers des modes de production plus respectueux des ressources naturelles (eau, sols, biodiversité), indique un communiqué de l’AFD, cité par le journal.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que les débats autour du rapport de la Commission spéciale sur le nouveau modèle de développement ont mobilisé les associations de défense des droits des femmes qui sont montées au créneau pour faire entendre leurs voix.

Lors d’une conférence organisée, mardi à Casablanca, les intervenantes ont soulevé la question de l’égalité entre les deux sexes. Elles ont également appelé à une mobilisation pour faire de l’égalité une priorité sociétale.

Dans ce sillage, l’association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) a fait savoir que les potentialités féminines et de défense des droits humains ont été déçues par l’absence du concept d’égalité dans le rapport de la commission spéciale sur le nouveau modèle de développement.

« Aucune vision effective n’a été présentée pour concrétiser l’égalité qui est «une question de développement», selon les termes de Khadija Rebbah, militante associative, citée par le quotidien.

Soulignant que la croissance et le développement passent par la résorption des inégalités et en particulier celles de genre, l’ADFM a également soulevé certaines problématiques dont souffrent les femmes au Maroc. Il s’agit entre autres « des inégalités en matière d’accès aux postes de responsabilité, de la discrimination en matière successorale, de la pauvreté, des privations, des violences faites aux femmes et autres restrictions sur la liberté et la mobilité ».

Economie, administration et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent notamment de la réglementation du Partenariat public-privé, la réforme des Établissements et Entreprises Publics et la saisie d’une grande quantité de résine de Cannabis au niveau de l’axe Casablanca-Bouznika.Évoquant la réglementation du Partenariat public-privé (PPP), +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le Royaume est en train de parfaire son arsenal juridique destiné à encadrer le partenariat public-privé, rappelant que le brassage entre des opérateurs ou des capitaux publics et privés est une pratique très ancienne.

Le journal souligne que de nombreux projets d’intérêt général, notamment le développement de grandes infrastructures, les zones d’activités industrielles de nouvelle génération, les complexes portuaires et les méga-stations d’énergie solaire et éolienne, ont été développés grâce à une bonne intelligence entre le public et le privé.

Et de noter que les technostructures de l’administration marocaine ont pu évidemment développer un certain savoir-faire et une expertise dans les montages financiers, juridiques et techniques que nécessitent des projets spécifiques de grande envergure.

Le législateur dispose donc d’un recul suffisamment long, plus de 50 ans, et intéressant en termes de contenu et d’expériences, pour que la prochaine réglementation soit encore plus performante et surtout plus productive en valeur et en développement pour le pays, constate-t-il.

Abordant la réforme des Établissements et Entreprises Publics (EEP), +L’Économiste+ indique que la future agence nationale de gestion stratégique des participations de l’Etat est une « belle réforme » dont il faudra suivre l’aboutissement. Si les EEP sont invités à négocier de nouveaux paradigmes, à pérenniser leurs modèles économiques, à scruter les opportunités stratégiques, « c’est que la survie de plusieurs écosystèmes privés en dépend », estime la publication.

Tout en gardant à l’esprit les spécificités de l’Etat comme propriétaire du portefeuille, la réforme est attendue sur sa capacité à déployer une architecture où la cohérence et les synergies entre participations sont perceptibles, ajoute-t-il.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que les services sécuritaires de Casablanca ont mis en échec, lundi soir, une tentative de trafic international de drogue et procédé à la saisie de cinq tonnes et 820 kg de résine de cannabis.

Cette opération, menée au niveau du tronçon routier reliant Casablanca à Bouznika, a également permis l’interpellation de six individus pour leurs liens présumés avec un réseau criminel s’activant dans le trafic international de drogue par voies maritimes, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), cité par le quotidien.

+L’Opinion+ fait savoir que le Jardin zoologique de Rabat accueillera, pour la première fois, un couple de tigres et ce, durant trois mois à partir du 9 juillet.

« Dans l’objectif d’enrichir son offre et de diversifier la collection animale présentée, le Jardin zoologique de Rabat accueille, pour la première fois, une espèce tant sollicitée et appréciée par le public, le tigre », a affirmé cet établissement dans un communiqué, cité par la publication.

« Nayo et Matchy, un couple de tigres, en provenance d’une institution zoologique nationale, s’installent à partir du 9 juillet 2021 et pour une durée de 3 mois au niveau de la biozone +savane+ », précise le communiqué, ajoutant que les deux félins, âgés respectivement de 4 ans et 3 ans, sont nés au Maroc de parents originaires de France.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

La gestion de la pandémie du nouveau coronavirus, la production de bornes de recharge pour véhicules électriques 100% marocaine et la participation du Maroc aux JO de Tokyo, sont entre autres les sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+ écrit que dans un contexte assez compliqué, marqué par la crainte d’un regain de l’épidémie et l’inclusion dans la liste B de certains pays européens où résident un nombre conséquent de Marocains, le gouvernement « se retrouve devant un choix cornélien entre protéger la population ou l’économie et sa relance ».

L’économie de l’Aïd Al Adha, qui représente notamment un apport estimé à 10 milliards de DH pour le monde rural, et le début de la saison estival, dont dépend la survie d’une bonne partie du secteur touristique, compliquent encore la décision que doivent prendre les autorités, constate le journal.

Bien que depuis le début de la pandémie, le Royaume ait opté, à raison, pour la protection de sa population, la question qui se pose est de savoir si le Maroc a toujours les moyens de prioriser son modèle de prévention, se demande-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui commente la nouvelle mise à jour des listes «A» et «B» où sont classés les pays selon la gravité de leur situation sanitaire, indique que les pouvoirs publics feraient vraiment œuvre utile en expliquant davantage les conditions que doivent respecter les voyageurs en provenance ou à destination de ces pays.

Le quotidien estime que des voyageurs, marocains ou autres, se sont vu réclamer « à tort » des documents, comme les autorisations exceptionnelles, alors que d’autres, même vaccinés et munis de leurs ordres de missions ou de leurs titres de congé, n’ont pas pu prendre leurs vols « sans raisons ni explications convaincantes ».

De ce fait, il souligne l’urgence de « clarifier » une bonne fois pour toutes les directives, non seulement pour l’opinion publique, mais aussi et surtout pour ceux qui sont censés les appliquer.

+L’Economiste+ rapporte qu’une ligne de production de bornes de recharge pour véhicules électriques, 100% réalisées par des compétences marocaines, a été lancée à Benguérir. L’inauguration de ce site a eu lieu ce lundi en présence notamment, d’acteurs économiques et d’industriels nationaux ainsi que des diplomates étrangers.

Baptisée « iSmart », cette borne de recharge à usage professionnel et domestique, est le fruit d’un projet de recherche développé par la plateforme Green Energy Park relevant de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) et l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), conjointement avec l’entreprise marocaine EDEEP. Le site dispose d’une capacité de production mensuelle de 300 bornes et permettra d’assurer la production des pré-commandes. L’objectif est d’atteindre une production annuelle de 5.000 bornes à partir de fin 2022. A noter que les bornes seront proposées à un prix de vente à partir de 9.500 DH (1 euro = 10,7 DH).

Au registre sportif, +Assabah+ estime que la délégation marocaine qui représentera le Royaume aux JO de Tokyo 2021 est majoritairement masculine. Le Maroc ne sera cependant pas présent dans 33 disciplines, même si ses chances d’être médaillé sont intactes.

La publication s’est montrée déçu par la représentation marocaine aux JO de Tokyo et ce malgré le budget important consacré par le ministère de la Jeunesse et des sports, et l’accompagnement du Comité national olympique marocain.

Le journal regrette que plusieurs fédérations, donc plusieurs disciplines, n’ont pu avoir un représentant aux prochains JO et estime qu’une délégation composée de seulement 48 athlètes, couvrant juste 18 disciplines, est un chiffre très faible en comparaison avec d’autres pays, africains ou arabes, qui ont moins de moyens que nous.

Le fait d’être absent de 33 disciplines pousse à se poser plusieurs questions, ajoute le quotidien. Ces fédérations ont toutes obtenu des subventions de la part du ministère de tutelle.

Economie, politique et sport au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du recours au Partenariat-public-privé, le champ politique national, la production locale du vaccin contre la Covid-19 et la Coupe de la CAF remportée par le Raja de Casablanca, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Économiste+, qui aborde les enjeux du recours au Partenariat public-privé (PPP), écrit que les collectivités locales sont rattrapées par la grande vague des PPP, une formule qui a fait ses preuves depuis des années dans différents secteurs d’activités et pour de nombreux projets d’infrastructure d’envergure.

Pour le quotidien, l’enjeu n’est pas simplement d’attirer les capitaux du privé, mais aussi ses compétences et idéalement en contournant les difficultés classiques des montages publics, les retards de livraison ou les défauts sur la qualité. Toutefois, le système « ne peut s’affranchir de garde-fous pour garantir son efficacité et prévenir les dérives », relève-t-il, estimant nécessaire que le choix du PPP soit « motivé » et que l’évaluation de cette formule soit prise en compte afin de « s’enrichir de croisement entre les coûts économiques des projets en formule PPP ou en maîtrise d’ouvrage publique classique ».

Evoquant le champ politique national, +Al Bayane+ écrit qu’une partie non négligeable de candidats qui se présentent aux élections sont plus guidés par leurs intérêts particuliers que par l’intérêt général, alors que les compétences intègres du pays désertent cette compétition après y avoir pris part.

Face à cette situation, le journal recommande de chercher les compétences dans le répertoire des cadres marocains dont les différents types de formations intellectuelles, académiques et techniques constituent une plateforme idéale pour l’encadrement politique organique. Il est grand temps que cette intelligentsia (ingénieurs, médecins, chirurgiens, esthéticiens, universitaires, entrepreneurs, avocats…), munie de civisme et de probité, s’assume et recouvre la chaise qu’elle a boudée, pendant des décennies, au profit des inciviques, ajoute-t-il.

+Le Matin+ rapporte que la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) a salué la signature de trois accords de coopération entre le Maroc et la Chine pour la production locale du vaccin contre la Covid-19 et autres vaccins. « De toute évidence, ce projet structurant et novateur, s’inscrit dans le cadre de la volonté de Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc, de doter le Royaume de capacités industrielles et biotechnologiques complètes et intégrées, dédiées à la fabrication de vaccins au Maroc », souligne la CEN-SAD dans un communiqué, cité par la publication.

Cette initiative royale, relève la CEN-SAD, va de pair avec les dispositions de l’Agenda 2063 de l’Union africaine par lequel le continent africain dispose désormais d’un pôle d’excellence en biotechnologies à même de lui préserver son indépendance médico-technologique face aux risques sanitaires actuels ainsi qu’aux pandémies émergentes.

Au volet sportif, +Libération+ écrit que le Raja de Casablanca a réussi, samedi au stade de l’Amitié à Cotonou, à remporter pour la troisième fois de leur histoire, la Coupe de la Confédération CAF, et ce après avoir surclassé l’équipe algérienne de la Jeunesse Sportive de Kabylie par 2 à 1.

Une victoire tant attendue par toutes les composantes du club rajaoui qui restait sur une série de contre-performances sur le plan national, ce qui avait donné lieu à un climat tendu dans la demeure à la veille de cette finale, estime le journal.

Pour le contingent dépêché, auquel manquait surtout le capitaine Mohcine Moutawalli, écarté pour des raisons disciplinaires, la mission était des plus claires : secouer le cocotier et regagner le bercail avec le trophée continental.

La coupe remportée, le Raja a regagné aussitôt Casablanca qui a vécu des scènes de liesse et de fête, sachant que des supporteurs s’étaient déplacés aux premières heures de dimanche pour accueillir la délégation rajaouie, heureuse d’avoir fait le job et d’avoir garni le palmarès du club par une neuvième étoile africaine, fait savoir le quotidien.

Santé, économie et politique meublent les quotidiens et hebdomadaires marocains

La production des vaccins au Maroc, la campagne de vaccination, la consolidation du tissu productif local et les enjeux des prochaines élections, prévues en septembre prochain, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Nouvelle Tribune+, qui revient sur la production des vaccins au Maroc, dont le vaccin anti-covid-19, écrit que la démarche du Royaume, sous l’impulsion directe du Souverain, « est si importante et exemplaire », initiant, à travers les partenariats signés, une coopération Sud-Sud et Nord-Sud qui avait disparu du devant de la scène mondiale depuis plusieurs années.

Elle matérialise également la “grande qualité” des liens qui unissent depuis plusieurs années le Maroc et la Chine Populaire à travers des projets structurants, comme la Cité Mohammed VI près de Tanger, et la fourniture assidue, depuis février dernier, de millions de doses du vaccin Sinopharm permettant à notre pays de mettre en oeuvre une campagne vaccinale considérée comme parmi “les plus réussies” à l’échelle internationale, ajoute l’hebdomadaire.

+Le Matin+ rapporte que la campagne nationale de vaccination élargie aux personnes âgées entre 35 et 39 ans. Cette campagne, qui en est à sa 23e semaine consécutive, se poursuit à une cadence soutenue après que les autorités sanitaires ont reçu, en début de semaine, de nouvelles cargaisons du vaccin chinois Sinopharm.

Aux fins de la réalisation des objectifs de la stratégie nationale de vaccination, les rendez-vous ont été étendus à la journée de dimanche, à la faveur de la mobilisation de cadres médicaux civils et militaires, tout en donnant une nouvelle opportunité aux citoyens âgés de plus de 40 ans de se faire vacciner.

À ce jour, le nombre de primo-vaccinés dans le Royaume est de 10.349.861, tandis que celui des personnes complètement vaccinées (1re et 2e doses) s’élève à 9.220.292, rappelle le quotidien.

+Finances News Hebdo+, qui aborde la consolidation du tissu productif local, écrit qu’aujourd’hui, consolider le tissu productif local “reste un impératif, ou plutôt un enjeu de développement majeur”, d’où l’ambition des pouvoirs publics de faire passer à 100 milliards DH le montant des exportations, pour produire l’équivalent de 83 milliards DH au Maroc.

C’est un challenge à relever, surtout que cette crise a révélé la vulnérabilité du capitalisme contemporain, relève la publication, soulignant que la décision du Royaume de fabriquer des vaccins s’inscrit dans cette veine.

+Challenge+, qui s’attarde sur les prochaines élections, écrit que ces élections prévues en septembre ne sont pas une simple compétition entre les partis, mais revêtent une importance capitale pour la construction démocratique.

L’enjeu réel c’est le taux de participation: s’il s’effondre, il faudra se poser la question de savoir si les Marocains sont attachés un tant soit peu à la démocratie représentative, relève le journal.

L’enjeu étant très fort, il appelle les partis politiques à bien concocter des projets susceptibles de convaincre les Marocains de venir aux bureaux de vote, mettant en garde contre la présentation de candidats accusés de détournement ou condamnés en première instance.

Législatif et santé dominent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi traitent de nombre de sujets avec un accent particulier sur l’activité parlementaire et le rapport de la mission d’information sur la Direction du médicament et de la pharmacie.Revenant sur l’activité parlementaire, +L’Economiste+ écrit qu’en l’espace d’une dizaine de jours, les parlementaires ont adopté une quantité importante de projets de loi que le gouvernement veut faire passer avant la fin de son mandat, y voyant une « précipitation législative », qui « impactera négativement la qualité du travail fini ».

La publication souligne que les parlementaires ont approuvé des textes du gouvernement, sans y apporter la valeur ajoutée du législateur, ce qui risque, selon lui, de « produire des lois cocottes-minute qu’il faudra amender immédiatement après ». Habituellement, les députés organisaient des journées d’études pour approfondir l’analyse et proposer des amendements destinés à enrichir les textes, relève-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur le rapport de la mission d’information sur la Direction du Médicament et de la Pharmacie, écrit que cette mission a épinglé de « nombreuses lacunes d’ordre organisationnel et financier », dont des irrégularités au niveau des procédures d’enregistrement des produits et dispositifs médicaux, des avantages accordés aux opérateurs étrangers au détriment des fournisseurs locaux, ainsi que des lenteurs bureaucratiques, entre autres.

Toutefois, ce bilan présenté par les membres de la mission à la Chambre des représentants est porteur de plusieurs leçons, dont l’impératif de mettre en place une véritable politique nationale du médicament et la nécessité d’instaurer un « gendarme » indépendant pour avoir un cadre favorable à la protection des producteurs, des fournisseurs et des distributeurs locaux, note le journal.

La dernière leçon concerne la simplification des procédures administratives pour les professionnels, en commençant déjà par ceux locaux, surtout que la pandémie a rendu claires les vertus de la souveraineté sanitaire, ajoute-t-il.

Dans le même sillage, +Libération+ écrit : « Système informatique opaque, dépendance à l’égard de certaines sociétés pharmaceutiques, prix des médicaments élevés, ruptures d’approvisionnement en médicaments, difficultés en matière d’inspection et de contrôle,… telle est la situation du secteur  des médicaments et de la pharmacie décrite par les membres de la mission exploratoire temporaire à propos de la Direction du médicament et de la pharmacie (DMP) au sein du ministère de la Santé, qui ont présenté un rapport, sur la situation financière et administrative de la DMP et ses rapports avec les firmes pharmaceutiques ainsi que son respect des dispositions de la loi formant Code du médicament et de la pharmacie ».

Selon ce document, la situation du secteur n’a pas évolué depuis la mission parlementaire exploratoire de 2015. Plusieurs recommandations et propositions de cette mission sont restées lettre morte six ans après.  C’est le cas de l’encouragement de l’industrie nationale en médicament qui répond aujourd’hui à seulement 51% des besoins nationaux alors qu’elle était censée couvrir, selon les recommandations de 2015, 80% de ces besoins, relève le journal.

+Le Matin+ rapporte que le Maroc a réussi à décrocher la vice-présidence de l’Union internationale des chemins de fer (UIC).

Le Royaume a été élu en la personne de Mohamed Rabie Khlie, directeur général de l’Office national des chemins de fer (ONCF), lors de la 98e Assemblée Générale de l’organisme ferroviaire mondial, tenue à distance ce jeudi. Le Maroc sera engagé pour un mandat qui courra jusqu’à fin 2023, ceci outre sa présidence de l’UIC-Région Afrique.

Pour l’ONCF, cette élection constitue une reconnaissance du renouveau du secteur ferroviaire marocain et de son leadership arabo-africain, indique un communiqué de l’ONCF, cité par le quotidien.

Economie et politique se partagent la Une des quotidiens marocains

Les défis posés par les réformes engagées au Maroc, la reprise de l’économie nationale, les consultations politiques Maroc-Israël et l’Expo Dubai-2020, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur les défis « juridico-législatifs » posés par les réformes engagées au Maroc, souligne l’impératif d’éliminer toutes les « anomalies juridiques » qui peuvent demain constituer des sources de « blocage » aux réformes importantes menées par le Royaume.

En plus de leur caractère structurant et de leur complexité, les nombreuses réformes « lourdes », déjà lancées ou qui seront entreprises incessamment dans des secteurs et domaines névralgiques, « posent à l’administration et à l’État de manière générale un grand défi d’ordre juridico-législatif », estime le journal.

+L’Economiste+, qui évoque la relance de l’économie nationale, relève « un air de bonne reprise » dans l’atmosphère.

Après une grosse période de réanimation, les machines refonctionnent, une hausse de 7,2% du PIB est prévue au troisième trimestre, et le nec plus ultra, la production de vaccin anti Covid bientôt lancée, note l’éditorialiste.

Cette reprise n’est pas le fruit du hasard : le Maroc a su gérer la crise épidémique de covid-19 en obtenant des résultats satisfaisants, grâce à « plusieurs décisions judicieuses » qu’il a prises, constate-t-il.

+Le Matin+ rapporte que l’ambassadeur, Directeur général des Affaires politiques au ministère des Affaires étrangères, Fouad Yazourh, a eu, mercredi à Rabat, un entretien avec le Directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, Alon Ushpiz, en visite de travail au Maroc à la tête d’une délégation de son pays.

Lors de cet entretien, les deux responsables ont procédé à un état des lieux des relations bilatérales et examiné les moyens de donner du contenu à cette coopération dans les domaines politique, économique, culturel et humain et ce, conformément à l’accord trilatéral Maroc-USA-Israël, signé en décembre 2020, fait savoir le quotidien.

+Bayane Al Yaoum, cite une déclaration de la Commissaire Générale de la Section marocaine, Nadia Fettah Alaoui, qui a affirmé que l’Expo 2020 Dubaï constitue une opportunité unique de créer un temps fort d’expression pour le Royaume sur la scène internationale et de promotion des talents marocains.

Selon elle, cette exposition sera l’un des premiers rassemblements d’envergure mondiale depuis l’apparition de la pandémie, estimant qu’il s’agit d’une raison de plus pour le Maroc pour être présent parmi les 190 pays participants, pour partager sa vision ambitieuse d’un avenir durable, et apporter sa contribution aux efforts et à la collaboration mondiale pour une relance économique post-Covid.

Les enjeux de la fabrication du vaccin anti-Covid-19 commentés par la presse marocaine

Les enjeux de la fabrication au Maroc du vaccin anti-covid-19 est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le Royaume assoit « progressivement » et « sûrement » son statut de plateforme industrielle performante en puissance et de tête de pont pour la région et pour le continent africain.

En annonçant les grands projets pour la fabrication de vaccins, il passe à l’exécution de la nouvelle ligne directrice dictée par la conjoncture sanitaire, en l’occurrence l’encouragement du «made in Morocco», souligne le journal.

Cette annonce confirme également la ferme détermination du Maroc à s’affranchir de plus en plus de la dépendance vis-à-vis de l’extérieur pour ce qui est des denrées et produits vitaux, dont les vaccins, ajoute-t-il.

+L’Economiste+ écrit que le Maroc signe un coup de maître en lançant sa propre production de vaccin anti Covid.

Pour la publication, le Royaume bouscule quelques idées arrêtées, à savoir que les ambitions sur ce sujet seraient hors de portée dès lors que l’on quitte le cercle fermé des nations vedettes, soulignant que le pays a montré finalement que le handicap n’était pas structurel.

+L’Opinion+ estime, quant à lui, que le Maroc s’apprête ainsi à rentrer par la grande porte dans le club sélect des pays producteurs de vaccins, avec la fabrication programmée de 5 millions de doses de Sinopharm par mois à court terme.

Cette opération devrait mobiliser une enveloppe globale de 500 millions de dollars et devrait consacrer le Royaume comme plateforme biotechnologique de premier plan au niveau régional, relève la publication.

+Assabah+ revient ainsi sur la cérémonie présidée par le Roi Mohammed VI à Fès, et au cours de laquelle il a été procédé à la signature de conventions relatives au projet de fabrication et de mise en seringue au Maroc du vaccin anti-Covid 19 et autres vaccins.

 

Selon le quotidien, ce projet va permettre au Maroc de se doter de capacités industrielles et biotechnologiques qui lui permettront de produire localement de nombreuses variétés de vaccins qui serviront non seulement à assurer son autosuffisance en la matière, mais également à fournir en vaccins de nombreux marchés, particulièrement ceux du continent africain. « Souveraineté sanitaire » et « fabrication au service de l’Afrique » sont le principal soubassment de ces pas de géant que le Maroc est en train de franchir, explique-t-il.

Pour sa part, +Al Ahdath Al Maghribia+ estime qu’en mettant sur la table un budget colossal de 5 milliards de dirhams, pour produire mensuellement quelque 5 millions de vaccins, grâce à ses compétences scientifiques, le Maroc se crée ainsi une place parmi les grands de ce monde.

+Al Akhbar+, met l’accent sur la coopération exemplaire sino-marocaine qui a permis de sceller cett important partenariat.  Le journal rapporte en ce sens les propos du PDG du groupe Sinopharm, Liu Jingzhen, qui a précisé que la future production de vaccins au Maroc va permettre non seulement d’assurer la protection sanitaire au Maroc, mais aussi dans plusieurs autres pays à travers le monde.

Santé, économie et migration au menu des quotidiens marocains

Le lancement du projet de fabrication et de mise en seringue au Maroc, le variant Delta, l’accès au port de Casablanca et le secours apporté à plusieurs migrants subsahariens en Atlantique et en Méditerranée, sont les principaux titres développés par la presse marocaine parue ce mardi.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a présidé, lundi la cérémonie de lancement et de signature de conventions relatives au projet de fabrication et de mise en seringue au Maroc du vaccin anti-Covid19 et autres vaccins.

Ce projet structurant s’inscrit dans le cadre de la volonté du Souverain de doter le Royaume de capacités industrielles et biotechnologiques complètes et intégrées, dédiées à la fabrication de vaccins au Maroc.

Il a pour objet la production dans notre pays du vaccin anti-Covid, ainsi que d’autres vaccins clés, de manière à promouvoir l’autosuffisance du Royaume et de faire du Maroc une plateforme de biotechnologie de premier plan à l’échelle du continent africain et du monde dans le domaine de l’industrie du « fill & finish », ajoute la publication, citant un communiqué du Cabinet royal.

+Aujourd’hui le Maroc+ se fait l’écho d’un post sur Facebook du Pr Azeddine Ibrahimi, directeur du laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat et membre du Comité scientifique, dans lequel il a estimé que le variant Delta deviendra dominant dans quelques semaines au Maroc.

Selon lui, cette situation était prévisible dans la mesure où le variant indien est 60% plus contagieux que le variant britannique qui est présent au Maroc depuis janvier 2020 et qui est actuellement le variant dominant.

L’expert a insisté sur l’accélération de la cadence de vaccination et le strict respect des gestes barrières par les citoyens pourront contrer la propagation de ce variant.

+L’Economiste+ fait savoir que l’accès au port de Casablanca est désormais sur rendez-vous. Trois jours après l’implémentation de la plateforme PortNet, la programmation a déjà atteint 600 conteneurs par jour sur une moyenne de 1.000 à 1.500 quotidiennement auparavant.

Outre la réduction des délais de livraison, la fluidification de la circulation dans le port, le nouveau dispositif permet aux opérateurs d’optimiser leur flotte et de réduire les risques de sinistralité, explique le quotidien.

+L’Opinion+ informe que des Garde-côtes de la Marine Royale en missions de patrouilles maritimes en Atlantique Nord et en Méditerranée ont porté assistance à plusieurs embarcations de fortunes et kayaks ayant à bord un total de 244 candidats à l’émigration irrégulière à majorité des subsahariens.

Certains d’entre eux, dans un état de santé très dégradé, ont reçu les soins nécessaires à bord des unités de la Marine Royale avant d’être ramenés aux différents ports du Royaume et remis à la Gendarmerie royale pour les procédures administratives d’usage, selon une source militaire, citée par la publication.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ relève que l’économie nationale se serait redressée de 12,6% au deuxième trimestre 2021, en variation annuelle.

D’après le Haut-Commissariat au Plan (HCP), cette évolution aurait été favorisée par un accroissement de 19,3% de la valeur ajoutée agricole et un rebond de 11,7% de la valeur ajoutée non-agricole, attribuable, en partie, à l’effet de l’ajustement de base lié au confinement sanitaire durant le deuxième trimestre de 2020.

Les branches tertiaires auraient contribué pour 5,3 points à l’évolution du PIB, au lieu de -1,4 point un trimestre auparavant, portée par la bonne orientation des activités de commerce, de transport et de restauration, relève la même source.

Economie, santé et agriculture au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la réforme du secteur public, la promotion des IDE, la situation épidémiologique et la qualité de la pastèque marocaine.+Le Matin+ Le Maroc s’apprête à lancer une réforme-choc de son secteur public. Le pays sera accompagné par la Banque mondiale dans ce chantier dont l’objectif est d’améliorer fortement la performance et la transparence des opérations gouvernementales., croit savoir le journal.

Selon les informations du quotidien, le gouvernement et l’institution de Bretton Woods sont parvenus à un accord de principe pour le financement de la mise en œuvre d’un nouveau programme « Performance du secteur public marocain ». Ce Prêt-Programme axé sur les Résultats (PPR) s’élève à 300 millions de dollars, en négociation depuis deux ans.

+L’Economiste+ estime que le premier déplacement du Makhtar Diop, après sa nomination à la tête de la Société financière internationale (IFC), a montré la place du Maroc pour cette institution financière. Ses engagements d’investissement pour cette année s’élèvent à plus de 3 milliards de DH.

Pour l’exercice 2022, elle table sur un programme d’investissement de plus de 10 milliards de DH (1 euro = 10,6 DH). Dans un entretien au quotidien, Diop affiche clairement sa volonté de soutenir le pays à attirer davantage d’IDE et « à réaliser son ambition de devenir un hub d’affaires et un centre financier de premier plan en Afrique ».

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève que la situation épidémiologique au Maroc est inquiétante. Tous les indicateurs s’emballent: le nombre d’infections, les cas graves, le taux d’occupation des lits réservés aux malades atteints par le virus… Avec la poursuite de la campagne de vaccination, seul le respect des mesures préventives peut briser la chaîne de la propagation du virus.

Depuis la récente levée des restrictions sanitaires, la situation épidémiologique a connu des développements préoccupants. C’est ainsi, par exemple, que le nombre d’infections a frôlé la barre de 1.000 cas positifs en un seul jour. Le nombre de décès, ainsi que les cas critiques nécessitant une intubation, ont évolué ces derniers jours de manière inquiétante, constate le quotidien.

Autre indicateur, le taux d’occupation des lits réservés au Covid-19 a atteint 8%.

En somme, la situation devient alarmante. La principale cause de cette évolution négative de la situation épidémiologique est sans doute le relâchement général des citoyens observé un peu partout dans le Royaume, indique Tayeb Himdi, spécialiste des politiques et systèmes de santé, cité par le quotidien.

+Al Alam+ rapporte que le ministère de l’Agriculture dément « catégoriquement » les rumeurs qui circulent concernant la qualité de la pastèque mise sur le marché, rassurant que le fruit est parfaitement conforme aux normes de sécurité sanitaire des aliments. « Toutes les analyses effectuées démontrent une absence totale de contaminants de ce fruit (résidus de pesticides, métaux lourds et bactéries) », indique le ministère dans un communiqué, cité par la publication.

En dépit des démentis et explications présentés antérieurement et vu la persistance de quelques fausses informations totalement infondées et rumeurs à ce sujet, le ministère explique que les différentes analyses effectuées par l’Office national de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA), dans le cadre du plan de surveillance et de contrôle de la pastèque durant la campagne en cours (année 2021), ont révélé l’absence de contaminants dans ce fruit, en l’occurrence les résidus des pesticides, des métaux lourds (plomb et cadmium) et des bactéries (salmonelles et coliformes).

Santé et politique au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur les répercussions de l’épidémie de coronavirus et la reconnaissance par les USA de la marocanité du Sahara.+Finances News Hebdo+ écrit que le Maroc a tiré plein d’enseignements de cette crise sanitaire et économique, précisant que cette pandémie mondiale, dans ce qu’elle a causé comme malheur et désastre socio-économique, a néanmoins eu quelque chose de positif, en ce sens qu’elle a permis une véritable prise de conscience collective: la nécessité pour le Royaume de gagner sa «souveraineté sanitaire».

+Challenge+ relève que face à cette situation compliquée et à la propagation des variants du virus, le ministre de la Santé a raison de multiplier les avertissements avec une tonalité de plus en plus forte.

Les mises en garde ont été dictées par la multiplication des cas d’infection par deux en quelques semaines, explique l’hebdomadaire, qui juge « trop tôt » de mettre en cause le variant Delta, faute d’avoir les moyens de faire les séquençages de manière exhaustive.

Compte tenu de ce contexte, l’impact de nouvelles restrictions sera intolérable psychologiquement, socialement, économiquement et peut-être politiquement, prévient-il, soulignant toutefois que le ministre de la Santé « est dans son rôle quand il nous avertit qu’il pourrait ressortir la carte maîtresse de la crise sanitaire ».

+Al Massae+ se fait l’écho d’une déclaration du chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani qui a affirmé que la situation épidémiologique liée à la pandémie de coronavirus au Royaume devient préoccupante après la hausse des nombres de cas de contamination et des cas actifs qui ont presque doublé durant les deux dernières semaines, outre le nombre croissant des cas critiques et le taux élevé d’occupation des hôpitaux.

El Otmani a souligné que vu ce développement, le gouvernement a décidé de tenir à nouveau ses réunions hebdomadaires à distance pour réaffirmer le caractère sérieux de la situation qui ne doit souffrir d’aucune sous-estimation et pour donner un signal fort et clair aux citoyens, indique un communiqué rendu public à l’issue du conseil.

+Assabah+ rapporte que la quarantaine imposée aux voyageurs venant des pays classés dans la liste B ont-elles eu des effets pervers? Prise dans le cadre des mesures sanitaires mises en place par le gouvernement pour lutter contre la propagation du Covid-19, cette formule aurait été entachée de dysfonctionnements.

Des établissements hôteliers qui accueillent les Marocains résidents à l’étranger et les touristes en provenance des pays classés dans la liste B se sont transformés en foyers épidémiques actifs. Plusieurs cas ont été testés positifs après dix jours de « confinement », alors qu’ils avaient présenté un test PCR de moins de 48 heures à l’embarquement.

Selon le quotidien, des touristes, notamment ceux issus de certains pays du Golfe, n’hésitent pas à quitter leur chambre. D’autres reçoivent des invités sans aucun respect du protocole sanitaire mis en place. De même, font remarquer les sources du quotidien, les restaurants de certains de ces établissements hôteliers sont pleins à craquer le soir sans respect des mesures de prévention sanitaire et de distanciation physique. Dans certains cas, les fêtes sont permises jusqu’à une heure tardive, ajoutent les sources du quotidien sur la base de plusieurs témoignages.

+Al Massae+ fait savoir que les États-Unis ont réaffirmé, jeudi, qu’il n’y a « aucun changement » dans leur position reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara. « Cela demeure la position de l’administration » du président Joe Biden, a indiqué le porte-parole du Département d’État, Ned Price, lors de son point de presse.

« Il n’y a pas de changement » sur cette question, a-t-il en outre affirmé, dans une claire continuité de la position des États-Unis au sujet de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara.

Tourisme, santé et patrimoine au menu des quotidiens marocains

La levée des restrictions sur les voyages, l’offre étoffée de la RAM, la question de l’autorisation des médecins étrangers d’exercer au Maroc et les enjeux de la sauvegarde de la mémoire et du patrimoine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Le Matin+ rapporte que l’Organisation arabe de l’aviation civile (OAAC) a plaidé, jeudi à Rabat, en faveur de la levée des restrictions sur les voyages, tout en tenant compte des recommandations et des précautions privilégiées par les autorités de santé publiques.

Lors de la séance d’ouverture des travaux de sa 26e Assemblée générale ordinaire, tenue jeudi et vendredi à Rabat, l’Organisation a insisté sur la nécessité de mener des négociations directes avec l’Union européenne pour parvenir à une reconnaissance mutuelle des attestations de vaccination contre la Covid-19.

+L’Economiste+ fait savoir que La compagnie nationale, Royal Air Maroc, a annoncé que près de 1400 vols supplémentaires d’une capacité de plus de 220.000 sièges seront programmés dès le début de juillet.

Au total Royal air lance 11 nouvelles lignes directes reliant les villes marocaines aux grandes métropoles européennes. « Tous les sièges de ces 11 nouvelles routes sont vendables sur le site, Appli RAM ou auprès de l’agence de votre choix », indique la compagnie.

+L’Opinion+, qui évoque l’autorisation des médecins étrangers d’exercer au Maroc, dont une loi vient d’être adoptée par la Chambre des représentants, écrit que cette démarche est « décriée avec force » par l’ensemble du corps médical national, dans le public et surtout le privé.

Cette loi, qui vient pourtant d’être approuvée après qu’elle ait « profité de l’alibi » de la généralisation de la couverture sanitaire au profit de l’ensemble des Marocains, part d’une bonne intention, celle de combler le « déficit désastreux » en médecins au Maroc, explique la publication.

La loi étant désormais adoptée, reste à l’immuniser contre des dérives via la loi-cadre sur la Santé qui est censée fixer le Cap en la matière, notamment à travers une carte sanitaire opposable au privé, ainsi que par le truchement de verrous juridiques dans les décrets d’applications, préconise-t-il.

+Al Bayane+, qui revient sur les enjeux de la sauvegarde de la mémoire et du patrimoine, écrit que la préservation, la réhabilitation et la conservation de la mémoire et du patrimoine ont été incontestablement au cœur des préoccupations de notre pays depuis quelques années déjà.

L’attention accordée à la mémoire vise à mettre en valeur la singularité de l’histoire, « notre histoire fondée sur la diversité culturelle, linguistique, ethnique, religieuse », alors que l’intérêt pour le patrimoine, à la fois matériel et immatériel, se traduit concrètement dans des programmes de restauration des édifices religieux, des cimetières, des lieux de culte, sans oublier bien entendu, de nombreux monuments historiques et sites emblématiques, constate le quotidien.

Il appelle la société civile, les médias, les écoles, les universités, ainsi que tous les acteurs concernés à renforcer leurs efforts pour sensibiliser les gens à l’importance du patrimoine et de sa sauvegarde.

Environnement, économie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

La décarbonation au Maroc, les enjeux de la création du Fonds souverain pour l’investissement, la campagne de vaccination anti-Covid et les JO de Tokyo sont les principaux sujets traités par quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde la décarbonation au Maroc, écrit que le Maroc sera confronté dans les années et décennies qui viennent à une nouvelle forme d’obligations internationales essentiellement liées aux aspects environnementaux, précisant que les entreprises et les décideurs marocains doivent relever des défis du type décarbonation.

Aujourd’hui, les nouvelles énergies, les productions alternatives, l’économie verte et les solutions écologiques peuvent être synonymes d’investissements lourds, mais « ne pas les faire, c’est mettre sérieusement en péril la pérennité de notre économie », prévient le quotidien.

Il estime que la transition énergétique peut, à elle seule, faire gagner à l’économie marocaine des points de croissance et des millions d’emplois.

+L’Opinion+, qui revient sur les enjeux de la création du Fonds souverain pour l’Investissement, écrit que cette initiative se présente comme une « locomotive » pour la croissance, garantissant l’excellence et l’efficience du tissu économique, dont les limites sont devenues “claires” durant les deux dernières décennies.

Ce Fond pourrait évoluer, à terme, vers une Banque Publique d’Investissement, à l’image des Fonds souverains norvégiens, qataris, turque ou chinois qui constituent une force de frappe considérable, comme une garantie, pour ces États de diversifier leurs leviers de croissance, estime la publication.

En opérant selon un schéma institutionnel souple et efficace, ce dispositif permettra également d’attirer les investisseurs étrangers désireux de profiter de l’écosystème d’investissement qu’offre le Royaume, ajoute-t-il.

+Assabah+ rapporte que seulement 9% de la population refuse de se vacciner, mettant ainsi fin à un débat byzantin sur ce sujet très animé, surtout sur les réseaux sociaux.

Une enquête a montré que 8 personnes sur 10 approuvent la vaccination, tandis que 4% d’entre elles recommandent qu’elle soit obligatoire. C’est la catégorie d’âge comprise entre 45 et 54 ans qui est la plus désireuse de se faire vacciner (93%) suivie des personnes dont l’âge varie entre 55 et 64 ans (90%). Quant aux jeunes de 18 à 34 ans, ils sont 74% à vouloir se faire vacciner, sachant que le taux d’acceptation des femmes et des hommes frise l’égalité, presque parfaite, avec respectivement 84% et 83%.

Selon cette étude, les trois-quarts de la population urbaine souhaitent être vaccinée contre 86% dans le milieu rural. Selon les catégories sociales, les professionnels de la première et deuxième classe sont les moins enclins à se faire vacciner (70%) contre 84% pour la troisième classe et 87% chez les professionnels de la quatrième et cinquième classe.

+Le Matin+ fait savoir que la golfeuse marocaine Maha Haddioui est qualifiée au Jeux Olympiques de Tokyo. La marocaine a profité de l’abandon de la golfeuse Sud-africaine Lee-Anne Pace (209e) pour faire partie des 60 golfeuses qui disputeront les JO de Tokyo.

Auteure d’une excellente prestation le week-end dernier au Tipsport Czech ladies open, Maha Haddioui continue de porter haut les couleurs de golf marocain chez les professionnels. Cerise sur le gâteau, la golfeuse d’Agadir a profité de l’abandon de golfeuse Sud-africaine Lee-Anne Pace pour prendre le wagon de la délégation marocaine qui participera aux JO de Tokyo, souligne la publication.

C’est la deuxième fois que Maha Haddioui participera aux Jeux olympiques après sa première participation aux JO de Rio en 2016. Ashleigh Buhai est l’autre représentante de l’Afrique à Tokyo. Soixante joueuses vont prendre part à l’épreuve de golf, prévue de 5 au 8 août au Kasumigaseki Golf, où la Marocaine tentera de faire mieux que sa prestation à Rio de Janiero, rappelle le journal.

Economie, santé et climat au menu des quotidiens marocains

Economie nationale, vaccin anti-Covid: une petite minorité contre, embellie pour les télécommunications, une croissance de 4,5% prévue par la BERD en 2022, les objectifs sur le climat, voici quelques-uns des principaux titres développés par la presse marocaine parue ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que c’est un diagnostic du marché de l’emploi auquel s’est livré l’économiste principal à la Banque mondiale, Javier Diaz Cassou, lors d’un webinaire consacré à la présentation du rapport semestriel de suivi de la situation économique du Maroc. En effet, d’après les chiffres évoqués, la majorité des travailleurs salariés marocains (3 millions en 2019) reste toujours dans l’informel.

Lors de son intervention, Javier Diaz Cassou a ainsi énoncé quatre défis clés à relever. Le premier, l’accélération de la transformation structurelle. Dans le viseur, la création d’emplois de meilleure qualité dans des secteurs à forte productivité. Le deuxième challenge, le renforcement de la formalisation. Le troisième, booster le taux d’activité des femmes en facilitant notamment leur l’accès à de meilleurs emplois. Et le quatrième la jeunesse. A travers la voix de Javier Diaz Cassou, la Banque mondiale recommande de soutenir les jeunes dans leur transition de l’éducation au marché du travail.

Interrogé par le journal, Javier Diaz Cassou est revenu sur les signes de relance que connaît le pays, évoquant notamment une reprise entraînée par la demande extérieure. Il annonce ainsi des exportations de biens déjà au-dessus de leur niveau pré-pandémique et des perspectives économiques dans les principaux marchés favorables aux produits marocains.

+L’Economiste+ relève que si au départ, l’opinion publique semblait sceptique quant aux vaccins anti-Covid, la dernière enquête de L’Economiste-Sunergia démontre le contraire. En effet, la vaccination, perçue comme la seule issue à la crise, fait de moins en moins débat dans le pays. Plus de 8 sondés par l’enquête sur 10 ont affirmé être favorables à la vaccination, dont 4% qui ne comptent se faire vacciner que si cela est obligatoire. Seuls 9% déclarent ne pas vouloir inoculer le sérum.

+Le Matin+ fait observer qu’après un bon exercice 2020, le secteur signe un premier trimestre 2021 en hausse, selon les derniers chiffres publiés par l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (Anrt).

Une évolution qui a profité en premier lieu au segment Internet avec un parc en croissance annuelle de 16%, atteignant 30,6 millions d’abonnés. Il a grossi de 4,2 millions sur une année, enregistrant un taux de pénétration de 85%.

«Dans ce segment, l’Internet mobile reste le moteur de cette croissance puisqu’il réalise une hausse annuelle de 15,90% pour s’établir à 28,49 millions d’abonnés», indique le régulateur du marché, cité par la publication.

+Bayane Al Yaoum+ rapporte que Le Maroc et l’Union européenne ont convenu de construire ensemble un Partenariat vert et procédé au lancement officiel de ce chantier.

Selon une déclaration conjointe Maroc-UE, le lancement du Partenariat vert intervient suite à la réflexion menée sur l’avenir des relations Maroc-Union européenne, lors de la retraite de Skhirat, et sur la lancée de la Déclaration Politique Conjointe instituant le «Partenariat euro-marocain de prospérité partagée», adoptée en juin 2019 par le Conseil d’Association UE-Maroc, qui a identifié comme axe prioritaire la coopération en matière d’énergie, de lutte contre le réchauffement climatique, de protection de l’environnement et de promotion de l’économie verte.

+Rissalat Al Oumma+ se fait l’écho du Rapport sur les objectifs de développement durable de 2021 qui a conclu que le Maroc est sur la bonne voie pour atteindre l’objectif de l’Accord de Paris sur le climat signé en 2015, et visant à limiter le réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2, de préférence à 1,5 degré Celsius, par rapport au niveau préindustriel.

Le Maroc et la Gambie sont les deux seuls pays qui sont sur la bonne route pour maintenir le réchauffement climatique à un taux de 1,5 degré Celsius, alors qu’aucun des pays du G20 n’est considéré comme ayant adopté des politiques et actions compatibles avec la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris sur le climat, selon ce rapport. 

Divers sujets au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur les dispositifs mis en place pour faciliter le retour des Marocains du monde, la gestion de l’épidémie, les relations Maroc-Liberia et la promotion des TPME.+Finances News Hebdo+, qui revient sur les dispositifs mis en place pour faciliter le retour des Marocains résidant à l’étranger (MRE), écrit que grâce aux hautes instructions royales, plusieurs dispositifs ont été mis en place non seulement pour inciter les Marocains du monde à revenir, mais également pour rendre leur séjour agréable.

Pour leur retour, le Maroc a en effet décidé de dérouler le tapis rouge : prix cassés chez la compagnie nationale Royal Air Maroc et au niveau des compagnies maritimes, offres spéciales dans les établissements touristiques, offre MRE pour le train et renforcement de la communication au niveau central et territorial en vue de leur offrir orientation et accompagnement administratif, relève l’hebdomadaire.

Mais si le Maroc a encouragé le retour des MRE, c’est parce qu’ils « irriguent » l’économie nationale, car malgré le contexte pandémique, leurs transferts enregistreraient une progression de 7,6% à 73,3 milliards de DH en 2021, et de 2,8% à 75,4 milliards en 2022, ajoute-t-il.

Abordant la gestion de l’épidémie du coronavirus, +Challenge+ note qu’au Maroc, « nous avons des chiffres contenus, qui permettent la maîtrise et donc l’ouverture », mettant en garde, toutefois, contre une propagation du Delta plus, qui « nous amènera à un retour en arrière ».

Mais si le Maroc a aussi desserré l’activité économique, en adoptant des mesures en faveur du tourisme intérieur, qui a besoin de la demande intérieure, des « incohérences » émergent par-ci par-là: certains se font infliger des amendes faute de disposer d’autorisations spéciales, déplore la publication.

Pire, les hôteliers, qui se sont engagés à réduire les prix de 30 %, ont augmenté les prix affichés, pensant pouvoir récupérer leurs pertes au lieu de les lisser sur plusieurs saisons, ajoute-t-il.

+Le Matin+ rapporte que le Maroc et Liberia ont signé une feuille de route de coopération pour la période 2021-2023 et un accord de coopération sur l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures.

Ces accords ont été signés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue libérien, Dee-Maxwell Saah Kemayah. La feuille de route définit le cadre de coopération multisectorielle entre les deux pays amis et marque leur ambition de renforcer leurs relations bilatérales, en se basant sur le respect mutuel et en développant un partenariat solide et une solidarité agissante.

+L’Economiste+ fait savoir que la Banque centrale marocaine et la Société financière internationale (International Finance Corporation – IFC) – membre du groupe Banque Mondiale ont approuvé, vendredi à Rabat, un protocole d’entente sur le financement des chaines d’approvisionnement (Supply Chain Finance – SCF).

Conclu en présence du gouverneur de la banque centrale, Abdellatif Jouahri et du Directeur Général de IFC Makhtar Diop, cet accord intervient dans le cadre de la promotion de l’accès au financement pour les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME). A cet effet, les deux institutions signataires projettent de concevoir une stratégie de financement des chaines d’approvisionnement (SCF) en concertation avec les opérateurs concernés du système financier marocain, précise la même source.

Cette initiative aura un effet catalyseur sur l’inclusion financière et la réduction des délais de paiements au Maroc. En effet, la mise en place d’un environnement et d’un cadre propices au SCF contribuera à l’émergence de modèles de financement innovants et inclusifs au profit des écosystèmes et des entreprises, répondant aux besoins de développement et de croissance des TPME marocaines, souligne le quotidien.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les relations Maroc-Libye, la gestion de l’épidémie de coronavirus et les enjeux de la sensibilisation sur la nutrition maternelle et infantile et la taxe carbone sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus vendredi.+L’Economiste+ cite une déclaration du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, qui a affirmé, jeudi, que le Maroc, se tiendra toujours aux côtés des institutions libyennes légitimes et soutiendra les efforts internationaux visant à résoudre la crise que traverse ce pays du Maghreb, dans le cadre de ce qui a été convenu entre les différentes parties libyennes notamment la tenue des élections à leur date prévue.

« Le Maroc considère que l’organisation des élections doit être l’objectif principal de la prochaine étape en Libye », a souligné Bourita dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le président de la Chambre des représentants libyenne, Aguila Saleh, mettant l’accent sur la nécessité de l’adhésion de toutes les institutions libyennes aux préparatifs de ces échéances pour qu’elles puissent se dérouler dans les meilleures conditions.

La même publication, qui revient sur la gestion de l’épidémie de coronavirus, écrit que les développements de cette pandémie survenus dans les différentes pays du monde « nous mettent en demeure d’être vigilants » et de « ne pas commettre d’impair » à l’occasion des rassemblements qui s’annoncent pour les fêtes de l’Aïd Al Adha.
Selon le journal, le gouvernement se trouve aujourd’hui dans une posture « inconfortable »: ne rien faire au risque d’être accusé de sous-estimer la situation, ou agir, c’est à dire « serrer la vis du confinement” avec ce que cela peut induire comme engagement de la responsabilité sur de nouvelles factures économique et sociale.Il préconise en conséquence de « placer le curseur sur un juste milieu qui ne pénaliserait ni une alternative ni une autre », et de faire « des efforts d’auto-discipline » qui permettraient d’éviter des « solutions radicales ».

+Le Matin+, qui aborde les enjeux de la sensibilisation sur la nutrition maternelle et infantile, dont des journées seront organisées par le ministère de la santé durant un mois jusqu’au 24 juillet, écrit que cette campagne, organisée en partenariat avec l’INDH et l’Unicef, « permettra de renforcer les connaissances des femmes enceintes ou allaitantes, de leurs familles et des communautés sur les avantages de l’adoption de ces pratiques favorables à la bonne santé et nutrition de la mère et de l’enfant ».Cette campagne s’inscrit d’une part, dans le cadre du Programme national de nutrition, qui vise à améliorer l’état de santé de chaque individu à travers une bonne nutrition et d’autre part, dans le contexte de la célébration du mois de la parentalité positive instituée au mois de juin de chaque année, explique l’auteur de l’article.

+Libération+ relève que le Maroc risque de perdre 80 milliards de DH sur ses exportations de voitures vers le marché européen à l’horizon 2023, a indiqué dernièrement le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique devant la commission des secteurs productifs à la Chambre des représentants. Et pour cause : la taxe carbone que l’UE compte instaurer sur les produits fabriqués via des énergies fossiles. Pourquoi le ministre s’alarme-t-il alors que la prochaine taxe vise en priorité les produits importés « de pays moins regardants sur leurs émissions de gaz à effet de serre » ? , s’interroge le quotidien.

Ce qui n’est pas le cas du Maroc qui vient d’être classé au quatrième rang mondial en termes de performance climatique, derrière la Suède, la Grande-Bretagne et le Danemark, selon le rapport de l’Indice de performance climatique de 2021, rappelle-t-il. 

Le Maroc a reçu également une note élevée pour sa politique climatique internationale. En effet, le fort engagement du Maroc dans le cadre de l’Accord de Paris et sa participation active aux alliances climatiques mondiales lui confèrent un rôle de leadership en matière d’énergie et de durabilité sur le continent africain, se félicite le journal.

Social, santé et migration au menu des quotidiens marocains

L’intervention de l’Etat dans la vie nationale, l’assouplissement des restrictions liées à la pandémie du Covid-19, l’attitude des Marocains vis-à-vis des migrants et la campagne de vaccination, sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens parus jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde l’intervention de l’Etat dans la vie nationale, écrit que l’administration publique et les fonctionnaires ont été « incontestablement les chevilles ouvrières » du dispositif exceptionnel qui a permis au Maroc de lutter et surmonter la crise sanitaire avec succès.

Les départements de la santé, de l’éducation, de l’intérieur, de l’agriculture, de l’industrie, des finances, ainsi que les agents d’autorité et les forces de l’ordre toutes catégories confondues, en première ligne depuis mars 2020, ont pu relever le défi « malgré son envergure, son caractère inédit et sa complexité », relève le journal.

De plus, le Maroc s’apprête à lancer des chantiers encore « plus complexes », et « déterminants » qui devront « impérativement » être mis sur les rails dès cette année, ajoute-t-il, soulignant que dans tout cet « enchevêtrement » de processus et de réformes, la principale locomotive « ne sera autre que l’Etat et donc les fonctionnaires ».

+L’Opinion+, qui revient sur les enjeux de l’assouplissement des restrictions liées à l’épidémie de coronavirus, estime que le paysage d’après la bataille contre le Covid « devrait être sinistré ».

La reprise est « lente » et « rien ne semble indiquer qu’elle devrait s’accélérer à court terme”, d’autant plus que les signes de la pandémie “sont toujours présents » et des foyers apparaissent sans prévenir, sous des formes diverses, explique la publication.

L’assouplissement des mesures de l’état d’urgence sanitaire tend à rendre une normalité à la vie en société, mais la crainte n’a pas disparu pour autant et les barrières psychologiques sont certainement « les plus difficiles à lever », estime-t-il.

+Le Matin+ note que plus des deux tiers des migrants au Maroc (67,3%) estiment que les Marocains ont une attitude plutôt positive envers les migrants, indique une enquête du Haut-Commissariat au Plan (HCP), réalisée au cours du premier trimestre de l’année 2021.

Les nationalités, qui ont le plus exprimé cette opinion, sont les yéménites (87,5%), les syriens (86,8%), les sénégalais (78,7%) et les guinéens (66,9%), précise le HCP dans une note sur les résultats de l’enquête nationale sur la migration forcée de 2021, laquelle a couvert un échantillon de 3.000 migrants répartis en 2.200 migrants régularisés ou en situation irrégulière et 800 réfugiés ou demandeurs d’asile.

+Al Massae+ croit savoir que le Maroc attend l’arrivée de deux livraisons supplémentaires de vaccins contenant 950 000 doses, la première en provenance de Chine, contenant 300 000 doses, et une autre transportant 650 000 doses du vaccin « AstraZeneca » que le Maroc réceptionnera dans le cadre du programme « Covax », selon des sources du journal.

La quantité des doses de Sinopharm, le vaccin chinois, vient s’ajouter aux 9,700 millions de doses que le Maroc avait précédemment reçues au cours des mois d’avril et mai. La situation épidémiologique au Maroc est toujours stable et ne connaît pas d’évolutions inquiétantes, selon ces sources.

Les cas critiques dans les services de réanimation et de soins intensifs sont toujours situés à des niveaux peu préoccupants. Il en est de même pour les décès, dont le nombre est aussi faible. Des indicateurs qui permettent de classer le Maroc parmi les pays en zone verte.

Migration, social et culture au menu des quotidiens marocains

L’immigration au Maroc, les implications de la détention préventive et le volet culturel sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde le phénomène de l’immigration au Maroc, écrit que depuis plusieurs années, le Royaume s’est progressivement transformé en pays d’accueil plus que de passage.

Cette transformation est le résultat de la conjonction de deux facteurs essentiels: le premier est que le niveau de développement du pays a nettement évolué au point que les migrants une fois sur le territoire national y découvrent un environnement où ils peuvent aspirer à des conditions de vie meilleures et où ils peuvent espérer une évolution.

Le second est que le Maroc a mis en place, il y a quelques années, une véritable politique volontariste pour l’intégration des migrants qui arrivent sur le territoire national, explique le journal.

Ce faisant, le Maroc assume pleinement ses responsabilités vis-à-vis de l’Europe et son statut de pays précurseur pour le continent, note-t-il.

Dans le même sillage, +L’Opinion+ estime que la sécurité et les conditions de vie meilleures sont les principales raisons du choix du Maroc comme destination. « Environ un migrant sur 5 (19,1%) a choisi de venir au Maroc en raison de la sécurité qui y prévaut, 19,3% parmi les hommes et 18,9% parmi les femmes, selon le Haut-Commissariat au Plan.

La deuxième raison est liée aux meilleures conditions de vie au Maroc avec 18%, 17,2% parmi les hommes et 19% parmi les femmes, fait savoir le HCP dans une note sur les résultats de l’enquête nationale sur la migration forcée de 2021. Cette enquête a couvert un échantillon de 3.000 migrants répartis en 2.200 migrants régularisés ou en situation irrégulière et 800 réfugiés ou demandeurs d’asile, fait savoir le quotidien.

+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que le Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain à Rabat abritera, du 7 juillet au 9 octobre 2021, l’exposition « Delacroix, souvenirs d’un voyage au Maroc », une première sur le continent africain et dans le monde arabe.

« Près de deux siècles après son voyage au Maroc, le peintre Eugène Delacroix revient à Rabat, au Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain, du 7 juillet au 9 octobre 2021. L’exposition +Delacroix, souvenirs d’un voyage au Maroc+, organisée avec le Musée national Eugène-Delacroix- Etablissement Public du Musée du Louvre, est une première sur le continent africain et dans le monde arabe », indique lundi la Fondation nationale des musées.

+L’Economiste+, s’intéresse aux implications de la détention préventive, souligne la nécessité de faire des efforts pour éviter les grèves de la faim et de faire en sorte que « les différents cas puissent connaître un dénouement heureux ».

La publication estime que le guide, élaboré par le Conseil national des droits de l’homme en collaboration avec l’administration pénitentiaire, la présidence du ministère public et celui de la Santé, vient rappeler que la mobilisation institutionnelle reste attachée à la constitutionnalisation du droit à la vie et avec pour mot d’ordre de sauver les grévistes avant tout, tant par les tentatives de médiation que par la vigilance du corps médical.

Il souligne l’importance majeure de voir cette orientation perceptible partout et de ne ménager aucun effort pour améliorer le système.

Politique, économie et éducation au menu des quotidiens marocains

Les enjeux des prochaines élections, la préservation de l’eau et les résultats du baccalauréat sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la démarche du ministère de l’intérieur en collaboration avec le parquet général pour préserver et protéger l’intégrité des prochaines élections est une bonne piqûre de rappel et devrait être plus une formalité qu’autre chose.

Le challenge aujourd’hui est de faire en sorte que les millions de Marocains non inscrits sur les listes aillent le faire et que les millions qui ne se déplacent pas le jour du vote changent d’avis cette fois-ci, souligne le quotidien, notant que la prochaine et vraie bataille consistera à concrétiser cette confiance retrouvée en plus de participation.

« Et pour consolider ce regain de confiance, les cinq années à venir seront décisives car elles ressembleront à un test de la dernière chance pour la classe politique… », estime-t-il.

Dans le même sillage, +Al Ittihad Al Ichtriraki+ rapporte que le ministère public appelle à lutter avec « fermeté » contre les infractions commises lors de l’inscription sur les listes électorales. Le président du ministère public a appelé à faire face, avec la fermeté et la détermination requises, à toutes les infractions commises à l’occasion de l’inscription sur les listes électorales.

Une circulaire de la présidence du ministère public adressée aux procureurs généraux du Roi près les Cours d’appel et les procureurs du Roi près les tribunaux de première instance, a mis l’accent sur les « infractions commises à l’occasion de l’inscription sur les listes électorales générales ».

Sur un autre registre, +L’Opinion+ se demande s’il faudrait valoriser pour préserver ou surfacturer pour mieux sensibiliser à l’importance vitale de l’eau.

A cet effet, le journal appelle à déployer des traditionnelles campagnes de sensibilisation au ton culpabilisant et revoir à la hausse la tarification de l’eau, regrettant la dilapidation de cette ressource en toute insouciance et en toute impunité.

Le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) fut le premier à ouvrir la voie depuis plusieurs années, avant que la Commission Spéciale sur le nouveau Modèle de Développement (CSMD) ne lui emboîte le pas en recommandant cette action dans son rapport récemment rendu public, fait-savoir la publication.

« Maintenant que le cap est tracé par ces deux instances de réflexion et de proposition, reste à savoir si la volonté politique suivra », poursuit-il.

+Rissalat Al Oumma+ fait savoir qu’un total de 221.031 candidats scolarisés de l’enseignement public et privé ont passé avec succès la session normale de juin de l’examen national normalisé du baccalauréat, soit un taux de réussite de 68,43%.

Les filles représentent 55,54% du total des candidats ayant passé avec succès cette session, indique le ministère de tutelle dans un communiqué, précisant que 116.518 candidats scolarisés ont obtenu leur bac avec mention, soit 52,72 % de l’ensemble des bacheliers.

Economie, environnement et tourisme au menu des quotidiens marocains

L’amélioration des prestations offertes aux MRE, les enjeux du nouveau modèle de développement, la gestion proactive des sources de pollution des eaux de baignade et la promotion du tourisme national sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le dispositif exceptionnel pour faciliter le retour des MRE et leur offrir des conditions et formules d’hébergement a rapidement fait des émules, notant que les pouvoirs publics, l’administration et les organismes d’accompagnement du secteur, notamment l’Office national marocain du tourisme et le ministère du tourisme, ont jusque-là pleinement rempli leur mission.

Maintenant, il appartient aux opérateurs eux-mêmes, et à eux seuls, de réussir ou non, et ce en faisant preuve de volontarisme, voire d’agressivité pour refidéliser leur clientèle qu’elle soit marocaine ou étrangère, souligne le quotidien, appelant à faire plus au niveau de la qualité de service et de la diversité des prestations.

Un touriste ne cherche plus seulement une prestation hôtelière sèche mais d’abord et surtout une expérience de voyage, fait-il savoir, ajoutant que c’est aux opérateurs de faire preuve de créativité car cela ne relève ni de l’administration ni des pouvoirs publics.

Abordant le nouveau modèle de développement (NMD), +L’Économiste+ souligne que l’économique est en première ligne dans le projet de transformation du pays, notant que la pandémie a sans doute décuplé l’urgence en resoulignant dans la foulée de nombreux dysfonctionnements et appelant à un sursaut.

Au-delà des déterminants micro ou macro, de leur caractère structurel ou conjoncturel, la crise du modèle de développement est aussi une crise de transversalité des enjeux, explique le journal, soutenant que « ceux-ci interrogent avant tout le rôle des institutions dans un indispensable effort de coordination ».

« Sans cela, impossible de réduire ces coûts de transactions qui font grincer la machine tout entière et sur lesquels le rapport sur le NMD prend bien soin de s’arrêter », observe-t-il.

+Al Bayane+ se fait l’écho du rapport sur la qualité des eaux de baignade des plages marocaines pour 2021 qui recommande que la mise en place de mesures de gestion proactive des sources de pollution des eaux de baignade s’avère nécessaire pour maintenir et améliorer leur qualité.

Le rapport souligne la nécessité de mettre en œuvre une série de mesures de gestion pour faire face aux profils de vulnérabilité des eaux de baignade. Il s’agit notamment de l’élimination des sources d’écoulement des eaux en temps sec, au niveau des exutoires des eaux pluviales débouchant à proximité des plages, et de la prévention des risques de pollution en cas de crues, indique le document.

+Al Ahdath Al Maghribia+ se réjouit de la bonne nouvelle qui est finalement tombée ce week-end. Les résidents marocains devraient également bénéficier des remises exceptionnelles proposées par les transporteurs et les hôteliers aux MRE à l’occasion de la saison estivale qui démarre la semaine prochaine.

La publication revient sur la décision annoncée par la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH) de généraliser la remise exceptionnelle annoncée précédemment au profit des MRE qui souhaitent passer leurs vacances au Maroc.

Selon le quotidien, ce sont désormais l’ensemble des Marocains qui pourront en bénéficier, à condition que le séjour soit réservé pour une période ne dépassant pas le 30 septembre prochain. Plusieurs grands opérateurs hôteliers ont déjà adhéré à cette initiative qui devrait être généralisée à l’ensemble des établissements du Maroc.

La même source explique que les opérateurs touristiques s’activant dans divers domaines, comme le transport touristique, les agences de voyages et les agences de location de voitures, devraient également adhérer à cette campagne de séduction lancée par les professionnels de l’hébergement.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La promotion du «made in Morocco» et les enjeux des mesures décidées en faveur des Marocains du monde, l’exercice de la profession de médecin par des étrangers et la certification sanitaire attribuée à 15 aéroports marocains sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus vendredi.+Aujourd’hui le Marc+ écrit que le gouvernement compte atteindre un objectif de substitution de 34 milliards de dirhams d’importations par le «made in Morocco», notant que l’encouragement de la production nationale est un choix stratégique fait par le Royaume afin de renforcer sa compétitivité.

La production locale permet de dynamiser l’industrie nationale en lui consacrant une partie de la demande avec un impact indéniable sur la création de l’emploi et de la valeur ajoutée, explique le journal, soulignant que la substitution des importations par un produit national permettra également de rééquilibrer la balance commerciale.

L’effet positif peut également se sentir sur les avoirs étrangers et les sorties de devises, observe-t-il, relevant qu’il est question de faire profiter d’abord la production nationale des commandes car les enjeux sont importants.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ souligne que grâce à l’intervention Royale les opérateurs touristiques et de transports nationaux ont proposé des formules adéquates aux attentes des MRE, ajoutant que cette dynamique positive que connaît le Maroc est également porteuse de plusieurs bonnes leçons.

Cette dynamique met en exergue l’impératif de perpétuer ces mesures dans le temps, qui contribuent significativement à la dynamisation des flux monétaires, économiques et financiers des MRE, poursuit la publication, soutenant qu’elle montre, également, l’importance d’adapter l’offre touristique aux attentes des MRE mais également et surtout, ceux vivant sur place.

Il estime par ailleurs que les Marocains, particulièrement ceux issus de la classe moyenne, ont besoin de villégiature, dans un contexte où leur pouvoir d’achat a été grevé par la crise.

+Al Massae+ fait savoir que le ministre de la Santé dissipe les craintes des médecins sur la suppression du critère de l’équivalence du diplôme pour les médecins étrangers. Le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a apporté des éclaircissements visant à dissiper les craintes des médecins sur l’annulation de l’équivalence du diplôme comme condition pour les médecins étrangers afin d’exercer la profession de médecin au Maroc.

Pour le ministre, dispenser les médecins étrangers inscrits au tableau de l’Ordre des médecins de l’équivalence du diplôme ne constitue pas une menace pour le système de santé, étant donné qu’ils ont les qualifications et compétences nécessaires sur la base desquelles ils ont été inscrits au tableau des Ordres étrangers, souligne le quotidien.

+Assahraa Al Maghribia+ rapporte que le Conseil international des Aéroports (ACI) a attribué la certification sanitaire « Airport Health Accreditation » (AHA) à 15 aéroports marocains, après avoir évalué les mesures mises en place pour faire face à la pandémie.

Il s’agit de Casablanca-Mohammed V, Marrakech-Ménara, Agadir-Al Massira, Rabat-Salé, Oujda-Angads, Fès-Saïs, Tanger- Ibn Batouta, Ouarzazate, Nador-El Aroui, Essaouira-Mogador, Al Hoceima-Chérif El Idrissi, Errachidia-Moulay Ali Chérif, Tétouan-Saniat R’mel, Dakhla et Laâyoune-Hassan 1er, indique l’Office National des Aéroports (ONDA) dans un communiqué, cité par le quotidien.

Economie, santé, social et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le développement du secteur de l’hydrogène au Maroc, le contrôle des compétences scientifiques des médecins étrangers, l’adoption du projet de loi sur l’usage licite du cannabis et la candidature du président de la FRMF à l’Union des associations arabes de football.+Les Inspirations Eco+ rapporte que le ministère de l’Energie, des mines et de l’environnement vient de trouver une nouvelle voie pour relancer la machine dans l’hydrogène très prisée où le Maroc a fermement décidé de se positionner. C’est dans cette perspective que le ministre de tutelle a signé la semaine dernière un accord de partenariat stratégique avec Francesco La Camera, directeur général de l’Agence internationale des énergies renouvelables.

Dans le détail, ce partenariat vise à accélérer la transition énergétique verte au Maroc, notamment en appuyant la progression de l’économie de l’hydrogène vert. Il s’agira aussi pour les deux parties de collaborer et explorer conjointement des instruments politiques pour impliquer le secteur privé, au niveau national, dans l’économie verte de l’hydrogène.

La publication estime que cette démarche va aider le royaume, précurseur régional dans la transition énergétique, à concrétiser son ambition de porter à 52% la production d’électricité à partir de sources renouvelables dans sa puissance installée à l’horizon 2030.

+Al Massae+ indique que l’Ordre national des médecins du Maroc a rappelé aux autorités la nécessité de bien contrôler les compétences scientifiques des médecins étrangers à recruter. La corporation a en effet mis en garde contre certains diplômes de médecine délivrés par certains pays, et qui n’auraient aucune valeur scientifique, selon elle.

Il serait donc important de faire jouer l’exigence de l’équivalence des diplômes ou l’appartenance attestée de ces médecins à l’Ordre des médecins de leur pays d’origine. L’Ordre des médecins critique vivement le projet du ministère de la Santé, surtout qu’il donne à ce dernier l’exclusivité de recruter et d’autoriser les médecins de son choix pour exercer, provisoirement, au Maroc. Seuls les médecins étrangers qui voudraient exercer de façon permanente sont soumis à une équivalence de diplômes pour faire partie de l’ordre des médecins local, sans passer par une autorisation du ministère de la Santé.

Mais si le recrutement des praticiens étrangers est justifié par le déficit en médecins que connait actuellement le Maroc, il ne résout pas les problèmes structurels qui se poseront au pays à long terme. Le salut est donc dans la formation des cadres marocains, mais aussi dans la sortie de la loi sur les soins, et qui est bloquée depuis maintenant dix ans, estime le quotidien.

+Le Matin+ fait savoir que le projet de loi relatif à l’usage licite du cannabis a été adopté à la majorité à la Chambre des représentants, mardi en deuxième lecture.

Élaboré en harmonie avec les engagements internationaux du Royaume, ce projet de loi vise à soumettre toutes les activités liées à la culture, la production, la transformation, le transport, la commercialisation, l’exportation et à l’importation du cannabis et de ses produits à un système de licence.

Des études scientifiques exhaustives ont été élaborées par le ministère de l’Intérieur portant essentiellement sur la faisabilité du projet, son potentiel socio-économique et environnemental, ainsi que sur les atouts et les défis que le Maroc se doit de relever pour réussir ce chantier de grande envergure.

+Assabah+ rapporte que le président de fédération marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa a décidé de se présenter pour un poste au sein du Comité exécutif de l’Union des associations arabes de football (UAFA). Les élections sont prévues ce jeudi lors de l’Assemblée générale qui se tiendra à Jeddah en Arabie Saoudite.

Le président de la FRMF a déposé sa candidature suite à l’insistance de plusieurs dirigeants de l’organisation arabe comme le précise le journal.

Pour le journal, l’UAFA espère aussi une reprise de la confiance avec le côté marocain surtout après le soutien de la fédération saoudienne du football du dossier américain pour l’organisation de la Coupe du monde 2026.

D’ailleurs, lors de l’Assemblée générale qui se tiendra à Jeddah ce jeudi, le Maroc sera représenté par Hamza El Hajoui, vice-président de la FRMF, accompagné de Hassan El Filali, membre du Comité exécutif de la FRMF.

Les mesures prises pour faciliter le retour des MRE au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur les mesures prises pour faciliter le retour des MRE.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la compagnie Royal Air Maroc (RAM) a mis en marche une grille tarifaire « pour le moins historique, avec des prix jamais proposés en pareille période estivale, connue pour être une haute saison ».

L’intérêt général a pris le dessus sur les considérations d’ordre commercial, estime le quotidien, faisant savoir que la RAM agit avec sa casquette d’entreprise étatique, investie d’une mission de service public, et non pas d’entreprise purement commerciale.

+L’Opinion+ constate que la RAM a débloqué, en moins de 48 heures, pas moins de 3 millions de sièges, dont 600.000 en affrètements qui seront disponibles du 15 juin au 30 septembre.

Un effort qui s’est également fait ressentir sur les tarifs avec des baisses substantielles, allant jusqu’à 94 euros pour les réservations familiales, relève la publication, soulignant que pas moins de 120.000 réservations ont été effectuées entre les 13 et 14 juin.

Cet « engouement » représente « une nouvelle preuve » de solidarité et de fidélité des Marocains du monde, qui « se sont mobilisés tout au long de la pandémie pour leur pays », fait-il remarquer.

De son côté, +L’Economiste+ écrit que pour ce contexte « exceptionnel », il fallait vraiment des « mesures exceptionnelles ».

« Nous sommes toujours en situation d’urgence et c’est donc à l’État de tenter d’organiser l’offre », estime le journal, soulignant que dans un contexte où le pouvoir d’achat est sérieusement mis à mal, le Maroc se devait d’être imaginatif pour faciliter le retour au pays de sa diaspora.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit, quant à lui, qu’en ordonnant à l’ensemble des intervenants dans le domaine du transport de faciliter leur retour au Maroc à des prix raisonnables, le Roi Mohammed VI rend justice aux Marocains du monde. Les détails.

Le chiffre est révélateur: 120.000 billets en une journée. Depuis que le roi Mohammed VI a ordonné des prix abordables pour le retour des Marocains résidant à l’étranger, une affluence inégalée a été enregistrée pour la réservation de billets d’avion à bord de la Royal Air Maroc, le 13 juin dernier.

Le journal explique qu’il est désormais quasi-impossible de réserver un billet d’avion sur la RAM entre la France et le Maroc du 15 au 31 août prochain, peu avant les festivités d’Aid El-Adha. Face à cette pression, la Royal Air Maroc cherche à louer huit avions pour atteindre sa capacité maximale estimée à 3 millions de sièges. En effet, la Royal Air Maroc avait promis plus de 3,5 millions de sièges entre le 15 juin et le 21 septembre prochain, aussi bien pour les Marocains résidant à l’étranger, les étrangers résidant au Maroc, que les touristes. Un chiffre qui représente 72% de ce qui était proposé à la même période en 2019.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

La résolution adoptée par le Parlement européen à l’égard du Maroc, les enjeux de la data, le secteur de la logistique et les répercussions de la ZLECAF sur l’économie marocaine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi. +Assahraa Al Maghribia+ écrit que la résolution adoptée par le Parlement européen vis-à-vis du Maroc est une décision « non législative » et « controversée », ajoutant que nombreux sont les parlementaires européens qui ont avoué que cette décision ne reflète en aucun cas la position de l’Union européenne ou encore moins sa conviction sur le caractère stratégique du partenariat Maroc-UE.

Le Royaume restera toujours ferme dans ses positions, assure le quotidien, rappelant que les tentatives d’européanisation de cette crise, selon le ministère des Affaires étrangères, sont vaines et n’altèrent aucunement sa nature purement bilatérale, ses causes profondes et la responsabilité avérée de l’Espagne dans son déclenchement. Evoquant les enjeux de la data,

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’il y a quelques mois, le Maroc avait révélé au monde son nouveau supercalculateur de Benguerir, le plus grand d’Afrique, notant que le Groupe marocain OCP a commencé à opérer une partie de ses activités et transaction sur la blockchain, la marketplace du futur.

Au moment où le nouveau modèle de développement a focalisé, certes, sur le numérique comme levier de transformation dans les années à venir, le Maroc « sera probablement condamné à aller au-delà », estime la publication, expliquant que la data « n’est plus seulement un outil, mais véritablement une ressource stratégique à l’échelle planétaire ».

Sur un autre registre, +L’Economiste+ écrit que « la logistique, c’est un peu le paradis perdu de l’économie marocaine », estimant que le rapport du nouveau modèle de développement fait de ce secteur l’un des principaux goulets de la compétitivité.

Le journal rappelle l’existence depuis 2010 d’une feuille de la logistique, notant que les acteurs ont formulé, pour leurs parts, depuis des années des mesures qui en principe devaient être soumises à décision politique. C’est donc un dossier qui n’a besoin ni d' »assises » ni de « conférence nationale », mais « juste des actes! », estime-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le Maroc a tout à gagner de l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) avec une offre exportable relativement diversifiée et d’écosystèmes industriels compétitifs, tout en s’appuyant sur les performances du hub portuaire Tanger Med pour renforcer leur positionnement sur le continent.

C’est du moins ce qui ressort d’une conférence en ligne organisée, sous le thème « Zlecaf : Nouvelles ambitions logistiques pour les exportations marocaines ». Opérationnel le 1er janvier 2021, cet accord permet de créer « un marché de 1,3 milliard de personnes et un PIB combiné de 3.400 milliards de dollars qui devrait atteindre près de 8.000 milliards de dollars en 2035. Et du côté marocain, d’importants préparatifs sont menés en concertation avec toutes les parties concernées pour l’entrée en vigueur de la Zlecaf.

Législatif, santé et tourisme au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les enjeux des prochaines élections, la levée des restrictions liées à la pandémie, la situation du secteur du tourisme et l’offre été-2021 de la RAM, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Evoquant les prochaines élections, +La Nouvelle Tribune+ écrit que contrairement aux précédents épisodes électoraux, les partis politiques disposent cette fois-ci d’un « référentiel » leur permettant d’affirmer leur existence, en développant des propositions sensiblement différentes grâce au Rapport de la Commission spéciale sur le nouveau Modèle de Développement, qui leur fournit du “grain à moudre”.

Ce constat est essentiellement valable pour le camp de l’opposition parlementaire actuelle qui multiplie les sorties publiques et les déclarations afin de marquer certaines réticences sur les constats et propositions de ce Rapport, relève l’éditorialiste.

Ces partis veulent mettre l’accent sur la nécessité de la reconnaissance par tous, pouvoirs publics et opinion publique, que rien ne pourra se faire en termes d’exécution des recommandations de la Commission sans l’implication forte des formations politiques qu’il serait très grave, selon eux, de marginaliser, ajoute-t-il.

+Challenge+ revient sur le déconfinement progressif mis en place par le gouvernement. Pour l’hebdomadaire, malgré la bonne gestion de la situation sanitaire et de l’opération de vaccination, qui sont des « succès », « la communication officielle n’est pas au niveau de ces réussites ».

Le journal souligne que les Marocains veulent reprendre leur vie d’avant, mais que l’exécutif « ne propose pas un projet de déconfinement, un agenda lié à la situation sanitaire ».

Il reproche au gouvernement de ne pas « dire à partir de quel niveau de contaminations, il considère que nos hôpitaux seront dépassés, comme ils l’ont été, l’hiver passé », voire de “choisir de ne pas parler, de ne pas expliquer son action”.

+Finances News Hebdo+, qui s’intéresse au secteur du tourisme au Maroc,  écrit que laminé par la crise sanitaire et économique, ce secteur « va mal » et que « les opérateurs tirent la gueule ».

Certes, la reprise des vols, prévue dès mardi 15 juin, est une « bouffée d’oxygène », mais cela « ne suffira certainement pas à résorber les pertes enregistrées », estime-t-il, car, explique-t-il, avec une ouverture à la carte de l’espace aérien marocain et les restrictions imposées par les pays émetteurs, « il ne faudra pas s’attendre à un afflux massif de touristes étrangers ».

Il préconise, en conséquence, de « miser local », de « parier sur le tourisme interne pour en faire un levier de croissance du secteur touristique marocain », appelant à « faire preuve d’innovation et d’intelligence » dans l’offre touristique, qui devra être adaptée aux Marocains, aussi bien à leurs besoins qu’à leurs bourses.

+Le Matin+ se fait l’écho de l’offre de la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM) durant cet été. La compagnie aérienne a annoncé, vendredi, qu’elle propose une offre de près de 2,5 millions de sièges pour la période allant du 15 juin au 15 septembre 2021, contre 384.000 sièges mis en place la même période de l’année dernière.

Cette offre Eté 2021 représente 72% de l’offre réalisée sur la même période de 2019 (avant la crise du nouveau coronavirus), indique RAM dans un document, soulignant qu’en dépit des limitations du trafic en raison des restrictions sanitaires, RAM met en place un important dispositif pour accompagner la reprise des vols et permettre aux différents clients de la compagnie (Marocains résidant à l’étranger, étudiants, résidents étrangers au Maroc et touristes) de voyager et de renouer le contact avec leurs familles.

Ainsi, plus de 75 lignes internationales seront exploitées cet été, fait savoir la même source, ajoutant que ce nombre peut changer en fonction de l’évolution de la pandémie et du classement des pays.

Economie et politique au menu des quotidiens marocains

La situation économique nationale, les réactions à la résolution du Parlement européen en matière d’immigration clandestine et les enjeux des prochaines élections sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que toutes les prévisions s’attendent à un rebond de la croissance économique pour le pays en 2021 après une année 2020 particulièrement difficile en raison de la crise sanitaire, ajoutant que la croissance du PIB du Maroc devrait atteindre 4,6% en 2021, selon la Banque Mondiale.

Mais au-delà de ces chiffres et prévisions, cette performance attendue doit encourager le pays à aller de l’avant dans sa politique volontariste de réformes, poursuit l’éditorialiste, expliquant que seules les réformes structurelles peuvent permettre à l’économie nationale de devenir compétitive et se positionner sur l’échiquier international.

« Les prévisions remontent ainsi le moral et doivent pousser à rester concentré sur les vrais défis de l’économie marocaine », observe-t-il.

+L’Opinion+ indique que le Parlement arabe a épinglé la résolution adoptée, jeudi, par le Parlement européen à l’égard du Maroc, qui contient des critiques insensées et infondées concernant les politiques du Royaume en matière d’immigration illégale.

Dans un communiqué, le Parlement arabe a critiqué « la position du Parlement européen et son obstination à s’immiscer dans une crise bilatérale qui peut être résolue par des moyens diplomatiques et des négociations bilatérales directes entre le Royaume du Maroc et l’Espagne, passant outre la voix de la raison et de la sagesse, y compris celle du Parlement arabe qui lui a pourtant demandé de s’abstenir de toute ingérence injustifiée dans cette crise bilatérale ».

Sur un autre registre, +L’Économiste+ souligne que « les prochaines législatives auront comme première justification valable l’espoir d’apporter du sang neuf ou, à tout le moins, des idées neuves », relevant que le gouffre est tel que tout ce qui peut contribuer à l’atténuer est toujours bon à prendre.

« La classe politique tout entière aura au cours des prochains mois l’occasion de jauger son attractivité mais au-delà ce sera surtout un check-up pour la démocratie participative », estime le quotidien, soutenant que le pire serait en effet que le politique sombre comme l’économique dans une stagnation structurelle.

« Au vu des nombreuses urgences, le Maroc ne pourra en aucun cas se permettre un loupé en septembre. Ce serait catastrophique », prévient-il.