Politique, Santé et faits de société à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la tenue des élections locales à la visite du Professeur Didier Raoult.Couplage des élections, « l’impossible consensus » informe EnQuête dans sa livraison du jour. Le journal indique que « l’idée d’un couplage des élections fait son chemin mais rencontre des résistance ».

Dans  Le Quotidien, le porte-parole de la Présidence, Seydou Guèye, défend le report des Locales, qui, selon lui, répond à une logique de « cohérence et de responsabilité ». Un « Seydou pas si doux » égratigne les pourfendeurs du régime sur le fichier est devenu « le déversoir et la désespérance de l’opposition. »

Sud Quotidien analyse l’avenir politique des députés Issa Sall et Dethié Fall à l’Assemblée nationale qui devraient perdre leurs postes de députés. Le premier sera éjecté par la plénière de vendredi, tandis que le second est en « sursis », en attendant la réception du récépissé de son parti.

Walf Quotidien donne la parole à Mansour Faye, ministre des Infrastructures des Transports et du Désenclavement. Dans un large entretien, « Mansour sans interdits », indique que « les prix du péage sont figés pour 5 ans », avant d’annoncer la mise en circulation du Train express régional (TER) avant le 31 décembre 2021.

La visite du Professeur Didier Raoult a été un sujet revenu dans les quotidiens sénégalais. Le Professeur de médecine, spécialiste des maladies infectieuses à Marseille, a soutenu que « le Sénégal a pris des décisions lucides pour gérer la pandémie » du coronavirus dans Le Soleil. Sa visite à Dakar ajoute le journal, se déroule dans le cadre de ses recherches sur l’émergence des variants du Covid-19, précise le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Dans Vox Populi, Pr Raoult tresse même des lauriers au Sénégal. « Les décisions politiques sont plus lucides au Sénégal que celles qui ont prises au Sénégal » martèle-t-il.

Lors de cette visite, Pr Raoult a été élevé pour l’occasion au rang de commandeur de l’Ordre national du Lion par Macky Sall, rapporte le quotidien national Le Soleil.

L’Observateur est en immersion à Diaobé, une localité située dans le département de Vélingara au sud du Sénégal. Le journal informe qu’avec l’incendie du poste de la Gendarmerie lors des dernières émeutes, « Diaobé est devenue une ville sans loi. »

Vox Populi est revenu sur l’An 1 du décès de Pape Diouf, première victime du coronavirus au Sénégal, le 31 mars 2020. Le journal indique que l’ancien président de Marseille avait « ouvert le bal funeste » des 1049 décès jusque-là enregistrés depuis l’apparition de la pandémie au Sénégal.

Dans le journal Stades, son ami Mamadou Koumé, ancien directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS), a publié une tribune pour rendre hommage au défunt, un an après sa disparition.

Banque Atlantique désignée meilleure banque du Mali

Banque Atlantique, filiale du groupe Banque Centrale Populaire (Maroc), a été désignée meilleure Banque du Mali à l’issue de la 28e édition des Best Bank Awards.

Banque Atlantique, dans sa démarche de transformation, a suscité l’intérêt du jury dans le cadre de l’attribution de ce prix d’excellence, répondant à tous les critères de positionnement fort sur son marché, de notoriété, de compétitivité technologique, de professionnalisme et d’attractivité, rapporte  un communiqué transmis à APA.

 « Nous nous réjouissons de cette distinction que nous accueillons comme une reconnaissance de notre engagement permanent au service de l’économie du pays, à travers notamment les nombreuses initiatives de financement de Banque Atlantique Mali à destination de ses clients qu’ils soient institutionnels, grandes entreprises, PME, particuliers, femmes entrepreneurs ou encore jeunes travailleurs », a déclaré M. Habib Blédou, Directeur général de Banque Atlantique Mali.

Selon lui, ce prix conforte également le management du groupe BCP dans ses choix de développement à l’international, et vient confirmer le rang de Banque Atlantique Mali et ses performances en termes d’amélioration des indicateurs économiques à savoir la hausse des crédits et des ressources, la baisse de son coût net du risque et la progression continue de ses résultats.

Organisés par le prestigieux magazine américain Global Finance, les Best Bank Awards récompensent, chaque année, les meilleurs acteurs financiers qui se distinguent en termes de croissance des actifs, de rentabilité, de portée géographique, de relations stratégiques, de développement de nouvelles affaires et d’innovation.

Côte d’Ivoire: la stratégie nationale de l’état civil expliquée aux acteurs

Un séminaire s’est ouvert, lundi à Yamoussoukro, pour trois jours afin d’expliquer le corpus de la stratégie nationale de l’état civil de Côte d’Ivoire aux différents acteurs.

Ce séminaire qui réunit des sous-préfets, des maires, des magistrats et des directeurs régionaux de la santé permettra aux participants de s’imprégner du corpus de la stratégie nationale de l’état civil et de son cadre légal.

La stratégie nationale de l’état civil élaborée autour de six axes, vise à doter la Côte d’Ivoire d’un cadre de référence pour asseoir un système d’état civil fiable, sécurisé, avec la production de statistiques vitales pour faciliter la gouvernance administrative, économique, politique et sociale.

Quatre présentations suivies d’échanges meublent les travaux de cette séance d’informations et de partage. Il s’agit du rôle et des responsabilités de l’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI), et de  l’état d’avancement de la mise en œuvre du Registre national des personnes physiques (RNPP).

Les changements majeurs de la nouvelle loi sur l’état civil ainsi que le rôle de chaque acteur dans les nouveaux mécanismes de déclaration et d’enregistrement des faits d’état civil dans les délais sont également au menu de cette rencontre qui s’achève ce mercredi.

Au cours des échanges de la première journée, le représentant du ministère de la justice, M. Rigobert Zéba, a informé les participants que désormais, dans la transcription des actes, le prénom doit précéder le nom conformément à la loi de 1964 sur l’état civil. 

Le Directeur général de l’ONECI, Gnénin Sitionni Kafana a, pour sa part, rassuré sur la volonté de sa structure à jouer pleinement sa partition dans la modernisation du système d’état civil ivoirien.  

La nouvelle loi sur l’état civil intègre plusieurs innovations notamment, les nouveaux mécanismes de déclaration et d’enregistrement des faits d’état civil avec de nouveaux acteurs ainsi que l’utilisation des procédés informatiques et des logiciels pour la collecte, le traitement, la centralisation et l’archivage des données.

Cette nouvelle loi découle de la volonté de la Côte d’Ivoire de moderniser son système d’état civil face au faible taux de déclaration des faits d’état civil et face aux insuffisances infrastructurelles et organisationnelles.

La mise en œuvre de la modernisation de l’état civil a démarré avec une phase pré-pilote d’expérimentation du logiciel national d’enregistrement des faits d’état civil.

Dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’état civil, l’ONECI bénéficie de l’appui technique et financier de l’Union européenne à travers Civipol.

Sahel : la BM octroie 375 millions de dollars à un projet pastoral

Des éleveurs et agropasteurs du Sahel vont bénéficier d’un financement de 375 millions de dollars, soit près de 210 milliards FCFA, de la Banque mondiale pour améliorer leurs activités.Les efforts pour renforcer la productivité et la résilience des systèmes pastoraux au Sahel vont bénéficier d’un nouveau financement de 375 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale. Il a été approuvé mardi 30 mars par le Conseil des administrateurs afin d’accompagner le déploiement de la phase 2 du projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS-2).

« Véritables moteurs de la croissance, les systèmes pastoraux font vivre plus de 20 millions de personnes au Sahel. La nouvelle phase du projet, qui concerne le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad, permettra d’améliorer la résilience des éleveurs et des agropasteurs dans des zones ciblées », a fait savoir l’institution de Breton Wood dans un communiqué reçu mercredi à APA.

Elle souligne que le nombre des bénéficiaires directs du PRAPS-2 devrait s’élever à 13 millions de personnes environ, y compris des jeunes, dont au moins 30% de femmes.

La première phase du PRAPS, lancée en 2015, a bénéficié à pas moins de 2,2 millions de personnes vivant principalement de l’élevage nomade. Selon la banque, il avait entre autres permis de construire plus de 65 marchés aux bestiaux, 12 abattoirs et près de 300 parcs à vaccination.

Fort du  succès de la première phase du projet, le PRAPS-2 poursuivra les investissements destinés à renforcer les systèmes de santé animale, améliorer l’accès aux ressources naturelles et leur gouvernance (y compris à travers la création de nouvelles zones de pâture et de points d’eau). Il va favoriser aussi des déplacements pacifiques locaux et transnationaux le long des axes de transhumance et accroître les revenus. En outre, il confortera les capacités de gouvernance du secteur dans les institutions nationales et régionales et chez les principales parties prenantes.

Selon la Banque mondiale, les restrictions imposées par la pandémie de COVID-19 ont rejailli sur les activités pastorales, induisant une forte hausse des prix du bétail tout en pénalisant les éleveurs par la fermeture des marchés et les limitations de circulation. Ainsi, le nouveau projet contribuera aux réponses ciblées pour faire face à ces difficultés : amélioration des chaînes de valeur de l’élevage, facilitation du commerce de bétail, soutien à l’intégration des marchés régionaux et poursuite du développement des infrastructures de marché stratégiques le long des axes commerciaux.

« L’inclusion socioéconomique des femmes et des jeunes dans tous les programmes de développement destinés à la région du Sahel est cruciale. Le projet PRAPS-2 va y contribuer en renforçant les interventions destinées aux femmes et aux jeunes vulnérables dans les ménages vivant du pastoralisme, en améliorant leur accès à des formations, y compris pour assurer leur alphabétisation fonctionnelle, numérique et financière et renforcer leurs compétences commerciales », Soukeyna Kane, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad.

Par ailleurs, indique la BM, le PRAPS-2 travaillera en concertation avec les institutions régionales pour contribuer à l’intégration des politiques, l’harmonisation des réglementations et le renforcement de la coordination entre pays afin de permettre au pastoralisme de contribuer pleinement à la réduction de la pauvreté dans les pays du Sahel.

La Mauritanie succède à la Côte d’Ivoire à la tête du Comité régional de pilotage du SWEDD

La Mauritanie a succédé, mardi, à la Côte d’Ivoire à la tête du Comité régional de pilotage (CRP) du projet de l’Autonomisation des femmes et dividende démographique au sahel ou Sahel Women’s Empowerment and Demographic Dividend (SWEDD).

Après son mandat de deux ans arrivé à terme, la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné a passé la main au ministre de l’Education nationale, de la formation technique et de la réforme de la République islamique de la Mauritanie, Mohamed Melainine Ould Eyih, au cours de la cinquième réunion ordinaire du CRP tenue en mode virtuel.

Les travaux de cette cinquième réunion ordinaire du CRP ont été marqués notamment par le bilan de la ministre Mariatou Koné à la tête de cette instance du SWEDD.

A ce propos, en dépit de la crise sanitaire mondiale de Coronavirus (Covid-19), les participants ont noté qu’elle a mené des actions de plaidoyer auprès des premières dames du Niger et de la Côte d’Ivoire.

Le mandat de Mariatou Koné a été également marqué par le nombre de pays membres du projet SWEDD qui est passé de six à neuf, mais aussi l’obtention d’un financement additionnel de la Banque mondiale.

Au regard de ces « bons résultats obtenus durant son mandat » grâce à son leadership pour relever les importants défis dans la communauté SWEED, la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné a été distinguée par ses pairs au cours de ce passage de témoin.

Le projet Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel  (SWEDD) est une initiative régionale impliquant neuf pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre confrontés à des défis sociodémographiques identiques. Il s’agit du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire,  du Mali, de la Mauritanie, du Niger,  du Benin, de la Guinée, du Tchad et du Cameroun.

Ce projet vise à renforcer le niveau d’autonomisation des femmes et des adolescentes en vue d’accélérer la transition démographique dans la région.

Financé par la Banque mondiale, il est mis en œuvre par les pays avec l’appui technique du Fonds des Nations Unies pour la population et l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).  

L’espace du SWEDD comptait en 2015, 107 millions d’habitants.  Les projections estiment à 356 millions les populations de cet espace en 2063.

Le projet  a été lancé en 2015 pour un mandat de trois ans. Après plusieurs plaidoyers, le projet SWEDD financé à plus de 207 millions de dollars par la Banque mondiale a été prorogé jusqu’en 2023.

Santé et militaire au menu des quotidiens marocains

La lutte contre l’épidémie de coronavirus et ses répercussions sur la vie des Marocains et les manoeuvres militaires African Lion sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’apparition d’un foyer du variant britannique à Dakhla « est venue nous rappeler qu’aucun pays n’est à l’abri » d’une détérioration de la situation épidémiologique.

Des mesures ont été prises pour contenir le risque de propagation du virus et d’autres mesures pourraient être instaurées en fonction de l’évolution de la situation sanitaire, relève le journal.

Selon lui, bien que les indicateurs se soient améliorés au cours des dernières semaines avec le déploiement d’une campagne de vaccination pour atteindre l’objectif à terme d’une immunité collective, « nous ne sommes pas encore à l’abri », appelant les citoyens à prendre les précautions appropriées afin de « stopper la propagation du virus mortel et espérer sortir, dans les meilleurs délais, de ce cauchemar qui dure depuis une année ».

+L’Economiste+ écrit qu’avec le nouveau variant, une épidémie semble vraisemblablement en cacher une autre, notant que les pouvoirs publics « se trouvent dans une posture difficile appelant à arbitrer dans une polarité économique/sanitaire ».

Le Maroc n’est en mesure de supporter ni le « quel qu’en soit le prix économique » ni le « quel qu’en soit le prix sanitaire », et s’il a fallu mobiliser le droit pour contraindre de nouvelles habitudes de vivre, inciter aux gestes barrières, c’est que cette démarche reste, en l’absence d’alternatives thérapeutiques à toute épreuve, la voie la plus salutaire dans la bataille contre le virus, souligne la publication.

Il souligne l’importance majeure des efforts individuels d’auto-discipline ainsi que d’une mobilisation de l’ampleur des premiers mois afin d’éviter le scénario du pire.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte qu’après l’exercice aéronaval Lightning handshake 2021 qui s’est déroulé en début de ce mois avec des unités de la 6e flotte américaine et, plus particulièrement, le groupe aéronaval embarqué sur le porte avion USS Dwight Eisenhower, des unités de la marine royale marocaine et des escadres des Forces royal air marocaines, les préparatifs vont bon train pour les prochaines manœuvres militaires African Lion 2021.

Ainsi, ces manœuvres annuelles, qui regroupent chaque année des forces terrestres américaines et leurs homologues des Forces armées royales, seront marquées, en juin prochain, par une nouveauté exceptionnelle. Celle de se dérouler non loin des frontières algériennes, et particulièrement dans la région stratégique de Mahbès qui a dévoilé, ces derniers temps, le vrai rôle du régime algérien dans le conflit du Sahara marocain, explique encore le quotidien.

Lors de l’édition 2021 d’African Lion, c’est en réalité tout le Sahara marocain qui sera le théâtre de ces manœuvres auxquelles participeront des milliers de soldats, dont 5.000 américains. Une nouvelle occasion est donnée aux FAR, qu’il s’agisse des forces terrestres ou aériennes, de se «frotter» aux Marines américains en vue de peaufiner leurs capacités combatives. Surtout que ces manœuvres communes, dont la profondeur historique est indéniable, reflètent également la solidité des relations militaires stratégiques entre le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique, des relations tissées, ces dernières années, tout au long des différentes éditions précédentes d’African Lion.

Niger : des tirs à l’arme lourde aux alentours du Palais présidentiel

Des tirs à l’arme lourde ont été entendus dans la nuit de mardi à mercredi dans le secteur de la présidence à Niamey, au Niger.  Des militaires ont été arrêtés après une « tentative de coup d’État », a appris l’AFP de source sécuritaire.

Selon le journal en ligne actuniger.com, « des tirs à l’arme lourde ont retenti vers 3h00 du matin vers la Présidence et les autres quartiers du centre-ville », mais « la situation est redevenue calme aux environs de 04h00 ».

« À mesure que les informations nous parviennent, il y a eu une attaque contre le palais présidentiel et une tentative de coup d’État, a priori par une faction de l’armée », indique Cyril Payen, envoyé spécial de France 24 dans la capitale nigérienne.

Et d’ajouter : « Des tirs à l’arme lourde ont été entendus pendant une demi-heure dans le quartier du palais. La garde présidentielle a repoussé cette attaque et la situation semble être revenue sous contrôle. »

Le dernier coup d’Etat date de février 2010 et avait renversé le président Mamadou Tandja.

Notons que,  le nouveau président élu, Mohamed Bazoum prendra fonction le 02 avril prochain .

L’OCP passe une transaction de 400 millions de dollars avec l’Ethiopie via la technologie blockchain

La Banque de commerce et de développement de l’Afrique de l’Est et australe (Trade and Development Bank – TDB) et le Groupe OCP, premier producteur de phosphate au monde et leader mondial sur le marché des engrais phosphatés, annoncent la réalisation de 400 millions de dollars en transactions commerciales menées via la technologie blockchain, 270 millions de dollars ayant déjà été exécutés, avec le reste prévu durant les prochains mois.Le Groupe OCP devient ainsi la première entreprise africaine à exécuter une transaction commerciale intra-africaine utilisant la technologie blockchain, indique mardi un communiqué du Groupe.

Cette transaction, qui a permis de financer l’expédition d’engrais phosphatés du Maroc vers l’Ethiopie, s’inscrit dans la stratégie de digitalisation du Groupe visant à contribuer notamment à la réduction du déficit de financement du commerce en Afrique et à stimuler le commerce intra-africain, en particulier dans le secteur des engrais, grâce à l’inclusion digitale, explique le Groupe.

La technologie blockchain permet à toutes les parties prenantes de réaliser la transaction numériquement et de compléter l’opération d’import-export en moins de deux heures. Les transactions « papier » équivalentes sont généralement conclues en trois semaines ou plus, en raison du délai nécessaire aux fournisseurs pour le transfert de documents physiques à l’acheteur via le système bancaire traditionnel.

« Avec le ralentissement actuel de la logistique mondiale et des chaînes d’approvisionnement, les transactions de financement du commerce peuvent prendre jusqu’à six semaines, en raison de la fermeture des frontières et des aéroports qui continue d’engendrer des retards supplémentaires », souligne OCP.

Dans le cas de cette opération, les parties peuvent télécharger, afficher, modifier et valider la documentation dans une blockchain privée, simultanément et en temps réel. Par ailleurs, la technologie blockchain présente de nombreux avantages : une empreinte carbone plus faible, des opérations plus sécurisées grâce aux technologies de cryptage et de vérification, plus de transparence et de traçabilité, et la réduction de risques grâce à l’élimination d’éventuelles erreurs et ambiguïtés dans l’échange et la modification des documents.

Plusieurs milliers de tonnes d’engrais expédiés du Maroc vers l’Éthiopie dans le cadre de ces transactions pionnières de près de 400 millions de dollars.

Ces transactions sont réalisées alors que le commerce global s’est contracté de 5 à 10% en 2020, vis-à-vis de l’année précédente, parallèlement à la baisse en demande de financement commercial.

TDB a facilité plus d’un demi-milliard de dollars en financement du commerce en Éthiopie en 2020, et soutenu près d’un milliard de dollars en importations d’engrais du Groupe OCP vers l’Éthiopie au cours des trois dernières années.

TDB facilite le financement du commerce en Éthiopie en fournissant des solutions qui aident à répondre aux besoins en devises et permettent l’importation de produits agricoles et énergétiques vitaux, notamment les engrais, le blé ou encore le sucre.

L’agriculture joue un rôle essentiel dans l’économie éthiopienne, représentant 31 % du PIB du pays et 66 % de son marché du travail. Les engrais sont fondamentaux pour le secteur, dans la mesure où environ la moitié de ces produits sont importés auprès du Groupe OCP depuis le Maroc, rappelle la même source.

Plaidoyer pour l’institution d’une police environnementale en Côte d’Ivoire

Le professeur Ochou Delfin, le coordonnateur du Programme de gestion du littoral ouest africain ( WACA) en Côte d’Ivoire a plaidé mardi à Abidjan pour l’institution d’une police environnementale dans le pays. 

M. Ochou s’exprimait dans une conférence-débat dénommée  « Café de l’actualité  » organisée par la Maison de la presse d’Abidjan (MPA).  « (…) Il faut une justice environnementale en Côte d’Ivoire. Il faut une police environnementale en Côte d’Ivoire. L’environnement aussi doit avoir son tribunal», a dit M. Ochou estimant « que couper un arbre est un crime environnemental ».

 Par ailleurs, M. Ochou a indiqué qu’au regard des résultats à mi-parcours,  « on peut dire que le projet WACA se positionne Comme une initiative concrète de gestion côtière en vue du renforcement de la résilience de la population et de l’environnement côtier tant au niveau régional, national que local. Pour ce faire, une attention particulière doit être accordée au littoral ivoirien de la part de l’Etat de Côte d’Ivoire ».

 Auparavant, le conférencier a passé en revue plusieurs sujets liés à la protection du littoral ivoirien. Il s’agit entre autres, du plan d’aménagement et de gestion intégrée du littoral pour une meilleure planification des activités et une bonne utilisation des terres dans la zone côtière et le renforcement du cadre législatif et réglementaire pour une bonne gouvernance de la zone côtière.

 Le programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA) a été mis sur pieds par la Banque mondiale dans six pays dont la Côte d’Ivoire pour sa première phase.

Ce programme a pour objectif de renforcer la résilience des communautés face à l’érosion côtière et à aider ces pays à mieux gérer les risques naturels et les risques causés par l’activité humaine qui touchent les populations côtières.

Le Maroc abrite du 7 au 18 juin l’une des plus grandes manœuvres militaires en Afrique

Le Maroc va abriter du 7 au 18 juin prochain l’une des plus grandes manœuvres militaires en Afrique, a annoncé l’ambassade des Etats-Unis à Rabat sur son compte Facebook.Selon la représentation américaine au Maroc, ces manœuvres militaires, baptisées +African Lion+ représentent « une chance pour les États-Unis et le Maroc de renforcer davantage leur partenariat déjà solide en matière de sécurité ».

« Des responsables militaires marocains et américains se sont récemment réunis pour élaborer les plans définitifs visant à ramener au Maroc le plus grand exercice militaire d’Afrique : l’African Lion ! », souligne l’ambassade US, ajoutant que l’exercice de cette année va connaitre la participation des « milliers de soldats américains, marocains et des pays partenaires » comme le Sénégal et la Tunisie.

Annulé en 2020 à cause de la pandémie du COVID-19, African Lion se déroulera sur plusieurs sites à travers le territoire marocain.

En octobre dernier, le Maroc et les Etats Unis d’Amérique ont signé une feuille de route pour la coopération en matière de défense 2020-2030 qui vise à consolider la coopération militaro-sécuritaire entre les deux pays.

Pour le Pentagone, cet accord a permis de « renouveler l’alliance entre les deux nations comme pierre angulaire pour la paix en Afrique ».