Lomé : le PNUD offre 94 millions pour transformer le handicap en force artisanale !

Au lumineux matin du 8 avril, les locaux de l’association « Mon Handicap Ma Force » à Lomé ont été le théâtre d’un geste d’une portée éclatante : le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Togo a remis un abondant assortiment d’équipements et de matériels destinés à divers corps de métiers artisanaux, d’une valeur de 94 millions de FCFA. De fait, cette dotation, bien plus qu’un simple don, s’érige en un symbole d’inclusion et d’espérance, visant à transmuer le handicap en une force vive au service de l’autonomie et de la dignité.

Couture, agroalimentaire, numérique : le PNUD outille l’avenir des artisans handicapés

Sous les auspices du PNUD Togo, cette initiative s’est déployée avec une ambition cristalline : offrir aux artisans en situation de handicap les outils nécessaires pour façonner leur avenir. En effet, machines à coudre pour les tailleurs, équipements agroalimentaires pour les transformateurs, ordinateurs pour les infographistes et appareils photo pour les passionnés de l’image : chaque pièce remise répond à un talent spécifique, couvrant un spectre d’activités allant de la couture à la photographie. De plus, cet appui, d’une valeur considérable, ne se limite pas à la matérialité ; il s’accompagne de formations sur mesure, conçues pour aiguiser les compétences et ouvrir des horizons professionnels jusqu’alors entravés.

« Le handicap, une puissance latente » : le PNUD prône l’inclusion par l’action

« Le handicap n’est point un obstacle, mais une puissance latente », ainsi a proclamé le PNUD Togo, donnant chair à une vision où l’inclusion transcende les discours pour s’incarner dans des actes tangibles. Pour sa part, l’association « Mon Handicap Ma Force », forte de son engagement à valoriser les aptitudes de ses membres, trouve dans ce partenariat un élan précieux. Ensemble, l’objectif, d’une netteté irréprochable, est de briser les chaînes de la dépendance économique, permettant à ces artisans de s’élever en entrepreneurs autonomes, capables de subvenir à leurs besoins et d’enrichir leur communauté.

Le PNUD au Togo offre 94 millions de FCFA en équipements et formations à l'association "Mon Handicap Ma Force" à Lomé, Mosaïque de talents : quand le handicap rime avec la créativité togolaise. 

L’événement a révélé une mosaïque de savoir-faire, où chaque bénéficiaire incarne une facette de la créativité togolaise. Par exemple, dans les ateliers de couture, les aiguilles dansent désormais sur des machines modernes ; dans les cuisines, les produits agroalimentaires se métamorphosent grâce à des outils adaptés ; et dans les studios, les objectifs capturent des instants que l’infographie sublime. De cette manière, cette pluralité, soutenue par un investissement aussi généreux que réfléchi, dispense une leçon essentielle : la diversité des talents, lorsqu’elle est nourrie, devient un levier de résilience et de progrès.

Vers l’autonomie : 94 millions pour propulser l’entrepreneuriat handicapé au Togo

La cérémonie de remise, orchestrée dans une atmosphère de ferveur contenue, a vu les représentants du PNUD Togo et de l’association échanger des paroles d’espoir et de gratitude. En effet, les 94 millions de FCFA investis ne sont pas une fin en soi, mais un tremplin vers une indépendance durable. À cet effet, ces équipements, alliés à des sessions de formation, visent à doter les artisans d’une maîtrise technique et d’une agilité entrepreneuriale, leur permettant de conquérir des marchés locaux, voire au-delà. Ainsi, le PNUD Togo ne se contente pas d’équiper ; il sème les graines d’une économie inclusive où chacun peut prétendre à sa juste part de prospérité.

Le PNUD au Togo offre 94 millions de FCFA en équipements et formations à l'association "Mon Handicap Ma Force" à Lomé, « Mon handicap, ma force » en mouvement : quand l’opportunité rencontre la volonté ?

L’impact de cette dotation résonne déjà au sein de « Mon Handicap Ma Force ». Fondée pour promouvoir l’insertion des personnes en situation de handicap, l’association voit dans cette collaboration un jalon décisif. De fait, les bénéficiaires, dont les visages s’illuminaient à la vue des nouveaux outils, ont exprimé une détermination farouche à transformer ce soutien en réussites palpables. Par conséquent, cet élan, d’une simplicité émouvante, enseigne une vérité universelle : lorsque l’opportunité rencontre la volonté, les barrières s’effacent pour céder la place à l’accomplissement.

Le Togo trace une voie d’inclusion : le handicap, moteur d’une nouvelle économie ?

En conclusion, par ce geste du 8 avril 2025, le PNUD Togo ne fait pas qu’équiper une association ; il insuffle une dynamique dans laquelle le handicap se mue en moteur de création et d’autonomie. Portée par ces outils et ces savoirs nouveaux, « Mon Handicap Ma Force » s’élance vers un avenir dans lequel ses artisans pourraient redéfinir les contours de l’inclusion au Togo. Finalement, l’histoire, encore à ses prémices, reste suspendue à l’élan de ces mains habiles, prêtes à façonner un destin dont les lignes ne demandent qu’à s’écrire.

Abidjan : le patron de Standard Chartered Bank retrouvé mort dans des circonstances obscures

Hier, mardi 8 avril, ainsi, un voile de stupeur s’est abattu sur la vibrante métropole d’Abidjan, où John Mokom, Directeur Général de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire SA, a été découvert sans vie dans l’intimité de son domicile, niché au cœur de la résidence ATA. En effet, ce Camerounais d’origine, dont le parcours illustre s’était déployé sur trois continents, s’est éteint dans des circonstances qui, pour l’heure, défient toute clarté, laissant derrière lui un sillage de questions et de consternation.

Silence mortel à la résidence ATA : un mystère sans effraction ni réponses

C’est dans la quiétude d’une résidence cossue que le drame s’est noué. De fait, le corps de John Mokom, retrouvé inanimé, gisait dans un cadre dans lequel nulle trace d’effraction n’a été décelée, un détail d’une troublante netteté. Cependant, son téléphone, son ordinateur et sa voiture – compagnons fidèles de son quotidien – se sont volatilisés, comme emportés par une main invisible. Par conséquent, cette absence d’indices brutaux, alliée à la disparition de ces biens, drape l’événement d’une opacité qui intrigue autant qu’elle inquiète. Pour l’heure, une enquête, diligentée avec promptitude par les autorités ivoiriennes, s’efforce désormais de percer ce voile, scrutant chaque recoin pour démêler l’écheveau d’une fin aussi soudaine qu’inexpliquée.

L’ascension brisée d’un géant de la finance africaine à Abidjan

John Mokom, investi à la tête de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire depuis octobre 2021, incarnait une figure d’excellence dans le firmament financier africain. Originaire du Cameroun, cet homme au destin hors normes avait tracé sa voie à travers le Canada et les États-Unis, forgeant une carrière d’une envergure rare avant de poser ses valises à Abidjan. Sous sa direction, la banque, pionnière du numérique en terre ivoirienne, avait consolidé sa réputation, portée par une vision où l’innovation se conjuguait à l’engagement communautaire. Malheureusement, sa disparition, survenue à l’âge où l’expérience se mêle à l’audace, laisse un vide que le milieu bancaire peine encore à mesurer.

Onde de choc à Abidjan : hommages et spéculations après la mort du DG

La nouvelle, propagée comme une onde dans les cercles économiques et diplomatiques, a suscité une onde de sidération. En effet, à Abidjan, où la Standard Chartered Bank s’était affirmée comme un pilier depuis son implantation en 2018, les hommages affluent, teintés d’une douleur sincère. « Un leader d’une humanité rare », murmure-t-on dans les couloirs de la finance, tandis que la diaspora camerounaise, forte dans cette ville, pleure un fils dont la réussite inspirait au-delà des frontières. Quant aux spéculations, elles foisonnent : acte isolé, règlement de comptes ou tragédie fortuite ? Pour l’instant, nul ne sait encore, et l’enquête, dans sa quête de vérité, devra répondre à ces murmures qui agitent les esprits.

Enquête complexe à Abidjan : la police face au mystère Mokom

Les forces de l’ordre, sous la houlette de la police judiciaire d’Abidjan, ont investi les lieux avec une rigueur méthodique. Cependant, l’absence de violence apparente complique la tâche, orientant les investigations vers des hypothèses aussi diverses que subtiles. Dès lors, les objets disparus – outils de travail et de mobilité – pourraient-ils trahir une intention ? Parallèlement, les regards se tournent aussi vers l’entourage professionnel et personnel de Mokom, cet homme dont la discrétion n’égalait que la stature. Dans un contexte où la sécurité s’est renforcée depuis les tumultes d’antan, ce drame interpelle, ravivant le souvenir d’une Côte d’Ivoire résolue à préserver sa stabilité.

Abidjan en deuil : l’ombre du mystère plane sur la mort d’un leader

Par la perte de John Mokom, ainsi, Abidjan ne déplore pas seulement un dirigeant ; elle s’interroge sur les ombres qui, parfois, s’étendent là où brille la lumière du progrès. De ce fait, l’enquête, dans son cours naissant, promet de dévoiler les dessous d’une fin qui, pour l’instant, échappe à toute certitude. En définitive, le destin de cet homme, fauché au zénith de son éclat, reste suspendu entre mystère et mémoire, laissant à ceux qui l’ont côtoyé le soin de deviner ce que l’avenir, dans son silence, pourrait encore révéler.

Anglais et code obligatoires : le Togo forme sa jeunesse pour demain

À l’aube de la prochaine rentrée universitaire, les amphithéâtres des universités publiques togolaises s’apprêtent à résonner d’un élan novateur : l’anglais et la programmation, érigés en disciplines obligatoires, s’inviteront désormais dans le parcours de chaque étudiant, quelle que soit sa voie d’élection. Concrètement, dès cet automne 2025, entre cinq et six heures hebdomadaires seront consacrées à ces deux matières, une réforme portée par une ambition limpide : doter la jeunesse togolaise des armes nécessaires pour s’épanouir dans un monde dans lequel la technologie et la communication transnationale règnent en souveraines.

Le Togo révolutionne l’université : la stratégie double gagnante Anglais & numérique

Sous l’égide conjointe du ministère de l’Économie numérique et de celui de l’Enseignement supérieur, cette décision s’ancre dans une vision d’avenir où le Togo aspire à se hisser en carrefour régional des services. En effet, le ministre Kanka-Malik Natchaba, dans une déclaration empreinte de clairvoyance le lundi 7 avril dernier, a posé les termes d’une équation simple, mais cruciale : « Être brillant dans sa spécialité ne suffit plus ; il faut aussi dompter les outils numériques et s’exprimer au-delà des frontières. » Par conséquent, l’anglais, langue des échanges mondiaux, et le codage, clé des arcanes technologiques, deviennent des piliers incontournables pour une main-d’œuvre appelée à briller sur la scène internationale.

Cap sur le hub africain : le Togo mise sur une jeunesse bilingue et digitale

Le Togo ne se contente pas de suivre une tendance ; au contraire, il se projette en précurseur. Grâce à cette réforme, le gouvernement entend faire de la nation un pivot dans les secteurs du numérique, du transport et de la logistique. « Nous ambitionnons un Togo hub de services : aéroportuaire, logistique, mais aussi numérique et orienté vers le client », a poursuivi le ministre Natchaba. De fait, cette stratégie, d’une netteté éclatante, repose sur une conviction : une jeunesse agile, capable de coder une application ou de négocier en anglais avec un partenaire étranger, est le levier d’une compétitivité qui transcende les frontières. Ainsi, les diplômés togolais, armés de ces savoirs, pourront ainsi s’insérer dans des filières modernes où la demande ne cesse de croître.


Pas de surcharge, que de l’harmonie : l’université togolaise réinvente les emplois du temps.

L’introduction de ces cours, bien que obligatoire, ne vise pas à alourdir le fardeau des étudiants. Au contraire, le ministère, dans une démarche d’une sagacité rare, prévoit une refonte des emplois du temps afin d’insérer ces cinq à six heures hebdomadaires sans étirer la durée des cursus. De cette manière, chaque filière, qu’elle soit littéraire, scientifique ou artistique, verra son calendrier réajusté avec une précision d’horloger, préservant l’équilibre entre les disciplines traditionnelles et ces nouvelles exigences. Par conséquent, cette approche enseigne une leçon essentielle : le progrès ne doit pas écraser, mais s’harmoniser avec ce qui existe déjà.

L’anglais et le code : le Togo équipe sa jeunesse pour la bataille du 21ᵉ siècle

L’anglais, en raison de sa portée universelle, ouvre les portes des marchés mondiaux, tandis que la programmation, langue des machines, confère le pouvoir de façonner l’avenir numérique. En les rendant obligatoires, le Togo ne fait pas qu’équiper ses étudiants ; il leur offre une boussole pour naviguer dans un univers professionnel où l’interconnexion et la technologie dictent les règles. En effet, cette réforme, d’une audace mesurée, répond à un constat : les employeurs, qu’ils soient à Lomé, à Londres ou à Silicon Valley, recherchent des profils polyvalents, capables de coder un logiciel tout en rédigeant un courriel en anglais impeccable.

Togo, pionnier éducatif : L’Afrique prend-elle exemple de ce pari audacieux ?

Ce choix togolais, de par son caractère pionnier, pourrait inspirer d’autres nations africaines. En effet, en plaçant ces compétences au cœur de l’enseignement supérieur, le pays ne se borne pas à former des diplômés ; il façonne des citoyens du monde, prêts à rivaliser avec leurs pairs des grandes puissances. Ainsi, les universités de Lomé, Kara ou Atakpamé deviendront ainsi des creusets dans lesquels se forgera une génération apte à transformer les défis en opportunités.

En somme, par cette réforme, le Togo ne se contente pas d’ajouter deux cours à ses programmes ; il dispense une leçon de clairvoyance, alignant son enseignement sur les pulsations d’un monde en mutation. Par conséquent, l’anglais et la programmation, désormais piliers de chaque cursus, promettent d’élever une jeunesse togolaise à la hauteur des enjeux globaux. Reste à voir si cette graine, plantée avec soin, portera les fruits d’une nation qui, par l’éducation, s’affirme en acteur incontournable de demain.

 

Le Togo et sa diaspora préparent un anniversaire mémorable

Hier, mardi, un souffle d’unité a traversé les terres sud-africaines, car une rencontre d’une portée singulière s’est tenue : le Chef de Mission togolais, figure éminente de la diplomatie de Lomé, s’est assis aux côtés du Bureau de l’Association Novissilélé Johannesburg-Pretoria. De fait, cette assise, empreinte d’une gravité fraternelle, avait pour dessein de poser les jalons de la célébration du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance du Togo, tout en sondant les préoccupations partagées par la diaspora togolaise nichée au cœur de l’Afrique du Sud. Ainsi, loin d’être une simple formalité, cet échange illustre une volonté limpide de tisser des liens indéfectibles entre une nation et ses enfants dispersés.

La rencontre entre le Chef de Mission togolais et la diaspora en Afrique du Sud prépare le 65e anniversaire de l'indépendance,65 ans d’indépendance : Johannesburg et Pretoria à l’heure togolaise

Le 27 avril 1960, le Togo s’est affranchi du joug colonial, une date gravée dans l’âme de ses fils comme un phare d’espérance et de souveraineté. Or, soixante-cinq ans plus tard, cette mémoire vibrante s’apprête à être honorée sous le ciel de Johannesburg et de Pretoria, où la communauté togolaise, forte et résiliente, entend célébrer cet héritage avec une ferveur intacte. À cet effet, lors de cette séance de travail, le Chef de Mission a convié les membres de l’Association Novissilélé à esquisser un programme sous lequel se mêleront hommages aux pionniers de l’indépendance et festivités exaltant l’identité togolaise. Par exemple, des danses traditionnelles, des chants d’antan et des tables rondes pourraient ainsi ponctuer cet événement, offrant une leçon vivante de ce que signifie appartenir à une nation, même à des milliers de kilomètres de ses rivages.

La voix de l’exil : la diaspora togolaise au cœur des préoccupations

Au-delà des préparatifs festifs, cette rencontre a déployé un éventail de sujets où s’entrecroisent les aspirations des Togolais d’Afrique du Sud. En effet, le Chef de Mission, dans une posture d’écoute éclairée, a exploré avec le Bureau de l’association des thématiques d’une clarté pressante : l’accès à l’éducation pour les jeunes générations, les opportunités économiques dans un pays aux dynamiques complexes, ou encore le renforcement des liens avec la mère patrie. En tant que pilier de cette communauté, l’Association Novissilélé s’érige en porte-voix de ces âmes exilées, relayant leurs espoirs et leurs doléances auprès d’une représentation officielle résolue à ne point les ignorer.

Diplomatie active : Lomé tend la main à sa diaspora sud-africaine

Cette initiative, orchestrée par le Chef de Mission  M. John D. Fintakpa Lamega, chargé d’affaires par intérim à Pretoria, témoigne d’une diplomatie togolaise qui ne se cloître pas dans les salons feutrés, mais s’aventure là où bat le pouls de sa diaspora. Ainsi, en Afrique du Sud, où les Togolais côtoient une mosaïque de cultures, cette séance de travail enseigne une vérité essentielle : la nation ne s’arrête pas à ses frontières géographiques, mais s’étend dans le cœur de ceux qui la portent en eux. De cette manière, la haute commission du Togo à Pretoria, sise au 235 John Street, se mue ainsi en phare, guidant ses compatriotes dans leur quête d’appartenance et de prospérité.

Unité retrouvée : le dialogue ciment de la diaspora togolaise

La rencontre du 8 avril ne fut pas un simple conciliabule ; au contraire, elle a révélé la puissance d’une communauté qui, par le dialogue, tisse sa propre trame. Effectivement, les échanges, d’une richesse discrète, ont permis d’aligner les visions, de dissiper les ombres et de raffermir une solidarité que ni la distance ni le temps n’ont su éroder. Par sa présence, le Chef de Mission a insufflé à l’Association Novissilélé une nouvelle vigueur, tandis que, par son engagement, cette dernière a rappelé que la diaspora est une force vive, un écho du Togo dans le concert des nations.

Togo-Diaspora : ensemble, écrire l’avenir au-delà des frontières

En conclusion, par cette séance de travail à Johannesburg-Pretoria, le Togo ne célèbre pas seulement son passé ; il façonne son avenir en conviant sa diaspora à écrire avec lui les pages d’une histoire commune. Par conséquent, le 65ᵉ anniversaire de l’indépendance, dont les contours se dessinent sous ces auspices, promet d’être plus qu’une fête : un miroir où se refléteront l’unité et l’élan d’un peuple éparpillé, mais jamais désuni. Finalement, l’horizon, riche de ces promesses, demeure une toile vierge, attendant les couleurs que cette alliance saura y poser.

Une leçon de solidarité européenne : Tanja Fajon au Togo

Fraîchement débarquée des terres béninoises, la Ministre slovène des Affaires étrangères et européennes, Mme Tanja Fajon, a posé ses valises au Togo hier mardi, porteuse d’un message d’amitié et d’ambition. Représentant à la fois son pays et l’Union européenne sous la bannière de la Haute Représentante Kaja Kallas, elle s’est dite « ravie » de fouler le sol togolais, un territoire sur lequel convergent les espoirs d’une coopération féconde entre l’Europe et l’Afrique de l’Ouest. Son séjour, loin de se limiter à une simple visite protocolaire, s’inscrit en effet dans une volonté d’approfondir un partenariat jugé « essentiel » à la stabilité, à la sécurité et à l’essor économique de la région.

La ministre slovène Tanja Fajon, représentant également l'UE, se rend au Togo pour approfondir un partenariat jugé essentiel, Un partenariat aux fondations solides

Dans ses premières déclarations, Mme Fajon a exalté les liens qui unissent le Togo à l’Union européenne, un édifice bâti sur des années d’efforts conjoints. L’UE, par son soutien financier et technique, a déjà insufflé une dynamique tangible dans le paysage togolais. Ainsi, les infrastructures routières, nerfs vitaux du commerce et de la mobilité, ont bénéficié d’investissements conséquents, facilitant les échanges et désenclavant des zones jadis isolées. De même, les écoles, ces foyers de savoir où se forge l’avenir, se sont multipliées ou rénovées grâce à des projets majeurs portés par Bruxelles. Parce que ces initiatives, loin d’être de vains ornements, incarnent une solidarité concrète, dont les fruits se mesurent dans le quotidien des Togolais.

La ministre slovène Tanja Fajon, représentant également l'UE, se rend au Togo pour approfondir un partenariat jugé essentiel, Une ambition d’envergure

La Ministre slovène ne s’est toutefois pas contentée de louer le passé ; elle a tourné son regard vers des horizons plus vastes. « Explorer des pistes de coopération plus poussées » : telle est la mission qu’elle s’est assignée, une quête qui transcende les acquis pour envisager de nouveaux champs d’action. Si les détails de ces projets demeurent à esquisser, des soupçons évoquent néanmoins des domaines tels que les énergies renouvelables, la digitalisation ou encore la formation professionnelle. Le Togo, avec sa position stratégique en Afrique de l’Ouest et son dynamisme économique croissant, se prête admirablement à cette entreprise. Dans ce contexte, Mme Fajon, forte de son expérience au sein des instances européennes, semble résolue à faire de ce partenariat un levier d’élévation mutuelle.

 

Une leçon de géopolitique vivante avec Mme Fajon

Ce périple togolais offre donc une illustration limpide de la manière dont l’Union européenne tisse sa toile diplomatique. Par la voix de la Slovénie, petite nation aux grandes ambitions, l’UE démontre que la coopération n’est pas l’apanage des géants, mais une œuvre collective où chaque membre apporte sa pierre. La stabilité régionale, leitmotiv de cette visite, ne saurait se réduire à une formule creuse : elle exige en effet des routes fiables, des esprits éduqués et une prospérité partagée. En s’engageant auprès du Togo, Mme Fajon enseigne, par l’exemple, que la sécurité d’un continent se construit aussi dans les gestes d’entraide posés à des milliers de kilomètres.

La ministre slovène Tanja Fajon, représentant également l'UE, se rend au Togo pour approfondir un partenariat jugé essentiel, Un élan porteur de promesses

La présence de la Ministre au Togo ne se borne pas à un exercice de rhétorique. Elle s’accompagne, selon des sources concordantes, de rencontres avec les autorités locales, notamment le président Faure Essozimna Gnassingbé et son gouvernement. Ces échanges, tenus dans une atmosphère de cordialité, visent d’une part à cerner les besoins du pays et, d’autre part, à aligner les priorités européennes sur celles de Lomé. Des visites de terrain – peut-être une école modernisée ou un tronçon routier flambant neuf – pourraient également ponctuer son agenda, offrant à Mme Fajon un aperçu tangible des retombées de l’appui européen.

Par cette escale togolaise, Tanja Fajon inscrit finalement son nom dans une fresque plus vaste, celle d’une Europe qui, par-delà les mers, tend la main au Togo pour bâtir un avenir commun. Son appel à une coopération approfondie résonne comme une invitation à rêver grand, à imaginer un partenariat sous lequel stabilité, savoir et prospérité s’entrelacent. Reste alors à voir quels nouveaux chapitres cette visite inspirera, laissant aux générations futures le soin d’en écrire la suite.

Une main tendue aux Savanes : le Togo mobilisé face à la crise du Sahel

Dans les contrées septentrionales du Togo, où les Savanes déploient leurs vastes étendues, une initiative d’une portée humanitaire majeure a pris corps sous l’égide de la Professeure Kossiwa Zinsou-Klassou, ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme. En effet, dépêchée par le président de la République, Son Excellence M. Faure Essozimna Gnassingbé, la ministre a présidé, en ce mois d’avril 2025, le lancement d’une opération d’assistance d’envergure visant à soulager les populations déplacées internes et retournées, éprouvées par les soubresauts de la crise sahélienne.

Une aide concrète pour plus de 2 400 foyers vulnérables dans les Savanes

Par ailleurs, cette démarche, d’une valeur de 100 millions de francs CFA, se traduit par la distribution de vivres et de biens non alimentaires destinés à plus de deux mille quatre cents foyers, répartis à travers les sept préfectures de la région des Savanes. Loin de se réduire à une aide matérielle, cette opération incarne un élan de fraternité, un message vibrant de compassion et d’espérance que la ministre a tenu à transmettre au nom du chef de l’État. Elle s’inscrit aussi dans une volonté affirmée de tisser un filet de sécurité autour des plus vulnérables, confrontés aux aléas d’une crise régionale aux ramifications complexes.

La ministre togolaise Kossiwa Zinsou-Klassou lance une aide de 100 millions de FCFA pour 2 400 ménages des Savanes, affirmant la solidaritéEn plus, le gouvernement togolais, par cette action, réitère son engagement indéfectible à accompagner les populations en détresse. À travers le Programme d’Urgence pour le Renforcement de la Résilience et de la Sécurité (PURS), il ambitionne de fortifier les capacités des communautés à surmonter les adversités, tout en consolidant leur ancrage dans un environnement pacifié. parallèlement, la ministre n’a pas manqué de saluer l’abnégation des forces de défense togolaises, dont le sacrifice constitue le rempart de cette entreprise solidaire. Leur dévouement, a-t-elle souligné, mérite une reconnaissance à la mesure de leur bravoure.

Vers une résilience durable face aux crises du Sahel

Cette opération, minutieusement orchestrée, ne se borne pas à répondre à l’urgence ; elle sème les germes d’une résilience durable. En conjuguant assistance immédiate et vision prospective, le Togo esquisse une réponse multidimensionnelle à la crise du Sahel, où la solidarité se mue en levier de transformation sociale. Une vidéo, diffusée à cette occasion, illustre avec éloquence cet engagement, offrant un témoignage visuel de la détermination togolaise à faire face aux défis du moment.

La ministre togolaise Kossiwa Zinsou-Klassou lance une aide de 100 millions de FCFA pour 2 400 ménages des Savanes, affirmant la solidaritéEn somme, par cette initiative dans les Savanes, le Togo, sous l’impulsion de son président et de sa ministre de l’Action sociale, fait plus que secourir ; il édifie un pont vers un avenir dans lequel la dignité et la sécurité des populations prévalent. Cette opération, par sa portée et sa symbolique, consacre la solidarité comme une boussole guidant la nation vers un horizon de paix et de cohésion.

 

Participation de Prof. Kossiwa ZINSOU-KLASSOU au GDS 2025

Le Sommet Mondial sur le Handicap 2025 (GDS 2025), co-organisé par l’Alliance Internationale du Handicap (IDA), le gouvernement allemand et le gouvernement jordanien les 2 et 3 avril 2025 à Berlin, a tenu toutes ses promesses. En effet, la ville de Berlin a vibré au rythme du Sommet mondial sur le handicap (GDS 2025), un rendez-vous planétaire dédié aux droits des personnes en situation de handicap.

À la lisière de cet événement d’envergure, une réunion d’une portée singulière a rassemblé des ministres francophones, parmi lesquels s’est distinguée la professeure Kossiwa Zinsou-Klassou, figure éminente du Togo en sa qualité de ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme. Cette rencontre, empreinte d’une volonté collective, a permis de poser les jalons d’une coopération renforcée pour promouvoir l’inclusion sociale à l’échelle du continent africain.

Au GDS 2025 à Berlin, la ministre togolaise Kossiwa Zinsou-Klassou s’engage avec ses homologues francophones et l’IDA pour une inclusionRencontre avec les ministres francophones à GDS 2025

Au cours de cette assemblée, les échanges ont révélé une ambition limpide : identifier les entraves communes qui freinent l’épanouissement des personnes handicapées, tout en puisant dans le vivier des expériences nationales pour esquisser des réponses pragmatiques. Les discussions, d’une richesse indéniable, ont mis en lumière des initiatives prometteuses, mais aussi les lacunes persistantes, notamment en matière d’accès aux services essentiels et de reconnaissance des droits fondamentaux. La ministre togolaise, porteuse d’une vision résolument progressiste, a réitéré l’engagement inébranlable de son pays à s’inscrire dans cette dynamique régionale. Le Togo, par ses politiques inclusives, aspire à devenir un modèle, non pas en s’érigeant en parangon, mais en contribuant humblement à un édifice continental plus équitable.

Échange avec M. Nawaf Kabbara

Par ailleurs, un aparté fructueux avec M. Nawaf Kabbara, président de l’Alliance internationale du handicap (IDA), a enrichi cette séquence berlinoise. Cet échange, d’une densité remarquable, a porté sur la nécessité impérieuse d’amplifier la promotion des droits des personnes handicapées à une échelle globale. Les deux interlocuteurs ont convergé vers une conviction partagée : l’inclusion véritable ne saurait se borner à des déclarations d’intention ; elle exige une action concertée, pérenne et ancrée dans les réalités locales. Cette rencontre a ainsi cristallisé une aspiration commune à transcender les frontières pour faire advenir une société dans laquelle nul ne soit relégué à la marge.

L’initiative, baptisée TogoSolidaire sous l’impulsion de la ministre Zinsou-Klassou, illustre cette détermination. Elle incarne un élan vers un changement tangible, où la solidarité n’est pas un vain mot, mais un levier pour redessiner les contours d’une Afrique plus juste. Les engagements pris à Berlin, loin de s’évanouir dans le néant des promesses, pourraient bien engendrer un réseau africain voué à l’inclusion, dont les premiers contours ont émergé lors du GDS 2025.

Au GDS 2025 à Berlin, la ministre togolaise Kossiwa Zinsou-Klassou s’engage avec ses homologues francophones et l’IDA pour une inclusionAnalyse et implications

Le GDS 2025 a offert une plateforme pour renforcer les engagements mondiaux, et la participation togolaise a été marquée par une volonté de coopération et d’innovation. La rencontre avec les ministres francophones souligne l’importance de la solidarité régionale, tandis que l’échange avec M. Kabbara met en lumière la dimension internationale des efforts du Togo. Ces initiatives collectives sont essentielles pour édifier une société dans laquelle les personnes handicapées peuvent pleinement participer, en ligne avec le principe « rien sur nous sans nous » promu par le sommet.

En somme, la participation de la Professeure Kossiwa ZINSOU-KLASSOU au GDS 2025 illustre l’engagement du Togo à promouvoir l’inclusion des personnes handicapées à travers des dialogues régionaux et internationaux. Loin de se cantonner à un simple conciliabule, cette rencontre francophone, magnifiée par l’échange avec l’IDA, dessine les contours d’un avenir dans lequel l’inclusion cesse d’être une chimère pour devenir une réalité palpable. Le Togo, par la voix de sa ministre, s’affirme comme un acteur résolu, prêt à conjuguer ses efforts avec ceux de ses pairs pour que l’Afrique devienne un creuset d’égalité et de dignité.

Un horizon de leadership féminin : Victoire Dogbé et Séfora Kodjo esquissent l’avenir du FILF 2025 au Togo

C’est dans le cadre solennel de la Primature à Lomé que la Première Ministre Victoire Dogbé a rencontré, le 4 avril, Mme Séfora Kodjo, présidente de la Fondation SEPHIS, pour une audience d’une importance particulière. En effet, cet échange a jeté les bases d’un événement d’envergure : la 7ᵉ édition du Forum International du Leadership Féminin (FILF), prévu pour octobre 2025 au Togo. Animées d’un sentiment à la fois solennel et dynamique, les deux femmes ont examiné les détails d’une initiative appelée à jouer un rôle central dans l’inclusion économique des femmes, tant au Togo qu’à travers le monde.

Le Togo se prépare à accueillir le Forum International du Leadership Féminin 2025, affirmant son engagement en faveur de l’inclusionLe Togo, terre d’accueil pour le leadership féminin

En plus, la rencontre s’est teintée d’une ambition limpide. Victoire Dogbé, figure d’autorité et de détermination, a salué le choix du Togo comme terre d’accueil de ce rendez-vous prestigieux. Face à elle, Séfora Kodjo, dont la Fondation SEPHIS porte depuis des années la cause du leadership féminin, a déroulé une vision audacieuse : faire du FILF 2025 un moteur d’innovation où les idées novatrices et les expériences vécues se fusionnent pour redessiner le rôle des femmes dans l’économie. « Ce forum sera une fenêtre ouverte sur les possibles », a-t-elle affirmé, ses paroles résonnant comme une invitation à transcender les barrières encore trop présentes.

Les discussions, d’une richesse rare, ont permis d’esquisser les grandes lignes de l’événement. Au cœur des débats : l’inclusion économique, ce levier essentiel pour libérer le potentiel des femmes togolaises et africaines. Accès accru au financement, formation aux compétences entrepreneuriales, valorisation des initiatives locales : autant de pistes évoquées pour faire de ce forum un catalyseur de changements durables. La Première Ministre, avec une conviction palpable, a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à soutenir cette dynamique, voyant dans le FILF une opportunité de conjuguer leadership féminin et progrès collectif.

FILF 2025 : une synergie entre action publique et société civile

L’audience n’a pas seulement été un moment de planification ; elle a révélé une synergie profonde entre deux femmes portées par une même flamme. Là où Victoire Dogbé incarne la puissance de l’action publique, Séfora Kodjo apporte l’élan d’une société civile déterminée à bousculer les paradigmes. Ensemble, elles ont dessiné les contours d’un octobre 2025 où Lomé vibrerait au rythme des voix féminines – entrepreneuses, innovatrices, rêveuses – venues du Togo et d’ailleurs pour partager leurs combats et leurs triomphes.

En somme, ce tête-à-tête, s’il annonce une célébration à venir, soulève aussi une réflexion plus vaste. Le FILF 2025, avec ses promesses d’inclusion et d’émancipation, saura-t-il tenir ses engagements dans un monde dans lequel les inégalités économiques restent tenaces ? Le Togo, en accueillant ce forum, s’affirme comme un éclaireur ; mais la lumière qu’il projette devra-t-elle se frayer un chemin à travers les ombres persistantes des défis structurels ? L’élan est perceptible, tout comme l’espoir ; l’enjeu est de savoir si cette ambition portera ses fruits pour devenir un héritage concret pour l’avenir.

 

Victoire Dogbé et l’UNICEF Togo tracent une voie ambitieuse pour les enfants

Lomé a été le théâtre d’un tête-à-tête empreint de gravité et d’espérance entre Victoire Dogbé, Première Ministre et cheffe du gouvernement de la République togolaise, et Dr Corinne Erinna Dia, représentante résidente de l’UNICEF Togo. En effet, la rencontre de ce lundi, bien plus qu’un simple échange protocolaire, a cristallisé une volonté commune : ériger les droits des enfants en pilier inaltérable du développement national. Dans un climat de confiance mutuelle, les deux figures ont réaffirmé la vigueur d’un partenariat qui, loin de s’essouffler, se veut le socle d’un avenir plus équitable pour la jeunesse togolaise.

Le Togo et l’UNICEF renforcent leur partenariat pour garantir les droits des enfants, avec des actions concrètes en faveur de l’éducation, Une détermination gouvernementale sans faille en faveurs des enfants

Dès les premiers instants, l’entretien s’est distingué par sa densité. Autour d’une table sur laquelle les mots pesaient autant que les actes, Victoire Dogbé a mis en lumière l’engagement indéfectible de son gouvernement à faire de chaque enfant un acteur à part entière de la société. Éducation accessible à tous, protection contre les violences, soins de santé prodigués sans distinction : ces priorités, martelées avec une fermeté sereine, ont trouvé un écho vibrant chez Dr Dia. Cette dernière, forte de l’expertise de l’UNICEF, a salué les efforts togolais tout en soulignant l’urgence d’une collaboration encore plus étroite pour combler les interstices dans lesquels persistent les fragilités.

Par ailleurs, ce dialogue, d’une rare limpidité, a permis de poser les jalons d’une coopération renforcée. Là où certains auraient vu une formalité, les deux femmes ont esquissé une feuille de route audacieuse. Il ne s’agissait pas seulement de célébrer les acquis – écoles construites dans les contrées reculées, campagnes de vaccination étendues, dispositifs de lutte contre l’exploitation infantile – mais de projeter un horizon dans lequel aucun enfant ne serait relégué aux marges de l’attention collective. « Garantir les droits de chaque enfant, c’est semer les graines d’une nation prospère et harmonieuse », a déclaré la Première Ministre, ses paroles résonnant comme un serment gravé dans le marbre.

Le Togo et l’UNICEF renforcent leur partenariat pour garantir les droits des enfants, avec des actions concrètes en faveur de l’éducation, Innovation et engagement : les clés de l’UNICEF pour le Togo

Dr Corinne Erinna Dia, avec une éloquence teintée de pragmatisme, a quant à elle insisté sur la nécessité d’innover. Financements ciblés pour les zones rurales, renforcement des capacités des communautés locales, intégration des nouvelles technologies pour recenser et protéger les plus vulnérables : ses propositions ont enrichi un échange déjà foisonnant. Ensemble, elles ont esquissé un pacte implicite, celui d’une synergie durable entre l’État togolais et l’UNICEF, où les ambitions ne se diluent pas dans les méandres des contingences.

Cette rencontre, si elle s’inscrit dans une continuité, marque pourtant un tournant. Elle révèle un Togo décidé à ne plus seulement répondre aux besoins immédiats, mais à anticiper les défis de demain. Les rires des enfants dans les cours d’écoles, les regards confiants des mères dans les dispensaires, les pas assurés des jeunes sur le chemin de l’autonomie : autant d’images que ce partenariat aspire à multiplier, comme un tableau vivant d’une société en mutation.

Cependant, cette alliance, si prometteuse soit-elle, saura-t-elle surmonter les écueils d’un monde dans lequel les ressources s’amenuisent et les priorités se disputent ? Le vœu d’un Togo où chaque enfant grandit dans la dignité est une flamme vive ; mais son éclat, dans l’ombre des incertitudes, demeure un défi à relever.

Le Togo au cœur de l’inclusion mondiale : une voix forte au 3e Sommet sur le handicap à Berlin

Lomé,7 avril 2025 – Berlin s’est érigée en carrefour des aspirations mondiales pour l’inclusion lors du 3ᵉ Sommet mondial sur le handicap (GDS 2025). Dans ce creuset d’idées et d’engagements, le Togo, représenté par la ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Prof. Kossiwa Zinsou-Klassou, a porté haut une vision d’équité et de dignité pour tous lors de l’événement tenu les 2 et 3 avril derniers. Sous la bannière d’une délégation résolue, le pays a dévoilé ses avancées et réaffirmé une ambition audacieuse : faire de l’inclusion non pas un vœu pieux, mais une réalité tangible, façonnée par des politiques concrètes et une volonté politique inébranlable.

Le Togo affirme son engagement en faveur de l’inclusion lors du Sommet mondial sur le handicap 2025 à Berlin, Une prise de parole marquante au sommet

Dans l’enceinte vibrante du sommet, où se sont croisées des voix venues des quatre coins du globe, la ministre Zinsou-Klassou a captivé l’auditoire en exposant les jalons posés par le Togo sous l’impulsion du président Faure Essozimna Gnassingbé. Subventions ciblées pour les personnes en situation de handicap, éducation inclusive désormais ancrée dans les salles de classe, insertion professionnelle soutenue par des dispositifs innovants, accès à une santé non contributive : ces mesures, loin d’être de simples promesses, dessinent les contours d’une société dans laquelle la différence n’est plus un fardeau, mais une richesse à valoriser. « Le Togo s’attèle à bâtir un édifice social où chaque individu, quelles que soient ses particularités, peut exercer ses droits et contribuer à l’essor collectif », a-t-elle déclaré avec une conviction qui a résonné dans l’assemblée.

Le Togo affirme son engagement en faveur de l’inclusion lors du Sommet mondial sur le handicap 2025 à Berlin, Un engagement mondial scellé dans la Déclaration d’Amman-Berlin

Le sommet, co-organisé par des figures internationales telles que Svenja Schulze et Bärbel Kofler, a également été le théâtre d’échanges féconds sur des enjeux cruciaux : l’accès à l’emploi, les financements innovants pour l’inclusion et la nécessité d’une responsabilité partagée à l’échelle planétaire. La Déclaration d’Amman-Berlin, adoptée à l’issue des débats, a scellé un pacte collectif pour accélérer l’inclusion mondiale, un texte auquel le Togo a adhéré avec ferveur. Ce document, plus qu’un simple manifeste, engage les nations à transformer leurs systèmes pour que nul ne soit laissé à la lisière du progrès.

Le Togo conjugue vision et action.

Loin des discours convenus, la présence togolaise à Berlin s’est distinguée par sa capacité à conjuguer vision et action. Les initiatives présentées par la ministre ont suscité l’admiration, non pas pour leur éclat, mais pour leur ancrage dans une réalité quotidienne. Des écoles dans lesquelles les enfants en situation de handicap apprennent aux côtés de leurs pairs, des ateliers dans lesquels des mains autrefois marginalisées façonnent désormais leur avenir, des centres de santé où l’accès aux soins ne dépend plus d’un portefeuille : autant de fragments d’un Togo qui, pas à pas, redessine ses contours pour embrasser tous ses citoyens.

Entre avancées et défis, un avenir à concrétiser

Pourtant, au milieu des applaudissements et des engagements solennels, une interrogation persiste, comme une brise discrète traversant l’effervescence du sommet. Si les avancées sont indéniables, la route vers une inclusion véritable est-elle exempte d’embûches ? Les promesses scellées à Berlin sauront-elles s’incarner durablement dans les vies de ceux qui, encore aujourd’hui, luttent pour être vus et entendus ? Le Togo, fort de sa détermination, a planté une graine d’espoir ; mais son éclosion, dans un monde aux équilibres fragiles, reste une œuvre à parachever.