Asky déploie ses ailes : Lomé et Nouakchott désormais connectées

Lomé s’envole vers Nouakchott : Asky tisse un nouveau fil dans le ciel africain

 

Lomé, 4 août 2025 – La compagnie aérienne panafricaine Asky a marqué les esprits ce samedi 2 août 2025 avec l’inauguration d’une nouvelle liaison aérienne stratégique. Désormais, Lomé et Nouakchott, la capitale mauritanienne, sont directement reliées, marquant une étape audacieuse dans la quête d’une Afrique de l’Ouest mieux connectée. Opéré trois fois par semaine, ce vol représente bien plus qu’une simple desserte ; il incarne l’ambition de faire de Lomé un carrefour incontournable du continent, tout en rapprochant les peuples et en dynamisant les échanges.

 

Le ciel s’ouvre : Une autoroute aérienne pour l’unité ouest-africaine

 

Dès ce samedi, les voyageurs peuvent emprunter cette nouvelle route aérienne, avec des vols programmés chaque mardi, jeudi et samedi. Cette fréquence, pensée pour allier régularité et accessibilité, répond à un objectif clair : renforcer les liens entre Lomé et Nouakchott, tout en facilitant les déplacements des citoyens et des acteurs économiques. De fait, cette initiative s’inscrit pleinement dans la vision d’Asky de tisser un réseau régional robuste, capable de soutenir le développement et l’intégration de l’Afrique de l’Ouest.

 

Lomé : La capitale togolaise s’envole vers le statut de hub africain

 

Michel Tindano, secrétaire général du ministère chargé des transports, n’a pas caché son enthousiasme lors de l’annonce. « Cette nouvelle ligne est un pont jeté entre nos peuples, un levier pour les échanges économiques et culturels », a-t-il déclaré, appelant par ailleurs les compagnies opérant à l’aéroport de Lomé à viser l’excellence dans leurs services. Selon lui, c’est précisément cette exigence de qualité qui permettra à la capitale togolaise de s’imposer comme un hub aérien de référence dans la sous-région, attirant toujours plus de voyageurs.

 

Asky, moteur de la connectivité : Une expansion fulgurante sur le continent

 

Depuis que le Togo est devenu actionnaire d’Asky en 2023, la compagnie ne cesse de renforcer son empreinte sur le continent. Avec plus de 25 destinations déjà desservies à travers l’Afrique, Asky se positionne comme un acteur clé de la mobilité régionale. Cette nouvelle liaison vers Nouakchott s’ajoute à un réseau en pleine expansion, illustrant la détermination de la compagnie à répondre aux besoins croissants des voyageurs africains.

 

Au-delà du vol inaugural : L’envol d’une nouvelle ère pour l’Afrique

 

L’inauguration de cette ligne n’est pas qu’un événement commercial ; elle symbolise une ambition collective de connecter les nations africaines. En effet, en reliant Lomé à Nouakchott, Asky ne se contente pas d’ouvrir une route aérienne : elle pave la voie à une coopération renforcée, à des opportunités économiques accrues et à une Afrique plus unie. Les premiers passagers s’envolent, concrétisant la promesse d’un ciel africain toujours plus accessible, tandis que tous les regards se tournent désormais vers les prochaines étapes de cette audacieuse conquête des airs.

Pya : l’EFOFAT consacre ses nouveaux officiers et baptise la relève

Pya, 1ᵉʳ août 2025 Sous le ciel solennel de Pya, l’École de formation des officiers des forces armées togolaises (EFOFAT) a vibré ce jeudi 31 juillet au rythme d’un rituel militaire à double portée. Il s’agissait de la remise des épaulettes aux élèves officiers de deuxième année et du baptême de la nouvelle promotion d’élèves de première année. Cette cérémonie, empreinte de symboles, de transmission et de reconnaissance, a consacré l’entrée officielle de jeunes officiers dans le corps des Forces armées togolaises et de leurs homologues venus de la sous-région.

L’EFOFAT a célébré à Pya la sortie de 68 officiers de la promotion « Abnégation », marquée par le baptême et le serment du drapeau.

La promotion « Abnégation » prête serment : 68 nouveaux sous-lieutenants.

 

Moment fort de la journée, la remise des épaulettes a consacré 68 élèves officiers d’active de deuxième année, issus de la 28ᵉ promotion baptisée « Abnégation ». Après deux années de formation rigoureuse, ces jeunes militaires ont prêté serment devant le chef d’état-major général, le Général de Brigade Allahare Dimini, et salué pour la première fois en uniforme leur commandement. Ce geste marque, par conséquent, leur intégration officielle dans les rangs des FAT et des armées partenaires de la région.

Parmi les promus, on compte des représentants de treize nationalités, dont le Bénin, le Burkina Faso, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Tchad et le Togo. Cette diversité témoigne non seulement du rayonnement régional de l’EFOFAT, mais aussi de son rôle stratégique dans la formation des élites militaires ouest-africaines.

 

« 5 février » : la nouvelle cohorte intègre la grande famille des officiers de l’EFOFAT

 

En parallèle, les élèves officiers de première année (EOA1) ont été officiellement baptisés « promotion 5 février », en hommage à une date marquante de l’histoire nationale. Composée de 71 élèves, cette cohorte affiche un taux de réussite remarquable de 92,95 % à l’issue de sa première année. Fidèle au rituel de l’école, leurs aînés leur ont transmis le flambeau symbolique et la garde du drapeau, scellant ainsi leur entrée dans la grande famille des officiers en devenir.

Transmission et fierté : une cérémonie saluée par les autorités

 

Présidée par le chef d’état-major général, et en présence du président du Sénat, Son Excellence Barry Moussa Barqué, parrain de la promotion « 5 février », la cérémonie a rassemblé un large éventail d’autorités civiles, militaires, religieuses et coutumières. De plus, les familles et proches des élèves officiers ont également pris part à ce moment de fierté collective, où l’émotion le disputait à la rigueur du protocole militaire.

 

Au-delà de son aspect purement cérémoniel, cette double célébration incarne un passage de relais entre générations, ainsi qu’une affirmation des valeurs fondamentales de discipline, de loyauté et de service. Elle rappelle que l’EFOFAT n’est pas seulement un centre de formation, mais un véritable creuset de leadership, de cohésion et de fraternité régionale. En formant les futurs leaders militaires du Togo et de la sous-région, Pya consolide son statut de pilier de la stabilité et de la sécurité en Afrique de l’Ouest, préparant ces jeunes officiers à relever les défis complexes d’un continent en pleine mutation.

Coopération Inde–Togo : une nouvelle page s’ouvre à Lomé

Lomé accueille le nouvel ambassadeur d’Inde: un partenariat stratégique en pleine lumière

 

Lomé, 1ᵉʳ août 2025 Le Togo accueille un nouvel acteur majeur sur la scène diplomatique. En effet, le jeudi 31 juillet, le président de la République, Jean-Lucien Kwassi Lanyo Savi de Tové, a reçu les lettres de créance du nouvel ambassadeur de l’Inde, Shri Sayed Razi Haider Fahmi, lors d’une cérémonie officielle marquant le début de sa mission à Lomé. Cette nomination promet de dynamiser les relations bilatérales déjà solides entre les deux nations.

 

Premier échange prometteur : L’Inde vise le renforcement des liens

 

À l’issue de cette rencontre protocolaire, le diplomate indien a eu un premier échange avec le chef de l’État togolais. Il a salué la vitalité des relations entre New Delhi et Lomé, tout en exprimant sa ferme volonté de les approfondir. Son mandat s’annonce résolument tourné vers le renforcement des liens politiques, mais aussi vers l’élargissement des échanges économiques et commerciaux, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de coopération.

 

Du numérique aux énergies vertes : une coopération multifacettes en croissance

 

Le partenariat entre l’Inde et le Togo s’est densifié considérablement au fil des années. Il s’étend désormais à des domaines stratégiques tels que :

  • le développement industriel
  • l’appui aux petites et moyennes entreprises.
  • l’enseignement supérieur et la formation des compétences.
  • les énergies renouvelables
  • et la lutte contre les dérèglements climatiques.

Cette dynamique illustre aussi l’engagement commun des deux nations en faveur d’un progrès inclusif et durable, marquant une collaboration exemplaire dans divers secteurs clés.

le Président togolais a reçu les lettres de créance du nouvel ambassadeur indien, Shri Sayed Razi Haider Fahmi. Une étape diplomatique clé qui ouvre la voie à un renforcement stratégique des relations politiques, économiques et commerciales entre Lomé et New Delhi.

Nouvel ambassadeur d’Inde au Togo :  Un parcours diplomatique solide au service de la coopération

 

Fort d’un parcours diplomatique riche et varié, Shri Sayed Razi Haider Fahmi a exercé dans plusieurs pays d’Asie et du Moyen-Orient, notamment en Arabie saoudite, au Sri Lanka, en Indonésie, au Yémen et au Qatar. Son expérience internationale constitue, par conséquent, un atout majeur pour consolider les acquis et ouvrir de nouvelles perspectives de coopération, apportant une expertise précieuse à sa nouvelle mission.

 

Au-delà du Protocole : le symbole d’une alliance stratégique

 

La remise des lettres de créance, bien au-delà de son aspect purement protocolaire, symbolise l’adhésion du nouvel ambassadeur aux valeurs et aux priorités du pays hôte. En plus, elle scelle officiellement le début de sa mission et témoigne de la volonté partagée de bâtir une relation bilatérale fondée sur la confiance, la complémentarité et une vision stratégique commune.

En somme, l’arrivée de Shri Sayed Razi Haider Fahmi à Lomé marque une étape significative pour les relations indo-togolaises. Son expérience et les ambitions affichées par les deux pays laissent entrevoir une accélération des projets et des échanges. En outre , il reste à voir comment cette nouvelle impulsion diplomatique se traduira concrètement sur le terrain, et si le partenariat entre New Delhi et Lomé pourra servir de modèle pour le développement Sud-Sud en Afrique de l’Ouest.

 

 

Grand Lomé : une cartographie intelligente pour repenser la ville

Lomé, 1ᵉʳ août 2025 Le Grand Lomé franchit un cap décisif dans sa quête d’un urbanisme maîtrisé. Le mercredi 30 juillet dernier, en effet, le District autonome du Grand Lomé (DAGL) a validé une base de données géospatiales inédite, fruit d’une étude approfondie sur la localisation et la répartition des équipements socio-économiques. Ce nouvel outil, à la fois technique et stratégique, marque un tournant majeur dans la gestion du territoire urbain togolais.

 

Vers une métropole équilibrée : la donnée au cœur des décisions

 

Pensée comme un véritable socle de pilotage, cette cartographie numérique vise à orienter les choix d’aménagement dans une logique d’équité et de durabilité. Elle s’inscrit directement dans le Schéma national d’aménagement du territoire (SNAT) à l’horizon 2045, qui ambitionne de faire du Grand Lomé une métropole à la fois inclusive, résiliente et structurée. Grâce à cette plateforme, les décideurs disposent désormais d’un tableau de bord précis pour identifier les zones sous-équipées, anticiper les besoins et corriger les déséquilibres spatiaux.

 

Face à la croissance démographique : des données cruciales pour agir

 

L’étude, menée sur plusieurs mois, a permis de cartographier trois dimensions essentielles de l’agglomération :

  • les infrastructures existantes (écoles, centres de santé, voiries, etc.),
  • les indicateurs socio-économiques (densité, accès aux services, vulnérabilité),
  • et les dynamiques d’étalement urbain.

Ce travail répond à une urgence pressante : celle de contenir une croissance démographique rapide et souvent désordonnée. À titre d’exemple, entre 2010 et 2022, la population du Grand Lomé est passée de 1,57 à 2,18 millions d’habitants, sans que sa superficie de 373 km² n’évolue. En conséquence, cette explosion démographique a entraîné une pression accrue sur les services de base, une urbanisation souvent désordonnée et une fragmentation du tissu urbain.

 

Une boussole pour l’avenir : la validation d’une vision partagée dans le Grand Lomé

 

La cérémonie de validation de cette base de données, loin d’être une simple formalité administrative, s’inscrit dans une démarche de transparence et de concertation. En plus, elle consacre l’engagement ferme du DAGL à fonder ses décisions sur des données fiables et actualisées. Pour Bossa Makagni-Amélété, directrice de la planification stratégique et de l’urbanisme, cette cartographie est bien plus qu’un outil technique : elle se présente comme une véritable boussole pour construire une ville à taille humaine, où chaque quartier compte et chaque citoyen trouve pleinement sa place.

 

En somme, avec cet outil révolutionnaire, le Grand Lomé se dote d’une vision claire pour son développement futur. Cette cartographie géospatiale offre aux autorités locales la capacité d’agir de manière proactive, et non plus seulement réactive, face aux défis urbains. À mesure que la capitale togolaise poursuit son expansion, l’intégration de ces données dans les politiques publiques constituera l’épreuve décisive pour faire passer l’ambition d’une métropole inclusive et durable du concept à la concrétisation pour ses citoyens.

La Chine renouvelle sa confiance dans le leadership togolais

Faure Gnassingbé reçoit la nouvelle ambassadrice de Chine : un partenariat stratégique en plein essor

 

Lomé, 1ᵉʳ août 2025 Dans les salons officiels du palais du Conseil, une rencontre diplomatique d’envergure a marqué le jeudi 31 juillet : le président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience Madame Wang Min, nouvelle ambassadrice de la République populaire de Chine près le Togo. Ce tête-à-tête, hautement symbolique, scelle une volonté commune de renforcer les liens entre Lomé et Pékin, dans un contexte mondial en quête de stabilité et de coopération durable.

Le Président Faure Gnassingbé reçoit l’ambassadrice Wang Min, nouvel élan stratégique entre le Togo et la Chine pour la paix régionale, le développement durable et un partenariat aux retombées concrètes pour les populations.

Un dialogue au service des peuples : la nouvelle ère de coopération

 

Au cœur des échanges a figuré la consolidation du partenariat sino-togolais, désormais élevé au rang de coopération stratégique globale depuis le Forum Chine-Afrique (FOCAC) de 2024. De fait, ce cadre renouvelé vise à intensifier les projets conjoints dans des secteurs clés tels que les infrastructures, la gouvernance et les politiques sociales. L’ambassadrice a d’ailleurs souligné que les engagements pris lors du sommet portent déjà leurs fruits, avec des retombées concrètes pour les populations des deux pays.

 

Une diplomatie active saluée par la Chine

 

Madame Wang Min a transmis au Président du Conseil les salutations officielles du Président Xi Jinping et du Premier ministre Li Qiang, tout en saluant la convergence de vues entre les deux chefs d’État. Par ailleurs, elle a mis en lumière le rôle actif du Togo dans les affaires régionales, saluant la diplomatie de Faure Gnassingbé comme un levier de paix et de développement dans le Sahel et au-delà.

 

Une alliance face aux tempêtes mondiales

 

Dans un monde en mutation, marqué par des crises multiples et des tensions géopolitiques, la Chine réaffirme sa volonté de collaborer étroitement avec le Togo et les instances internationales pour promouvoir la paix, la stabilité et un développement inclusif. Ainsi, l’ambassadrice a insisté sur l’importance d’un dialogue constant et d’une coopération pragmatique pour relever les défis planétaires, renforçant l’idée d’une vision partagée du progrès.

Chine- Togo : L’histoire, socle d’un partenariat exemplaire

 

Depuis l’établissement de leurs relations en 1972, le Togo et la Chine cultivent une entente solide, fondée sur le respect mutuel et une vision commune du progrès. Cette audience, bien plus qu’un simple protocole, s’inscrit donc dans une tradition de dialogue régulier entre les deux nations, visant à consolider une alliance qui se veut exemplaire sur le continent africain.

En somme, cette audience marque l’ouverture d’un nouveau chapitre dans les relations entre Lomé et Pékin, signalant une intensification des échanges et un alignement stratégique face aux enjeux mondiaux et régionaux. À l’heure où les alliances internationales se réinventent, cette rencontre de haut niveau pourrait jeter les bases d’un cadre de coopération pérenne et harmonieux, inspirant ainsi de nombreux États africains aspirant à renforcer leur influence sur l’échiquier mondial.

L’école contre la corruption : le Togo lance sa révolution citoyenne

Togo : l’école, nouveau rempart contre la corruption avec un projet éducatif ambitieux 

 

Lomé, 31 juillet 2025 – Au Togo, la lutte contre la corruption s’invite désormais directement dans les salles de classe. Le 29 juillet 2025, la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA), en partenariat avec les ministères de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, a donné le coup d’envoi d’un projet novateur à Lomé : intégrer l’éducation à l’éthique et à la citoyenneté dans les programmes scolaires. Doté d’un budget significatif de 650 millions de FCFA, ce programme, qui s’étendra jusqu’en 2028, ambitionne de forger une génération de citoyens intègres, dès le plus jeune âge.

Le Togo intègre l’éducation à l’éthique et au civisme dans ses écoles pour former une nouvelle génération de citoyens intègres et bâtir un avenir durable sans corruption.

Une révolution éducative pour un Togo plus éthique et prospère

 

Face à un fléau qui freine considérablement le développement économique et social, le Togo fait un pari audacieux : prévenir la corruption en cultivant les valeurs fondamentales d’intégrité, de responsabilité et de civisme chez les jeunes.

« L’école est le creuset où se forment les consciences. C’est là que nous devons semer les graines de la probité pour bâtir une société juste et résiliente », a déclaré Kimelabalou Aba, président de la HAPLUCIA, lors de la présentation du projet le 29 juillet à Lomé.

Ce programme, activement soutenu par le ministre de l’Enseignement Technique, Isaac Tchiakpé, vise à transformer les mentalités en intégrant des notions d’éthique de manière transversale dans les cursus scolaires, du primaire à l’université.

Dès la rentrée scolaire 2025-2026, une phase pilote sera lancée dans plusieurs établissements stratégiques des régions de Lomé et Kara. Au niveau secondaire, les lycées de Légbassito et d’Adidogomé (enseignement technique) dans le Grand Lomé, ainsi que le Lycée Kara Sud et le Centre Régional d’Enseignement Technique et de Formation Professionnelle (CRETF) de Kara, serviront de véritables laboratoires pour ce projet ambitieux. À l’échelle supérieure, l’Université de Lomé, l’École Nationale d’Administration (ENA) et la Faculté de Droit de l’Université de Kara expérimenteront des modules spécifiques.

« Nous voulons des citoyens qui comprennent l’importance du bien commun et rejettent la corruption sous toutes ses formes », a souligné le ministre Tchiakpé, mettant l’accent sur une citoyenneté active et responsable.

Un plan stratégique sur quatre ans pour un impact durable

 

Doté d’un financement précis de 650 426 606 FCFA, ce projet s’étalera de janvier 2025 à juillet 2028 et suivra cinq étapes clés pour garantir son succès et sa généralisation. Premièrement, la mise en place d’un comité de pilotage robuste, suivie de l’élaboration de contenus pédagogiques innovants. Ensuite, une phase de test rigoureuse, puis une extension progressive avant une généralisation nationale à partir de 2027-2028. Deux approches complémentaires sont prévues : une intégration des notions d’éthique dans les matières existantes pour les écoles primaires et secondaires, et des modules spécifiques conçus pour les niveaux technique, professionnel et universitaire. En outre , des formations approfondies pour les enseignants, des campagnes de sensibilisation à grande échelle et un suivi rigoureux garantiront la réussite de cette initiative nationale.

S’inspirant de modèles scandinaves, où l’intégrité est une norme sociale profondément ancrée, le Togo mise sur une transformation culturelle profonde plutôt que sur une approche uniquement répressive.

« Il ne s’agit pas seulement de punir, mais de prévenir en éduquant. Un enfant qui grandit avec des valeurs d’honnêteté devient un adulte qui agit naturellement pour le bien commun », a expliqué Kimelabalou Aba, citant des exemples internationaux réussis comme preuve de l’efficacité de cette stratégie proactive.

 

Une mobilisation nationale essentielle : média et société civile en première ligne

 

La HAPLUCIA a insisté sur le rôle central des médias et de la société civile pour faire de ce projet une véritable cause nationale. Lors d’une conférence de presse organisée le 29 juillet à l’hôtel Concorde de Lomé, les autorités ont convié une cinquantaine de journalistes  pour relayer cette initiative majeure. « Vos plumes, vos micros et vos caméras sont des outils puissants pour éveiller les consciences et mobiliser la population », a lancé le président de la HAPLUCIA, appelant à une appropriation collective du programme. Parents, enseignants et communautés locales sont également invités à s’impliquer activement pour garantir le succès durable de cette réforme sociétale.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large du gouvernement togolais qui, sous l’impulsion du président Faure Gnassingbé, a fait de la bonne gouvernance un pilier fondamental de la Feuille de route 2020-2025. En complément, des actions concrètes comme la formation continue du personnel judiciaire ou la digitalisation progressive des services publics renforcent significativement la lutte contre la corruption. Le Togo, en tant que signataire des conventions de l’ONU et de l’Union africaine contre ce fléau, entend ainsi se positionner comme un modèle régional en matière de probité et de transparence.

Le Togo intègre l’éducation à l’éthique et au civisme dans ses écoles pour former une nouvelle génération de citoyens intègres et bâtir un avenir durable sans corruption.

L’Éducation : le pari gagnant du Togo pour un avenir sans corruption

 

En ciblant l’école comme terrain privilégié de cette transformation, le Togo fait le choix d’une stratégie à long terme, la plus efficace pour un changement profond.

« La corruption se combat dès l’enfance, car c’est à cet âge crucial que se forgent les réflexes éthiques et les valeurs morales », a résumé Isaac Tchiakpé, soulignant l’importance stratégique de cette approche préventive.

En formant des citoyens responsables, conscients de leurs droits et de leurs devoirs, le pays aspire à construire une société plus équitable, plus juste et, in fine, plus prospère.

À la veille du lancement de la phase pilote dans les établissements de Lomé et Kara, l’attention se cristallise autour de ces deux villes, appelées à incarner les prémices d’une transformation éducative porteuse d’un Togo renouvelé, fondé sur l’intégrité et le civisme. Ce programme scolaire incarne bien plus qu’un simple projet d’apprentissage : il symbolise l’espérance d’un peuple, gravée dans les cahiers des élèves, et promet un avenir où la probité s’imposera comme norme.

Le Togo forme ses enseignants à la bienveillance : cap sur une école sans violence

Révolution pédagogique au Togo :216 enseignants formés à la Discipline Positive pour un climat scolaire apaisé et sans violence

 

Lomé, 31 juillet 2025 – Dans une démarche audacieuse pour transformer l’éducation au Togo, le ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage (METFPA), en partenariat avec Plan International Togo et GIZ Togo à travers le programme ProEmploi+, a formé 216 enseignants à la Discipline Positive. Cette initiative, déployée dans les centres de formation professionnelle à travers le pays, vise à instaurer un environnement scolaire respectueux, inclusif et débarrassé de toute forme de violence.

 Des enseignants bien formés ouvrent une nouvelle ère pour le bien-être des apprenants.

 

Lancée dans le cadre du programme ProEmploi+, financé par la coopération allemande via GIZ Togo, cette formation s’inscrit dans une vision plus large : révolutionner les pratiques pédagogiques pour favoriser le bien-être des apprenants. Ainsi, du 20 au 25 juillet 2025, à Lomé, des enseignants issus de divers centres de formation professionnelle ont été immergés dans les principes de la Discipline Positive. Cette approche, développée par la psychologue Jane Nelsen, prône une éducation basée sur la fermeté et la bienveillance, loin des punitions corporelles ou des méthodes autoritaires.

« Nous voulons des salles de classe où règnent le respect mutuel et l’épanouissement », a déclaré un représentant du METFPA lors de la cérémonie de clôture.

En plus, les 216 participants, sélectionnés dans des établissements de Lomé, Tsévié, Atakpamé et Sokodé, ont exploré des outils concrets pour gérer les conflits, encourager la motivation et renforcer la confiance des élèves. Ateliers interactifs, études de cas et mises en situation ont rythmé cette formation, conçue pour équiper les éducateurs de compétences adaptées aux défis spécifiques du système éducatif togolais.

« J’ai appris à écouter mes élèves et à résoudre les tensions sans crier ni punir. Ça change tout », confie Afi, enseignante en couture à Lomé, témoignant de l’impact immédiat de cette nouvelle approche.

À Lomé, 216 enseignants ont été formés à la Discipline Positive pour instaurer un climat scolaire respectueux et inclusif, dans le cadre du programme ProEmploi+ soutenu par Plan International et GIZ Togo.

Le Togo s’engage contre la violence scolaire : un modèle africain en construction

 

Cette initiative s’aligne parfaitement sur les objectifs du Plan Sectoriel de l’Éducation 2020-2030 du Togo, qui met l’accent sur l’accès à une éducation de qualité et la lutte acharnée contre les violences en milieu scolaire. En effet, selon une étude de l’UNESCO, près de 60 % des élèves en Afrique subsaharienne ont été confrontés à des formes de violence à l’école, un frein majeur à leur apprentissage et leur développement. En adoptant la Discipline Positive, le Togo cherche à briser ce cycle, en promouvant des pratiques éducatives qui valorisent le dialogue, l’empathie et la résolution constructive des problèmes.

Plan International Togo, partenaire clé du projet, a joué un rôle central dans la mobilisation des formateurs et la sensibilisation des communautés éducatives.

« La Discipline Positive n’est pas seulement une méthode, c’est une philosophie qui place l’enfant au cœur du processus d’apprentissage », explique Kossiwa Mensah, coordinatrice de Plan Togo.

Parallèlement, GIZ Togo, à travers ProEmploi+, a fourni un appui logistique et financier essentiel, renforçant ainsi l’impact concret de cette formation sur le terrain.

À Lomé, 216 enseignants ont été formés à la Discipline Positive pour instaurer un climat scolaire respectueux et inclusif, dans le cadre du programme ProEmploi+ soutenu par Plan International et GIZ Togo.

Un tremplin pour la formation professionnelle : Vers l’excellence et la rétention grâce à des enseignants de qualité

 

Les centres de formation professionnelle, où se concentrent des apprenants en quête de compétences techniques cruciales pour le développement du pays, sont particulièrement ciblés par cette initiative. Ces établissements, souvent confrontés à des défis comme le manque de ressources ou des comportements conflictuels, bénéficient directement de ce programme. Ainsi, en équipant les enseignants d’outils pour créer un climat scolaire apaisé et stimulant, le METFPA ambitionne non seulement d’améliorer drastiquement la qualité de l’enseignement, mais aussi de réduire le taux d’abandon scolaire, un défi persistant particulièrement élevé dans ce secteur vital.

Cette formation s’ajoute aux efforts continus du gouvernement togolais pour moderniser l’éducation. De fait, depuis 2015, ProEmploi+ soutient la formation professionnelle à travers des projets structurants comme la rénovation des centres de formation et l’intégration des jeunes sur le marché du travail. Avec cette nouvelle étape, le Togo renforce son engagement à former une main-d’œuvre hautement qualifiée, capable de répondre aux besoins économiques dynamiques du pays et de stimuler sa croissance.

 

Le Togo trace les chemins d’une éducation épanouissante : l’espoir se lève dans les salles de classe

 

En clôture de la formation, les enseignants ont reçu des certificats, symboles tangibles de leur engagement à appliquer la Discipline Positive dans leurs classes respectives. « C’est une révolution douce qui commence », a souligné un formateur de GIZ Togo, optimiste quant à l’impact à long terme de cette initiative. Les participants ont également appelé à un élargissement rapide du programme à d’autres régions et à des formations continues régulières pour pérenniser les acquis et amplifier la transformation.

En misant audacieusement sur une éducation respectueuse, sans violence et axée sur le bien-être de chaque apprenant, le Togo pose les jalons d’un système scolaire plus humain, plus performant et résolument tourné vers l’avenir. Alors que les 216 enseignants regagnent leurs établissements, ils portent avec eux non seulement de nouvelles compétences, mais surtout l’espoir immense d’un avenir où chaque élève pourra apprendre, s’épanouir et se réaliser pleinement dans un climat de confiance et de respect mutuel. C’est une promesse lumineuse pour la jeunesse togolaise, et un pas de géant vers un pays en pleine mutation, où l’éducation devient le véritable moteur du changement.

Santé : le ministre TESSI veille à la qualité des infrastructures médicales

À Lassa et Tcharè, dans la région de la Kara, le ministre Jean-Marie Koffi Ewonoulé TESSI a inspecté les infrastructures sanitaires en construction dans le cadre du programme PURISS. Objectif : garantir l’achèvement rapide et conforme des travaux, au profit des communautés vulnérables. Cette visite marque l’engagement concret du gouvernement pour une couverture médicale plus équitable dans les Savanes.

 

Kara, 31 juillet 2025 – Dans la matinée du lundi 28 juillet 2025, le Ministre en charge de l’Accès aux Soins et de la Couverture Sanitaire, Jean-Marie Koffi Ewonoulé TESSI, s’est rendu à Lassa, dans la région de la Kara. Par ailleurs, son objectif était d’inspecter les chantiers engagés dans le cadre du Projet d’Urgence pour le Renforcement des Infrastructures Sanitaires dans les Savanes (PURISS).

En effet, ce programme ambitieux vise à offrir aux populations les plus fragiles un accès élargi à des soins de qualité. Pour ce faire, il prévoit la construction et la rénovation de nombreuses structures médicales, ainsi que d’établissements hospitaliers de référence, transformant ainsi le paysage sanitaire local.

Des progrès concrets sur le terrain pour un accès équitable aux soins

 

Accompagné de plusieurs responsables techniques, le ministre a visité les sites en travaux afin d’évaluer leur avancement. De plus, il a recueilli les retours des acteurs locaux et orienté les équipes sur les ajustements nécessaires pour répondre aux attentes des communautés bénéficiaires.

Cette mission témoigne de la volonté gouvernementale de garantir une couverture sanitaire équilibrée sur tout le territoire. En effet, elle s’inscrit en parfaite cohérence avec les directives du Président du Conseil, Faure Essozimna GNASSINGBÉ, en faveur d’un accès équitable aux soins pour chaque citoyen.

Le ministre TESSI a inspecté les infrastructures sanitaires en cours de construction à Lassa et Tcharè, réaffirmant l'engagement du gouvernement togolais à garantir un accès équitable aux soins à travers le projet PURISS. Le ministre TESSI a inspecté les infrastructures sanitaires en cours de construction à Lassa et Tcharè, réaffirmant l'engagement du gouvernement togolais à garantir un accès équitable aux soins à travers le projet PURISS.

Un mot d’encouragement aux soignants : la qualité au cœur des priorités du ministre TESSI

 

En marge de cette visite officielle, M. TESSI a fait un arrêt significatif au Centre Médical Social (CMS) de Tcharè, dans la préfecture de la Kozah. Il y a salué le professionnalisme du personnel de santé et a vivement insisté sur l’importance de maintenir des environnements propres et accueillants. Ces éléments sont, selon lui, clés pour restaurer et renforcer la confiance des usagers envers les structures sanitaires publiques. Le message est clair : l’amélioration des infrastructures n’a de sens que si elle s’accompagne d’une prestation de soins exemplaire, marquant ainsi une avancée concrète vers une santé accessible et de qualité pour tous les Togolais.

Lomé réinvente la naissance : l’Afrique francophone relance l’allaitement maternel

Lomé, capitale de l’allaitement en Afrique : 12 pays francophones s’unissent pour un avenir plus sain

Lomé, 30 juillet 2025 – Dans les couloirs animés du Centre hospitalier universitaire Sylvanus Olympio, un élan d’espoir prend forme. Du 29 juillet au 1ᵉʳ août 2025, la capitale togolaise accueille un atelier régional inédit visant à relancer l’Initiative Hôpital Ami des Bébés (IHAB). Réunissant des experts, soignants et décideurs de 12 pays francophones d’Afrique, cet événement marque un tournant dans la promotion de l’allaitement maternel, un geste simple mais vital pour offrir aux nouveau-nés un départ optimal dans la vie.

Allaitement maternel : L’Afrique francophone se mobilise pour un départ idéal 

 

Organisé sous l’égide de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), de l’UNICEF, de l’Irish Aid et du Fonds Français Muskoka, cet atelier régional ambitionne de transformer les pratiques dans les maternités africaines. Les 12 nations participantes – dont le Togo, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Tchad et trois autres pays francophones – s’engagent à faire de l’allaitement maternel une priorité nationale. L’objectif est clair : promouvoir un environnement hospitalier favorable à l’allaitement, renforcer les compétences des professionnels de santé et garantir un accompagnement bienveillant aux mères.

L’IHAB, lancée en 1991 par l’OMS et l’UNICEF, repose sur les « Dix étapes pour un allaitement réussi », un cadre éprouvé qui améliore les taux d’allaitement exclusif et réduit la mortalité infantile. Selon l’UNICEF, un allaitement initié dans l’heure suivant la naissance peut réduire jusqu’à 20 % le risque de décès néonatal. Pourtant, dans la région africaine, seuls 2 des 42 pays comptent plus de 50 % de naissances dans des établissements labellisés « Amis des Bébés », un constat qui souligne l’urgence de cette initiative.

À Lomé, 12 pays francophones unissent leurs forces pour relancer l’Initiative Hôpital Ami des Bébés et placer l’allaitement maternel au cœur des politiques de santé publique.

Des objectifs ambitieux pour des vies sauvées

 

Pendant quatre jours, les participants – sages-femmes, pédiatres, responsables politiques et représentants d’organisations internationales – échangent sur les stratégies pour intégrer les Dix étapes dans les systèmes de santé. Ces étapes incluent la formation des soignants, la mise en place de politiques écrites sur l’allaitement, l’encouragement du contact peau à peau dès la naissance et la limitation des substituts au lait maternel, sauf en cas de nécessité médicale. L’atelier met également l’accent sur la lutte contre les pratiques commerciales agressives des fabricants de lait infantile, en conformité avec le Code international de commercialisation des substituts du lait maternel.

« Soutenir l’allaitement maternel, c’est investir dans la santé, l’équité et le développement durable », a déclaré le représentant de l’OMS au Togo lors de l’ouverture de l’atelier. Il a ajouté : « Chaque mère mérite un accompagnement respectueux et sans jugement pour nourrir son enfant. Cet atelier est une étape clé pour faire des maternités africaines des lieux où la vie commence dans les meilleures conditions. »

Le Togo, locomotive de l’allaitement maternel en Afrique

 

Le choix de Lomé comme hôte de cet atelier n’est pas anodin. Le Togo, qui a vu son taux d’allaitement exclusif progresser de 10 points en une décennie, selon le Rapport mondial sur l’allaitement 2023 de l’UNICEF, s’impose comme un modèle dans la région. Le pays a déjà labellisé plusieurs établissements, comme le CHU Sylvanus Olympio, et ambitionne d’étendre l’IHAB à toutes ses maternités d’ici 2030. Cet engagement s’inscrit dans la stratégie nationale de santé maternelle et infantile, soutenue par des partenaires comme le Fonds Muskoka, qui finance des initiatives pour réduire la mortalité maternelle et néonatale dans neuf pays francophones, dont le Togo.

L’atelier de Lomé se distingue par son approche participative. Des sessions pratiques permettent aux soignants de perfectionner leurs techniques d’accompagnement, tandis que les décideurs explorent des moyens d’intégrer l’IHAB dans les politiques nationales. De plus, des échanges d’expériences, comme ceux menés au Bénin avec la méthode des soins mère-kangourou, ou au Sénégal avec des campagnes communautaires, inspirent de nouvelles approches pour surmonter les barrières culturelles et logistiques.

 

Un enjeu vital : L’allaitement, pilier de la santé mondiale

 

L’allaitement maternel, bien plus qu’une pratique traditionnelle, est un levier de santé publique. Selon l’OMS, il pourrait sauver plus de 820 000 enfants de moins de 5 ans chaque année s’il était universellement adopté. En effet, il protège les nourrissons contre les infections, favorise leur développement cognitif et réduit les risques de maladies chroniques pour les mères, comme le cancer du sein ou les maladies cardiovasculaires. Cependant, des obstacles persistent : manque de formation des soignants, pressions commerciales des industriels du lait infantile et normes culturelles qui découragent l’allaitement exclusif.

Le soutien de partenaires comme l’Irish Aid et le Fonds Muskoka, qui finance des projets de santé maternelle et infantile depuis 2010, est crucial. En Côte d’Ivoire, par exemple, le Fonds a permis de sauver 3 888 bébés prématurés grâce aux soins mère-kangourou entre 2019 et 2023. Au Togo, des initiatives similaires, couplées à des campagnes de sensibilisation, ont permis de réduire la prévalence du retard de croissance chez les enfants de moins de 5 ans.

 

Feuille de route pour l’avenir : Une nouvelle ère pour les bébés africains

 

En clôture de l’atelier, le 1ᵉʳ août, les participants adopteront une feuille de route régionale pour accélérer la mise en œuvre de l’IHAB. Ce plan inclura des engagements précis : formation continue des soignants, renforcement des systèmes de suivi et mobilisation de financements pour labelliser davantage d’établissements. Le Togo, en accueillant cet événement, envoie un message fort : l’allaitement maternel est une priorité non négociable pour bâtir des sociétés plus saines et équitables.

Finalement, En regagnant leurs pays, les délégations emporteront un élan renouvelé et des outils concrets pour transformer leurs maternités. À Lomé, ces quatre jours d’échanges auront posé les bases d’un mouvement qui, en soutenant chaque mère et chaque nouveau-né, aspire à changer la vie de millions d’enfants à travers l’Afrique francophone. C’est une promesse de santé et d’espoir qui se concrétise, un pas de géant vers un avenir où chaque enfant africain aura le meilleur départ possible dans la vie.

Genève 2025 : Le Togo défend un multilatéralisme audacieux

Un sommet mondial pour la paix et la coopération : Kodjo Adedze porte la voix du Togo à Genève

 

Genève, 30 juillet 2025 – Dans un monde secoué par des crises multiples, la 6ᵉ Conférence mondiale des Présidents de Parlement s’est ouverte le mardi 29 juillet au Palais des Nations à Genève, en Suisse. Organisé par l’Union interparlementaire (UIP) en étroite collaboration avec les Nations Unies, cet événement d’envergure réunit, du 29 au 31 juillet, les leaders parlementaires de près de 120 pays pour façonner un avenir plus juste et harmonieux. Parmi eux, Kodjo Sévon-Tépé Adedze, président de l’Assemblée nationale togolaise, incarne l’engagement du Togo à promouvoir la diplomatie parlementaire et à défendre des valeurs de paix et de prospérité sur la scène internationale.

Sous le thème évocateur « Le monde dans la tourmente : coopération parlementaire et multilatéralisme en faveur de la paix, de la justice et de la prospérité pour tous », cette conférence, qui se tient tous les cinq ans depuis 2000, offre un espace unique de dialogue. Les présidents de parlements y partagent leurs expériences, confrontent leurs visions et explorent des solutions concrètes face aux défis mondiaux : conflits, inégalités, changement climatique et avancées numériques. Pour le Togo, cette participation marque une volonté affirmée de jouer un rôle actif dans la gouvernance mondiale et de renforcer les ponts entre les nations.

À la 6ᵉ Conférence mondiale des Présidents de Parlement à Genève , le Togo affirme sa vision d’une gouvernance inclusive

Le Togo, une voix forte au cœur des débats mondiaux

 

Kodjo Adedze, président de l’Assemblée nationale togolaise, portera haut les couleurs de son pays lors des sessions plénières. Dès l’ouverture, le mardi à 15 h, il a pris part au débat général, où il a mis en avant les priorités du Togo : consolidation de la démocratie, promotion de la cohésion sociale et engagement pour un développement durable. Sa présence à Genève reflète aussi l’ambition du Togo de contribuer à un multilatéralisme dynamique, où les parlements jouent un rôle clé pour traduire les engagements internationaux en réalités nationales.

En marge des discussions officielles, le président Adedze multipliera les rencontres bilatérales avec ses homologues d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Amérique. Par ailleurs, ces échanges, véritables leviers de la diplomatie parlementaire, visent à tisser des partenariats stratégiques et à partager des pratiques législatives innovantes. Des discussions avec des délégations de pays comme l’Italie ou l’Allemagne, ainsi qu’avec d’autres nations africaines, permettront de renforcer les liens d’amitié et de coopération. « Ces moments d’échange sont cruciaux pour bâtir des ponts entre nos parlements et défendre les intérêts de nos populations », a déclaré Kodjo Adedze, soulignant l’importance de ces rencontres pour le rayonnement international du Togo.

Un agenda chargé : Réinventer le monde, avec les parlements

 

Le programme de la conférence, qui s’étend sur trois jours, est dense et ambitieux. Ce mercredi 30 juillet, les participants se pencheront sur l’initiative ONU80, une réforme majeure visant à rendre les Nations Unies plus inclusives et efficaces à l’approche de leur 80ᵉ anniversaire. Les débats porteront également sur des thématiques brûlantes : l’innovation pour la paix, l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) d’ici 2030, le rôle des parlements dans la gouvernance numérique et la lutte contre les discriminations. Le dernier jour, jeudi 31 juillet, culminera avec l’adoption d’une déclaration finale, un document ambitieux qui traduira les engagements des parlements pour un avenir plus solidaire.

Par ailleurs, cette 6ᵉ édition s’inscrit dans la continuité des conférences précédentes, qui ont toutes contribué à renforcer la dimension parlementaire de la gouvernance mondiale. Depuis sa première édition en 2000, à la veille du Sommet du Millénaire des Nations Unies, cet événement a permis de combler le déficit démocratique dans les relations internationales, en donnant une voix aux parlements et, à travers eux, aux citoyens qu’ils représentent.

À la 6ᵉ Conférence mondiale des Présidents de Parlement à Genève , le Togo affirme sa vision d’une gouvernance inclusive

Le Togo, architecte d’un multilatéralisme inclusif

 

La participation de Kodjo Adedze à cette conférence illustre l’engagement du Togo à s’inscrire dans une dynamique mondiale de coopération. En tant que président de l’Assemblée nationale, il porte un message d’unité et de responsabilité, inspiré par la vision du chef de l’État togolais de consolider la stabilité et la prospérité nationale. « Notre diversité est une richesse, mais elle doit être un moteur d’unité, pas de discorde », a-t-il rappelé récemment lors de l’ouverture de la session parlementaire à Lomé, un discours qui résonne avec les enjeux de la conférence de Genève.

En parallèle, la délégation togolaise, intégrée à une représentation conjointe des deux chambres du Parlement, participera activement aux panels thématiques, notamment sur la participation des femmes et des jeunes en politique, un sujet au cœur des priorités de l’UIP. Ces discussions offriront au Togo une plateforme pour partager ses avancées en matière de gouvernance inclusive et pour s’inspirer des meilleures pratiques mondiales.

Genève : Le Togo trace les contours d’un avenir mondial plus juste

 

La 6ᵉ Conférence mondiale des Présidents de Parlement s’achèvera par l’adoption d’une déclaration de haut niveau, fruit de trois jours d’échanges intenses. Ce document, attendu comme un appel à l’action, réaffirmera le rôle central des parlements dans la promotion de la paix, de la justice et de la prospérité. Pour Kodjo Adedze et la délégation togolaise, cette conférence est également une opportunité unique de faire entendre la voix de l’Afrique et de défendre un multilatéralisme inclusif, où chaque nation, quelle que soit sa taille, contribue à un avenir commun.

En portant les aspirations du peuple togolais à Genève, Kodjo Sévon-Tépé Adedze incarne une diplomatie parlementaire engagée et visionnaire. À l’heure où le monde fait face à des défis sans précédent, la présence active du Togo à cette tribune internationale réaffirme son rôle d’acteur incontournable dans la construction d’un monde plus équitable et pacifique, démontrant que même les petites nations peuvent avoir un impact géant sur la scène mondiale.