Togo : une révolution éducative pour façonner les architectes du numérique

Révolution numérique au Togo : 15 000 étudiants formés à l’IA et au code

À l’aube d’une ère où le numérique redessine les contours du progrès, le Togo s’engage avec audace dans une entreprise visionnaire. En effet , le 3 juin 2025, Lomé a vibré au rythme du lancement d’un programme national inédit, destiné à former 15 000 étudiants des universités publiques à la programmation informatique, à l’intelligence artificielle (IA) et à l’anglais numérique. Par ailleurs, porté par une alliance stratégique avec Kira Learning, une plateforme américaine pionnière dans l’éducation technologique, ce projet ambitionne de métamorphoser les jeunes Togolais en créateurs de solutions numériques, acteurs d’un avenir dans lequel le Togo se profile comme un hub technologique ouest-africain.

 Le Togo lance un programme ambitieux pour former 15 000 étudiants en programmation et IA avec Kira Learning, se positionnant comme un hub technologique majeur en Afrique de l'Ouest.Une ambition forgée dans l’innovation : le Cursus de demain

Dès octobre 2025, les étudiants de première année des universités de Lomé et de Kara plongeront dans un cursus en ligne, entièrement gratuit, conjuguant trois piliers fondamentaux : la maîtrise de la programmation Python, l’initiation aux arcanes de l’intelligence artificielle et le perfectionnement de l’Anglais appliqué au numérique. Ce triptyque, conçu pour résonner avec les exigences du marché mondial, vise à doter les jeunes d’un arsenal de compétences leur permettant aussi de transcender leur rôle de consommateurs passifs pour devenir des innovateurs aguerris.

Le programme, qui s’appuie sur la technologie de pointe de Kira Learning, propose une pédagogie immersive : cours interactifs, exercices pratiques et accompagnement personnalisé par un tuteur virtuel dopé à l’IA. En plus, à l’issue de ce parcours, chaque étudiant recevra une attestation conjointe des universités togolaises et de Kira Learning, avec, pour les plus méritants, la perspective d’une certification internationale, sésame précieux sur le marché du travail.

 Le Togo lance un programme ambitieux pour former 15 000 étudiants en programmation et IA avec Kira Learning, se positionnant comme un hub technologique majeur en Afrique de l'Ouest.Leadership visionnaire : les voix unies pour un Togo numérique

Lors de la cérémonie de lancement, Cina Lawson, ministre de l’Économie Numérique et de la Transformation Digitale, a insufflé une ferveur communicative. « Ce programme n’est pas une simple formation ; c’est une invitation à créer, à innover, à façonner le futur numérique de notre nation », a-t-elle déclaré, exhortant les étudiants à s’investir avec une rigueur exemplaire. Ainsi, elle a souligné que ce projet s’inscrit dans une stratégie plus vaste, celle de faire du Togo un acteur incontournable de la souveraineté technologique africaine.

Kanka-Malik Natchaba, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, a quant à lui salué une initiative qui incarne la vision du président Faure Essozimna Gnassingbé. « Nous bâtissons une éducation moderne, inclusive et résolument tournée vers l’avenir », a-t-il proclamé, appelant ainsi à une synergie accrue entre les ministères pour accompagner les étudiants dans cette aventure. Par ailleurs, il a également rendu hommage à l’engagement des équipes et à la collaboration avec Kira Learning, dont le PDG, Andrea Pasinetti, n’a pas manqué de louer le « caractère visionnaire » de cette entreprise.

Un élan régional à impact mondial : le Togo, phare de l’innovation

Ce programme s’inscrit dans un mouvement plus large de transformation numérique au Togo, qui a déjà vu des réformes audacieuses dans la digitalisation des services publics et l’amélioration de l’environnement des affaires. En s’associant à Kira Learning, une startup fondée par des alumni de Stanford et soutenue par des figures comme Andrew Ng, le Togo s’aligne sur les meilleures pratiques mondiales. Cette initiative fait écho à des efforts similaires en Afrique, comme le partenariat UNESCO-Huawei en Afrique de l’Est, qui a formé des enseignants à intégrer l’IA dans leurs cours. Toutefois, le Togo va plus loin, en ciblant directement les étudiants et en misant sur une échelle ambitieuse : 50 000 apprenants par an à terme.

Un pari sur l’avenir : le Togo code son propre destin

En dotant sa jeunesse de compétences en IA et en programmation, le Togo ne se contente pas de suivre la révolution numérique ; il aspire à la piloter. Ce programme, par sa gratuité et son accessibilité, démocratise l’accès à des savoirs autrefois réservés à une élite. Il incarne une promesse : celle d’une génération capable de coder des solutions aux défis locaux, de dialoguer avec le monde en anglais numérique et de faire rayonner le Togo comme un phare d’innovation. En conclusion, à Lomé, l’avenir se code déjà, et le Togo trace sa voie vers la souveraineté technologique.

Éducation : Lomé, capitale de l’avenir scolaire togolais

Togo : une ambition éducative à l’épreuve de la 10e revue sectorielle conjointe

À Lomé, le mercredi 4 juin 2025, un vent d’engagement collectif a soufflé sur l’ouverture de la 10ᵉ revue sectorielle conjointe du Plan sectoriel de l’éducation (PSE) 2020-2030. Orchestrée par le ministère des Enseignements primaire et secondaire, en synergie avec le Secrétariat technique permanent du PSE, cette rencontre, qui s’étend jusqu’au 6 juin, incarne un moment charnière pour le système éducatif togolais. En effet, réunissant les artisans de l’éducation – ministères, partenaires techniques et financiers tels que l’Unicef et acteurs de la société civile –, elle ambitionne de scruter les avancées, d’ausculter les failles et de tracer les sillons d’un avenir éducatif plus robuste et inclusif.

Le PSE 2020-2030 : une feuille de route pour l’excellence éducative

Sous les lustres de la capitale togolaise, les discussions s’annoncent denses et fécondes. Pendant trois jours, les participants dissèquent l’exécution des actions entreprises en 2023 et 2024, évaluant avec minutie les performances financières et opérationnelles. De l’éducation de base à l’enseignement supérieur, en passant par la formation professionnelle et l’alphabétisation, chaque sous-secteur est passé au crible. Par ailleurs, l’objectif est de  mesurer les progrès, identifier les écueils et affiner les stratégies pour aligner le système éducatif sur les ambitions du PSE, un document phare qui, depuis 2010, guide le Togo vers une éducation équitable et de qualité.

« Le PSE transcende le simple cadre d’un plan ; il est le socle d’un pacte collectif pour faire de l’éducation le levier de notre essor national », a proclamé le professeur Dodzi Kokoroko, ministre des Enseignements primaire et secondaire, dans une allocution vibrante. Ainsi, ses mots, empreints d’une ferveur résolue, ont donné le ton : cette revue n’est pas une simple formalité, mais une agora dans laquelle convergent les volontés pour redessiner l’avenir éducatif du pays.

Éducation : Une évaluation cruciale pour un sursaut pédagogique national

Les travaux de cette 10ᵉ édition s’articulent autour de plusieurs axes cruciaux. Les participants scrutent les indicateurs de performance : taux de scolarisation, équité d’accès, qualité des apprentissages et gouvernance du système. En outre, ils examinent la mobilisation des ressources financières, un enjeu vital dans un contexte où les besoins éducatifs croissent plus vite que les budgets. L’enseignement technique et la formation professionnelle, piliers de l’employabilité des jeunes, occupent aussi une place de choix dans les débats, reflétant la volonté du Togo de conjuguer éducation et développement économique.

À l’issue de ces échanges, un aide-mémoire verra le jour, fruit d’une concertation entre le gouvernement et ses partenaires. Ce document, véritable feuille de route, cristallisera les engagements pour amplifier l’impact du PSE. Par ailleurs, il précisera les ajustements nécessaires pour surmonter les défis persistants, comme les disparités régionales ou le manque d’infrastructures, tout en consolidant les acquis, tels que l’augmentation des taux de scolarisation primaire, qui avoisinent désormais les 94 % dans certaines régions.

Le PSE : un pilier stratégique du développement national togolais

Adopté en 2020, le PSE 2020-2030 se veut un compas stratégique, structuré en cinq chapitres fondamentaux : une vision sectorielle ambitieuse, un cadre de financement innovant, une estimation rigoureuse des coûts, des prévisions de contributions des partenaires et un plan d’action opérationnel. Ce cadre, salué par des partenaires comme le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE), vise à répondre aux défis structurels du système éducatif togolais, marqués par une forte croissance démographique et des ressources limitées.

Le Togo, à l’instar d’autres nations africaines, s’inspire des bonnes pratiques régionales. Des revues similaires, comme celle menée en Éthiopie en 2019, ont démontré l’importance d’un dialogue inclusif pour prioriser les réformes. En outre, au Togo, l’accent mis sur l’enseignement technique et l’alphabétisation s’aligne sur les priorités du GPE, notamment l’inclusion des filles et des enfants vulnérables, un enjeu crucial dans un pays où plus de la moitié de la population est confrontée à l’illettrisme.

Vers une éducation résiliente : le Togo bâtit son avenir

Cette 10ᵉ revue sectorielle conjointe n’est pas qu’un exercice d’évaluation ; elle est un acte de foi en un système éducatif capable de transformer le Togo. En conjuguant rigueur analytique et ambition collective, elle pose les jalons d’une éducation qui ne se contente pas d’instruire, mais qui émancipe et propulse. Alors que les travaux se poursuivent, Lomé devient, pour trois jours, le creuset d’une réflexion qui pourrait redéfinir le destin éducatif d’une nation.

« Travel Ban » Choc : le Tchad riposte avec panache

Un décret américain sème l’émoi en Afrique : le Tchad digne face au « Travel Ban » américain 

Dans une décision aussi soudaine que controversée, le président américain Donald Trump a signé, le mercredi 4 juin 2025, un décret réinstaurant un « travel ban » d’une ampleur inédite. Cette mesure interdit l’accès au sol américain aux ressortissants de douze pays, dont sept nations africaines : le Tchad, le Congo-Brazzaville, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, la Libye, la Somalie et le Soudan. Ce nouvel édit, qui entrera en vigueur le 9 juin, ravive les tensions diplomatiques et suscite un tollé, notamment à N’Djamena, où le président tchadien Mahamat Idriss Déby a répondu avec une fermeté empreinte de dignité.

Sécurité nationale ou double standard ? Le « Travel Ban» soulève des questions 

Brandissant l’étendard de la sécurité, l’Administration Trump justifie cette mesure draconienne par la nécessité de protéger les États-Unis contre ce qu’elle qualifie de « menaces terroristes étrangères ». Le décret fait référence à une attaque récente à Boulder, dans le Colorado, perpétrée par un ressortissant égyptien. Pourtant, dans un paradoxe qui intrigue, l’Égypte échappe à cette liste, au motif, selon le président américain, de « relations étroites » et d’une situation « sous contrôle ». Une explication qui laisse perplexe, quand d’autres nations, comme le Tchad ou le Congo-Brazzaville, se retrouvent stigmatisées.

Le texte du décret pointe du doigt des failles administratives et des taux élevés de dépassement de visas dans les pays visés. Le décret épingle le Tchad pour des irrégularités dans les visas de tourisme, d’études ou de formation professionnelle. De même, les autorités accusent l’Érythrée de refuser la réadmission de ses citoyens expulsés, tandis qu’elles blâment la Libye, la Somalie et le Soudan pour l’inefficacité de leurs institutions. Elles désignent en particulier la Somalie comme un « refuge pour terroristes », une accusation qui risque d’envenimer des relations déjà fragiles.

Riposte tchadienne : quand la dignité tacle la décision américaine

Face à cette mesure perçue comme un affront, le Tchad n’a pas tardé à réagir. Dans une déclaration vibrante publiée sur les réseaux sociaux, le président Mahamat Idriss Déby a annoncé la suspension immédiate de l’octroi de visas aux citoyens américains, invoquant le « principe de réciprocité ». « Le Tchad n’a ni avions ni milliards à offrir, mais il a sa dignité et sa fierté », a-t-il martelé, dans une formule qui résonne comme un cri de souveraineté. Ainsi, cette réplique, d’une rare vigueur, traduit l’indignation d’un pays qui se sent injustement ciblé, alors qu’il est un allié clé dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.

Une onde de choc continentale : L’Union africaine s’inquiète !

L’Union africaine, par la voix de sa commission, a exprimé sa « profonde préoccupation » face à l’impact potentiel de ce décret, dénonçant une mesure qui pourrait « exacerber les tensions et nuire à la coopération internationale ». À Brazzaville, une source gouvernementale congolaise, sous couvert d’anonymat, a qualifié l’inclusion du Congo-Brazzaville de « malentendu », espérant une clarification rapide avec Washington. Les autres nations visées, pour la plupart, gardent un silence prudent, mais l’amertume est palpable.

Ce décret, qui touche également l’Afghanistan, le Myanmar, Haïti, l’Iran et le Yémen, s’accompagne de restrictions partielles pour sept autres pays, dont le Burundi, le Togo et la Sierra Leone. Si Donald Trump a assuré que la liste pourrait être révisée, cette lueur d’espoir reste ténue, conditionnée à une coopération renforcée avec les exigences américaines.

Le retour du « Travel Ban » : un précédent aux échos persistants !

Ce n’est pas la première fois que Donald Trump brandit l’arme du « travel ban ». Lors de son premier mandat, des mesures similaires, visant notamment l’Iran, la Libye ou la Somalie, avaient suscité un tollé mondial avant d’être validées par la Cour suprême en 2018. L’Administration Biden avait abrogé ces restrictions en 2021, les qualifiant de « tâche sur la conscience nationale ». Leur réapparition, dans une version élargie, marque un retour à une politique migratoire inflexible, en ligne avec les promesses de campagne de Trump.

Diplomatie sous haute tension : quel avenir pour les relations Afrique-USA ?

Ce nouvel épisode met en lumière les défis d’une diplomatie mondiale fragilisée par des décisions unilatérales. Pour les nations africaines visées, ce décret n’est pas seulement une restriction de voyage : il est perçu comme une mise en cause de leur crédibilité internationale. La réplique tchadienne, en particulier, pourrait inciter d’autres pays à adopter des mesures de rétorsion, au risque d’enclencher une spirale de crispations diplomatiques.

Alors que le monde observe, une question demeure : ce « travel ban » parviendra-t-il à renforcer la sécurité américaine, comme le prétend Washington, ou ne fera-t-il qu’attiser les ressentiments et compliquer les relations avec le continent africain ? À N’Djamena, la réponse semble déjà tranchée : la dignité, elle, ne se négocie pas.

Le « Travel Ban » de Trump frappe le Togo, un coup dur inattendu !

Togo sous le couperet américain : une nation en suspens face au nouveau « travel ban »

Hier,  4 juin 2025, un vent d’incertitude a balayé Lomé, capitale du Togo, lorsque la Maison Blanche, sous l’égide de Donald Trump, a ressuscité une mesure aussi controversée que familière : le « travel ban ». Ce décret, qui entre en vigueur dès le 9 juin, frappe de plein fouet 12 nations jugées par Washington comme des foyers de risques sécuritaires, et impose des restrictions partielles à sept autres, dont le Togo. Dans cette liste où se côtoient des pays en proie à des crises profondes – comme l’Afghanistan, Haïti ou l’Iran –, l’inclusion du Togo, nation ouest-africaine à l’équilibre fragile, mais tenace, redessine les contours des rêves togolais et interroge les fondements d’une relation bilatérale jusque-là paisible avec les États-Unis.

Lomé sous le choc : le « Travel Ban » menace la diaspora et l’économie !

À Lomé, où les vagues de l’Atlantique bercent une population habituée à regarder au-delà de ses frontières, l’annonce a suscité un mélange de stupeur et d’amertume. En effet, les restrictions, qui ciblent principalement les visas temporaires – qu’il s’agisse de tourisme, d’études ou d’affaires –, ne ferment pas totalement la porte à l’Oncle Sam, mais elles la rendent bien plus étroite. Pour une nation où la diaspora joue un rôle cardinal, cette décision pourrait ébranler des équilibres fragiles. À titre d’exemple, en 2024, les fonds envoyés par les Togolais de l’étranger ont pesé pour près de 8 % du PIB, une véritable bouffée d’oxygène pour des foyers souvent modestes. Aujourd’hui, ces transferts, alimentés en partie par des séjours temporaires outre-Atlantique, risquent de s’essouffler, laissant craindre une onde de choc économique majeure.

Pourquoi le Togo sur la liste noire de Washington ? Les raisons qui interrogent !

Pourquoi le Togo ? La réponse, esquissée dans le décret présidentiel, pointe des failles présumées dans les processus de délivrance des visas et un taux élevé de séjours prolongés illégaux aux États-Unis. Plus précisément, un dépassement de visa B1/B2 de 7,5 % a été enregistré en 2024, selon le rapport américain sur les « overstays ». Pourtant, ce motif semble ténu pour un pays qui, sous la houlette du président Faure Gnassingbé, s’efforce de consolider sa stabilité dans une région tourmentée par l’insécurité. D’ailleurs, l’inclusion dans le « travel ban » partiel, qui restreint l’accès aux visas B1/B2, F, M et J (affaires, tourisme, étudiants), semble déconnectée du dynamique ascendant et des efforts significatifs déployés par le pays.

Rêves brisés : le « Travel Ban » hypothèque l’avenir des étudiants togolais !

Par ailleurs, les étudiants, fer de lance de l’ambition togolaise, sont parmi les premiers touchés. Chaque année, des dizaines de jeunes brillants s’envolent vers les campus américains, portés par des bourses ou des espoirs d’ascension sociale. Désormais, ces visas étudiants, symboles d’un meilleur avenir, se muent en chimères. « C’est une porte qui se ferme sur notre jeunesse », déplore Afi Mensah, professeure à l’Université de Lomé. « Nos étudiants perdent une chance de se mesurer au monde, et le Togo, une opportunité de se hisser par l’éducation. » Par ailleurs, les chiffres parlent d’eux-mêmes : avec un taux de dépassement des visas étudiants avoisinant les 35 %, selon les données du Département d’État, le Togo paie le prix d’une surveillance jugée laxiste par Washington.

Crise diplomatique : le Togo, allié « trahi », entre incompréhension et colère

Sur la scène internationale, l’inclusion du Togo dans ce décret soulève de nombreux sourcils. Pays stable, loin  des crises migratoires massives, il semble pris dans un filet plus large que sa réalité ne le justifie.  La Maison Blanche, elle, brandit des arguments jugés implacables : coopération insuffisante sur les visas et taux élevés de séjours prolongés illégaux. Pourtant, à Lomé, on y voit une sanction disproportionnée, presque un camouflet infligé à un allié discret et fidèle.

Résilience forcée : le Togo va-t-il transformer l’épreuve en opportunité ?

Face à l’adversité, le gouvernement togolais oscille entre indignation et pragmatisme. Le président Faure Gnassingbé, en première ligne, a déjà amorcé des discussions avec l’ambassade américaine, espérant une levée rapide des restrictions. « Nous prouverons notre bonne foi », a-t-il assuré, laissant entrevoir des réformes dans la gestion des passeports et des données migratoires. Car au-delà de la crise, certains y décèlent une occasion : celle de polir l’image du Togo, d’en faire un modèle de fiabilité face aux exigences américaines, et de renforcer ses propres institutions migratoires.

Le Togo à la croisée des chemins : un avenir suspendu au « Travel Ban » !

Dans les artères grouillantes de Lomé, entre les étals colorés et les motos vrombissantes, le quotidien suit son cours. Cependant, l’horizon s’est obscurci pour de nombreux Togolais. Pour eux, le « travel ban » n’est pas qu’un décret lointain ; c’est une entrave tangible à leurs aspirations, un défi lancé à leur résilience. Alors que le 9 juin approche, le Togo retient son souffle, suspendu entre l’espoir d’un dialogue fructueux et la crainte d’un isolement durable. L’avenir de toute une jeunesse et la dynamique économique du pays reposent désormais sur la capacité du Togo à naviguer dans cette nouvelle réalité géopolitique, affirmant ainsi sa détermination à rester un acteur clé sur la scène africaine et internationale

Guinée-Bissau : l’odyssée brisée des âmes en quête d’Europe

Guinée-Bissau : 56 migrants interceptés, le rêve d’Europe brisé au large de Cacheu

Sous l’étreinte saline de l’Atlantique, au large de Cacheu – ville côtière de Guinée-Bissau où les mangroves murmurent des récits séculaires – une pirogue frêle a été stoppée net dans son élan, le 3 juin 2025. À son bord, 56 âmes, mues par l’espoir d’un ailleurs, ont vu leur rêve d’Europe s’échouer face à la vigilance de la Garde nationale bissau-guinéenne. Ce vaisseau de fortune, chargé de 41 hommes, 14 femmes et un enfant, portait les espoirs mêlés de Bissau-Guinéens, de Sénégalais et de Guinéens, tous unis dans une quête périlleuse vers les côtes des Canaries, porte d’entrée de l’eldorado européen.

Arraisonnement en mer : la Garde nationale met fin au voyage clandestin

Sous le commandement du lieutenant José Becuque, la Garde nationale, patrouillant les eaux tumultueuses de cette région proche de la frontière sénégalaise, a mis fin à cette entreprise clandestine. Les passagers, désormais sous les verrous à Cacheu, attendent leur transfert vers Bissau, où leur sort sera scellé. Il est important de noter que cette interception, loin d’être un fait isolé, s’inscrit dans une litanie de drames migratoires. En mars 2025, les autorités ont arraisonné une embarcation transportant 76 personnes près de l’île de Caravela, révélant ainsi l’ampleur d’un exode qui brave les dangers de l’océan.

Cacheu, carrefour des désespoirs : la route Atlantique, cimetière d’illusions

Cacheu, avec ses estuaires et ses îles éparses des Bijagos, est devenue un carrefour de ces périples désespérés. La région, où les pirogues glissent entre mangroves et courants traîtres, est une rampe de lancement pour ceux qui, fuyant la précarité ou les promesses non tenues, s’en remettent à des passeurs sans scrupules. Tragiquement, en 2024, selon l’ONG Caminando Fronteras, près de 10 500 migrants ont péri ou disparu sur cette route atlantique, victimes d’embarcations surchargées ou de tempêtes impitoyables. Pourtant, l’appel de l’Europe persiste, porté par des récits de prospérité, souvent illusoires.

Traque des passeurs et défis économiques : le dilemme de la Guinée-Bissau

Les autorités bissau-guinéennes, déterminées à démanteler les réseaux de passeurs, promettent de traquer les cerveaux de ces traversées. « Ces criminels ne resteront pas impunis », a martelé Becuque, dont la voix trahit une colère contenue face à l’exploitation des personnes vulnérables. Mais au-delà de la répression, l’enjeu est abyssal : la Guinée-Bissau, où le revenu moyen oscille autour de 1,30 dollar par jour, peine à offrir des horizons à sa jeunesse. Les cultures de cajou et de riz, piliers économiques, subissent les aléas des prix et des pluies, tandis que la région de Cacheu, riche en biodiversité, voit ses ressources s’étioler sous la pression humaine.

Un cri d’urgence : endiguer l’exode pour bâtir un avenir en Guinée-Bissau

Ce drame, dans sa crudité, interroge. Ces 56 destins, suspendus entre l’espoir et l’incertitude, incarnent la tragédie d’un continent dans lequel la quête d’un meilleur avenir se heurte aux écueils d’un monde cloisonné. Les vagues de Cacheu continuent de bercer les pirogues. C’est pourquoi la Guinée-Bissau, à l’image de ses voisins, doit conjuguer répression et prévention pour endiguer un exode qui, bien plus qu’une traversée, est un cri d’urgence.

CAF et TECNO : une alliance audacieuse pour sublimer le football africain

Foot africain : La CAF et TECNO ont scellé un partenariat historique !

Sous l’éclat d’un ciel nairobien, une nouvelle ère s’est ouverte ce 4 juin 2025 pour le football africain. Dans une cérémonie empreinte de ferveur, la Confédération Africaine de Football (CAF) et TECNO, titan de la technologie mobile, ont gravé dans le marbre une entente majestueuse. En effet, TECNO a été désigné partenaire mondial officiel des Coupes d’Afrique des Nations TotalEnergies de 2025 au Maroc et de 2027 en Afrique de l’Est. Annoncée par Véron Mosengo-Omba, secrétaire général de la CAF, et Shiming Jiang, vice-président de TECNO, cette union scelle une ambition commune : porter le sport-roi du continent vers des sommets inexplorés.

TECNO : du sponsor exclusif au partenaire mondial, un pari gagnant !

Par ailleurs, ce pacte n’est pas un simple écho du passé, mais une consécration. En effet, après avoir illuminé la CAN 2023 en Côte d’Ivoire en tant que sponsor exclusif des smartphones, TECNO avait déjà contribué à un essor prodigieux, captant les regards de millions d’âmes vibrantes d’enthousiasme. Aujourd’hui, cette alliance s’élève en un serment solennel, promettant ainsi d’écrire deux nouveaux chapitres épiques : l’un dans les terres envoûtantes du Maroc, l’autre dans l’écrin émergent de l’Afrique de l’Est, porté par le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda.

Une synergie pour l’excellence : La CAF et TECNO révèlent le potentiel africain

D’ailleurs, pour la CAF, cette collaboration avec TECNO s’inscrit comme une pierre angulaire dans sa quête d’un football africain rayonnant et audacieux. « Nous saluons la vision de la CAF et de son président, le Dr Motsepe, pour faire éclore le potentiel du football en Afrique. » « Ensemble, nous tisserons des exploits mémorables », a proclamé Shiming Jiang, dont les mots résonnent comme un hymne à l’avenir. Ainsi, cette synergie ne se limite pas à un éclat éphémère : elle promet d’irriguer les terres fertiles du continent d’innovations et d’opportunités, offrant aux étoiles montantes une scène digne de leur éclat.

CAN 2025 au Maroc, CAN 2027 en Afrique de l’Est : le continent en fête !

Le Maroc, hôte de la 35ᵉ édition du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, s’apprête à déployer un théâtre grandiose. De Rabat à Marrakech, en passant par les rivages d’Agadir et les murailles de Fès, le royaume chérifien polira ses joyaux pour accueillir les 24 nations en lice. Ensuite, en 2027, l’Afrique de l’Est vibrera au rythme d’une première historique, unissant trois nations dans une célébration fraternelle du ballon rond.

La CAF et TECNO signent un partenariat majeur, faisant de TECNO le partenaire mondial des CAN 2025 (Maroc) et 2027 (Afrique de l'Est), Au-delà du jeu : TECNO s’engage pour les communautés africaines

TECNO, dont l’élan créatif défie les frontières, ne se contente pas d’apposer son sceau sur l’événement. La marque ambitionne de tisser un lien charnel avec les peuples africains, en sublimant l’expérience des aficionados par des prouesses technologiques et des initiatives ancrées dans le réel. Des murmures sur les réseaux évoquent un dessein noble : la réhabilitation de terrains communautaires à travers le continent, une offrande aux générations futures pour que leurs rêves s’élèvent sur des fondations solides.

Nairobi, témoin d’un serment : L’Afrique unie vers de nouveaux sommets !

En somme, le monde posera bientôt ses yeux sur le tirage au sort de 2025 à Rabat. Cette alliance CAF-TECNO se dresse tel un phare, illuminant un chemin d’audace et de grandeur. Dans chaque dribble, chaque clameur, chaque instant de gloire, elle portera l’empreinte d’une Afrique unie, prête à conquérir les sommets. Nairobi a été le témoin d’un serment ; le monde en verra bientôt les fruits.

Lomé : Selma salue le Togo avant un nouveau chapitre !

Lomé et Windhoek, un adieu diplomatique sous le signe de l’unité africaine

Le 3 juin 2025, dans l’enceinte feutrée du palais présidentiel de Lomé, une page importante de la diplomatie africaine s’est tournée. Faure Essozimna Gnassingbé, président du Conseil des ministres du Togo, a reçu Selma Ashipala-Musavyi, Haut-Commissaire de la Namibie, pour une audience empreinte de chaleur et de solennité. Par ailleurs, cette rencontre, marquant la fin de la mission diplomatique de Mme Ashipala-Musavyi au Togo avant son entrée en fonction comme ministre namibienne des Relations internationales et du Commerce, a scellé un chapitre fructueux des relations entre Lomé et Windhoek, tout en ouvrant la voie à de nouvelles ambitions communes.

Namibie-Togo : une amitié atlantique forgée par la coopération 

Porteuse d’un message de salutations de la présidente namibienne Netumbo Nandi-Ndaitwah, la diplomate a loué l’hospitalité togolaise et la solidité des liens tissés entre les deux nations. En effet, depuis la signature d’un mémorandum d’entente en 2018, le Togo et la Namibie ont bâti un partenariat robuste, ancré dans des consultations politiques régulières et une coopération florissante dans des secteurs clés comme le commerce maritime, l’agriculture et le tourisme durable. « Nos deux pays, unis par leurs rivages atlantiques, partagent une vision commune pour une Afrique intégrée », a déclaré Mme Ashipala-Musavyi, soulignant  ainsi  le rôle pivot de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) dans cette dynamique.

La ZLECAF : moteur de prospérité entre Lomé et Windhoek

Sous l’égide de la ZLECAF, les deux nations ont multiplié les initiatives pour fluidifier les échanges commerciaux et valoriser leurs atouts complémentaires. Le Togo, avec son port de Lomé, hub logistique ouest-africain, et la Namibie, avec ses ambitions dans l’exportation de produits agricoles et halieutiques, ont su tirer parti de cette plateforme panafricaine pour renforcer leur interconnexion économique. À titre d’exemple, en 2024, les exportations namibiennes de viande bovine vers le Togo ont marqué un jalon significatif, fruit des efforts de Mme Ashipala-Musavyi pour promouvoir les produits africains dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

Valeurs communes : le Togo et la Namibie, modèles d’intégration africaine

Membre du Commonwealth, tout comme le Togo depuis 2022, la Namibie partage avec son partenaire ouest-africain un engagement pour la gouvernance inclusive et le développement durable. D’ailleurs, cette convergence de valeurs, alliée à l’activisme diplomatique de Lomé – illustré par la médiation de Faure Gnassingbé dans la crise congolaise – confère à cette relation une portée qui dépasse le simple cadre bilatéral. « Le Togo est un modèle d’hospitalité et de dialogue », a affirmé la diplomate, rendant hommage à l’engagement de Gnassingbé pour une Afrique unie.

Vers un avenir panafricain audacieux : Lomé, carrefour de la coopération

En somme, Mme Ashipala-Musavyi s’apprête à rejoindre Windhoek pour assumer ses nouvelles fonctions. Cette audience a résonné comme un vibrant plaidoyer pour la continuité. Dans un continent où l’intégration économique reste un défi, le Togo et la Namibie, par leur collaboration, incarnent une promesse : celle d’une Afrique où les frontières s’effacent au profit d’une prospérité partagée. Ainsi , Lomé, fidèle à sa vocation de carrefour diplomatique, continue d’écrire, avec ses partenaires, les pages d’un futur panafricain audacieux.

Lomé, capitale de la paix : le Togo au cœur de la crise congolaise

Lomé, carrefour de la paix : Faure Gnassingbé et Bintou Keita en quête d’apaisement pour la RDC

Sous le ciel éclatant de Lomé, le 3 juin 2025, le palais présidentiel togolais s’est transformé en un haut lieu de la diplomatie africaine. Faure Essozimna Gnassingbé, Président du  Conseil du Togo et médiateur désigné par l’Union africaine (UA) dans la crise congolaise, a accueilli Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies et cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO). Par ailleurs, cette rencontre, loin d’être un simple échange protocolaire, s’inscrit dans une dynamique résolue pour désamorcer la poudrière de l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), où la violence et l’instabilité continuent de défier les espoirs de paix.

 Le président togolais Faure Gnassingbé et la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, ont eu une rencontre  à Lomé pour intensifier les efforts de médiation et trouver une solution durable à la crise en RDC, face aux défis persistants de l'instabilité et des groupes armés.Grands Lacs : La Médiation de Gnassingbé, Phare dans la Tempête

Dans la région des Grands Lacs, où les tensions entre la RDC et le Rwanda alimentent un cycle de conflits attisé par les avancées du Mouvement du 23 Mars (M23), la médiation de Gnassingbé apparaît comme un phare dans la tempête. Depuis sa nomination par l’UA en avril 2025, le président togolais multiplie les initiatives, tissant ainsi un réseau de dialogues entre Kinshasa, Kigali et les acteurs régionaux. En plus, sa rencontre avec Bintou Keita, figure clé de l’engagement onusien en RDC, a permis de confronter les perspectives sur la situation sécuritaire, marquée par la prise de villes stratégiques comme Goma et Bukavu par le M23, et de réaffirmer la nécessité d’une approche concertée.

MONUSCO face aux défis : un dialogue inclusif pour la souveraineté Congolaise

Keita, dont la mission à la tête de la MONUSCO est confrontée à des défis herculéens – restrictions de mouvement, attaques contre les Casques bleus et une crise humanitaire galopante avec plus de 400 000 déplacés depuis janvier 2025 – a salué l’engagement de Gnassingbé. En outre, ce dernier, fort de ses consultations à Luanda, Kinshasa et Kigali, prône un dialogue inclusif, intégrant les efforts des Communautés économiques régionales (EAC et SADC) et les partenaires internationaux comme le Qatar et les États-Unis. L’objectif est clair : forger un cessez-le-feu durable et désarmer les velléités expansionnistes des groupes armés, tout en préservant la souveraineté congolaise.

Le Togo, artisan de la Concorde : un rôle pivot pour la paix régionale

Cette rencontre à Lomé, où les murs du palais résonnent encore des échos des luttes pour la paix régionale, illustre la volonté du Togo de s’ériger en artisan de la concorde. Gnassingbé, malgré les critiques internes sur sa longévité au pouvoir, s’impose comme une figure pivot dans cette médiation, soutenu par l’ONU et l’UA. Keita, de son côté, a réitéré l’engagement de la MONUSCO à protéger les civils et à appuyer les processus de paix, même si la mission entame son retrait progressif de certaines provinces, comme le Sud-Kivu, conformément à la résolution 2765 du Conseil de sécurité.

Espoir fragile en RDC : Lomé, creuset d’un avenir apaisé ?

Dans un contexte dans lequel chaque avancée militaire du M23 menace de faire basculer la région dans un conflit plus vaste, l’entretien entre Gnassingbé et Keita incarne une lueur d’espérance. Lomé, par cette diplomatie patiente et déterminée, s’affirme comme un creuset où se forgent les solutions d’un avenir apaisé pour la RDC. Cependant, reste à savoir si ces efforts, portés par une volonté de dialogue, sauront dompter les tumultes d’une région où la paix demeure un horizon aussi précieux que fragile.

Lomé, cœur battant de l’Afrique : Une alliance pour un continent réinventé !

Lomé, épicentre de l’unité africaine : la 3ᵉ conférence de l’APA trace la voie d’un continent audacieux

Lomé, 3 juin 2025 – Dans l’enceinte vibrante de Lomé, capitale togolaise, la troisième Conférence ministérielle de l’Alliance politique africaine (APA) s’est achevée le 2 juin 2024, sous le signe d’une ambition renouvelée pour l’Afrique. En effet, réunis dans un climat d’effervescence diplomatique, les ministres des Affaires étrangères du Mali, du Niger, de la République démocratique du Congo, du Libéria, du Tchad et du Burkina Faso ont porté un message d’unité et de résilience face aux bouleversements géopolitiques qui secouent le globe. Leur rencontre avec le président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a scellé des engagements décisifs pour repositionner le continent comme un acteur incontournable sur l’échiquier international.

À Lomé, la 3ᵉ Conférence ministérielle de l'APA a réuni des leaders africains pour forger une feuille de route commune, visant à renforcer la souveraineté et l'influence du continent face aux défis géopolitiques et à promouvoir une Afrique proactive.La déclaration de Lomé : Une Feuille de Route pour l’avenir Africain

Sous la voûte du palais présidentiel, la délégation, conduite par le ministre malien Abdoulaye Diop, a présenté au chef d’État togolais les fruits de leurs délibérations : une Déclaration de Lomé, véritable feuille de route pour une Afrique souveraine et concertée. Par ailleurs, ce texte, forgé dans l’urgence d’un monde en mutation, esquisse des pistes audacieuses pour répondre aux défis sécuritaires, économiques et climatiques. « Cette conférence, sous l’égide du Togo, nous a permis de poser les jalons d’une action collective, capable de faire entendre la voix de l’Afrique avec force et clarté », a déclaré le ministre Diop, saluant ainsi l’élan visionnaire insufflé par le président Gnassingbé.

Le leadership togolais salué : Faure Gnassingbé, Boussou pour l’Afrique

Le président Gnassingbé, récemment nommé à la tête du Conseil de la République togolaise, a brillé par son rôle de fédérateur. Il a activement conduit, sous le mandat de l’Union africaine, la médiation dans le conflit en République démocratique du Congo, un engagement salué comme une preuve éclatante de sa quête de paix. « Le leadership du Togo, incarné par son Excellence, est une boussole pour l’Afrique », a affirmé un ministre délégué, tandis que la délégation a applaudi les orientations données pour traduire les recommandations de l’APA en actions concrètes.

À Lomé, la 3ᵉ Conférence ministérielle de l'APA a réuni des leaders africains pour forger une feuille de route commune, visant à renforcer la souveraineté et l'influence du continent face aux défis géopolitiques et à promouvoir une Afrique proactive.Lomé, capitale de la volonté Africaine : transformer les défis en progrès

Lomé, par cette conférence, s’affirme comme un creuset d’idées et de volontés. Alors que les vents de l’instabilité soufflent, des crises sahéliennes aux tensions globales, l’Afrique refusent de se cantonner au rôle de spectatrice. Combien de défis faudra-t-il encore relever pour que les dirigeants africains imposent durablement leur vision ? À Lomé, la réponse se dessine dans une solidarité agissante, portée par des leaders déterminés à faire du continent un phare de stabilité et de progrès.

Cotonou : L’Afrique francophone se mobilise pour son avenir !

Cotonou, carrefour de la Francophonie africaine : une assemblée pour l’avenir du continent

Cotonou, 3 juin 2025  Sous le ciel vibrant de Cotonou, la capitale économique du Bénin, la 31ᵉ Assemblée régionale Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) s’est ouverte le 2 juin 2024, réunissant les hérauts des parlements francophones du continent. Ce cénacle, qui s’étend jusqu’au 4 juin, voit converger des figures éminentes, dont Son Excellence Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, président de l’Assemblée nationale du Togo, pour un dialogue audacieux sur les défis qui façonnent l’Afrique d’aujourd’hui et de demain. Ainsi, dans l’écrin du Sofitel Marina Hôtel, les débats s’annoncent ardents, portés par une ambition : forger des solutions pérennes face aux tumultes géopolitiques, aux dynamiques démographiques et aux impératifs énergétiques.

La 31ᵉ Assemblée régionale Afrique del’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) à Cotonou rassemble des parlementaires Au cœur des discussions : géopolitique, jeunesse et énergie

L’assemblée, véritable agora francophone, s’articule autour de trois axes cardinaux. Premièrement, la géopolitique, où les soubresauts récents dans des nations comme le Mali, le Burkina Faso ou le Niger appellent une refonte des cadres de coopération. Deuxièmement, le dividende démographique, cette jeunesse foisonnante qui, si elle est bien canalisée, pourrait propulser le développement socioéconomique du continent. Enfin, l’accès équitable à l’énergie, un enjeu vital pour éclairer les territoires et accélérer la couverture des zones reculées. Ces thématiques, loin d’être abstraites, résonnent comme un appel à l’action pour des parlementaires décidés à transcender les vœux pieux.

Un appel vibrant à l’action : la Francophonie, levier de stabilité

Dans son allocution inaugurale, Louis Gbèhounou Vlavonou, président de l’Assemblée nationale du Bénin, a insufflé une ferveur communicative : « Ici, à Cotonou, nous ne nous contentons pas de discourir ; nous tissons les fils d’un avenir où la Francophonie devient un levier de stabilité et d’équité. » Son propos, empreint de gravité et d’espoir, a trouvé écho chez Hilarion Etong, président de l’APF, qui a exhorté les délégués à faire de cette rencontre un creuset de propositions concrètes. Il a martelé : « Nos peuples attendent de nous des actes, non des paroles », soulignant l’urgence d’un engagement collectif face aux crises climatiques et politiques.

Le « village francophone » : solidarité et courage au programme

Amélia Lakrafi, déléguée générale de l’APF, a quant à elle invoqué l’image d’un « village francophone », un espace de confiance et de courage où la solidarité prime. Son appel à une démocratie mûrissante a résonné auprès des délégations, notamment celle du Togo, conduite par Sevon-Tépé Kodjo Adédzé. Accompagné de parlementaires aguerris tels que Myriam Dossou D’Almeida et Germaine Kouméalo Anaté, le Togo incarne une voix active dans ce concert des nations francophones, déterminé à porter haut les idéaux de paix et de développement durable.

Au-delà du forum : transformer les aspirations en réalités

Cette assemblée, forte des représentants de 88 sections parlementaires, n’est pas un simple forum. En effet, elle s’inscrit dans une dynamique de transformation, où l’Afrique francophone, riche de sa diversité, cherche à harmoniser ses aspirations. Des pays comme le Gabon, récemment sorti d’une transition post-coup d’État, témoignent de la résilience de la Francophonie, qui a su accompagner sans juger. Les discussions, enrichies par la présence des présidents des parlements du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et du Gabon, promettent de déboucher sur des recommandations audacieuses, notamment en matière de lois climatiques et de gestion des transitions politiques.

La 31ᵉ Assemblée régionale Afrique del’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) à Cotonou rassemble des parlementaires L’union fait la force : Cotonou, laboratoire d’un avenir africain audacieux

Alors que Cotonou vibre au rythme de ces échanges, une certitude émerge : l’Afrique francophone, à la croisée des chemins, ne peut se contenter de contempler ses défis. Elle doit les affronter avec lucidité et audace. Par conséquent, la question persiste : combien de crises faudra-t-il encore pour que les dirigeants adoptent des mesures pérennes ? À Cotonou, la réponse se dessine dans l’union des volontés, portée par une Francophonie résolue à faire de ses mots une réalité tangible.