Mort d’un casque bleu togolais en mission au Mali

Admis dans un hôpital au Sénégal après une grave blessure qu’il a eue après une attaque de Djihadiste au Mali, un élément des Forces armées togolaises en mission de maintien de la paix au Mali a finalement décédé le weekend dernier.

Le  soldat togolais était membre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Parti pour une noble mission ; il ne retrouvera plus la terre de ses alleux ; vivant.

Selon un communiqué des Nations unies, le soldat est décédé ce week-end dans un hôpital de Dakar. Il avait été grièvement blessé le 6 octobre dernier lors d’une attaque à Bandiagara (dans la région de Mopti) et transporté vers le Sénégal.

Dans leur communiqué, les Nations unies ont adressé  leurs sincères condoléances à la famille du soldat, au gouvernement et au peuple togolais.

La C14 : les raisons des départs en cascade

Créé en 2017 sur initiative du Parti national panafricain de Tikpi Atchadam, la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise n’existe actuellement que de nom, la plupart des partis politiques la composant l’ayant quittées à l’approche de l’élection présidentielle de 2020. Antoine Folly, l’un des responsables des partis qui composent la C14 a donné les raisons pour lesquelles la Coalition s’est progressivement vidée des forces qui la composaient.

 

« Au départ, ce que nous voulions à travers cette plateforme revendicative, c’était la mise en place d’une transition pour que tous les acteurs se mettent ensemble pour opérer les réformes et préparer les futures élections. Malheureusement, cette orientation n’a pas été celle retenue par la médiation de la CEDEAO qui nous amené plutôt sur la voie des élections. Et à partir de ce moment-là, il y a eu une première fissure au sein de la C14. Il y a ceux qui ne veulent pas aller aux élections, et ceux qui ont adhéré à cette orientation vers les élections. Donc la ligne de ceux qui ne veulent pas aller aux élections était celle du Parti National Panafricain. Et le PNP a quitté la coalition…  Ceux qui étaient restés après cette première fissure, étaient ceux-là qui étaient dans la logique d’aller aux élections pour résoudre la crise »a expliqué Antoine Folly ce matin sur la radio Nana Fm.

 

« Mais il y a eu une deuxième fissure au sein même de ceux qui étaient restés en ce moment-là. Et cette fissure concerne ceux qui étaient d’accord que la C14 devienne une coalition électorale et ceux qui ne voulaient pas. C’est cette deuxième fissure qui a conduit au départ de l’ANC, du Parti des Togolais et du CAR. Et nous sommes restés 7 partis au sein de la Coalition. Alors il est apparu une troisième fissure au sein des 7 qui étaient restés. Mais cette fissure est liée à une orientation stratégie puisque nous étions tous d’accord sur la stratégie unitaire et de désignation de candidat unique ou de liste commune pour les élections locales », a-t-il ajouté.

L’artiste Afrocolor Zo candidat à la présidentielle de 2020

La liste des candidats à la présidentielle de 2020 s’est allongné d’un nouveau prétendant au fauteuil présidentiel. Son nom ?  Afrocolor Zo, un artiste de la chanson connu sous le nom de  « Mister B ».

 

Afrocolor Zo a annoncé sa candidature le samedi 26 octobre à Lomé au cours d’une conférence de presse. Pour quelqu’un qui est candidat, l’artiste a plutôt des objectifs moins ambitieux, car reconnaissant déjà qu’il ne sera pas vainqueur. Afrocolor Zo   se donne en effet pour objectif de  « négocier le pouvoir avec le président actuel », non pas pour le remplacer, mais visiblement –à l’écouter- pour l’aider dans la gestion du pays.

 

Le candidat  du mouvement SHINE, a lors de sa conférence de presse proposé  un programme de société.   « Le programme que je propose au peuple togolais est axé sur un nouveau statut de l’Etat, où le Togo devient une fédération constituée de ses grandes régions économiques, dirigées chacune par des gouverneurs élus pour un mandat de 10 ans… Je ne peux pas suivre ces gens. Je préfère me mettre du côté du gouvernement. Quand on fait quelque chose depuis des années et ça ne marche pas, il faut changer de stratégie. C’est pourquoi je viens négocier », a-t-il déclaré.

Médias: les députés donnent le quitus pour le passage des télévisions en mode TNT

La Télévision Numérique Terrestre (TNT) sera bientôt une réalité au Togo. L’Assemblée nationale togolaise a donné son quitus hier pour le passage des télévisions du pays (actuellement en mode analogique) en mode TNT.

 

Ce quitus a été donné à travers l’adoption du projet de loi sur les communications audiovisuelles lors des travaux de l’Assemblée nationale hier vendredi dans la soirée. Le texte, selon les informations va permettre d’encadrer la mise en place de la télévision numérique terrestre (TNT) et de créer un environnement propice pour les producteurs et les diffuseurs.

Le ministre togolais en charge du secteur de la communication, Katari Foli-Bazi était présent à l’Assemblée nationale lors des travaux. Il a expliqué aux députés, les avantages du projet de loi du gouvernement qu’ils s’apprêtent à voter.  « Ce vote est un engagement fort du gouvernement et des élus. Nous devons créer un nouveau secteur à forte valeur ajoutée, accroître et améliorer la couverture TNT », a-t-il déclaré.

La TNT est l’une des dernières évolutions technique en matière de télédiffusion. Elle est fondée sur la diffusion de signaux de télévision numérique par un réseau de réémetteurs hertziens terrestres. Par rapport à la télévision analogique terrestre à laquelle elle se substitue, la télévision numérique terrestre permet de réduire l’occupation du spectre électromagnétique grâce à l’utilisation de modulations plus efficaces, d’obtenir une meilleure qualité d’image, ainsi que de réduire les coûts d’exploitation pour la diffusion et la transmission une fois les coûts de mise à niveau amortis. La différence entre la TNT et la Télévision numérique par satellite (TNS). Est que dans le cas de la télé par satellite, la diffusion ne se fait pas par le réseau des émetteurs terrestres mais via un satellite.

Victoire Tomegah Dogbé:«le MIATO est un cadre de promotion et de valorisation de notre patrimoine culturel»

Le ministère du Développement à la base, de l’artisanat  de la jeunesse et de l’emploi des jeunes  lance ce vendredi, le tout premier marché international de l’artisanat au Togo (MIATO). Ce marché  qui tient vraiment à cœur aux artisans togolais  a été créé afin de donner une visibilité à leurs produits.  Le MIATO réponds à  plusieurs autres besoins. Mme Victoire Tomegah Dogbé ministre en charge du secteur de l’artisanat nous en dit davantage dans cette interview qu’elle a accordée au site officiel de la République togolaise.  

 

le Togo lance aujourd’hui son  tout premier marché international de l’artisanat. Quels objectifs vise cet événement ?  Quel en sera le moment fort?

Victoire Tomegah Dogbé  : Le MIATO vise à  promouvoir les produits ou services artisanaux à travers la mobilisation de milliers de visiteurs autour de ces derniers. Il s’agit de faire découvrir les talents et le potentiel des artisans togolais et de sensibiliser les jeunes sur les opportunités du secteur de l’artisanat avec à la clef la valorisation de certains métiers porteurs.

Plusieurs moments forts vont marquer cette première édition : les rencontres d’affaires entre les artisans africains et les acheteurs professionnels, les ateliers pratiques permettant aux visiteurs de découvrir le quotidien de certains artisans etc.

 

Si l’artisanat contribue à la réduction du déficit de la balance des paiements, c’est surtout parce qu’il est fortement alimenté par les arrivées de touristes internationaux. Le MIATO devrait accueillir des participants venant de plus de 26 pays, apprend-on. Comment utiliser l’attrait touristique actuel du Togo pour booster le secteur de l’artisanat ? Qu’avez-vous prévu à cet effet ?

Le MIATO est également un cadre de promotion et de valorisation de notre patrimoine culturel qui s’apprécie sur les empreintes laissées par nos valeureux artisans sur leurs différents produits d’art, de décoration et traditionnels. Ce sont bien là des éléments qui suscitent l’intérêt des touristes. Et tout le décor du MIATO a tenu compte de cet aspect de la chose, de sorte que notre savoir-faire ancestral soit représenté le mieux possible!

L’artisanat togolais, en général, a une bonne valeur marchande et notre mission est de contribuer à la rendre encore plus compétitive dans la sous-région. Nous voulons promouvoir la création de véritables entreprises artisanales, capables de renforcer le Togo comme destination touristique. De façon générale, le tourisme et l’artisanat se nourrissent l’un de l’autre.

 

Le gouvernement prévoit d’appuyer la création de 4 200 entreprises artisanales d’ici 2022. Comment le MIATO pourrait-il contribuer à la réalisation de cette ambition ?

En dehors de l’exposition vente des produits, le MIATO entend communiquer suffisamment sur les opportunités qu’offre le secteur de l’artisanat et qui permettent aux jeunes professionnels de mieux affiner leur choix et d’adopter des démarches gagnantes dans le sens de la création et gestion d’entreprises artisanales.

A ce titre,

des ateliers de formation seront organisés sur les meilleurs outils permettant de mieux vendre par exemple, ou comment protéger ses œuvres, comment réussir l’emballage des produits en termes de design, pour ne citer que ceux-là.

des panels et communications seront tenus pour permettre aux participants d’échanger avec des spécialistes du secteur sur les thématiques brulantes de l’heure qui auront pour but d’amener les artisans à créer, consolider et gérer des entreprises viables ;

des projecteurs seront braqués sur certains métiers porteurs du secteur pour susciter auprès de jeunes visiteurs l’envie d’embrasser l’apprentissage de métiers artisanaux, débouchant donc sur la création d’entreprises.

 

Les autorités ont récemment envoyé, pour une formation d’un mois en Chine, trois artisans sculpteurs. Cette initiative est-elle ponctuelle ou répond-elle à un programme qui devrait voir d’autres vagues d’artisans togolais se perfectionner chez le géant asiatique ?

Effectivement, l’ambition de promouvoir efficacement l’artisanat nous a amenés à nouer des partenariats diversifiés et très fructueux avec nos partenaires au développement dont la Chine.

Dans ce cadre, depuis 2011, plusieurs vagues  d’artisans ont fait le déplacement en Chine pour se perfectionner dans leurs métiers d’exercice afin qu’au retour, ils puissent valoriser les nouvelles compétences acquises au profit de leur secteur. Les principaux métiers concernés sont la couture, la broderie, la sculpture, etc.

C’est donc une initiative qui s’inscrit parfaitement dans un programme bilatéral durable de renforcement des capacités des artisans.

 

Pour un secteur où les acteurs disposent de très peu de garantie pour bénéficier des prêts bancaires, que prévoit votre département au-delà des mécanismes de financement communs comme le Faiej ou Ajsef, pour révéler le potentiel des artisans togolais ?

De façon succincte, nous sommes dans la dynamique de lancer un nouveau projet qui s’inspire des expériences des mécanismes que vous venez d’énumérer, pour offrir aux artisans des possibilités d’accès de manière innovante aux crédits rapides, adaptés et fiables en vue du financement de la création et de la consolidation de leurs initiatives entrepreneuriales. Encore un peu de patience et vous en serez tenus informés après réglage de quelques détails techniques.

 

 Quels sont aujourd’hui les vrais défis du secteur de l’artisanat ?

S’il faut les résumer en trois points :

le renforcement des capacités des artisans à travers des formations et sessions de perfectionnement, en vue d’élever le niveau de compétitivité de leurs produits/services ;

l’amélioration du cadre institutionnel des structures d’encadrement en vue d’offrir aux artisans des services de proximité répondant à leurs besoins ;

L’assainissement du cadre règlementaire de création des entreprises artisanales et l’octroi à ces dernières des mesures promotionnelles visant à les solidifier : les textes existent déjà, il suffira de créer les conditions de leur mise en application pratique.

Source: présidence de la République togolaise 

Attaques terroristes : Le Togo teste ses dispositifs de défense

Un exercice de simulation d’attaques terroristes a été organisé ce jeudi à Lomé. Cet exercice s’est déroulé au quartier administratif.

 

L’activité, avec la participation de plusieurs corps d’élite des Forces nationales de sécurité et de défense, s’inscrit dans l’agenda de formation continue aux interventions spécifiques spécialisées. Si elle se tient dans un contexte marqué par une recrudescence des attaques meurtrières dans la sous-région et particulièrement au Burkina Faso, pays frontalier du Togo, elle doit surtout permettre de réévaluer les capacités de réaction des forces de sécurité et de défense à toute éventuelle attaque terroriste sur le sol togolais.

 

L’opération consiste en une simulation de réplique à une attaque terroriste. Des militaires lourdement armés font ainsi usage de munitions blanches dans le cadre de cette opération.

 

L’exercice n’est pas le premier du genre, de nombreux autres similaires se sont tenus l’an dernier, notamment à l’Aéroport de Lomé et avec la Marine nationale.

Le Togo, 3è pays le plus réformateur au monde selon le classement Doing Business 2020

Selon le classement Doing business 2020, le Togo fait partie des meilleurs pays les plus réformateurs dans le monde. Le pays a fait un bond de 19 places selon ce rapport qui note les pays selon leur environnement des affaires.

De la 156è  place en 2019, le Togo est passé à la 97è place du classement dépassant plusieurs pays de la sous-région comme la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Ghana etc.

En occupant la 97e  place à l’échelle mondiale, le Togo progresse ainsi de 40 places par rapport à l’édition 2019 de ce document qui fournit des données sur la facilité de faire des affaires après une analyse de 190 économies du monde au regard des indicateurs établis.

Pour la deuxième année consécutive, le Togo apparaît dans le top 10 des économies les plus réformatrices de la planète.  Cette fois-ci, il est même, le pays le plus réformateur sur le continent africain, devant le Nigeria.

Seules quatre économies africaines se classent désormais parmi les 100 premières pour ce qui est de la facilité à faire des affaires : Maurice, le Rwanda, l’Afrique du Sud et le Togo.

à Lomé, des forces de défense de la sous région à l’école de la protection des biens culturels

Des forces de défense et de sécurité de plusieurs pays francophones d’Afrique de l’ouest prennent part du 23 au 25 octobre 2019 à un atelier de formation sur la protection des biens culturels en cas de conflit armé. Cet atelier se déroule actuellement à Lomé.

Une quarantaine de forces de défenses et de sécurité de 6 pays francophones d’Afrique de l’ouest prennent part à cet atelier qui s’est ouvert hier mercredi à Lomé. Il s’agit d’une initiative du Centre d’Etudes Linguistiques et Historique par Tradition Orale (CELHTO) du Niger, de l’Ecole du Patrimoine Africain (EPA) du Bénin et du Centre des Nations Unies pour la Paix et le Désarmement en Afrique (UNREC).

Cet atelier a pour objectif d’amener les forces de l’ordre et de défense  à maîtriser les instruments internationaux de préservation des vestiges historiques et culturels.Les institutions internationales en charge des questions culturelles ont la responsabilité d’œuvrer à une plus grande prise de conscience et à une meilleure connaissance des instruments en la matière.

Le CELHTO, l’EPA, et l’UNREC apportent  leur contribution en faisant ressortir le rôle que pourrait jouer le patrimoine culturel dans le maintien de la paix sur le continent par leur programme « patrimoine culturel et maintien de la paix en Afrique ». L’un des volets de ce programme concerne la formation des formateurs sur le thème « la protection des biens culturels en cas de conflit armé » à l’intention des forces de défense et de sécurité en Afrique  centrale et de l’ouest.

L’atelier auquel prennent part des forces de défense et de l’ordre du Bénin, du Burkina Faso de Côte d’Ivoire, du Niger, du Sénégal et du Togo se tient du 23 au 25 octobre 2019.

Faure Gnassingbé en Russie, le PND du Togo dans son sac

Selon un communiqué de la présidence de la République togolaise, le chef de l’Etat Faure Gnassingbé est actuellement en Russie ou il participera au sommet Russie-Afrique.

« Le chef de l’Etat togolais est arrivé à Sotchi où il prendra part au premier sommet Russie-Afrique, couplé d’un forum économique, du 23 au 24 Octobre 2019 », informe le communiqué dont copie est parvenue à notre rédaction.

 

Ce sommet, le premier du genre initiéb par le pays de Vladimir Poutine sera Coprésidées par le président russe et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

 

Plusieurs sujets dont  des questions présentant un intérêt mutuel pour la Russie et les pays de l’Union africaine et les questions relatives au  développement sous l’angle du maintien de la paix et de la sécurité seront abordés.

 

Le Togo profitera de ce sommet pour vendre sa destination  et son Plan national de développement à l’horizon 2022.

 

« Ce premier déplacement du chef de l’État togolais sera l’occasion de redynamiser la coopération entre le Togo et la Russie, en particulier dans les secteurs porteurs du PND 2018-2022, à savoir l’agriculture, l’industrie, l’énergie, la formation, le commerce etc. », fait savoir la présidence de la République togolaise.

Jean pierre Fabre : « Nous avons été désolés par l’attitude des chefs d’Etats de la CEDEAO »

L’ex chef de file de l’opposition togolaise n’a pas toujours digéré le contenu de la feuille de route qu’a imposé la CEDEAO pour sortir le Togo de la crise politique qu’il a connue entre  2017 et 2018. Dans un entretien qu’il a eu ce mercredi avec RFI, Jean pierre Fabre n’a pas caché sa désolation vis-à-vis de l’attitude des chefs d’Etats de l’institution sous régionale.

à écouter le maire de la commune de Golfe 4 à Lomé, les Chefs d’Etats de la CEDEAO n’ont pas été impartiaux dans la facilitation du dialogue inter-togolais. Jean pierre Fabre dit être déçu de leur attitude envers l’opposition togolaise, mais il n’exclut pare de faire encore une fois appelle à la Communauté des Etats d’Afrique de l’ouest pour que le jeu politique soit ouvert et pour qu’il y a est une transparence dans le scrutin présidentiel de 2020.

« Les institutions sous régionales et continentales sont là pour qu’on les saisisse. Et l’orque qu’un problème se pose, notre seule arme, c’est la saisine de ces institutions »,a déclaré le président de l’ANC au micros de Christophe Boibouvier.

Pour ce qui est des présidents Nana Akufo-Addo et d’Alpha Condé, les facilitateurs de la crise qu’a connue le Togo, Fabre déclare : « Leurs histoires personnelles nous emmenait à croire que ils s’allaient s’investir pour qu’on obtienne de meilleurs résultats. Mais nous n’avons pas compris que cette mission de la CEDEAO se soit terminée en queue de poisson et que depuis on ait plus aucune nouvelle de ces chefs d’Etat ».