Réouverture de l’école dans le Grand Abidjan à partir du 25 mai après deux mois de fermeture

Les établissements d’enseignement primaire, secondaire et supérieur du Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) seront rouverts à partir du lundi 25 mai 2020 après plus de deux mois de fermeture, a annoncé jeudi le Conseil national de sécurité (CNS) après une réunion présidée par le président ivoirien Alassane Ouattara.«Après examen de l’évolution de la pandémie, d’importantes décisions ont été prises pour le Grande Abidjan: la réouverture des établissements d’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur à compter du lundi 25 mai 2020», rapporte le compte-rendu de cette réunion.  

Plusieurs autres décisions dont le maintien de l’isolement du Grand Abidjan jusqu’au 31 mai prochain,  ont été prises par le CNS. La semaine dernière, la ministre ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara a annoncé la reprise progressive de l’école à l’intérieur du pays à partir du 18 mai prochain. 

Elle a annoncé aussi à cette occasion la mise en vacances des élèves de la maternelle dont « le programme était presqu’ achevé » lorsque la fermeture de l’école est intervenue. 

C’est depuis le 16 mars dernier que les autorités ivoiriennes ont décidé de fermer les établissements préscolaires, primaires, secondaires et supérieurs pour lutter contre la propagation de la  Covid-19 dans le pays. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 1912 cas de maladie à Covid-19 dont 902 guéris et 24 décès.

Enseignement privé ivoirien : des enseignants d’un groupe perçoivent leur paie en dépit de l’impact de la Covid-19

Malgré la suspension des cours dans les universités et grandes écoles du fait de la Covid-19, impactant la situation économique de ce secteur d’activité, le Groupe Etic, a assuré mardi le paiement des salaires des enseignants et de l’ensemble de son personnel administratif.Les enseignants et l’ensemble du personnel administratif ont également reçu des kits sanitaires et alimentaires, sous les auspices du fondateur du Groupe Dao Abroulaye, qui a exprimé toute sa compassion aux enseignants en cette période difficile de crise sanitaire liée à la Covid-19.  

« Je tenais aussi à vous traduire publiquement mes remerciements pour le travail que vous avez eu à faire à Etic. Nous vous en serons toujours reconnaissants tout le temps que Dieu nous donnera de vivre », a dit M. Dao Abdoulaye, lors d’une sobre cérémonie. 

M. Dao s’est en outre appesanti sur les solutions innovantes entreprises par ses établissements durant l’arrêt des cours pour maintenir le niveau des étudiants et les raffermir en vue des examens à venir.  

De ce fait, les informaticiens et les développeurs d’applications du groupe ont mis en place une solution informatique innovante pour donner des cours à distance aux étudiants. Une initiative visant à poursuivre la formation des étudiants durant cette période d’arrêt  de cours.

Cet acte « marque aussi la contribution et l’engagement de notre administration auprès du gouvernement ivoirien pour lutter contre la propagation de la maladie à Covid-19 dans le pays », a poursuivi M. Dao Abroulaye.

Sangaré Souleymane, enseignant en communication visuelle, a salué cette action. Pour lui,  ce geste à l’endroit des enseignants, alors que plusieurs de leurs collègues n’ont plus de nouvelle de leurs employeurs depuis le déclenchement de cette pandémie est « salutaire et plein de symbole ».

« C’est le symbole de la loyauté envers le corps enseignant (…) Mais, il faut aussi ajouter que le paiement de ces salaires, qui aurait pu ne pas se faire au regard des difficultés que traverse l’ensemble des établissements privés, est une action citoyenne », a-t-il dit.  

Créé en janvier 2012, ce groupe d’enseignement privé est composé de sept établissements implantés à Abidjan et à l’intérieur du pays.

Maison d’arrêt d’Abidjan : une «enquête en cours» après la «séquestration» d’un journaliste (Ministre)

Le ministère ivoirien de la justice et des droits de l’homme a diligenté une enquête qui « est en cours» en vue de faire la lumière sur l’affaire « Claude Dassé», un journaliste ivoirien qui aurait été séquestré, violenté et menacé de mort la semaine dernière par des gardes pénitentiaires de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( MACA), la plus grande prison du pays.« (…) Le Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, a instruit le procureur de la République près le Tribunal de Yopougon de diligenter une enquête, qui est en cours, en vue de faire la lumière sur cette affaire», rapporte un communiqué de ce département ministériel transmis mercredi à APA.

« En  tout état de cause, le Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, tient à indiquer qu’une suite sera réservée aux conclusions de cette enquête», ajoute le communiqué signé par Bernard Kouassi, le directeur de cabinet du ministre Sansan Kambilé. 

Mercredi dernier, le journaliste ivoirien Claude Dassé  a affirmé avoir été séquestré, violenté et menacé de mort par des gardes pénitentiaires de la MACA alors qu’il y était dans le cadre d’une enquête journalistique sur cette prison.

Bolloré s’engage dans la riposte contre le covid-19 en Côte d’Ivoire

Dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, les filiales de Bolloré Transport & Logistics en Côte d’Ivoire ont apporté leur contribution au plan de riposte initié par le gouvernement ivoirien.Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire, Abidjan Terminal, Sitarail et Carena ont manifesté leur élan de solidarité à travers la communauté portuaire, indique un communiqué transmis à APA.

Elles ont aussi procédé à la remise de dons de plusieurs conteneurs aménagés et frigorifiques à l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire et à la ville de San Pedro pour les accompagner dans leurs missions de recherche et de lutte contre la pandémie du Covid-19.

Les filiales de Bolloré Transport & Logistics ont, dans le même temps, offert au Centre des opérations d’urgence de Côte d’Ivoire, 1.000 combinaisons d’intervention et près d’un millier de paires de gants pour renforcer la sécurité et les conditions d’intervention des équipes.

Bien plus, les communes abritant les installations des entreprises de Bolloré Transport & Logistics à Abidjan ont reçu des produits d’hygiène, des consommables sanitaires et des vivres destinés aux populations. Elles ont enfin remis, à la Radiotélévision ivoirienne (RTI), des kits de lavage de mains pour renforcer le dispositif de prévention de cette institution qui assure la sensibilisation aux gestes barrières.

Bolloré Transport & Logistics a par ailleurs mis en œuvre d’importantes mesures pour assurer la protection de son personnel, des clients tout en garantissant la continuité de la chaine d’approvisionnement de la Côte d’Ivoire et des pays de la sous-région. Une priorité est accordée à la logistique des produits médicaux et de première nécessité, indispensables au bien-être des populations face à cette crise sanitaire.

« Bolloré Transport & Logistics est engagée dans le plan de riposte contre le Covid-19 pour limiter le risque de contagion au sein des communautés »,a déclaré Martine Coffi-Studer, Présidente du Conseil d’Administration de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire.

Selon elle, cette contribution vient renforcer les dispositifs de prévention de la pandémie, améliorer les capacités des structures sanitaires et soutenir les actions sociales, pour limiter les effets de la pandémie. Notre démarche multi-cibles, permet également via nos différentes filiales, d’accompagner le gouvernement et de matérialiser notre soutien aux populations.

Covid-19: des parlementaires pour l’annulation de la dette des pays pauvres

Plus de 300 parlementaires d’une vingtaine de pays ont demandé mercredi au Fonds monétaire international (FMI) et à la Banque mondiale d’annuler la dette des pays pauvres face au contexte de la pandémie de Covid-19.L’annulation de la dette des pays pauvres est « la moindre des choses que la Banque mondiale, le FMI et d’autres institutions financières internationales devraient faire pour empêcher un accroissement inimaginable de la pauvreté, de la faim et des maladies qui menace des centaines de millions de personnes », selon le sénateur américain Bernie Sanders, cité par l’agence Reuters.

L’ancien candidat aux Primaires démocrates pour l’élection américaine de 2020 est à l’origine de cette initiative avec sa camarade Ilhan Omar, représentante démocrate de l’Etat de Minnesota au Congrès des États-Unis. Parmi les signataires, originaires de tous les continents, figurent aussi l’ancien leader travailliste, Jeremy Corbyn, ou encore l’ancien président de l’Argentine, Carlos Menem.

Ainsi pour Sanders, les pays pauvres doivent pouvoir mobiliser l’ensemble de leurs faibles ressources pour protéger leur population plutôt que de rembourser des « dettes insoutenables » dues aux grandes institutions financières internationales.

Les signataires jugent par ailleurs que le remboursement de la dette des pays les plus pauvres devrait être complètement annulé plutôt que simplement suspendu, comme l’a décidé le G20 en avril.

La Banque mondiale a déclaré qu’elle allait réfléchir aux moyens de renforcer son soutien aux pays les plus pauvres mais que l’annulation des dettes pourrait nuire à sa note de crédit et limiter sa capacité à fournir des financements à moindre coût à ses membres.

Au plan africain, plusieurs leaders d’opinion comme le président sénégalais Macky Sall ont plaidé pour l’annulation de la dette des pays du continent, qui sont parmi les plus pauvres du monde.

Il est soutenu dans cette initiative par son homologue français, Emmanuel Macron.

La Banque Mondiale a indiqué dans un rapport, en avril, que l’Afrique allait vivre cette année sa première récession depuis un quart de siècle, redoutant même une crise alimentaire dans certains pays.

Toutefois, la « coopération » entre les pays pourrait atténuer les « pertes » en bien-être social dues à la pandémie, a souligné Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque Mondiale pour l’Afrique.

Sur plus de quatre millions de cas confirmés de Covid-19 dans le monde et près de 300.000 décès, selon un décompte fait mercredi après-midi depuis le début de la pandémie, le continent dénombre quelque 69.000 malades et plus de 2400 morts.

Côte d’Ivoire: Chantal Nanaba Camara nommée présidente du Conseil supérieur de la magistrature

La magistrate hors hiérarchie Chantal Nanaba Camara a été nommée mercredi présidente du Conseil supérieur de la magistrature pour une durée de trois ans par le président ivoirien Alassane Ouattara, a appris APA de source officielle.« Au titre du Conseil supérieur de la magistrature et conformément à l’article 145 de la constitution, le président de la République a procédé à la signature d’un décret portant nomination de Mme Chantal Nanaba Camara, présidente de la Cour de cassation en qualité de présidente du  Conseil supérieur de la magistrature pour une durée de trois ans», a annoncé Patrick Achi, le ministre Secrétaire général de la présidence de la République dans un communiqué.

 Le 03 avril dernier, rappelle-t-on, la magistrate hors hiérarchie, Chantal Nanaba Camara, réputée pour sa rigueur, a été nommée présidente de la Cour de cassation.

Côte d’Ivoire : départ de Mabri suite à un léger réaménagement du gouvernement

Le chef de l’Etat ivoirien a procédé mercredi à un réaménagement du gouvernement, marqué par le départ de Albert Toikeusse Mabri, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.M. Mabri, président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), un parti de la coalition au pouvoir, a été remplacé par Adama Diawara, le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. 

Albert Flindé, un cadre de l’Udpci, lui a été nommé ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, tandis que Roger Adom occupe le portefeuille du ministère de la modernisation de l’Administration et de l’innovation du service civique.  

Ally Coulibaly, ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur,  qui assurait l’intérim du ministère des Affaires étrangères, après le départ de Marcel Amon-Tanoh, a été nommé ministre des Affaires étrangères. 

Dans ce nouveau gouvernement ivoirien, Raymonde Goudou, ministre de la modernisation de l’Administration, assurant l’intérim du ministère de la Culture, a été confirmée ministre de la Culture et de la Francophonie. 

Quant à Philippe Legré, précédemment secrétaire d’Etat chargé des Affaires maritimes, il devient ministre des Affaires maritimes.

Ce remaniement technique du gouvernement intervient à environ six mois de l’élection présidentielle ivoirienne prévue le 31 octobre 2020. 

Léger remaniement du gouvernement ivoirien avec l’entrée de cinq nouveaux ministres

Le président ivoirien Alassane Ouattara a signé mercredi plusieurs décrets réaménageant légèrement le gouvernement ivoirien avec la nomination de cinq nouveaux ministres et la sortie d’Albert Toikeusse Mabri, l’ex-ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.L’information a été donnée par Patrick Achi, le ministre secrétaire général de la présidence de la République dans un communiqué. Ainsi les cinq nouveaux ministres entrants sont MM. Albert Flindé au poste de ministre de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur, Adama Diawara au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et Roger Adom en qualité de ministre de la modernisation de l’administration et de l’innovation du service public.

Par ailleurs, le chef de l’exécutif ivoirien a nommé des ministres gouverneur de district autonome. Il s’agit de MM. Robert Beugré Mambé au poste de ministre gouverneur du district d’Abidjan et de Augustin Abdoulaye Thiam Houphouët en qualité de ministre gouverneur du district autonome de Yamoussoukro.

Quant aux ministres Ally Coulibaly (ex-ministre des ivoiriens de l’extérieur) Philippe Legré ( ex-secrétaire d’état chargé des affaires maritimes) et Raymonde Goudou Coffie ( ex-ministre de la modernisation de l’administration), ils ont été nommés respectivement, ministres  des Affaires étrangères, ministre chargé des Affaires maritimes et ministre de la Culture et de la francophonie.

Ce remaniement du gouvernement ivoirien intervient à cinq mois de présidentielle d’octobre prochain et dans un environnement politique tendu.

Presse numérique ivoirienne: le REPPRELCI lance un site de Fact-cheking dédié à la Covid-19

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) a lancé mardi un site de Fact-checking dénommé ivoirecovid19check.com, avec le soutien institutionnel et financier de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Le contrat de financement de ce projet a été signé entre les deux parties le 15 avril 2020 au siège pays de l’agence onusienne à Abidjan, indique une note du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).   

Il s’agira pour le REPPRELCI, faîtière des acteurs et médias numériques de Côte d’Ivoire, de « vérifier les informations qui circulent à longueur de journée (notamment sur les réseaux sociaux)  et de diffuser les bonnes informations, à décrypter et mettre à jour les informations, mais également à mener des campagnes de sensibilisation sur la Covid-19 ». 

Ce site devrait également permettre au REPPRELCI, à travers son organe d’autorégulation, l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI), de faire régulièrement le monitoring des médias numériques et de publier des rapports sur des manquements constatés.   

« Nous exprimons notre gratitude à l’UNESCO pour cet appui important, qui vient apporter une plus-value au combat contre les fake news sur le Coronavirus, que nous avons lancé en Côte d’Ivoire depuis le 16 mars 2020. déclaré le président du REEPPRELCI, Lassina Sermé. 

Selon le président du REPPRELCI, Lassina Sermé, signataire de ce contrat de financement pour le compte de son organisation « les fake news qui pullulent de partout tuent plus que la maladie, et ce site est un moyen idéal pour contrer ce mal ». 

M. Lassina Sermé a par ailleurs promis que son organisation intensifiera la sensibilisation contre les fausses informations sur la Covid-19 auprès des acteurs des médias numériques ivoiriens et des consommateurs des productions numériques. 

Pour l’UNESCO, l’«autre virus contre lequel il convient de lutter convenablement, c’est les fake news. Il est important d’appuyer les professionnels de l’information pour lutter efficacement contre les fake news».  

L’institution entend ainsi « apporter une solution à cette situation qui crée la confusion et qui rajoute à la détresse des populations ». Et ce, pour permettre aux populations d’avoir des vraies informations sur la pandémie et adopter les réflexes pour casser la chaîne de propagation du Covid-19.  

Le REPPRELCI est une organisation créée en 2006, regroupant les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire. 

Présidentielle 2020: Bédié est le « candidat naturel » du Pdci, mais s’il désiste « je suis candidat pour les primaires » (KKB)

Kouadio Konan Bertin dit « KKB », membre du bureau politique du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), déclare soutenir le leader du parti, Henri Konan Bédié, « candidat naturel » de la formation à la convention devant désigner le candidat pour la présidentielle d’octobre 2020, mais s’il désiste, il sera candidat pour les primaires.« Henri Konan Bédié est le candidat naturel du Pdci pour la convention (du parti) mais s’il n’est pas candidat, tous ceux qui voudront l’être seront obligés de se soumettre à l’épreuve des primaires », a indiqué mardi KKB à APA.    

Il a laissé entendre que si M. Bédié (86 ans), président du Pdci, est candidat à la prochaine convention de l’ex-parti unique (fondé par feu Félix Houphouët-Boigny) et qu’il l’appelle à ses côtés, il le soutient, mais au cas où il n’est pas candidat, il se lancera dans les primaires. 

Selon la « tradition » du Pdci, dira-t-il, « le président du parti est le candidat naturel » à la convention de la formation politique. Mais, quand il désiste, alors ont lieu les primaires en vue de l’élection du candidat à l’élection présidentielle. 

La convention du Pdci devrait se tenir du « 12 au 14 juin  2020 », mais le contexte marqué par la crise sanitaire du Covid-19, pourrait réduire la mobilisation autour de l’événement en raison de la distanciation physique imposée par le gouvernement. 

De son côté, le Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition au pouvoir, a déjà désigné son candidat, qui est l’actuel Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, il y a deux mois. 

L’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, a déclaré aussi sa candidature, depuis l’Europe, pour ces joutes électorales, mais condamné à 20 ans ferme pour recel de deniers publics et blanchiment de capitaux, il ne peut rentrer dans son pays en raison de ces ennuis  judiciaires. 

Côte d’Ivoire: Toikeusse Mabri , président de l’Updci, désormais porte-parole de son parti

Le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), un parti de la coalition au pouvoir, Toikeusse Mabri a annoncé mardi être le porte-parole de sa formation « à titre exclusif » pour « préserver la cohésion interne », dans un communiqué.« En raison de la nécessité de préserver la cohésion interne et la cohésion du discours du parti, le président du parti porte, à titre exclusif, la parole de l’Udpci jusqu’à nouvel ordre », écrit M. Mabri dans un communiqué. 

Il relève toutefois qu’ « en cas de besoin, un cadre du parti sera désigné pour délivrer le message de l’Udpci », avant d’ajouter « nous sommes le parti pour la démocratie et nous devons nous attacher à la promotion des libertés tout en préservant l’ordre et la discipline ».

M. Mabri a récemment procédé à un réaménagement de son Cabinet et de la direction de l’Udpci, suite à une crise de leadership. Des personnalités considérées comme ses pourfendeurs, et très engagées au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), ne figurent dans l’équipe dirigeante. 

« Nous sommes le parti pour la paix en Côte d’Ivoire et au moyen du bon ton et du dialogue, nous devons nous mobiliser et rassembler tous nos concitoyens autour des valeurs qui contribuent à bâtir la nation », poursuit-il.

Il invite par ailleurs tous les militants à « demeurer de vrais adhérents de l’Udpci dans l’attente des échanges très prochains à l’occasion des consultations sur l’avenir», sans autre précisions, à près de six mois des élections présidentielles prévues le 31 octobre 2020.  

Des cadres du parti s’étaient désolidarisés de lui pour n’avoir pas soutenu ouvertement le candidat désigné du Rhdp, le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, lors d’un Conseil politique élargi dans la nuit du 12 au 13 mars 2020.

De ce fait, M. Mabri, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et membre dans l’instance dirigeante du Rhdp, a fait un repli pour réaménager son parti, or la législation ivoirienne ne permet pas qu’un individu milite dans deux partis à la fois.  

Côte d’Ivoire: le gouvernement offre 25 000 masques de protection aux journalistes contre la Covid-19

Le ministère ivoirien de la Communication et des médias a fait mardi à Abidjan, un don de masques de protection à la presse nationale et internationale exerçant en Côte d’Ivoire pour aider cette corporation à lutter contre la maladie à Covid-19.Ce don d’une valeur de 6 344 000 FCFA est composé de 25 000 masques de protection contre la Covid-19. Pour les journalistes nationaux, ce sont les détenteurs de la Carte de journaliste professionnel (CIJP) délivrée par la Commission paritaire qui en sont bénéficiaires. Ils sont invités à se rendre dans les locaux de la Commission paritaire à la Tour C au Plateau où se fait la distribution grandeur nature.

 «Le gouvernement a pensé au monde de la presse parce que c’est elle qui est chargée de relayer la parole du gouvernement et de toutes les autorités dans cette crise sanitaire», a indiqué M. Adou Jean-Martial,  le directeur de cabinet du ministre de la communication et des médias.

Le représentant du ministre Sidi Touré qui a promis que d’autres dons seront fait aux médias, a salué le « travail formidable » de la presse dans cette crise sanitaire.

En retour, les journalistes Lassina Sermé et Pierre-Ephèse ont exprimé la gratitude des bénéficiaires au gouvernement ivoirien « pour avoir pensé aux journalistes qui sont en première ligne dans la lutte contre la maladie à Covid-19 à l’instar du corps médical et des forces de l’ordre».  

La Côte d’Ivoire qui compte plus de 800 journalistes professionnels enregistre à ce jour 1730 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 818 guéris et 21 décès.

En repos médical à Paris, Gon Coulibaly s’est entretenu par visioconférence avec Ouattara (Officiel)

Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est entretenu mardi par visioconférence avec Amadou Gon Coulibaly, son premier ministre qui est en repos médical à Paris en France après un examen de Coronarographie, a appris APA de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« Ce mardi j’ai eu un entretien par visioconférence avec le premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui se trouve actuellement à Paris. Nous avons fait un point de la mise en oeuvre du plan de riposte sanitaire et du plan de soutien économique, social et humanitaire mis en place par le gouvernement pour faire face à la pandémie du Covid-19 dans notre pays », a écrit M. Ouattara sur son compte officiel facebook. L’information est rapportée également par le présidence ivoirienne. 

Depuis le 02 mai dernier, le premier ministre Amadou Gon Coulibaly s’est rendu à Paris en France pour un «contrôle médical ». Le 04 mai dernier, il a effectué un examen de coronarographie à l’issue duquel son médecin traitant lui prescrit un « suivi médical et une période de repos» . 

Selon le gouvernement ivoirien,  M. Gon Coulibaly poursuivra son séjour en France pour « quelques semaines » avant de regagner la Côte d’Ivoire. Depuis le départ à Paris du chef du gouvernement ivoirien pour ce « contrôle médical », la rumeur enfle sur son état de santé.

Côte d’Ivoire : un cyber-délinquant déféré devant les tribunaux pour «appel à la rébellion»

Le cyber-délinquant ivoirien Yapo Ebiba François Fiacre dit «Serge Koffi Le Drone» ou encore «Sekongo Koné» sur la toile, interpellé par la police ivoirienne la semaine dernière à Yopougon dans l’ouest d’Abidjan, sera déféré devant les tribunaux pour répondre des faits de «trouble à l’ordre public, incitation à la haine, appel à la rébellion et à la destruction de biens publics et injures sur internet ».L’information a été donnée mardi par la police nationale ivoirienne après une présentation à la presse du mis en cause. « Il était l’objet de plus d’une vingtaine de plaintes et était recherché par les services de police.

 Au cours de l’interrogatoire, il a reconnu être le détenteur de ces comptes facebook avatars. Il prétend informer les populations, mais ne prenait pas le temps de vérifier la véracité  des informations qu’il recevait de ses sources moyennant de l’argent », a expliqué dans une note d’information « Police Secours », une plateforme numérique de la police ivoirienne.

Selon cette plateforme, les sources d’information de ce cyber-délinquant qui n’est pas journaliste, mais plutôt informaticien, provenaient de la politique, des forces de défense et de sécurité avec «pour objectif de créer la discorde, la diffamation, l’incitation la haine et à la révolte ».

A en croire la police,  plusieurs «fausses informations» ont été ainsi diffusées sur la toile par Serge Koffi Le Drone.  Il s’agit entre autres des « Fake news» sur  la construction des centres de dépistage du Covid-19 à Yopougon BAE.

 « C’est le lieu de rappeler que tous ceux qui publient ou relaient de fausses informations sous des avatars seront tôt ou tard recherchés et interpellés par la plateforme de lutte contre la cybercriminalité», a prévenu l’institution policière ivoirienne.

Côte d’Ivoire: démarrage des programmes de la première télévision nationale islamique

La télévision nationale islamique Al-Bayane, la première télévision musulmane de Côte d’Ivoire a démarré, mardi, ses programmes, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon les dignitaires religieux musulmans en Côte d’Ivoire, la réalisation de ce projet audiovisuel permettra « d’améliorer l’image et de diffuser le vrai visage de l’islam» .

La mise en service de cette télévision disponible  via le bouquet Canal+ (N°208)  « est une façon d’aider l’islam et de faire triompher la cause d’Allah», expliquent-ils.

C’est le 12 mai 2018 que Cheick Boikary Fofana, le président du Conseil supérieur des imams et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) a lancé une opération dénommée « tempête verte » destinée à mobiliser un milliard FCFA pour la mise en place de la télévision nationale islamique Al-Bayane.

 Cette opération de collecte de fonds qui devrait durer deux mois,  visait un million de fidèles musulmans à raison de 1000 FCFA par personne.

Logements sociaux ivoiriens/Covid-19: report des échéances des souscripteurs en difficulté de paiement

Le secrétaire d’Etat chargé du logement social en Côte d’Ivoire, Lataille Nguessan, a annoncé lundi le report des échéances des souscripteurs en difficulté de paiement pour les mois de mars, avril et mai 2020 concernant les logements sociaux, en raison des impacts liés à la pandémie du Covid-19.Le secrétariat d’Etat chargé du logement social a décidé que « les échéances pour les souscripteurs en difficulté de paiement pour la période des mois de mars, avril et mai 2020 soient reportées », a dit M. Lataille  Nguessan, lors d’un point de presse gouvernemental sur la situation du Covid-19. 

En accord avec les prometteurs des logements sociaux, M. Lataille Nguessan a indiqué qu’il a été décidé que le travail en alternance soit sans incidence sur la rémunération des travailleurs. 

Pour les loyers impayés dans les cités gérées par la Société ivoirienne de construction et de gestion immobilière SICOGI (publique), le secrétaire d’Etat chargé du logement social a annoncé une « suspension des expulsions » sur la période allant de mars, avril à mai 2020. 

Il a été décidé par ailleurs de « la suspension de toutes les poursuites des locataires de la Société ivoirienne de construction et de gestion immobilière (SICOGI) sur la période allant de mars à juin 2020, a fait savoir le secrétaire d’Etat chargé des logements sociaux », face aux caméras.

La crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19 a affecté les ménages,  les entreprises et les activités socio-économiques du pays. Pour ce faire, l’Etat de Côte d’Ivoire a élaboré un plan de riposte élevé à 1 700 milliards de francs CFA. Concernant les ménages, l’État à arrêté qu’ aucun locataire ne soit expulsé sur ces trois mois. 

Electricité: les sénateurs ivoiriens adoptent le projet de loi ratifiant l’ordonnance sur le Fonds PEPT

Le projet de loi ratifiant l’ordonnance du 24 octobre 2018 portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Fonds pour le Programme Electricité pour Tous (Fonds PEPT) présenté, par le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a été adopté lundi à Yamoussoukro, à l’unanimité par les membres de la Commission des affaires économiques et financières du Sénat.Cette ordonnance vise d’une part à offrir un cadre juridique rassurant aux bailleurs de Fonds institutionnels tels que l’Union européenne (UE), la Banque mondiale (BM), la Banque africaine de développement (BAD) et l’Agence française de développement (AFD) mais également à permettre aux couches sociales à faibles revenu d’accéder à l’électricité.

Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables a saisi cette occasion pour faire un point sur les activités du gouvernement dans le secteur de l’énergie, rapporte une note d’information transmise à APA.

Selon lui, le nombre de localités électrifiées a doublé en 8 ans et demi avec un taux de couverture qui est passé de 33% en 2011 à 71% en fin mars 2020.

« Plus précisément, nous avons aujourd’hui 6 045 localités électrifiées en Côte d’Ivoire contre 2 818 localités électrifiées en 2011. L’objectif est d’arriver à 100% en 2025 », a-t-il expliqué.

Quant aux abonnés à l’électricité, le ministre Cissé a indiqué que le nombre est passé d’un million en 2011 à plus de 2,5 millions à fin mars 2020. Il a par ailleurs précisé que 803 000 abonnés (soit environ 5 millions d’habitants) parmi ceux-ci ont bénéficié du PEPT qui est un programme couvrant le paiement du coût du branchement sur environ 10 ans.

Présidentielle 2020 : l’opposition ivoirienne juge «irréaliste le délai de 14 jours» pour constituer la liste électorale

Les partis politiques de l’opposition ivoirienne jugent « irréaliste le délai de 14 jours, allant du 10 au 24 juin » 2020, proposé par la Commission électorale indépendante (CEI) pour constituer la liste électorale, dans une déclaration transmise lundi à APA.« Les partis politiques de l’opposition ont jugé irréaliste le délai de 14 jours, allant du 10 au 24 juin, proposé par la Commission chargée des élections pour constituer la liste électorale », indique une déclaration signée par Kakou Guikahué (Pdci) et Georges Armand Ouégnin (EDS).

 Dans cette déclaration,  l’opposition rejette cette proposition au regard de l’importance du nombre de personnes en âge de voter non inscrites sur la liste électorale, estimées à cinq millions d’électeurs, dont de nombreux nouveaux majeurs, selon les statistiques.

Cette déclaration de l’opposition ivoirienne intervient après une rencontre, le 6 mai 2020, entre les partis politiques (PDCI-RDA, RPP, USD, RPCI, UPCI, URD, CAP- UDD, LIDER), la plateforme EDS, et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), qui a initié  un atelier d’informations et d’échanges sur le processus électoral et la confection de la liste électorale.

Au cours de cette rencontre, ces partis politiques ont réaffirmé au coordonnateur du PNUD en Côte d’Ivoire leur  « décision de ne pas reconnaître la CEI actuelle », qui selon eux est un organe «déséquilibré, partial, inféodé au RHDP Unifié (pouvoir) et incapable d’organiser des élections libres, transparentes et crédibles ».

Face à cette situation, ces partis et la plateforme EDS ont réitéré leur demande d’utilisation de la Carte nationale d’identité (nouvelle ou ancienne) et du certificat de nationalité comme pièces, pour l’inscription sur la liste électorale.

Ils ont demandé la prorogation de la validité des anciennes cartes nationales d’identité, la durée de la révision de la liste électorale à au moins 30 jours dans les dix mille cinq cents (10 500) lieux de vote et la proclamation des résultats par bureau de vote.

Ces partis politiques ivoiriens ont en outre exigé le respect des délais de publication des listes, conformément aux dispositions prévues par la loi. La prochaine présidentielle ivoirienne est fixée par la Constitution au 31 octobre 2020.

Covid-19: le gouvernement ivoirien procède au suivi des transferts monétaires au profit des ménages vulnérables

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Mariatou Koné, s’est assurée lundi de l’effectivité des transferts monétaires au profit des ménages vulnérables à Koumassi (Sud d’Abidjan), dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.Au quartier Koumassi campement Félix Houphouët-Boigny, Mme Mariatou Koné, a expliqué que l’opération du transfert monétaire aux populations impactées par les mesures sanitaires imposées dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, obéit à un « ciblage communautaire ». 

Ce ciblage communautaire, dira-t-elle, montre ceux qui peuvent bénéficier de cette aide financière, fixée à 25 000 Fcfa  par mois et sur une période de trois mois. Un soutien qui vise à travers le pays 177 198 ménages identifiés pour un fonds global de 13,3 milliards de F CFA. 

Dogbo Boni, qui vit à Koumassi campement, un quartier précaire, avec ses cinq enfants et sa femme, témoigne avoir effectivement reçu via son téléphone un transfert de 25 000 Fcfa. Ce dernier qui prenait cela pour une « arnaque » au départ, a reçu un message attestant d’une aide de l’Etat.  

Cette somme de 25 000 Fcfa « m’a vraiment soulagé », lance-t-il, rapportant avoir acheté un petit sac de riz et rechargé sa bouteille de gaz, puis le reste de l’argent, injecté cela dans l’achat d’un crédit d’énergie.   

« Ca nous a fait du bien moi et ma petite famille, et je remercie l’Etat de Côte d’Ivoire », a affirmé M. Dogbo, un ex-agent d’une entreprise industrielle en Zone 4, dans le Sud d’Abidjan, qui a été licencié en 2015 et jusqu’à ce jour ne travaille pas.  

Pour apporter de la clarté à cette opération, la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté a fait savoir que selon les critères de vulnérabilité, M. Dogbo Boni, avant 2015, n’était pas considéré comme vulnérable mais aujourd’hui, en 2020, il fait partie des vulnérables au regard de sa situation sociale. 

Le suivi des transferts monétaires a conduit Mme Mariatou Koné à « vérifier » que les bénéficiaires de la commune de Koumassi ont bien reçu pour ce mois cet appui de l’Etat. Avant cette étape, elle s’était rendue à Abobo (nord) et à Yopougon (ouest). 

« Partout, nous avons constaté que les transferts sont effectifs et les bénéficiaires sont des personnes qui sont heureuses d’avoir reçu ces transferts monétaires », a poursuivi la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.

Un Fonds national de solidarité et de soutien humanitaire Covid-19 dédié aux personnes vulnérables est opérationnel, depuis fin avril 2020, dans le Grand Abidjan pour s’étendre à l’intérieur du pays à partir de ce mois de mai.

Côte d’Ivoire/Covid-19: l’État décaisse plus de 139 milliards FCFA pour le paiement de la dette intérieure

Le montant cumulé des décaissements de l’Etat de Côte d’Ivoire au titre de la dette intérieure en faveur de ses fournisseurs depuis avril dernier jusqu’à ce jour, s’élève à 139,100 milliards FCFA, a-t-on appris lundi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise à APA, cet effort de l’exécutif ivoirien s’inscrit dans le cadre des mesures d’appui aux entreprises mises en oeuvre à travers le Plan de soutien économique, social, humanitaire face à la maladie à Covid-19.

«  Le montant cumulé des décaissements pour les mois d’avril et de mai 2020 s’élève à ce jour à 139,100 milliards FCFA. Il convient de préciser que de ce montant,  22,3 milliards FCFA ont aussi été décaissés pour les fournisseurs dont les factures sont supérieures à 100 millions FCFA», indique cette note d’information qui rapporte une réunion du Comité paritaire technique ( CPT/Covid-19) au cours de laquelle Zoumana Traoré, le payeur général des services généraux des administrations publiques a fait le point de la situation de paiement de la dette intérieure au profit des fournisseurs de l’État. 

«  Au mois d’avril, il a été décaissé la somme de 76, 100 milliards FCFA qui se décompose comme suit: 31, 8 milliards FCFA pour les fournisseurs de l’Etat et ses démembrements dont les montants sont inférieurs à 100 millions FCFA.  22 milliards FCFA ont été décaissés pour la dette école. 22, 3 milliards ont été également décaissés pour les fournisseurs dont la créance est supérieure à 100 millions FCFA», a expliqué M. Traoré lors de cette rencontre. 

Pour le mois de mai, a-t-il précisé,  l’opération a débuté le jeudi 7 mai et se poursuit. « A ce jour, (pour le mois de mai), il a été décaissé la somme de 63 milliards FCFA qui se décompose comme suit : 32, 71 milliards FCFA pour les fournisseurs de l’Etat et ses démembrements et 30,84 milliards pour la dette école », a souligné M. Traoré. 

Dans le cadre de l’appui aux entreprises à travers le Plan de soutien économique, social et humanitaire face à la pandémie du Covid 19, le Gouvernement ivoirien a initié plusieurs mesures dont celle de continuer malgré la crise, le paiement de la dette intérieure.

Les entreprises des sous-secteurs sinistrés du fait de la crise sanitaire, en sont les bénéficiaires avec un privilège accordé à celles disposant de factures inférieures à 100 millions FCFA en vue d’atteindre le maximum d’entreprises en particulier les PME et les TPE. La prochaine réunion du CPT/ Covid-19 est prévue le 15 mai prochain.

Covid-19 : don de masques du Compendium à Attinguié, au Nord-Ouest d’Abidjan

La BASE, une initiative du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire, visant à soutenir les populations vulnérables face à la pandémie du Covid-19, a été lancée samedi à Attinguié, village situé au PK30 sur l’Autoroute du Nord, au Nord-ouest d’Abidjan.Le lancement de cette initiative de solidarité a été fait par la conseillère spéciale du président de la République, chargée du Genre, Euphrasie Kouassi Yao, qui conduisait une forte délégation, à l’occasion d’une journée de don de masques. 

Cette première action de la BASE (Banque d’Amour et de Solidarité Efficace) a visé les femmes et les hommes du marché d’Attinguié. Elle intervient deux semaines après la présentation du projet dans les locaux de la Chaire UNESCO « Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions » à Abidjan. 

Au cours de cette journée de don de masques, précédée par une cérémonie traditionnelle d’ouverture des portes par les autorités coutumières, la BASE a été présentée aux femmes et hommes du marché, frange de la population souvent guidée par la recherche du mieux-être de leur modeste famille. 

La BASE est un mouvement citoyen, un investissement dans le capital humain fondé sur le leadership des femmes, des hommes et des jeunes en vue d’apporter une contribution à l’effort national afin de faire face à la vulnérabilité des populations exacerbées par la pandémie du coronavirus.  

Dans un langage en français facile, traduit en Attié (langue locale) et en Malinké, les messages de sensibilisation pour l’adhésion à la BASE ont tourné autour du triple rôle de la femme dans la société (Reproductif, Productif et Communautaire), et de son pouvoir en tant qu’actrice et non victime dans la lutte contre la propagation du Covid-19. 

Mme Euphrasie Yao a insisté sur la nécessité de se protéger, de protéger sa famille et par ricochet sa communauté, et mis un point d’honneur sur la dynamique d’une solidarité efficace  pour subvenir aux besoins vitaux des populations vulnérables impactées par les restrictions imposées dans le cadre de la lutte contre la maladie.  

L’adhésion à l’initiative de la BASE, ouverte à tout citoyen, est soumis au paiement d’un droit d’au moins 1000 F CFA via l’un des trois opérateurs mobiles en Côte d’Ivoire, et selon la position sociale  du contributeur.

Le port du masque étant désormais obligatoire dans le Grand Abidjan, encore isolé de l’intérieur du pays parce que représentant l’épicentre de la pandémie dans le pays, la délégation a sensibilisé les populations aux respects des mesures barrières.  

Des masques de protection offerts par une adhérente vivant aux Etats-Unis, répondant aux standards internationaux, ont été en outre distribués aux commerçants du marché, à la chefferie, aux guides religieux, à l’organisation de la jeunesse et à celle des femmes. 

Les populations, très enthousiastes, ont par la voix du député de la circonscription remercié Mme Euphrasie Yao pour l’initiative ingénieuse de la BASE qui constitue un instrument d’espérance et de développement pour ces populations.

Ces populations,  dira-t-il, veulent au travers de cette action se mobiliser autour de nouveaux modèles de développement durable et équitable basé sur l’investissement dans le capital humain, encadrés par les valeurs d’excellence, d’amour, de solidarité et d’audace.

La mission a été confiée à la présidente des femmes aux fins de veiller à ce que le message porté par la délégation de la BASE ne reste pas sous le boisseau mais atteigne toute la population d’Attinguié et produise le résultat escompté qui est celui de l’adhésion à l’initiative de solidarité.  

A la suite de Mme Euphrasie Yao, sont intervenues mesdames Attia Kassi Eugénie, responsable chargée de la confection et production des masques,  Guéi-Ecaré Pascale, responsable de la composante « Levée de fonds et transferts monétaires » Alice Loba, présidente de l’ONG Impact’Ell d’Attinguié.   

L’Etat ivoirien compte tenir la présidentielle d’octobre 2020 malgré l’impact du Covid-19

Le gouvernement ivoirien travaille dans la perspective d’organiser la présidentielle du 31 octobre 2020, comme fixé par la Constitution, malgré l’impact du Covid-19 sur le processus électoral, a dit dimanche son porte-parole, Sidi Touré, à la RIT 1, la télévision nationale.La crise sanitaire continue, certes, mais « le gouvernement travaille à l’effet de pouvoir rendre toutes ces élections réalisables pour octobre 2020 et c’est la perspective ; pour ce qui concerne le gouvernement, les élections auront lieu en octobre 2020 », a dit M. Touré au journal télévisé de 13h.

« Pour ce qui est du gouvernement, nous prenons toutes les dispositions pour la bonne tenue à bonne date de cette élection qui devra s’organiser dans les conditions de transparence et d’équité pour tout le monde », a-t-il poursuivi.

Il a toutefois fait savoir que « le véritable maître d’œuvre de ces élections, c’est la Commission électorale indépendante qui dans son rôle a un temps opportun, donnera (au gouvernement) le calendrier opérationnel après avoir apprécié le contexte de déroulement de ces élections ».  

Interrogé sur l’état de santé du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, qui s’est rendu à Paris pour un « contrôle sanitaire » selon l’Etat, il a répondu que le candidat du Rhdp (pouvoir) « va très  bien », ajoutant à avoir eu « le privilège de lui parler ».

M. Coulibaly « est allé en France pour faire un contrôle régulier de son état de santé », a-t-il insisté, rapportant qu’il a subi un examen de la coronarographie (relative au cœur) qui est une technique courante en matière médical. 

A la suite de cet examen, dira-t-il, « il se repose pour pouvoir reprendre des forces et revenir…il sera parmi nous dans quelques jours ». 

Dans un communiqué sur sa page Facebook, le Premier ministre, chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat, Amadou Gon Coulibaly, avait indiqué s’être rendu à Paris et que dans quelques semaines, il serait de retour.

Candidat du Rhdp, cette intervention sur son cœur pourrait réduire son activité politique à environ six mois de l’élection présidentielle. M. Gon Coulibaly appelé « Le lion », devra trouver les ressources et l’énergie nécessaire au plan physique pour rebondir dans la course à la présidentielle. 

Grand Abidjan/Covid-19: des propriétaires de restaurants plaident pour la réouverture de leurs espaces

Le président de la Plateforme des propriétaires de maquis, bars et restaurants de Côte d’Ivoire (PPMBRCI), Josué Gnawa, a dévoilé samedi un protocole visant à éviter la propagation du Covid-19, invitant l’Etat ivoirien à rouvrir les buvettes et espaces gastronomiques.M. Gnawa qui a salué la décision de réouverture des maquis, bars et restaurants à l’intérieur du pays, où l’on a enregistré aucun cas de Covid-19 depuis le 21 avril 2020, a félicité le chef de l’Etat Alassane Ouattara pour cette option, encourageant le gouvernement à en faire de même pour le Grand Abidjan.

Selon lui, même si Abidjan constitue l’épicentre de la pandémie du Covid-19 dans le pays, « c’est possible » de rouvrir les maquis, bars et restaurants, en suivant un protocole sanitaire visant à empêcher la propagation du virus. 

Après deux mois de réflexion, des experts commis par l’organisation, ont produit un document qui montre que les espaces des maquis, bars et restaurants peuvent rouvrir dans le respect des mesures sanitaires, a-t-il fait savoir.   

Ce protocole dénommé « ML2D », dira-t-il, est « le port obligatoire du masque, le lavage des mains, la distanciation de deux mètres (contre un mètre édicté par l’Etat) et la désinfection ». Il a été soumis au préfet du District d’Abidjan afin d’en être le porte-parole de la PPMBRCI auprès du gouvernement. 

Pour M. Josué Gnawa, si ce protocole de sécurité sanitaire est strictement appliqué, il peut permettre d’éviter que les maquis, bars et restaurants soient des vecteurs de la pandémie à Coronavirus. Le pays enregistre à ce jour, 1 667 cas confirmés dont 769 personnes guéries et 21 décès.  

Les experts ont implémenté ce protocole dans tous les types d’espace, a soutenu M. Gnawa, qui a assuré que l’organisation s’engage à sensibiliser tous les acteurs du secteur pour son respect scrupuleux, et à faire la police pour dénoncer tous les contrevenants.  

Le client, de façon pratique, élève son masque pour manger, mais est tenu de le porter avant tout déplacement. Pour M. Gnawa, ce dispositif vise pour les acteurs du secteur à « faire ce sacrifice pour ne pas mourir », en dépit de quelques pertes pouvant impacter leurs activités.    

Le président de la PPMBRCI estime que si les clients se relaient, cela minimiserait ces pertes. Il a fait observer que les prix ne seront pas toutefois revus à la hausse bien que cette situation affecte le chiffre d’Affaires des acteurs du secteur.  

L’organisation dénombre 43 000 maquis, bas et restaurants dans le Grand Abidjan. Le Covid-19 a été un prétexte pour les acteurs du secteur de se rassembler ; et en deux semaines, quelque 500 opérateurs ont adhéré à cette cause contre 2 000 attendus.  

Pour freiner la propagation du Covid-19, le gouvernement ivoirien a décidé le 24 mars 2020 de la fermeture des maquis, bars et restaurants, et imposé un couvre-feu. Ces mesures ont été levées pour l’intérieur du pays qui ne compte plus de cas, cependant elles demeurent dans le Grand Abidjan. 

Dans le Grand Abidjan, le couvre-feu a été réaménagé de 23h à 4h du matin, alors qu’il était fixé auparavant de 21h à 5h du matin. Pour les propriétaires de maquis, bars et restaurants, deux mois de fermeture est « énorme» en termes de perte de chiffres d’Affaires. 

Covid-19: la Côte d’Ivoire enregistre 1667 cas confirmés, 769 guéris et 21 décès (officiel)

La pandémie de Covid-19 en Côte d’Ivoire, qui évolue à un rythme soutenu, a enregistré samedi 65 nouveaux cas, portant le nombre de cas confirmés à 1 667 dont 769 personnes guéries et 21 décès, selon un bilan du ministère de la Santé et de l’hygiène publique.« Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique a enregistré ce jour samedi 9 mai 2020, 65 nouveaux cas de Covid-19 sur 573 échantillons prélevés soit 11,3 de cas positifs, 15 guéris et 1 décès », indique une note officielle. 

La Côte d’Ivoire compte, à ce jour, 1 667 cas confirmés dont 769 personnes guéries, 21 décès et 877 cas actifs, précise le document qui relève que « le nombre total d’échantillons à la date du 9 mai 2020 est 13 341 ». Le Grand Abidjan constitue aujourd’hui le foyer de la pandémie dans le pays.

Depuis le 21 avril 2020, aucun cas de Covid 19 n’a été notifié à l’intérieur de la Côte d’Ivoire. Selon les statistiques, tous les nouveaux cas positifs le sont dans le Grand Abidjan, qui circonscrit la capitale économique et ses banlieues. 

De ce fait, l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé de lever le couvre-feu à l’intérieur du pays et autorisé la réouverture des écoles dans cette partie du pays. Cette mesure vient alléger les mesures de restrictions sanitaires imposées pour casser la chaîne de propagation du Covid-19.  

Cependant, les mesures barrières édictées par le gouvernement restent en vigueur dans le Grand Abidjan, où les écoles pourraient rouvrir dès le 15 mai selon l’évolution de la pandémie. En outre, toute sortie ou entrée d’Abidjan est soumise à la délivrance d’une attestation de non infection au Covid-19. 

Dans le Grand Abidjan, le ministère de la Santé et de l’hygiène publique juge indispensable pour les populations d’intégrer dans leurs habitudes quotidiennes les mesures barrières et de porter un masque lors des déplacements, pour se protéger et protéger les autres.

Côte d’Ivoire/Covid-19: entre 15 et 20 000 familles visées par une caravane de solidarité

Entre 15 et 20 000 familles sont visées par une caravane de solidarité en Côte d’Ivoire, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, impliquant les Fondations Magic System et Didier Drogba avec l’appui de l’Union Européenne (UE) et d’autres partenaires.Cette caravane de solidarité Covid-19, ciblant les quartiers précaires d’Abidjan et de l’intérieur du pays, a fait des heureux samedi à Alépé, dans le Sud ivoirien. Le préfet du département, Benjamin Nanou, s’est réjoui de cette chaîne de solidarité, tout en remerciant les donateurs.

Alépé, à l’instar de plusieurs villes du pays, a été touchée par les mesures sanitaires visant à freiner l’impact de la pandémie. Au cours de cette caravane, l’on a enregistré la présence de l’ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire Michaël Grau, celui de l’UE, A’Salfo pour la Fondation Magic System,  Mariam Breka de la Fondation Didier Drogba et IHS, un partenaire.

L’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, a fait savoir que cette cérémonie de remise de vivres et de non-vivres à Alépé coïncide avec la Journée de l’Europe qui repose sur les fondements de l’UE, entre autres, la paix, le développement, la protection de l’environnement,  l’éducation et la solidarité.

L’UE, dira-t-il, veut être solidaire avec la Côte d’Ivoire dans cette situation de crise et ces moments très difficiles pour le pays. Il a relevé que le soutien aux populations les plus démunies, traduit la volonté de l’Union à être aux côtés de ceux qui ont le plus besoin d’aide et de solidarité. 

M. Michaël Grau, ambassadeur de l’Allemagne, a relaté la longue tradition de solidarité avec la Côte d’Ivoire. Une coopération qui a commencé en 1962, et qui actuellement vise à mettre cette coopération au profit de la réponse du gouvernement contre la crise du Covid-19.

 « On travaille au rétablissement du tissu économique du pays », a-t-il rassuré, avant d’ajouter « nous sommes en train de préparer avec le ministère des Finances des projets pour rétablir ce tissu économique, ensemble avec l’UE ».

Pour sa part A’Salfo s’est dit « content » d’être à la troisième phase de cette caravane qui commence par Alépé et qui va s’étendre sur d’autres communes, notamment dans les quartiers démunis, parce que la spécificité de cette phase est d’être dans la proximité avec les populations.

« Nous allons parcourir des quartiers avec des ONG et des personnes qui viendront nous aider à toucher des familles vulnérables », a-t-il indiqué,  expliquant que le téléthon qui avait été annoncé pour venir en aide aux gens démunis, allait être fait après cette caravane.

« Aujourd’hui, on voit que la priorité est de pouvoir aller au bout de nos actions avec ce que nous avons entrepris avant de mettre en place ce téléthon », a précisé A’Salfo, soulignant que cela sera «lancé à une date ultérieure ».

C’est « entre 15 et 20 000 familles qui sont dans des quartiers précaires à Abidjan et à l’intérieur du pays » qui seront touchées par ces dons, a-t-il poursuivi. La priorité reste aux populations du Grand Abidjan, encore isolé, toutefois, les villes de l’intérieur programmées seront toutefois visitées.

Mme Mariam Breka, directrice exécutive de la Fondation Didier Drogba, dont l’organisation a intégré cette chaîne de solidarité depuis avril aux côtés de la Fondation Magic System, de l’UE et de l’ambassade de l’Allemagne, s’est félicitée de cette initiative visant à soutenir les gens démunis.  

« Dès que nous avons intégré la chaîne, nous avons fait un apport de 5 000 kits en vivres et non vivres qui ont été ajoutés aux 5 000 que Magic System et l’UE avaient déjà en stock et les autres partenaires se sont joints à nous », a-t-elle dit. 

Ces kits offerts aux populations vulnérables en Côte d’Ivoire comprennent entre autres du sucre, du riz, du savon, de l’huile et des gels hydro-alcooliques. L’objectif étant de soutenir le maximum de familles impactées par la crise liée à la pandémie du Covid-19.  

Côte d’Ivoire: reprise progressive de l’école à l’intérieur du pays à partir du 18 mai prochain (Ministre)

Les cours reprendront progressivement dans les établissements primaires et secondaires de l’enseignement général et technique de l’intérieur de la Côte d’Ivoire à partir du 18 mai prochain avec un réaménagement du calendrier scolaire jusqu’au 14 août prochain, a annoncé samedi Kandia Camara, la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Cette décision intervient après les mesures d’allègement des restrictions liées à la maladie à Coronavirus à l’intérieur du pays annoncées jeudi dernier par le président ivoirien Alassane Ouattara.

« Au niveau de l’enseignement primaire, le démarrage effectif des cours dans les écoles primaires publiques et privées sur toute l’étendue du territoire national à partir du lundi du 18 mai 2020 à l’exception des directions régionales d’Abidjan, de Dabou, d’Aboisso et de Grand-Bassam.  Au titre de l’enseignement général et technique, dans les établissements à faibles effectifs, les cours reprennent normalement dès le 18 mai 2020», a fait savoir Mme Camara à la conférence de presse du gouvernement sur la situation du Covid-19.

Dans les établissements secondaires à gros effectif,  a cependant précisé la ministre, l’option d’une rentrée progressive est prise en commençant par les classes d’examen.

Il s’agit notamment de «la répartition spatiale des élèves dans les salles de classe en tenant compte des mesures et gestes barrières. L’observation méthodique de cette option sur une période de deux semaines avant d’envisager la rentrée des classes intermédiaires».

 S’agissant de l’enseignement préscolaire, la première responsable de l’éducation nationale en Côte d’Ivoire, a annoncé la mise en vacances des élèves de la maternelle « dont le programme était presque achevé» lorsque la fermeture des écoles est intervenue.

Au nombre des mesures prises par son département ministériel, Mme Camara a également annoncé l’organisation du concours d’entrée dans les Centres d’animation et de formation pédagogique (CAFOP) « dans les meilleurs délais » et l’ouverture de ces institutions de formation des enseignants sauf celles d’Abidjan, de Dabou, de Bassam et d’Aboisso.

« Le calendrier général des examens à grand tirage et les opérations d’affectation en sixième et d’orientation en seconde fera l’objet d’un aménagement dès la semaine prochaine », a-t-elle en outre, souligné précisant que le calendrier scolaire est lui-aussi réaménagé du 18 mai au 14 août 2020.

 Jeudi dernier, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé l’allègement des restrictions liées à la maladie à Covid-19 à l’intérieur du pays dont la réouverture des écoles. C’est depuis le 16 mars dernier  que les autorités ivoiriennes ont décidé de fermer les établissements préscolaires, primaires, secondaires et supérieurs pour lutter contre la propagation du Covid-19 dans le pays. A la date du 08 mai 2020, la Côte d’Ivoire a enregistré 1602 cas de maladie à Covid-19 dont 754 guéris et 20  décès.

Candidature de Drogba à la FIF: un soutien venu du Togo

Depuis que l’ancien capitaine des Éléphants de la Côte d’Ivoire a annoncé sa candidature au poste de président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) , beaucoup de ses compatriotes ont du mal à le soutenir, y compris certains de ses anciens coéquipiers.

Alors que l’International togolais, Emmanuel Adébayor  prétend « ne connaître personne en Côte d’Ivoire » et ne se voit pas obligé de soutenir Didier Drogba  pour sa candidature, « Maman Togo », supporteur n°1 du football togolais, ne voit pas les choses sous cet angle et apporte son soutien à ce dernier.

« Drogba  a été un joueur exemplaire » déclare-t-elle dans une vidéo sur YouTube.  « Il ne vient pas s’enrichir, il a déjà de l’argent.  Il va mettre sa connaissance et ses relations au service du football ivoirien » a-t-elle poursuivi.

Avec l-frii.com

Côte d’Ivoire/Covid-19: réouverture des mosquées à l’intérieur du pays

Le Comité de veille de la communauté musulmane ivoirienne dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, a annoncé samedi dans un communiqué, la réouverture des mosquées à l’intérieur du pays avec l’exigence du « strict respect » des gestes barrières contre cette maladie.Cette décision intervient après l’adresse du président ivoirien Alassane Ouattara annonçant un allègement des restrictions contre cette pandémie à l’intérieur du pays.

Ainsi, concernant les mosquées, ce  Comité de veille a pris six mesures dont l’autorisation d’effectuer les cinq prières obligataires dans les mosquées à l’intérieur du pays, l’organisation des tafsirs (commentaires du Coran), prêches, ruptures collectives du jeûne, des prières de Tarawih et de Tahadjoud qui doivent se faire en respectant les mesures barrières et de distanciation sociale et le nombre de personnes présents dans la mosquée ne devra pas excéder 200 personnes.

Quant aux fidèles musulmans, chacun devra venir à la mosquée muni de son cache-nez et de son tapis de prière et se laver les mains avant d’y accéder. Par ailleurs, le respect de la distanciation physique devra être observé.

« Les imams et les comités de gestion des mosquées sont responsables du respect des mesures énoncées. Ils devront par conséquent prendre toutes les dispositions nécessaires à leur stricte application en mettant en place un service d’ordre pour y veiller », a précisé l’imam Bachir Ouattara dans ce communiqué insistant que « le Grand Abidjan n’est pas concerné » par cette mesure de réouverture des mosquées.

Jeudi dernier, dans une adresse à la Nation relative à l’évolution de la maladie à Covid-19 en Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara a annoncé l’allègement des restrictions contre cette maladie à l’intérieur du pays, estimant que depuis le 21 avril dernier aucun cas positif de maladie à Covid-19 n’a été enregistré hors d’Abidjan.

Au nombre de ces mesures d’allègement à l’intérieur du pays, M. Ouattara a indiqué entre autres, la levée du couvre-feu, la réouverture des écoles, la réouverture des restaurants, maquis, bars, boîtes de nuit… et la mesure de restriction du nombre de personnes lors des rassemblement qui passe de 50 à 200.

C’est depuis le 18 mars dernier que les dignitaires religieux musulmans ivoiriens ont annoncé la fermeture des mosquées en Côte d’Ivoire pour casser la chaîne de transmission de la maladie à Coronavirus (Covid-19). A ce jour, la Côte d’Ivoire enregistre 1602 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 754 guéris et 20 décès.

Un test négatif au Covid-19 désormais exigé pour sortir ou entrer dans le Grand Abidjan

Un test négatif au Covid-19 est désormais exigé à toute personne désireuse de sortir ou entrer dans le Grand Abidjan, épicentre de la maladie à Coronavirus en Côte d’Ivoire, a annoncé vendredi le ministre de la Sécurité et de la protection civile, Vagondo Diomandé.Ceux qui sont à l’intérieur peuvent venir à Abidjan « sous réserve d’être un porteur saint parce que le Grand Abidjan est isolé », a dit M. Diomandé, indiquant que pour « rentrer dans le Grand Abidjan, il faut une autorisation et être saint », lors d’un point de presse gouvernemental sur le Covid-19.  

« Pour ceux qui veulent se déplacer pour leurs activités, ils doivent prouver qu’ils ne sont pas porteur, de la même manière que ceux qui sont à Abidjan et qui veulent sortir d’Abidjan, il faut qu’ ils prouvent qu’ ils ne sont pas porteurs de la maladie à Coronavirus », a-t-il précisé.  

Le général Vagondo Diomandé a relevé que « les laissez-passer continueront d’être délivrés » mais selon cette nouvelle condition qui est instaurée. « Tous ceux qui demanderont des laissez-passer devront prouver par un test négatif leur état de santé dans le cadre du Covid-19 ».   

« Il faut que cela soit très clair, vous pouvez obtenir des laissez-passer mais à condition que vous fournissez un document de dépistage du Covid-19 », a martelé le ministre ivoirien de la Sécurité et de la protection civile, Vagondo Diomandé.   

Concernant le Grand Abidjan, toutes les interdictions pour éviter la propagation du Covid-19 continuent d’avoir cours, même si le couvre-feu est assoupli, a-t-il poursuivi. Les horaires du couvre-feu s’étendent désormais de 23h à 4h du matin, à compter du 8 mai 2020.  

L’intérieur du pays n’a pas connu de nouveaux cas de Covid-19 depuis plus d’une semaine, tu te chose qui a conduit les autorités ivoiriennes à la levée des restrictions sanitaires. Les bars, restaurants, boîtes de nuit et les lieux de spectacles peuvent désormais reprendre leurs activités. 

Covid-19 : l’Etat ivoirien insiste sur les mesures barrières lors des cultes

Les mesures barrières visant à casser la propagation du Covid-19 en Côte d’Ivoire, restent en vigueur dans les lieux de culte et autres, suite à l’extension des rassemblements de personnes à l’intérieur du pays, de 50 à 200 au maximum, selon le ministre de la Sécurité et de la protection civile , Vagondo Diomandé.Vu l’absence de nouveaux cas de Covid-19 à l’intérieur du pays depuis plus d’une semaine, les autorités ivoiriennes y ont élargi les rassemblements de personnes. La limitation du nombre de personnes qui peuvent désormais se rassembler est de 200 personnes au maximum.   

« Je voudrais que les responsables des cultes puissent s’en inspirer pour conduire leur office parce que je ne pourrais pas dire ici à la place d’un imam ou d’un prêtre ce qu’il y a lieu de faire », a dit le général Vagondo Diomandé , lors d’un point de presse gouvernemental sur le Covid-19.  

« Non seulement le nombre de personnes autorisées à se rassembler ne doit pas dépasser 200, mais il y a la mesure de distanciation sociale à respecter », a-t-il fait savoir, insistant qu’il faut qu’entre chaque individu, il y ait un minimum d’un mètre, l’organisation étant laissée à l’appréciation des exploitants des cultes.  

Dans un message à la nation le chef de l’Etat a déclaré jeudi qu’à l’intérieur du pays les mesures de restriction de rassemblements de populations, initialement plafonnées à 50 personnes, passent dorénavant à 200 personnes. Toutefois, les mesures de distanciation physique et de protection devront être scrupuleusement respectées. 

Concernant le Grand Abidjan les mesures de restriction, à savoir, la fermeture des restaurants, maquis, bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle, les rassemblements de populations de plus de 50 personnes, restent en vigueur, a-t-il souligné.  

Le port du masque dans le Grand Abidjan,  rendu obligatoire, fait l’objet d’un contrôle systématique dans les lieux publics, notamment les marchés et centres commerciaux ainsi que les véhicules de transports en commun terrestres et fluvio-lagunaires, dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19.