La STT va porter plainte contre le SCRIC

En conférence de presse jeudi 21 janvier, la Synergie des travailleurs du Togo (STT) annonce des poursuites judiciaires contre le Service Central de Recherches et d’Investigations Criminelles (SCRIC).

Le syndicat dénonce une intrusion illégale des gendarmes du Service Central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC) dans ses locaux. Selon les responsables, il s’agit d’une violation de son espace de travail.

La centrale syndicale rapporte que la gendarmerie nationale a interpellé 4 de ses membres qui discutaient avec Nadou Lawson-Olokounlé, la coordinatrice générale. Pour les travailleurs, il s’agit  d’une dérive contre laquelle ils entendent porter plainte.

« Alors que la coordinatrice de la STT, Mm Nadou Lawson, assistée par le camarade Gilbert Dogbevi, membre de la FESEN, était en train de s’entretenir avec 3 des responsables du Syndicat des Enseignants du Togo, un détachement de gendarmes a fait irruption dans la salle de réunion et a interpellé sans ménagement les 4 camarades bousculant au passage la camarade coordinatrice qui essayait de s’interposer », a raconté la Coordination.

la centrale syndicale déplore et condamne une intrusion illégale des forces de sécurité dans son espace syndical sans aucun mandat. Elle s’inquiète d’une dérive qui semble inaugurer une nouvelle ère de violations et de restrictions des droits et libertés syndicales.

« La STT va porter plainte contre le SCRIC, pour violation de propriété privée et violences volontaires sur la personne de sa Coordinatrice Générale », a annoncé Mme Lawson-Olokounlé.

Par ailleurs, la centrale syndicale demande expressément au gouvernement Togolais de faire cesser ces intimidations et manœuvres pour que règne la paix et la cohésion nationale.

La STT appelle également ses membres à rester mobilisés afin défendre leurs droits et libertés syndicales acquises depuis plusieurs années grâce aux sacrifices de leurs devanciers.

 

Agbéyomé KODJO reçoit une ultime convocation du SCRIC

Le bras de fer judiciaire qui oppose le Service Central de Recherches et d’Investigations Criminelles (SCRIC) de la gendarmerie nationale togolaise à Agbeyome KODJO, depuis le 1er avril pourrait connaître une fin le mardi 21 avril 2020. C’est la lecture que l’on fait en jetant un coup d’œil sur la note de convocation adressée au Député Agbeyome KODJO, candidat malheureux à la dernière élection présidentielle du 22 février 2020, au Togo.

En effet, face au refus de se présenter à la deuxième comme la première convocation, l’opposant Agbéyomé Kodjo, reçoit une nouvelle convocation ce vendredi « à se présenter le mardi 21 avril 2020 à 9h-00 ». Aux précédentes convocations, l’opposant togolais s’est fait représenter par son avocat.

C’est l’« ultime invitation », lit-on sur la convocation.

L’ancien Premier ministre, actuel président du Mouvement Patriotique pour la Démocratie et le Développement (MPDD) est accusé de troubles à l’ordre public, dénonciations calomnieuses et atteinte à la sécurité intérieure de l’État.

Agbéyomé Kodjo convoqué une seconde fois à la SCRIC, la dynamique Kpodzro mécontente

Le Lundi 06 avril 2020, à 11 heures 45 minutes, le candidat du MPDD a reçu une seconde convocation de la part du Service centrale des recherches et d’investigations criminelles (SCRIC). Ce dernier  doit se présenter au SCRIC, le jeudi 09 avril 2020.

Invité déjà le 1er avril dernier, le candidat de la Dynamique Mgr Kpodzro s’était fait représenter par un avocat qui évoquait les raisons de santé de son client.

Arrivé 2è avec 19,46% des voix, selon les résultats officiels de la Haute Cour, M. Kodjo continue toujours par contester. Il s’est auto-proclamé président de la République et a nommé un Premier Ministre et un ministre des affaires étrangères. Ce qui lui a coûté la levée de son immunité parlementaire.

La Dynamique Mgr Kpodzro s’interroge sur la nouvelle convocation de Agbéyomé Messan Kodjo  par le Service centrale des recherches et d’investigations criminelles (SCRIC).  Elle a indiqué mercredi qu’elle ne comprend pas le bien-fondé  d’une telle  convocation envoyée à M. Kodjo au moment où il se trouvait encore dans son lit en raison de sa santé. La Dynamique dénonce un harcèlement et conseille le SCRIC de prendre attache avec les avocats de l’ancien Premier ministre pour s’acquérir de son état de santé.

« Pourquoi une seconde convocation alors que la première fois les avocats du président Agbéyomé Kodjo ont bien signifié au SCRIC et au procureur de la République, preuve à l’appui, que leur client est en mauvais état de santé et ne pouvait pas se présenter personnellement ? », s’interroge-t-elle avant d’affirmer « au lieu de reprendre contact avec les avocats, si suite devrait être donnée au dossier, le SCRIC renvoie une nouvelle convocation ».

Avec Togobreakingnews