Éthiopie : Kenenisa Bekele sera au marathon de Londres 2023

Quatre des cinq marathoniens les plus rapides de l’histoire seront, le 23 avril, sur la ligne de départ.La prochaine édition du marathon de Londres aura fière allure avec la participation de Kenenisa Bekele, Kelvin Kiptum, Birhanu Legese et Mosinet Geremew. Ces marathoniens font partie du top 5 mondial de l’histoire.

Les deux premiers nommés, l’Éthiopien Bekele et le Kényan Kiptum, ont respectivement parcouru la distance en 2h01’41 » et 2h01’53 ». Jamais une course n’avait mis en concurrence deux athlètes ayant réalisé une telle performance. Birhanu Legese (2h02’48 ») et Mosinet Geremew (2h02’55 »), compatriotes de Bekele, sont également reconnus au plan international pour leur endurance.

En outre, l’Éthiopien Tamirat Tola, le champion olympique Mo Farah et le double vainqueur du marathon de New York, Geoffrey Kamworor, seront présents à Londres où le champion du monde kényan Amos Kipruto défendra son titre.

« Je me prépare durement pour la course. Je suis impatient de revenir à Londres en tant que tenant du titre. Je sais que je vais faire face à une bataille féroce », a déclaré Kipruto.

À Diamniadio, Macky Sall dénonce le coût élevé des infrastructures en Afrique

Les infrastructures du continent noir restent encore sous-financées en volume et mal financées en termes de taux d’intérêt et de délais de remboursement, a déploré le président en exercice de l’Union Africaine (UA).Quand il faut discuter du désenclavement de l’Afrique, quoi de plus normal que d’emprunter « l’autoroute de l’Avenir » et de se réunir au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad) de Diamniadio ? Cette nouvelle ville, située à la périphérie de la capitale sénégalaise, symbolise la volonté de désengorger Dakar.

C’est ici que s’est ouvert, ce jeudi, la deuxième édition du Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique en présence des présidents du Sénégal, Macky Sall, et du Rwanda, Paul Kagamé, accompagnés des Premiers ministres de l’Algérie, Aimene Benabderrahmane, et de l’Égypte, Mustafa Kemal Madbouli.

La problématique du déficit infrastructurel du continent et ses causes ont été au cœur des débats. « Il est vrai que l’impact de la pandémie a freiné nos efforts sur les infrastructures avec le ralentissement de l’activité économique et la réorientation des dépenses publiques vers des urgences sanitaires et sociales. Mais, même sans ces difficultés conjoncturelles, l’Afrique a toujours payé cher ses projets à cause de taux d’intérêt élevés », a fustigé le président sénégalais. 

Macky Sall a aussi souligné les « délais souvent courts à quelques exceptions près » au terme desquels les pays africains sont tenus de rembourser leurs dettes pour notamment financer la construction d’infrastructures.

Reconnaissant envers les partenaires bilatéraux et multilatéraux, le successeur d’Abdoulaye Wade reste toutefois convaincu que « la problématique du financement restera entière tant que perdurent les règles et pratiques de la gouvernance économique et financière mondiale qui entravent l’accès de nos pays à des ressources conséquentes, et à des conditions soutenables ».

Le président en exercice de l’Union Africaine (UA) a ainsi critiqué les « notations abusives des agences d’évaluation et la perception du risque d’investissement en Afrique, toujours plus élevée que le risque réel ».

De la nécessité d’une meilleure préparation des projets

En outre, Macky Sall a indiqué avoir œuvré durant tout son mandat à la tête de l’UA pour améliorer l’image du continent noir pour une meilleure perception. Dans ce sens, il a exhorté les dirigeants africains à poursuivre le plaidoyer sur la réforme de l’architecture financière mondiale.

Au-delà de l’accès au financement, l’hôte de la rencontre a invité les responsables étatiques à relever les défis de la planification et de l’ingénierie technique et financière des projets pour les rendre bancables. A l’en croire, 61 % des 69 projets du 2ème Plan d’actions prioritaires du Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA-PAP2) n’ont pas encore fait l’objet d’études de faisabilité pour être susceptibles d’attirer des investisseurs privés.

« Il y a lieu de créer une synergie entre les banques multilatérales de développement, les partenaires techniques et financiers et le Fonds de préparation des projets du Nepad (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique) pour améliorer les études de faisabilité des projets prioritaires », a-t-il suggéré.

Le président sénégalais espère ainsi que la présentation des 20 projets sélectionnés dans le cadre des sessions d’échange et le partage d’expériences en matière de préparation, d’exécution et d’exploitation de projets pourront servir de cas d’école pour aider à lever les obstacles dans ces différentes étapes. 

Le secteur privé africain appelé à s’engager

Selon le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, 80 % des infrastructures en Afrique sont financées par les ressources publiques. Mais dans un contexte marqué par des tensions budgétaires et des urgences sanitaires et sociales, les ressources à dédier aux infrastructures se raréfient.

C’est pourquoi, a-t-il relevé, il y a nécessité de redynamiser les efforts de mobilisation des ressources domestiques en faisant notamment appel au secteur privé local. « Mais cela ne suffit pas. Il faut aller au-delà. Il nous faut imaginer, inventer de bons instruments et des modèles de scénarios de financement pour combler nos besoins estimés entre 130 et 170 milliards de dollars par an », a-t-il soutenu.

Pour ce faire, le responsable africain a appelé à mettre à contribution les fonds de pensions et les fonds souverains dans le financement à long terme des projets d’infrastructures bancables. L’ancien Premier ministre du Tchad a également plaidé pour le renforcement de la lutte contre les flux financiers illicites « qui coûtent au continent plus de 70 milliards de dollars par an ».

Moussa Faki Mahamat n’a pas manqué d’exhorter à l’amélioration de la gestion des finances publiques par la réforme des politiques fiscales, la mise en place d’institutions financières véritablement africaines et le renforcement des outils et mécanismes de financements innovants.

Pour lui, la mise en œuvre du PIDA 2 dépendra de la capacité à mobiliser les financements extérieurs notamment les Investissements Directs Étrangers (IDE) dont la part au PIB du continent ne représente que 2,2 %.

L’enjeu majeur, a-t-il dit, demeure l’émergence d’une vision fondée sur les sacrifices et les efforts propres du continent porté par une volonté forte de compter sur soi-même, de notre propre mobilisation de ressources de financements dans une logique à long terme.

« Les promesses de chiffres mirobolants ressassées de conférence en conférence, et de forum en forum, nous en sommes suffisamment abreuvés », a-t-il clamé, invitant les uns et les autres à agir pour l’avènement de l’Afrique que nous voulons.

Guinée : le ministre de la Justice prend le parti d’un imam priant en mandingue

Alphonse Charles Wright, se basant sur la liberté de culte, a invité ses compatriotes à respecter les droits de Nanfo Ismaël Diaby.L’affaire fait grand bruit. À Kankan, la deuxième ville de Guinée, Nanfo Ismaël Diaby a créé une secte islamique dénommée « Djedekolobaya » (bonne éducation, en mandingue). Avec ses fidèles, il prie dans cette langue qui compte, avec le pular et le sousou, le plus de locuteurs dans le pays.

Mais cette pratique agace nombre de personnes en Guinée où la population est constituée à 89 % de musulmans. Des habitants de Norassoba, dans la préfecture de Sirigui, soupçonnant M. Diaby de vouloir exporter sa « religion » dans leur commune, l’ont agressé.

Dans ce contexte tendu, l’imam de Kankan a profité du séjour dans le cadre d’une tournée nationale du ministre de la Justice, Alphonse Charles Wright, pour l’interpeller via des émissaires sur le « risque » que représente « l’attitude » de l’incriminé dans la contrée.

Le Garde des Sceaux a d’abord rappelé que la liberté de culte est garantie par la Constitution guinéenne. Il a ensuite demandé aux pourfendeurs de Nanfo Ismaël Diaby de respecter les droits de ce dernier en tant que citoyen. Alphonse Charles Wright, de confession musulmane, s’est enfin opposé à toute forme d’hostilité pouvant provoquer des pertes en vies humaines. « Il n’a qu’à prier en mandarin.
Seul Dieu peut nous condamner », a-t-il martelé.

Pourtant, le 8 juillet dernier, la Cour suprême a rendu un arrêt interdisant à Nanfo Ismaël Diaby de parler au nom de l’Islam.

Afrique : rendre les systèmes alimentaires plus résilients

Dans cette interview accordée à APA, en marge du Sommet Dakar 2 sur la souveraineté alimentaire et la résilience, Hailemariam Dessalegn, président du conseil d’administration de l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA), appelle à plus de coordination, de politiques et d’investissements dans le domaine agricole et plaide pour la transformation des systèmes alimentaires pour se prémunir contre les chocs exogènes.La faim est une réalité en Afrique. Elle gagne même du terrain. Comment expliquez-vous cela ?

Il est en effet terrible de voir une famille, où qu’elle soit, lutter contre la faim. En tant que dirigeant africain, j’ai travaillé avec d’autres pour convenir, par le biais du PDDAA/Déclaration de Malabo, d’œuvrer ensemble en tant que pays africains pour transformer l’agriculture. Nous avons vu qu’il y avait un énorme potentiel et de l’ambition pour le changement. Nous avons constaté de bons résultats – certains pays ont fait beaucoup mieux que d’autres. J’ai vu de mes propres yeux les agriculteurs sur le terrain – ce qui se passe lorsque l’on s’attaque à l’essentiel. Mais les incohérences demeurent.

Au niveau national et continental, l’agriculture a besoin de plus de coordination, de politiques et d’investissements. Il est désormais prouvé que le changement climatique a eu un impact direct sur les agriculteurs, systématiquement, année après année.

A l’AGRA, nous avons constaté des progrès grâce à des partenariats publics et privés coordonnés dans des zones infranationales où les agriculteurs avaient accès à des semences améliorées, à des engrais, à de bonnes pratiques agro-écologiques, à des services de vulgarisation et de mécanisation, au stockage et aux marchés.

Cependant, ces dernières années, l’Afrique a été touchée de manière disproportionnée par de multiples crises naturelles et d’origine humaine. De la pandémie de Covid-19 au changement climatique, en passant par le conflit entre la Russie et l’Ukraine, qui a entraîné une hausse des prix des aliments et des engrais, tous ces facteurs ont contribué à mettre à rude épreuve les systèmes alimentaires africains, déjà soumis à des tensions.

Nous risquons d’inverser et, dans certains cas, d’éroder les progrès réalisés au fil des ans, ce qui aura pour effet d’exacerber l’insécurité alimentaire et la malnutrition. Nous devons de toute urgence transformer les systèmes alimentaires afin de les rendre plus résilients pour résister à de tels chocs à l’avenir.

À quoi servent les nombreux sommets, ateliers et rencontres si l’Afrique n’arrive toujours pas à nourrir sa population ?

L’Afrique est totalement imbriquée dans les événements mondiaux et les routes commerciales. Nous avons besoin que la communauté et les forums mondiaux s’engagent et travaillent ensemble pour transformer de toute urgence les systèmes alimentaires africains. Les multiples crises récentes montrent cette interconnexion. Mais nous sommes plus efficaces si nous travaillons ensemble et si nous tirons parti des solutions qui fonctionnent et les transposons à plus grande échelle. La lutte contre l’insécurité alimentaire sur le continent nécessite des actions coordonnées entre de multiples parties prenantes.

Le sommet de Dakar 2 intervient à un moment crucial où le continent est confronté à de nombreux défis, notamment une croissance démographique rapide, des inégalités économiques persistantes, des menaces liées au changement climatique, à la sécheresse, au chômage des jeunes et à la malnutrition. Alors que les pays africains donnent la priorité à la sécurité alimentaire, aux moyens de subsistance et à la croissance économique, nous devons également faire face aux menaces du changement climatique et saisir les opportunités de l’économie verte.

Que peut-on attendre de ce sommet Dakar 2 sur la souveraineté et la résilience ?

Nous sommes venus pour mobiliser un engagement politique de haut niveau autour de la production, des marchés et du commerce. Nous savons que nous devons augmenter et aligner les ressources gouvernementales, les partenaires du développement et le financement du secteur privé pour atteindre la sécurité alimentaire.

Le plus important est le fait qu’un si grand nombre de présidents et de ministres se soient réunis à Dakar pour chercher ensemble des solutions aux problèmes de sécurité alimentaire de l’Afrique – sous l’impulsion du président du Sénégal, qui en assure également la présidence. Cela montre la détermination des dirigeants africains à traiter la sécurité alimentaire avec le sérieux qu’elle exige. Ils ont montré la nécessité et l’importance de donner la priorité à la sécurité alimentaire pour rebondir après la crise actuelle des prix des denrées alimentaires, et de le faire de manière à relever également les défis climatiques. Les pays se sont montrés particulièrement préoccupés par la question des engrais – et se sont engagés à travailler ensemble avant le Sommet africain sur les engrais et la santé des sols qui se tiendra en juin à Dakar, sous la direction de l’Union africaine.

Parmi les principaux résultats du sommet, citons l’élaboration de pactes nationaux pour l’alimentation et l’agriculture par 40 États membres africains, dont 10 avec l’assistance technique de l’AGRA. Les autres institutions qui ont soutenu les pays dans ce processus sont la FAO et le FIDA, qui démontrent la nécessité d’investir dans une série de chaînes de valeur, notamment le riz, le blé, le soja et la volaille.

L’analyse financière et économique entreprise sur les accords pour ces investissements montre que la chaîne de valeur du riz, par exemple, nécessite entre 13 et 684 millions de dollars US, la volaille 30 à 108 millions de dollars US et le blé 15 à 100 millions de dollars US. Il s’agit d’opportunités considérables pour engager le secteur privé et les pays présents l’ont fait, tout en indiquant ce qu’ils feraient différemment pour améliorer les politiques et l’environnement de travail.

N’est-il pas temps de passer à des actions concrètes susceptibles de changer la donne ?

Les dirigeants font des progrès en renouvelant leurs engagements financiers et stratégiques pour investir dans les stratégies du système alimentaire – et nous devons nous appuyer sur ces engagements. Le continent réalise qu’il doit trouver des moyens de produire des engrais et d’augmenter durablement la production nationale d’aliments de base comme le blé pour se protéger des perturbations.

Nous avons besoin d’investissements – ce sommet a donné des projets phares et des incitations claires pour que cela se produise.

L’AGRA dit aider les pays africains à concevoir des stratégies et des plans nationaux d’investissement dans l’agriculture. Quelles sont les principales mesures que l’AGRA promeut et les résultats probants obtenus après leur exécution ?

L’AGRA aide les pays à concevoir des stratégies et des plans d’investissement à partir de leurs systèmes alimentaires, sur la base de leurs propres engagements et de leur vision de ce qu’ils veulent faire. L’AGRA n’a pas d’ordre du jour, si ce n’est de renforcer la capacité d’exécution – dans un domaine par ailleurs très technique. Une partie de ces stratégies améliorera l’accès des agriculteurs à des variétés de semences plus productives, avec de bons rendements, résistantes aux maladies, à haut rendement, à maturation précoce mais aussi tolérantes à la sécheresse. L’AGRA apporte son soutien à des pratiques agricoles durables qui permettent de trouver le juste équilibre entre l’alimentation des populations et la gestion de l’environnement, ainsi qu’une approche globale des systèmes alimentaires comme avenir de l’agriculture en Afrique.

La nouvelle stratégie 2030 de l’AGRA vise à aider les gouvernements à lutter contre la faim et la pauvreté en renforçant les systèmes alimentaires africains, qui ont été dévastés par une décennie de crises multiples. Ces événements ont créé un besoin urgent de transformation accélérée de l’agriculture et de renforcement rapide des systèmes alimentaires.

La nouvelle stratégie de l’AGRA vise à s’appuyer sur les réalisations précédentes pour améliorer les systèmes alimentaires de l’Afrique. L’AGRA a eu un impact direct sur la vie de plus de 11 millions d’agriculteurs et un impact indirect sur 26 millions d’entre eux grâce à son travail sur les politiques, les capacités des États et les partenariats. L’organisation a facilité 42 réformes politiques, soutenu 11 programmes phares nationaux et mobilisé 1,4 milliard de dollars d’investissements.

En outre, l’AGRA a formé plus de 35 000 conseillers dans les villages, ce qui se traduit par des niveaux d’adoption élevés pour les agriculteurs soutenus par le modèle durable de conseillers basés dans les villages (VBA, sigle anglais). 75 % des 11 millions d’agriculteurs ont adopté l’utilisation d’engrais, 48 % ont adopté des semences améliorées et 60 % ont adopté des pratiques post-récolte. Ces efforts ont contribué à améliorer les performances des systèmes alimentaires africains, mais d’autres transformations sont nécessaires pour parvenir à une croissance durable.

Plusieurs technologies dans le domaine agricole sont conçues, mais leur coût exorbitant est décrié par les petits producteurs. Comment faire pour y remédier ?

Les technologies soutenues par l’AGRA sont à haut rendement et généralement peu coûteuses, notamment les bonnes pratiques agricoles et les pratiques agricoles intelligentes sur le plan climatique. Nous avons vu des agriculteurs adopter des intrants et des pratiques améliorés, et constater des impacts significatifs. L’information et les connaissances sont vitales – aussi l’AGRA et de nombreux partenaires ont-ils montré comment il est possible d’atteindre les agriculteurs au niveau des villages. Les subventions ou les aides gouvernementales peuvent aider les petits agriculteurs à se procurer des technologies agricoles coûteuses. Les programmes de microfinance peuvent aider les petits agriculteurs à obtenir des prêts pour acheter des technologies coûteuses. Le développement et la promotion de technologies appropriées et peu coûteuses pour les petits agriculteurs peuvent également contribuer à améliorer l’accès aux outils et équipements nécessaires.

Cela représente également une opportunité pour les partenariats public-privé, où le secteur privé investit dans les nouvelles technologies et les partage avec les petits exploitants agricoles par le biais de réseaux d’agro-commerçants et de centres de services aux agriculteurs. Le développement et la promotion de technologies agricoles à code source ouvert peuvent également contribuer à réduire les coûts pour les petits agriculteurs. Les agriculteurs doivent avoir accès à des technologies abordables pour produire des cultures résilientes et de qualité, et avoir une chance équitable de bénéficier des fruits de leur travail.

Dans l’essentiel des pays africains, les moyens utilisés dans l’agriculture restent majoritairement archaïques. La transformation des systèmes agricoles, n’est-ce pas là où le bât blesse ?

Je suis très optimiste quant au fait que le changement dans l’agriculture est à la fois possible et nécessaire. J’ai pu le constater en Éthiopie – mon propre pays – et lors de mes voyages sur le continent. Pour relever les défis auxquels sont confrontés les systèmes alimentaires africains, tous les acteurs doivent travailler ensemble, en mettant en commun les efforts locaux et mondiaux, afin de renforcer la résilience des systèmes alimentaires face à des défis tels que le changement climatique et d’autres chocs, et de catalyser l’amélioration de la productivité.

Nous voulons transformer les systèmes alimentaires et avons besoin du soutien, du partenariat et des contributions du reste du monde.

Sénégal : un procès à « haut risque » pour Ousmane Sonko

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur le sommet sur le financement des infrastructures en Afrique et le procès qui « risque » d’invalider la candidature de l’opposant Ousmane Sonko à l’élection présidentielle de 2024.Le Soleil évoque l’ouverture à Dakar, jeudi 2 février, du deuxième sommet sur le financement des infrastructures et note que « l’Afrique se cherche une nouvelle voie ». Le président Paul Kagamé prend part à cet événement aux côtés de son homologue sénégalais, Macky Sall. « Depuis le premier sommet, plus de 400 milliards de dollars ont été investis dans les infrastructures en Afrique », rappelle le quotidien national.

L’AS souligne pour sa part que le sommet de Dakar vise à « appâter le privé » face au « déficit infrastructurel en Afrique ». « Pendant les deux jours, il s’agira de mobiliser le secteur privé autour de vingt projets d’infrastructures de classe mondiale, définis comme prioritaires pour dynamiser le développement socio-économique et les échanges continentaux », note le journal qui précise que l’objectif de cette rencontre est « de mettre tous les acteurs autour d’une table pour discuter sur le développement de l’Afrique dans le domaine des infrastructures ».

Appelé « à la barre » ce jeudi pour répondre des faits d’accusation de diffamation formulés contre le ministre Mame Mbaye Niang, l’opposant Ousmane Sonko se rend à un « procès à hauts risques », d’après Walf Quotidien. Le journal constate une « vive tension à la cité Keur Gorgui », aux abords du « domicile » dakarois du maire de Ziguinchor (sud) « encerclé par des chars anti émeutes ».

Au même moment, « ses partisans (sont) sur le pied de guerre pour +défendre le projet+ » de porter leur leader à la tête du pays. En effet, remarque le journal, des « menaces planent » sur « l’avenir » politique de M. Sonko. En cas de condamnation dans ce dossier, il pourrait être inéligible pour la présidentielle 2024.

EnQuête assimile ce « bouillonnement politique » à « l’heure de la surenchère » à un an du scrutin présidentiel de toutes les incertitudes au Sénégal. « Nous sommes prêts à faire face à tous ceux qui veulent installer le chaos », a prévenu Mahawa Diouf de la cellule de communication de Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir), la coalition présidentielle qui « annonce un grand rassemblement dimanche à Pikine », dans la banlieue dakaroise.

A l’inverse, Habib Sy, un des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple), fustige l’attitude du président « Macky Sall (qui) veut la paix de la force brandie au nom d’un clan de maîtres ».

Face à cette situation, les députés de l’opposition « ont introduit une proposition de résolution de mise en accusation de 10 ministres devant la Haute cour de justice » pour leur implication dans les malversations citées par le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds destinés à la lutte contre la Covid-19 et estimés à plus de 700 milliards de francs CFA, note le journal.

Sous le titre « procès contre procès », Bés Bi note que « les leaders de Yewwi Askan Wi accusent Macky Sall de +haute trahison+ sur la gestion des fonds Covid ». C’est pourquoi les députés de leur coalition ont déposé « une résolution de mise en accusation contre 10 ministres » pendant qu’Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang se présentent « à la barre aujourd’hui pour diffamation ».

Nouakchott abrite fin février le Forum économique maroco-mauritanien

La capitale Nouakchott va abrite fin février le Forum économique maroco-mauritanien, ont annoncé l’ambassadeur du Royaume en Mauritanie, Hamid Chabar et le président de l’Union nationale du patronat mauritanien, Mohamed Zine El Abidine Ould Cheikh, lors d’une réunion tenue mercredi dans la capitale mauritanienne.Lors de cette rencontre, l’accent a été mis sur les préparatifs de cette manifestation qui verra la participation d’un grand nombre d’entreprises marocaines, ainsi que sur les moyens de renforcer les échanges commerciaux et économiques entre les deux pays et de consolider le climat d’investissements.

Dans ce contexte, les deux parties ont également souligné le rôle important joué par les organisations patronales des deux pays dans la promotion des échanges commerciaux à travers la signature d’accords de coopération, l’investissement et l’échange et l’organisation de forums économiques.Ils ont salué le soutien des pouvoirs publics aux efforts de développement des échanges commerciaux entre le Maroc et la Mauritanie.

Dans ce registre, le président de l’Union nationale du patronat mauritanien a salué les efforts déployés pour promouvoir le secteur privé dans les deux pays, surmonter les diverses entraves et renforcer les opportunités d’investissement.

Pour sa part, le diplomate marocain s’est félicité de la qualité des relations distinguées entre la Mauritanie et le Maroc et du rôle joué par le secteur privé dans la promotion des échanges commerciaux et les investissements dans les deux pays.

Burkina : L’armée accusée d’avoir tué des civils dans l’Est

Une douzaine de personnes dont des femmes ont été la cible de tirs d’une unité d’escorte de l’armée.Une unité des Forces de défense et de sécurité (FDS) qui escortait un convoi de la mine de Boungou, a ouvert le feu sur des populations civiles dans le village de Sakoani, dans l’Est du pays, ont accusé plusieurs sources.

Les circonstances du drame n’ont pas encore été élucidées mais le bilan fait état d’au moins 12 personnes dont trois femmes et un bébé, ont précisé nos sources.

Les unités de sécurité des convois du producteur d’or canadien Semafo sont régulièrement accusées d’exactions par les organisations de droits de l’homme.

« A chaque passage de l’escorte de la mine de Boungou, c’est l’angoisse et des incidents à répétition. On peut soupçonner certains de complicité avec les groupes jihadistes, mais il est impossible de penser que tout le monde est faux et sans sommation, on impose un autodafé à chaque escorte », s’est indigné un habitant de la localité qui a requis l’anonymat.

Un convoi des travailleurs de la mine avait subi une attaque terroriste le 6 novembre 2019. Au moins 38 personnes avaient été tuées et les activités de la mine d’or s’étaient arrêtées avant de reprendre en février 2020.

Au mois de novembre, le Haut-commissariat des Nations unies aux droits humains (HCDH) avait saisi les autorités burkinabè sur des allégations d’exactions commises par le 14e régiment interarmes contre les civils dans la province du Soum (nord). A l’époque, le gouvernement avait rejeté ces accusations. 

En janvier dernier, le Collectif contre l’Impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) avaient accusé des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) d’avoir tué une trentaine de civils à Nouna, une ville de la Boucle de Mouhoun. Le gouvernement avait annoncé une enquête pour élucider cette affaire.

Vers un retrait anticipé du contingent allemand de la MINUSMA ?

La déclaration a été faite par le nouveau ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, nommé le mardi 17 janvier dernier à la place de Christine Lambrecht qui a démissionné la veille.L’Allemagne qui avait prévu en novembre dernier de maintenir son contingent au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) au moins jusqu’en mai 2024, pourrait finalement le retirer plus tôt. Pour le nouveau ministre allemand de la défense « le déploiement est actuellement une perte de temps et d’argent ».

Le ministre de la Défense Boris Pistorius – un social-démocrate – envisage un retrait anticipé de la Bundeswehr (les forces armées allemandes) du Mali. Pour lui, « dans les conditions actuelles, rester au Mali jusqu’en mai 2024 n’a aucun sens ». Il a ajouté dans un entretien avec le média allemand Süddeutsche Zeitung, que l’une des conditions pour que le contingent allemand soit maintenu au sein de la MINUSMA est que les casques bleus de la Bundeswehr ne soient pas empêchés d’utiliser à nouveau des drones pendant une période plus longue. Avant de déclarer que « la dernière fois que les drones ont volé c’était avant Noël ».

« Si nos soldats ne peuvent pas quitter le camp ou ne peuvent se déplacer que dans un petit rayon parce que les drones ne sont pas autorisés à voler, alors ils ne remplissent pas leur mission » a-t-il indiqué. Selon lui, « cette opération est une perte d’argent et de temps, surtout pour les soldats qui sont là, séparés de leurs familles et amis ».

Depuis l’incident qui avait conduit à l’arrestation des 49 militaires ivoiriens au Mali, l’utilisation de drones, comme les avions et les hélicoptères de la MINUSMA doit préalablement être approuvée par les autorités de Transition. Cependant, à plusieurs occasions, ces appareils ont été empêchés de quitter le sol et même s’ils ont été autorisés à le faire, c’est avec du retard.

Avec le retrait des forces antiterroristes sous le leadership de la France (Barkhane et Takuba) sur fond de crise diplomatique entre Bamako et Paris, la MINUSMA a perdu près de 40% de ses moyens puisque la sécurisation de ses convois et la fourniture de bien d’autres de ses services étaient assurées par ces forces.

Une décision devrait être prise en mai prochain par les autorités allemandes sur l’avenir de leur contingent déployé au Mali. Avant cela, le ministre Pistorius est attendu au Mali dans les prochaines semaines pour s’enquérir directement de la situation.

Système éducatif ivoirien : débat autour du quantum horaire

La ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, assure discuter avec les centrales syndicales en vue d’établir un volume horaire qui garantit la qualité et l’efficacité du niveau d’instruction des élèves.Recevant, ce mercredi 1er février 2023, les vœux de ESEF-CI (Entente syndicale du secteur éducation formation) et la COSEF-CI (Coalition secteur éducation-formation de Côte d’Ivoire), elle a indiqué que la question des « cours de mercredi » sera débattue dans les revendications sectorielles.

La ministre a fait savoir que les revendications sectorielles sont estimées à 62, affichant sa bonne disposition à « régler les revendications syndicales » à sa portée, voire « larguer » les préoccupations les moins complexes soulevées par les syndicats.

« Si on veut donner de la valeur à nos diplômes, on doit tous s’engager dans la lutte contre la fraude et la tricherie » et assurer un quantum horaire efficient, a-t-elle insisté, notant que « sur la question des cours de mercredi, l’Unesco nous demande un minimum de 850 heures au primaire et 1280 heures au secondaire ».

Elle a félicité les syndicats pour leurs engagements dans la lutte contre les congés anticipés, les grossesses en milieu scolaire, ainsi que l’élaboration des Etats généraux de l’éducation et de l’alphabétisation visant à rendre performant le système éducatif ivoirien.

Le porte-parole de la COSEF-CI, Ernest Kanga Kouassi, a dit « qu’en ce qui concerne les cours de mercredi, nous souhaitons purement et simplement (leur) suppression » parce que « les enfants travaillent le lundi et le mardi et ils ont ce jour de mercredi pour se reposer et se recharger en énergie pour reprendre le jeudi et le vendredi ».

M. Kanga a fait savoir, en outre, que des salaires d’enseignants ont été suspendus en mai 2019 puis janvier et février 2020 pour cause de grève, demandant que cela soit payé. Toutes ces questions devraient trouver un point d’accord dans les négociations sectorielles en cours.

« J’attends sans faux fuyant les conclusions des négociations sectorielles et ce qu’on peut régler, on pourra régler. Mais, si je suis dépassée par certaines mesures, je m’en référerai à ma hiérarchie », a souligné Mme Mariatou Koné.

Le porte-parole de l’ESEF-CI, Arnaud Boka, a salué les efforts consentis par la ministre pour améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants, tout en l’assurant du « soutien et de l’engagement » de son organisation syndicale à accompagner l’approche « zéro congé anticipé ».

Mondial des clubs : spectacle époustouflant pour l’ouverture

La Coupe du monde des clubs de football s’est ouverte, mercredi à Tanger au nord d Maroc, au rythme d’un spectacle époustouflant et haut en couleur.La cérémonie d’ouverture de cette 9e édition met en avant un Maroc diversifié, ancestral, moderne, ouvert, hospitalier et passionné de football.

Le public qui a répondu présent a été épaté par une série de chorégraphies, de chants et musiques et d’images établissant un trait d’union entre le passé et le présent et mettant en avant toute la beauté de la nature, de l’architecture et de l’hospitalité marocaines.

Parmi les moments forts de cette soirée, on retient le spectacle folklorique très rythmé, avec une touche de modernité, qui a mené le bouillant public de Tanger dans un voyage fascinant à travers les différentes régions du Maroc.

La passion du football était fortement mise en relief, avec un retour en images sur les scènes de liesse du public marocain en réaction aux performances des Lions de l’Atlas lors du dernier Mondial au Qatar.

Le point d’orgue de ce moment de nostalgie a été la montée sur scène du sélectionneur national Walid Regragui, l’invité surprise de cette soirée, accueilli chaleureusement par le public. 

Un ultime hommage à titre posthume a été rendu à la légende brésilienne Pelé, décédé le 29 décembre 2022.

Le Maroc organise le « Mondialito » pour la troisième fois, après l’édition 2013 qui a vu le Raja de Casablanca atteindre la finale (défaite 2-0 devant Bayern Munich) et celle de 2014, qui a vu la participation du Moghreb de Tétouan, en tant que champion du Maroc. Cette neuvième édition se déroule du 1er au 11 février dans les villes de Tanger et la capitale administrative Rabat.

Programme de la Coupe du monde des clubs :

1er tour

Mercredi 1er février

Al Ahly (Égypte, Afrique) vs Auckland City FC (Nouvelle Zélande, Océanie) 3-0

2ème tour

Samedi 4 février

14h30 TU – Wydad Athletic Club (Maroc, Afrique) vs Al-Hilal SFC (Arabie saoudite, Asie)

17h30 TU – Seattle Sounders (États-Unis, Amérique du Nord) vs Al Ahly (Égypte, Afrique)

Demi-finale

Mardi 7 février (19h TU)

CR Flamengo (Brésil, Amérique du Sud) vs À déterminer

Mercredi 8 février (19h TU)

À déterminer vs Real Madrid (Espagne, Europe)

Match de classement

Samedi 11 février (15h30 TU)

Finale

Samedi 11 février (19h TU)

Le Maroc et l’Espagne veulent établir un nouveau partenariat économique au service du développement

Le Maroc et l’Espagne souhaitent établir un nouveau partenariat économique au service du développement, dans la perspective de profiter du plein potentiel qu’offrent les relations entre les deux Royaumes, ont souligné le Chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, et son homologue espagnol, Pedro Sanchez,Intervenant lors du Forum économique Maroc-Espagne qui s’est tenu en marge de la Réunion de Haut Niveau (RHN), Sanchez a mis en avant l’importance que son pays accorde aux relations avec le Maroc et l’objectif commun d’ouvrir une nouvelle étape qui va permettre de bénéficier du plein potentiel offert par ces relations renouvelées, lesquelles sont fondées sur la confiance.

L’Espagne et le Maroc, a-t-il poursuivi, partagent l’ambition d’aller vers l’avant dans cette nouvelle étape, notamment avec les 24 accords qui vont être signés, estimant que les relations entre les deux pays sont dans l’intérêt du Maroc, de l’Espagne et aussi de l’Europe.

Ce nouveau partenariat économique permettra ainsi aux entreprises marocaines et espagnoles d’être plus prospères, a indiqué M. Sanchez, annonçant la signature d’un nouveau protocole de financement de 800 millions d’euro (M€) pour financer de nouveaux projets d’intérêt commun réalisés par des entreprises espagnoles au Maroc.

Le Président du gouvernement espagnol a également mis l’accent sur les opportunités de commerce, de l’infrastructure et des secteurs stratégiques.

En outre, Sanchez a rappelé que l’Espagne est le troisième principal investisseur au Maroc, estimant que le volet juridique se veut un outil clé pour renforcer les liens économiques entre les deux pays.

De son côté,  Akhannouch a souligné que la solidité de la relation Maroc-Espagne s’alimente de la dynamique positive que connaissent nos échanges commerciaux.

“L’Espagne est aujourd’hui le premier partenaire commercial du Maroc, sur les importations comme les exportations. Le Maroc est le 3ème partenaire commercial de l’Espagne en dehors de l’Union Européenne, après la Chine et les Etats-Unis et la 1ère destination des exportations espagnoles en Afrique et dans le monde arabe”, a-t-il détaillé.

Et de poursuivre: “Mieux, cette dynamique est en constante progression. Nos échanges commerciaux ont atteint 17 milliards d’euros en 2021. Sur les 9 premiers mois de 2022, ils étaient en hausse de plus de 21%”.

Parallèlement, Akhannouch a fait remarquer que le stock d’investissements espagnols au Maroc progresse alors que le stock des investissements directs étrangers (IDE) positionne l’Espagne comme troisième investisseur étranger au Maroc.

Ainsi, la marge de progression demeure importante, que ce soit dans l’énergie, les transports, le tourisme ou l’industrie, notamment à l’aune du dispositif prévu par la nouvelle Charte d’Investissement, a précisé le Chef de gouvernement.

Par ailleurs, Akhannouch a indiqué que la RHN “constitue une occasion de célébrer l’excellence des relations entre nos deux pays, se félicitant de la nouvelle ère des relations bilatérales avec la position de l’Espagne le Sahara. « L’Espagne a eu le courage du réalisme historique. Et pour cela, le Maroc vous rend hommage”, a-t-il dit.

Et de conclure : “Il n’y a pas lieu de s’étonner qu’un partenariat fiable, fort, flexible, intelligent et multidimensionnel, se traduise dans les faits par un développement économique. C’est le sens que nous souhaitons donner à notre partenariat ».

Organisé à l’initiative de la CGEM, de la Confederación Española de Organizaciones Empresariales (CEOE) et du Conseil économique Maroc-Espagne (CEMAES), ce forum a été l’occasion de discuter de la question “Comment les entreprises marocaines et espagnoles peuvent-elles saisir ensemble les opportunités que présente la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales ?” et de “La transition énergétique, l’environnement et l’économie circulaire, secteurs clés du partenariat économique Maroc-Espagne”.

Bénin : bientôt des caméras sur les routes pour lutter contre les accidents

Le dimanche 29 janvier dernier, une collision a fait au moins 22 morts dans le Centre du pays.Les accidents de la route sont un fléau mondial. Loin d’être fataliste, l’État béninois veut prendre le taureau par les cornes. Réuni ce mercredi en Conseil des ministres, autour du président Patrice Talon, le gouvernement est largement revenu sur le tragique accident du 29 janvier.

Ce jour-là, un bus de transport en commun a pris feu suite à une collision avec un camion. L’accident a eu lieu à Dassa-Zoumè, dans le Centre du pays, à plus de 200 kilomètres de Cotonou.

Pour renforcer la sécurité sur les routes, le gouvernement a pris plusieurs mesures.

Il a instruit la police nationale d’intensifier, en toute urgence, les contrôles routiers avec « des moyens adéquats ». Les autorités entendent acquérir très rapidement, des « caméras dédiées assorties de microphone » pour faciliter le travail des policiers.

Il est également annoncé la professionnalisation du métier de transporteur au Bénin.

Selon le gouvernement, un projet de code sera transmis à l’Assemblée nationale dès l’installation de la neuvième législature le 12 février prochain. Les autorités prévoient aussi l’adoption d’une « politique nationale de sécurité routière ».

Plusieurs personnes ont été complètement brûlées par l’incendie consécutif au choc entre le bus et le camion. Plusieurs corps ne sont donc pas identifiables. Pour régler ce problème, le gouvernement a ordonné des tests ADN.

La piste de l’excès de vitesse

Lors du Conseil des ministres de ce jour, le gouvernement béninois a donné des précisions sur les raisons de l’accident. En attendant les résultats de l’enquête ouverte, les autorités indiquent que, selon les premiers constats, c’est l’éclatement du pneu avant, du côté chauffeur, du bus qui « aurait » provoqué le drame. Le conducteur ayant perdu le contrôle du véhicule a fini sa course contre le camion qui venait en sens inverse.

« Les premiers éléments d’analyse postulent, en considérant le lieu de l’accident, en pleine agglomération, que le bus roulait à vive allure. Il a été d’ailleurs signalé que le conducteur de ce bus avait été verbalisé ce même jour, par la Police républicaine, pour excès de vitesse », souligne le communiqué du Conseil des ministres.

D’après le gouvernement, 45 passagers étaient à bord du bus. 20 personnes ont trouvé la mort sur place dont 19 à la suite de brûlures au troisième degré. Les autorités ajoutent que 24 autres passagers ont été brûlés à des « gravités variables ».

Le jour de l’accident, la société qui gère le bus a dressé un bilan de 22 morts.

L’Espagne annonce un nouveau protocole de financement de 800 millions d’euros en faveur du Maroc

Le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a annoncé, mercredi à Rabat lors du Forum économique Maroc-Espagne, un nouveau protocole de financement de 800 millions d’euros portant sur des projets communs au Maroc.Ces projets seront réalisés par des entreprises espagnoles au Maroc, a précisé Sanchez qui intervenait lors de ce forum aux côtés du Chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, soulignant que l’Espagne et le Maroc partagent l’ambition d’aller vers l’avant en matière des relations bilatérales, notamment avec les 24 accords qui vont être signés.

Ces relations, a-t-il soutenu, sont dans l’intérêt du Maroc et de l’Espagne, mais aussi de l’Europe.

Parallèlement, Sanchez a rappelé que l’Espagne est le troisième investisseur étranger au Maroc et a salué le niveau des échanges commerciaux entre les deux pays.

Organisé en marge de la 12ème Réunion de Haut Niveau (RHN) Maroc-Espagne, à l’initiative de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), de la Confederación Española de Organizaciones Empresariales (CEOE) et du Conseil économique Maroc-Espagne (CEMAES), ce forum a été l’occasion de discuter de la question « Comment les entreprises marocaines et espagnoles peuvent-elles saisir ensemble les opportunités que présente la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales ? » et de « La transition énergétique, l’environnement et l’économie circulaire, secteurs clés du partenariat économique Maroc-Espagne ».

Pour rappel, Sanchez co-présidera, jeudi, avec Akhannouch les travaux de cette Réunion de Haut Niveau qui se tient huit ans après la dernière session de ce mécanisme institutionnel.

Mondial des clubs : Al Ahly s’impose face à Auckland City (3-0)

Le club égyptien d’Al Ahly a pris le meilleur sur la formation néo-zélandaise d’Auckland City par 3 buts à 0 (mi-temps 1-0), mercredi soir au Grand stade de Tanger, en ouverture de la Coupe du Monde des Clubs (Maroc-2022).Les Egyptiens se sont imposés grâce à des buts de Hussein Elshahat (45+2è), Mohamed Sherif (56è) et Percy Tau (86è).

Peu avant ce match d’ouverture, le Grand stade de Tanger a brillé de mille feux. Un spectacle digne des plus grands événements sportifs internationaux mais avec un cachet marocain qui a replongé le public dans l’esprit de l’exploit des Lions de l’Atlas au Mondial Qatar 2022. 

D’ailleurs, la cérémonie a été rythmée par les messages du coach marocain  Walid Regragui, présent sur place. La cérémonie a rendu un hommage au célèbre explorateur tangérois, Ibn Battûta ainsi qu’à la légende du football, Pelé.

Voici le programme des match de ce Mondialito:

 Match 2

4 février, 18h30 (Tanger)

Seattle Sounders – Al Ahly ou Auckland City

Match 3

4 février, 15h30 (Rabat)

Wydad – Al Hilal

Match 4

7 février, 20h (Tanger)

Flamengo – Wydad ou Al Hilal

Match 5

8 février, 20h (Rabat)

Seattle Sounders, Al Ahly ou Auckland City – Real Madrid

Match 6

11 février, 16h30 (Rabat)

Match pour la troisième place

Match 7

11 février, 20h (Rabat)

Finale

Le Roi Mohammed VI invite le PM espagnol à effectuer une visite au Maroc

Le Roi Mohammed VI s’est entretenu, ce mercredi au téléphone, avec le premier ministre espagnol Pedro Sanchez. Selon un communiqué du cabinet royal, le Souverain s’est félicité de l’évolution, dans la concertation, la confiance et le respect mutuel, de la nouvelle phase du partenariat bilatéral depuis qu’il a rencontré Sanchez en avril 2022. Les engagements contenus dans la Déclaration conjointe adoptée à cette occasion ont été substantiellement mis en œuvre.

Le Souverain a également salué la tenue à Rabat de la 12ème session de la Réunion de Haut Niveau Maroc-Espagne, huit ans après la dernière session de ce mécanisme institutionnel. 

« En vue de renforcer cette dynamique positive dans le partenariat stratégique bilatéral excellent, le Roi a invité le Chef du Gouvernement espagnol à effectuer une visite officielle au Maroc, très prochainement. Cette visite sera l’occasion pour renforcer davantage les relations bilatérales, à travers des actions concrètes marquées par l’efficacité, et des projets tangibles dans des domaines stratégiques d’intérêt commun », souligne la même source.

Côte d’Ivoire : la CGRAE va élargir son dispositif de sécurité sociale

L’Institution de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE) s’engage à poursuivre « ardemment » au cours de l’année 2023 les projets d’extension de certains services au profit des assurés sociaux.Au cours d’un échange de vœux de nouvel an, le 31 janvier 2023, entre les dirigeants de l’institution et le personnel, le directeur général de l’IPS-CGRAE, M. Abdrahamane Berté, a invité ses collaborateurs à « s’approprier ces chantiers majeurs ».

Il s’agit, entre autres, de « l’extension de la couverture sociale à travers la création de la branche Accident de travail et maladies professionnelles (AT/MP) et des prestations familiales, de la création du Fonds social vieillesse ».

Le directeur général de l’IPS-CGRAE a annoncé également le projet de mise à jour de la dénomination sociale et de refonte de l’identité visuelle de l’Institution dans le but de garantir une meilleure cohérence avec ses nouvelles ambitions.

Dressant le bilan et les perspectives de l’IPS-CGRAE au cours de cette traditionnelle cérémonie de présentation de vœux du personnel au président du Conseil d’administration et au directeur général, il a dit que l’institution a pu, en 2022, maintenir et même améliorer le niveau de ses engagements vis-à-vis des assurés.

Sur un montant global de plus de 213 milliards FCFA de prestations payées pour un total de 15.500 dossiers reçus, le délai moyen de traitement de ces dossiers était de 9 jours pour les dossiers reçus complets, sur un objectif de 25 jours, conformément aux ratios exigés par la CIPRES, l’organe de régulation.

Quant au taux moyen de liquidation des dossiers de prestations dans les délais, il est de 95%, tandis que celui du recouvrement des cotisations sociales s’élève à 98%, a fait savoir le directeur général de l’IPS-CGRAE.

Pour le directeur général, l’année qui vient de s’achever a également permis à l’Institution de relever des défis importants dans l’intérêt des assurés sociaux, dont le « démarrage effectif des précomptes pour les nouveaux adhérents à La Complémentaire », étape fondamentale de ce projet permettant aux agents de l’Etat de prendre le contrôle sur la qualité de leur future retraite.

Il a relevé la mise en service de l’application SIGRAE (Système Intégré de Gestion de Retraite des Agents de l’Etat) qui permet de traiter avec encore plus de célérité, l’ensemble des dossiers réguliers et complets reçus.  

L’année précédente, l’IPS-CGRAE, dans l’optique de rapprocher ses bureaux des assurés sociaux, a procédé à l’inauguration de l’agence de San-Pedro dans le Bas-Sassandra (Sud-ouest) qui est le 4ème District le plus peuplé parmi les 14 existant et dans lesquels l’institution était déjà présente.

La pose de la première pierre de la future agence d’Odienné (nord-ouest), un carrefour stratégique à très fort potentiel et chef-lieu de la Région du Kabadougou qui regroupe près de 4.000 fonctionnaires en activité, illustre cet engagement.

Le président du Conseil d’administration, M. Blé Mamadou, a indiqué que, bien que 2022 ait été une année difficile au plan international avec la crise russo-ukrainienne et les conséquences de la Covid-19, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a fait le choix d’être aux côtés des assurés sociaux dans la lutte contre la cherté de la vie.

Ghana : relèvement du taux directeur à 28 %

La décision de la Banque du Ghana vise à maîtriser l’inflation ayant culminé à 54,1 % dans le pays.Le taux directeur en vigueur au Ghana passe de 27 à 28 %. Ainsi en a décidé le Comité de politique monétaire de la Banque du Ghana. Hier mardi, lors d’une conférence de presse à Accra, Dr Ernest Addison, le Gouverneur de l’institution financière publique, a expliqué que l’ajustement à la hausse était conforme à sa stratégie de resserrement monétaire dans un contexte d’inflation.

Au Ghana, l’augmentation des prix a atteint 54,1 %, portant un sacré coup au pouvoir d’achat des citoyens. En novembre 2022, elle était de l’ordre de 50,3 % contre 40,4 % en octobre de la même année. Une situation, a affirmé M. Addison, qui résulte principalement des effets décalés de la forte dépréciation en octobre du Cedi, la monnaie du pays.

« Les pressions inflationnistes sous-jacentes sont également restées élevées. La mesure de l’inflation de base de la Banque centrale, qui exclut l’énergie et les services publics, s’est accélérée à 53,2 % en décembre 2022 contre 49,7 % en novembre », a conclu le Gouverneur de la Banque du Ghana.

Me Altit, avocat de Gbagbo à la CPI, attendu à Abidjan

Me Emmanuel Altit, l’un des avocats de l’ex-président ivoirien, est annoncé à Abidjan dans le cadre de la première édition de La Fête de la Renaissance, une festivité visant à célébrer l’acquittement de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI).Cette fête, placée sous l’égide du président du PPA-CI, le parti de Laurent Gbagbo, « se déroulera sur deux journées principales, celle du 31 mars et du 1er avril 2023 », a indiqué ce mercredi 1er février 2023 M. Damana Pickass, secrétaire général de la formation politique, lors du lancement de l’évènement.

Selon M. Damana Pickass, « elle va s’étendre dans la réalité sur une semaine, mais ces deux derniers jours (les 31 mars et 1er avril 2023) seront les journées phares » de « la première édition de cette fête qui consistera à célébrer notre leader charismatique ».

« Nous aurons au menu de cette fête une conférence inaugurale, à Abidjan, et elle sera animée par le président exécutif du parti », a dit M. Damana Pickass, ajoutant que « cette conférence verra aussi la participation de Me Altit, qui a beaucoup d’anecdotes à nous raconter ».

Le thème retenu pour cette première édition est « De la résistance à la renaissance, quels impacts sur l’engagement politique de la jeunesse ? ». L’orateur abordera la « résilience » de M. Gbagbo contre « la machine impérialiste ».

Le premier vice-président du Conseil stratégique et politique (Csp) du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), Sébastien Danon Djédjé, a fait savoir que l’article 3 du règlement intérieur mentionne la célébration de la Fête de la renaissance.

Cette festivité vient remplacer la Fête de la liberté, célébrée par le Front populaire ivoirien (FPI), parti fondé par Laurent Gbagbo, qui a abandonné le parti aux mains de Affi N’Guessan à la suite de fortes dissensions internes, pour créer en octobre 2021 une nouvelle formation politique, le PPA-CI.

« Le 31 mars de chaque année, cette fête sera célébrée, nous allons commémorer la résistance des peuples Africains, et également commémorer l’acquittement du président Laurent Gbagbo par la Cour pénale internationale », a précisé M. Damana Pickass.

« La Fête de la liberté est partie, vive la fête de la renaissance », a déclaré le président exécutif du PPA-CI, Hubert Oulaye, qui a lancé officiellement les activités de la première édition de cette festivité, au siège du parti, en présence des plus hauts dirigeants.

Rappelant le parcours du combat politique de M. Gbagbo et ses partisans, Hubert Oulaye, a salué l’avènement du multipartisme en Côte d’Ivoire. Il a, par ailleurs, relevé que certains de leurs camarades ont été utilisés (depuis 2011) pour s’accaparer du parti, mais cette bataille interne, nous l’avons gagnée ».

La Fête de la Renaissance sera aussi un moment de jauger l’implantation du parti sur toute l’étendue du territoire national, a souligné Damana Pickass, notant qu’« elle vise à réarmer et organiser idéologiquement les militants, préparer la reconquête du pouvoir d’État lors des prochaines échéances électorales ».

Cette fête rassemblera, à en croire M. Damana, « les militants, les sympathisants et les partis politiques alliés en Côte d’Ivoire et en Afrique, ainsi que les organisations de la société civile, les partenaires au développement et les personnalités qui ont contribué à la libération de M. Gbagbo ».

Le début de ce moment festif, prévu le 31 mars 2023, sera marqué par l’ouverture du « Village de la renaissance » et une animation socioculturelle. Le 1er avril, le chronogramme indique un grand défilé qui partira du village à la place Ficgayo de Yopougon. Un pagne à l’effigie de M. Gbagbo, conçu pour la Fête de la Renaissance a été présenté aux militants.

M. Gbagbo est rentré au pays le 17 juin 2021 à la suite à son acquittement définitif par la Cour pénale internationale (CPI) le 31 mars 2021, Avec les crises internes au sein de son parti, le Front populaire ivoirien (FPI), il a proposé un nouvel instrument politique, le PPA-CI, porté sur les fonts baptismaux le 17 octobre 2021.

Malawi : plusieurs ministres limogés sur fond de corruption

Le gouvernement malawite est passé de 30 à 25 ministres, selon un communiqué de la Présidence.C’est un large remaniement opéré mardi soir au Malawi. Plusieurs ministres ont été remerciés. Il s’agit notamment de Patricia Kaliati, ministre du Développement communautaire et du Bien-être social, Eisenhower Mkaka, ministre de l’Environnement, Gospel Kazako, ministre de l’Information,  Blessings Darlo Chinsinga, ministre du Gouvernement local, Albert Mbawala, ministre des Mines, Timothy Mtambo, ministre de l’Unité nationale et Mark Phiri, ministre du Commerce et de l’Industrie.

Le président Lazarus Chakwera répond de cette façon aux soupçons de corruption pesant sur certains de ses proches collaborateurs. Élu en 2020, l’actuel homme fort de Lilongwe avait fait de la bonne gouvernance l’un de ses thèmes favoris pendant sa campagne.

En outre, les sous-ministères ont été supprimés et Saulos Chilima, le vice-président de la République, a perdu son poste de Secrétaire d’État. Lazarus Chakwera a également renoncé aux portefeuilles ministériels qu’il occupait.

Dans la nouvelle équipe, le président malawite a nommé un vice-ministre du Gouvernement local, de l’Unité et de la Culture issu du parti d’opposition progressiste démocrate dirigé par son prédécesseur Peter Mutharika. Ces décisions, d’après le Secrétaire de la Présidence, Coleen Zamba, sont entrées en vigueur le jour où elles ont été prises.

Foot : le Maroc prêt à accueillir la Coupe du monde des clubs

La compétition annuelle de la Fédération internationale de football association (Fifa) s’ouvre ce mercredi au Grand Stade de Tanger, au Nord du Royaume chérifien.Pour la troisième fois de son histoire, le Maroc abrite la Coupe du monde des clubs. Du 1er  au 11 février 2023, sept formations des différentes confédérations de football tenteront de succéder à Chelsea FC (Angleterre) au palmarès du tournoi.

En Afrique, seul le Royaume chérifien a eu l’insigne honneur d’organiser cette joute qui en est à sa 19ème édition. Très souvent, elle a eu lieu au Japon, aux Émirats arabes unis et au Qatar. Au Maroc, les sacres du Bayern Munich (2013) et du Real Madrid (2014) « ont été marqués par l’extraordinaire ambiance qui régnait dans les tribunes », souligne sur son site la Fédération internationale de football association (Fifa).

Il devrait en être de même ce mercredi au Grand Stade de Tanger, également connu sous le nom d’Ibn Batouta, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture. Après un spectacle sons et lumières, Al Ahly, finaliste malheureux de la Ligue africaine des champions et Auckland City, vainqueur de l’épreuve en Océanie, lanceront les hostilités dans une enceinte entièrement rénovée.

Traditionnellement, la Coupe du monde des clubs se tient en décembre. Mais elle a été décalée en raison du Mondial 2022 exceptionnellement joué au Qatar du 20 novembre au 18 décembre dernier. Outre Tanger, Rabat, la capitale, sera aussi un carrefour du foot planétaire. En 2013 et 2014, les villes de Marrakech et Agadir avaient été choisies par les autorités marocaines.

Programme de la Coupe du monde des clubs :

1er tour

Mercredi 1er février (19h TU)

Al Ahly (Égypte, Afrique) vs Auckland City FC (Nouvelle Zélande, Océanie)

2ème tour

Samedi 4 février

14h30 TU – Wydad Athletic Club (Maroc, Afrique) vs Al-Hilal SFC (Arabie saoudite, Asie)

17h30 TU – Seattle Sounders (États-Unis, Amérique du Nord) vs À déterminer

Demi-finale

Mardi 7 février (19h TU)

CR Flamengo (Brésil, Amérique du Sud) vs À déterminer

Mercredi 8 février (19h TU)

À déterminer vs Real Madrid (Espagne, Europe)

Match de classement

Samedi 11 février (15h30 TU)

Finale

Samedi 11 février (19h TU)

Afrique : l’interconnectivité au cœur du Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures

L’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD, sigle anglais) veut mobiliser les bailleurs autour des infrastructures avec un accent fort sur l’intégration régionale des territoires.« Nous ne sommes pas là que pour le simple plaisir de parler. Nous voulons faire de cette rencontre un sommet pour les actions concrètes ». Le ton est donné. La Directrice Générale de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD, sigle anglais), Nardos Bekele-Thomas, veut allier les paroles aux actes au sortir de la seconde édition du Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique.

L’événement qui se tient les 2 et 3 février 2023 au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad) à Dakar a pour thème : « Maintenir l’élan vers des infrastructures de classe mondiale en Afrique ».  

S’exprimant mercredi 1 février lors d’un briefing média, Mme Bekele-Thomas a relevé le « paradoxe » du déficit infrastructurel du continent alors que « les besoins sont là et les moyens de les financer disponibles ».

Partant de ce constat, la DG de l’AUDA-NEPAD a fait savoir que l’objectif principal de la réunion de Dakar est « de mobiliser les financements nécessaires pour exécuter le deuxième plan d’action prioritaire du Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA-PAP2) ».

Aligné sur l’Agenda 2063 de l’Union africaine, le PIDA-PAP2, entériné par les chefs d’Etats en février 2021, a identifié 69 projets prioritaires pour un investissement total de 160 milliards de dollars. Vingt projets prioritaires dans l’énergie, les transports, l’eau ou les technologies de l’information et de la communication (TIC) ont été sélectionnés et seront présentés les 2 et 3 février aux différents acteurs du développement. Ils sont censés accélérer l’industrialisation de l’Afrique et son intégration régionale grâce à une logique de création de corridors.

Après le premier Sommet de Dakar sur le Financement tenu en 2014, cette deuxième édition illustrera le changement de strategie en cours dans le financement et le développement des infrastructures en Afrique. Avec le renforcement du concept de corridor intra-africain intégré, l’AUDA-NEPAD encourage une approche multisectorielle du développement des infrastructures avec un accent fort sur l’intégration régionale des territoires tout en durcissant ses exigences en matière de faisabilité et de bancabilité.

« Bien que les nombreux partenaires de l’évènement soient déjà pleinement mobilisés, il est essentiel d’engager de manière substantielle le secteur privé, qui est structurellement moins mobilisé sur les projets de développement d’infrastructures en Afrique que dans d’autres régions du monde », a indiqué Mme Nardos Bekele-Thomas.

Justice, investissement et tourisme au menu des quotidiens marocains

La montée en flèche des poursuites judiciaires liées aux données personnelles, les mesures incitatives pour les investissements, la promotion du tourisme, sont les principaux titres développés par la presse marocaine parue ce mercredi.+L’Economiste+ relève que les affaires judiciaires liées aux données personnelles sont passées de 138 en 2020 au double en 2021. Cette hausse confirme une tendance enregistrée depuis 2019. Année durant laquelle la présidence du ministère public et la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP) ont signé une convention de coopération.

Le parquet a reçu 60 dossiers depuis 2019 et dont une dizaine en 2021, précise son président. La justice peut aussi s’autosaisir ou enquêter sur la base d’une plainte. La loi sur la protection des données personnelles le permet. Elle prévoit aussi une coopération entre la justice et la CNDP.

Côté économique, le même journal souligne que ce n’est pas à l’investisseur de faire la tournée des administrations pour rassembler les pièces. Ce sont elles qui doivent prendre en charge ces aspects.

Face aux députés, le chef du gouverrnement, Aziz Akhannouch, a expliqué l’approche de son équipe pour faciliter l’acte d’investir. En plus de la simplification des procédures, il a également mis l’accent sur le plan national de développement des zones logistiques. Cela s’accompagnera de l’accélération du processus de déconcentration. Une première mouture de l’organisation centrale et régionale a été adressée aux ministres, avant de procéder aux arbitrages définitifs.

L’idée est de permettre à l’investisseur d’obtenir des décisions administratives dans les meilleurs délais, dans un cadre transparent et unifié sur le plan national, ajoute la publication.

+Le Matin+ rapporte que le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud, a reçu, mardi à Rabat, le Général de Brigade Fructueux Gbaguidi, Chef d’Etat-Major Général des Forces armées béninoises.

Les discussions entre les deux responsables ont porté sur la coopération bilatérale entre les Forces Armées Royales et les Forces Armées Béninoises, indique un communiqué de l’Etat-Major Général des FAR, cité par le quotidien.

+L’Opinion+ indique que les professionnels du tourisme partagent le soulagement quant à la reprise avérée du secteur touristique, doublé d’un optimisme pour les perspectives de cette année.

En effet, la reprise d’activité a atteint, en 2022, 84% par rapport aux 13 millions de touristes accueillis par la destination en 2019. De bonnes performances mises en avant par la ministre Fatima Zahra Ammor devant le Parlement, qui les explique par le soutien de l’Etat en période de crise. La destination Maroc veut capitaliser sur ce redémarrage, en lançant des campagnes internationales et en misant sur une nouvelle feuille de route associant public et privé pour 2023-2030.

Maroc: Les exportations industrielles estimées à 32,5 milliards d’euros en 2022

Les exportations industrielles du Maroc devraient atteindre 32,5 milliards d’euros (360 milliards de dirhams) en 2022, a annoncé le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezour.Le ministre, qui s’exprimait à la Chambre des conseillers, a rappelé que le volume des exportations industrielles n’avait pas dépassé les 14,5 milliards d’euros (160 milliards DH) en 2013, soit avant le lancement dudit Plan, soulignant ainsi une progression de l’ordre de 18 milliards d’euros (200 milliards DH) en 9 ans.

Ce Plan a réalisé un bilan « très positif » en dépassant notamment son objectif de création de 500.000 emplois, a relevé le ministre, ajoutant que ce dispositif a, en outre, permis de créer des écosystèmes industriels intégrés, de soutenir la compétitivité, de renforcer la confiance des investisseurs marocains et étrangers dans l’industrie marocaine et de renforcer l’attractivité du Maroc comme destination pour les investissements industriels.

Pour ce qui est des échanges commerciaux du Maroc avec les pays africains, le ministre a fait savoir que le volume des échanges avec ces pays atteindrait plus de 5,86 milliards d’euros (65 milliards DH en 2022), notant que ces échanges ont plus que quadruplé au cours de la période 2001-2021, passant de 903 millions d’euros (10 milliards DH) à 4,15 milliards d’euros (46 milliards DH) en 2021.

Néanmoins, les ambitions ne sont pas encore atteintes à ce niveau, a-t-il dit, soulignant l’existence d’un ensemble de projets de nature à consolider les échanges et le partenariat avec les pays africains, dont la Zone de libre-échange continentale africaine, et le port de Dakhla, appelé à devenir, après son achèvement en 2027, une porte d’entrée de haut niveau vers l’Afrique devant améliorer l’accès aux marchés africains et l’accessibilité du produit africain aux marchés mondiaux.

Adhésion de l’Afrique au G20: Macky Sall décroche le soutien de Paris

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par le tête-à-tête entre Emmanuel Macron et Macky Sall en France et la qualification du Sénégal en finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan).Le Quotidien évoque le soutien de la France pour l’adhésion de l’Afrique au G20, ce forum intergouvernemental annuel qui regroupe les pays les plus développés du monde. « Paris gagné pour Macky », titre le journal montrant le président sénégalais Macky Sall et son homologue français Emmanuel Macron se serrant la main au palais de l’Elysée.

« Après les Etats-Unis, le Japon, la Turquie, Macky Sall vient d’obtenir le soutien de la France pour l’adhésion de l’Union africaine (UA) – dont il est le président en exercice – au G20. En séjour dans ce pays (depuis hier), le président Sall s’est entretenu avec Emmanuel Macron sur la conjoncture internationale, le renforcement des relations entre les deux pays », souligne Le Quotidien.

Walf Quotidien note pour sa part que Macky Sall s’est livré à une « séance d’explications » avec Macron pour avoir accordé une audience, il y a quelques jours à Dakar, à l’opposante française d’extrême droite, Marine Le Pen, leader du Rassemblement national (RN). « Aux explications de Sall, rapportent nos sources, le double tombeur de Mme Le Pen aux dernières élections présidentielles françaises a rétorqué : +Je ne t’en veux pas. Tout malentendu est dissipé. J’aurais préféré qu’elle ne soit pas reçue mais ce n’est pas grave », indique le journal.

En revanche, précise Le Soleil, le « menu du tête-à-tête » entre les deux hommes a concerné « l’agenda bilatéral dans le cadre du renforcement des liens d’amitié et de coopération entre le Sénégal et la France ». Le quotidien national rapporte aussi que les deux chefs d’Etat ont évoqué la conjoncture internationale et « le soutien réaffirmé de la France à la candidature africaine pour un siège de membre permanent au G20 ».

Bés Bi note qu’un « gros risque » guette l’opposant Ousmane Sonko dans le procès pour diffamation intenté contre lui par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang et qui doit s’ouvrir demain au tribunal de Dakar. « Le leader du Pastef pourrait être inéligible (pour la présidentielle 2024) en cas de condamnation », souligne le journal.

Déjà poursuivi dans une affaire de mœurs pour laquelle il est renvoyé devant la chambre criminelle, le maire de Ziguinchor (sud) avait alerté l’opinion lors de son meeting de Keur Massar, dans la banlieue dakaroise, sur la tentative du pouvoir de le rendre inéligible aux prochaines élections en utilisant la machine judiciaire. « Ils veulent maintenant passer par cette affaire de diffamation pour m’éliminer », a fustigé l’opposant arrivé troisième à la dernière présidentielle avec plus de 15% des suffrages.

En football, Le Soleil se rejouit de l’exploit des Lions locaux du Sénégal qui se sont qualifiés en finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan), une compétition réservée aux joueurs évoluant dans les championnats de leur pays et organisée cette année en Algérie. Ils ont défait (1-0) mardi soir en demi-finale Madagascar et vont affronter samedi en finale les Fennecs d’Algérie, pays organisateur.

Le Quotidien salue cette qualification des « Lions sur un Chan d’honneur » alors que Walf Quotidien retient « le quatrième Clean Sheet du gardien Mamadou Sy », témoignant de la solidité défensive du Sénégal même s’il a raté plusieurs occasions devant Madagascar. Evoquant ce problème dans Stades, le milieu de terrain Lamine Camara fait savoir que « nos attaquants sont conscients de l’enjeu de la finale ».

Le sélectionneur Pape Thiaw ne s’éternise pas sur cette affaire, notant justement que son équipe « est en train d’écrire une histoire » puisque le Sénégal va disputer sa première finale de Chan après avoir perdu sa deuxième finale de Coupe d’Afrique des nations (Can), en 2019, face à la même Algérie. Cette finale ressemble donc à une « revanche par procuration » pour les Lions, fait observer Le Soleil.

Mali : Le plan de réponse humanitaire 2023 lancé

Au Mali, les besoins d’assistance humanitaire ont connu une hausse en raison de la dégradation de la situation sécuritaire.Bamako a abrité ce mardi 31 janvier, le lancement du plan de réponse humanitaire pour l’année en cours. Selon ce document, un peu plus d’un tiers de la population soit 8,8 millions de Maliens sont dans le besoin humanitaire, soit une augmentation de 20% par rapport à l’année dernière où le nombre de personnes à assister au Mali était de 7,5 millions.

Pour faire face à ce défi, le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies (OCHA) au Mali cherche à mobiliser plus de 450 milliards de FCFA (751,4 millions de dollars). Ce qui n’est pas gagné d’avance au regard du peu d’engouement suscité par le volet humanitaire. Sans compter l’augmentation des foyers de tensions dans d’autres régions du monde et des aléas causés par les changements climatiques.

L’année dernière, sur les 686 millions de dollars requis pour financer les besoins humanitaires, seuls 38% des fonds (environ 260 millions) ont pu être mobilisés. Parmi les personnes dans le besoin ciblées par cette assistance on note des déplacés, des retournés, des communautés hôtes, des réfugiés, etc.

Selon Alain Noudehou, Coordonnateur Résident et Coordonnateur Humanitaire au Mali, ces fonds ont trois objectifs, à savoir sauver et préserver la vie et la dignité des populations avec des besoins critiques dans les zones de crise ; assurer un accès minimum et équitable aux services sociaux de base et conditions de vie des personnes et enfin renforcer la préparation aux urgences des ménages vulnérables exposés ou affectés par des chocs dans les zones de crise. L’Union européenne, à travers le chef de sa délégation au Mali, Bart Ouvry a promis de mettre dans la cagnotte un montant de plus de 32 milliards de FCFA au Mali pour soutenir les citoyens dans le besoin.

Les Américains, à travers l’Agence pour le développement international (USAID) ont promis de soutenir ce plan de réponse humanitaire sans préciser le montant de leur contribution. Les États-Unis sont d’ailleurs le premier des dix bailleurs à financer l’aide humanitaire au Mali. En 2021, ils ont accordé plus de 170 milliards de FCFA au Mali à travers l’USAID.

Toutefois, de réelles difficultés pourraient survenir à cause de la tension diplomatique opposant le Mali à la France dont le dernier épisode en date est l’interdiction depuis le mois de novembre dernier des activités de toutes les organisations non-gouvernementales financées ou soutenues par la France, y compris celles opérant dans le domaine humanitaire.

Guinée : un activiste évacué d’urgence à hôpital

Plusieurs membres de la société civile guinéenne ont été envoyés en prison par les autorités de la transition.Mamadou Billo Bah, le responsable de la mobilisation et des antennes du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) a été évacué d’urgence cet après-midi au service d’urologie de l’hôpital Ignace Deen de Conakry.

Selon le FNDC, Billo Bah aurait été violenté le 21 janvier dernier lors de son arrestation par des militaires.

« Mamadou Billo Bah souffre de la dilatation de ces nerfs. Malgré l’insistance des médecins pour son hospitalisation,  les responsables de la junte au pouvoir en Guinée refuse de l’accorder des soins nécessaires », a dénoncé mouvement citoyen guinéen, dans un communiqué.

Poursuivi pour « participation délictueuse à un attroupement, complicité de destruction d’édifices publics et privés, coups et blessures volontaires, incendie volontaire, pillage », l’activiste guinéen a été placé sous mandat de dépôt mardi 24 janvier 2023.

Il a rejoint en prison Oumar Sylla alias Foniké Menguè et Ibrahima Diallo, également membres du FNDC, mouvement citoyen dissous par les nouvelles autorités.

Plusieurs organisations de défense des droits humains ont appelé à leur libération immédiate.

Don d’outils digitaux de l’UNFPA au profit de l’école ivoirienne

Ces dons, remis par l’institution onusienne, visent à accompagner l’apprentissage des élèves à travers la plateforme en ligne dénommée « Mon école à la maison ».Le représentant résident du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), en Côte d’Ivoire, Mme Cécile Compaoré Zoungrana, a remis 360 ordinateurs et 1.000 smartphones à la communauté éducative, ce mardi 31 janvier 2023. 

La ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a réceptionné ce lot de matériels informatiques, à son Cabinet, lors d’une cérémonie, en présence de ses collaborateurs.  

Selon Mme Cécile Compaoré Zoungrana, ce lot de matériels informatiques a également pour objectif de renforcer les capacités des enseignants et de toutes les personnes impliquées dans cette œuvre gigantesque qui consiste à rendre l’école accessible à travers la plateforme Mon école à la maison.

« Dans les ordinateurs et dans les smartphones, il y a 11.000 outils pédagogiques qui ont déjà été numérisés et téléchargés pour faciliter l’enseignement et l’apprentissage des enfants, mais également renforcer le service et la pédagogie », a-t-elle ajouté.  

Elle a félicité la Côte d’Ivoire pour les Etats généraux de l’éducation et de l’alphabétisation tenus récemment, faisant du pays « l’un des champions du Sommet mondial de l’éducation ». Toute chose qui améliore l’engagement communautaire par rapport à l’éducation.

L’UNFPA et le gouvernement ivoirien ont mené plusieurs projets, ensemble, sur des projets portant entre autres sur l’éducation des filles, leur accès et maintien à l’école, ainsi que la réussite des filles à l’école et l’épineuse question des grossesses en milieu scolaire.

La ministre a dit que son département ministériel est « très heureux » de cette action visant à accompagner le système éducatif ivoirien, tout en rappelant qu’en tenant les Etats généraux de l’éducation, l’Etat voulait faire un « diagnostic sans complaisance avec pour objectif d’offrir une école de qualité à tous les enfants de Côte d’Ivoire ».

La digitalisation a « permis la continuité éducative et la résilience de l’école face à la crise mondiale de la pandémie à Coronavirus, apparaît comme l’une des grandes solutions pour un système éducatif performant et inclusif », a-t-il fait observer.

Cette éducation numérique figure au nombre des recommandations des Etats généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, a-t-elle poursuivi, soulignant qu’à l’issue des états généraux quatre priorités ont été dégagées.

Il s’agit de l’amélioration de l’apprentissage fondamental avec la pertinence des programmes, la qualité de l’enseignement ; la réforme de la profession des enseignants ; l’élargissement et l’encadrement de l’offre d’éducation et l’éducation non formelle, ainsi que le développement du numérique pour améliorer la gouvernance et la résilience pour une offre éducative inclusive.

Aujourd’hui, dira-t-elle, l’opérationnalisation des recommandations de ces assises nationales pour la transformation de l’école va se traduire à des mesures à court, à moyen et à long terme. Et la plateforme du programme d’enseignement et de formation à distance « Mon école à la maison », lancée il y  a quelques semaines, en est une illustration.

La 2e édition du Sommet de l’élevage d’Abidjan prévue en juin

L’évènement se veut un rendez-vous d’apprentissage sur les activités du secteur, de réseautage entre acteurs et une fenêtre d’opportunités à travers des panels, des expositions et des sessions avec les professionnels de la filière.Le Sommet de l’élevage d’Abidjan, prévu du 23 au 25 juin 2023, se tiendra sur les bords de la lagune Ebrié, avec davantage d’innovations. L’engouement autour de la première édition tenue en décembre dernier fait espérer un afflux de personnes pour l’édition prochaine.

Selon l’initiatrice, Colette Tanoh, ce sont environ 7.000 participants qui ont été enregistrés à la première édition et près de 300 éleveurs. Elle a tenu pour cela a remercié tous les partenaires et acteurs du secteur qui se sont mobilisés pour ce Sommet.

Elle ajoutera que « comme en 2022, l’édition 2023 accueillera plusieurs visiteurs sur les trois jours avec des contenus destinés aux professionnels du secteur, partenaires, structures d’accompagnement et le grand public ».

L’annonce de cette deuxième édition du Sommet de l’élevage d’Abidjan, elle l’a faite ce mardi 31 janvier 2023, à Cocody (Est d’Abidjan), en présence du directeur de cabinet du ministère des Ressources animales et halieutiques, Assoumany Gouramenan.

L’initiatrice du projet, Colette Tanoh, directrice de Next sustainable initiative (Nsi) dit vouloir, à travers cette démarche participative entres acteurs du secteur des ressources animales et halieutiques et institutions étatiques, aider à la valorisation du potentiel de la Côte d’Ivoire.

L’un des objectifs est la promotion d’investissements dans la filière afin de contribuer à la souveraineté alimentaire du pays. Et ce, pour « accompagner la Côte d’Ivoire dans la vision d’un secteur des ressources animales et halieutiques, source de créations de richesses et d’emplois décents, pour une alimentation saine, nutritive et suffisante, respectueuse de l’environnement et de la biodiversité ».

Cette vision est soutenue par le ministère des Ressources animales et halieutiques, représenté à cette conférence de presse par le directeur de cabinet Assoumany Gouramenan qui a invité tout le monde à s’impliquer notamment les jeunes, car jugera-t-il cette filière porteuse.

« L’une de nos problématiques est comment amener nos jeunes à s’intéresser à la filière pêche », a fait savoir Assoumany Gouramenan. Il a également cité la filière de la boucherie qui offre des potentialités aux jeunes.

Mali : troisième visite du président de la Commission de l’UA

Les autorités de la transition malienne ont prévu d’organiser des élections présidentielles en 2024 pour un retour à l’ordre constitutionnel.Le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat a clôturé ce mardi 31 janvier, sa troisième visite officielle au Mali depuis le début de la Transition en août 2020. Une visite visant à constater le travail effectué par les autorités pour un retour à l’ordre constitutionnel normal prévu en mars 2024.

Il en a profité pour s’enquérir de la situation humanitaire du pays qui a connu une grande dégradation à cause de l’insécurité. Au cours de son séjour, le président de la Commission de l’Union a eu des échanges avec les autorités de la Transition, à leur tête le chef de l’Etat le Colonel Assimi Goïta ainsi que le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga. Il a ainsi pris connaissances des avancées réalisées par le processus de Transition telles que la mise en place de l’Autorité Indépendant de Gestion des Elections (AIGE) l’adoption de la Loi électorale, la création d’une commission chargée de finaliser le projet de nouvelle Constitution…

Lors de son séjour, le président de la Commission de l’UA a également eu une réunion de travail avec le Comité local de suivi de la Transition mis en place par l’Institution continentale, en partenariat avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et des Nations Unies. Il a rendu hommage à ce comité « pour le travail remarquable qu’il a accompli » dans l’accompagnement de la Transition.

« Nous sommes venus aujourd’hui faire le point avec les autorités de la Transition sur les étapes franchies et nous sommes heureux de constater que des progrès réels ont été accomplis par la transition malienne », s’est réjoui le Président de la Commission de l’UA. Evoquant l’audience que lui a accordée le Président de la Transition, Moussa Faki Mahamat a indiqué qu’à cette occasion, il a réaffirmé « le soutien de l’Union africaine au succès de la transition et notre désir ardent de voir la solidarité africaine s’exprimer en faveur de ce pays ».

Cette visite a aussi été l’occasion pour les autorités de la Transition d’exhorter l’Union africaine à lever les sanctions qu’elle a imposées au Mali, le 14 janvier 2022, s’alignant alors sur la décision de la Cédéao d’isoler Bamako en réponse au refus d’alors des autorités d’aller vers un retour à l’ordre constitutionnel dans les meilleurs délais. L’institution sous régionale a finalement levé l’embargo sur le Mali en juillet dernier après que la junte a accepté une transition de 24 mois.

Pour faire face aux défis humanitaires importants auxquels le Mali est confronté suite à la crise sécuritaire, les autorités ont sollicité la solidarité continentale à travers l’appui du Fonds humanitaire de l’Union Africaine. Pour toutes ces demandes, le président de la Commission a indiqué avoir pris bonne note et qu’il fera le point à son organisation pour la suite à réserver.

Normalisation : le SOAC a accrédité 20 laboratoires en Côte d’Ivoire

Le Système Ouest Africain d’Accréditation (SOAC) a accrédité 37 laboratoires, dont 20 basés en Côte d’Ivoire, opérant dans les domaines de la biologie médicale, de l’étalonnage, des analyses et essais et deux organismes de certification.Ces données ont été révélées, ce mardi 31 janvier 2023, par le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Dr Souleymane Diarrassouba, lord d’un atelier virtuel de haut niveau des pouvoirs publics sur les enjeux des activités de la normalisation pour l’économie nationale.

Cet atelier a été organisé conjointement par le Réseau normalisation et Francophonie (RNF) et Côte d’Ivoire Normalisation (CODINORM) en collaboration avec le ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec.

M. Souleymane Diarrassouba a fait savoir que le gouvernement ivoirien a également mené des actions pour renforcer l’infrastructure nationale de la qualité en facilitant l’opérationnalisation de l’Organisme Régional d’Accréditation dénommé SOAC.

Il a relevé qu’aujourd’hui, le commerce mondial sans cesse globalisé, avec notamment la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires et la libéralisation des échanges, impose aux produits et services le respect des exigences réglementaires en vue de leur accès aux marchés internationaux.

Dans ce contexte, la normalisation, de par sa vocation à définir les spécifications techniques des produits, des procédés et des services, est devenue un enjeu stratégique pour tous les pays puisqu’elle permet aux entreprises d’accéder à de nouveaux marchés et d’augmenter la valeur ajoutée de leurs produits.

La normalisation constitue, par ailleurs, l’un des socles essentiels du commerce intra-africain dans le contexte actuel marqué par l’entrée en vigueur de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAf), dont l’objectif est de constituer un marché unique pour l’ensemble des 55 États de l’Union Africaine de plus de 1,3 milliard de consommateurs.

Les défis liés à la normalisation pour une participation plus active au libre-échange régional et au-delà, au commerce mondial sont nombreux et requièrent que des actions ciblées soient menées, avec le concours de tous les acteurs et partenaires au développement.

Le gouvernement ivoirien, conscient des enjeux de la Normalisation pour notre pays, a engagé des réformes pour renforcer le cadre juridique et réglementaire du pays en matière de normalisation et de Promotion de la Qualité.

L’Etat de Côte d’Ivoire a adopté en 2013 une loi relative à la normalisation et à la promotion de la qualité, qui a permis notamment la mise en place du Comité Ivoirien de Normalisation, en abrégé CIN et l’adoption d’un décret relatif aux normes d’application obligatoire.

Mme Claire Deronzier, représentante du ministère des Relations Internationales et de la Francophonie du Québec (MRIF) et vice-présidente de la Commission économique de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), a salué cet atelier.