Côte d’Ivoire: les prix de l’essence et du gasoil maintenus à 615 FCFA

Les prix de l’essence super sans plomb et du gasoil, fixés à 615 Fcfa le litre en Côte d’Ivoire sur la période du 1er au 31 août 2021, restent inchangés, selon une note du ministère des Mines, du Pétrole et de l’énergie.

Le prix maxima au détail indique 615 Fcfa le litre à l’ambiant pour le super sans plomb et le gasoil. Quant au pétrole lampant, utilisé en zone rurale, le prix du litre demeure à 555 FCFA et ce depuis plusieurs années.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B6) a été maintenu à 2.000 Fcfa, ainsi que celui de la bouteille de 12,5 Kg, fixé à 5.200 Fcfa. Ces deux produits sont beaucoup utilisés dans les ménages en Côte d’Ivoire.  

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire et du gaz butane, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.

Patrick Achi appelle les Ivoiriens à « oser l’union nationale »

Le Premier ministre Patrick Achi a appelé samedi à Adzopé, sa ville natale, située à près de 80 Km au nord-ouest d’Abidjan, les Ivoiriens à « oser l’union nationale », lors d’une cérémonie d’hommage et de reconnaissance à Alassane Ouattara, au stade de la cité.

« Il faut oser l’union nationale et poser les actes qui veulent unir, réunir les hommes par delà les logiques du passé et par delà les différences d’hier », a déclaré M. Patrick Achi devant des milliers de personnes, au stade Alassane Ouattara.

Le Premier ministre ivoirien a exhorté ses concitoyens à amener les autres « autour d’objectifs d’avenir dans une cohésion sociale profonde, dans une réconciliation de coeur véritable et dans une dynamique citoyenne absolue ». 

Vêtu d’un gros pagne, à son effigie et à celle du chef de l’Etat, arboré comme l’exige la tradition, Patrick Achi, a devant les siens traduit ses profonds remerciements à M. Ouattara qui l’a nommé le 26 mars 2021 au poste de Premier ministre. 

« Le président est à mes yeux un modèle, je travaillerai ici encore et toujours en donnant pour lui et au pays tout entier tout ce que je sais, tout ce que je peux, tout ce que j’ai », a-t-il dit, avant d’ajouter que tous ses mots n’arriveront pas à traduire l’intensité de sa gratitude.

« J’ai une pensée toute particulière à l’endroit de la Première dame, Mme Dominique Ouattara dont le soutien constant, le plus précieux et les conseils avisés ne m’ont jamais fait défaut », a déclaré M. Patrick Achi.     

Relatant son enfance, ses premières années de classe et un pan de son cursus scolaire, il a révélé que son père l’orientait vers un destin de garagiste, mais aujourd’hui il est devenu Premier ministre par la grâce de Dieu et par la confiance investie en lui par M. Ouattara. 

Pour lui, M. Ouattara est celui qui guide la marche nationale. A lui, tout seul, il a « transformé le destin d’un peuple » en posant trois actes majeurs, notamment la création de la Région de la Mé parce que ses départements étaient répartis dans d’autres régions.

En outre, le président ivoirien a investi de façon importante dans la Région de la Mé, car en dix ans, les investissements dans les secteurs des infrastructures socio-économiques avoisinent 200 milliards Fcfa; et enfin dans cette région, M. Ouattara l’a élevé comme Premier ministre.

« C’est pour ces raisons et tant d’autres que nous devons à celui qui a pu poser tous ces actes, pour une seule région, pour un même peuple, un remerciement, une reconnaissance, une gratitude éternelle », a-t-il poursuivi. 

Les régions alliées étaient également présentes à cette cérémonie d’hommage au président ivoirien Alassane Ouattara. Philippe Legré, le ministre-gouverneur du District du Bas-Sassandra, a salué les travaux sociaux-économiques en cours à travers le pays. 

« Quel soulagement ! », s’est exclamé M. Philippe Legré, pour montrer combien ces réalisations viendront faciliter le quotidien des populations et booster les opportunités économiques dans les différentes régions de la Côte d’Ivoire.

Le ministre-gouverneur du District autonome du Bas-Sassandra, s’est félicité de la récente rencontre entre le chef de l’Etat Alassane Ouattara et l’ancien président Laurent Gbagbo, ce qui montre que l’actuel président est un homme de paix et de réconciliation.

Quant au porte-parole des populations, il a célébré M. Ouattara pour le « choix » de leur fils à la tête de l’équipe gouvernementale pour, d’abord ses compétences, sa loyauté, tout en appelant les siens à considérer l’essentiel qui est le développement de la région.  

« Vous pouvez compter sur nous dans l’exercice de vos missions », a lancé pour sa part le maire de la commune d’Adzopé, qui a d’ailleurs plaidé pour la réhabilitation du stade Alassane Ouattara d’Adzopé en vue d’accueillir les grandes compétitions sportives.  

A cette cérémonie d’hommage au chef de l’Etat, étaient présents plusieurs ministres, des chefs traditionnels, coutumiers, et le directeur exécutif du Rhdp (pouvoir), Adama Bictogo, et Mme Rokia Ouattara, la soeur de M. Alassane Ouattara.

JO: la Nigériane Okagbare suspendue pour dopage

La sprinteuse nigériane Blessing Okagbare-Ighoteguonor a été provisoirement suspendue pour dopage à la suite d’un contrôle positif à l’hormone de croissance humaine.

Selon un communiqué de l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU), rendu public samedi, elle a été contrôlée hors compétition le 19 juillet dernier.

La nigériane de 32 ans ne s’est pas présentée au départ de la demi-finale 1 du 100 m qui a eu lieu ce samedi. Blessing Okagbaré s’était qualifiée lors des séries disputées vendredi, en terminant sa course à la première place avec un chrono de 11.05.

Détentrice du record d’Afrique du 200 m, la nigériane était qualifiée pour les séries de cette même distance ainsi que pour le Relais 4X100 m.

Jeudi, le Nigeria avait vu dix de ses 23 athlètes sélectionnés pour les Jeux recalés parce qu’ils avaient échoué à satisfaire aux standards des contrôles antidopage hors compétition.

Le Nigeria faisait partie des pays classés « à haut risque » par l’AIU et devant se soumettre à des obligations supplémentaires.

« Le système sportif au Nigeria est totalement défectueux et nous, les athlètes, en sommes toujours les victimes collatérales », avait déclaré Okagbare sur son compte Twitter. Elle n’était pas concernée par cette sanction collective de l’AIU.

JO/Foot: l’Espagne élimine la Côte d’Ivoire en 1/4 de finale

Les Eléphants espoirs de Côte d’Ivoire ont perdu (2-5) face à l’équipe de l’Espagne, samedi, en match comptant pour les quarts de finale des Jeux olympiques de Tokyo 2021.

Plus entreprenant dès l’entame du match, les ivoiriens ont décidé aussitôt de prendre les choses en main. Une volonté affichée qui sera remercié à la 10è minutes de jeu.

 Surgit de nulle part à la suite d’un corner pour les Eléphants, Eric Bailly surprend la défense espagnole et inscrit le premier but de la partie (1-0, 10è) pour les ivoiriens.

Un premier but qui met en confiance les Eléphants. Alors menée par un Max Gradel tout feu tout flamme, l’équipe enchaine une série d’attaques foudroyantes dans le camp Espagnol.

Fatigués de la bourrasque des pachydermes dans leur camp, les rouges de l’Espagne se décident à leur tour de renverser le cours du match.

Ils font alors tourner le ballon mais leurs tentatives restent infructueuses jusqu’à la 2è moitié du quart temps. Sur une erreur du défenseur Wlfried Singo Dani Olmo, en embuscade, crée la surprise et obtient l’égalisation (1-1) à la 30è.

Un but accordé puis refusé à l’Espagne par la VAR à la 41e minute de jeu fini par fouetter dans son amour propre les Eléphants qui se repositionnent en un bloc bas pour laisser venir l’adversaire. Intervient alors la pause de la 1ère mi-temps sur ce score de un but de chaque côté.

A la reprise, la marée rouge se fait plus insistance dans la défense ivoirienne qui résiste bien, avec un Eliezer Ira en confiance.

Ahmad Diallo rentre à la 62è à la place de Timité Cheick et titille aussitôt la défense espagnole avec des percées dans les 18è mètres du camp adverse. Des actions qui ne donnent pas grande chose jusqu’à la 90è minute où dans une balle menée depuis la défense, Max Alain Gradel crucifie le portier espagnol (2-1).

La joie dans le camp des ivoiriens est de courte durée, 2 minutes plus tard dans le temps additionnel, soit à la 92è survient l’égalisation de l’Espagne grâce à un but de son attaquant Mir Rafa (2-2). Cette égalisation espagnole après un cafouillage et un manque de communication au sein de la défense des espoirs ivoiriens fini par ébranler tout le dispositif du coach Haïdara au cours des prolongations.

Les Eléphants désormais perdus dans la marée rouge vont subir différents assauts dont un penalty provoqué par une main d’Eric Bailly, transformé par Mikel Oyarzabal à la 98è, 3-2 donc pour l’Espagne.

S’en suit un 4è puis un 5è but des espagnoles. Score final de ce match Côte d’Ivoire-Espagne (2-5). Cette défaite sonne donc la fin du parcours des Eléphants U23 aux JO Tokyo 2021.

JO/Athlétisme: l’Ivoirienne Ta Lou tombe en finale

La sprinteuse ivoirienne Marie-Josée Ta Lou est tombée, samedi, en finale du 100 m des Jeux olympiques Tokyo 2021 face à un triplet jamaïcain menée par la Reine du jour nommée Elaine Thomson-Herah.

L’ivoirienne a fini sa course à la 4è place avec un chrono de 10.91 pour un temps de réaction de 0.158.

La finale a été remportée par le triplet jamaïcain Elaine Thomson (1ère), Shelly-Ann Fraser-Pryce (2è) et Shericka Jackson (3è).                                          Thompson a réalisé un chrono de 10.61, pulvérisant ainsi le record olympique du 100 m femmes détenu depuis 1988 par l’américaine Florence Griffith Joyner. L’ancien record était de 10.62.

Shelly-Ann Fraser-Pryce a fait un temps de 10.74 contre 10.76 pour sa compatriote Shericka Jackson.

L’histoire se répète donc pour Marie-Josée Ta Lou qui avait fini au pied du podium (4è) derrière Shelly-Ann Fraser-Pryce lors des jeux précédents à Rio 2016, dans la capitale brésilienne. C’est la photofinish qui avait fini par départager les deux athlètes pour la médaille de bronze.

Tout n’est pas encore perdu pour l’ivoirienne de 32 ans, elle participera aux épreuves du 200 m femmes dont les séries sont prévues se dérouler le mardi 2 août prochain.

Cette journée marathon pour Ta Lou a commencé avec sa victoire aux demi-finales disputées ce samedi matin au stade olympique de Tokyo.

Au couloir 5 de la demi-finale 2, Marie-Josée Ta Lou avait encore démontré ses bonnes dispositions pour ces olympiades de Tokyo. A l’image de sa fulgurante entrée en scène lors des series, vendredi, l’ivoirienne de 32 ans avait fini sa demi-finale en 1ère position avec un chrono de 10.79.

Son de cloche différent pour sa compatriote Muriel Ahouré. Programmée sur le départ de la demi-finale 3, elle n’a pas eu les foulées franches nécessaires à sa qualification. Elle est arrivée avant dernière (7è) de sa course avec un temps de 11.28, loin derrière les deux qualifiées de cette demi-finale numéro 3.

Quant au jeune Arthur Gue Cissé, l’unique homme en lice pour la Côte d’Ivoire en athlétisme, il s’est qualifié pour les demi-finales du 100 m masculin. Il a terminé au 2è rang de sa série avec un chrono de 10.15. Il sera au départ de la demi-finale numéro 3 prévue dimanche 1er août 2021.

Les chiffres du coronavirus au menu des quotidiens sénégalais

Les statistiques du variant Delta, livrées hier par Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, Directrice générale de la santé et présidente du Comité national de gestion des épidémies (CNGE), font la Une de la presse sénégalaise parvenue ce samedi à APA. »Troisième vague de Covid-19 au Sénégal: les stats de Delta », titre Sud Quotidien, informant que 40% des contaminés sont âgés entre 25-45 ans et qu’il y a 54% de femmes parmi les personnes affectées par le virus.

« Chiffre de la peur: Delta infecte 70% des cas », titre Vox Populi. « Covid: Les chiffres de la peur », renchérit L’Observateur.

Parlant de la vitesse de propagation du nouveau variant, Walf Quotidien se focalise sur « les ravages de Delta » qui concerne 70% sur 100 tests.

Pendant ce temps, Le Soleil revient sur la visite du président Macky Sall à l’Institut Pasteur de Dakar qui met en place une unité de test de diagnostic rapid du Covid. « Vous avez tout le soutien de l’État », a lancé Macky Sall au personnel de l’institut.

La sortie de l’opposant Ousmane Sonko sur la gestion de la pandémie est également commentée par la presse. « Macky au pilori, Sonko en blouse blanche », écrit le quotidien 24 Heures.

« Sonko, un virus politique », réagit la Convergence des cadres républicains (mouvance présidentielle) dans Kritik, faisant dire à Source A que « la CCR démolit Sonko ».

En politique, Le Quotidien traite de la révision des listes électorales et constate que « le FRN (Front de résistance nationale, opposition) ouvre un autre front » en réclamant une mesure transitoire exceptionnelle pour les primo-votants devant être inscrits avec un extrait de naissance et un certificat de résidence à la place de la carte d’identité de la Cedeao.

Sommet Afrique-France : un autre format pour « réinventer » la relation

Le Sommet Afrique-France, prévu du 7 au 9 octobre 2021 à Montpellier, est censé être le point de départ d’une nouvelle ère.« Nouveau format, nouveaux acteurs, nouvelles thématiques, nouveaux enjeux ». C’est la promesse pour le prochain Sommet Afrique-France. Selon un communiqué de l’ambassade de France à Asmara (Erythrée), reçu vendredi à APA, l’objectif de cet évènement est de porter un regard neuf sur cette relation pour offrir un nouveau cadre de réflexion et d’action aux nouvelles générations.

Dans cette optique, le Nouveau Sommet Afrique-France « mettra à l’honneur celles et ceux qui font vivre au quotidien (cette) relation et qui contribuent à construire un avenir commun : acteurs issus des diasporas, de l’entrepreneuriat, des domaines culturels, artistiques et sportifs ».

Cette rencontre, au cours de laquelle « ces acteurs du changement » seront écoutés, devrait permettre aux parties prenantes de « redéfinir les fondamentaux » de leurs rapports afin de « répondre aux interrogations de la jeunesse et de créer un espace de dialogue orienté vers l’avenir ».

Le 28 novembre 2017 à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, les jeunes étaient « au cœur des engagements » d’Emmanuel Macron. Le président français avait fait part de son ambition de « renouveler » les liens entre son pays et le continent noir « en matière d’éducation, de mobilités, de gouvernance ou encore de développement économique ».

A en croire le document, la jeunesse est « source de solutions pour répondre aux grands défis d’aujourd’hui et de demain » d’où son « rôle central » dans le Nouveau Sommet Afrique-France.

Le rendez-vous de Montpellier sera l’occasion de faire un point d’étape sur les principales priorités. Il s’agit notamment de faciliter l’accès à l’éducation et à l’enseignement supérieur, d’apporter un soutien à l’entrepreneuriat et l’innovation.

Ce sommet doit également donner à la France l’opportunité de construire un nouvel imaginaire commun avec l’Afrique, d’accompagner le continent qui se place aux avant-postes de la transition climatique et d’œuvrer à la refondation de l’aide au développement au profit d’une relation partenariale.

Covid-19 : le variant Delta s’installe au Sénégal

Le double mutant indien est détecté 60 fois sur un échantillon de 100 tests positifs réalisés par les laboratoires de dépistage sénégalais, a déclaré vendredi Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, présidente du Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE).Où va le Sénégal ? Le variant Delta, hautement contagieux, a su profiter du relâchement généralisé de la population pour étendre ses tentacules. Le bilan quotidien du Ministère de la Santé et de l’Action sociale montre les incidences de cette percée sur le nombre d’infections, de cas graves et de décès.

« Une personne ayant contracté (cette souche de la Covid-19) peut contaminer six à dix autres. Tout le monde connaît les dégâts causés par le variant Delta. Il y a certes des réserves d’oxygène mais on constate une tension sur les lits dans les Centres de Traitement des Epidémies (CTE) », a indiqué Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, par ailleurs Directrice Générale de la Santé.

En sa qualité de présidente du Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE), elle a fait aujourd’hui le point sur la situation sanitaire au Sénégal. Et sans surprise, les indicateurs sont au rouge : « Les jeunes sont hospitalisés. Nombre d’entre eux meurent parce qu’ils n’étaient pas vaccinés. Il y a des décès d’enfants âgés de 2 ans. Parmi ceux-ci, certains avaient des comorbidités ».

Si les femmes représentent actuellement « 54 % des cas positifs » du Sénégal selon Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, celles qui sont en état de grossesse sont très vulnérables. « Des femmes enceintes covidées décèdent dans les hôpitaux. C’est très douloureux de perdre la vie dans de pareilles circontances parfois avec son bébé », a regretté la présidente du CNGE.

En première ligne, le personnel médical est également durement éprouvé. « Certains sont malades, d’autres morts. Il y a une psychose au sein du personnel soignant. Cela complique davantage la prise en charge des patients », a souligné Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

A ce jour, le Sénégal a recensé 61.245 cas positifs dont 46.754 guéris, 13.157 individus sous traitement et 1333 décès. Soixante cas graves, « majoritairement composés de non vaccinés », sont suivis dans les structures de santé.

Sur le plan vaccinal, 763.608 personnes ont reçu au moins une dose des différents vaccins reçus par le pays. Récemment, 332.118 doses du vaccin Sinopharm et 151.200 doses de Johnson & Johnson ont été réceptionnées par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.  

En cette période d’incertitude, les Sénégalais sont de plus en plus nombreux à vouloir se faire tester. Souvent, il faut se lever aux aurores pour arriver à ses fins. Mais les résultats des laboratoires submergés tombent au compte-gouttes.   

« Nous avons commencé à utiliser les tests de diagnostic rapide. L’Institut Pasteur de Dakar (IPD) a mis au point un système qui a été validé. L’accueil est prévu d’ici samedi », a annoncé la présidente du Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE).

Lancement à Abidjan de la campagne « Stronger together »

La campagne de communication pour le changement social et comportemental « Stronger together » pour l’autonomisation des femmes a été, lancée vendredi, à Abidjan.Cette campagne s’inscrit dans le cadre du Projet régional pour l’autonomisation de la femme et le dividende démographique au Sahel (Swedd). Son lancement est couplé de la présentation officielle du recueil de textes juridiques et de décisions de justice pour la mise en place d’un environnement favorable à l’autonomisation des femmes.

La ministre ivoirienne de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Mme Myss Belmonde Dogo, a remercié lors de ce lancement le président Alassane Ouattara « pour l’appui qu’il n’a cessé d’apporter avec ses pairs de la sous-région pour la mise en œuvre du Projet régional pour l’autonomisation de la femme et le dividende démographique au Sahel (Swedd) de 2015 à ce jour.

Ce projet est soutenu par des partenaires. La Banque mondiale accompagne les activités au plan financier, tandis que le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et l’organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) apportent leur appui technique.

Il vise à mobiliser des ressources, à développer des stratégies pertinentes pour accélérer la transition démographique à travers l’autonomisation de la femme dans le cadre de cette initiative régionale.

La ministre a salué les résultats encourageants obtenus lors de la première phase du projet Swedd qui a permis d’acquérir auprès de la Banque mondiale, un financement pour la deuxième phase du projet.

Citant les résultats obtenus, Mme Myss Dogo, a fait savoir que le projet a permis « la formation de 18 293 jeunes filles déscolarisées, et non scolarisées, en matière de santé sexuelle et reproductive ainsi qu’en compétence de vie. 

En outre, 2 235 filles déscolarisées ont bénéficié d’une subvention pour la mise en place d’activités génératrices de revenus, et 18 435 jeunes filles scolarisées ont été formées en santé sexuelle, reproductive et en compétence de vie.

Les résultats indiquent également que 373 094 personnes ont été impactées positivement par les interventions des agents de santé communautaire avec 8 310 nouvelles utilisatrices de méthodes contraceptives dans cinq Districts sanitaires (Sinfra, Issia, Bouaflé, Zuenoula et Vavoua).

Trente-sept enseignants au Master en sciences infirmières et obstétricales, option pédagogie des sciences de la santé, ont été formés par l’Institut national de formation des agents de santé (INFAS), bénéficiaire de l’appui du Swedd pour être un centre d’excellence. Quarante-un  autres sont en cours de formation.

« La qualité des interventions a amené la Banque mondiale à doubler le financement du Swedd qui est passé de 15 milliards Fcfa pour la phase 1 à 35,9 milliards Fcfa pour la phase 2 sur la période 2021-2024 », a relevé Mme Myss Dogo.

Interrogé en marge du lancement, Dr Clément Kouassi, coordonnateur du Projet Swedd Côte d’Ivoire, a noté que cette campagne s’inscrit dans une stratégie régionale et vise à passer des messages aux populations et aux communautés pour un changement de comportement.

« C’est une campagne de communication pour le changement de comportement social et comportemental. Dans ce cadre, nous avons élaboré des messages à l’attention des jeunes filles et des adolescents », a-t-il dit.

Ces messages, mentionnera-t-il, ont été élaborés de façon participative avec l’ensemble des parties prenantes et avec des artistes qui ont été sélectionnés et des femmes leaders qui sont des modèles inspirant pour ces bénéficiaires.

Cette caravane se veut « une campagne de proximité qui est associée à une campagne de masse, à travers la télé et la radio. Cela va durer jusqu’à la fin de l’année, avec des messages clés comme maintenir les filles à l’école », a-t-il souligné.

« Il y aura également des messages sur les questions de santé et de la reproduction pour montrer l’intérêt d’aller à la consultation prénatale, d’aller voir les professionnels de la santé et de se faire vacciner contre la Covid-19 »,  a-t-il poursuivi.    

Pour l’édition 2021, cette campagne dénommée « Stronger together » a pour thème « Education des filles et leadership féminin ». Elle a pour but d’établir « un lien entre l’éducation des filles et le développement ».

La campagne qui va couvrir l’ensemble du pays sera marquée par une caravane qui sillonnera quelques régions de la Côte d’Ivoire, entre autres, le Goh, le Tonkpi, le Poro; le Zanzan.  

Signature à Abidjan d’un contrat d’interconnexion des bourses africaines

L’Association des bourses africaines (ASEA) a signé vendredi à la Brvm d’Abidjan un contrat avec la société informatique DirectFN pour se doter d’une plateforme technologique de cotation dénommée « AELP », visant à interconnecter les places boursières en Afrique.

Dr Edoh Kossi Amenounve, le président de l’Association des bourses africaines (ASEA), a signé ce contrat avec  Dr Walid Alballaa, le directeur général de DirectFN, dans le cadre du Projet d’interconnexion des bourses Africaines (AELP).  

Le Projet d’interconnexion des bourses africaines (AELP) a été initié par l’ASEA, présidé par Dr Edoh Kossi Amenounve, également directeur général de la Brvm, avec la Banque africaine de développement (BAD).

Il vise notamment à stimuler les flux d’investissement panafricains, à promouvoir les innovations qui soutiennent la diversification pour les investisseurs et à adresser la problématique de la profondeur et de la liquidité des marchés.

Ce projet conjoint de l’Association des bourses africaines et de la BAD est financé grâce à une subvention du Fonds fiduciaire de la coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC) géré par la Banque africaine de développement.

Dr Walid s’est félicité de ce qu’avec cette « technologie innovante », sa structure apporte la maturité numérique dans l’établissement de ce projet qui permet à l’écosystème africain des marchés de capitaux de créer numériquement un « impact positif sur l’économie globale».

Implémentation

« L’implémentation de la solution va commencer, et nous nous donnons jusqu’au début de l’année prochaine pour finaliser l’implémentation du système et faire tous les tests, pour que nous lancions officiellement la plateforme pour l’ensemble des bourses du continent », a dit Dr Amenounve.     

L’ASEA compte 26 bourses, mais sept bourses sont membres du projet AELP: la Bourse de Casablanca, la Bourse d’Egypte, la Bourse de Johannesburg, la Bourse des valeurs mobilières de Nairobi, la Bourse nigériane, la Bourse de Maurice et la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM).

M. Amenounve a expliqué que, dans l’application, les ordres des investisseurs sur un marché seront acheminés par un courtier national via la plateforme technologique AELP vers un courtier sur le marché étranger où le titre est coté pour leur exécution sur ce marché.  

Les titres cotés accessibles via le lien AELP comprennent tous les titres disponibles pour les investisseurs transfrontaliers. En outre, les investissements en actions disponibles comprennent les entreprises les plus prometteuses et les plus rentables d’Afrique ainsi que certains leaders mondiaux parmi plus de 1 050 entreprises cotées.  

Les investisseurs, dira-t-il, achèteront ou vendront également des obligations d’entreprise et d’État, des fonds indiciels (ETFs) et des produits dérivés lorsque ceux-ci sont cotés sur les bourses participantes au projet et que le courtier parrain en fournit l’accès.

Les courtiers dans les différents pays vont continuer à être les membres de leur bourse locale, tandis que les courtiers étrangers vont passer par les courtiers locaux pour exécuter leurs ordres, a fait observer Dr Amenounve.

Perspectives  

« Si nous avons la possibilité qu’un Nigérian, qu’un Sud-Africain ou qu’un Kenyan puisse envoyer des ordres d’achat ou de vente sur notre marché, cela va accroître automatiquement la liquidité de la Brvm, parce que la plateforme va permettre d’afficher un carnet d’ordre global des sept bourses du continent et c’est l’opportunité pour des investisseurs d’acheter ou de vendre », a soutenu M. Amenounve.

Cette plateforme va rendre le marché plus liquide. Selon le président de l’ASEA, « c’est d’avoir en Afrique une plateforme unique permettant aux investisseurs de l’ensemble du continent de pouvoir accéder à n’importe quel marché sur le continent », dans une première phase.

La deuxième phase du projet prévoit, au regard de l’évolution de la réglementation et des accords entre les régulateurs sur un agrément des courtiers, « un agrément unique pour les courtiers» permettant d’intervenir dans l’ensemble des bourses du continent, a-t-il poursuivi.   

 « Ce qui sera encore plus intéressant, c’est la troisième phase, où il sera possible pour n’importe quel Etat, n’importe quelle société du continent de lever des ressources via un emprunt obligataire continental », ce qui va consacrer un vrai marché africain, a-t-il souligné.

« Nous sommes ravis de ce grand pas vers la libre circulation des investissements à travers l’Afrique et la libre circulation des capitaux. Notre objectif est d’ouvrir de nouvelles opportunités pour les investisseurs individuels et institutionnels afin d’investir de manière productive dans la croissance de l’Afrique », a-t-il déclaré.

JO/Athlétisme: deux Ivoiriennes qualifiées pour les demi-finales

Les sprinteuses ivoiriennes Marie-Josée Ta Lou et Muriel Ahouré se sont qualifiées pour les demi-finales du 100 m féminin aux Jeux olympiques 2021, à l’issue des courses de séries disputées au petit matin de samedi au stade olympique de Tokyo.

La championne du monde en titre du 60 m en salle, Muriel Ahouré est arrivée à la 3è place avec un temps de 11 s 16 au premier tour de la série 1. Cette course a été remportée par l’Américaine Teahna Daniels (1ère) et Dina Asher-Smith de la Grande Bretagne (2è).

Quant à Marie-Josée Ta Lou, elle a réussi de fort belle manière son entrée en scène aux JO Tokyo 2021. Au couloir 4 au départ de la série numéro 4, le porte drapeau de l’équipe ivoirienne a fini sa course à la 1ère place avec un chrono de 10 s 78, égalant ainsi le record d’Afrique du 100 m féminin détenu depuis 2016 par sa compatriote Muriel Ahouré. Cette meilleure performance de Ta Lou sur 100 m démontre bien l’état d’esprit avec lequel cette dernière a décidé d’aborder ces olympiades de Tokyo.

La vice-championne du monde en titre sur 100 et 200 m avait échoué à 2 reprises au pied du podium aux JO Rio 2016. Lors de la finale du 100 m, Marie-Josée Ta Lou et Shelly-Ann Fraser-Pryce, arrivées toutes les deux en 10 s 86 avaient été départagées aux millièmes de secondes pour la troisième place.

Les deux sprinteuses ivoiriennes sont donc qualifiées pour les demi-finales de l’épreuve du 100 m prévues le samedi 31 juillet.

Murielle Ahouré sera au départ de la demi-finale 3 en compagnie de 7 autres sprinteuses de renom dont la Jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce, considérée comme une des plus grandes sprinteuses de tous les temps.

Marie-Josée Ta Lou est programmée quant à elle pour la demi-finale numéro 2. Elle affrontera entre autres Shericka Jackson de la Jamaïque, Michelle-Lee Ahye de Trinité-et-Tobago ainsi que Asha Philip de la Grande Bretagne.

« Il est prématuré de parler de mon second mandat » (Ghazouani)

Le président mauritanien écarte le débat sur un second mandat à la tête du pays.Mohamed Ould El-Ghazouani, élu en 2019 à la tête de la Mauritanie, a confié au magazine Jeune Afrique qu’il ne se projette pas en 2024, affirmant que « l’heure est actuellement au travail ». Le successeur de Ould Abdel Aziz refuse ainsi d’alimenter le débat sur une éventuelle candidature dans trois ans, même s’il en a le droit.

« Lorsque j’annoncerai ma candidature, cela créera une atmosphère de campagne électorale au lieu d’une atmosphère de travail » a-t-il confié.

Ancien chef-major des armées, le président Ghazouani a succédé à son ami Aziz avec lequel il a longtemps cheminé avant ses déboires judiciaires. Depuis un certain temps, il est poursuivi pour « enrichissement illicite » et « abus de pouvoir » par la justice mauritanienne.

Interpellé sur le sort de son prédécesseur, l’actuel chef de l’Etat dit s’en remettre à la justice. « Je ne suis pas juge pour dire si Mohamed Ould Abdelaziz est coupable ou non », martèle-t-il.

Répondant à l’opposition sur la situation politique du pays, Ghazouani a réfuté l’idée d’un dialogue national qui, à ses yeux, ne s’impose pas. « Quand on parle de dialogue national, on peut penser qu’on est dans une situation de crise, et c’est contraire à la situation en Mauritanie », rassure-t-il.

Coronavirus et baccalauréat à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement de la gravité de la troisième vague de la Covid-19 et du démarrage des épreuves du baccalauréat.« La Covid-19 tue en moyenne 10 personnes par jour », selon L’AS qui note un « embouteillage dans les cimetières ».

« J’ai vu la mort », un récit que reprend L’Observateur parmi tant d’autres survivants de cette troisième vague du coronavirus marquée par le contagieux variant Delta. « 7 malades sont décédés devant moi, j’ai cru que c’en était fini pour moi », confie Fatou Ndiaye. « Je n’avais plus de force de parler et mes poumons étaient fortement comprimés », souligne de son côté Aïssatou Guèye, 40 ans.

Le Pr Mamadou Diarrah Bèye du ministère de la Santé déclare dans le journal qu’ils reçoivent «  300 à 400 appels par jour et les 90% sont dus au Covid ».

Le Quotidien titre sur les « cas prévisibles », c’est-à-dire les personnes vaccinées puis testées positives à l’image du ministre de la Justice, Me Malick Sall. Le journal souligne qu’une étude de l’INSERM l’avait prédit.

L’AS note toutefois que Me Malick Sall « anéantit les efforts des experts » pour avoir précisé dans son communiqué qu’il a contracté le virus « malgré la vaccination ». Walf Quotidien qualifie cette communication de « coup de bélier de Me Malick Sall ».

En revanche, Pr Moussa Seydi, chef du Service des Maladies infectieuses de l’hôpital Fann, note dans ce journal que « nous n’avons pas suffisamment communiqué sur le vaccin ».

Sur un autre sujet, Sud Quotidien souligne que le baccalauréat général 2021, commencé jeudi, est « à l’épreuve du Delta ». Le journal note un « bon démarrage dans l’ensemble malgré la menace du variant indien ».

« Un démarrage sans encombres », constate également Le Soleil sur l’examen du baccalauréat dans un contexte de Covid-19. Toutefois, précise le quotidien national, « beaucoup d’absences (ont été) notées à Thiès à cause de la pandémie ».

Libération informe de son côté sur une fuite massive du baccalauréat à Pékesse, dans la région de Thiès, soulignant que « les épreuves corrigées circulaient sur WhatsApp ». Elles ont été partagées dans un groupe composé d’une vingtaine de membres et cinq candidates libres sont déjà placées en garde à vue, renseigne le journal.

En fait divers, Vox Populi rapporte « encore une découverte macabre ». Il s’agit de Lobé Ndiaye, « tuée et jetée dans la nature ». Libération, qui qualifie « un crime odieux », précise que le corps de cette vendeuse de pièces détachées a été retrouvé à Diamniadio, à 30 km de Dakar. Le certificat de genre de mort indique qu’elle est décédée suite à de « multiples fractures au crâne » causées par un « objet dur ».

En football, Record informe que Mady Touré, unique adversaire du candidat sortant Augustin Senghor à la présidence de la Fédération sénégalaise, « se détermine ce vendredi ». Il donnera définitivement sa position sur « le consensus ou les urnes », l’Assemblée générale élective de la FSF étant prévue le 8 août prochain.

Dans Stades, le premier vice-président de cette instance, Abdoulaye Sow, « fait de grosses révélations » sur le protocole à la CAF et le consensus à la FSF. Il souligne notamment que « Me Senghor n’a pas peur d’aller à des élections et de les perdre ».

Côte d’Ivoire: plus de 230 000 avortements pratiqués par an (enquête)

Plus de 230.000 avortements sont pratiqués chaque année en Côte d’Ivoire, selon une enquête de Performance monitoring for action « PMA », un projet conduit par l’École nationale supérieure de statistiques et d’économie appliquée (ENSEA).

L’enquête sur l’avortement de PMA, réalisée avec l’appui financier de la Fondation Bill et Melinda Gates, sur la période de 2018 à 2020 en Côte d’Ivoire, révèle que l’avortement, autorisé que pour sauver la vie de la mère ou en cas de viol, est « courant » dans le pays. 

Les résultats ont été présentés, jeudi, dans les locaux de l’ENSEA à Abidjan, par le chercheur principal Dr Raimi Fassassi, qui insiste que « l’avortement est courant mais risqué pour de nombreuses femmes en Côte d’Ivoire ». 

L’étude ressort que « 4% des femmes en âge de procréer ont recours à l’avortement chaque année,  soit plus de 230.000 avortements par an ». La majorité de ces avortements sont considérés comme les plus à risques. 

Elle indique que « 38% des naissances ou grossesses actuelles sont non désirées » et « l’incidence de l’avortement en 2018 était estimée entre 28 et 41 pour mille femmes âgées de 15 à 49 ans soit entre 158.321 et 230.942 avortements par an ».

Près de deux tiers des avortements effectués par les femmes étaient à risque, a fait savoir Dr Fassassi, qui rapporte que 58% des femmes ayant rapporté avoir eu recours à l’avortement ont indiqué avoir subi des complications potentielles. 

Il a souligné que « plus de 6 avortements sur 10 en Côte d’Ivoire sont à risque », car impliquant des méthodes non-recommandées et des sources non-cliniques. La motivation des femmes étant motivée par les coûts des méthodes et des facteurs sociaux. 

Les femmes défavorables, en situation de pauvreté, et qui vivent en milieu rural, sont plus susceptibles d’avoir recours à l’avortement à risque. Les femmes entre âgées entre 20 et 29 ans (49%) sont plus concernées par ce fléau.  

Le texte mentionne que les avortements impliquant des méthodes non-recommandées (toute méthode autre que l’avortement chirurgical ou médicamenteux) dans des espaces non-cliniques, causent « environ 10% des décès maternels chaque année ». 

Près d’une adolescente sur trois a des représentations sociales négatives vis-à-vis de l’utilisation de la planification familiale (PF) chez les jeunes filles. Les jeunes filles qui utilisent la PF sont taxées d’avoir « des mœurs légères ». 

La mise en œuvre du projet a par ailleurs bénéficié de l’appui technique de l’Institut Gates et Jhpiego. L’objectif du projet PMA est de faire progresser les connaissances relatives à la dynamique contraceptive et à la santé de la reproduction sur le plan programmatique.

Présent lors de la publication de l’étude, M. Clément Kouakou, représentant du directeur de Cabinet du ministère ivoirien du Plan et du développement, a exhorté les chercheurs à faire des études sur les effets à long terme des méthodes contraceptives afin d’avoir des preuves scientifiques pour amener plusieurs femmes à utiliser les services de planification familiale.  

Légère hausse des nouveaux cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire

Le mois de juillet est marqué en Côte d’Ivoire par une légère hausse des nouveaux cas de Covid-19, en comparaison au mois précédent.

Ce constaté a été relevé par le Conseil national de sécurité (CNS) qui s’est réuni jeudi sous la présidence du président Alassane Ouattara. Pour la seule journée de ce jeudi, 136 cas de contamination ont été notés contre 77 guéris et zéro décès.

A la date du jeudi 29 juillet 2021, la Côte d’Ivoire dénombrait 49 911 cas confirmés de Covid-19 dont 49 117 guéris, 326 décès et 468 cas actifs. Au mois de juin dernier, les cas de contamination enregistrés quotidiennement étaient en deçà de 50 en moyenne.    

Au cours de la réunion du CNS, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba a fait un point de situation sur l’évolution de cette pandémie en Côte d’Ivoire.

Il en ressort que le taux de positivité, qui se situe entre 2 et 3%, bien en dessous du seuil de contrôle de la maladie qui est de 5%, demeure l’un des plus faibles en Afrique.

Toutefois, a-t-il souligné, « ce mois de juillet est marqué par une légère hausse des nouveaux cas de Covid-19, dans notre pays, en comparaison au mois précédent ».

Le Conseil national de sécurité,  a pris note de ces informations, en rappelant que le virus continue de circuler en Côte d’Ivoire et notamment à Abidjan, qui demeure l’épicentre de la maladie avec 95% des cas.

Les populations sont invitées à redoubler de vigilance, à respecter les mesures barrières et à se faire vacciner.

Au regard des flambées observées aussi bien en Afrique que dans le reste du monde, le CNS, après analyse, a-t-il décidé de renforcer les mesures de contrôle et de surveillance épidémiologique aux portes d’entrée du pays, en particulier à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Concernant la campagne de vaccination contre la Covid-19 menée en Côte d’Ivoire, le ministre en charge de la Santé a informé le CNS que depuis le début de cette campagne, le 1er mars 2021 jusqu’au 27 juillet 2021, 1 013 349 doses de vaccins ont été administrées, avec 113 706 personnes ayant reçu les deux doses.

Le président Alassane Ouattara, qui s’est réjoui du nombre de plus en plus croissant de personnes vaccinées, a toutefois donné des instructions au premier ministre, chef du gouvernement, à l’effet de prendre les mesures nécessaires pour l’intensification de la campagne vaccinale.

Le ministre en charge de la Santé a également porté à la connaissance du CNS que l’insuffisance de vaccins sur le marché mondial a un impact sur le plan d’approvisionnement de la Côte d’Ivoire qui prévoit la réception de 1 492 059 doses de vaccins, entre fin juillet et fin septembre 2021.

La CPI abandonne ses poursuites contre Simone Gbagbo

La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé jeudi l’abandon du mandat d’arrêt visant Simone Gbagbo dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postelectorales ivoiriennes de 2010 à 2011.

Dans un communiqué, la juridiction pénale internationale informe les États à qui il a été notifié le mandat d’arrêt contre Mme Simone Gbagbo,  qu’il « n’est plus en vigueur ».

Par conséquent, les juges de la Cour ont ordonné de « retirer les demandes d’arrestation et de remise » concernant l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire. 

Cette mesure intervient suite à la décision du procureur sur la « demande d’annulation du mandat d’arrêt » contre Simone Gbagbo, à l’encontre de qui l’accusation avait déposé une demande d’arrestation le 7 février 2012.

Le 29 février 2012, la Chambre préliminaire III avait délivré un mandat d’arrêt contre Simone Gbagbo. Mais, suite à un refus des autorités ivoiriennes, son transfèrement n’a pas eu lieu. 

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, ont été acquittés définitivement le 31 mars 2021. Depuis le 17 juin 2021, M. Gbagbo est rentré en Côte d’Ivoire. 

Média ivoirien: lancement de l’Ebony 2021 prévu du 17 au 19 décembre

L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), la faîtière de la presse ivoirienne, a lancé jeudi l’Ebony 2021, un prix récompensant les meilleurs journalistes, prévu du 17 au 19 décembre à Yamoussoukro.

Le Week-end des Ebony se tiendra les 17, 18 et 19 décembre 2021 à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne, a déclaré M. Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Unjci, à la Maison de la presse d’Abidjan lors du lancement de l’événement parrainé  par M. Hien Sié, Directeur Général du Port Autonome d’Abidjan (PAA) 

Cette année, les festivités de l’Ebony se dérouleront autour du thème « Journalisme et Fake News : défi ou défiance ». Durant ces trois jours, les professionnels des médias réfléchiront sur les enjeux. 

La journaliste Marie-Laure N’Goran, 3e vice-président du Conseil exécutif de l’Unjci, préside le Comité d’organisation des Ebony. 

Selon M. Hien Sié, le parrain de ce lancement, le thème est « vraiment d’actualité, car les fake news apparaissent aujourd’hui comme le cancer des médias, tant elles sèment la méfiance et le doute dans l’esprit des lecteurs et décrédibilisent le métier du journalisme ».

Les fake news, ajoutera-t-il, « fragilisent davantage la cohésion dans nos sociétés en voie de développement ». C’est pourquoi les acteurs des médias doivent lutter contre ces infox diffusées sur les réseaux sociaux. 

« Vous êtes le baromètre de la démocratie dans un État comme le nôtre et vous donnez de la visibilité aux actions de développement des institutions », a-t-il poursuivi, invitant les journalistes à faire de l’excellence un credo quotidien. 

Le Grand Jury des Ebony 2021 est présidé par Alfred Dan Moussa, le directeur général de l’ISTC Polytechniques, ancien Président de l’Observatoire de la liberté de la presse, l’éthique et de la déontologie (Olped). Son équipe sera chargée de désigner les vainqueurs du concours, après délibération. 

« Le Conseil exécutif que j’ai l’honneur de diriger a décidé de fixer dans le marbre, la célébration des festivités des Ebony, sur trois jours, depuis l’édition 2020. Passant ainsi d’une seule soirée comme à l’accoutumée, à tout un week-end consacré aux festivités », s’est félicité le président de l’Unjci.

Le journaliste désigné Super Ebony lors de l’édition 2020 est Marcelle Aka. Le prix des Ebony distingue par ailleurs les professionnels des médias dans plusieurs productions et thématiques, grâce à des partenaires. 

Parlement ivoirien: EDS dénonce une loi impliquant Paris dans la gouvernance de l’Eco

Le Groupe parlementaire ivoirien Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS, opposition), a dénoncé jeudi une loi votée, en plénière à l’hémicycle, impliquant Paris dans la gouvernance de la monnaie Éco avec l’Uemoa.

« Le Groupe parlementaire EDS a voté contre l’adoption de cette loi de ratification à toutes les étapes de la procédure parlementaire, c’est-à-dire aussi bien en commission qu’en plénière », indique une déclaration lue par le député Dago Kouassi Auguste, face à la presse.

Le député de Hiré, Dago Kouassi, a fait savoir que le Groupe parlementaire EDS a soulevé un certain nombre de préoccupations concernant cette nouvelle monnaie, mais les réponses des représentants du gouvernement n’ont pas pu dissiper leurs inquiétudes.

« Qui est le véritable propriétaire de la monnaie créée aux termes de cet accord, est-ce la Cedeao ou l’Umoa (Union monétaire ouest-africaine) ? », a laissé entendre le porte-parole de séance du Groupe parlementaire EDS.

« Si l’Eco appartient à la Cedeao qui appartient aux 15 Etats membres, comme prévu à l’origine ; pourquoi ce ne sont que les huit Etats membres de l’Umoa qui en sont signataires alors que nous savons que les sept autres Etats de la Cedeao y sont opposés », a-t-il fait observer.

Le Groupe parlementaire EDS estime que « rien ne justifie l’empressement du gouvernement ivoirien à obtenir la ratification de cet accord surtout que la mise en œuvre de l’Eco (monnaie Cedeao), prévue initialement pour 2020, est différée à 2027 ».

Cet accord, qui vise à réformer le franc FCA désormais appelé Eco, aura cours dans l’espace Umoa dont la Côte d’Ivoire est la locomotive économique. Pour le Groupe parlementaire EDS, la Cedeao qui est le « promoteur » de la monnaie Éco doit prendre le lead.

Les membres de la Cedeao, soutient le groupe parlementaire ivoirien ont fait « le choix d’une monnaie indépendante, africaine et propriété des Etats membres de la Cedeao ». Alors, tout doit se faire selon l’ensemble des dirigeants de l’organisation.

Par conséquent, « les règles de gouvernance de cette nouvelle monnaie commune sont aux antipodes de celles de la monnaie CFA qui, même en s’appelant désormais Eco, reste arrimée à l’Euro, une monnaie forte, dans une parité fixe dont la France est le garant ».

Cet accord de coopération avec la France « donnera à l’ancienne puissance colonisatrice le droit d’intervenir à tout moment dans la gouvernance de cette monnaie Eco Umoa, soit pour prévenir une crise, soit pour la gérer si elle est déjà survenue, et cela plus de 60 ans après les indépendances », s’insurge le Groupe parlementaire EDS. 

« Nous voyons donc clairement que la réforme monétaire proposée par la France, malgré le changement dénomination du CFA en Eco, continuera de maintenir les Etats membres de l’Umoa dans une dépendance monétaire infantilisante », a martelé M. Dago.

Cette réforme proposée par Paris, poursuivra-t-il, ne peut pas favoriser le développement économique des Etats membres de la zone Umoa et constituerait « une atteinte grave à leur souveraineté nationale ».

« C’est pourquoi, le Groupe parlementaire Eds, soucieux de la souveraineté de la Côte d’Ivoire, condition indispensable de son développement économique et social, propose que la loi qui vient d’être votée en séance plénière ne soit pas promulguée par le Président de la République, en attendant que des études d’experts en monnaie éclairent davantage la représentation nationale », a-t-il ajouté. 

L’Assemblée nationale a voté, le 27 juillet 2021, une loi autorisant le président ivoirien à ratifier l’accord de coopération entre les gouvernements des Etats membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (Umoa) et le Gouvernement de la République Française.

Cette loi intervient dans le cadre de la mise en œuvre de l’Eco, monnaie unique, dans la région ouest-africaine. L’accord sur cette monnaie commune des Etats de la Cedeao, a été signé le 21 décembre 2019 à Abidjan.

Côte d’Ivoire: Baky ne fait plus partie du personnel de l’Asec

L’ex-footballeur international ivoirien Koné Bakari dit Baky ne fait plus partie du personnel du club ivoirien Asec Mimosas, a appris APA, jeudi, de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.

Dans un communiqué, le Président du Conseil d’administration de  l’Asec Mimosas, Me Roger Ouégnin, « informe les actionnaires que M. Koné Bakari dit Baky ne fait plus partie du personnel du club à compter de ce jour, jeudi 29 juillet 2021 ».

Le texte laconique publié sur les réseaux sociaux du club ne donne aucune explication sur cette décision. Baky a été copté en septembre 2018 au sein du Conseil d’administration de l’Asec et il a été nommé dans la foulée président de la section football du club.

 L’Asec Mimosas est l’un des plus grands clubs ivoiriens de football basé à Abidjan et évoluant en Ligue 1 ivoirienne. Il est dirigé depuis 1989 par Me Roger Ouégnin qui est à l’origine de son renouveau.

Covid-19 : l’arrivée des vaccins s’intensifie en Afrique

Le continent noir a reçu, rien que la semaine dernière, près de 4 millions de doses à travers le mécanisme Covax contre 245.000 tout au long du mois de juin.Les expéditions de vaccins contre le nouveau coronavirus s’accélèrent en l’Afrique. Ce qui n’est pas pour déplaire aux populations. Car les décès à répétition, causés surtout par  circulation express des variants dont Delta présent dans 26 pays africains, a secoué bien des gens pour les débarrasser de la peur bleue du vaccin.

Jusque-là, renseigne un communiqué reçu jeudi à APA, 21 millions de personnes sont entièrement vaccinées en Afrique, soit tout juste 1,6 % de sa population. C’est peu de dire que ce continent est à la traîne avec seulement 79 millions de doses réceptionnées.

En guise de comparaison, les pays à revenu élevé ont administré 61 fois plus de doses par personne que les pays à faible revenu. En France par exemple, plus de la moitié de la population est vaccinée.

Le fossé est énorme. D’ici fin 2021, 520 millions de doses sont attendues en Afrique grâce au Covax. Dans le cadre de ce mécanisme, de nouveaux accords ont été conclus avec Sinopharm et Sinovac. Objectif : fournir rapidement 110 millions de doses supplémentaires aux pays à faible revenu.

En outre, « le Covax et la Banque Mondiale sont prêts à stimuler davantage l’approvisionnement en vaccins contre la Covid-19 des pays en développement (via) un nouveau dispositif de coûts partagés », indique le document.

L’Union africaine (UA), à travers le Fonds africain pour l’acquisition des vaccins (Avat), devrait fournir environ 45 millions de doses d’ici la fin de cette année. Pour y arriver, à partir de septembre prochain, une hausse des livraisons est prévue avec 10 millions de doses par mois.

Pour que la dynamique enclenchée ne s’estompe pas, Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’Afrique a appelé, aujourd’hui lors d’une conférence de presse en ligne avec les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), « tous les pays avec des surplus de doses à en partager davantage de toute urgence dans l’esprit de solidarité vitale et d’intérêt personnel éclairé, parce qu’aucun pays n’est en sécurité tant que tous les pays ne le sont pas ».

Sénégal : démarrage des épreuves du baccalauréat

Au Sénégal, 157.312 candidats entament ce jeudi 29 juillet l’examen du baccalauréat général.Après une année mouvementée, les élèves de Terminale planchent pour le reste de cette semaine sur les épreuves du baccalauréat dans l’espoir de décrocher leur premier diplôme universitaire. Ils composeront dans 470 jurys répartis entre 370 centres principaux et 80 centres secondaires.

Pour la session de cette année, le nombre des candidats a augmenté de 2203 élèves comparé à 2020. Les candidats issus du public représentent 52,2% contre 18,87% pour les candidats individuels, renseigne la presse locale. Par ailleurs, l’académie de Dakar concentre le plus grand effectif avec un total de 17.549 élèves en lice.

Les candidats des séries littéraires sont au nombre de 128.280 là où les séries scientifiques enregistrent 25.548 candidatures.

En outre, les autorités ont mobilisé 9500 enseignants pour la correction et 16.000 autres pour la surveillance.

Lors de la session 2020, le taux de réussite dans les résultats globaux était estimé à 48,40% par l’Office du Baccalauréat, soit 72.295 admis. Dans ces statistiques, la proportion de filles était de 50,92%. L’école publique affichait pour sa part un taux de réussite de 60,94%.

Covid-19 et Magal Touba au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent sur la ruée des populations vers les vaccinodromes du coronavirus et les préparatifs du prochain Magal Touba.Le Quotidien titre sur les longues files d’attente dans les camps de vaccination contre la Covid-19 avec « les candidats à l’épreuve ». Au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, le journal note que le vaccin Johnson & Johnson est la « vedette »

Vox Populi souligne aussi la « grande offensive pour la vaccination à Dakar » en vue de freiner la troisième vague et son contagieux variant Delta. Des vaccinodromes sont ainsi ouverts à la Place de la Nation, à la Place du Souvenir, à Médina, au Monument de la Renaissance et au stade Léopold Sédar Senghor.

Beaucoup de personnes mal en point ces derniers temps ont qualifié de « grippe » leur mauvais état de santé. Des spécialistes estiment qu’il s’agit du coronavirus. Mais le quotidien national Le Soleil note qu’une « maladie peut en cacher une autre », plongeant notamment à Bignona (sud) où « aucune couche (n’est) épargnée ».

L’Observateur fait focus sur les poumons de malades de la Covid-19 et montre des « images terrifiantes ». « Parfois, nous avons une amputation de 90% du poumon », confie Pr El Hadji Niang, chef de service radiologie à l’hôpital Le Dantec.

Vox Populi titre sur la célébration du Magal 2021, à savoir le départ en exil du fondateur du mouridisme, prévu dans moins de deux mois. « Malgré la 3e vague, Touba maintient le Magal », note le journal qui indique que le porte-parole Serigne Bass Abdou Khadre « rassure et appelle à respecter les gestes barrières ».

« Nous avons la ferme conviction que le Magal ne va pas occasionner une propagation de la maladie », dit-il. Ainsi « malgré Delta et ses dégâts, Touba (est) +inVariant+ sur son Magal », titre pour sa part Walf Quotidien.

En revanche, L’AS constate que l’opposition sénégalaise est « en marée basse ». Le journal pointe une « implication faible » dans la sensibilisation et la gestion de la troisième vague de Covid-19.

Sur un autre sujet, le quotidien sportif Record publie son entretien exclusif avec Mady Touré, président de Génération Foot et candidat à la présidence de la Fédération sénégalaise de football. « Je n’ai pas peur de la défaite », a déclaré l’unique adversaire du candidat sortant Augustin Senghor, qui brigue un quatrième mandat. « J’ai la confiance des Sénégalais », a-t-il ajouté.

27e Congrès UPU: la connectivité Internet d’Abidjan aux capitales « validée »

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a assuré mercredi que les tests de connectivité Internet d’Abidjan vers les capitales du monde sont « validés » pour la tenue du 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU), face à la presse.

« Les tests ont été bons et validés par l’Union postale universelle », a indiqué M. Roger Adom, lors d’une conférence de presse, attestant le test de la connectivité d’Abidjan et toutes les capitales du monde.

Cela, dira-t-il, pour « rassurer que tous ceux qui vont se connecter de manière virtuelle pendant trois semaines auront toutes la qualité du réseau Internet ». Pour ce congrès,  la Côte d’Ivoire attend quelque 750 personnes en présentiel.

Une mission de l’UPU était en mai et en juin à Abidjan pour tester la connectivité, la partie sécurité, la partie sanitaire et l’hébergement, a souligné le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation.

Près de 2 000 personnes issues des différentes délégations seront connectées de manière virtuelle, a fait observer M. Roger Adom, soulignant que cela est dû à la crise sanitaire de Covid-19 qui verra un congrès « hybride ».

En temps normal, le congrès de l’Union postale universelle regroupe 2000 à 3000 personnes. La Côte d’Ivoire qui abrite cet événement du 9 au 27 août 2021, entend donner un « rayonnement » à ce rassemblement que l’Afrique reçoit pour la deuxième fois en 87 ans. Le slogan du 27e Congrès de l’Union postale universelle est « l’Afrique vous invite, la Côte d’Ivoire vous accueille ».

Le 27e Congrès de l’UPU comprendra quatre étapes principales. Le 9 août, aura lieu la cérémonie d’ouverture en présence de Alassane Ouattara, ensuite une conférence ministérielle le 10 août et le 11 août, les travaux en commission, puis le vote des résolutions.

Près de 250 résolutions seront analysées, discutées et traitées pendant ces trois semaines, a relevé le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, mentionnant qu’à partir du 25 août, est prévu le vote pour le renouvellement des instances de l’UPU.

L’UPU est une organisation des Nations Unies qui regroupe 192 pays. En 1934, l’Égypte a accueilli le premier congrès africain. La Côte d’Ivoire, elle, accueille cet événement pour la première fois sous l’ère post-coloniale.

Dr Edoh Kossi Amenounve au sommet de la finance mondiale

Le directeur général de la Bourse des valeurs mobilières (Brvm), Dr Edoh Kossi Amenounve vient d’être admis au Nasdaq exchange review council en qualité de membre pour un mandat de trois ans jusqu’en 2024.

L’Exchange review council est un comité consultatif indépendant permanent chargé de s’assurer de l’application cohérente et équitable des règles du marché liées à la discipline des membres et des organisations membres pour chacune des bourses du Nasdaq ou National association of securities dealers automated quotations, fondé par un groupe de courtiers locaux en 1971, selon une note d’information.

Avec admission intervenue dans ce mois de juillet, Dr Amenounve se hisse au sommet de la finance mondiale en intégrant l’un des Comités spécialisés des bourses du Nasdaq (Nasdaq USA, Nasdaq Nordic et Nasdaq Baltic en Europe, Nasdaq Dubaï). Le Nasdaq est la première bourse technologique et deuxième bourse mondiale.

« Dr Edoh Kossi Amenounve est le seul africain membre dudit Comité et probablement historiquement le 1er africain à intégrer une instance du Nasdaq à ce niveau depuis sa création en 1971 », rapporte la note d’information.

Impôts ivoiriens: 1432,2 milliards Fcfa mobilisés au 1er semestre 2021

Les services des impôts de Côte d’Ivoire ont collecté 1432,2 milliards Fcfa au premier semestre 2021, soit un écart positif de 35,3 milliards Fcfa par rapport aux prévisions de recettes.

Ces données ont été rendues publiques, mercredi, par le directeur général des impôts (DGI), Abou Sié Ouattara, lors d’un séminaire bilan du premier semestre et les perspectives du deuxième semestre 2021.

Au cours du premier semestre 2021, « le montant total des recettes enregistrées se chiffre à 1432,2 milliards Fcfa », soit un écart positif de 35,3 milliards Fcfa par rapport aux prévisions de recettes de la DGI, ce qui représente un taux de recouvrement de 102,5%, a indiqué M. Abou Sié.

« Les projections de recettes brutes attendues pour le second semestre de l’année 2021 sont fixés à 1266,6 milliards Fcfa dont 660,2 milliards Fcfa pour le troisième trimestre », a fait savoir le directeur général des impôts.  

Le directeur de Cabinet du ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Adama Sall, représentant le ministre, a félicité et encouragé les agents de la DGI pour les efforts accomplis dans la mobilisation des recettes de l’Etat.

Les recettes de la DGI, au cours du deuxième trimestre 2021, indiquent 798 milliards Fcfa pour un objectif de 768 milliards Fcfa, soit un écart positif de 30 milliards Fcfa et un taux de réalisation de 103,9%, a souligné M. Adama Sall.

Il a exhorté les agents à « maintenir le cap, voire doubler » cette tendance au regard des objectifs assignés au titre du deuxième semestre 2021, mentionnant que l’un des leviers pour relever les défis de l’Etat est la mobilisation conséquente des ressources.

La dernière revue du Fonds monétaire international (FMI) en septembre 2020 relève que l’un des points critiques à surveiller dans l’économie ivoirienne est le taux de pression fiscale. Ce taux qui est de 12,6% est l’un des plus faibles de l’Uemoa.

La Côte d’Ivoire enregistre une progression régulière de ses recettes fiscales de l’ordre de 10 à 14%, voire 16%, a fait observer M. Adama Sall,  pour qui « cette croissance reste encore insuffisante » au regard des défis du pays.

La Poste de Côte d’Ivoire accuse « un mois d’arriéré de salaires »

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Félix Adom, a rencontré mercredi, à Abidjan, le personnel de la Poste de Côte d’Ivoire qui accuse « un mois d’arriéré de salaire ». »Nous ferons en sorte d’apporter des solutions durables qui fassent en sorte que votre quotidien soit agréable et que vos fins de mois soient plus que souriantes », a rassuré M. Roger Adom, lors d’une visite dans les locaux de la Poste de Côte d’Ivoire à Abidjan. 

La Poste de Côte d’Ivoire, rappellera-t-il, a été régulée en 2013 et il y a eu sept ans entre la loi et les premiers décrets. Et la question qui surgissait était comment assurer l’avenir de cet établissement public. 

« Il me revient de travailler avec vous pour trouver des solutions et nous allons le faire avec les instances de la République », a déclaré le ministre de l’Économie numérique, indiquant que le ministère du Budget est conscient ainsi que la Primature. 

« Ce ne sont pas des paroles en l’air, vraiment croyez-moi, nous ferons en sorte que très rapidement nous remettrons la Poste de Côte d’Ivoire sur les rails du développement et de la prospérité », a-t-il dit.

Le syndicaliste Arsène Ahoké, membre du Synapostel, prenant la parole au nom du personnel, a relevé que « le stresse et les souffrances multiformes » est le lot quotidien des agents à cause de l’incertitude du lendemain.

Face aux difficultés que rencontre la Poste de Côte d’Ivoire, deux vagues de licenciement ont déjà eu lieu. Pour ce syndicaliste, les employés ont « déjà payé un lourd tribut » et il revenait à l’Etat de sauver la situation. 

Le directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire, Isaac Gnamba Yao, a admis que « la qualité des services n’était pas au rendez-vous, des acteurs ont commencé à opérer l’activité postale », réduisant leur part de marché.

Avec la nouvelle loi réglementant le secteur, « nous avons appelé l’intervention du ministre sur la mise en oeuvre et le respect des obligations de service postal universel », a affirmé à la presse M. Isaac Gnamba Yao, au terme de la visite de M. Roger Adom. 

« Il faut aussi rappeler que nous avons quelques difficultés, notamment les conditions de travail et surtout un mois d’arriéré de salaire que nous vivons en ce moment à l’orée du 27e  Congrès de l’Union postale universelle » prévu à Abidjan du 9 au 27 août 2021, a souligné M. Gnamba.

Le défi, mentionnera-t-il, est pour l’établissement public de s’adapter aux réalités de l’environnement. Car, la Poste est devenue une industrie qui compte dans tous les pays et il faut qu’on puisse passer d’une administration postale à une entre de logistique et du digital. 

Une salle de conférence a été baptisée au nom du ministre de l’Économie numérique, des  télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, qui s’est dit « touché par cette attention » du personnel.  

Covid-19/Vaccins: les USA pourvoient l’Afrique du Sud et le Nigeria

Le gouvernement américain va livrer près de dix millions de doses des vaccins Pfizer et Moderna à Abuja et Pretoria.Bonne nouvelle sur le front de la vaccination pour l’Afrique du Sud et le Nigeria. Les deux pays parmi les plus affectés du continent par la Covid-19 vont recevoir des Etats-Unis près de dix millions de doses de vaccins.

« Nous sommes heureux d’annoncer que nous allons envoyer plus de 5 millions de doses du vaccin Pfizer en Afrique du Sud ainsi que 4 millions de doses de Moderna au Nigeria », a déclaré, ce mercredi, l’assistante spéciale du président Joe Biden et directrice principale pour l’Afrique au Conseil de sécurité nationale, Dana L. Banks.

« Les doses vont être expédiées. Tout est prêt. Cela fait trois semaines que l’on a travaillé inlassablement avec les pays concernés pour rendre cela possible » a assuré Mme Banks qui s’exprimait à l’occasion d’un point de presse virtuel consacré à l’initiative « Prosper Africa ».

A en croire la diplomate américaine, il s’agit là de la plus importante quantité du liquide précieux que son pays ait envoyé vers l’Afrique. Ces dernières livraisons vont porter à 16,4 millions le nombre total de doses de vaccins américains envoyés vers le continent noir.

Alors que l’Afrique fait face à une troisième vague de la pandémie plus virulente, l’ancienne conseillère politique adjointe à l’ambassade des États-Unis en Afrique du Sud dit espérer que « ces doses vont grandement aider ces pays à assurer la sécurité et la santé de leurs populations. »

Avec une population de plus de 1,3 milliard d’habitants, les pays africains n’ont jusque-là administré qu’environ 60 millions de doses de vaccin. Cela est dû en partie aux restrictions sur les expéditions en provenance de pays producteurs de vaccins comme l’Inde.

Revenant sur le programme « Prosper Africa Build Together », l’ex cheffe de mission adjointe à l’ambassade des États-Unis au Togo a indiqué que le président américain a demandé 80 millions de dollars de financement supplémentaire pour lancer cette campagne qui soutiendra la croissance économique et les entrepreneurs en Afrique.

A travers cette initiative, l’objectif de Washington est d’augmenter considérablement le commerce et les investissements entre les pays africains et les États-Unis. Cela passera notamment par la connexion des entreprises et des investisseurs américains et africains à des opportunités d’affaires tangibles et aux outils du gouvernement américain.

Grâce à la campagne Prosper Africa Build Together, l’administration Biden-Harris travaillera main dans la main avec le secteur privé, les gouvernements africains et les organisations multilatérales pour faire progresser le commerce et l’investissement dans des secteurs-clés tels que l’énergie propre et les solutions intelligentes face au climat, la santé, et numérique.

La presse ivoirienne félicitée pour le «traitement professionnel» de la rencontre Ouattara-Gbagbo

La presse quotidienne ivoirienne a été félicitée, mercredi, pour le « traitement professionnel» de la rencontre entre le président Alassane Ouattara et l’ex-président Laurent Gbagbo, marquant ainsi la rupture avec le «traditionnel esprit de belligérance».

Dans un communiqué transmis à APA, l’Autorité nationale de la presse (ANP) note avec «satisfaction, le traitement professionnel » de la rencontre entre le président de la République, Alassane Ouattara  et l’ancien président Laurent Gbagbo,  par  «l’ensemble de la presse quotidienne nationale, aussi bien à leurs Unes qu’aux pages intérieures».

« L’ANP salue cette attitude de responsabilité sociale dont a fait preuve la presse nationale et qui rompt ainsi avec le traditionnel esprit de belligérance souvent marqué par des titres incendiaires à l’occasion d’événements majeurs de la vie politique nationale », fait observer l’organe de régulation de la presse imprimée et numérique.

 «L’ANP félicite l’ensemble des responsables de ces rédactions, toutes lignes éditoriales confondues, et les encourage vivement à préférer, en toutes circonstances, le cap du professionnalisme, seul gage de la réussite de leur mission d’information et de contribution à la paix et à la cohésion nationale », conclut le communiqué signé par le président de cette Autorité, Samba Koné.

Le président Alassane Ouattara et l’ancien président Laurent Gbagbo se sont rencontrés le mardi 27 juillet 2021 au palais de la présidence d’Abidjan-Plateau, dix ans après la crise postélectorale de 2010-2011.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) le 31 mars 2021, est arrivé à Abidjan le 17 juin 2021.

 

Covid-19: des vaccinodromes en plein cœur de Dakar

Les vaccinations contre la Covid-19 au Sénégal, effectuées jusque-là dans les structures sanitaires, ont commencé à être élargies dans certains endroits publics plus spacieux.La presse sénégalaise se faisait déjà l’écho mardi de « la grande ruée » des populations vers les vaccins du coronavirus. Ces derniers jours, les contaminations et les cas de décès liés au variant Delta ont monté en flèche. Le pays a enregistré 1307 victimes contre 11.940 patients encore sous traitement dans les centres dédiés ou à domicile.

La panique a gagné ainsi beaucoup de personnes qui se sont rués dans les postes ou centres de santé pour recevoir leurs première ou seconde dose de vaccin. Dans la seule journée du mardi, 20.050 personnes ont été vaccinées, portant à 676.340 le nombre total des personnes ayant reçu au moins une dose, selon le ministère de la Santé.

Pour permettre au plus grand nombre de se vacciner et le respect des gestes barrières, des sites stratégiques grand public ont été réquisitionnés à Dakar. C’est le cas du stade Léopold Sédar Senghor, la Place de la Nation (ex Obélisque) ou le Monument de la Renaissance, informe le site d’informations Emedia.

Au parking de ce lieu de football par exemple, plusieurs personnes masquées sont venues s’inscrire sur les listes d’attente, sous la supervision des autorités administratives.

« On a remarqué depuis vendredi passé, quand le vaccin Johnson & Johnson est arrivé au Sénégal, de l’affluence dans les centres de santé. C’est pour cela que le ministère de la Santé a pris la décision de délocaliser les sites de vaccination. Il y aura quatre équipes de vaccination qui seront ici. Vous avez vu les populations. Depuis ce matin, nous avons recensé plus de 300 personnes », a expliqué un des responsables.

Vacciner neuf millions de Sénégalais

Le président Macky Sall a effectué hier mardi une visite inopinée dans plusieurs centres de traitement de la Covid-19. Il a invité par la suite « les populations à se faire vacciner ».

Le quotidien L’Observateur a raconté ce mercredi la vie dans les structures de prise en charge et décrit « l’insoutenable détresse des soignants ». « Nous sommes traumatisés par les malades qui meurent devant leurs enfants », confie Dr Ibrahima Fall, médecin à l’hôpital Dalal Jamm de la banlieue dakaroise. « On est hyper fatigués et beaucoup de soignants sont malades », note pour sa part Dr Khardiata Diallo Mbaye, responsable au centre hospitalier universitaire (CHU) de Fann.

D’ores et déjà, le quotidien national Le Soleil informe que 500.000 doses sont « disponibles ». Cette quantité, composée de vaccins Sinopharm et de Johnson & Johnson, a été réceptionnée mardi par le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr. Deux millions de doses sont également « attendues en août », renseigne le journal.

L’objectif principal de la stratégie nationale de vaccination vise neuf millions de Sénégalais, précise M. Sarr. Même si « le Sénégal a dépassé plus d’un million de doses (…), nous devons absolument poursuivre. Si l’on continue dans ce processus, de manière assez volontariste, on va couvrir le Sénégal et installer une immunité qui protège tout le monde de la Covid-19 », a-t-il indiqué.

Le Niger n’a pas encore détecté le variant Delta (officiel)

Les autorités nigériennes estiment que de « nouvelles mesures » devraient être prises dans la lutte contre la Covid-19 en dépit du fait que le très contagieux variant Delta ne soit pas encore découvert dans le pays.La population nigérienne doit respecter davantage les recommandations sanitaires au vu des ravages de Delta dans certains pays du continent. En effet, « cette situation est préoccupante pour tous les pays africains, en particulier, pour le Niger, même si par ailleurs le Niger n’a pas enregistré de cas de variante Delta, d’où la nécessité de prendre des mesures pour faire face à l’arrivée prochaine de cette variante », a déclaré le ministre nigérien de la Santé publique, Dr Idi Illiassou Mainassara.

Selon l’Agence Nigérienne de Presse, il intervenait lundi dernier à la 29e session du comité interministériel de gestion de la riposte à la pandémie. Jusque-là, le pays sahélien de plus de 20 millions d’habitants a enregistré 5600 cas dont 195 décès. Des chiffres qui peuvent paraître sous-estimés au regard de l’ampleur de la maladie entrée dans une troisième vague plus contagieuse pour certains pays africains.

Ainsi, la problématique de ce variant a constitué un des principaux axes des débats lors de cette rencontre. « Cette variante est la principale cause de la montée des cas de la maladie et aussi la principale cause de la mortalité liée au Covid-19 », a noté Dr Mainassara. C’est pourquoi « cette situation va être proposée au Conseil des ministres afin de prendre des nouvelles mesures ou d’améliorer les directives qui sont en vigueur », a-t-il ajouté.

D’ores et déjà, « le dispositif est en train d’être mis en place pour que le risque soit minimisé », a poursuivi le Ministre de la Santé publique. Pour lui, « la seule arme qui permet de faire face à la propagation du virus est la vaccination ».

Le Niger est à près de 4% du taux de vaccination pour un objectif de 10% d’ici fin septembre, « ce qui signifie que beaucoup reste à faire », a-t-il précisé. Dr Mainassara renseigne que le vaccin Sinopharm a été utilisé à « près de 97% et pour l’AstraZeneca à environ 98% ».