La CPI modifie les conditions de mise en liberté de Gbagbo et Blé Goudé

La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé jeudi de rejeter la requête de la défense de M. Gbagbo demandant à la Chambre de réexaminer son arrêt lui accordant, ainsi qu’à M. Blé Goudé, son co-accusé, une mise en liberté conditionnelle.La Chambre d’appel a toutefois décidé de revoir les conditions de mise en liberté, indique un communiqué de la Cour qui note que cette décision ne concerne pas l’appel contre l’acquittement de MM. Gbagbo et Blé Goudé. 

La Chambre d’appel a fait observer que la défense de M. Gbagbo n’avait pas démontré d’erreur manifeste de raisonnement, ni que des circonstances particulières justifiaient le réexamen de l’arrêt des juges. 

Les juges ont toutefois décidé de réexaminer la nécessité de maintenir les conditions imposées pour leur mise en liberté, et décidé de révoquer quelques conditions. Désormais, MM. Gbagbo et Blé Goudé ne peuvent se déplacer en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’État d’accueil, à moins d’y avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour.

Ils devront remettre au greffe toutes les pièces d’identité dont ils disposent, en particulier leur passeport, en outre se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du greffe et se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés.  

Les autres conditions restent en vigueur, mentionne la Chambre, avant d’ajouter que MM. Gbagbo et Blé Goudé se conformeront à toutes les ordonnances de la Cour.Le 15 janvier 2019, la Chambre de première instance I, à la majorité, a acquitté MM. Gbagbo et Blé Goudé de toutes les charges de crimes contre l’humanité prétendument perpétrés en Côte d’Ivoire en 2010 et 2011. Mme la juge Herrera Carbuccia avait émis une opinion dissidente. 

Une décision dûment motivée a été rendue par écrit le 16 juillet 2019. L’Accusation a fait appel de cette décision, donnant lieu à un procès dans cette affaire qui s’est ouvert le 28 janvier 2016 pour des charges de crimes contre l’humanité (meurtre, viol, autres actes inhumains …) perpétrés dans le contexte des violences post-électorales en Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011. 

 Le 7 octobre 2019, le Conseil de M. Gbagbo a demandé à la Chambre d’appel de reconsidérer son arrêt et d’ordonner la mise en liberté immédiate sans conditions de M. Gbagbo. Une audience sur cette question a été tenue par la Chambre d’appel le 6 février 2020. 

Le 1er février 2019, à la suite d’un appel du procureur contre la décision orale de la Chambre de première instance I du 16 janvier 2019 ordonnant la mise en liberté sans conditions des personnes acquittées, la Chambre d’appel a rendu son arrêt sur la question, dans lequel elle a modifié la décision orale et imposé un certain nombre de conditions à la mise en liberté de MM. Gbagbo et Blé Goudé. 

Covid-19: prorogation de l’isolement d’Abidjan et de fermeture des bars jusqu’au 14 juin prochain

Le Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire a prorogé à l’issue d’une réunion, jusqu’au 14 juin prochain plusieurs mesures de restrictions liées à la Covid-19 dans le pays dont le maintien de l’isolement du Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) et le maintien de la fermeture des bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle, a appris APA jeudi de source officielle.Selon le communiqué final de  cette réunion du CNS qui a été présidée par le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara, l’état d’urgence et la fermeture des frontières ivoiriennes ( terrestres, maritimes et aériennes) ont également été maintenus jusqu’au 14 juin prochain. 

Cette rencontre du CNS a ainsi  examiné la situation sécuritaire nationale en Côte d’Ivoire et a fait le point de la mise en oeuvre des diligences du plan de riposte et de soutien économique contre la Covid-19. 

Pour casser la chaîne de propagation du Coronavirus (Covid-19) en Côte d’Ivoire, les autorités ont interdit depuis mars dernier toute entrée ou sortie du Grand Abidjan isolant ainsi la capitale économique ivoirienne du reste du monde. Depuis la même période, les  bars, boîtes de nuit, cinémas et  autres lieux de spectacle sont aussi fermés. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2556 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 1302 guéris et 31 décès.

Coronavirus: Covid-organics toujours en essai au Togo qui explore aussi d’autres pistes

Depuis fin avril, à Madagascar, le président Andry Rajoelina s’est fortement impliqué dans la promotion d’un breuvage traditionnel – le covid-organics ou CVO- présenté, sans preuve scientifique à ce jour, comme une solution à l’épidémie.

Malgré ces diverses zones d’ombre, la tisane a connu un début de succès sur le continent.

L’OMS a cependant multiplié les mises en garde. Le Togo a importé le produit afin de réaliser des tests.

‘Le covid organics est toujours à l’essai et il n’a pas encore testé sur l’homme’, a indiqué ce jeudi le Pr Mounirou Salou, virologue, membre du comité scientifique.

En parallèle, les chercheurs togolais vont tester des produits à base de plantes traditionnelles, non pas comme traitement, mais de manière à renforcer la résistance immunitaire face au virus. En attendant, les malades sont traités à la chloroquine.

Source : republicoftogo.com

Football: « au Togo, les clubs donnent plus de moyens aux entraîneurs qu’au Mali »

Jonas Komla, l’ancien sélectionneur des Aiglonnets  du Mali  qui s’est engagé avec l’ASCK du Togo en janvier dernier préfère les conditions de travail de coach au Togo que chez lui au Mali. Dans un entretien qu’il a accordé à malijet.co le technicien malien ne passe pas par 4 chemins pour dire ce qu’il pense.

« ’Ici au Togo, les clubs donnent plus de moyens aux entraîneurs qu’au Mali. Pour obtenir des résultats, un entraîneur doit être dans de bonnes conditions de travail, tout comme les joueurs. Ce n’est pas souvent le cas au Mali et je suis bien placé pour le dire. Je pense que nos dirigeants doivent faire des efforts à ce niveau, s’ils veulent obtenir des résultats sur l’échiquier continental », a répondu Jonas Komla à une question lui demandant de comparer les conditions de travail d’entraîneur entre le Togo et le Mali.  Toutefois, le technicien précise que

« Je voudrai donc profiter de cette interview pour demander aux dirigeants sportifs maliens de se pencher sur les conditions de travail des entraîneurs et des joueurs et de s’inspirer de l’exemple d’autres pays »,a-t-il ajouté.

Côte d’Ivoire : nouveau report du gala de la Fondation Children Of Africa en 2021 en raison de la Covid-19

La Fondation Children Of Africa, une organisation humanitaire présidée par Dominique Ouattara, la première dame ivoirienne, a reporté à nouveau la huitième édition de son gala au 19 mars 2021 « en raison de l’incertitude liée à la durée de la pandémie» de la Covid-19 qui sévit dans le monde, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Toutes les réservations et contributions effectuées pour le 03 avril 2020 restent valables pour le gala du 19 mars 2021», assure un communiqué de cette fondation signée par sa présidente Dominique Ouattara. 

Le gala de la Fondation Children Of Africa, initialement prévu le 03 avril 2020 à Abidjan avait été déjà reporté une première fois au 12 juin prochain en raison de la crise sanitaire de la Covid-19.

 La  Fondation tentera de mobiliser au cours de ce dîner-gala 4 milliards de FCFA dont 2,5 milliards serviront à la reconstruction de la Case des enfants, un centre d’accueil situé au Plateau, le quartier administratif et des affaires d’Abidjan et mis en place par Dominique Ouattara depuis 1998. Plusieurs personnalités venant  des quatre coins du monde sont attendues à cette huitième édition  qui se déroulera autour du thème, «Africa is future ».

Covid-19 : le Bénin emboîte le pas à la France, quid du Togo ?

Tout comme la France, le Bénin a amorcé un allègement des mesures restrictives imposées dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Le gouvernement de Patrice Talon a autorisé la réouverture des lieux de culte et des bars dès le 02 juin. Il en est de même pour les transports en commun. La décision a été prise en Conseil des ministres de ce mercredi 27 mai 2020. Qu’en sera t-il du Togo ?

C’est certes une bonne nouvelle pour les lieux de cultes, les transports en commun et les bars qui sont restés fermés depuis près de trois mois par le gouvernement afin de lutter contre la pandémie du coronavirus. Mais la décision du gouvernement béninois a imposé aux responsables religieux de faire respecter les mesures sanitaires prises dans le cadre du Covid-19.

Ce sont « le port de masque, le lavage des mains et le de la distanciation sociale suspension du geste liturgique de paix ou des accolades pendant les célébrations ».

Au niveau des transports en commun, les conducteurs de taxi sont autorisés à circuler à nouveau, mais ils doivent faire respecter les mesures de protection.

« Quant aux bars, ils peuvent également rouvrir à partir de cette même date. A cet effet, leurs promoteurs et responsables sont tenus de faire observer, en leur sein, les mesures de prévention édictées, à savoir : la mise en place de dispositif de lavage ou d’aseptisation des mains et l’observance de la distance de sécurité sanitaire d’au moins un mètre entre usagers », souligne le compte rendu du conseil des ministres.

Les discothèques et les cérémonies de réjouissance restent non-autorisées jusqu’à nouvel ordre selon la décision du gouvernement béninois. Les plages restent interdites d’accès, précise le compte rendu du Conseil des ministres.

Au Togo…

La situation est pour le moment différente au Togo. Si le gouvernement n’a encore décrété un déconfinement comme les deux pays précités, on note l’ouverture de certains Bars et discothèques. Récemment, l’heure du couvre-feu a été repoussée de 20h à 21h mais aucune note du gouvernement n’a autorisé les bars à ouvrir.

Selon le Pasteur Komi EDOH, président du Mouvement Martin Luther King (MMLK), « les leaders religieux sont suffisamment matures pour faire respecter les mesures barrières dans les lieux du culte pour ne pas constituer des sources de contamination de la pandémie à Coronavirus ». Il plaide ainsi pour la réouverture des lieux de culte, églises et écoles entre autres. Se fera-t-il entendre ?

D’un autre côté, des opinions penchent pour une recrudescence des cas de contamination s’il s’avère que les églises et les écoles se font ouvrir.

Un haut fonctionnaire rwandais nommé au conseil de la Fondation de l’OMS

L’actuelle Directrice générale du Conseil de développement du Rwanda (RDB), Clare Akamanzi, a été nommée au conseil d’administration de la Fondation de l’Organisation mondiale de la santé, renseigne un communiqué officiel parvenu à APA.La Fondation, basé à Genève, a notamment pour mission de soutenir la mise en œuvre du plan stratégique quinquennal de l’OMS, qui vise à protéger un milliard de personnes contre les urgences sanitaires, à étendre la couverture sanitaire universelle à un milliard de personnes et à assurer une vie saine et le bien-être d’un milliard de personnes d’ici 2023.

 La nomination de Mme Akamanzi intervient quelques mois après que l’agence des Nations Unies a lancé un nouveau Fonds de réponse solidaire contre le nouveau coronavirus (Covid-19), afin de collecter des fonds auprès d’un large éventail de donateurs pour soutenir le travail de l’OMS.

 Ce fonds, le premier du genre, permet à des particuliers, des entreprises et des institutions du monde entier de se réunir pour contribuer directement aux efforts de riposte mondiaux. Il a été créé par la Fondation des Nations Unies et la Fondation suisse de philanthropie, en collaboration avec l’OMS.

 Actuellement, le fonds a réussi à obtenir des soutiens importants déjà alignés, notamment de la part de Facebook et de Google qui ont mis en place un système de contrepartie pour les fonds collectés par le biais de leurs plateformes, tandis que des donateurs individuels soutiennent également l’initiative.

 Les fonds devraient être affectés aux actions décrites dans le plan stratégique de préparation et de réponse à la Covid-19 pour permettre à tous les pays – en particulier les plus vulnérables et à risque, et ceux dont les systèmes de santé sont les plus faibles – de se préparer et de répondre à la crise de la Covid-19, notamment en détectant rapidement les cas, en arrêtant la transmission du virus et en prenant soin des personnes touchées.

 Actuellement, l’OMS et ses partenaires cherchent à financer l’achat d’équipements de protection pour les agents de santé de première ligne, à équiper les laboratoires de diagnostic, à améliorer la surveillance et la collecte de données, à créer et à maintenir des unités de soins intensifs, à renforcer les chaînes d’approvisionnement, à accélérer la recherche et le développement de vaccins et de produits thérapeutiques et à prendre d’autres mesures essentielles pour intensifier la réponse de santé publique à la pandémie.

Violences post-électorales en Guinée: le gouvernement reconnaît 30 morts à Nzérékoré

Le gouvernement guinéen, tout en imputant la responsabilité à l’opposition, a reconnu la mort de 30 personnes dans des affrontements intercommunautaires survenus dans la ville de Nzérékoré (sud), au lendemain du référendum controversé du 22 mars dernier.« Trente de nos concitoyens ont perdu la vie au cours de ces malheureux événements » de Nzérékoré, a déclaré, mardi dernier, dans des propos diffusés par la télévision nationale, le Procureur général de Kankan (est), Yaya Kairaba Kaba.

Selon lui, soixante-sept autres personnes ont été blessées, des dizaines de maisons, magasins et ateliers incendiés, et trois églises détruites. Ce sont les responsables locaux du FNDC qui ont planifié les violences et attisé les tensions entre communautés, fournissant le prétexte à l’intervention de groupes armés payés par le collectif et venus du Liberia pour certains, de la capitale Conakry pour d’autres, a accusé M. Kaba.

Les autorités ont emprisonné 44 suspects poursuivis pour meurtres, incendies volontaires ou association de malfaiteurs, a-t-il informé, assurant que la justice s’emploie à ce que le procès « ait lieu le plus rapidement possible ».

Mis en cause par le procureur, le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), collectif de partis, de syndicats et de membres de la société civile, qui mène la contestation anti-Condé a dénoncé mercredi une manœuvre du gouvernement visant à « faire porter la responsabilité des tueries » au collectif.

« Comment comprendre que les arrestations aient eu lieu d’un seul côté ; de l’autre, personne n’a été inquiété. C’est une injustice totale », a dénoncé Ibrahim Diallo, un responsable du FNDC.

La mobilisation anti-Condé, sévèrement réprimée à plusieurs reprises, a fait des dizaines de morts, imputés par l’opposition aux forces de sécurité, ce que celles-ci ont toujours nié. Les défenseurs des droits humains dénoncent constamment l’impunité dont elles bénéficient. Le FNDC, par la voix de ses avocats, dit avoir alerté la Cour pénale internationale sur ces atteintes aux droits de l’homme.

Covid-19: le gouvernement ivoirien envisage d’un soutien aux entreprises publiques

L’Etat de Côte d’Ivoire qui envisage de soutenir les Établissements publics nationaux (EPN), a instruit mercredi les dirigeants des entreprises publiques à « présenter l’évolution de leur trésorerie, le manque à gagner potentiel, et le soutien attendu de l’Etat » afin de maintenir, face à la pandémie de la Covid-19, les performances de leur portefeuille.Le Conseil des ministres a adopté une communication invitant notamment les dirigeants des entreprises publiques à « présenter l’évolution de leur trésorerie, le manque à gagner potentiel, et le soutien attendu de l’Etat, le cas échéant ».   

Il leur est également demandé d’ « ajuster leurs prévisions budgétaires afin d’apprécier judicieusement l’incidence du ralentissement ou de l’arrêt de certaines activités économiques sur leurs performances financières ». 

A fin décembre 2019, les ressources globales mobilisées par les EPN s’élèvent à 478,9 milliards FCFA pour une prévision annuelle de 562,1 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de 85,2%. Ce montant comprend des ressources propres à hauteur de 29,70%, des ressources fiscales affectées de 15,53% et des subventions de l’Etat de 54,77%. 

Parallèlement, les dépenses exécutées par les EPN se chiffrent globalement à 452,1 milliards FCFA pour une prévision annuelle de 562,1 milliards F CFA, soit un taux d’exécution de 80,4%, sensiblement identique à celui de 2018 (80%). Elles se décomposent en dépenses de fonctionnement (85,3%) et en dépenses d’investissement (14,7%).

Pour un budget de 562,1 milliards de F CFA alloué aux EPN pour la gestion 2019, il ressort un résultat budgétaire excédentaire de 26,8 milliards de FCFA en lien avec l’efficacité du contrôle qui n’autorise les engagements de dépenses qu’en tenant compte du niveau de réalisation des ressources.

En 2019, 24% des EPN du pays ont réalisé plus de ressources que prévu, avec un excédent cumulé de 9,1 milliards FCFA, soit 34% du résultat budgétaire, tandis que 71% des EPN ont réalisé, par contraction des dépenses d’investissement, un excédent cumulé de 17,7 milliards FCFA, soit 66% du résultat budgétaire. 

L’année 2019 a été marquée par une bonne dynamique des résultats des entreprises publiques observée sur ces derniers exercices. Le portefeuille public affiche un résultat provisoire excédentaire de 56,1 milliards de francs CFA contre 15,9 milliards de francs CFA en 2018.

Cette bonne performance réalisée en 2019 est principalement portée par les Sociétés d’Etat, avec une réalisation estimée à 49,1 milliards FCFA , soit un taux de réalisation de 85% par rapport aux objectifs budgétaires de l’exercice. 

Cette performance est consolidée par les Sociétés à Participation Financière Publique Majoritaire qui affichent un excédent de 7 milliards de francs CFA. Cependant, des contreperformances ont été enregistrées au niveau de quelques entreprises publiques, cumulant une perte à l’atterrissage 2019 plus prononcée que le déficit prévu en début d’exercice.  

Dans l’optique de contenir la dégradation de la situation financière des entreprises présentant des risques budgétaires, ainsi que celles dont l’équilibre reste fragile, le Conseil prévoit diverses mesures financières et non financières, ainsi que des mesures spécifiques liées à l’impact de la pandémie de la Covid-19, pour maintenir la dynamique globale des performances du portefeuille. 

Sénégal: baisse de 15,5 milliards FCFA des actifs extérieurs des banques

Les actifs extérieurs nets des institutions de dépôts du Sénégal ont enregistré une baisse de 15,5 milliards FCFA (environ 24,800 millions de dollars) au mois de février 2020 comparés à la même période de l’année 2019, a appris APA jeudi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Ces actifs sont passés de 1847,1 milliards FCFA au mois de février 2019 à 1831,6 milliards FCFA un an plus tard, soit un léger repli de 0,8% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0016 dollar). Cette hausse est occasionnée par les banques primaires dont la position s’est affaissée de 13% à 514,9 milliards FCFA contre 591,5 milliards FCFA en février 2019.

Quant à la Banque Centrale, sa position s’est rehaussée de 4,9% à 1316,7 milliards FCFA contre 1255,6 milliards FCFA au terme du mois de février 2019.

Comparés au mois de janvier 2020 où ils se situaient à 1806,6 milliards FCFA, les actifs extérieurs nets ont enregistré une augmentation de 25 milliards FCFA en valeur absolue et 1,4% en valeur relative du fait principalement de la position des banques primaires (+12,5%) tandis que celle de la BCEAO se replie de 2,3%.