Le candidat indépendant Bessi Benjamin dépose sa candidature pour la présidentielle ivoirienne

Bessi M’Bouke Benjamin, un cadre du secteur privé ivoirien qui a annoncé il y a quelques jours, sa candidature indépendante pour l’élection présidentielle ivoirienne d’octobre prochain, a joint l’acte à la parole en déposant vendredi son dossier de candidature au siège de la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) à Abidjan, a constaté APA sur place.« Notre dossier de candidature a été réceptionné. Les jours vont s’accélérer et comme je le disais j’ai hâte d’être avec vous. J’ai hâte d’être à vos côtés chers ivoiriens pour vous apporter de la joie de vivre et regarder l’avenir dans la paix», a déclaré M. Bessi après le dépôt de sa candidature. 

Poursuivant, il a dit sa gratitude à ses représentants dans les différentes localités ivoiriennes qui lui ont permis d’obtenir les parrainages citoyens requis « pour compléter son dossier de candidature ». « Nous allons avancer dans la paix. Tout devrait bien se passer. Et nous vous donnons rendez-vous très bientôt sur le terrain», a indiqué le candidat à la candidature pour la présidentielle ivoirienne.

 « Ma candidature n’est ni le symbole de la refondation, ni le symbole de la renaissance, mais plutôt celle de la continuité de l’État… Je ne ménagerai aucun effort, je ne reculerai devant aucun sacrifice pour redonner à nos compatriotes la fierté d’être ivoirien »,  avait promis mardi dernier, M. Bessi à l’annonce de sa candidature. 

La CEI a déjà réceptionné plusieurs candidatures pour cette élection dont celle du chef de l’État sortant Alassane Ouattara, de l’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié et plusieurs candidatures indépendantes. La période de dépôt des candidatures pour cette échéance électorale devrait s’achever lundi prochain. 

Présidentielle ivoirienne: Amnesty appelle à la fin des violences

L’ONG des droits humains alerte contre l’augmentation des violences et de la répression des voix dissidentes en Côte d’Ivoire, à l’approche de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.Selon Amnesty International, dans un communiqué parvenu vendredi à APA, les autorités ivoiriennes doivent « immédiatement prendre des mesures » destinées à prévenir les violences y compris celles entre adversaires politiques appartenant à des communautés différentes, et à protéger la population et son droit de manifester pacifiquement.

Dans les villes de Divo et Bonoua, au sud et sud-est du pays, la marche du vendredi 21 août des femmes opposées à la candidature à un troisième mandat du président Alassane Ouattara, a été brutalement dispersée par des jeunes, déplore l’ONG. Elle souligne que les violences qui ont suivi ont occasionné plusieurs blessés et des pillages et incendies de magasins.

Amnesty International dit avoir interrogé également plusieurs témoins oculaires et recueilli des informations qui confirment que les femmes manifestaient les « mains nues » au moment où elles ont été attaquées par des groupes de jeunes armés de machettes et de gourdins.

« Nous avons vu des manifestations de femmes dispersées et empêchées par des jeunes. A Divo, des violences entre adversaires politiques appartenant à des communautés différentes ont éclaté. Dans un pays qui, il y a moins de dix ans, connaissait de graves violations des droits humains dans un contexte électoral avec plus de 3000 morts, il est important de réagir immédiatement pour apaiser la situation », a déclaré Samira Daoud, directrice du bureau Amnesty d’Afrique de l’Ouest et Afrique centrale, basé à Dakar.

« Les autorités doivent protéger la population et mettre fin aux violences. L’impunité risque d’être un vecteur clé de nouvelles violences si toutes les personnes soupçonnées d’en être responsables à Divo et ailleurs, ne sont pas traduites en justice dans le cadre de procès équitables », a-t-elle prévenu.

La clôture des dépôts des dossiers de candidature, ouverts depuis le 16 juillet par la Commission électorale indépendante (CEI), est prévue le 31 août 2020, soit d’ici trois jours.

Président sortant, Alassane Ouattara a été officiellement investi, le 22 août dernier, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) à la prochaine élection présidentielle. Cette candidature à un troisième mandat jugée « anticonstitutionnelle» par plusieurs Ivoiriens, est la cause des manifestations organisées par l’opposition.

Le président Ouattara, qui avait un temps renoncé à se représenter pour un nouveau mandat et porté son dévolu sur son défunt Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, décédé en juillet, a décidé par la suite de revenir sur ses propos. « Rien ne m’empêche d’être candidat », a-t-il lancé lors de son investiture dans un stade Félix Houphouët-Boigny comble, s’inscrivant en faux contre l’opposition qui a une lecture « erronée » de la Constitution.

Ouattara précise que c’est lui qui l’a rédigée, ce qui donne d’ailleurs à ses prédécesseurs Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié la possibilité de se présenter à l’élection présidentielle.

La justice ivoirienne a décidé toutefois, le 25 août, la radiation définitive des listes électorales de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo du FPI (opposition) dont la candidature a été évoquée par son camp.

Guillaume Soro, ancien Premier ministre et ancien président de l’Assemblée nationale, par ailleurs candidat déclaré à l’élection présidentielle, a été condamné in absentia le 28 avril à 20 ans de prison pour recel de détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux par le tribunal correctionnel d’Abidjan.

Covid-19: Pékin appuie les enseignants rwandais

L’ambassade de Chine au Rwanda a fait don de denrées alimentaires à 300 enseignants les plus touchés par la pandémie de Covid-19 à Gasabo, l’un des principaux districts de Kigali.Il s’agit de 18 tonnes de nourriture comme du riz, de la farine de maïs, des haricots, de l’huile, du sel mais également du savon, des détergents et d’autres produits de base d’une valeur de 23 800 dollars. 

Selon Xing Yuchun, le conseiller politique et ambassadeur adjoint de Chine au Rwanda, cette aide d’urgence est destinée à aider les enseignants des écoles privées dont le travail a été interrompu par la pandémie. 

 « En Chine, les enseignants constituent l’une des communautés les plus importantes et je pense qu’il en est de même au Rwanda. Ce soutien est destiné à les aider à tenir le coup jusqu’à ce que leur vie normale soit rétablie », a déclaré le diplomate chinois. 

Depuis mars dernier, le gouvernement rwandais distribue d’abord des produits de première nécessité aux citoyens les plus vulnérables du pays.

Mozambique: sept personnes décapitées sur l’île Nhonge

Des terroristes islamiques présumés ont décapité sept personnes sur l’île de Nhonge, dans la province de Cabo Delgado, au nord du pays, déchirée par les conflits, a appris APA vendredi.Selon le journal indépendant Mediafax, le massacre a eu lieu la semaine dernière dans l’île, qui est située au large de la côte du district de Mocimboa da Praia.

Les assaillants se sont emparés de sept hommes et les ont décapités. 

Ils ont enlevé jusqu’à 20 autres personnes et ont pillé des marchandises dans les magasins informels de l’île avant de retourner sur le continent. 

La province a connu ces derniers mois une recrudescence d’attaques armées par des milices soupçonnées d’être liées à l’organisation terroriste, l’État islamique.

Namibie: hausse des prix du carburant à partir du 2 septembre

La Namibie va augmenter les prix du carburant jusqu’à 2,6% à partir du 2 septembre, a annoncé vendredi le ministère des Mines et de l’Energie.Le ministère a déclaré que le prix de l’essence à la pompe au port d’entrée de Walvis Bay devrait augmenter de 30 cents à 11,65 dollars namibiens (environ 70 cents américains) par litre, tandis que le diesel devrait augmenter de 15 cents à 11,98 dollars namibiens. 

« Les prix du carburant à la pompe dans tout le pays seront ajustés en conséquence », a déclaré le ministère dans un communiqué. 

Les hausses des prix des carburants sont généralement influencées par le coût international des produits pétroliers raffinés auxquels le carburant est importé dans un pays et par les fluctuations du taux de change du pays bénéficiaire.

Macky Sall en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement de l’intervention du chef de l’Etat à l’université d’été du Mouvement des entreprises de France (Medef) dont il était l’invité d’honneur.Dans Le Soleil, Macky Sall a déclaré que « l’allègement du fardeau de la dette (permettra) d’accompagner l’Afrique dans ses efforts de résilience et de reprise de sa trajectoire d’émergence post-Covid ».

Le président de la République du Sénégal, rapporte le quotidien national, a plaidé pour un nouveau regard sur l’Afrique : « Ceux qui continuent de percevoir et d’analyser les dynamiques africaines à travers des paradigmes et des paramètres périmés risquent d’être surpris et en retard sur les rendez-vous de demain ».

A en croire le chef de l’Etat, cité par Le Témoin, « l’Afrique en construction est une source d’opportunités et d’investissement pour une économie mondiale essouflée. (Ce continent) est un acteur qui demande des rapports de partenariat plus qualitatifs et plus justes pour une croissance et une prospérité partagées ».

Pour sa part, EnQuête souligne que Macky Sall a annoncé, lors de cet évènement organisé en France, que « le Programme d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) sera adopté au mois de septembre prochain ».

Dans L’Observateur, il renseigne que « d’ici 2023, le PAP2A requiert un financement de 22,4 millions d’euros (environ 14,6 milliards F CFA) dont le tiers est attendu du secteur privé local et étranger. Ce sont ces défis que le Sénégal veut relever avec son programme de relance de l’économie nationale ».

Sur un tout autre sujet, L’AS fait savoir que « le dialogue (politique) bute sur le cumul de fonctions de président (de la République) et chef de parti ». Dans ce quotidien, Cheikh Sarr, membre du pôle de la majorité, soutient que si « un président, porté à la magistrature suprême par son parti ou sa coalition, démissionne de ces instances, (cela) équivaudrait à une forme de trahison envers ses camarades de parti ».

En tout cas, c’est « le désaccord » après le consensus sur le parrainage, note Sud Quotidien. Parce que, relate ce journal, l’opposition estime que le cumul de ces postes est « inadmissible ».

Pendant ce temps, Le Quotidien fait un focus sur la gestion de l’aide alimentaire. Selon ce journal, « le Comité Force Covid-19 a décidé d’envoyer une équipe au ministère du Développement communautaire et de l’Equité territoriale pour vérifier sur place et sur pièces les dépenses effectuées » dans le cadre de cette opération humanitaire dont le coût est évalué à 69 milliards F CFA.

Enfin, affirme Vox Populi, « le pays patauge dans les eaux après 48 heures de (fortes) précipitations ». A Pikine (ouest), Matam (nord) ou encore Kaffrine (centre), la pluie a causé des dégâts considérables et « des familles (ont été) chassées de leurs maisons par les flots ».  

Le débat sur la rentrée scolaire en vedette dans les quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires au débat sur la rentrée scolaire.« Jamais l’éducation n’a été en péril comme on le voit actuellement », déplore +Aujourd’hui Le Maroc+, notant que la gestion gouvernementale du dossier de la rentrée montre que les responsables sont tout simplement dépassés.

La publication souligne qu’il ne s’agit pas de repousser la date de la rentrée ni de déclarer une année blanche, puisque ce genre de décisions va simplement compliquer la situation davantage.

« Un pays où le système éducatif est fragilisé est tout simplement condamné », croit-il savoir. « Donc un peu plus de sérieux s’il vous plaît ! Il en va de l’avenir du pays », lance-t-il.

+L’Opinion+ se demande pourquoi le ministre de tutelle, Said Amzazi s’entête-t-il à maintenir une rentrée scolaire qu’on pressent tous qu’elle sera celle de tous les dangers ? », relevant que la Corée du Sud vient de décréter la fermeture de l’ensemble des écoles de Séoul et de ses alentours pour basculer vers un système d’enseignement après la détection de 280 nouveaux cas de Coronavirus.

« Au Maroc où le bilan quotidien du Covid s’établit depuis plusieurs semaines à quatre chiffres, notre gouvernement vient de décider la reprise de la scolarité selon un système hybride où les parents ont le choix, du moins supposément, entre un enseignement distanciel qui est la règle et présentiel qui est l’exception », relève la publication, se demandant ce que « ferait notre ministère de l’Enseignement au cas où des clusters surgiraient dans des établissements scolaires ».

L’ex-ministre Anaky Kobena convoqué à la préfecture de police d’Abidjan vendredi suite à des propos jugés « graves »

L’ex-ministre ivoirien des Transports Anaky Kobena, accusé d’avoir tenu des propos « graves » sur la situation socio-politique, est convoqué vendredi à la préfecture de police d’Abidjan.Sur la convocation, l’on peut lire « vous êtes prié de vous présenter à la préfecture de police d’Abidjan au service des enquêtes » le vendredi 28 août 2020 à 9 heures GMT  (locale).

Le procureur adjoint de la République, Abel Yeo, avait annoncé lors d’une récente conférence de presse que suite à des « propos graves », le parquet d’Abidjan a saisi la Cour de cassation le 17 août 2020 à l’effet d’autoriser des poursuites judiciaires à l’encontre de M. Kobenan.   

Anaky Kobenan a déclaré le 12 août 2020 que « la Côte d’Ivoire depuis le 7 août 2020 n’attend plus des élections, et ce n’est pas ce à quoi elle se prépare ». Des propos que le Parquet juge susceptibles de créer des troubles graves à l’ordre public.

L’ex-ministre ivoirien a dit en outre « la Côte d’Ivoire doit d’abord écarter et retirer du palais présidentiel par toutes voies possibles, cette personne désormais inconnue et fort mal venue qui a pris aux Ivoiriens leurs pays pour en faire son royaume ou son empire ». 

Les Ivoiriens vont aux urnes le 31 octobre 2020 pour choisir leur nouveau président. Déjà, l’on constate une passion et des tensions autour de ces joutes électorales.

Le Maroc soutient et accompagne les efforts onusiens pour la résolution de la crise libyenne (ministre)

Le Maroc soutient et accompagne les efforts onusiens pour la résolution de la crise libyenne, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.Dans une conférence de presse à l’issue de ses entretiens avec Stéphanie Williams, représentante spéciale et Cheffe de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) par intérim, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général, M. Bourita a indiqué que la visite de Mme Williams a été l’occasion de faire part du soutien absolu du Maroc au rôle joué par les Nations unies dans la gestion du dossier Libyen.

Le travail effectué par la MANUL, en dépit des conditions difficiles, a permis d’apaiser la situation et de réaliser quelques avancées, a-t-il estimé, rappelant que le Maroc continue de voir son rôle dans ce dossier sous l’égide de l’ONU.

Le Maroc a travaillé par le passé dans le cadre de l’accord de Skhirat avec l’ONU et sous son égide, après l’accord de Skhirat, il a travaillé avec les Nations Unies et sous leur égide et le Royaume continuera a œuvré avec l’ONU et sous son égide, car le Maroc estime qu’on ne peut trouver de solution à la crise libyenne que dans le cadre des Nations Unies.

Nous avons également eu l’occasion d’observer l’évolution de la situation sur le terrain en Libye, a relevé M. Bourita, saluant certaines avancées positives, comme la déclaration du 20 août sur le cessez-le-feu et la démilitarisation des régions de Syrte et d’Al Djoufrah.

C’est une avancée importante dans le bon sens qui participera à apaiser les tensions et à créer un climat adéquat pour le processus politique en Libye.

Et d’ajouter que la rencontre avec Mme Williams a également permis de rappeler la position du Royaume quant à la crise libyenne et qui se résume en trois points : Le premier est que le Maroc estime que la solution ne peut être que libyenne et ne peut venir de l’étranger.

La solution est entre les mains des Libyens et toute initiative extérieure ne fera que complexifier les choses davantage, a-t-il noté.

Le deuxième point est que la solution ne peut être que pacifique, car les choix militaires n’ont produit que des victimes et de la destruction sans contribuer à une amélioration de la situation.

Le troisième point est que la solution doit être politique du fait que la crise en Libye est d’abord politique. Il s’agit de trancher la question de la légitimité en Libye de façon définitive à l’issue d’une période de transition suivie d’élections.

Le Maroc n’a pas d’agenda et n’a pas de solution marocaine à cette crise. Le Royaume dispose uniquement d’une volonté sincère de venir en aide aux frères Libyens pour qu’ils ouvrent un débat en vue de trouver une solution, a précisé M. Bourita, rappelant que le Royaume est également prêt à accompagner les efforts onusiens pour aboutir à la solution des Libyens.

La stabilité de la Libye contribuera à la stabilité de l’Afrique du Nord, de la région du Sahel et de la Méditerranée et permettra de revivifier l’Union du Maghreb Arabe, a soutenu le ministre.

Mme Williams effectue une visite au Royaume dans le cadre des consultations qu’elle mène avec les différentes parties libyennes ainsi qu’avec les partenaires régionaux et internationaux dans le dessein de trouver une solution à la crisse libyenne.

La Côte d’Ivoire élabore un protocole pour évaluer l’indice de solidarité et de la cohésion sociale

Un atelier visant à définir un protocole en vue de l’évaluation de l’indice de solidarité et de la cohésion sociale, en Côte d’Ivoire, s’est ouvert jeudi à Grand-Bassam, une cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan. Cet atelier qui se déroule sur deux jours, dans un hôtel de la place, est organisé par le ministère de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, avec l’appui de partenaires techniques et financiers.  

M. Abdoulaye Bamba, directeur de Cabinet, représentant Mariatou Koné, la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, a fait savoir que le gouvernement s’est engagé à définir cet indice en 2020.   

Pour y parvenir, le ministère s’atèle à collecter et renseigner les différents indicateurs de la solidarité et de la cohésion sociale, prévus en deux phases dont le renseignement des indicateurs qui devrait se faire via une étude de terrain auprès des populations pour collecter les données.

La seconde phase, elle, qui justifie le présent atelier, vise la collecte des données de l’indice de solidarité et de la cohésion sociale auprès des sources administratives. C’est pourquoi, selon M. Bamba, cet atelier a regroupé les points focaux de l’administration ivoirienne.  

Cet indice permettra une appréciation objective et globale de l’état de la solidarité et de la cohésion sociale, a dit M. Bamba, ajoutant « nous nous devons de faire de la réconciliation, la pierre angulaire à laquelle la Côte d’Ivoire aspire depuis bientôt dix ans, le socle d’une paix durable dans notre pays ».

L’indice de la solidarité et de la cohésion sociale comprend 52 indicateurs de sources administratives. Cet outil d’évaluation devrait être renseigné par le biais d’agents des différents ministères techniques impliqués dans les questions sociales. 

Le représentant du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), Arsène Assandé, a relevé qu’ en cette période électorale, déjà marquée par des violences, cet outil devrait être calibré aux fins de solidifier les fondements de paix.

Cet outil, dira-t-il, devrait contribuer à construire ne nation et engager un développement beaucoup plus harmonieux sur des fondamentaux solides dont la solidarité et la cohésion sociale constituent des axes majeurs. 

Le PNUD veut contribuer à renforcer l’opérationnalisation de cet important outil de veille et d’alerte en matière de solidarité et de cohésion sociale, un projet intervenant dans la stratégie nationale de la réconciliation et de la cohésion sociale qui arrive à terme. 

Adopté en Conseil des ministres en juin 2019, l’indice de la solidarité et de la cohésion sociale devrait être piloté par l’Observatoire de la solidarité et de la cohésion sociale, sous les auspices du ministère de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.