Africités 9 : Une Mauritanienne à la tête de CGLU Afrique

Fatimetou Abdel Malick est élue présidente de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) jusqu’à la prochaine Assemblée Générale prévue en 2025.Présidente du Conseil régional de Nouakchott depuis 2018, Fatimetou Abdel Malick est la nouvelle patronne de l’organisation faîtière des gouvernements locaux africains dénommée Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique).

Fondée en 2005 en Afrique du Sud, CGLU Afrique est le fruit de l’unification de trois groupes continentaux de gouvernements locaux : l’Union Africaine des Autorités Locales (AULA), l’Union des Villes Africaines (UVA) et le Chapitre africain de l’União das Ciudades e Capitães Lusófonas Africanas (UCCL AFRICA).

« Le mandat qui débute sera celui de tous les défis que nous ne pourrons relever qu’ensemble. Pour ma part, je m’efforcerai de porter notre voix aussi loin et le plus efficacement possible et à contribuer à faire de notre organisation un acteur incontournable à l’échelle du continent mais aussi sur le plan international »,  a déclaré Fatimetou Abdel Malick après l’Assemblée Générale élective de CGLU Afrique.

En outre, 45 membres du Conseil panafricain de CGLU Afrique, 15 membres du Comité exécutif et 5 membres du Comité de gestion financière ont été choisis. À cela, il faut ajouter 5 vice-présidents à savoir Professeur Peter Anyang’ Nyong’o  (Comté de Kisumu), Christine Mba Ndutume (ville de Libreville), Claude Paulin Danho (Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire), Jeffrey Sibisibi (Association des Autorités Locales du Botswana) et Rohey Malick Lowe (ville de Banjul).

« Avec les femmes aux commandes de notre organisation, CGLU Afrique confirme sa détermination à mettre les femmes au centre. C’est l’Afrique qui gagne ! C’est ce que le monde devrait savoir sur l’Afrique », a soutenu le Secrétaire Général de CGLU Afrique, Jean Pierre Elong Mbassi.

Enfin, Bheke Stofile, président de l’Association des gouvernements locaux d’Afrique du Sud (SALGA), est le candidat de l’Afrique pour la co-présidence de l’organisation mondiale de CGLU.

Bamako cherche à contourner l’embargo par Moscou

Après la coopération militaire, le Mali se tourne vers la Russie pour relancer son économie durement éprouvée par les sanctions de la Cedeao.

L’économie a occupé une place importante lors de la dernière visite du chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, dans la capitale russe. Si leur alliance est fortement ancrée au plan militaire, le Mali souhaite l’affirmer davantage compte tenu des enjeux au plan régional.

En effet, les autorités militaires de transition veulent explorer toutes les opportunités dans ce partenariat pour permettre à l’économie malienne de décoller après l’embargo décrété le 9 janvier dernier par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), l’organisation régionale qui regroupe quinze pays de la région.

« Notre délégation a eu des rencontres avec des structures publiques et des compagnies privées russes concernées. Mais nous avons besoin de l’appui de l’État russe pour faire accélérer les accords en vue », a déclaré Abdoulaye Diop aux dirigeants russes, dans des propos rapportés par le quotidien public malien, L’Essor.

Dans ce sillage, le ministre des Affaires étrangères malien a exposé les « demandes pressantes » de son pays à son homologue russe Sergueï Lavrov. Il a notamment évoqué l’approvisionnement correct et durable du Mali en biens de consommation comme les hydrocarbures, le blé, le ciment et les engrais. Bamako demande également l’expertise et la technologie de Moscou pour relancer son Régie de chemin de fer.

Après avoir prêté une oreille attentive à ses doléances, Sergueï Lavrov a promis à Abdoulaye Diop que « les dossiers seront examinés avec diligence » et que la Russie fera « connaître sa réponse favorable ».

Les échanges commerciaux entre le Mali et la Russie ont connu une croissance de 20% ces dernières années, mais « le montant reste modeste », selon Lavrov qui salue « les contacts en cours » entre les autorités maliennes et « les entités russes ».

Après la coopération militaire, le Mali ne cache plus son désir de collaborer durablement avec Moscou pour remettre en marche son économie. Une aubaine pour Vladimir Poutine qui cherche à étendre sa sphère d’influence en Afrique et notamment dans la zone du Sahel.

Sénégal : Benno et Yewwi menacées de ne pas participer aux législatives

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur les accusations de listes irrégulières que se lancent les coalitions Yewwi Askan Wi (libérer le peuple, opposition) et Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir, pouvoir) en direction des élections législatives du 31 juillet prochain.

EnQuête titre sur le possible rejet des listes de Yewwi Askan Wi et Benno Bokk Yakaar : « Il faut sauver le système électoral ». Le journal note que les menaces qui pèsent sur la liste de ces deux coalitions « font craindre le pire pour la stabilité sociale ».

Malgré tout, la coalition Aar Sénégal (préserver le Sénégal, opposition) appelle à leur exclusion pour se conformer à la loi électorale. Selon Vox Populi, elle brandit la jurisprudence « Saliou Mbaye qui avait vu sa liste majoritaire frappée d’irrecevabilité pour n’avoir pas respecté le principe de l’alternance homme/femme ».

Toutefois, le journal souligne que « BBY fait invalider la liste nationale de YAW ». Selon la coalition présidentielle, Ousmane Sonko et ses camarades ont investi une même militante sur la liste des suppléants et celle des titulaires « en remplacement d’une jeune de moins de 25 ans », ce qui est contraire à la loi. Au même moment, YAW aussi demande la forclusion de BBY pour non respect de la parité.

Ces formations politiques sont suspendues ainsi à « la loi des juges » du Conseil constitutionnel, d’après Le Quotidien qui souligne que YAW et BBY mènent un « même combat pour la validité ». Pour Sud Quotidien, ces juges, appelés aussi « 7 Sages », sont « entre mille feux ».

Face à cette tension latente, la société civile tente de calmer le jeu même si son appel est rejeté par une partie de la classe politique dont la coalition Aar Sénégal. En revanche, Alioune Tine invite les partis « à sortir de la logique d’autodestruction du système politique et démocratique sénégalais ». De son côté, l’expert électoral Ndiaga Sylla « prône la remise des compteurs à zéro pour tous ».

Par ailleurs, ce désordre électoral a fini de causer une « hypothèque sur les Législatives », constate Walf Quotidien qui note que le report est « de plus en plus évoqué ».

Social, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la nouvelle approche de l’Initiative nationale pour le Développement humain (INDH), la croissance économique et la variole du singe.+Le Matin+ qui titre « Phase III de l’INDH : une nouvelle gouvernance basée sur la promotion du capital humain et de la culture du résultat », écrit que la phase III de l’INDH, tirant les enseignements qui s’imposent des étapes I et II, adopte une nouvelle gouvernance pour atteindre ses objectifs. Elle mise désormais sur des leviers ayant trait au développement du capital humain et à la culture du résultat.

«Nous nous sommes intéressés dès le lancement de cette troisième phase à la mise en place des programmes qui s’intéressent particulièrement à la promotion du capital humain. Il s’agit de favoriser le soft plutôt que le hard», souligne Mohammed Dardouri, le wali coordinateur national de l’INDH, cité par le quotidien.

 Le haut responsable ajoute dans le même ordre d’idées que l’exécution des programmes est confiée à des partenaires qui peuvent être des associations ou des bureaux d’étude, mais avec des objectifs bien définis dans le cadre de cahiers des charges précis.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur la question de l’inflation, relève que celle-ci est à 5,9% au mois d’avril! Inimaginable il y a quelques mois, la hausse des prix est une nouvelle donne avec laquelle les chefs d’entreprise et les ménages doivent composer.

L’Indice des Prix de Consommation (IPC) est surtout tiré par l’envolée des produits alimentaires de 9,1% au mois d’avril. Un poste qui représente une part importante des dépenses des ménages.

Au registre économique, +L’Opinion+ estime que la croissance a été considéré comme le meilleur moyen de créer des opportunités d’emploi et d’élever le niveau de vie. A présent, les dirigeants politiques et commerciaux commencent à voir cela dans l’autre sens : en préparant au mieux les citoyens pour naviguer dans le monde du travail, les entreprises peuvent plus efficacement stimuler leur croissance économique et leur développement.

Selon Ryad Mezzour, ministre de l’industrie et du commerce le Maroc a fait le pari d’être un pays pionnier en matière d’énergies renouvelables, un pari d’une portée stratégique et géopolitique importante, d’autant plus que le Royaume dispose d’un considérable potentiel d’exploration des hydrocarbures.

Pour lui, la voie du développement intégré est inévitable pour étendre le système industriel moderne, étendre les frontières de l’industrie et améliorer sa compétitivité. « Aujourd’hui, nous travaillons pour renforcer la souveraineté industrielle, tout en oeuvrant pour la finalisation du Plan de relance industrielle et l’intégration industrielle à travers la réduction des vulnérabilités des TPE et des PME », a-t-il dévoilé dans une interview au journal.

+Le Matin+, qui s’intéresse à la maladie de la variole du singe, indique que tout cas suspect ou probable de variole du singe doit être immédiatement déclaré à l’autorité sanitaire dont relève la structure sanitaire du public comme du privé. Cette dernière coordonne, en urgence, avec le service régional de Santé publique la vérification de la définition du cas et procède à l’investigation épidémiologique dès que le cas est classé comme cas probable.

Pour chaque cas, une fiche d’investigation est renseignée et envoyée au Centre national d’opérations d’urgence en santé publique (CNOUSP). C’est ce que prévoit le ministère de la Santé dans le cadre du Plan national de surveillance et de riposte contre la variole du singe (Monkeypox). Les détails de ce plan ont été communiqués, le 20 mai, à l’ensemble des composantes de l’écosystème de santé, que ce soit dans le public ou le privé.

La même publication rapporte que la Banque mondiale s’apprête à accorder au Maroc un prêt de 350 millions de dollars. Celui-ci est destiné à cofinancer à hauteur de 79,74% un nouveau programme de développement de l’économie bleue. Ce programme s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle stratégie nationale pour l’économie bleue d’un coût global de 2 milliards de dollars.

Rwanda : un diplomate arrêté pour fraude et falsification

Le Bureau d’enquête du Rwanda (RIB) a confirmé lundi l’arrestation du Dr Emmanuel Nibishaka, ancien diplomate de haut rang à New York (USA).Dr Emmanuel Nibishaka, directeur général adjoint du Conseil de gouvernance du Rwanda (RGB) est accusé de fraude et utilisation de faux documents.

Selon la police, Nibishaka est actuellement détenu dans un poste de police de Kigali, où son dossier est en cours de constitution en vue de poursuites judiciaires. Les premières investigations montrent que Nibishaka aurait collecté de l’argent auprès de personnes en échange de visas américains.

« Nibishaka est accusé par différentes personnes qui ont témoigné qu’il leur a pris de l’argent en leur promettant de les aider à obtenir des visas pour pouvoir se rendre aux Etats-Unis », a déclaré Thierry Murangira, porte-parole de RIB.

Selon lui, le suspect n’a pas été en mesure d’aider ces personnes et n’a jamais rendu l’argent qu’il a reçu.

Avant d’occuper son poste actuel, M. Nibishaka a été secrétaire général de la Commission rwandaise des droits de l’homme. Il a également travaillé en tant que diplomate rwandais aux Etats-Unis, où il a occupé le poste de premier Conseiller à la mission du Rwanda auprès des Nations unies à New York.

Cacao ivoirien: vers « le paiement de primes » pour une production durable

« Aujourd’hui, si nous ne faisons pas ce virage écologique, on ne pourra plus produire de cacao et vendre notre cacao », a déclaré Jérémie Kouassi Kan, directeur chargé du développement agricole au Conseil café-cacao, organe de régulation de la filière.La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao avec 2,2 millions de tonnes, prépare « le paiement de primes » au profit des paysans pour une production durable, intégrant l’agroforesterie et la lutte contre le travail des enfants.

Ce dispositif de paiement de services environnementaux est « nouveau chez nous et est en train de se mettre en place », a dit jeudi à la presse M. Jérémie Kouassi Kan, directeur chargé du développement agricole au Conseil café-cacao, organe de régulation de la filière.

M. Jérémie Kouassi s’exprimait à l’occasion de la 15e Conférence des parties des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (COP 15), qui a eu lieu du 9 au 20 mai 2022, à Abidjan.

« Aujourd’hui, si nous ne faisons pas ce virage écologique, on ne pourra plus produire de cacao et vendre notre cacao », a déclaré M. Jérémie Kouassi, au regard de la menace des pays consommateurs qui exigent un cacao sans déforestation.

Dans le cadre de la production durable du cacao, la Côte d’Ivoire et le Ghana avec l’ensemble des autres pays africains, au nombre de 23 pays, ont « mis en place la nouvelle norme africaine sur le cacao durable », a-t-il expliqué.

Cette norme, soutenue par l’organisation africaine de normalisation, implique  » le paiement de primes » tenant compte du pilier économique, environnemental et social, a fait savoir M. Kouassi. 

« Si vous produisez votre cacao, exempte du travail des enfants et exempte de déforestation, on appelle cela le cacao durable », a-t-il renchéri.

L’Etat de Côte d’Ivoire, à travers le Conseil café-cacao, a mis en place depuis 2008 la certification sur le cacao,  mais qui « ne touche qu’à peine 20% des producteurs » du pays. 

 A travers ce mécanisme, « aujourd’hui, nous voulons l’étendre à l’ensemble des producteurs et c’est pourquoi la norme a été mise en place la norme », a-t-il renseigné. 

« Tous ceux qui veulent produire du cacao doivent le faire de façon durable pour percevoir les primes. Mais, ces primes, c’est un processus que nous allons négocier », a précisé M. Kouassi.  

Depuis septembre 2021, chaque pays doit mettre en place le guide d’opérationnalité de cette prime. La Côte d’Ivoire, elle, a validé récemment le guide pour la production durable de cacao, à la suite d’un atelier. 

« Nous sommes dans un processus avec le Ghana », a-t-il fait observer. Les deux pays cumulent une production mondiale estimée à 62%. 

Le code forestier ivoirien transfère la propriété aux paysans dans le cadre de l’agroforesterie. Les producteurs pourront bénéficier des essences qui seront plantées dans leurs plantations et se faire « une ressource complémentaire ».  

Depuis l’année 2021, le Conseil café-cacao a lancé le projet de planting de 60 millions d’arbres. A ce jour 3,508 millions d’arbres ont été déjà plantés auprès de près de 140.000 producteurs à travers le pays.

Pour ceux qui sont des forêts classées, le dispositif de l’Etat est en train de trouver une solution pour leur sortie progressive, a fait remarquer M. Kouassi. 

La deuxième campagne de planting d’arbres prévoit 12 millions d’arbres pour l’année 2022. Le projet prévoit 25 arbres à 30 arbres à l’hectare. Les experts recommandent 25 arbres, mais le Conseil est allé jusqu’à 30 plants au cas où certains venaient à mourir. 

COP 15: plus de 1 553 milliards Fcfa mobilisés pour l’Initiative d’Abidjan

Trente-huit projets de décisions ont été soumis en plénière à cette 15e Conférence des parties des Nations Unies sur la désertification (COP 15).Plus de 2,5 milliards de dollars US (1.553 milliards Fcfa) ont été mobilisés pour l’Initiative d’Abidjan à l’issue de la COP 15, qui s’est tenue du 9 au 20 mai 2022 sur les bords de la lagune Ebrié. 

L’Initiative d’Abidjan, adoptée par les chefs d’Etat et de gouvernement le 9 mai, est un « modèle d’approche holistique pour une gestion efficace des effets dévastateurs de la désertification sur nos terres, nos peuples et notre avenir », a déclaré le Premier ministre ivoirien Patrick Achi.

M. Achi qui s’exprimait à la clôture de la COP 15, a relevé que ce programme tout à la fois stratégique, d’actions nationales pour la Côte d’Ivoire et propositions de modèles à amender et dupliquer sur le continent et dans le monde, vise à restaurer les sols et les couverts forestiers. 

Cette COP 15, dira-t-il, est « le prolongement d’un engagement constant » de la Côte d’Ivoire depuis une décennie pour comprendre les enjeux de son écosystème et rechercher des solutions efficaces et durables pour lutter contre la dégradation des sols et de son couvert forestier. 

Trente-huit projets de décisions ont été soumis en plénière à cette 15e Conférence des parties des Nations Unies sur la désertification (COP 15). Parallèlement, 170 éléments touchant diverses thématiques, telles le genre, la sécheresse, ont été examinés. 

« Nous allons poursuivre l’appui de cette initiative en termes de système de suivi », a déclaré le secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification, M. Ibrahima Thiaw.

Selon M. Thjaw, plus de 7 000 participants ont été enregistrés à cette COP 15 avec la présence de 196 pays et de l’Union européenne, et la diffusion de 4 000 articles en 40 langues dans 120 pays du monde.

La COP 15 s’inscrit dans un contexte d’avertissement sévère émis par les Nations Unies. Les résolutions d’Abidjan appelées Abidjan legacy program devraient permettre d’apporter des réponses aux dégradations des sols dues au changement climatique. 

L’Ivoirien Alain-Richard Donwahi a été élu président de la COP 15 afin de conduire l’Initiative d’Abidjan  (Abidjan legacy program) sur une période de deux ans. Il devra s’atelier à faire accélérer la lutte contre la désertification dans l’agenda international. 

Côte d’Ivoire: l’architecte Dieth Sira lauréate du Prix de la Bourse LafargeHolcim

La jeune architecte ivoirienne a présenté un programme visant à aider la population agricole à tirer profit d’une économie locale en transformant et exportant leurs produits.La jeune architecte ivoirienne, Dieth Sira, a remporté jeudi à Abidjan le Prix de la Bourse LafargeHolcim, une entreprise de cimenterie, à l’issue d’un concours, avec son projet intitulé « Un centre pour le développement durable en milieu rural ».

Dieth Sira a obtenu une moyenne de 14,24 sur 2020 devant Wilfried Yayi qui a eu une moyenne de 13,70 sur 20. Elle a présenté un programme visant à aider la population agricole à tirer profit d’une économie locale en transformant et exportant leurs produits.

 Son projet intègre une petite manufacture de transformation, une plantation, des salles de formation à l’entrepreneuriat agricole, pour l’alphabétisation, afin de pouvoir palier à leurs problèmes sociaux et économique. 

 « Ca été une très belle expérience pour moi, (car) ce concours nous amène à approfondir nos recherches en architecture « , a déclaré la jeune architecte, qui a obtenu une bourse de 1,8 million de Fcfa. Quant à Wilfried Yayi, il a eu une récompense de 1,2 million Fcfa. 

 M. Yousry Rachjd, le directeur général de LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du Groupe Holcim, leader mondial des solutions et la production de matériaux de construction, a indiqué que la thématique de ce concours qui a trait à l’architecture durable entre dans la vision du groupe qui « ambitionne d’être le leader mondial dans la durabilité ». 

 Cet événement qui est à sa troisième édition coïncide avec la célébration des 70 ans de LafargeHolcim Côte d’Ivoire à travers son ciment Bélier sur le marché ivoirien. « Ce moment-là, on veut le vivre avec des gens qui nous sont très chers », a dit M. Yousry Rachid. 

 Le directeur général de l’École d’architecture d’Abidjan, Dr Roger N’Guessan, a salué l’initiative qui devrait permettre aux jeunes architectes de challenger certains défis et enjeux de notre ère. La remise de prix a concerné la catégorie « jeunes architectes ».

 Ce programme de bourse de stage LafargeHolcim vise la promotion de la construction durable en Côte d’Ivoire. Il a été institué en juin 2017 par l’entreprise de cimenterie en collaboration avec le Conseil national de l’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire (CNOA). 

 Le lancement de cette 3e édition a eu lieu le 22 juin 2021. Le lauréat du 1er prix de la 1ère édition est Patrick Koré, élève en Licence 3 à l’École d’architecture d’Abidjan. Lors de la 2e édition Wilfried N’Goran a été lauréat du 1er prix catégorie jeunes architectes et Kouakou Nguessan lauréat du 1er prix catégorie élève architecte.

 La cérémonie de récompense a eu lieu à l’École d’architecture d’Abidjan à la suite d’une présentation des projets des candidats devant un jury. L’entreprise a offert à l’école des livres sur la construction durable d’une valeur de 2 millions de Fcfa. 

 Le concours montre l’engagement ferme de l’entreprise à promouvoir l’enseignement et la recherche de qualité dans le domaine de la construction durable à travers des bourses de stage destinées aux futurs professionnels de l’environnement du bâti.

 Il cible notamment les élèves de l’École d’architecture d’Abidjan  (EAA) et des jeunes diplômés en architecture. Dieth Sira, elle, est une nouvelle diplômée, qui a décroché son parchemin d’architecte en 2020. 

COP 15: la FAO pour un changement des modes de production agricole

La FAO propose parmi les innovations comme solution majeure, l’agroforesterie.L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dont une délégation de haut niveau a pris part à la COP 15 à Abidjan, appelle à repenser les modes de production agricole face à la désertification et à la dégradation des sols. 

Faisant le bilan de la COP 15, tenue à Abidjan du 9 au 20 mai 2022, Mme Vera Boerger, de la division des terres et eaux au Département climat et biodiversité de la FAO, a déclaré que l’événement a été « un succès ». 

Pour Mme Vera Boerger, « il faut une agriculture plus intelligente et plus intégrée » face à la désertification et à la sécheresse. Cela, dira-t-elle, a été expliqué à plus de 500 personnes qui se sont intéressées au stand de la FAO. 

Elle s’est félicitée de ce que le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a visité le stand de la FAO, le mercredi 18 mai 2022. L’organisation qui appuie des projets institutionnels, sollicite des ressources auprès des bailleurs de fonds pour accompagner les Etats au plan de la technicité et assister les communautés.  

« On a travaillé avec beaucoup de partenaires et présenté des expériences dans les différents pays », a-t-elle ajouté, tout en insistant que la FAO oeuvre avec les différents gouvernements, les ministères et les communautés dans la prise des décisions. 

M. Samy Gaiji, représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, a rappelé l’alerte de l’Organisation mondiale de la météorologie  (OMM) qui signale « une augmentation de 1,5 degrés à 3 degrés » de la température de la planète qui va droit contre le mur.  

Des cas de températures extrêmes sont actuellement observés en Asie, ainsi qu’en Europe, où il y a une canicule, a-t-il fait remarquer, avant d’ajouter que cette semaine, en Irak, il y a eu une tempête de sable. 

« On est dans une situation, où ici en Côte d’Ivoire on doit adapter des stratégies (et) les pratiques agricoles » qui permettent de prendre en compte la dimension de l’augmentation de la température de la terre.      

La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec 2,2 millions de tonnes. Cette culture de rente est faite en plein air, en culture intensive. La FAO propose parmi les innovations comme solution majeure, l’agroforesterie.

Selon M. Samy Gaiji, le cacao est un fruitier qui croît sous l’ombrage d’arbres. De ce fait, le cacaoyer, ayant une préférence à croître sous un couvert végétal, alors « on ne peut plus continuer à planter le cacao en plein air ». 

Sensible à la chaleur, dans ses premières années de croissance, le cacaoyer peut mourir sous la forte chaleur. Avec le réchauffement climatique, M. Samy soutient que l’agroforesterie permettra au cacao de bien croître, mais également d’avoir une production plus durable.

A long terme, s’il n’y a pas de changement de paradigme, « on risque une dégradation des terres, un appauvrissement des sols et un stress hydrique » qui va provoquer sur le cacao une chute de production, a-t-il poursuivi.   

Il a défendu que « l’agroforesterie donne l’ombrage, ce qui réduit la température au niveau de la production de cacao, augmente l’humidité, (d’où) il y a moins d’évapotranspiration ». L’avantage, étant la fertilisation des sols et un enrichissement des sols apportés par la forêt. 

L’agriculteur qui fait l’agroforesterie a une bonne production, mais peut aussi bénéficier de la valeur de l’essence planté, a-t-il souligné. Aujourd’hui, la FAO Côte d’Ivoire travaille sur l’agroforesterie, le cacao zéro déforestation et la restauration des sols. 

« Pour cet ensemble de solutions on est à plus de 20 millions de dollars », a-t-il fait savoir. La FAO recommande aussi une agriculture intelligente face au climat et l’agroécologie, surtout dans le Nord ivoirien où les 90% des sols ont perdu leur fraîcheur. 

Mme Anne-Marie N’Da a mentionné qu’au Sénégal, « le projet de 1.000 citernes » du chef de l’Etat, est en passe d’être implémenté en Côte d’Ivoire (Bondoukou, Bouna). Il s’agit de citernes de captures d’eau qui permettent à faire par exemple du maraîcher.  

La FAO s’est engagée à apporter un appui total à Abidjan legacy program à la COP 15. L’organisation était la « première à investir financièrement un appui technique », débloquant de l’argent interne pour aider au démarrage de cette initiative.

A la première semaine de la COP 15, la FAO, en présence de sa directrice générale adjointe Maria Helena Semedo, a signé avec le ministre d’Etat, ministre ivoirien de l’Agriculture, M. Adjoumani Kouassi, « un contrat de 5,3 millions de dollars sur l’agroforesterie dans la cacaoculture ».

Burkina Faso : l’armée repousse une attaque jihadiste

Un assaut jihadiste a été repoussé dans le centre-nord du Burkina Faso, selon l’Etat-major général des armées.Samedi 21 mai, le détachement de l’armée burkinabè à Bourzanga, à 170 kilomètres au nord de Ouagadougou a été attaquée vers 05 heures du matin par plus de 200 jihadistes. L’état-major général des armées soutient que l’attaque a été repoussée par les soldats burkinabè.

« Face à la brutalité de feu et de la masse des groupes armés terroristes, nos hommes ont fait preuve de courage pour réagir de façon féroce et déterminée à cette attaque terroriste. Ce qui a permis de les repousser avec brio et surtout de leur infliger de lourdes pertes et de pouvoir récupérer beaucoup de logistiques qu’ils avaient dû abandonner au cours de leur débandade », a déclaré à la télévision nationale, le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni, commandant des opérations du théâtre national (COTN).

Le dernier bilan fourni par l’EMAG fait état de « 35 corps dénombrés coté ennemi » et « 05 soldats tombés et 10 blessés » dans les rangs de l’armée.

Pour intercepter les assaillants « qui tentaient de s’enfuir », l’armée burkibanabè a compté sur ses moyens aériens, mais s’est également appuyé sur une patrouille de chasse Mirage de la Force Barkhane. L’état-major des armées françaises a confirmé dimanche 22 mai, en précisant que « c’est à la demande du Burkina Faso qu’ « une patrouille de M2000 en provenance de la base aérienne de Niamey » est intervenue.

Un « avion ISR CESSNA nigérien » est également intervenu dans les opérations de ratissage alors que le transfert des blessés a été assuré par la Task force Sabre et l’armée de l’air du Burkina Faso.

Cette nouvelle offensive jihadiste intervient une semaine apres l’annonce de Bamako de son retrait des instances du G5 Sahel et de sa force conjointe, sur fond d’une brouille diplomatique aigue avec la France qui a décidé de partir du Mali.

À l’instar du Mali, le Burkina Faso fait face à une insurrection liée aux activités de groupes jihadistes affiliés à Al Qaida ou à l’Etat islamique. Plusieurs attaques ont été menées dans le nord, faisant des victimes civiles et militaires.

Jugeant les réponses de l’Etat insuffisantes, des militaires ont renversé le président démocratiquement élu, Roch Marc Christian Kaboré. Depuis, la situation ne s’est pas améliorée, alimentant des critiques contre la junte qui affiche sa volonté de négocier avec les groupes jihadistes.  Début avril, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba a annoncé son intention de parler avec ses compatriotes « en rupture de dialogue avec la nation », faisant allusion aux jihadistes locaux.

La nouvelle approche de Ouagadougou concrétisée par la mise en place de comités locaux a pris du plomb dans l’aile après une embuscade contre l’armée et ses supplétifs à Gaskindé et Pobe Mengao, dans la région du Sahel, faisant 15 parmi les militaires, les Volontaires pour la défense de la Patrie et les civils. Cette nouvelle tentative des jihadistes de s’emparer du poste militaire de Bourzanga est un autre coup dur porté aux efforts de paix.

Développement durable : Le Niger hôte de la 9ème session du FRADD

Le Niger va abriter la 9-ème session du Forum Régional Africain sur le Développement Durable (FRADD) qui aura lieu le premier trimestre 2023, a annoncé la présidence de la République du Niger.Citée par l’Agence nigérienne de presse ANP, la même source a souligné que le Secrétaire Exécutif de la Commission Economique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA) a informé le Président de la République du Niger, qu’à l’issue du processus de sélection et des négociations entre Etats, le Niger a été retenu pour organiser la 9-ème session du FRADD.

 »Les dossiers de candidatures du Niger et d’autres pays ont été soumis à la 8ème session du FRADD tenue à Kigali au Rwanda du 3 au 5 mars 2022 », ajoute la même source.

Cet aboutissement renforce les actions du Président du Niger, Mohamed Bazoum, ‘’qui s’est résolument engagé à améliorer la visibilité du Niger sur la scène africaine et internationale, afin d’en faire une destination privilégiée pour les conférences et événements internationaux », souligne-t-on.

Le FRADD est le principal Forum continental réunissant des décideurs de haut niveau et des experts gouvernementaux, des organisations intergouvernementales, des organisations de la société civile, du secteur privé et d’autres grands groupes, ainsi que des partenaires de développement internationaux.

Il a pour but de faire l’état de la mise en œuvre du Programme 2030 des Nations Unies et de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, mais également d’échanger sur des expériences concrètes permettant de relever les défis auxquels font face les pays africains.

Mali : Menace sur le maintien des contingents africains de la Minusma

Les jours des contingents africains de la mission onusienne au Mali sont-ils comptés ?Se dirigerait-t-on vers le rétrécissement des contingents africains engagés au Mali dans le cadre de la mission onusienne?

Vendredi 20 mai, la presse s’est fait l’écho du retard accusé par la rotation du contingent sénégalais, en mission dans le centre du Mali, où opère la Katiba du Macina dirigé par le jihadiste peulh Amadou Kouffa et membre du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans(GSIM), affilié à Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).

Constitué de 850 éléments dont « 21 personnels féminins », ce contingent qui devait être au Mali depuis mars dernier, en remplacement du 10e détachement sous le commandement du Colonel Thedore Adrien Sarr, commence à perdre patience. Le porte-parole de la Minusma, Olivier Salgado a confirmé à Apa news que la mission est toujours en attente des autorisations de survol et d’atterrissage soumises au gouvernement malien.

Bamako aurait appliqué la réciprocité à tous les pays membres de la CEDEAO qui ont fermé leur espace aérien au nom du respect des sanctions  de l’organisation ouest-africaine contre le Mali, pour l’absence de volonté des autorités de la transition de transmettre le pouvoir aux civils le plus tôt possible.

Cette situation stressante qui « affecte le moral des troupes », selon Olivier Salgado, est un fait parmi d’autres dans une période de tension entre la Minusma et les autorités de la transition. Bamako qui reproche à la mission onusienne de « se comporter parfois comme une ONG », lui impose des contraintes réduisant son champ d’action déjà très limité, avec un mandat dont la robustesse est remise en question.

Prétextant des opérations militaires dans la zone, l’armée malienne a interdit d’accès la Minusma au marché hebdomadaire de Djenné, un cercle de la région de Mopti, à 574 de Bamako. Dans cette zone, le gouvernement s’était opposé à ce qu’une mission de l’Onu se rende sur les lieux pour enquêter sur les circonstances de la mort de plus de 200 personnes dans une opération de l’armée malienne à Moura. Des organisations de défense des droits humains ont réclamé une enquête sur des allégations d’exactions contre des civils que la version officielle considère comme des jihadistes.

Dans ce climat de méfiance exacerbé par la crise diplomatique entre le Mali et la France, des pays préfèreraient rapatrier de leurs casques bleus.

Contributeur de casques bleus pour la Minusma, le Benin a décidé de rappeler, à partir de novembre 2022, ses 250 soldats et 130 policiers, selon le porte-parole adjoint de l’Onu, Fariq Haq.

Cette décision que Cotonou n’a pas encore commentée aurait un lien avec les attaques jihadistes de plus en plus fréquentes dans le septentrion de ce pays côtier. Les autorités se seraient résolues à renforcer la sécurité dans cette partie proche du Burkina Faso et du Niger où l’incident le plus récent à visé un poste de police, dans le Kirmama, occasionnant un mort parmi les policiers. Deux semaines auparavant, 5 soldats béninois sont morts au cours d’une attaque à l’engin explosif improvisé dans le Parc de la Pendjari.

Présents également au sein de la Minusma, le Togo, le Ghana et la Cote d’Ivoire pourraient bien suivre l’exemple du Bénin car soumis à la même pression jihadiste. Ce qui risque de représenter une menace sérieuse pour la poursuite de la participation des africains à la Mission multidimensionnelle intégrée des nations unies au Mali, créée le 25 avril 2013 par la résolution 2100 du Conseil de sécurité de l’Onu.

En mars, les effectifs de la Minusma envoyés au Mali s’élevaient à 12 266 militaires, 1120 policiers et 1180 civils pour un total de 75 pays contributeurs. Un tiers des effectifs militaires (21 sur 61) et la moitié des policiers (14 sur 29) étaient africains.

Tribune: « Sahara marocain-Quesion palestinienne: dérives er contre-vérités »

« Cette sortie est pour le moins étrange, inattendue et pose des questions sur ses véritables motivations, l’agenda qui y a présidé et ses commanditaires », écrit l’ambassade du Maroc à Dakar dans une tribune reçue par Apa news.Un diplomate arabe basé à Dakar a commis vendredi 20 mai 2022 une sortie médiatique malheureuse, prétentieuse et malencontreuse. Malheureuse car truffée de contradictions,  de contre-vérités et allant même en porte – à-faux avec les positions officielles de sa propre hiérarchie. 

Commentant de manière tendancieuse, deux ans après, et depuis Dakar, la reprise  des relations diplomatique entre le Royaume du Maroc et Israël, cette sortie est pour le moins étrange, inattendue et pose des questions sur ses véritables motivations, l’agenda qui y a présidé et ses commanditaires. D’ailleurs, notre frère n’hésite pas à faire allusion à ce qu’il a appelé une  « grande puissance » !!!

Au-delà des entorses aux principes les plus élémentaires de retenue et de respect des Etats souverains, surtout de la part d’un diplomate, les positions exprimées et le langage utilisé manquent cruellement de tact et de diplomatie tout court et relèvent d’une polémique puérile.

En plus du caractère souverain des positions marocaines, celles-ci ont été suffisamment explicitées et communiquées, en particulier, aux plus hautes autorités palestiniennes et ce, dans le cadre de consultations préalables, que le Diplomate en question n’est pas censé ignorer !   

A titre de rappel, Sa Majesté Le Roi Mohammed VI s’est entretenu avec le Président de l’Etat de Palestine, SEM Mahmoud ABBAS, le 09 décembre 2020, pour l’informer et échanger  avec lui au sujet de la démarche marocaine.

En quoi consiste-t-elle ?

Lors de cet entretien, Sa Majesté le Roi a réaffirmé à Son Excellence Mahmoud ABBAS que Sa position soutenant la cause palestinienne demeure inchangée, position que le Souverain a héritée de Son père feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu ait Son âme.

Dans ce sens, un communiqué du Cabinet royal en date du 9 décembre 2020 a informé que le Souverain a souligné que le Maroc soutient la solution à deux États et que les négociations entre les parties palestinienne et israélienne sont la seule voie pour parvenir à une solution définitive, durable et globale à ce conflit, conformément à l’initiative arabe de 2002, adopté lors du Sommet Arabe de Beyrouth.

En Sa qualité de Président du Comité Al-Qods, Sa Majesté le Roi n’a eu de cesse d’insister sur la nécessité de préserver le statut spécial de la ville d’Al Qods Acharif. 

Le Souverain a également souligné que le Maroc place toujours la question palestinienne au même que rang de la question du Sahara marocain et que l’action du Royaume pour consacrer sa marocanité ne se fera jamais, ni aujourd’hui ni dans l’avenir, au détriment de la lutte du peuple palestinien pour ses droits légitimes.

En effet, la question du Sahara marocain, n’en déplaise à ce polémiste en herbe, constitue de tout temps la priorité nationale absolue pour l’ensemble du peuple marocain. Cette question dont la sacralité est aussi incontestable que celle de la question palestinienne dans la conscience collective du peuple marocain, mobilise et unit,  depuis l’indépendance, la Nation marocaine autour de Sa Majesté Le Roi. C’est dire que la manière et le langage utilisé pour aborder cette question dans la sortie médiatique de notre diplomate dénote d’une ignorance totale des réalités marocaines doublée d’une hostilité gratuite.

Ceci dit, que cherche notre diplomate au juste ? N’est-il justement pas en train de créer une césure là où elle n’a jamais existé ? En tout cas, pour le Maroc et les Marocains, la question du  Sahara marocain et celle de Palestine sont deux causes nationales sacrées et sur le même pied d’égalité !    

Par ailleurs, et toujours lors de cet échange avec le Président Mahmoud ABBAS,  le Souverain a noté que le Roi du Maroc jouit d’un statut particulier et qu’Il a des relations distinguées avec la communauté juive d’origine marocaine, dont des centaines de milliers de juifs marocains établis en Israël. Dans ce sens, le Royaume mettra à profit tous ses relais et ses contacts pour la défense des droits légitimes du peuple palestinien dans le cadre d’un  engagement constructif pour parvenir à l’établissement d’une paix juste et durable dans la région du Moyen-Orient ».

Sans vouloir nous attarder sur le contexte et les conditions de cette reprise des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël, interrompues en 2002, suite à la 2ème intifada,  et contrairement aux assertions tendancieuses et obsessionnelles du diplomate en question, force est de souligner qu’aucun texte officiel ne parle de cette fameuse normalisation. En effet, s’agit d’une reprise des relations qui a été à l’ordre du jour depuis leur rupture.

Il convient de rappeler que cette décision, avant tout souveraine, est le fruit d’un processus de négociations bien antérieur aux accords dits d’Abraham. L’issue de ce processus reflète une approche nouvelle et, soulignons-le,  sans préjudice aucun pour la question palestinienne qui demeure au cœur des préoccupations du peuple et de l’action diplomatique du Royaume.

Au-delà des relations formelles, il ne faut point occulter le facteur humain et démographique qui a joué un rôle fondamental dans l’aboutissement de ce processus. En effet, et comme chacun sait, plus d’un million d’israéliens revendiquent leur origine marocaine et le Maroc ne les a jamais reniés. De par la Constitution marocaine, ils sont et continueront à être des citoyens marocains, à part entière, et donc des sujets de Sa Majesté Le Roi. Cet attachement des juifs marocains à leur pays d’origine puise ses racines dans l’histoire millénaire du Maroc, terre de tolérance et de coexistence qui s’est illustrée, notamment, par le rôle de protecteur des juifs marocains par Feu Sa Majesté le Roi Mohamed V durant le régime de Vichy, souvenir toujours vivace dans la mémoire collective de nos concitoyens de confession juive qui ont érigé le Défunt souverain au titre de Juste parmi les Justes.

Ceci-dit, le Maroc n’a jamais dérogé à son devoir et à ses obligations à l’égard de la question légitime de la Palestine sœur comme en atteste le Message de Sa Majesté Le Roi à SEM Cheikh Niang, Président du comité des nations unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, à l’occasion de la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, le 29 novembre 2021, soit deux ans après la reprise des relations avec Israël !

Sa Majesté Le Roi a souligné : « c’est également l’occasion pour Nous de réaffirmer notre entière solidarité avec le peuple palestinien et notre total soutien à son droit légitime : l’instauration d’un Etat indépendant et viable …nous soulignons que la position ferme du Maroc n’a jamais été dictée par des circonstances et encore moins par une conjoncture particulière. Elle ne s’inscrit pas non plus dans le cadre de débats ou des surenchères politiques stériles ».

Ces assurances exprimées par le Souverain, n’en déplaise à notre diplomate, illustrent, encore une fois de plus, l’attitude constante, loyale et respectueuse des engagements pris d’une diplomatie ancrée dans l’histoire loin de tout opportunisme et de vire-voltage circonstanciel. 

Est-il opportun de rappeler à notre ami diplomate la reconnaissance et les hommages multiples et moult fois réitérés par sa propre hiérarchie, par la Ligue des Etats arabes, l’organisation de la Conférence islamique et divers autres dirigeants et dignitaires religieux de Palestine et de par le monde à Sa Majesté Le Roi et au Maroc, pour sa position constante et son rôle constructif et dans la défense des droits légitimes et inaliénable du peuple palestinien et de la paix. 

Sur le terrain, le Comité Al Qods et son bras financier Bayt  Mal Al Qods, engagés dans des projets socio-économiques en faveur de la population et pour la préservation du cachet arabo-islamique de la ville Sainte, est financé à plus de 80% par le Royaume à lui seul.  

Pour ce qui est du fameux statut d’observateur d’Israël au sein de l’UA, c’est à cette dernière et à ses Etats membres de trancher sur cette question selon ses statuts. Le Maroc, de son côté, demeure cohérent avec lui-même, et si incohérence il y a, il faudrait la chercher chez certaines parties qui ne s’assument pas.  Encore une fois, le Maroc saura tirer profit de tous les leviers ainsi que de tous les foras régionaux et internationaux pour défendre haut et fort, sans concession ni ambiguïté aucunes, les droit légitimes des frères palestiniens et la solution de deux Etats vivant côte à côte en paix et harmonie.    

Politique, administration et tourisme au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

L’invalidation de l’élection de 4 membres de la Chambre des représentants, ma flambée des prix, les enjeux de la simplification des formalités administratives et l’état du secteur touristique sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+Le Matin+ rapporte que la Cour constitutionnelle a invalidé l’élection de quatre membres de la Chambre des représentants dans la circonscription électorale locale « Al Hoceima », dont l’élection a été annoncée au terme du scrutin du 8 septembre 2021.

Selon la décision publiée sur son site internet, la juridiction a ordonné l’organisation de nouvelles élections dans ladite circonscription et de soumettre une copie de cette décision au président de la Chambre des représentants, à la partie administrative ayant reçu les candidatures à la circonscription électorale précitée et aux parties concernées, ainsi que sa publication au bulletin officiel.

+Finances News Hebdo+ estime qu’il y a un « décalage » entre le discours politique et le ressenti des citoyens au sujet de la flambée des prix au Maroc.

Quand il y a un dirham de plus sur le litre de lait et sur certaines marques d’eau minérale, quand le kilo de tomate coûte 8 DH et celui de l’oignon 10 DH, quand le litre de gasoil est payé à 14,60 DH et celui de l’essence à 15,43 DH, “vous êtes forcément imperméables à tous les discours rassurants sur l’effort consenti par l’Etat pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages”, explique l’hebdomadaire, qui commente les mesures annoncées par le gouvernement pour contrer l’inflation.

Par des détails chiffrés, le gouvernement cherche à se “dédouaner”, tout en “culpabilisant” ceux qui estiment qu’il doit, au contraire, faire plus, comme notamment baisser les taxes sur les produits pétroliers, qui induira une baisse des prix à la pompe, estime-t-il.

+La Vie éco+, qui revient sur les enjeux de la simplification des formalités administratives, écrit qu’une “avancée majeure” est aujourd’hui actée au Maroc en matière de service public et des prestations rendues au citoyen, soulignant que la légalisation de signatures auprès des arrondissements et à laquelle aucun Marocain n’échappe, va “très bientôt” être dématérialisée et digitalisée.

Dans la foulée, le ministère de l’intérieur a également accéléré l’autre procédure rituelle du citoyen, à savoir la certification des copies conformes, ajoute-t-il.

Une “grande avancée” pour les usagers, certes, puisqu’ils seront les premiers à tirer bénéfice en termes d’amélioration de la qualité du service public, mais une telle évolution est également l’occasion pour l’administration, en plus de s’améliorer, de “libérer ses ressources des tâches fastidieuses, lourdes et sans valeur ajoutée, pour les allouer à des missions plus productives”, estime-t-il.

+Challenge+ écrit que les chiffres du secteur touristique pour 2021 ne sont pas bons, jugeant fausse l’idée de considérer que les entrées sur le territoire sont un critère pertinent, car, explique la publication, l’année dernière, les deux tiers de ces entrées concernent les Marocains résidents à l’étranger, qui ne se traduisent pas par des nuitées en majorité.

Les chiffres ne sont pas bons parce que les marchés concurrents ont fait mieux, plus vite et se rapprochent de leur niveau de 2019, ce qui est loin d’être notre cas, ajoute-t-il, soulignant la nécessité de sauver la saison estivale, tout en tenant compte de la réouverture des frontières européennes et de son impact sur le tourisme intérieur.

Coupe de la CAF: La RS Berkane sur le toit de l’Afrique

Le club marocain de la Renaissance de Berkane a remporté ce vendredi la Coupe de la CAF sur la pelouse du stade Godwill Akpadio de la ville nigériane d’Uyo en battant l’équipe sud-africaine d’Orlondo Pirates, à l’issue de la séance de tirs aux buts ( 1-1 après prolongations, 5 tab à 4).Les deux équipes ont fait match nul (1-1) après les prolongations. La Renaissance de Berkane avait pris l’avantage sur pénalty (97e) transformé par Youssef El Fahli. Orlando Pirates a égalisé à la 117e minute.

Le club orange disputait la 3-ème finale de son histoire de la Coupe de la CAF, après une finale perdue en 2019 face au Zamalek et une autre remportée en 2020 aux dépens d’une autre équipe égyptienne, Pyramids FC.

Coupe de la CAF: Le Roi Mohammed VI félicite la RS de Berkane

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations aux membres du club de la Renaissance Sportive de Berkane (RSB), à l’occasion de sa consécration à la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF-2022).Dans ce message, le Souverain exprime ses chaleureuses félicitations à l’ensemble des composantes du Club berkani – joueurs, entraîneurs, techniciens, cadres administratifs et supporters- pour avoir remporté la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF-2022), et permis ainsi au Maroc de conserver le titre pour la troisième fois consécutive.

« Nous ne pouvons manquer de vous faire part de Notre fierté de ce titre continental qui rend honneur au club de la Renaissance Sportive de Berkane et au football marocain, et que vous avez remporté, avec brio et distinction, pour la deuxième fois, grâce à vos efforts sérieux et à l’ambition qui vous anime pour représenter le Maroc de la meilleure façon dans diverses compétitions internationales, et pour hisser haut les couleurs nationales », a-t-il souligné.

Le Souverain Se dit convaincu que ce sacre précieux constituera une source de motivation pour le club de la Renaissance Sportive de Berkane, ainsi que pour le reste des clubs sportifs marocains, pour poursuivre leurs brillants parcours à la tête des différents championnats africains et arabes, souhaitant aux membres du club berkani plein succès et la réalisation de davantage d’exploits et de titres.

La Renaissance de Berkane a remporté ce vendredi la Coupe de la CAF sur la pelouse du stade Godwill Akpadio de la ville nigériane d’Uyo en battant l’équipe sud-africaine d’Orlondo Pirates, à l’issue de la séance de tirs aux buts ( 1-1 après prolongations, 5 tab à 4).

Les deux équipes ont fait match nul (1-1) après les prolongations. La Renaissance de Berkane avait pris l’avantage sur pénalty (97e) transformé par Youssef El Fahli. Orlando Pirates a égalisé à la 117e minute.

Le club orange disputait la 3-ème finale de son histoire de la Coupe de la CAF, après une finale perdue en 2019 face au Zamalek et une autre remportée en 2020 aux dépens d’une autre équipe égyptienne, Pyramids FC.

Foot ivoirien : Jean-Louis Gasset, nouveau coach des Éléphants

Le technicien français de 68 ans, libre depuis son départ l’été dernier de Bordeaux (Ligue 1 française), a signé un contrat d’un an (plus un en option).C’est désormais officiel. Jean-Louis Gasset remplace son compatriote Patrice Beaumelle dont le contrat n’a pas été renouvelé après l’élimination de la Côte d’Ivoire en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations 2021 par l’Egypte (0 – 0, TAB 4 – 5).

L’objectif assigné à l’ancien collaborateur de Laurent Blanc est de « gagner la Can » que la Côte d’Ivoire doit accueillir du 23 juin au 23 juillet 2023, selon Idriss Diallo, le président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF).

Face à la presse ce vendredi, le nouveau patron du foot ivoirien a précisé qu’une prolongation de contrat est inenvisageable si Jean-Louis Gasset échoue dans sa mission. Le Français sera secondé par Emerse Faé. L’ex-international ivoirien, de la génération de Didier Drogba, dirigera également l’équipe nationale des moins de 23 ans.

« Nous avons une totale confiance en ces deux personnes pour amener notre équipe au plus haut niveau. (Jean-Louis Gasset) a une belle connaissance du foot mondial », a affirmé le président de la FIF. Ce dernier a, en outre, annoncé l’arrivée de Jean-Louis Gasset dès la semaine prochaine à Abidjan.

Sur la période du 4 au 10 mai 2022, l’instance faîtière a lancé un appel à candidatures. Pour le poste de sélectionneur des Eléphants, elle dit avoir reçu 22 actes de candidature dont celui de Philippe Troussier et François Zahoui. Dix-sept dossiers ont été recensés pour le poste d’adjoint attribué à Emerse Faé qui était en concurrence avec Amani Yao Lambert, François Guei Monguei, Sékou Fofana, Joël Tiéhi et Soualiho Haidara.

Afrique du Sud : la Banque centrale fixe le taux de rachat à 4,7 %

La Banque centrale d’Afrique du Sud a augmenté son taux de prise en pension de 50 points de base à partir de vendredi, a annoncé le Gouverneur de l’institution financière, Lesetja Kganyago.C’est la troisième augmentation consécutive après les hausses de 25 points de base en janvier 2020 et novembre 2021. Ces hausses sont intervenues près de trois ans après une série de baisses du taux repo dans le contexte de la pandémie de Covid-19, a expliqué Lesetja Kganyago, le Gouverneur de la Banque centrale d’Afrique du Sud.

Pour cette année, la prévision de l’inflation globale de la Banque centrale a légèrement été revue à la hausse passant de 5,8 à 5,9 %. À en croire M. Kganyago, cela est principalement dû à l’augmentation des prix des aliments et des carburants.

« Les prix des denrées alimentaires resteront élevés, mais l’inflation des prix des carburants devrait diminuer en 2023. De ce fait, l’inflation globale devrait retomber à 5 % malgré une inflation de base sensiblement plus élevée », a-t-il poursuivi.

La Banque centrale table sur un taux de croissance de 1,7 % en 2022 pour l’économie sud-africaine alors qu’en mars dernier, elle espérait 2 %. Les inondations dans la province du KwaZulu Natal et les contraintes continues d’approvisionnement en électricité sont avancées comme explications.

G5 Sahel : le Mali invité à reconsidérer sa position

Le retrait du Mali préoccupe le Général Mahamat Idriss Déby Itno, président en exercice de l’organisation régionale.Sa réaction était très attendue. Le Général Mahamat Idriss Déby Itno, chef de l’Etat du Tchad, quatre jours après la décision du Mali de se retirer de tous les organes et instances du G5 Sahel, y compris la force conjointe, rompt le silence.

C’est avec une « vive préoccupation » que le président en exercice du G5 Sahel dit avoir appris la nouvelle. Dans un communiqué daté du 19 mai, le fils du défunt Idriss Déby Itno note « avec regret une décision prise sans consultation préalable », mais tient compte des « raisons avancées » par le gouvernement malien.

Dimanche dernier, le Mali a dénoncé des manœuvres visant à l’empêcher d’assurer la présidence du G5 Sahel à partir de février 2022 comme le veut le principe de présidence tournante de cette organisation formée en 2014 avec le Burkina, le Tchad, la Mauritanie et le Niger.

Malgré tout, le président tchadien invite Bamako à « reconsidérer sa position (car il y a) des efforts en cours pour apporter une solution à ses préoccupations à travers la tenue imminente d’une conférence des chefs d’Etat et de gouvernement » en Mauritanie où se trouve le siège du Secrétariat permanent du G5 Sahel.

A cet effet, le Général Mahamat Idriss Deby Itno promet de tout mettre en œuvre pour « préserver l’unité et la cohésion du G5 Sahel. Un instrument irremplaçable en matière de mutualisation d’efforts, des moyens et d’actions de ses Etats membres face aux défis du développement et de la sécurité ».

Pour le président tchadien, il est hors de question de « laisser le G5 Sahel se disloquer ». Une position partagée par Nouakchott favorable à la recherche de solutions pour « surmonter les obstacles qui se dressent » devant l’organisation régionale.

Dans cette perspective, un déplacement à Bamako du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur, Mohamed Salem Ould Merzoug, était annoncé pour jeudi 19 mai.

Le Niger ne semble pas être sur la même longueur d’onde. Mohamed Bazoum a regretté, dans un entretien avec La Croix, la mort du G5 Sahel, tout en accusant le Mali d’être dans une position « de fuite en avant qui l’isole en Afrique et nous prive d’une stratégie concertée et coordonnée pour lutter contre le terrorisme ».

Un Marocain à la tête du Réseau des associations africaines d’élus locaux

Adelfattah Skir, directeur de l’Association marocaine des présidents des préfectures et provinces a été élu, jeudi 19 mai, président du Réseau des managers des associations africaines des gouvernements locaux et régionaux.Un autre succès de la délégation marocaine qui prend part à la 9e édition du Sommet Africités qui se tient du 17 au 21 mai 2022 à Kisumu, une ville intermédiaire de l’Ouest du Kenya. Le directeur de l’Association marocaine des présidents des préfectures et provinces, Adelfattah Skir, a été porté à la tête du Réseau des managers des associations africaines des gouvernements locaux et régionaux qui compte 52 associations membres.

« Ce réseau nous permettra sûrement de mieux coordonner nos actions et renforcer encore d’avantage notre coopération et partenariat au niveau africain », a réagi Adelfattah Skir, après son élection.

Organisé par Cités et gouvernement locaux unis d’Afrique (CGLU Afrique), une structure qui regroupe 16.000 collectivités territoriales et 50 associations nationales d’élus locaux, le Sommet Africités se tient cette année à Kisumu, troisième ville kényane après la capitale Nairobi et Mombasa.

L’événement, qui se tient tous les trois ans sur une durée de cinq jours, alternativement dans les différentes régions d’Afrique, est selon ses organisateurs, le plus grand rassemblement démocratique organisé sur le continent africain. L’édition de cette année a pour thème : « Le rôle des villes intermédiaires d’Afrique dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations unies et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine ».

Le fameux acteur égyptien Samir Sabri s’éteint à l’âge de 86 ans

Par Mohamed Fayed — Le cinéma égyptien est en deuil. L’acteur égyptien s’est éteint, ce vendredi 20 mai, à l’âge de 86 ans des suites d’une longue maladie.Selon plusieurs médias égyptiens, le célèbre acteur égyptien, Samir Sabri, décédé dans un hôtel du Caire, souffrait dernièrement de plusieurs problèmes de santé et s’apprêtait à subir une opération à cœur ouvert.

L’acteur a marqué la scène artistique égyptienne par ses nombreux films, feuilletons et pièces de théâtre. Il a également animé plusieurs émissions comme « Club international » et « Ce soir ».

Né en 1936, l’acteur a fait partie d’une génération remarquable des acteurs puisqu’il a joué avec Abdelhalim Hafid, Samir Ghanim, Adil Imam et Mirvat Amine.

Au début de sa carrière, Samir Sabri avait travaillé comme animateur à la radio anglaise avant de s’orienter vers le théâtre et la musique. Il avait participé à de nombreux films égyptiens comme « à la recherche de scandale », « mon père l’accusé » ou encore « Affaire d’opinion publique ». Et la liste est encore longue, à l’image de la belle carrière de cet acteur prolifique.

L’acteur avait également participé à plusieurs festivals en Egypte et ailleurs.

Burkina : la Russie « disqualifiée » dans la lutte contre le jihadisme

Le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, le président de la transition, a déclaré que son pays ne compte pas sur l’aide militaire étrangère pour combattre le jihadisme.Dans la guerre contre les jihadistes, le Burkina ne devrait placer ses espoirs que sur ses propres forces de défense et de sécurité. Telle est la position affirmée par l’actuel homme fort du pays. « Si les gens pensent que ce sont les Chinois, les Russes ou les Vietnamiens qui vont venir nous sauver, (ils se trompent). Ce sont de faux débats. C’est nous d’abord », a soutenu le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba.

Le président de la transition s’exprimait hier jeudi à Bobo-Dioulasso, dans le Sud-Ouest du pays, à 365 kilomètres de la capitale Ouagadougou lors d’une rencontre avec les militaires de cette ville de garnison.

À travers cette déclaration, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba a répondu à une partie de ses compatriotes qui lui demandent de faire appel aux mercenaires russes pour contenir les assauts jihadistes devenus permanents.

Car le Mali, confronté au péril jihadiste, s’est rapproché de la Russie via le groupe de sécurité privée Wagner. En septembre 2021, le Premier ministre malien, Choguel Maïga, justifiait le recours « à d’autres voies et moyens pour mieux assurer la sécurité de manière autonome avec d’autres partenaires » par l’ « abandon en plein » de la France.

Cependant, Bamako a toujours employé le terme « instructeurs » même si à l’occasion de plusieurs sorties médiatiques, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a reconnu que Wagner est présent au Mali sur une base commerciale.

En plus des Russes, dont la présence sur le théâtre des opérations est appréciée par l’opinion nationale selon une enquête réalisée par la fondation allemande, Friedrich Ebert, le Mali s’intéresse au modèle rwandais pour reprendre l’initiative sur le terrain. Une option qui n’emballe pas pour le moment Ouagadougou.

Le chef de l’exécutif burkinabè est convaincu que « l’engagement du cœur va nous aider à gagner cette guerre.
C’est un idéal de patriotisme, de restauration et de sauvegarde de notre pays qui anime la transition ».

Le 24 janvier dernier, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, à la tête du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR), a renversé Roch Marc Christian Kaboré, le président réélu, pour insuffisance de résultats dans la lutte contre le jihadisme.

Idrissa Gana Guèye : saint au Sénégal, homophobe en France ?

Suspecté d’avoir refusé de porter un maillot du Paris Saint-Germain avec le flocage LGBT, le milieu de terrain sénégalais est sous le feu des critiques depuis une semaine en France. Inversement, il est soutenu par plusieurs personnalités et institutions de son pays.

Le champion d’Afrique 2021 ne s’est toujours pas exprimé sur la polémique. Il a juste remercié, dans une courte vidéo partagée sur les réseaux sociaux, les nombreuses personnes qui ont applaudi ou compris son geste. Cette vague de soutiens continue sur les réseaux sociaux avec le hashtag #weareallidrissa dont se sont emparées plusieurs figures dans le monde, particulièrement musulmanes.

Selon certains observateurs, cette affaire rappelle le fossé culturel qui existe entre l’ex-puissance coloniale et son ancienne colonie, sur un sujet comme l’homosexualité. En France, la campagne de solidarité symbolique pour la communauté LGBT peut sembler anodine. Mais au Sénégal, elle passe pour une apologie déguisée de l’homosexualité, une « contre-valeur » réprimée par le code pénal du pays. Au-delà même, cette orientation sexuelle fait l’objet d’une vaste réprobation au sein de la société sénégalaise, où nul ne se risquerait à militer ouvertement pour les droits des homosexuels.

Samedi dernier, le joueur de 32 ans effectue le voyage avec son équipe dans le sud de la France. Déjà sacré champion pour la dixième fois de son histoire, le PSG devait affronter Montpellier pour le compte de la 37e et avant-dernière journée de la Ligue 1. Mais à la dernière minute, Gana sort de la feuille de match pour « raisons personnelles » alors qu’il n’est « pas blessé », selon son coach, l’Argentin Mauricio Pochettino, en conférence de presse. Les médias français sont interloqués.

Fossé culturel

Certains le suspectent d’avoir refusé de prendre part à la rencontre à cause des couleurs arc-en-ciel floquées sur les maillots de Ligue 1 lors de cette journée de championnat, dans le cadre de l’opération intitulée « Homos ou hétéros, on porte tous le même maillot », en marge de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie, célébrée chaque 17 mai.

Outre les médias, plusieurs observateurs se rendent vite compte que le Sénégalais avait déclaré aussi forfait l’année dernière, à la même période, pour le match contre Reims. Ils se servent de cette déduction pour l’accuser d’homophobe avant d’appeler à des sanctions à son encontre. « Les joueurs d’un club de football, et ceux du PSG en particulier, sont des figures d’identification pour nos jeunes. Ils ont un devoir d’exemplarité. Un refus d’Idrissa Gana Gueye de s’associer à la lutte contre l’homophobie ne pourrait rester sans sanction », a notamment déclaré Valérie Pécresse, candidate malheureuse de la dernière présidentielle française avec 5,1 millions d’euros de dettes.

La polémique prend de l’ampleur. Des plateaux sont organisés pour inviter Idrissa Gana Guèye à réagir et regretter son acte. Au milieu du vacarme, le Sénégalais demeure silencieux. Son entourage promet qu’il s’exprimera prochainement. Une position qui  met dans tous leurs états certains responsables de la Fédération française de football (FFF) dont le Conseil national de l’éthique (CNE).

« De deux choses l’une, soit ces supputations sont infondées et nous vous invitons sans délai à vous exprimer afin de faire taire ces rumeurs. Nous vous invitons par exemple à accompagner votre message d’une photo de vous portant le maillot en question », écrit le 18 mai le CNE, pour qui « la situation est suffisamment grave pour adresser ce courrier » à Guèye.

La FSF répond à la FFF

« En refusant de participer à cette opération collective, vous validez de fait les comportements discriminatoires, le refus de l’autre, et pas uniquement contre la communauté LGBTQI + », enchérit le Conseil national de l’éthique dans le courrier signé par son président, Patrick Anton, avant de conclure : « L’impact du football dans la société et la capacité des joueurs à représenter un modèle pour ceux qui les admirent nous donnent à tous une responsabilité particulière ».

Si au Sénégal le président Macky Sall a très tôt affiché son soutien à son compatriote en appelant au respect de ses « convictions religieuses », la Fédération sénégalaise de football (FSF) a, pour sa part, attendu deux jours après pour réagir de manière incendiaire à la sortie de cet organe de la FFF.

« Est-on vraiment dans cette France que l’on nous avait contée et racontée dans nos écoles, celle qui a comme devise la liberté, la fraternité et de l’égalité pour tous ? Comment une instance qui prétend promouvoir l’éthique dans le Football peut se fonder sur des supputations pour s’adresser à une personne pour lui enjoindre de s’exprimer et pire encore de s’afficher avec le maillot aux couleurs LGBTQI+ pour mettre fin aux dites supputations ? », s’interroge, dans son communiqué, l’instance dirigée par Augustin Senghor, par ailleurs premier vice-président de la Confédération africaine de football (Caf).

« Manifestement et inconsciemment, au moment d’écrire sa lettre, le sieur Patrick Anton n’a pas pu s’empêcher de mettre en lien la situation qu’il décrit ou déplore avec la couleur (ou la religion) de Mr Idrissa Gana Guèye », a poursuivi l’avocat de profession, qui ajoute que la FSF est prêt à tout pour défendre son joueur. Ainsi, « elle se réserve le droit de saisir les instances internationales compétentes dans le domaine du sport ou en matière de droits de l’homme
pour que ce qui ressemble à un harcèlement institutionnalisé cesse ».

Mali : des Casques bleus de la Minusma bloqués à Dakar

Après quinze mois d’engagement dans le centre du Mali, le 10e détachement sénégalais de la Minusma n’a toujours pas quitté ce pays, provoquant par conséquent un retard du déploiement de la relève prévu depuis mars.Selon le journal sénégalais Le Quotidien, le gouvernement de transition aurait appliqué la réciprocité aux pays de la Cedeao suite aux sanctions économiques et financières de l’organisation ouest-africaine contre le Mali, pour non-respect du calendrier électoral devant permettre une transmission du pouvoir aux civils dans des délais raisonnables.

Contacté par APA, l’armée sénégalaise n’a pas encore réagi. Pour sa part, le porte-parole de la Minusma, Olivia Salgado a confirmé que « cette relève a accusé un retard significatif qui affecte tant le moral des troupes concernées que leur efficacité opérationnelle. »

« Tous les vols utilisés pour la relève des troupes à destination ou en provenance du Mali sont soumis aux autorisations de survol et d’atterrissage du gouvernement malien », explique la voix de la mission onusienne au Mali.

Composé de 850 éléments dont 21 femmes, le 11e détachement sénégalais de la Minusma, commandé par le Colonel Mathieu Diogoye Sène a reçu le drapeau le 23 février à la promenade des Thiessois, lors d’une cérémonie dirigée par le Général Fulgence Ndour, chef d’Etat-major de l’armée de terre. « « J’en suis particulièrement ravie car cette cérémonie symbolise la confiance renouvelée des autorités onusiennes en l’engagement exemplaire des contingents sénégalais au sein de la Minusma », se félicitait le Général Ndour.

« En effet, les succès des contingents précédents, fruit d’une synergie d’efforts du commandement en termes d’encadrement d’équipement, préparation opérationnelle et le soutien, justifient la confiance et l’estime que la communauté internationale place en notre armée. Ces succès sont également le résultat d’énormes efforts consentis par les hommes et les femmes, engagés depuis 2013 sur le théâtre malien pour marquer l’élan de solidarité du Sénégal envers ce pays frère et amis dans son effort de retour à la stabilité et à la sécurité », avait ajouté le Général Fulgence Ndour.

Il avait exhorté le colonel Mathieu Diogoye Sène et ses hommes à « maintenir le cap dans un souci de préserver l’image de marque des forces armées sénégalaises au sein des opérations de maintien de la paix à travers le monde dans un contexte de plus en plus complexe ».

Mais voilà que ce contingent, déjà mis dans les conditions que requiert un engagement militaire au Mali, doit encore attendre « les autorisations requises » pour prendre le relais du 10e détachement.

Le porte-parole de la Minusma a confié à Apa que les démarches nécessaires sont en cours auprès des autorités maliennes « sur la base des arrangements qui gouvernent le déploiement des opérations de la Minusma », notant « qu’il est crucial que cette question soit réglée (…) dans les meilleurs délais ».

La Minusma a été créée en avril 2013 par la résolution 2100 du Conseil de sécurité des Nations unies.

Le torchon brûle entre l’armée malienne et la Minusma

Les Forces armées maliennes ont bloqué un contingent de la Minusma à Djenné évoquant des « opérations militaires en cours dans la zone. »Les choses se compliquent pour la mission onusienne depuis le départ de la force française Barkhane au Mali. La mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali n’est plus « libre » d’aller où elle veut dans le cadre de ces patrouilles au Mali.

Dimanche 15 mai, elle a été stoppée par l’armée malienne à Djenné dans la région de Mopti, à 574 km de la capitale Bamako. La Minusma voulait se déployer dans cette zone pour sécuriser le marché hebdomadaire. Mais l’Etat-major général des armées du Mali a interdit à la force onusienne de s’y rendre. Cette décision qualifiée de « souveraine » par les autorités maliennes, est déplorée par la mission onusienne.

La ville de Djenné est sous les feux des projecteurs depuis les événements de Moura à la fin du mois du mars. L’armée malienne y avait mené des « opérations antiterroristes », affirmant avoir tué plus de « 203 combattants jihadistes » dans la région.

Mais, l’ONG Human Rights Watch (HRW) avait soutenu le contraire, parlant dans son rapport de « pire épisode d’atrocités » commises contre des civils en dix ans au Mali. Human Rights Watch faisait état de l’exécution sommaire de 300 civils par des soldats maliens associés à des combattants étrangers, présumés russes.

La mission onusienne qui voulait mener une enquête sur ces événements, s’est heurtée au refus des autorités maliennes malgré une demande formulée début avril. Une requête qui serait toujours à « l’étude » selon les militaires.

La mission onusienne déployée depuis 2013 au Mali, expire le 30 juin prochain 2022. Elle ne sera probablement pas renouvelée dans sa forme actuelle, avait annoncé le secrétaire général des Nations unies. Dans une sortie médiatique lors de sa tournée africaine, António Guterres soutenait l’envoi d’une force africaine avec un mandat onusien plus robuste au Mali pour éviter « l’effondrement » du pays.

Economie, social et tourisme au menu des quotidiens marocains

La performance de l’administration des douanes, l’activité de l’Initiative nationale pour le développement humain et la relance du tourisme national sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+ écrit que les recettes douanières collectées en 2021, évaluées à 111,2 milliards de DH, sont « un résultat qui donne le tournis », notamment en pleine crise économique, soulignant que les efforts alloués par l’administration de la douane en termes de modernisation et de digitalisation de ses procédures “semblent avoir donné leurs fruits”.

Le mode de collecte des recettes s’effectue aujourd’hui à 93% par paiement électronique, sur 1,5 million de déclarations traitées lors de la même période, constate le quotidien, estimant que l’administration de la douane “a pleinement réussi” sa transition digitale, en en faisant l’une des “rares” administrations marocaines «100% Paper free», et ce, sans tambour battant et en toute discrétion.

Le journal se demande si “cette performance se maintiendra dans la durée” et surtout si elle aura “un effet d’entraînement” sur le reste des administrations marocaines, notamment celles en front face aux investisseurs.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde l’action de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), écrit que cela fait bientôt deux décennies que ce chantier multiplie les réalisations et les projets en faveur des populations ciblées, notamment les jeunes, notant que depuis son lancement en 2005, l’INDH a insufflé une nouvelle dynamique de développement aux différentes régions et localités concernées.

Aujourd’hui, l’INDH déploie les programmes de sa phase III qui fait la part belle à la valorisation du capital humain et du potentiel des générations montantes de notre pays, relève la publication.

Plus qu’une stratégie de développement et des projets concrets, l’INDH est devenue au fil du temps une philosophie inspirant à la fois les pouvoirs publics et la société civile, rapporte-t-il, expliquant que les dynamiques enclenchées au cours des dernières années ont ainsi permis d’installer un nouvel état d’esprit auprès des populations et des jeunes bien évidemment.

+Le Matin+ rapporte que le chef de gouvernement, Aziz Akhannouch a présidé, jeudi une réunion consacrée à l’examen des mesures prises pour relancer le secteur du tourisme après deux ans de crise sanitaire mondiale, notamment avec l’enregistrement d’indicateurs positifs pouvant être mis à contribution pour assurer un bon lancement de la nouvelle saison touristique, ce qui contribuera à un nouvel essor du secteur.

La vision du ministère ambitionne également de multiplier le nombre de touristes et de revenir, à partir de l’année 2023 au même niveau d’arrivées important, qui prévalait en 2019, laquelle a été une année positive en terme d’afflux de touristes.

 Parmi les axes sur lesquels repose cette vision : Assurer le plus grand nombre de sièges pour les touristes affluant vers notre pays avec les compagnies aériennes. Il s’agit aussi de développer la promotion touristique, mener de vastes campagnes promotionnelles et conclure des partenariats avec les tour-opérateurs mondiaux et les plateformes numériques.

La vision prévoit aussi l’adéquation de l’offre et de la demande touristiques, en plus de la stratégie de promotion des investissements touristiques, notamment, qui vise à encourager les investissements dans les petites et moyennes entreprises et dans le domaine du divertissement et de l’animation.

Sénégal : le retour du Dak’Art en attraction

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur l’ouverture de la quatorzième édition de la Biennale de l’art africain contemporain (Dak’Art), un événement artistique international.EnQuête se fait l’écho de l’ouverture de la 14e édition de la Biennale de Dakar, la capitale sénégalaise devenue depuis hier la « capitale de l’art ». Le Dak’Art revient « pour le plus grand bonheur des artistes » après la parenthèse Covid-19, souligne le quotidien.

Lançant la cérémonie d’ouverture, le président Macky Sall demande aux entreprises publiques et privées de financer l’art et la culture. Le journal indique qu’il veut créer un fonds de soutien pour la participation aux grands événements du monde.

Le chef de l’Etat « réitère ses ambitions pour la culture » dans Le Soleil qui constate, comme EnQuête, « un retour plein de promesses » du Dak’Art, après une pause due à la pandémie. Ainsi, le quotidien national souligne que le démarrage des travaux de l’Ecole des arts et métiers de la culture sera pour « bientôt ».

Si c’est la réouverture pour le Dak’Art, les casques bleus sénégalais rencontrent pour leur part des difficultés pour rallier le Mali. En effet, Le Quotidien note que le colonel Assimi Goïta, chef de la junte dans ce pays voisin, « bloque les Jambaars », les soldats sénégalais engagés dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

Il s’agit d’« une mesure de représailles contre les sanctions de la Cedeao », explique le journal. Malgré tout, la Minusma ne perd pas espoir, affirmant être « dans l’attente des autorisations des autorités maliennes » de transition.

Sur les élections législatives sénégalaises du 31 juillet prochain, Walf Quotidien explique « comment le pouvoir a dribblé Yewwi » Askan Wi, la coalition de l’opposition des Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie. Dans le département de Dakar en effet, la liste de cette coalition qui veut « libérer le peuple » a été rejetée pour n’avoir pas respecté la parité.

Par ailleurs, le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, risque de céder son poste à l’issue de ce scrutin, très disputé avant l’heure. Cet homme politique octogénaire qui a servi tous les régimes du Sénégal indépendant déclare toutefois qu’il prépare « une retraite volontaire ». « Je l’ai décidé en parfait accord avec le président de la République », a-t-il souligné, avant d’ajouter qu’il continuera de soutenir Macky Sall.

« Le stock national de blé couvre 4 mois » (gouvernement)

Le Maroc dispose d’un stock de blé suffisant pour 4 mois de consommation, a fait savoir, jeudi, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.Lors du point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement, Baitas a fait part de son inquiétude face à « l’augmentation flagrante » du prix du blé. Une augmentation due, selon lui « aux changements auxquels assiste le monde et au conflit entre la Russie et l’Ukraine ».

Il a rappelé que l’Exécutif marocain déploie des efforts considérables surtout concernant le blé tendre. Dans ce cadre, le responsable a précisé qu’au vu de cette hausse importante du prix de cette substance « le gouvernement supporte plus de 100 dirhams le quintal et s’approche des 200 dirhams (1 euro = 10,6 DH) ».

Aussi, « le gouvernement a conclu un accord avec les minoteries fixant le prix de cette matière première à 260 dirhams le quintal », a-t-il poursuivi.

Pour conclure, le ministre a rappelé que le Royaume dispose de plusieurs mécanismes pour gérer les approvisionnements du marché national, sachant que le Maroc importe ce produit de différents marchés internationaux.

Tourisme: les grands axes de la stratégie du Maroc pour relancer le secteur

A quelques semaines de la saison estivale, le chef de gouvernement marocain, Aziz Akhannouch a présidé ce jeudi une réunion consacrée à l’examen des mesures prises pour relancer le secteur du tourisme affecté par la pandémie de Covid-19, a indiqué le département du chef de gouvernement dans un communiqué.Au cours de la réunion, la ministre du Tourisme, Zahra Ammor, a présenté la vision de son département pour « relancer l’activité touristique dans les meilleurs délais, dans le but d’enregistrer cette année un afflux mensuel de touristes égal ou supérieur à celui enregistré avant la crise ».

Il s’agit notamment de multiplier le nombre de touristes et de revenir, à partir de l’année 2023 au même niveau d’arrivées atteint en 2019, une année considérée comme positive en termes d’afflux de touristes.

La vision de la tutelle repose sur une série d’axes dont l’accroissement du nombre de sièges pour les touristes affluant vers le Maroc avec les compagnies aériennes, le lancement de vastes campagnes promotionnelles et la conclusion de partenariats avec les tour-opérateurs  mondiaux et les plateformes numériques. Elle tend aussi à promouvoir les investissements touristiques, notamment dans les petites et moyennes entreprises et dans le domaine du divertissement et de l’animation.

En attendant, Aziz Akhannouch a incité tous les acteurs concernés à valoriser les ressources humaines afin d’accompagner la relance du secteur touristique, appelant les différents acteurs du secteur à œuvrer pour la mise à niveau des structures hôtelières en vue d’améliorer la qualité des prestations offertes aux touristes.

Zambie : victime d’une cyberattaque, la Banque centrale rassure

« Peu de données sensibles » ont été emportées par les cybercriminels, soutient Greg Nsofu, le responsable des technologies de l’information et de la communication de la Banque de Zambie.Le 9 mai dernier, la Banque centrale a subi une cyberattaque. Les cybercriminels ont utilisé un logiciel de rançon ou logiciel d’extorsion. Appelé ransomware dans le jargon du milieu, ce logiciel malveillant permet de prendre en otage des données personnelles.

Les autorités zambiennes n’ont finalement pas mordu à l’hameçon : « Sachant que nous avions protégé nos systèmes centraux, il n’était pas vraiment nécessaire de nous engager (dans cette voie) », a clarifié, hier mercredi, Greg Nsofu, le responsable des technologies de l’information et de la communication de Zambie.

Actuellement, « tous les systèmes centraux de la banque sont opérationnels », a précisé M. Nsofu.