Covid-19 : la Bdeac prête 15 milliards F CFA à la Centrafrique

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) veut aider la Centrafrique à renforcer son système sanitaire pour mieux lutter contre le nouveau coronavirus.Depuis le début de la pandémie, la RCA n’a officiellement déploré que 100 décès. Même elle tient tout de même à renforcer ses moyens de riposte. C’est dans ce sens que Félix Moloua, ministre centrafricain de l’Economie, du Plan et de la Coopération internationale et Fortunato Ofa Mbo Nchama, président de la Bdeac, ont procédé ce lundi au siège de la banque à Brazzaville (Congo), à la signature de cet accord de prêt, rapporte un communiqué reçu à APA.

Ce montant « permettra au gouvernement centrafricain de contenir la pandémie, de garantir les conditions de vie de sa population et de renforcer son système sanitaire », détaille le document. Il ajoute que « ce projet vise à améliorer l’accès équitable de la population aux services de santé de qualité et à garantir la sécurité sanitaire en situation d’épidémie et post-épidémie ».

Par ailleurs, sa mise en œuvre « contribuera à appuyer la réhabilitation des infrastructures sanitaires existantes et à construire de nouvelles structures hospitalières afin de couvrir les besoins » dans ce domaine en RCA, un pays en proie aux conflits armés depuis la chute du président François Bozizé.

Covid-19 : assouplissement du confinement en Afrique du Sud

Les restrictions sur les mouvements de personnes et les rassemblements ont été atténuées par le président Cyril Ramaphosa grâce à la baisse constante des contaminations au cours des dernières semaines.Dans une allocution télévisée, dimanche soir, le chef de l’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa, a indiqué que « la semaine dernière, le nombre moyen de nouvelles infections quotidiennes est inférieur de 29 et 48 % à celui des deux semaines précédentes ».

Même si « la troisième vague n’est pas encore terminée », l’Afrique du Sud est passée au niveau 2 de confinement. Les nouvelles mesures entrent en vigueur ce lundi. Le couvre-feu s’étend de 23 heures (21 heures Temps Universel) à 4 heures du matin contre 22 heures et 4 heures auparavant.

Pour les rassemblements publics comme les mariages et les enterrements, un maximum de 250 personnes à l’intérieur et 500 personnes à l’extérieur sont autorisées à y assister. La limite était de 100 personnes. En outre, les établissements non essentiels, à savoir les restaurants, les bars et les salles de sport, devront désormais fermer à 22 heures au lieu de 21 heures. Du lundi au vendredi, la vente d’alcool à emporter est autorisée entre 10 heures et 18 heures.

La Bad finance la relance post-Covid du Botswana

La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un prêt de 137 millions de dollars US pour soutenir le redressement économique du Botswana après la crise de la Covid-19, a appris APA ce vendredi.Leila Mokadem, la Directrice générale du bureau régional de développement et de prestation de services de la Bad pour l’Afrique australe, a déclaré que les fonds accordés dans le cadre du programme de soutien à la relance économique du Botswana, seraient utilisés pour mettre en œuvre des réformes multisectorielles visant à accroître l’efficacité des dépenses, à créer des emplois et à stimuler une croissance inclusive dans le pays.

Elle a révélé que le programme de soutien à la relance économique du Botswana comporte trois volets, dont le premier est axé sur le renforcement de la mobilisation des ressources intérieures et l’atténuation des risques budgétaires afin d’améliorer les performances macroéconomiques et de créer un espace budgétaire pour les dépenses de protection sociale.

Les autres composantes sont axées sur le soutien à l’agriculture et à l’industrie dirigées par le secteur privé, afin de stimuler la productivité et la valeur ajoutée, et d’accroître les possibilités d’emplois, ainsi que sur l’offre de services de développement commercial aux micros et petites entreprises afin de promouvoir la protection sociale et l’égalité des sexes.

« La Banque africaine de développement apporte son soutien aux réformes visant à renforcer l’agriculture dirigée par le secteur privé et la transformation du secteur industriel », a ajouté Mokadem citée dans un communiqué.

Selon elle, la valeur ajoutée de l’agriculture peut « servir de tremplin pour l’industrialisation et la création d’emplois au Botswana ».

Les kinésithérapeutes ivoiriens célèbrent leur journée

Les festivités liées à la 14e Journée mondiale de la kinésithérapie se sont ouvertes vendredi, au niveau national, à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne, notamment à l’hôpital catholique Saint Moscatti.

Ces festivités qui se tiennent du 10 au 11 septembre 2021 avec la participation de 140 masseurs-kinésithérapeutes et médecins, sont organisées par l’Association ivoirienne des masseurs-kinésithérapeutes (AIMK), qui compte promouvoir à cette occasion la profession de la kinésithérapie. 

« La profession de la kinésithérapie est peu connue sur le continent, notamment en Côte d’Ivoire », a expliqué à APA, le président de l’Association ivoirienne des masseurs-kinésithérapeutes, Soualio Diabagaté, soulignant que « l’enjeu de ces assises de Yamoussoukro est de faire la promotion de la kinésithérapie, méconnue dans le pays ».

«Nous voulons vulgariser et faire connaître au maximum cette profession », a insisté M. Diabagaté, ajoutant qu’ «aujourd’hui c’est une thérapie incontournable surtout avec des pathologies naissantes telles que les  AVC, les douleurs rhumatologiques et neurologiques ». 

Les kinésithérapeutes sont généralement aperçus auprès des sportifs de haut niveau et des personnes aisées pour des séances de massage.   

Souvent prescrits aux patients dans le cadre de la réadaptation fonctionnelle, ils assurent la prise en charge des personnes atteintes d’un handicap ou d’une incapacité physique, dans le but d’en minimiser les conséquences physiques ou psychologiques.

Au cours de la session, ils aborderont des thématiques telles la prescription des matelas orthopédiques, la neurophysiologie de la douleur, la kinésithérapie et ses champs d’application, la prise en charge kinésithérapique de la gonarthrose.   

Le thème de la 14e Journée mondiale de la kinésithérapie est « Intérêt de la kinésithérapie dans la réadaptation d’un syndrome post Covid-19 ». La pandémie de Covid-19 met en mal leur activité, ce qui leur exige une couverture vaccinale pour opérer sans risque majeur.

Covid-19 : les variants prolongent la 3e vague en Afrique

Les contaminations connaissent une « très forte tendance à la baisse » mais la circulation active des variants, en particulier Delta, allonge la phase critique de la troisième vague sur le continent noir.La semaine dernière, les infections ont diminué de près d’un quart, soit 23 % d’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). « C’est la plus forte chute en l’espace de huit semaines depuis le pic de juillet », a affirmé, ce vendredi, Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Toutefois, les nombreux variants du virus originel localisés en Afrique sont « préoccupants » pour cette spécialiste en Santé publique. A en croire Matshidiso Moeti, il est essentiel de savoir quels mutants circulent et où.

Car seules les réponses à ces questions permettent, a-t-elle indiqué, d’ « élaborer des opérations de riposte efficaces ». La Botswanaise a informé, en outre, que « c’est la raison pour laquelle, avec SANBI (Institut national sud-africain de bioinformatique), l’OMS en Afrique lance un nouveau Centre régional d’excellence pour la surveillance génomique au Cap ».

Le centre, a précisé Matshidiso Moeti, aidera à développer le séquençage et la bioinformatique sur le continent pour la Covid-19 et d’autres maladies. Selon la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, la troisième vague a démontré que les variants peuvent « contrecarrer les efforts de contrôle de la pandémie ». De ce fait, « les pays doivent intensifier la surveillance parce que sans informations sur les génomes, les variants peuvent se propager sans être détectés ».

Côte d’Ivoire: l’UNICEF dote les radios de proximité de matériels de production

L’UNICEF Côte d’Ivoire a offert jeudi des matériels de production aux 60 radios conventionnées, dans le cadre du projet « Radio amie des enfants », lors d’une cérémonie au siège de l’institution à Cocody Riviera Golf, dans l’Est d’Abidjan.Les matériels, composés entre autres, d’ordinateurs, des enregistreurs numériques, ont été réceptionnés par l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (URPCI), en présence du directeur de Cabinet du ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Martial Adou.

M. Adou, qui représentait le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, président de la cérémonie de remise de matériels aux radios de proximité, a exprimé la gratitude de l’Etat à l’UNICEF pour ces dons. 

Le directeur de Cabinet du ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, a relevé que les radios de proximité ont une grande importance dans l’écosystème de communication, soulignant qu’elles sont « des médias de proximité ».  

 Réparties sur l’ensemble du territoire national, elles sont plus proches des communautés. Ce qui leur donne d’être de puissants relais et de véhiculer des messages auprès de populations, souvent en langues locales.  

Dr Sophie Léonard, la représentante adjointe de l’Unicef en Côte d’Ivoire, a fait observer que l’information est devenue pro mondiale, en cette période marquée par la pandémie de Covid-19 et les différents risques auxquels sont exposés les enfants. 

« Informer ne signifie pas que les gens ont compris et vont adopter un autre comportement. Ce que nous voulons, c’est le changement de comportement pour que les parents, les enseignants, les responsables des services sociaux dans les centres de santé prennent mieux en charge nos enfants », a dit Dr Sophie Léonard. 

Les radios de proximité, ajoutera-t-elle, sont un « outil formidable pour parler aux gens dans leurs langues » et l’UNICEF espère que les informations qui y seront portées changeront les comportements et des pratiques plus favorables aux enfants.

Le président de l’URPCI, Eric Gohou s’est dit « heureux » de ces équipements qui permettront de produire des émissions de qualité en vue d’un changement de comportement des populations.  

« L’une de nos missions est de faire en sorte que nos radios puissent avoir des équipements et nous sommes heureux de recevoir ces équipements de la part d’un partenaire traditionnel », a-t-il déclaré.

Ces matériels de production visent à permettre aux reporters d’être très efficaces sur le terrain. Dans cette veine, le président de l’URPCI annonce « dans deux ou trois mois », du matériel qui devrait être remis par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP). 

« Nous avons pour ambition d’équiper 150 radios, mais pour cette année, ce sera 50 radios », a dit Éric Gohou, indiquant l’année prochaine 50 autres seront équipées et l’année d’après 50 radios de proximité afin qu’elles aient le minimum de matériels pour faire des productions de qualité.

Côte d’Ivoire: vers l’exigence d’un pass sanitaire Covid-19 dans les lieux publics

La Côte d’Ivoire qui enregistre une vague de contamination à la Covid-19, compte « en fonction de l’évolution de l’épidémie », interdire les espaces publics aux personnes non vaccinées ou ne disposant pas d’un test PCR négatif de moins de 72 heures.

« En fonction de l’évolution future de l’épidémie dans notre pays, des mesures plus contraignantes seront prises, notamment l’interdiction de l’accès aux restaurants, maquis, bars, cinémas, stades, établissements hôteliers, bâtiments administratifs publics et privés, universités et grandes écoles, aux personnes non vaccinées ou aux personnes ne disposant pas d’attestation de test antigénique ou PCR négatif datant de moins de 72 heures », indique une note du Conseil national de sécurité  (CNS), présidé jeudi par le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara. 

Le chef de l’Etat a exhorté, à nouveau, les populations vivant en Côte d’Ivoire à se faire vacciner, à porter les masques dans les espaces et lieux publics ainsi que les transports en commun, à se laver régulièrement les mains et à respecter la distanciation physique.

Au 7 septembre 2021, 1 477 179 doses de vaccins ont été administrées avec 272 126 personnes ayant reçu les deux doses dans le pays, selon le ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle. 

Le ministre de la Santé, Pierre Dimba a porté à la connaissance du Conseil National de Sécurité que la Côte d’Ivoire a  reçu le 20 août 2021, 1 180 530 doses du vaccin Pfizer dans le cadre de l’initiative COVAX et le 02 septembre 2021, 100 800 doses du vaccin Johnson and Johnson dans le cadre de l’initiative AVATT.

Le Conseil national de sécurité a décidé de l’intensification de la sensibilisation sur le respect des mesures barrières, qui associera le Corps préfectoral, les élus, la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels, les guides religieux, les associations et les ONG.

Il a aussi requis l’intensification du dépistage de la COVID-19 à travers les tests rapides antigéniques gratuits dans les établissements sanitaires publics et privés. Ces tests permettent d’identifier les cas suspects dans un délai de 15 minutes.

Les membres ont adopté la réduction de 5 à 3 jours (72h), à partir de la date de prélèvement, du délai de validité des tests PCR pour les passagers arrivant en Côte d’Ivoire par voie aérienne, à compter du lundi 13 septembre 2021.

Ensuite, a-t-il été adopté, à compter du lundi 20 septembre 2021, du « pass sanitaire » à QR code pour les voyageurs, en vue de réduire les fraudes sur les attestations de tests PCR et les carnets de vaccination.

La moyenne du taux de positivité est de 7%, au-dessus du seuil d’alerte de 5%, contre  moins de 3% depuis le début de la pandémie en Côte d’Ivoire. Le pays a enregistré 112 décès, ce qui représente 25,4% du nombre total de décès depuis le début de la pandémie. La totalité des personnes décédées, en ce mois d’août, n’étaient pas vaccinées.

Selon le Ministre en charge de la Santé, l’accroissement des cas positifs et des décès est dû à l’intensité des interactions sociales enregistrées pendant les vacances scolaires, à l’arrivée, comme dans plusieurs pays de la sous-région, de la troisième vague de l’épidémie en Côte d’Ivoire avec le variant Delta, et à un relâchement dans le respect des mesures barrières.

Le chef de l’Etat a instruit le Premier ministre ivoirien à l’effet de prendre toutes les dispositions nécessaires pour le démarrage, le plus rapidement possible, de la production locale de vaccins anti-COVID-19.

RD Congo : épidémie de méningite déclarée à la Tshopo

Dans cette province du Nord-Est de la République démocratique du Congo, 261 cas suspects pour 129 décès ont été signalés le 7 septembre, soit un taux de létalité de 50 %.Des tests de confirmation, menés par l’Institut Pasteur de Paris (France), ont détecté à la Tshopo le méningocoque. C’est l’une des bactéries causant la méningite la plus fréquente et qui peut potentiellement provoquer de vastes épidémies.

La RDC a d’ailleurs déclaré une flambée épidémique de la maladie dans cette zone, selon un communiqué du bureau régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) parvenu mercredi à APA.

Plusieurs patients reçoivent déjà un traitement à domicile et dans les structures sanitaires du district de Banalia. Les autorités sanitaires ont déployé une première équipe d’intervention d’urgence et, avec le soutien de l’OMS, des efforts « sont en cours pour rapidement mettre en œuvre la riposte ».

Un comité de riposte a été mis en place à Banalia, où se trouve la communauté affectée, ainsi qu’à Kisangani, la capitale de la Tshopo. Objectif, accélérer les efforts de contrôle de la flambée.

« La méningite est une infection sérieuse et un défi de santé publique majeur. Nous agissons rapidement, en mobilisant médicaments et expertise pour soutenir le gouvernement afin de contrôler la flambée aussi vite que possible », a déclaré Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Cette pathologie se transmet par les gouttelettes de sécrétions respiratoires ou pharyngées des personnes infectées. Un contact étroit et prolongé ou la cohabitation étroite avec une personne infectée facilite sa propagation. Bien que les personnes de tout âge puissent attraper la maladie, elle affecte principalement les bébés, les enfants et les jeunes, explique l’institution onusienne.

Pourtant en 2016, plus de 1,6 million de personnes âgées de 1 à 29 ans ont été vaccinées lors d’une campagne de masse à la Tshopo. Cette région se situe dans la ceinture africaine de méningite s’étirant du Sénégal à l’Éthiopie et traversant 26 pays.

Dans le monde, la ceinture africaine de méningite est la plus vulnérable aux flambées récurrentes selon l’OMS. Elle rappelle que des épidémies de méningite sont déjà survenues dans plusieurs provinces de la RD Congo dans le passé. En 2009, une épidémie à Kisangani a infecté 214 personnes et causé 15 décès, soit une létalité de 8 %.

« Nous renforçons la surveillance au sein de la communauté et menons rapidement des enquêtes sur les cas suspects dans les localités voisins afin de traiter les patients et d’endiguer des infections répandues », a confié Amédée Prosper Djiguimdé, Chargé du Bureau de l’OMS en République démocratique du Congo.

Lutte contre les pandémies : une approche inclusive prônée

La prévention et la lutte contre les pandémies doivent passer par l’approche « Une Seule Santé » et une collaboration renforcée, selon le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO, sigle anglais), Qu Dongyu.La solidarité doit être de mise pour anticiper les crises sanitaires. Le Directeur général de la FAO, M. Dongyu, en est en tout cas convaincu. A l’en croire, « le monde a la possibilité de renforcer les méthodes collectives et collaboratives visant à prévenir les pandémies en misant sur une approche +Une Seule Santé+ universelle et inclusive ».

S’exprimant lors de la réunion des ministres de la Santé du G20 qui se déroule à Rome (Italie), il a souligné qu’il fallait intensifier la coopération entre les pays, entre les secteurs et entre les disciplines pour mener une action viable et coordonnée contre les pandémies telle que la Covid-19.

Qu Dongyu est intervenu au nom de l’organisation qu’il dirige, mais aussi en sa qualité de président de l’alliance tripartite « Une Seule Santé », qui réunit la FAO, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Celle-ci préconise des solutions fondées sur l’idée d’« Une seule santé », c’est-à-dire sur le lien qui existe entre la santé des personnes, celle des animaux et celle de l’environnement.

Par ailleurs, le Dg de la FAO a fait observer que l’alliance tripartite considérait l’universalité, la légitimité, l’inclusivité, la cohérence et l’obligation de rendre des comptes comme les cinq principes cardinaux qui sous-tendent une gouvernance plus solide et durable et l’investissement dans les capacités de réaction et la riposte face aux pandémies.

« Nous devons profiter de ce tournant historique pour mettre en place les mesures nécessaires pour empêcher l’apparition de nouvelles pandémies », a déclaré le patron de la FAO.

En outre, il a indiqué que l’alliance tripartite avait des propositions quant au financement rapide des objectifs de l’approche « Une Seule Santé » qui pourraient être examinées lors d’une réunion ministérielle conjointe des ministres des finances et des ministres de la santé, en octobre 2021.

Dans son allocution, le Directeur général de la FAO a mis l’accent sur les liens qui existent entre les systèmes de santé et les systèmes agroalimentaires et rappelé que les bouleversements provoqués par la pandémie au sein de ces derniers, qui sont essentiels à la vie et à la santé humaines, auraient des conséquences durables.

Dans le contexte de l’approche « Une Seule Santé », la FAO affirme œuvrer sans relâche pour aider ses membres à prévenir, repérer et maîtriser les maladies et autres menaces pour la santé, où qu’elles se manifestent. Cella en surveillant l’apparition d’une résistance aux antimicrobiens et en exécutant des programmes visant à combattre et à éradiquer les maladies animales et zoonotiques.

L’idée d’« Une seule santé », reconnaissant les liens entre humains, animaux et environnement, s’applique à la lutte contre toutes les menaces pouvant peser sur les systèmes agroalimentaires et les moyens d’existence.

Il s’agit d’un axe particulièrement important dans les communautés agricoles en milieu rural, où les animaux sont utilisés pour le transport, le carburant et les vêtements, mais aussi pour l’alimentation. L’amélioration de la nutrition, par exemple, a des effets bénéfiques évidents sur la santé humaine et peut être liée à la gestion des terres et aux pratiques agricoles.

« Les relations entre les systèmes agroalimentaires et la santé de l’environnement, la crise climatique, la dégradation des écosystèmes et l’appauvrissement de la biodiversité doivent aussi être mises en évidence », a conclu Qu Dongyu.

Covid-19 : l’Ethiopie confirme la présence du variant Delta

Les cas du variant Delta de la Covid-19 détectés se propagent à un taux beaucoup plus élevé, a annoncé, ce mardi, la ministre de la Santé, Mme Lia Tadesse.S’exprimant lors d’un point de presse, elle a déclaré que le nombre des nouvelles infections au coronavirus a augmenté rapidement et a tué de nombreuses personnes au cours des dernières semaines.

« Le nombre de patients atteints de la Covid-19 dans les unités de soins intensifs a également augmenté à un rythme inquiétant », a ajouté la ministre, exhortant du coup ses compatriotes à respecter les mesures prises pour endiguer la pandémie.

À ce jour, plus de 313.000 personnes ont contracté la maladie en Ethiopie qui a fait 4.700 sont décès.

« Le variant Delta continue de se propager en Afrique, car la couverture vaccinale sur le continent reste faible », a dit pour sa part, John Nkengasong, responsable des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, à Johannesburg.

Malawi : hausse des suicides au premier trimestre 2021

Le nombre de personnes se donnant la mort a augmenté de 72 % entre janvier et mars 2021 par rapport à la même période en 2020 selon Dennis Mwafulirwa, Directeur Général du Connect Plus Resource Institute (CPRI), une organisation malawite qui promeut la santé mentale et lutte contre les suicides.Au Malawi, la fréquence des cas de suicide nécessite « une action nationale urgente » pour identifier puis traiter les problèmes qui poussent les gens à mettre fin à leurs vies, a déclaré Dennis Mwafulirwa.

Dans ce pays de l’Afrique de l’Est, les spécialistes expliquent ces actes par les défis socio-économiques exacerbés par la Covid-19. La pandémie a causé des pertes d’emploi innombrables et provoqué  des tensions dans les couples surtout pendant les périodes de confinement.

Pour juguler le mal, le Connect Plus Resource Institute (CPRI) compte organiser du 5 au 11 septembre prochain une campagne de prévention. Ces activités vont  coïncider avec la Journée mondiale de prévention du suicide célébrée le 10 septembre de chaque année.

Covid-19 en Côte d’Ivoire: 160 agents d’un secrétariat d’Etat se font vacciner

En application des consignes gouvernementales, le secrétaire d’État chargé de la Modernisation de l’administration ivoirienne, Dr Brice Kouassi, a organisé une campagne contre la Covid-19 qui a déjà permis la vaccination de 160 de ses collaborateurs.

La première séance de cette campagne, tenue le 1er septembre 2021, a enregistré une mobilisation de 160 agents dont les membres du Cabinet, les responsables des structures sous tutelles. 

L’opération a enregistré également des directeurs centraux et des agents qui ont reçu la première dose du vaccin Pfizer. Donnant l’exemple, c’est Dr Noël Tahet, directeur de Cabinet, qui a reçu le premier vaccin.  

La deuxième dose de cette première campagne sera administrée le 23 septembre prochain. D’autres séances seront organisées pour couvrir toutes les directions de ce secrétariat d’Etat.  

La séance de vaccination a été assurée par une équipe mobile de l’Institut national de l’hygiène publique (INHP). Le ministère de la Santé a enregistré le 5 septembre 2021, 120 nouveaux cas de Covid-19 sur 5 175 échantillons prélevés soit 2,3 % de cas positifs, 184 guéris et 3 décès.

A la date du 5 septembre 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 56 855 cas confirmés dont 54 625 personnes guéries, 467 décès et 1 763 cas actifs. Le 4 septembre, 12 607 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 434 173 doses du 1er mars au 4 septembre.

Le vaccin anti Covid-19 exigé au Cabinet du ministre ivoirien de la Santé

Le vaccin anti Covid-19 et le port de masque facial sont exigés dès le 6 septembre 2021 avant l’accès au Cabinet du ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, pour les usagers et le personnel, selon une note.

« Il est demandé à l’ensemble des usagers et du personnel du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle de se faire vacciner et porter obligatoirement un masque facial à partir du lundi 6 septembre 2021, sous peine de se voir refuser l’accès au Cabinet », indique la note.

La note cible le personnel des entités du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle concerné par cette mesure: directions générales, directions centrales, programmes et services. 

La Côte d’Ivoire connaît une vague de cas positifs ces derniers temps. Le pays qui compte atteindre une couverture vaccinale de plus de 60%, s’approvisionne en vaccins anti Covid-19 administré gratuitement aux populations.  

Quelque 108.000 doses du vaccin Johnson&Johnson réceptionnés jeudi par la Côte d’Ivoire portent à 2, 555 millions doses que le pays a reçues. Sur 7,8 millions de doses du vaccin Johnson&Johnson commandées, 3,5 millions sont attendues d’ici à décembre.  

La décision du ministère date du 3 septembre 2021. Quelques 87 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 272 échantillons prélevés ont été notifiés, soit 2,6 % de cas positifs, 138 guéris et 4 décès le vendredi 03 septembre 2021.

A la date du 3 septembre 2021, le pays compte 56 608 cas confirmés dont 54 292 personnes guéries, 455 décès et 1 861 cas actifs. Le 2 septembre, 16 068 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 404 020 doses du 1er mars au 2 septembre. 

Côte d’Ivoire: Serge N’Guessan lauréat du Super prix « La plume anti-tabac »

Le journaliste ivoirien, Serge N’Guessan, du quotidien pro-gouvernemental Fraternité Matin, a été déclaré vendredi lauréat de la première édition du Super prix « La plume anti-tabac », lors d’une cérémonie de distinction, à Abidjan.

« Le Grand prix pour cette première édition a été gagné », avec un dossier, intitulé « Tabagisme: 5.000 personnes meurent chaque année en Côte d’Ivoire » par M. Serge N’Guessan, qui a obtenu 322 points sur 500, a indiqué le président du jury, M. Zio Moussa.

Il lui a été décerné le prix de la catégorie presse écrite et numérique. Le super prix La plume anti-tabac est dotée, pour cette édition de 2 millions Fcfa offert par le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba, co-président de la cérémonie de distinction.   

Le prix de la catégorie radio a été remporté par Ernest Kouakou de Radio Chandelier avec 309 points sur 500 pour son dossier (9’47) intitulé « le tabac, un poison mortel qui tue à petit feu les cerveaux de demain ».

L’OMS, un partenaire à ce projet a promis soutenir le journaliste Ernest Kouakou avec du matériel radiophonique à hauteur de 1 million de Fcfa. Pour la radio, le 2e prix a été décroché par Marie Ouantchémé de Abobo FM (293 points) et le 3e prix par Mardochée Kouassi (Adjamé FM, 287 points).  

Dans la catégorie meilleure production presse écrite et numérique, le deuxième a été attribué à Rodrigue Konan de Arc-en-ciel avec 309 points sur 500. Raphaël Okaingni du site InfosIvoire.net, a été classé troisième avec 277 points.   

La journaliste Agnès Kraidy, membre du jury, qui représentait le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, co-président de la cérémonie, a salué cette « aventure » et félicité les lauréats qui deviendront des ambassadeurs de la lutte anti-tabac.

M. Sosthène Zombré, qui représentait le chef du bureau de l’OMS en Côte d’Ivoire, Dr Jean-Marie Yaméogo, a fait savoir que « le tabac tue plus de 8 millions de personnes chaque année » dans le monde et constitue un facteur aggravant du cancer, du diabète et des maladies respiratoires chroniques.

Sur le plan économique, chaque année, le tabagisme coûte à l’économie mondiale environ 2% du Produit intérieur brut mondial, a-t-il fait remarquer, ajoutant que « depuis 1980, les mégots de cigarettes constituent pas moins de 30 à 40% des produits ramassés lors des nettoyages ». 

Le représentant du ministre de la Santé, de l’hygiène publique, et de la couverture maladie universelle, Dr Ablé Ekissi, a indiqué qu’en Côte d’Ivoire, environ 5.000 consommateurs décèdent chaque année du tabagisme et des produits associés.  

« Face à cette tragédie, des actions vigoureuses méritent d’être déployées pour inverser cette tendance qui menace le développement de nos États », a-t-il dit, se réjouissant de l’enthousiasme suscité par ce concours qui a enregistré 18 participations. 

Le concours de La plume anti-tabac est organisé par le Réseau des communicateurs pour la lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme en milieu scolaire et universitaire (RECLTASU), présidé par le journaliste Dimitri Agoutsi. Les lauréats ont reçu également un trophée, chacun.  

Afrique du Sud : l’état de catastrophe nationale prolongé

Décrété en mars 2020 à cause de la pandémie de la Covid-19, l’état de catastrophe nationale sera prolongé jusqu’en octobre 2021 par le gouvernement.Le Cabinet sud-africain a approuvé la prolongation de l’état de catastrophe au moment où le pays a franchi jeudi la barre des 13 millions de personnes vaccinées contre le coronavirus.

Le ministre de la Présidence Mondli Gungubele a déclaré jeudi que le pays resterait au niveau 3 du confinement dans le cadre de la réponse nationale à la pandémie de Covid-19 jusqu’au 15 octobre. Depuis la fin du mois de juillet, l’Afrique du Sud est sous le coup d’un confinement de niveau 3 ajusté, en vertu duquel toutes les activités économiques sont autorisées, à quelques exceptions.

Pendant cette période, l’alcool est vendu pour la consommation domestique et uniquement à des jours spécifiques, tandis que la vente de produits du tabac reste interdite.

L’Afrique du Sud a administré 250.843 doses jeudi, ce qui porte le nombre de personnes vaccinées à 13.112.268, selon le ministère de la Santé. Les autorités sanitaires ont ajouté que le nombre d’adultes entièrement vaccinés s’élevait désormais à 6.301.758 personnes. Selon l’Institut national des maladies transmissibles (NICD), le nombre total de cas s’élève à 2.796.405 en comptant les 9.203 nouvelles infections du jeudi.

Le NICD a déclaré que la province du KwaZulu-Natal continue d’être le moteur des nouvelles infections avec 2.691 contaminations. Elle est suivie par les provinces du Cap occidental et oriental avec respectivement 1.796 cas et 1.652, a indiqué le NICD, ajoutant qu’il y a eu « une augmentation de 437 admissions à l’hôpital au cours des dernières 24 heures ».

Le bilan des victimes continue de s’alourdir. 418 personnes sont décédées de la Covid-19 jeudi, portant le bilan total dans le pays à 82.914 décès depuis l’apparition de la pandémie en mars 2020, a expliqué le NICD.

Covid-19: la Côte d’Ivoire réceptionne 108.000 doses du vaccin Jonhson&Johnson

La Côte d’Ivoire a réceptionné jeudi un premier contingent de 108 000 doses du vaccin Johnson&Johnson sur 7,8 millions commandées par le pays.

Ce lot de vaccins a été réceptionné, à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la diaspora et de l’intégration, Kandia Camara, son collègue de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba, et des représentants de partenaires financiers et techniques.  

« Je suis donc vraiment heureux de recevoir, en plus des vaccins que nous avons reçus la semaine dernière, 108.000 doses et ça porte à 2,555 millions doses que nous recevons en Côte d’Ivoire », a déclaré le ministre de la Santé, M. Pierre Dimba.  

La Côte d’Ivoire, soulignera-t-il, réceptionne « un premier lot du vaccin Johnson &Johnson qui a été acheté par l’Etat ivoirien à partir d’un financement de la Banque mondiale », grâce à une initiative de l’Union africaine, accompagnée par Afreximbank. 

M. Pierre Dimba a fait observer que sur le marché international, il y a une tension énorme. Mais le leadership du président Alassane Ouattara a permis, par le biais de l’UA et de cette banque panafricaine de commander 7, 8 millions doses dont 3,5 millions de doses devraient être acheminées d’ici à décembre.  

L’OMS accompagne techniquement la Côte d’Ivoire. Quant à l’Unicef, elle va aider l’Etat ivoirien à déployer le vaccin en vue d’une vaccination des populations sur tout le territoire national.  

« La spécificité de ce vaccin, c’est que c’est un vaccin à une dose », a relevé M. Dimba, faisant savoir que l’Etat compte le déployer dans les milieux reculés pour le corps enseignant, les médecins pour qu’ ils puissent être disponibles pour vaquer à leurs préoccupations. 

Ces derniers jours, il y a une remontée spectaculaire des cas de contamination dans le pays avec des décès.

Au niveau de l’Afrique, le nombre de vaccinés ne dépasse pas 2%, mais grâce à ces vaccins le continent tend vers 6 à 7% pour la Côte d’Ivoire et notre objectif est d’atteindre plus de 60% de la vaccination.

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la diaspora et de l’intégration, Kandia Camara a salué « la bonne coopération entre la Côte d’Ivoire et l’ensemble de ses partenaires ».

M. Gaston Sorgho, directeur sectoriel Afrique de l’Ouest et du centre de la Banque mondiale, en charge de la santé, la nutrition et la population, a fait savoir que cette initiative qui représente « environ 3,5 millions de dollars » est « un premier pas ».

L’UA, en soutenant cette initiative, veut que le continent atteigne une couverture vaccinale de 60%. Pour M. Sorgho, l’Afrique doit aller au-delà des 20% visé au départ. 

Dans cet élan, M. Gaston Sorgho a indiqué que c’est pourquoi l’UA a mobilisé une banque sur le continent en tant que structure d’appui qui a donné la garantie pour permettre les négociations avec les fournisseurs. 

La Côte d’Ivoire enregistre une vague importante de personnes infectées à la Covid-19 ces dernières semaines. Le pays a enregistré ce jeudi 2 septembre 2021, 373 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 460 échantillons prélevés soit 8,4 % de cas positifs, 152 guéris et 6 décès.

A la date du 2 septembre 2021, la Côte d’Ivoire compte 56 521 cas confirmés dont 54 154 personnes guéries, 451 décès et 1 916 cas actifs. Le 1er septembre, 17 829 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 387 952 doses du 1er mars au 1er septembre 2021.

Vaccins anti-Covid-19 : l’Afrique toujours à la traîne

Huit pays africains sur dix risquent de ne pas atteindre l’objectif fixé pour la vaccination contre la Covid-19, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).L’Afrique est sur le point de manquer l’objectif à caractère urgent fixé au niveau mondial en termes de vaccination. Celui-ci consiste à vacciner 10 % des groupes les plus vulnérables contre la pandémie dans chaque pays avant la fin du mois de septembre.

Mais de nouvelles données recueillies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) indiquent que seuls 39 millions de personnes, soit à peine 3% de la population totale du continent, ont été entièrement vaccinées.

Et si le rythme actuel d’expédition de vaccins et de vaccination se maintient, prévient l’Oms, 42 des 54 pays d’Afrique, soit près de 80 % du total, risquent donc de ne pas atteindre l’objectif fixé pour la vaccination contre la maladie.

Neuf pays africains parmi les plus affectés comme l’Afrique du Sud, le Maroc et la Tunisie ont déjà atteint l’objectif mondial de vaccination fixé en mai par l’Assemblée mondiale de la Santé, l’organe décisionnel suprême de l’OMS.

Trois autres pays africains sont en bonne voie pour atteindre l’objectif, estime l’organisme onusien, ajoutant que deux autres pourraient y parvenir s’ils augmentent le rythme d’inoculation du liquide précieux.

« L’accaparement des vaccins a retardé l’Afrique et nous avons besoin de toute urgence d’un nombre accru de vaccins », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti lors d’une conférence de presse virtuelle.

« Cependant, poursuit-elle, à mesure que de nouvelles doses arrivent, les pays africains doivent accentuer leurs efforts et veiller à la mise en œuvre de plans explicites qui permettent de vacciner sans tarder les millions de personnes qui restent confrontées à la grave menace de la Covid-19 ».

Près de 21 millions de doses de vaccins anti-Covid-19 sont arrivées en Afrique au cours du mois d’août par le canal du Mécanisme Covax, soit autant que le nombre de doses réceptionnées par le continent sur l’ensemble des quatre mois précédents.

En tenant compte des vaccins qui devraient être livrés par le Covax et l’Union africaine d’ici à la fin du mois de septembre, l’Afrique pourrait recevoir suffisamment de doses pour atteindre la cible de 10 %.

Au total, plus de 143 millions de doses ont été reçues en Afrique, où 39 millions de personnes, soit à peine 3 % de la population, sont entièrement vaccinées. En comparaison, 52 % de la population est entièrement vaccinée aux États-Unis d’Amérique et 57 % de la population est entièrement vaccinée dans l’Union européenne.

« L’iniquité est extrêmement troublante. Seulement 2 % des plus de cinq milliards de doses administrées dans le monde l’ont été en Afrique. Cependant, les récentes augmentations d’expéditions de vaccins et les engagements de plus en plus nombreux sont bien la preuve qu’une distribution plus équitable et plus juste des vaccins à l’échelle mondiale est possible », a souligné Dr Moeti.

Les pays doivent continuer à combler les lacunes opérationnelles et dans le même temps, améliorer, adapter et affiner en permanence leurs campagnes de vaccination contre la Covid-19, exhorte l’Organisation mondiale de la Santé.

Car, sur les 30 pays qui ont communiqué à l’OMS des données relatives à leur capacité opérationnelle, souligne-t-elle, quinze n’ont pas procédé à des examens de l’action en cours, qui sont pourtant essentiels pour évaluer et optimiser les progrès. Un pays sur trois n’a pas actualisé son plan national de déploiement des vaccins, qui définit les orientations afférentes aux activités de vaccination contre la Covid-19 dans chaque pays.

Le nombre de cas de Covid-19 est en légère baisse en Afrique, mais reste obstinément élevé. Le nombre de nouvelles infections en Afrique centrale, en Afrique de l’Est et en Afrique de l’Ouest a augmenté pour passer à près de 215.000 au cours de la semaine qui s’est achevée le 29 août.

Vingt-cinq pays, soit plus de 45 % des pays africains, signalent un nombre de cas élevé ou en augmentation rapide. Plus de 5.500 décès ont été notifiés au cours de la semaine qui a pris fin le 29 août.

Covid-19 en Côte d’Ivoire: plus de 5 600 cas positifs et 112 décès en août

La Côte d’Ivoire qui enregistre une vague importante de personnes infectées à la Covid-19 ces dernières semaines, compte pour le seul mois d’août 2021, 5 634 cas positifs, 4 567 nouveaux guéris et 112 décès.

Selon une compilation des chiffres quotidiens du ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, il ressort une moyenne journalière de 182 nouveaux cas positifs, 147 guéris et 4 décès. 

Au cours du mois d’août 2021, les statistiques révèlent que le plus grand nombre de nouveaux cas est 410, celui des nouveaux guéris de 278, tandis que le pic au niveau des décès est monté le 25 août à 11.   

Le 1er septembre 2021, 479 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 976 échantillons prélevés soit 12 % de cas positifs, 189 guéris et 4 décès ont été enregistrés. Le pays compte 56 148 cas confirmés dont 54 002 personnes guéries, 445 décès et 1 701 cas actifs.

Le 31 août, 16 570 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 370 123 doses du 1er mars au 31 août 2021. Les personnes de plus de 18 ans sont invitées à se faire vacciner dans les centres de vaccination dans le pays.

Sénégal/Covid: les avantages de la vaccination mis en exergue

Le professeur Daouda Ndiaye a insisté sur les avantages de la vaccination anti-Covid-19.A l’initiative de l’entreprise Gaïndé 2000, l’universitaire sénégalais a récemment animé un webinaire axé sur le thème : « Covid-19, rompre la contamination en entreprises ».

Il a dit comprendre les préoccupations émises par certains citoyens à propos des vaccins, soulignant que les mêmes craintes ont existé avec le paludisme, le Sida et resurgi avec la Covid.

« La science, c’est de la démocratie. Toutefois, les avis doivent être basés sur des analyses scientifiques. Ce qui est plus important dans le cadre d’un vaccin, c’est de voir si celui-ci est toxique pour l’homme. C’est la première question à régler », a expliqué le Pr Daouda Ndiaye, Directeur du centre africain d’excellence sur la génomique des maladies infectieuses.

Il a rassuré que tous les vaccins qui ont été reçus au Sénégal contre la Covid-19 et sur pour lesquels on a eu l’approbation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et d’autres grandes institutions mondiales ont leur innocuité.

Ce faisant, il a rappelé qu’un médicament est toujours dangereux s’il n’est pas régulé comme il se doit. « Ces vaccins, a indiqué Pr Ndiaye, n’ont pas de problème comme certains le soutiennent. L’immunité n’est pas totale. C’est la norme pour la plupart des vaccins. Les gains sont extrêmement importants. Le jour où il y aura des effets secondaires majeurs, même si les organisations internationales ne bloqueraient pas l’arrivée de ces vaccins, nous serons les premiers à dire stop au ministère de la santé ».

A son avis, tant que ce n’est pas le cas, il faut encourager la poursuite des campagnes de vaccination car, « nous sommes obligés de porter ce combat au nom de l’Etat, au nom de la population pour sauver notre pays qui nous a tout donné ».

Il a révélé que 15% des personnes non immunisés peuvent être protégés par les mesures barrières, mais qu’il faut associer les deux : le vaccin et le respect des gestes barrières pour vaincre le virus.

« Il n’existe pas encore au Sénégal un rapport définitif pour déterminer le taux de protection. Nous sommes persuadés que ces vaccins ont joué un rôle fondamental dans la maitrise de la pandémie. Les personnes qui ne sont pas encore vaccinées sont plus en danger par rapport à la Covid-19. Si chacun s’y met en respectant les mesures barrières et en se faisant vacciner, c’est le premier acte de patriotisme », a conclu le professeur Daouda Ndiaye.

La Côte d’Ivoire déclare le « non-cas de la maladie à virus Ebola »

La Côte d’Ivoire qui avait annoncé, le 14 août dernier une épidémie d’Ebola, a déclaré le 31 août 2021 un « non-cas de maladie à virus Ebola », à la suite des résultats sérologiques du seul cas revenus négatifs après examen à Lyon, en France.

« Les résultats revenus négatifs tant pour la PCR que pour la sérologie, le gouvernement a décidé de classifier cette patiente comme non-cas de maladie à Virus Ebola, sortant du coup la Côte d’Ivoire de la liste des Pays à virus Ebola », indique un communiqué du ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle.  

Le 14 août 2021, le pays a déclaré une épidémie de la Maladie à Virus Ebola (MVE) suite à la confirmation du Laboratoire de l’Institut Pasteur, d’un prélèvement effectué chez une patiente qui a quitté Labé en Guinée le 8 Août 2021.

Cette dernière est arrivée à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, le 12 août 2021 où elle a été admise dans une structure sanitaire, isolée et diagnostiquée comme MVE.   

Selon le Règlement Sanitaire International (RSI2005), les prélèvements ont été également envoyés pour une confirmation dans un laboratoire de référence qui est accrédité pour les fièvres hémorragiques virales, note le communiqué, qui explique que « c’est ainsi que le laboratoire Bio-Mérieux de Lyon qui a été identifié, a reçu les prélèvements le 27 août 2021 ».   

Au regard des normes de l’OMS, le gouvernement ivoirien avait entrepris toutes les actions de santé publique (Surveillance, Prise en Charge des cas, Vaccination des personnes à risque, prévention et contrôle des infections dans les structures de santé) pour répondre à cette épidémie, sécuriser la population et arrêter sa propagation.  

« La patiente à ce jour est déclarée rétablie après que 2 tests consécutifs, réalisés les 21 et 23 Août 2021 par le Laboratoire de l’Institut Pasteur soient revenus négatifs », poursuit le texte qui mentionne le concours de partenaires, notamment l’OMS et des médecins guinéens.    

La sous-région étant confrontée à plusieurs Maladies à Fièvre hémorragique Virale, la Côte d’Ivoire assure continuer à renforcer la surveillance de ses frontières pour pouvoir identifier tout cas suspect et prendre toutes les dispositions nécessaires conformément au Règlement Sanitaire International (RSI2005).  

Covid-19 : l’Irlande retire neuf pays africains de sa liste de quarantaine

La Namibie est l’un des neuf pays africains retirés de la liste des nations dont les ressortissants ne sont plus tenus de subir une quarantaine à leur arrivée en République d’Irlande.Le gouvernement irlandais a déclaré dans un communiqué que la suppression de l’obligation de quarantaine pour les neuf pays concernés signifie « qu’aucun pays d’Afrique ne figure actuellement sur la liste des Etats soumis à la quarantaine ».

« Le Botswana, la République démocratique du Congo, Eswatini, le Mozambique, la Namibie, l’Afrique du Sud, la Tunisie, l’Ouganda et le Zimbabwe ont été retirés de cette liste le vendredi 27 août avec effet immédiat », précise le communiqué.

L’Irlande impose une quarantaine obligatoire à l’hôtel pour les personnes arrivant des pays désignés sans preuve de vaccination complète, de guérison ou autre exemption. Les passagers provenant de ces pays, devaient rester en quarantaine dans un hôtel pendant quatorze jours même avec un test négatif.

Un test positif peut nécessiter une nouvelle période de quarantaine de 14 jours dans un hôtel à compter de la date du test ou de l’apparition des symptômes, à condition que la personne n’ait pas eu de fièvre pendant les cinq jours précédents.

Actuellement, seuls les voyageurs en provenance de certains pays d’Amérique du Sud sont soumis à une quarantaine obligatoire à leur arrivée en Irlande.

Covid-19: 410 nouveaux cas et 6 décès en Côte d’Ivoire, lundi

Quelques 410 nouveaux cas et 6 décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés, lundi , en Côte d’Ivoire où la pandémie connait une résurgence depuis ce mois d’août.

Selon un communiqué, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a « enregistré ce lundi 30 août 2021, 410 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 938 échantillons prélevés soit 10,4 % de cas positifs, 278 guéris et 6 décès ».

A la date du 30 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 55 518 cas confirmés dont 53 675 personnes guéries, 436 décès et 1 408 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 898 175.

Le 29 août, 7 158 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 327 485 doses du 1er mars au 29 août.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le communiqué, précisant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Côte d’Ivoire: des consultations médicales pour 650 personnes

Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique RSE, une société de cimenterie, a initié des consultations médicales au profit de plus de 650 personnes de Vridi 3 et de Brobo.

Ces consultations ont eu lieu à l’occasion de la 3e édition des activités de consultations médicales de LafargeHolcim Côte d’Ivoire, la filiale Ivoirienne du groupe Holcim, à l’endroit des communautés de ses différents sites d’exploitation.

La première partie s’est déroulée les 20 et 21 août au centre communautaire de Vridi 3 (Sud d’Abidjan) et la seconde partie du 25 au 27 août à Sokouamékro, un village de la sous-préfecture de Brobo, à environ 20 Km de Bouaké (centre).  

Selon le bilan de ces journées, ce sont plus de 650 bénéficiaires qui ont été enregistrés dont 105 femmes pour des consultations prénatales et postnatales, 216 jeunes filles sensibilisées sur les grossesses précoces.

Au cours de ces consultations médicales, 160 femmes ont été sensibilisées sur le planning familial, tandis que 172 personnes ont été reçues (Hommes-Femmes- Enfants) pour des consultations générales. 

 « Nous sommes heureux des résultats que nous avons pu obtenir après cette troisième édition de notre activité santé », a déclaré Philomène Tsoh, la directrice de la Communication et du développement durable de l’entreprise.

« Cette activité nous tient particulièrement à cœur; l’hygiène et la santé faisant partie de l’un des quatre domaines prioritaires de notre politique RSE », a fait savoir Mme Philomène Tsoh.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire est une filiale du groupe Holcim, leader mondial de solutions de construction innovantes et durables, permettant la création d’infrastructures plus intelligentes. Elle place son personnel et ses communautés au cœur de sa réussite.

Côte d’Ivoire: signature d’une convention pour renforcer la protection sociale

Le groupe pharmaceutique suisse Novartis et le Programme d’appui aux stratégies sociales (PASS) viennent de signer à Abidjan une convention cadre de partenariat visant à renforcer le système de protection sociale ivoirien.

La convention vise à renforcer les capacités des dirigeants mutualistes sur divers sujets liés à la gouvernance et à la gestion des mutuelles. Aujourd’hui, 47 mutuelles sont agréées auprès de l’Agence Ivoirienne de régulation de la mutualité Sociale.

Le PASS, pôle d’expertise en santé et protection sociale, opère sous forme d’une Société par Actions Simplifiée (SAS) à but non lucratif. Il est porté par deux groupements mutualistes français, le groupe Vyv et la Fédération Nationale de la Mutualité Française (FNMF).

Il opère sur toute l’Afrique francophone et s’inscrit dans le prolongement des activités du Programme d’appui aux stratégies mutualistes de santé. La phase 1 du PASS fut gérée par Expertise France, de 2015 à 2020.

Durant six années, le Pass s’est investi en Afrique de l’Ouest aux côtés des acteurs mutualistes, gouvernementaux et régionaux de la zone de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa).

Le programme a permis la promotion de modèles mutualistes et aux  mutuelles de jouer un rôle de plus en plus significatif dans les politiques d’extension de la couverture sanitaire universelle (Csu) mise en place dans cinq des huit pays.

Outre le développement des couvertures santé mutualistes, le Pass élargit son domaine d’intervention aux projets, politiques et systèmes de santé et de protection sociale avec une attention particulière sur les problématiques liés aux femmes et aux enfants.

Il propose une expertise construite autour de trois domaines d’activité stratégiques, notamment l’appui aux mécanismes solidaires de financement de la santé de types mutualiste (audit, études, conseil, formation), le renforcement des services de santé et l’apport en expertise en réponse à diverses problématiques ponctuelles de santé et de protection sociale.

« Pour que les médicaments aient du sens, il faut que l’organisation de soins médicaux, les ressources humaines, les infrastructures de diagnostic, les techniques et technologies qui donnent accès à la santé, ainsi que les mécanismes de financement soient robustes », a déclaré M. Ayité. 

En outre, pour une utilisation optimale des médicaments, « il faut que les populations elles-mêmes s’engagement dans la promotion de leur santé. C’est pourquoi leur appui aux communautés s’intéresse globalement à l’écosystème des soins », a-t-il souligné. 

Le groupe cible de ce partenariat est constitué des populations organisées autour de mutuelles sociales ou de centres de santé, des dirigeants élus et salariés des mutuelles, des établissements de santé à base communautaire et de leurs faîtières.

Les experts du système de santé (économistes de la sante, socio-anthropologues, géographes de la sante, chercheurs, professeurs et médecins, biostatisticiens, etc) font également partie de la cible ainsi que les centres de santé mutualistes et start-up actives dans la e-santé.

La collaboration entre les parties portera sur le renforcement du système de santé et privilégiera des approches communautaires via trois axes, à savoir le renforcement des compétences, le renforcement des capacités de centres de santé et la promotion des solutions digitales de santé au niveau communautaire.

Elle devrait permettre à terme de promouvoir et pérenniser les modèles de financement solidaires de la santé, d’outiller les cadres de la santé et de la protection sociale sur les enjeux et mécanismes de financement de la santé à l’échelle nationale (CMU) et à l’échelle communautaire (mutuelles / coopératives de santé, offre de soins communautaires, etc.).

La convention a aussi pour but d’apporter une meilleure efficience à l’offre de soins mutualiste et communautaire grâce à la e-santé afin d’utiliser le numérique pour répondre à diverses problématiques spécifiques en vue d’optimiser le parcours du patient, de moderniser les systèmes et les établissements de soins et en même temps de générer des économies de santé publique dans un environnement confidentiel et sécurisé.

Le groupe Novartis s’est engagé à offrir des bourses pour la prise en charge de la formation d’un certain nombre d’étudiants dans le cadre de l’ouverture prochaine du MASTER CAMAPA (Cadres de la Mutualité, de l’Assurance et de la Prévoyance) de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne à Abidjan à l’antenne de l’Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB).

Vaccins Covid-19 : la France au chevet de l’Union africaine

Les États membres de l’Union africaine (UA) vont recevoir de Paris 10 millions de doses supplémentaires de vaccins AstraZeneca et Pfizer contre la Covid-19.Les vaccins seront alloués et distribués dans le cadre de l’initiative du « Fonds africain pour l’acquisition des vaccins » (Avat) et du mécanisme pour un accès mondial au vaccin contre la Covid-19 (Covax) au cours des trois prochains mois, lit-on sur le site de l’Elysée.

L’initiative Avat, explique la présidence française, est un mécanisme d’achats groupés pour permettre aux États membres de l’Union africaine de se procurer suffisamment de vaccins pour répondre à au moins 50 % de leurs besoins. Elle est menée en étroite collaboration avec le mécanisme Covax qui s’efforce de son côté de fournir les 50 % restants grâce à des dons.

Ce programme est piloté, pour le compte des États membres de l’Union africaine, par les Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies, la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) ainsi que la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), qui fournit les fonds pour acheter les vaccins.

Selon l’exécutif français, suffisamment de vaccins ont déjà été achetés dans le cadre de cette initiative pour permettre, d’ici à septembre de l’année prochaine, la vaccination par les pays africains de 400 millions de personnes, soit un tiers de la population africaine, pour un coût de 3 milliards de dollars, avec l’appui d’un partenariat innovant noué avec la Banque mondiale.

Par ailleurs, indique la publication de l’Elysée, la France contribuera à la plateforme soutenue par l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) qui permettra le transfert de la technologie des vaccins à ARN messager vers le continent africain.

En outre, poursuit-elle, grâce à son nouveau partenariat avec l’initiative Avat, le gouvernement français accroîtra encore ces efforts et progressera dans la réalisation de son engagement de partager au moins 60 millions de doses de vaccins d’ici à la fin de l’année 2021.

Pour le président de la République d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, « le don par la République française de 10 millions de doses de vaccins contre la Covid-19 au continent africain est un geste fort et bienvenu de solidarité humaine et de coopération politique à un moment où le monde en a le plus besoin ».

M. Ramaphosa a ainsi félicité « le Président Macron, le gouvernement et le peuple français pour cette contribution importante à la lutte de notre continent contre la maladie et contre la triste mais non inéluctable réalité de l’accès inégal aux vaccins dans beaucoup de régions du monde, en particulier en Afrique. »

De son côté, son homologue, Emmanuel Macron, a déclaré que cette assistance illustre sa volonté en tant que Président de la République française, de se tenir aux côtés des populations africaines pour faire front ensemble contre la pandémie.

Af’Sud : une nouvelle souche de la Covid-19 détectée (étude)

Un nouveau variant de la Covid-19 plus infectieuse que les souches précédentes a été détecté en Afrique du Sud, selon les résultats d’une étude.L’étude menée par l’Institut national des maladies transmissibles d’Afrique du Sud et la plateforme de recherche, d’innovation et de séquençage du KwaZulu-Natal indique que le nouveau variant, connu sous le nom de C.1.2, a été identifié pour la première fois en mai 2021 lors de la troisième vague de Covid-19 dans le pays. Les chercheurs ont averti que le variant C.1.2 est « associé à une transmissibilité accrue et à une sensibilité réduite à la neutralisation ».

Le variant aurait depuis été détecté dans la plupart des dix provinces d’Afrique du Sud et dans sept autres pays d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Océanie, indiquent les chercheurs dans l’étude qui doit encore faire l’objet d’un examen par les pairs.

Les autres pays où la souche a été détectée sont l’Angleterre, la Chine, la République démocratique du Congo, l’Ile Maurice, la Nouvelle-Zélande, le Portugal et la Suisse.

Le variant aurait évolué à partir de la souche C.1, l’une des lignées qui a dominé la première vague d’infections par le SRAS-CoV-2 en Afrique du Sud et qui a été détectée pour la dernière fois dans ce pays en janvier 2021.

Covid-19: 8 morts et 290 cas en 24 heures en Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire a enregistré huit morts de la Covid-19 et 290 nouveaux cas en 24 heures, selon un communiqué officiel publié, samedi.

Selon ce communiqué, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré ce «samedi 28 août 2021, 290 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 927 échantillons prélevés soit 5,9 % de cas positifs, 98 guéris et 8 décès ».

A la date du 28 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 54 856 cas confirmés dont 53 119 personnes guéries, 424 décès et 1 313 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 888 751.

Le 27 août, 8 793 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 310 778 doses du 1er mars au 27 août.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », poursuit le communiqué, précisant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Afrique : la production de vaccins antipaludiques en gestation

Le laboratoire allemand BioNTech songe à implanter des sites de production au Rwanda et au Sénégal.Appliquer la technologie de l’ARN messager au paludisme, c’est le pari de BioNTech. Ce même procédé a permis à la société allemande, associée à Pfizer, de mettre sur le marché mondial un vaccin efficace contre le nouveau coronavirus.

L’ambition de BioNTech est de « produire sur le continent africain tous les vaccins issus de la mise au point de ses candidats vaccins antipaludiques », informe un communiqué reçu vendredi à APA.

En marge de la Conférence « Compact avec l’Afrique » qui se tient à Berlin, en Allemagne, ce projet a réuni le président rwandais Paul Kagamé, son homologue sénégalais Macky Sall, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission de l’Union européenne (UE), Werner Hoyer, le président de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et Uğur Şahin, le PDG et cofondateur de BioNTech.

John Nkengasong, le Directeur des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) et Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, ont également pris part aux discussions.

Le rapport 2020 de l’OMS sur le paludisme dans le monde renseigne que l’Afrique représente 94 % (215 millions) des cas estimés dans le monde en 2019. Cette année-là, la maladie a tué sur le continent noir 384.000 personnes.

Un vaccin contre le paludisme, il n’en existe pas encore. Le projet de BioNTech est donc une « belle initiative » pour le chef de l’Etat sénégalais. Même son de cloche chez son pair rwandais selon qui « l’Afrique a besoin en urgence d’unités de production de vaccins ».

Le laboratoire allemand veut aussi produire des vaccins antituberculeux en Afrique. En attendant l’aboutissement de ce projet, « le vaccin de BioNTech contre le Covid-19 peut en principe être fabriqué dans les centres de production locaux, en vue de sa distribution en Afrique », indique la source.

Le G20 invité à plus d’investissements en Afrique

Le Groupe des vingt pays les plus riches (G20) doit davantage investir en Afrique et doter ce continent de vaccins anti-Covid-19, a plaidé le président sud-africain, Cyril Ramaphosa.M. Ramaphosa, qui est arrivé, hier jeudi à Berlin (Allemagne), prend part au sommet « Compact avec l’Afrique » du G20 convoqué par la Chancelière allemande, Angela Merkel, et qui réunit 13 pays africains.

Il s’agit de l’Afrique du Sud, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de l’Egypte, de l’Ethiopie, du Ghana, de la Guinée, du Maroc, du Rwanda, du Sénégal, du Togo et de la Tunisie.

Dans le cadre du sommet (27 août), les représentants de ces pays participent à une réunion spéciale, un rassemblement connu sous le nom de Pacte du G20 avec l’Afrique.

Lancée en 2017 sous la présidence allemande du G20, la Conférence « Compact avec l’Afrique » du 27 août est une initiative visant à « stimuler l’investissement en Afrique par différents mécanismes de soutien, y compris les réformes nécessaires à l’amélioration de l’environnement des affaires ».

Covid-19 : l’Afrique du Sud se prépare à une quatrième vague (ministre)

Le ministre de la Santé, Joe Phaahla annonce une quatrième vague de la Covid-19 à partir de novembre.L’Afrique du Sud a déjà enregistré plus de 80.000 morts depuis l’apparition de la pandémie en mars 2020. Et malgré une campagne de vaccination qui s’est accélérée ces derniers jours, le pays est exposé à une quatrième vague selon les autorités sanitaires.

« La troisième vague s’accélère, se propage plus rapidement. Et en l’absence d’une nouvelle variante, ce que cela signifie, c’est que beaucoup d’entre nous ne respectent pas les précautions prescrites pour la contrôler », a déclaré M. Phaahla lors d’un point de presse à Pretoria jeudi soir.

Selon le ministre, « le risque de cette situation est que, lorsque la quatrième vague arrivera, ce qui est prévu pour novembre, elle sera probablement conduite par une nouvelle variante ».

Et d’ajouter : « Et elle pourrait nous trouver encore à la queue de la troisième vague, ce qui signifierait que les établissements de santé et les travailleurs n’auraient pas eu beaucoup de repos ».

M. Phaahla a également félicité les jeunes pour leur réponse enthousiaste à la campagne de vaccination du pays, qui a vu les inscriptions en grand nombre pour la tranche d’âge des 18-35 ans, ouverte vendredi dernier.

La semaine dernière, plus de 500 000 personnes se sont inscrites le premier jour, et les chiffres de vaccination des jeunes restent supérieurs à 80 000 par jour, a déclaré M. Phaahla.

« Il y a exactement sept jours, nous avons ouvert les inscriptions et les vaccinations pour toutes les personnes âgées de plus de 18 ans
et la réponse de nos jeunes a été écrasante », s’est-il réjoui

L’Institut national des maladies transmissibles (NICD) a enregistré à la date jeudi 26 août, 357 décès dus à la maladie de Covid-19 portant le nombre total de décès dans le pays à 80.826.