La Côte d’Ivoire lance un « benchmark » pour renforcer l’éthique de son administration

L’Etat de Côte d’Ivoire, à travers les experts de la modernisation de l’administration, lance un « benchmark » (référence) local, en vue du renforcement de l’éthique et de la déontologie dans les administrations publiques.

Dans cet élan, le directeur des Systèmes de gestion et de l’appui à l’éthique (DISGAE), Antoine Bessin et ses équipes ont visité l’Observatoire de l’éthique et de la déontologie (OED) du Trésor public et la Direction générale du guichet unique de l’automobile (DGGUA) sise à Vridi, à Port-Bouët.  

Ces deux missions, qui se se déroulées respectivement le 11 et le 13 janvier 2022, ont été initiées sur instruction du Secrétaire d’État Brice Kouassi, et s’inscrivent dans le cadre d’un benchmark local.

Ce « benchmark » local vise notamment à élaborer une stratégie d’accompagnement du changement, de promotion de l’éthique et de la déontologie au sein des administrations publiques ivoiriennes. 

La première visite avait pour facilitateur M. N’Guessan Koffi, le coordinateur de l’OED qui a présenté le Code d’éthique et de déontologie du Trésor public, une matrice conçue par l’OED pour encadrer le travail des agents et qui sert de base de promotions, récompenses et sanctions.  

Au cours de cette rencontre, les échanges ont permis aux équipes de l’OED de répondre aux préoccupations de la DISGAE relativement à la certification, aux résultats de l’application du Code et à la gestion des résistances au changement. 

La seconde mission, elle, avait pour destination le Bureau d’Immatriculation des Véhicules Automobiles (BIVA). Ici, la délégation de la DISGAE était conduite par M. Amani Olivier Yao, sous-directeur chargé de la conduite du Changement, de la promotion de l’éthique et de la déontologie. 

Son interlocuteur était M. Lambert Konan du BIVA. Les échanges ont essentiellement porté sur le système de dématérialisation mis en place par la Direction Générale du Guichet Unique de l’automobile (DGGUA) afin d’accélérer et de fluidifier le service offert aux usagers.  

Les avantages de ce système digital dans le nouveau processus d’importation des véhicules ont été présentés. Par ailleurs, les représentants du BIVA ont souhaité que les experts de la modernisation les accompagnent dans la mise sur pied d’un Comité interne d’Ethique et de Déontologie. 

Les dirigeants de la structure comptent également accentuer la dématérialisation de leurs procédures afin de répondre aux demandes de plus en plus croissantes des services proposés aux usagers. 

Neufs administrations publiques devraient être visitées par la DISGAE dans son « benchmark » en vue d’élaborer une stratégie efficace de promotion de l’éthique et de la déontologie dans les administrations publiques en s’inspirant des réussites et des besoins locaux.

Ethiopie : le Pam obligé de suspendre son aide humanitaire

Le Programme alimentaire mondial (Pam) des Nations unies a averti vendredi que ses opérations d’aide alimentaire vitale dans le nord de l’Ethiopie étaient sur le point de s’arrêter en raison des combats intenses qui ont bloqué le passage du carburant et de la nourriture.Selon le Pam, l’escalade du conflit dans le nord de l’Ethiopie signifie qu’aucun de ses convois n’a atteint Mekelle depuis la mi-décembre. Les stocks d’aliments enrichis en nutriments pour le traitement des enfants et des femmes souffrant de malnutrition sont désormais épuisés, et les dernières céréales, légumineuses et huiles du PAM seront distribuées la semaine prochaine.

« Nous devons maintenant choisir qui aura faim pour éviter qu’un autre ne meure de faim », a déclaré Michael Dunford, Directeur régional du Pam pour l’Afrique de l’Est, dans un communiqué transmis à APA vendredi.

« Nous avons besoin de garanties immédiates de la part de toutes les parties au conflit pour des couloirs humanitaires sûrs et sécurisés, via toutes les routes, à travers le nord de l’Ethiopie. Les fournitures humanitaires ne sont tout simplement pas acheminées au rythme et à l’échelle nécessaires. Le manque de nourriture et de carburant signifie que nous n’avons pu atteindre que 20% des personnes que nous aurions dû atteindre lors de cette dernière distribution dans le Tigré. Nous sommes au bord d’une catastrophe humanitaire », a déclaré M. Dunford.

Plus d’un an après le début du conflit dans le nord de l’Ethiopie, on estime que 9,4 millions de personnes ont besoin d’une aide alimentaire humanitaire. Il s’agit d’une augmentation de 2,7 millions par rapport à il y a seulement quatre mois, le chiffre le plus élevé à ce jour. Dans le même temps, en raison des combats, les distributions de nourriture n’ont jamais été aussi faibles.

Le Pam prévoit de fournir une aide alimentaire à 2,1 millions de personnes dans le Tigré, 650.000 dans l’Amhara et 534.000 dans l’Afar. Le Pam a également prévenu qu’il manquerait probablement de nourriture et de produits nutritionnels pour des millions de personnes dans toute l’Ethiopie à partir du mois prochain en raison d’un manque de financement sans précédent.

L’agence humanitaire des Nations unies demande 337 millions de dollars supplémentaires pour fournir une aide alimentaire d’urgence dans le nord de l’Ethiopie et 170 millions de dollars pour venir en aide aux personnes touchées par une grave sécheresse dans la région de Somali au cours des six prochains mois.

Côte d’Ivoire: adoption d’un décret instituant le télétravail

Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, a annoncé mercredi l’adoption d’un décret instituant le télétravail, notamment pour les employés régis par le Code du travail, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a adopté un décret fixant les modalités de mise en œuvre du télétravail pour les travailleurs régis par le Code du travail », a indiqué à la presse le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien. 

Ce décret, dira-t-il, intervient en application du Code du travail qui a intégré récemment la notion du télétravail, permettant au salarié d’exécuter partiellement ou entièrement son travail aux moyens des technologies de l’information, « sur la base d’un contrat avec son employeur ». 

Le texte précise en outre les conditions de travail, les modalités d’exécution du télétravail ainsi que les droits et obligations du télétravailleurs et de son employeur, « de façon à assurer la continuité du travail dans des circonstances exceptionnelles, en cas de forces majeures ». 

Nigeria : décès de l’ancien président Ernest Shonekan

L’ancien chef du Gouvernement national intérimaire du Nigeria, Ernest Shonekan, est décédé mardi à Lagos à l’âge de 85 ans.L’ancien président de transition a succédé au gouvernement militaire du général Ibrahim Babangida en 1993. Il a dirigé le gouvernement fédéral nigérian entre le 26 août et le 17 novembre 1993 avant d’être renversé par un coup d’Etat mené par feu le général Sani Abacha.

A l’annonce de son décès, le président nigérian Muhammadu Buhari a ordonné que le drapeau national soit mis en berne du 12 au 14 janvier 2022, en signe de respect pour l’ancien chef d’Etat Ernest Shonekan.

Selon le communiqué publié mardi à Abuja et portant la signature du Secrétaire général du gouvernement de la Fédération, M. Boss Mustapha, le chef Ernest Shonekan était un avocat formé en Grande-Bretagne, un industriel et un ancien directeur général de la United African Company of Nigeria Plc (UAC) avant d’être nommé président intérimaire du Nigeria par le général Ibrahim Babangida en 1993.

Il est né le 9 mai 1936 à Lagos et a fait ses études à la CMS Grammar School et à l’Igbobi College. Il a obtenu un diplôme de droit de l’Université de Londres et a été admis au Barreau. Il a ensuite fréquenté la Harvard Business School.

Shonekan rejoint l’UAC en 1964. Il a gravi les échelons au sein de l’entreprise et a été promu conseiller juridique adjoint. Il est ensuite devenu conseiller adjoint et a rejoint le conseil d’administration à l’âge de 40 ans.

Il a été nommé président et directeur général en 1980 et a continué à cultiver un large éventail de relations commerciales et politiques internationales. Le 2 janvier 1993, Shonekan prend ses fonctions de chef du Conseil de transition et de chef du gouvernement sous le général Babangida.

A l’époque, le Conseil de transition était conçu pour être la phase finale menant à la passation de pouvoir à un dirigeant démocratique élu de la troisième République nigériane. Babangida démissionne de son poste en août 1993, après l’annulation de l’élection présidentielle du 12 juin. Il avait signé un décret établissant le gouvernement national provisoire dirigé par Shonekan, qui a ensuite prêté serment comme chef d’Etat.

Trois mois après le début de son administration, Shonekan est renversé par Abacha lors d’un coup d’Etat de palais en novembre de la même année. En 1994, il a fondé le Nigerian Economic Summit Group, un groupe de défense et de réflexion pour le développement de l’économie nigériane par le secteur privé.

Embargo au Mali : la Russie et Chine bloquent la France à l’Onu

La Russie et la Chine ont bloqué à l’Organisation des Nations unies (Onu) un texte de la France soutenant les sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) contre le Mali.Le but de ce texte porté par la France, consistait à obtenir l’appui du conseil de sécurité de l’Onu contre la junte au pouvoir au Mali après les sanctions de la Cedeao. Mais la proposition a été bloquée par certains partenaires internationaux, notamment la Russie et la Chine, deux des cinq pays ( avec la France, l’Angleterre et les Etats-Unis) qui disposent d’un droit véto au niveau du conseil de sécurité de l’Onu. 

Selon le représentant de la Russie à l’Onu, Vassily Nebenza, « il serait irresponsable, dans les circonstances actuelles, de laisser ce pays (le Mali) s’en remettre à son destin, notamment pour ce qui est de réduire l’aide militaire et socioéconomique ». Moscou, principal allié de Bamako dans cette crise avec la Cedeao et la France, soutient que « l’imposition de sanctions contre le Mali pourrait encore faire dégénérer la situation pour la population civile ».

Une position battue en brèche par la France et les Etats Unis. Ces deux partenaires du Mali se disent opposés à une transition qui durerait cinq ans. La France qui assure la présidence tournante de l’Union européenne soutient la « position très claire et ferme de la Cedeao face aux « dérives de la junte ». Paris annonce que l’Europe des 25 qui se réunit ce jeudi 14 et vendredi 15 janvier 2022 à Brest (France) se préparait à son tour à renforcer les sanctions contre le Mali.

De son côté, le département d’Etat américain exhorte « le gouvernement de transition à tenir son engagement envers le peuple malien de ramener la démocratie dans le pays ». L’ambassadrice américaine à l’Onu, Linda Thomas-Greenfield estime qu’« une transition de cinq ans ne ferait que prolonger la douleur du peuple malien ». De ce fait, la diplomate appelle à des élections « libres, équitables transparentes » dans les plus brefs délais au Mali.

En proie au jihadisme, le Mali est ainsi devenu le théâtre d’une nouvelle guerre d’influence pour ne pas dire une nouvelle guerre entre Moscou et Paris. Le rapprochement de cette ancienne colonie française avec la Russie ravive les mauvais souvenirs de la guerre froide pour Paris dans certaines de ses colonies après les indépendances. Dans une sortie acerbe, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian accuse « les mercenaires russes de soutenir la junte malienne sous le couvert de luttes anti-djihadistes ».

Décès à Abidjan de 4 personnes dans un appartement

Quelque quatre personnes prises de malaise dans un appartement de Koumassi, dans le Sud d’Abidjan sont décédées, rapporte, mardi soir, le Groupement des sapeurs pompiers militaires (GSPM).

Dans une note, le GSPM informe qu’il a été alerté ce mardi à 16h45 pour « plusieurs personnes prises de malaise dans un appartement à Koumassi, quartier Divo près du centre communautaire ».

« A l’arrivée 05 victimes (ont été constatées) dont 04 décès certains  et 01 dans le coma », ajoute le GSPM, précisant que les victimes présentaient des « vomissures et des selles pour la plupart ».

La victime comateuse conditionnée par le médecin de garde a été évacuée au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville par l’ambulance de réanimation 11. La police et gendarmerie ont été déployées les lieux.

Sécurité routière: « moins de 44% de décès » sur les routes à Abidjan en 2021

Le District autonome d’Abidjan a enregistré en 2021 « moins de 44% de décès » sur les routes par rapport à l’année précédente, a indiqué lundi le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, lors de l’inauguration d’une chaîne d’assemblage de minibus.

Selon M. Amadou Koné, le fléchissement de la courbe des accidents de la circulation est le fruit de la stratégie nationale de sécurité routière, engagée par l’Etat, en septembre 2021, en plus du « rajeunissement rapide du parc automobile ».  

« En attendant la consolidation, en cours des données statistiques de 2021, nous notons une baisse importante du nombre d’accidents et de tués sur nos routes depuis le lancement de la stratégie nationale de sécurité routière en septembre 2021 », a-t-il dit. 

« Ainsi, sur Abidjan, selon les chiffres de l’Oser (Office de la sécurité routière) et de la police nationale, nous avons enregistré moins de 44% de décès sur nos routes à la même période par rapport à l’année dernière », a relevé M. Amadou Koné. 

Pour « stabiliser » les accidents de la circulation, l’Etat ivoirien a mis en place une stratégie qui devrait permettre d’inverser la courbe des accidents à partir de juillet 2022 pour atteindre une réduction majeure dans les cinq prochaines années.  

« Plus de 5 milliards Fcfa ont été mobilisés pour accélérer la réforme du permis de conduire, équiper le ministère des Transports en radars et accentuer la sensibilisation des usagers », avait indiqué le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi. 

Les accidents graves et mortels se concentrent à Abidjan pour plus 40%, selon des données statistiques qui mentionnent que les causes des collusions sont essentiellement humaines pour 92% des accidents.

Éthiopie: six millions de personnes risquent la famine (Onu)

Ces populations recensées dans la région Somalie (sud-est) sont victimes des pertes de récolte importantes due à la sécheresse qui y sévit.Les années passent, mais les menaces de famine persistent. Selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), plus de 6,4 millions de personnes auront besoin, cette année, d’une aide alimentaire dans toutes les zones touchées par la sécheresse en Ethiopie.

Dans son dernier bulletin, informe le communiqué parvenu lundi à APA, l’agence onusienne estime que parmi ces personnes vulnérables, 3 millions d’entre elles vivent dans la région Somali, 2,4 millions dans l’est de l’Oromia et 1 million dans le sud de l’Oromia.

« La sécheresse a un impact dévastateur sur la vie et les moyens de subsistance des communautés pastorales et agro-pastorales vivant dans la région après la troisième saison des pluies consécutivement ratée », explique l’OCHA.

Selon le Bureau de l’OCHA de la région de Somali, des pertes de récolte importantes ont été signalées dans les zones de Fafan et Sitti. Dans cette partie de la région de Somali, il y a jusqu’à 70% de pertes sur la récolte prévue de sorgho et de maïs, 30% de la récolte prévue de blé ainsi que 30% de la récolte prévue d’oignons et de tomates. De même, les autorités locales font état d’une moyenne de 70% de pertes de récolte qui a été signalée dans le sud de l’Oromia.

Par ailleurs, souligne la note, l’état nutritionnel des communautés touchées par la sécheresse « se détériore en raison de la faible disponibilité du lait et des faibles revenus tirés de l’élevage. »

Dans ces conditions, informe le document, les admissions pour malnutrition aiguë sévère sont en augmentation dans la plupart des zones touchées par la sécheresse. Dans la région Somali par exemple, explique l’OCHA, le dépistage nutritionnel mené en décembre dernier par le Bureau régional de la santé dans toute la région (93 woredas et six administrations municipales) a révélé un taux de malnutrition aiguë globale de 18%, supérieur au seuil mondial de 15%.

L’organisme onusien précise que sur les 813.000 enfants de moins de cinq ans dépistés pour malnutrition, près de 14.000 enfants, soit 1,7%, ont été diagnostiqués comme souffrant de malnutrition sévère. Dans le même temps plus de 137.000 enfants, soit environ 17%, ont été diagnostiqués comme souffrant de malnutrition modérée.

De même, ajoute l’OCHA, sur les 222.000 femmes enceintes et allaitantes dépistées, environ 72.000, soit le tiers étaient modérément malnutries. « Les communautés pastorales et agro-pastorales vulnérables risquent de souffrir davantage de l’impact de la sécheresse si des mesures d’atténuation ne sont pas prises d’urgence », a-t-il mis en garde.

A en croire les humanitaires, quelque 3 millions de personnes (2,3 millions en Somali et plus de 870.000 dans le sud de l’Oromia) sont actuellement confrontées à une pénurie d’eau et ont besoin d’une aide pour le transport de l’eau par camion. La sécheresse a également affecté la scolarité de plus de 155.000 élèves (99.000 en Somali et 56.000 dans le sud de l’Oromia) en raison de la fermeture des écoles et de l’absence de programmes d’alimentation scolaire.

Face à cette situation préoccupante, l’ONU estime que des réponses humanitaires urgentes sont nécessaires, notamment l’acheminement d’eau par camion, la fourniture de produits alimentaires et non alimentaires.

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) dit également miser sur le prépositionnement de fournitures nutritionnelles pour les enfants et les femmes enceintes et allaitantes, ainsi que le déploiement de cliniques mobiles de santé et de nutrition dans les zones difficiles à atteindre, l’alimentation des animaux et le déploiement de vétérinaires.

« Sans mesures d’atténuation et d’intervention opportunes, la situation pourrait potentiellement s’aggraver au début de cette année », a prévenu OCHA.

Lancement à Abidjan des premiers minibus made in Côte d’Ivoire

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a lancé lundi à Sotra Industries, à Abidjan, les premiers minibus de l’Unité d’assemblage de véhicules Iveco Daily Ivoire, ce qui fait de la Côte d’Ivoire un pays, officiellement, constructeur automobile.

« C’est la première fois que les véhicules produits ici seront estampillés Made in Côte d’Ivoire du fait du haut niveau d’assemblage réalisé sur les chaînes de montage », a dit le Premier ministre dans un discours. 

M. Patrick Achi, qui a révélé avoir été « ouvrier à la Sotra (Société des transports abidjanais) »,  en 1977, dans le cadre de son « premier stage ouvrier », s’est félicité de ce que cette unité soit devenue un véritable hub logistique industriel sous régional.  

Cette chaîne d’assemblage de véhicules a été lancée en août 2018. « Totalement opérationnelle » aujourd’hui, elle fait de la Côte d’Ivoire avec ce véhicule baptisé « Daily Ivoire », un constructeur automobile (Code constructeur: AJ9). 

Le ministre des Transports, Amadou Koné, a annoncé que son département engagera des études, prévues cette année, en vue de la réalisation, à l’horizon 2025, d’une zone industrielle de grande envergure à San-Pedro, dans le sud-Ouest ivoirien, destinée à l’industrie automobile. 

Le directeur général de la Sotra, Méïté Bouaké, a précisé que cette chaîne d’assemblage de minibus Daily Ivoire est « entièrement montée à la Sotra à travers sa filiale Sotra Industries », qui bénéficie de l’expertise technique de la société Iveco via un contrat de partenariat.

« L’unité de montage d’une capacité de 1.000 minibus par an est dotée de technologies de dernières générations et permettra la création de 500 emplois directs dans nos ateliers », a-t-il ajouté. 

Le minibus Daily de Iveco, le Daily Ivoire, qui est de 26 places, peut être décliné en plusieurs modèles selon l’utilisation que l’acquéreur souhaite en faire: véhicule de transport de personne, véhicule de chantier ou d’ambulance. 

Le ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, a fait savoir que l’ambition de la Côte d’Ivoire, selon le Programme national de développement 2021-2025, est de porter la contribution du secteur industriel au PIB à 30% à l’instar des pays émergents. 

A cette cérémonie d’inauguration de la chaîne d’assemblage de véhicules de type minibus, 39 acteurs du secteur des transports ont été élevés au grade de commandeurs, officiers et chevaliers dans l’Ordre du mérite ivoirien. 

La Côte d’Ivoire qui a enregistré, grâce aux réformes hardies entreprises par le gouvernement depuis 2017 dans le secteur des transports, une croissance historique de 57% de vente de véhicules neufs en 2021, se prépare à accueillir d’autres constructeurs automobiles. 

Côte d’Ivoire: un syndicat de distributeurs de gaz suspend sa grève prévue lundi

Le Syndicat national des distributeurs de gaz de Côte d’Ivoire (Synadigaz) annonce avoir décidé de suspendre son préavis d’arrêt de travail, appelant Petroci à « respecter son contrat » de fourniture de gaz butane.

Suite à une rencontre jeudi avec le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, le Synadigaz a décidé de la « suspension provisoire » de son préavis d’arrêt de travail, indique le président de l’organisation syndicale, M. Kouamé-Bezeme, dans une note.  

« On demande à notre partenaire (Petroci, la Société nationale d’opérations pétrolières de Côte d’Ivoire) de respecter son contrat. S’il respecte, tant mieux, s’il ne respecte pas, nous allons aller au tribunal », a dit M. Kouamé-Bezeme à APA. 

« Petroci doit respecter le contrat comme nous le respectons jusqu’à aujourd’hui. Il nous donne le gaz et c’est à nous de le distribuer (sur toute l’étendue du territoire), faute de quoi il résilie le contrat », a-t-il martelé. 

Selon le président du Synadigaz, la société pétrolière n’arrive plus à lui approvisionner correctement le gaz butane, depuis quelques années. Le syndicat fait observer que cette fourniture a baissé de « 40% à 8% » aujourd’hui.  

Une importante découverte de pétrole et de gaz a été faite en 2021 en Côte d’Ivoire. Ce gisement nommé « Baleine », devrait entrer en production, dès 2023, ce qui permettra d’augmenter la production de pétrole et de gaz du pays. 

Rwanda : des compteurs intelligents pour les motos-taxis

Les autorités rwandaises ont introduit vendredi l’utilisation obligatoire de compteurs intelligents pour tous les opérateurs de taxi-moto dans le cadre de la campagne nationale visant à mettre en place une économie sans argent liquide d’ici 2024.Le compteur de taxi-moto, qui est un smartphone et que les chauffeurs de taxi vont payer ultérieurement, offre un certain nombre d’avantages pour eux et leurs clients. Auparavant, les chauffeurs et les clients se disputaient souvent sur le prix d’une course, mais désormais, le compteur le détermine automatiquement.

Etant donné que le Covid-19 peut se propager au contact de la monnaie fiduciaire et des pièces de monnaie, le gouvernement tente d’adopter une série de mesures visant à promouvoir une économie sans argent liquide.

Le rapport annuel 2019/20 de la Banque nationale du Rwanda montre que malgré le ralentissement économique dû aux arrêts pendant la pandémie de Covid-19, le système financier du pays est resté solide et les prix sont restés stables.

La rentabilité du secteur bancaire et les taux de liquidité se sont améliorés tant pour les institutions de microfinance (IMF) que pour les banques. Le taux de paiement électronique par rapport au PIB est passé de 34,6% en juin 2019 à 54% en juin 2020.

En outre, le pourcentage de faux billets de banque a considérablement diminué. Dans le cadre de la poursuite d’une économie sans numéraire, le gouvernement rwandais a pour objectif d’améliorer son inclusion financière depuis plusieurs années, a-t-il indiqué. Les motards et les passagers sont prêts et préparés pour les compteurs.

Toutes les motos basées à Kigali ne seront pas autorisées à fonctionner sans compteurs intelligents, selon une nouvelle instruction de l’Autorité rwandaise de régulation des services publics (RURA).

Côte d’Ivoire: extension du crédit d’impôt relatif à l’emploi et à la formation

L’annexe fiscale de la loi des finances 2022, en Côte d’Ivoire, aménage les dispositions relatives au « crédit d’impôt BIC » pour la formation professionnelle et l’emploi, en étendant son champ d’application.

Cet aménagement des dispositions du Code général des impôts relatives à la formation, à l’apprentissage et à l’emploi vise la création de milliers d’emplois rémunérateurs, l’une des priorités de la politique économique et sociale du gouvernement ivoirien. 

Il s’agit d’un dispositif fiscal d’incitation à la formation professionnelle et à l’emploi. L’Etat veut à travers cette loi fiscale renforcer son impact en étendant le crédit d’impôt accordé dans le cadre des contrats d’apprentissage: contrat stage de qualification ou d’expérience professionnelle. 

Ce crédit qui est de 500 000 F CFA par an et par personne formée, est porté à 750 000 F CFA lorsque le stage de qualification ou d’expérience professionnelle concerne une personne en situation de handicap, pour les entreprises soumises à un régime réel d’imposition.

Le dispositif fiscal ramène ce montant à « 100 000 F CFA par an pour les entreprises relevant de la taxe d’Etat de l’entreprenant ou de l’impôt des microentreprises et à 150 000 F CFA lorsque l’apprentissage concerne une personne en situation de handicap ».

De même, l’article 111 ter du Code général des impôts prévoit un crédit d’impôt au profit des entreprises qui accueillent des élèves ou étudiants pour un stage pratique de six mois maximum, en vue de la validation de leur diplôme, souligne le texte.  

Cependant, le terme « stage pratique » employé pour désigner la formation de ces élèves ou étudiants peut être source de confusion avec les notions de « contrat stage de qualification ou d’expérience professionnelle », qui renvoient également à une formation pratique.

C’est pourquoi le dispositif fiscal 2022 a proposé de remplacer dans l’article 111 ter susvisé, l’expression « stage pratique » par « contrat stage-école », conformément aux dispositions de l’article 13.11 du Code du travail.

Selon l’experte en fiscalité, Mme Annick Soko, « dans le souci de conformité aux dispositions du Code du travail, l’annexe fiscale 2022 étend le crédit d’impôt accordé dans le cadre des contrats d’apprentissage, aux contrats de stage de qualification ou d’expérience professionnelle ». 

Le texte de loi aménagé, allège les conditions de mise en oeuvre du crédit d’impôt pour emploi. L’article 111 du Code général des impôts subordonne le bénéfice du crédit d’impôt BIC à la présentation de certains documents.

L’employeur devra présenter la déclaration des salariés nouvellement embauchés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) ainsi qu’un certificat médical et un document délivré par le ministère en charge des Affaires sociales attestant l’handicap physique ou intellectuelle lorsque le contrat concerne des personnes en situation d’handicap. 

Masséré Touré nommée Secrétaire générale adjointe de la présidence ivoirienne

Masséré Touré a été nommée le 4 janvier 2022 Secrétaire générale adjointe de la présidence ivoirienne, un nouveau jalon dans la success-story de celle qui a accompagné le président Ouattara dans sa conquête du pouvoir depuis 2006.

Masséré Touré viendra donc en appui du ministre  Abdourahmane Cissé, l’actuel ministre-secrétaire général de la présidence. Elle conserve par ailleurs son poste de directrice de la communication de la présidence ivoirienne, qu’elle occupe depuis 2015.

Nièce et fidèle de longue date

Nièce du président Ouattara, Masséré Touré est avant tout une fidèle de longue date. C’est une personnalité particulièrement brillante. Par bien des aspects, elle symbolise la relève de la classe politique ivoirienne, que le président veut mettre en valeur.

Revenue en Côte d’Ivoire en 2006, elle accompagne Alassane Ouattara dans sa conquête, et sa conservation, de la magistrature suprême. Elle participe notamment à la campagne présidentielle de 2010 comme conseillère en communication, avant d’être nommée directrice en 2015. Elle conduit depuis la stratégie de communication du président et gère les relations avec les médias.

Sa connaissance fine des dossiers, et du Président, rendent sa nomination particulièrement cohérente avec les responsabilités qui incombent au secrétariat général.

Professionnelle de haut-niveau

Née en 1974 à Abidjan, Masséré Touré a étudié en France, dans la ville de Nancy, au sein de l’ICN Business School. Elle y obtient en 1998 un DESS, un diplôme universitaire pré-doctoral, en marketing et gestion.

Elle fait son entrée dans la foulée, en 1999, au sein de Jeune Afrique, un groupe de presse réputé aussi bien en France que sur le continent africain. Elle y rejoint la régie publicité et communication où elle occupe le poste de cheffe de produit presse, pour Jeune Afrique et AM-Afrique Magazine.

Son retour en 2006 en Côte d’Ivoire marque son entrée dans la vie politique, puis, à partir de 2010, au sein de l’administration ivoirienne. Comme on l’a vu, elle y passe son « cursus honorum » au sein de la communication.

En quelques années, son ascension s’est accélérée. Conseillère spéciale et directrice de la communication présidentielle en 2015,  elle est nommée aux conseils d’administration de Fraternité Matin puis de la RTI en 2019. En 2020, on lui décerne la distinction de Commandeur de l’Ordre du mérite de la communication.  

En 2022, Masséré Touré entre à présent de plein pied dans les affaires publiques pour une jeune personnalité politique que l’on suivra dès maintenant avec une attention redoublée.

Ghana : un début d’année fructueux pour mPharma

La startup ghanéenne de technologie de la santé annonce avoir levé, jeudi, un montant de 35 millions de dollars en financement de série D.La société pharmaceutique ghanéenne, mPharma, ne pouvait rêver mieux pour commencer l’année. Elle vient de réaliser une levée de fonds d’une quarantaine de millions de dollars. Le tour de table a été mené par la société de capital-risque, Jam Fund, la société d’investissement de croissance, Unbound, accompagnées d’autres acteurs du secteur.

Les bailleurs de fonds ont exactement fourni des capitaux propres de 30 millions de dollars. Le Citigroup a de son côté approuvé un prêt de 5 millions de dollars pour l’entreprise.

Ce nouveau financement est destiné à poursuivre l’expansion de la startup en Afrique, mais également à déployer une plateforme de commerce électronique pour les produits pharmaceutiques.

MPharma dit construire un réseau de pharmacies communautaires à travers l’Afrique. Elle prévoit d’être le fournisseur de services de soins de santé primaires de référence pour des millions de personnes résidant sur le continent.

Les pharmacies Mutti de la startup sont des mini-hôpitaux proposant une large gamme de services, notamment des services de consultation médicale, de diagnostic et de télésanté.

Fondée en 2013, mPharma opère dans 7 pays africains à savoir le Ghana, le Nigéria, le Kenya, la Zambie, le Malawi, le Rwanda et l’Ethiopie.

Ethiopie : découverte de fossiles d’animaux vieux de 2,3 millions d’années

Des fossiles de nombreux animaux vieux de 2,3 millions d’années ont été découverts avec des outils en pierre dans le sud de l’Ethiopie, ont annoncé mercredi des chercheurs.La découverte a été faite par l’équipe de recherche de l’Université d’Addis-Abeba dans la vallée de Yalda-Tume de la zone de Konsso dans l’état régional du Sud du pays. Les fossiles et les outils en pierre seraient âgés d’environ 2,3 millions d’années, selon l’équipe de recherche dirigée par l’archéologue, Alemsegged Beldados.

L’équipe a déclaré que cette dernière découverte fait de la vallée de Yalda-Tume l’un des principaux sites archéologiques d’Éthiopie où les plus anciens fossiles et outils en pierre ont été trouvés en un seul endroit et en grande quantité.

Selon l’équipe de recherche, des fossiles d’animaux marins et terrestres ont été trouvés sur le site archéologique. Il s’agit notamment d’ancêtres de plusieurs animaux d’élevage, d’éléphants et d’hippopotames.

Les chercheurs ont déclaré que la découverte de ces fossiles donne un aperçu révélateur des types d’animaux qui vivaient il y a 2,3 millions d’années. Les outils en pierre seraient la clé d’autres études concernant les processus de changements sociaux dans l’évolution culturelle préhistorique.

Mardi, l’université a remis les fossiles à l’Autorité pour la recherche et la conservation du patrimoine culturel (ARCCH), qui supervise les musées nationaux en Éthiopie.

L’écroulement de l’échafaudage d’un échangeur à Abidjan fait 1 mort

L’écroulement de l’échafaudage sur le chantier de l’échangeur de l’autoroute Yopougon-Gesco, dans l’Ouest d’Abidjan, a fait mercredi neuf victimes dont un décès et deux cas graves, selon le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (Gspm).

L’incident est survenu, à Yopougon-Gesco, à la suite de l’écroulement d’un échafaudage de l’échangeur en construction, indique le Gspm qui rapporte qu’ il y a eu « 09 victimes dont 01 décès certain et 02 cas graves ».  

Toutes les victimes ont été évacuées par l’ambulance de réanimation « grande capacité 41 » du Groupement des sapeurs-pompiers militaires au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, dans le Sud d’Abidjan. 

Des éléments de la police nationale ont été aussitôt dépêchés sur les lieux pour sécuriser le champ du drame et mener éventuellement les enquêtes nécessaires pour élucider cet accident de travail. 

Trafic de bois: 11 individus interpellés après la saisie de 6000 madriers à Abidjan

Onze individus ont été interpellés mercredi à Abobo, dans le Nord d’Abidjan, à la suite de la saisie de 6.000 madriers (planches de bois), par la Brigade spéciale de surveillance et d’intervention (BSSI), une unité de lutte contre la criminalité liée à la forêt et aux ressources en eau.

Cette saisie, selon le commandant de la BSSI, le colonel Gérard Flavien Abbé, a eu lieu après « une intervention faite à partir d’un appel anonyme dans la zone d’Abobo Samaké », un secteur de la commune d’Abobo.  

Ces madriers étaient entreposés dans plusieurs entrepôts sur les lieux, où 11 personnes ont été interpellées dans le cadre de cette intervention, a dit un membre de l’équipe d’intervention, soulignant que « c’est une des plus grosses saisies depuis la création de la brigade », en 2019. 

Le colonel Abbé, le nouveau commandant de la brigade spéciale de surveillance et d’intervention (BSSI), a salué l’implication de ces populations, soucieuses de la préservation du patrimoine naturel et qui ne ménagent aucun effort pour dénoncer ces actes répréhensibles. 

Le madrier est une pièce de charpenterie disposée horizontalement et destinée à assurer la solidité d’un ouvrage. Cette planche de bois, à fort épaisseur, intervient dans la réalisation des charpentes.  

Sénégal : la proposition de loi criminalisant l’homosexualité jugée « irrecevable »

Le Bureau de l’Assemblée nationale, organe de décision du parlement sénégalais, estime que les dispositions qui existent déjà dans le code pénal suffisent largement pour punir toute personne qui s’adonne à des actes contre nature.Pas question de modifier ou d’élargir les dispositions législatives qui punissent l’homosexualité au Sénégal. La proposition de loi portée par un groupe de députés dont Mamadou Lamine Diallo a été jugée « irrecevable » par le Bureau de l’Assemblée nationale.

Cette dernière motive sa décision par le fait que tous les Sénégalais connaissent la position définie et affirmée, en plusieurs occasions, et plus particulièrement lors de rencontres avec des Chefs d’Etat étrangers, par le Président de la République, Monsieur Macky.

« Cette position est claire, elle est pertinente et elle engage tout le peuple sénégalais s’opposant à toute forme de dépénalisation et de légalisation de l’homosexualité, qui est punie sévèrement par le Code pénal Sénégalais ; il en est de même en ce qui concerne tous les actes contre-nature et des attentats à la pudeur », martèle le Bureau du parlement. 

Pour toutes ces raisons, le Bureau de l’Assemblée nationale, conformément aux prérogatives qui lui sont dévolues, a décidé de déclarer irrecevable cette proposition de loi, lit-on dans le communiqué parvenu mercredi à APA.

Ouattara reconduit Aka Aouélé à la tête du Conseil économique

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, reconduit Eugène Aka Aouélé à la tête du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) et nomme 115 nouveaux membres de l’institution.

Les différents décrets portant nomination des 115 nouveaux membres du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) ont été lus, mardi, par le ministre-secrétaire général de la présidence de la République, Abdourahmane Cissé, à la présence.  

Le président de la République a procédé notamment à la signature de quatre décrets au titre du CESEC. L’un des décrets fixe le nombre des membres à 120 et un autre consacre la nomination de 115 nouveaux membres du Conseil.

M. Eugène Aka Aouélé a été nommé en qualité de président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC). Il est reconduit à la tête de cette institution sensée conseiller les autorités dans leurs actions. 

Le président du Patronat ivoirien, Jean-Marie Ackah, a été nommé comme membre ainsi que l’artiste musicien Traoré Salif dit A’Salfo, Traoré Fatoumata Diop, biochimiste, le consultant sportif Abdoulaye Traoré et l’ex-député de Oumé Touré Aya Virginie.

Le chef de l’Etat a également nommé en qualité de membre M. Touré Faman, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, M. Magne Pierre, administrateur d’entreprise, M. Ibrahim Magassa, économiste et M. Seydou Konaté (directeur CNTS). 

La rentrée solennelle du Conseil économique, social, environnemental et culturel est prévu le 27 janvier 2022 au siège de l’institution, à Abidjan, a annoncé le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Abdourahmane Cissé. 

Voici la liste des membres nommés: 

1.      AKA AOUELE Eugène, Pharmacien

2.      ABOUA Aboua Gustave, Enseignant-chercheur

3.      ACKAH Jean Marie, Administrateur de société, Président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire

4.      AFFIAN HONORE Jean Marc, Cadre de société

5.      AGNERO Bouai Odette épouse EHUI, Chef d’entreprise / Tourisme

6.      AKOUDJOU ALLECHI Manuel, Administrateur des services financiers

7.      ALIAGUI Diabagaté, Directeur du service commercial et du contentieux à la SICOGERE à la retraite

8.      ANZOUMANA Lassinan Ouattarra, Biologiste

9.      BAMBA Ibrahim, Cadre de société

10. BAMBA Kassoum, Maître artisan

11. BARRO Aminata épouse SOUMAHORO, Directeur de l’embellissement et du cadre de vie

12. BE Yéo, Instituteur à la retraite

13. BEUGREFOH Tchékré Fulbert, Maire de Fresco

14. BILE Kassi, Opérateur Economique

15. BONI Octave, Professeur de lycée

16. BORIS Paul Emile, Médecin

17. CAMARA Brahima, Expert maritime / Consultant

18. CASSAIGNAN Yéo Antoine, Cadre de banque

19. CHIAPO Georges, Ingénieur des techniques sanitaires

20. CISSE Nabintou, Fondée de Pouvoir/banque

21. COL Marie-Reine épouse KONE, Administrateur de société / Tourisme

22. COULIBALY Abdoulaye, Huissier de justice

23. COULIBALY Ouamien, Administrateur municipal à la retraite

24. COULIBALY Sotigui, Administrateur Général de banque d’affaires

25. COULIBALY Sounkalo, Journaliste / Maire de Tafiré

26. DELAFOSSE René Max, Cadre de banque à la retraite

27. DIABATE Massogbè épouse TOURE, Administrateur de société / Agro-industrie

28. DIABY Nassalatou, Ex-Député / Ingénieur des Ressources Humaines

29. DIAGOU Kacou Jeanine Bénédicte Martine, Cadre de banque et assurance

30. DIAHA Alain Claude Konan, Chirurgien-dentiste

31. DIAKITE Coty Fatouma épouse KANATE, Administrateur de société

32. DOGONI Souleymane, Financier / Ex-Directeur Général de banque

33. DRAME Sira, Commerçante

34. EBA BOMO Catherine, Chercheur au CNRA

35. EHOLIE Serges Paul, Professeur de médecine

36. EKRA Frédéric François Alain, Professeur de médecine

37. FAKHRY Karim, Chef d’entreprise

38. GADEGBEKU Samuel Anani, Professeur de médecine

39. GNANZI Anicet Guela, Gestionnaire comptable et financier

40. GNIZAKO Gogoua, Technicien cuisson porcelaine décorée à la retraite

41. GOME Gnohité Hilaire, Expert Ecologiste

42. GOSSO Franck Gérard, Pharmacien

43. IDRISSA Diomandé, Médecin de santé publique

44. INCHAUD Ayet Arsène, Fonctionnaire

45. KABORE DIABATE Monique Christiane Colette épouse KACOUTIE, Avocate

46. KAKOU Gbiga Mathias, Consultant / Juriste

47. KAMAGATE Brahima, Financier-Comptable

48. KAMAGATE Bamorifi, Ex-Directeur Général du Budget

49. KANATE Namoro, Chef d’entreprise / Agro-Industrie

50. KARAMOKO Ba, Cadre de banque

51. KEITA Fatou, Ecrivaine

52. KHOURI Joseph, Médecin

53. KISSY Kraidy Michel, Ingénieur des Techniques Agricoles

54. KOFFI Abouah Guillaume, Architecte

55. KOFFI Eugène, Topographe

56. KONAN Kouassi Venance, Journaliste

57. KONATE Ali Badarah, Informaticien, Homme d’affaires

58. KONATE Konon, Economiste Banque / Finance

59. KONATE Seydou, Directeur CNTS

60. KONE Colette épouse KONE, Administrateur du travail et des lois sociales

61. KONE Mamadou, Ingénieur informaticien

62. KONE Matogoma, Comptable

63. KOUABLAN François, Professeur à l’INJS

64. KOUADIO Fodio Nicolas, Infirmier diplômé d’Etat

65. KOUAKOU ASSEMIAN, Juriste

66. KOUAME Ama Christine épouse DADIE, Chef d’entreprise

67. KOUAME Koffi Norbert, Ingénieur Financier

68. KOUAME Michel, Journaliste à la retraite / Planteur

69. LAPLAGNE Josette-Laure épouse MONTAGNIER, Administrateur de société / Médical

70. LAUBHOUET Marie Delphine, Juriste

71. LEGRAS Jean-Louis Michel Amaury, Ingénieur arts et métiers

72. MAGASSA Ibrahim, Economiste / Banque d’affaires

73. MAGNE Woelffell Pierre René, Administrateur d’entreprise

74. MAMADOU Koné, Cadre d’entreprise à la retraite

75. MELEDJE Vincent, Ingénieur Financier Comptable

76. MOCKEY Edouard, Pharmacien

77. N’GUETTIA Judicaël, Enseignant

78. NAMELESSE-KOUASSI Komenan Ali, Enseignant et Directeur de société

79. ODJE Tiakoré Joseph, Professeur certifié

80. OGA Georges-Emmanuel Léon, Administrateur des finances publiques

81. OUATTARA Bakaramoko, Ingénieur agronome à la retraite

82. OUATTARA Fatogoma, Consultant

83. OUATTARA Joséphine Yéné, Médecin

84. OUATTARA Kossomina Daniel, Administrateur de société / Sécurité

85. OUATTARA Largaton, Professeur à la retraite

86. OUATTARA Mamadou, Ingénieur informaticien

87. OUATTARA Sankan, Comptable

88. OULIE Maxime épouse BLOADE, Enseignante

89. PAYNE Cécile N’drin épouse DEGNI-YACE, Entrepreneur

90. PELLAUD Colette épouse LAKPE, Opérateur Economique / Transport

91. RAMATOU Elola épouse COULIBALY, Educatrice

92. SANOGO Bamba, Fonctionnaire à la retraite

93. SEA Yvette, Professeur de lycée

94. SEKA SEKA Joseph, Professeur de biologie

95. SEKONGO Yaya, Comptable

96. SEYE Aïssitou épouse CISSE, Chef d’Entreprise

97. SIGATA Silué, Instituteur à la retraite

98. SILUE Tiagnigué, Juriste à la retraite

99. SILUE Tiangazion Lacina, Cadre de banque

100. SOPOU Ginette Epse SEKA, Opératrice Économique

101. SORO Mamadou, Enseignant

102. SYLLA Soumaïla, Transitaire

103. TOURE Aya Virginie, Ex-Député Oumé

104. TOURE Faman, Administrateur de société, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire

105. TOURE Nabi Issouf, Entrepreneur

106. TOURE Yaba épouse COQUILLAT, Secrétaire de direction à la retraite

107. TRAORE Abdoulaye, Consultant sportif

108. TRAORE Fatoumata épouse DIOP, Consultante/ Biochimie

109. TRAORE Salif, Artiste musicien

110. TUO Yénikpo Frédéric, Auditeur à l’Inspection Générale des Finances

111. YACE Charles Emmanuel, Chef d’entreprise / Agro-industrie

112. YACOUBA Koné, Chef d’entreprise

113. YAO MOTTO Armand, Pharmacien

114. ZAE GNONDJOUOWI Alexis, Administrateur des Services Financiers, Maire de Kouibly

115. ZOBRE Kokobo André, Criminologue

 

Mali : les humanitaires effectuent leur retour à Mopti

Les affrontements dans la région de Mopti se sont intensifiés depuis avril 2021, rendant difficile toute action humanitaire.Ouf de soulagement pour les habitants du village de Marebougou, situé dans le Cercle de Djenné (région de Mopti, centre) ! Après la levée, le 20 décembre dernier, du blocus imposé aux villageois par des groupes armés, les équipes du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) reviennent.

L’organisation humanitaire a apporté du 27 au 31 décembre 2021 une assistance alimentaire à 3000 personnes et réalisé la prise en charge médicale et nutritionnelle d’environ une centaine de patients dans ledit village.

« Il s’agissait d’une mission humanitaire importante visant à aider des milliers de personnes souffrant des conséquences du conflit », a déclaré Freya Raddi, cheffe adjointe de délégation du CICR. « Nos équipes ont rencontré des habitants confrontés à une situation alimentaire préoccupante. Je suis très heureuse de voir que les autorités, les leaders communautaires ainsi que toutes les parties prenantes ont permis que cette aide soit délivrée », a-t-elle ajouté.

Le CICR espère effectuer une visite de suivi en janvier 2022. Dans le même objectif, une autre assistance pourra atteindre les résidents dans le besoin à Marebougou. Elle évaluera et répondra ainsi aux besoins humanitaires des communautés dans d’autres localités qui pourraient être dans la même situation.

Depuis quelques années, l’insécurité s’est installée dans le Cercle de Djenné, à Mopti. Depuis avril 2021, les affrontements dans cette région se sont multipliés, rendant impossibles les mouvements de la population vers ou hors du village de Marebougou.

Côte d’Ivoire: Makosso interpellé pour ses vidéos injurieuses envers les femmes

L’Association des femmes journalistes (AFJ) de Côte d’Ivoire dénonce des propos « agressifs » et « injurieux » du pasteur ivoirien, Camille Makosso alias « La Marmaille », dans ses vidéos sur les réseaux sociaux.

« Depuis quelques semaines l’Association des femmes journalistes (AFJ) de Côte d’Ivoire est interpellée par des journalistes sur les agissements d’un présumé pasteur ivoirien », écrit dans une note la présidente de l’organisation féminine, Marlyse Konan. 

Ce dernier, fait-elle observer a « agressé des femmes dans une vidéo récemment » et d’autres vidéos dans lesquelles iI tient de façon abondante des injures et des « grossièretés » sur les parties intimes des femmes.

« L’association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire voudrait attirer l’attention des autorités compétentes à rappeler à l’ordre l’individu en question afin de mettre fin à cette violence à l’égard des femmes et des filles », lance la journaliste ivoirienne. 

L’AFJ Côte d’Ivoire se veut une organisation de défense des droits de la femme qui se tient à la « disposition des populations ivoiriennes pour servir de canal pour dénoncer tout cas de violence basée sur le genre (VBG) » dans le pays. 

Le ciel abidjanais illuminé de géants feux d’artifices à l’entrée de l’an 2022

De géants feux d’artifices, projetés depuis les bords de la lagune Ebrié, ont illuminé le ciel abidjanais à l’entrée de la nouvelle année 2022, lors d’un spectacle pyrotechnique qui a rassemblé des milliers de personnes.

Ces instants de bonheur étaient offerts par la Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, marraine de ce spectacle pyrotechnique. Un évènement devenu une tradition, marquant le passage à la nouvelle année. 

Mme Chantal Camara, la présidente de la Cour de cassation, représentant la Première dame de Côte d’Ivoire, a exprimé la « joie » de Mme Dominique Ouattara de partager ce moment emprunt de convivialité avec les populations.

Elle leur a transmis les vœux les plus chaleureux de la Première dame de Côte d’Ivoire autour de ces feux magiques, entremêlés dans le ciel, expression de la « cohésion sociale » et de l’unité entre les Ivoiriens.

Le spectacle pyrotechnique avait pour thème « La Côte d’Ivoire Côte d’Ivoire solidaire et unie », un écho pour exprimer « une Côte d’Ivoire Plus forte et plus fraternelle », à l’occasion du réveillon du nouvel an.

Le ministre-gouverneur du District autonome d’Abidjan, Robert Mambé, dont le spectre territorial accueille ce spectacle, a déclaré que « ces feux visent à rassembler les Ivoiriens dans une perspective de solidarité et de partage ». 

La Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, a donné il y a une semaine, le coup d’envoi de ces festivités de fin d’année, en procédant à l’ouverture des sites d’illumination dans le District d’Abidjan. 

Côte d’Ivoire: prorogation de la validité de la CNI jusqu’au 31 mars 2022

Le gouvernement ivoirien proroge à nouveau jusqu’au 31 mars 2022 la période de validité des Cartes nationales d’identité (CNI) produites en 2009, arrivant à expiration le 31 décembre 2021.

 « La période de validité des Cartes nationales d’identité produites en 2009, arrivant à expiration le 31 décembre 2021, est prorogé jusqu’au 31 mars 2022″, annonce une note du ministère ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, dont APA a reçu copie, jeudi.

Le gouvernement rappelle, toutefois, qu' »aux termes de la loi No 2019-566 du 26 juin 2019, la Carte nationale d’identité biométrique est obligatoire pour tout Ivoirien âgé d’au moins 16 ans ».

Il exhorte en outre les personnes qui ne se sont pas encore enrôlées à se rendre dans les centres ouverts à cet effet sur toute l’étendue du territoire national en vue de s’acquitter de cette obligation. 

La carte nationale d’identité biométrique de 2009, a été produite un an avant l’élection présidentielle de 2010 pour permettre à tous les citoyens pour pouvoir prendre part, aisément, au scrutin. Concomitamment, les Ivoiriens utilisent aujourd’hui la nouvelle CNI déjà en vigueur. 

Ghana : alerte à la bombe au principal aéroport du pays

Une alerte à la bombe a été déclenchée à l’aéroport international de Kotoka, au Ghana, où des agents de sécurité ont été appelés pour s’occuper d’un sac laissé sans surveillance dans le hall d’arrivée du terminal 3, a rapporté la presse locale jeudi.The Graphic rapporte que l’unité chargée du dépôt de munitions de la base des forces armées ghanéennes a été appelée mardi pour retirer le sac suspect qui était là depuis des heures et qui a été aperçu vers 21 heures.

Des témoins présents à l’aéroport de Kotoka au moment de la découverte ont déclaré que l’on craignait que le sac ne contienne une bombe. La Ghana Airport Company Limited (GACL) a déclaré que le sac, apparemment inoffensif, avait été emporté pour être examiné de plus près.

« L’unité de dépôt de munitions de la base des forces armées ghanéennes est immédiatement intervenue pour procéder à une évaluation préliminaire du sac et de son contenu ». Le sac a ensuite été emporté pour des enquêtes plus approfondies, dont les résultats seront rendus publics, a déclaré GACL.

« La direction de GACL souhaite présenter ses excuses pour les perturbations survenues dans le processus de facilitation des arrivées pendant cette période et assure les voyageurs de son engagement à assurer leur sécurité dans nos aéroports », a conclu le communiqué.

Desmond Tutu voulait des « funérailles simples » (Fondation)

Le souhait de l’archevêque émérite Desmond Tutu d’avoir des funérailles simples sera exaucé, « avec le cercueil le moins cher disponible », a indiqué mercredi sa fondation.La Fondation Desmond et Leah Tutu a déclaré qu’elle honorerait le souhait de l’archevêque « d’éviter toute dépense somptuaire pour ses funérailles ».

« L’archevêque a clairement fait savoir qu’il voulait le cercueil le moins cher possible et qu’un bouquet d’œillets de sa famille serait les seules fleurs dans la cathédrale », a déclaré sa fondation.

Desmond Tutu reposera en chapelle ardente à la cathédrale St George du Cap pendant deux jours – jeudi et vendredi – tandis que son service funèbre aura lieu dans le même lieu de culte samedi, a indiqué la fondation dans un communiqué.

L’archevêque sera incinéré au cours d’une cérémonie privée et ses cendres seront inhumées dans la cathédrale, a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, les Sud-Africains continuent de rendre hommage au leader de la lutte contre l’apartheid et lauréat du prix Nobel, décédé dimanche au Cap après deux décennies de lutte contre le cancer. Agé de 90 ans, Tutu laisse derrière lui une femme, Leah, et quatre enfants.

Madagascar : première famine due au réchauffement climatique (Onu)

L’insécurité alimentaire a contraint les populations à adopter des mesures de survie telles que la consommation d’insectes, de fruits de cactus rouge ou de tubercules, affirme le Programme alimentaire mondiale (Pam).Une famine causée par le climat et non par les conflits. Voilà ce dont souffre actuellement la région du Grand Sud à Madagascar. Depuis plus d’un an, cette partie du pays est confrontée à une grave crise de la faim. Et selon le Programme alimentaire mondiale (Pam), cette situation est due à plusieurs années consécutives de sécheresse, auxquelles s’ajoutent les tempêtes de sable, les infestations de criquets et les effets de la pandémie de Covid-19.

Et aujourd’hui, « au moins 1,3 million de personnes dont 30.000 souffrant de la faim ont besoin d’une aide alimentaire et nutritionnelle d’urgence », informe le Pam, ajoutant qu’« environ un demi-million d’enfants de la région souffrent de malnutrition et 110.000 d’entre eux risquent de perdre la vie s’ils ne reçoivent pas d’aide. »

« Des femmes, des enfants et des familles mangent des cactus ou des criquets pour survivre à cette sécheresse et plus d’un demi-million d’enfants souffrent de malnutrition aiguë. Cela se produit dans un pays et une région qui ont le moins contribué au changement climatique », a soutenu le Coordinateur humanitaire pour Madagascar, Issa Sanogo.

Affirmant y avoir « vu le visage humain de la crise climatique mondiale », il a appelé la communauté internationale à augmenter de toute urgence son soutien aux personnes confrontées à la faim dans cette région.

Selon l’Onu, la situation humanitaire désastreuse conduit les familles à retirer leurs enfants de l’école afin qu’ils puissent participer aux tâches quotidiennes, notamment à la recherche de nourriture et d’eau.

De même, poursuit l’Organisation des Nations unies, la violence sexiste et la maltraitance des enfants ont augmenté, et les gens quittent les zones rurales pour les zones urbaines à la recherche de nourriture et de services.

« J’ai rencontré des familles qui m’ont dit avoir dû vendre tous leurs biens personnels, jusqu’à leurs casseroles, pour acheter de petites quantités de nourriture qui ne leur permettront pas de tenir longtemps », a expliqué le Coordinateur humanitaire. « Il est impératif que le monde agisse maintenant pour aider ces familles », a-t-il martelé.

A en croire l’ONU, les organisations humanitaires à Madagascar ont considérablement étendu leurs opérations en 2021. Elles ont atteint près de 880.000 personnes avec une assistance vitale, en complément des efforts du gouvernement dans le cadre de son Plan national de réponse à la crise dans le Grand Sud.

Cependant, souligne l’organisme de coopération internationale, avec le pic de la période de soudure (janvier à avril) qui approche, il est essentiel que la réponse s’intensifie.

Un programme pour susciter des vocations scientifiques chez les filles en Côte d’Ivoire

Girls in STEM, un programme visant à favoriser la diversité des genres dans les sciences et à développer les carrières des femmes dans la technologie, a été organisé mi-décembre 2021 en Côte d’Ivoire.

Organisé par GE (NYSE) et Junior Achievement Ivory Coast, Girls in STEM se veut une plateforme destinée à une centaine de collégiennes et lycéennes pour les informer sur les carrières dans le domaine des sciences.

Le programme veut aussi susciter des vocations chez les jeunes filles dans la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM, pour Science, Technology, Engineering and Mathematics).

Un atelier a été mis en place dans le cadre de l’engagement de GE Gas Power en faveur de l’inclusion et de la diversité, avec pour objectif d’inspirer la génération à venir de femmes ingénieures et chercheuses.

L’objectif étant de faire naître des vocations chez les jeunes filles et de les encourager à envisager une carrière scientifique.

Le programme Girls in STEM a été notamment conçu non seulement pour changer la manière dont les carrières scientifiques sont perçues, mais également pour développer la présence des femmes dans ce domaine.

Dans le cadre de cet événement, différentes sessions d’information, de mentorat et d’échange sur les carrières scientifiques ont été animées par des personnalités reconnues dans le domaine scientifique en Côte d’Ivoire.

Des visites ont également été organisées sur des sites en rapport avec le sujet du programme, entre autres, la centrale électrique Azito à Yopougon, le Centre de simulation GE à Bingerville et la centrale électrique CIPREL à Vridi.

Selon la Banque mondiale et le Global Gender Gap Index 2020 (Rapport mondial sur l’écart entre les femmes et les hommes) du World Economic Forum (WEF), les femmes sont moins nombreuses que les hommes à décrocher un diplôme scientifique dans la plupart des pays.

En dépit des efforts déployés pour développer la participation des femmes dans de nombreuses disciplines, elles restent toujours minoritaires dans les carrières scientifiques.

Cela, d’après les experts, constitue un frein à la résolution des problèmes de développement complexes auxquels le continent africain fait face. Car, une participation accrue des femmes dans le monde professionnel est un facteur important de développement et de croissance économique pour un pays.

Des recherches révèlent par ailleurs lien significatif entre la croissance du Produit intérieur brut (PIB) d’un pays et le taux d’activité professionnelle des femmes.

« Pour favoriser l’inclusion économique et réduire les écarts entre les hommes et les femmes, les entreprises, les écoles, ainsi que les institutions et les agences gouvernementales concernées, doivent lancer de nouveaux programmes et accélérer les efforts en cours pour attirer davantage de femmes vers les carrières scientifiques », a déclaré Elisee Sezan, PDG de la division Gas Power de GE en Afrique subsaharienne.

Pour lui, « ces efforts doivent être menés de manière précoce, par exemple en encourageant les jeunes filles à choisir des matières scientifiques à l’école et à envisager de poursuivre leurs études supérieures dans ce domaine ».

Quant à Muriel Banny M’Bow, présidente du Conseil d’administration de Junior Achievement en Côte d’Ivoire, elle s’est dite « ravie de travailler en partenariat avec GE Gas Power pour cet événement Girls in STEM, qui s’inscrit parfaitement dans notre mission visant à préparer les professionnels de demain en accompagnant les étudiants dans le choix de leurs futures carrières ».

« Réduire les inégalités hommes-femmes dans les carrières scientifiques en encourageant les jeunes filles et les femmes à s’orienter vers ces domaines est un élément fondamental pour favoriser l’innovation », a-t-elle poursuivi.

Junior Achievement (JA) prépare les jeunes Africains à la main-d’œuvre du 21e siècle en leur inculquant des compétences entrepreneuriales, une préparation au travail et des connaissances financières.

GE, lui, est une figure historique et un pionnier dans le secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire. Il collabore avec diverses institutions pour former de futurs ingénieurs et promouvoir la place de la femme dans le domaine de la technologie.

Ce programme a été mis en place dans le cadre de l’engagement de GE Gas Power en matière d’inclusion et de diversité.

La société civile ivoirienne juge « positives » les actions du C2D

La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) juge « positives » les actions sur les terrain du Projet du Contrat de désendettement et de développement (C2D), signé entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la France.

La CSCI mène des enquêtes sociologiques de satisfaction et même de perception et « la perception des populations pour ce que nous avons mené jusqu’à ce jour est positive », a déclaré mardi à la presse M. Mahamadou Kouma, le coordonnateur national de l’organisation. 

Il s’exprimait en marge du 4e Forum de restitution nationale du suivi indépendant aux parties prenantes. Ce forum intervient dans le cadre du Projet de suivi indépendant et participatif du Contrat de désendettement et de développement (C2D).    

« Concernant les infrastructures, les populations estiment qu’elles répondent effectivement à leur besoin, quelque chose d’essentiel, c’est pourquoi nous sommes entre les bénéficiaires des projets et les gouvernants » pour faire le suivi des actions, a dit M. Mahamadou Kouma.  

L’organisation s’interroge  en ces termes « est-ce que leurs besoins sont forcément les écoles, et c’est cela que nous faisons remonter et les projets qui sont définis s’efforcent de répondre à ces exigences », a-t-il soutenu.  

M. Mamadou Ouattara, secrétaire du C2D, représentant la coordinatrice du secrétariat technique du C2D, chargé des projets et infrastructures de développement urbain et d’assainissement, s’est félicité de ce suivi indépendant visant à optimiser les projets. 

Depuis décembre 2012, le Contrat de développement et de désendettement a été signé entre la Côte d’Ivoire et la France pour le financement de projets de développement et de lutte contre la pauvreté au bénéfice des populations ivoiriennes.

Afin de s’assurer que le choix de ces projets répond aux besoins des populations et que les résultats attendus sont atteints, les textes du C2D ont prévu que la société civile soit membre du Comité d’orientation et de suivi du C2D et du Comité technique. 

En outre, la société civile, à travers la CSCI assure le rôle d’observateur indépendant du C2D, ce qui lui confère la tâche spécifique d’assurer le suivi citoyen des activités du programme, indépendamment des acteurs de mise en oeuvre du projet. 

Cette mission nécessite toutefois une technique assez pointue. La Convention de la société civile ivoirienne participe, avec ses experts, à toutes les étapes du processus du C2D, depuis l’identification jusqu’à la mise en oeuvre des projets.

Au plan opérationnel, il s’agit de collecter des résultats obtenus sur le terrain, de procéder à la mesure et à l’analyse objective, la pertinence, l’efficacité et l’impact des projets mis en oeuvre, au regard des besoins réels des populations et faire des recommandations avisées.

Ces actions participent à la transparence et à l’équité, a fait savoir M. Ouattara,  indiquant que de 2012 à 2020, deux contrats du C2D ont été signés pour un montant d’environ 1151 milliards Fcfa en vue de l’exécution de nombreux projets de lutte contre la pauvreté dans divers domaines. 

Les projets touchent, entre autres, l’éducation, l’emploi,  la santé, l’agriculture, le développement rural, le développement urbain, eau et assainissement, infrastructures et transports, justice et la réinsertion des militaires démobilisés. 

En vue de consolider et d’étendre ses acquis, et de prendre en compte de nouveaux besoins avec de nouveaux secteurs, dont la gouvernance financière, l’industrie créative et culturelle, Paris et Abidjan ont signé le 3e contrat C2D en octobre 2021 pour un montant d’environ 751 milliards Fcfa.  

Ce 4e forum a regroupé les représentants de l’administration,  des partenaires au développement, des collectivités territoriales, du secteur privé, des organes et coordinations régionales de la CSCI et des organisations de la société civile. 

Côte d’Ivoire: la pêche artisanale soumise à une licence

La loi en vigueur sur le secteur de la pêche et de l’aquaculture, en Côte d’Ivoire, contraint les acteurs de la pêche artisanale à l’obtention préalable d’une licence de pêche.

Ce dispositif est généralement ignoré par les acteurs du secteur. Pour amener les acteurs de la pêche artisanale à tirer profit dans le strict respect de la loi numéro 2016-554 du 26 juillet 2016 relative à la pêche et à l’aquaculture, des séances de sensibilisation ont été faites.

Et ce, à l’initiative de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à travers son projet Initiative Pêche Côtière en Afrique de l’Ouest (IPC-AO) en collaboration avec  le  Ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH).

Une séance de sensibilisation sur la nouvelle loi 2016-554 du 26 juillet 2016  qui régit le secteur de la pêche et de l’aquaculture a été ainsi organisée à l’intention d’une trentaine de transformatrices et de mareyeuses exerçant au débarcadère Mohamed VI de Locodjoro, à Abidjan.

La loi de 2016 est constituée de cinq titres, de quatorze chapitres et de cent vingt-et-un articles. Cette nouvelle disposition légale, en son article 38, contraint les acteurs de la pêche artisanale à l’obtention préalable d’une licence de pêche.

L’article 30, en outre, dispose que les produits de pêches transformés ou non sont soumis aux règles de contrôles sanitaire et vétérinaire. Cependant, l’article 32, lui met l’accent sur les activités de capture et de commercialisation qui sont soumis à certification.

Selon Armand Zegbeu, coordonnateur du projet IPC-AO, cette séance d’information et de sensibilisation vise à mieux faire connaitre des acteurs de la pêche artisanale, la loi qui régit ce secteur.

« La loi de 2016 vient pallier les insuffisances et les limites de la loi numéro 86-478 du 1 er juillet 1986 relative à la pêche. Il était important pour nous de mieux la vulgariser et la diffuser. (Car) Passée l’étape de la sensibilisation, la loi sera appliquée dans toute sa rigueur », a-t-il insisté.

Les sociétés coopératives en activité au débarcadère de Locodjoro par la voix Marie Gisèle Kra, secrétaire générale de la coopérative des mareyeuses et transformatrice des produits halieutiques d’Abidjan, se sont félicitées de cette sensibilisation.

« Cette sensibilisation est la bienvenue car de nombreux acteurs de notre milieu ignorent l’existence d’une loi qui règlemente notre secteur d’activité. Nous souhaitons que l’accent soit mis sur les pêcheurs qui pour la plupart se comportent comme des hors la loi », a-t-elle dit.

Mme Anne Dago, première vice-présidente de la coopérative des mareyeuses et transformatrice des produits halieutiques de Côte d’Ivoire, a salué la vulgarisation de la loi relative à la pêche et à l’aquaculture, invitant les autorités compétentes à ériger le débarcadère de Locodjoro comme « l’unique point de débarquement des produits de la pêche artisanale d’Abidjan ».

Au terme de la sensibilisation, des cache-nez et un dispositif de lavage des mains acquis par le projet IPC –AO ont été offerts aux communautés et acteurs du secteur de la pêche exerçant sur le site du débarcadère de Locodjoro. L’objectif étant de freiner l’avancée de la pandémie de Covid-19.

Après l’étape de Locodjoro, le cap sera mis sur les sites de Zimbabwé, un quartier dans le Sud d’Abidjan, et de Sassandra (Sud-ouest ivoirien) en vue de sensibiliser les acteurs de la pêche artisanale de ces localités.

L’OIT récompensée à Abidjan pour la qualité de son appui au patronat ivoirien

Le Bureau pays de l’Organisation internationale du travail (OIT) à Abidjan a été élu meilleur partenaire 2021 de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat ivoirien).

Le prix a été remis le mercredi 22 décembre 2021 au siège du patronat ivoirien au Plateau, à Frédéric Lapeyre, le Directeur du Bureau pays de l’OIT pour la Côte d’Ivoire, le Benin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Togo, rapporte une note d’information transmise à APA, mardi.

Cette récompense à l’OIT s’explique par la qualité de l’appui qu’elle a apporté à la CGECI et aux associations professionnelles membres.  « Nous avons bénéficié beaucoup de l’appui de l’OIT aussi bien en termes de renforcement de capacité qu’en terme de formation, de diffusion d’information », a expliqué Stéphane Aka Anghui, Directeur exécutif de la CGECI.

« L’OIT choisit régulièrement la CGECI et la Côte d’Ivoire comme pays pilote de certaines études qui nous permettent d’avoir des informations sur le marché du travail, sur les salaires, sur les violences et harcèlement sur le lieu du travail », a-t-il ajouté.

Selon M. Aka Anghui, il y a beaucoup de sujets sur lesquels l’OIT et la CGECI travaillent. Pour toutes ces raisons, a-t-il conclu, « nous voulons modestement dire que nous apprécions cette sollicitude que l’OIT a envers notre organisation. Nous l’avons récompensée parce qu’elle nous appuie beaucoup ».

Au nom de l’OIT, Frédéric Lapeyre s’est dit honoré d’avoir reçu ce prix de la CGECI du meilleur partenaire 2021. « Nous travaillons ensemble depuis des années pour l’amélioration du monde du travail et de l’environnement des entreprises en Côte d’Ivoire et la CGECI est un acteur incontournable en Côte d’Ivoire pour atteindre ces objectifs », a indiqué le haut fonctionnaire onusien.

Selon M. Lapeyre, la collaboration entre l’OIT et la CGECI va continuer « sur les questions essentielles notamment la création d’emploi des jeunes, l’apprentissage, la promotion d’un environnement favorable à des entreprises durables créatrices d’emplois productifs, moteur de la création de richesses et de l’amélioration des conditions de vie et de travail des populations ».