Administration publique: retour aux heures en vigueur, après la levée du couvre-feu

Le ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara a demandé hier aux fonctionnaires d’Etat  de respecter les horaires et temps habituels de travail en vigueur dans la fonction publique.

« Le ministre de la Fonction publique, du Travail, de la Réforme administrative et de la Protection sociale informe les fonctionnaires et agents publics que, suite à la levée totale du couvre-feu et du bouclage des villes initialement concernées, les horaires et temps habituels de travail en vigueur au sein de l’administration et des services publics, sont rétablis ainsi qu’il suit : matin : 7h 00 à 12h 00 et après midi : 14h30 à 17h 30 », écrit Gilbert Bawara dans un communiqué.

Le couvre feu étant levé et la pandémie à Coronavirus en train d’être maîtrisée, il est donc normale que le gouvernement mette fin aux journées continues qui ont été instaurées dans le cadre de la lutte contre la pandémie.

Les fonctionnaires sont ainsi tenus de respecter à la lettre cette décision. Il vont également respecter les mesures barrières, notamment le port de masques, le lavage des mains et la distanciation sociale.

 

 

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Maroc : L’économie accuserait une contraction de 5,2% en 2020 (banque centrale)

L’économie marocaine accuserait une contraction de 5,2% en 2020, suivie d’un rebond de 4,2 en 2021, prévoit la banque centrale du Maroc.

 Dans un communiqué publié mardi à l’issue de son  conseil, l’institution financière indique que la valeur ajoutée agricole connaîtrait un recul de 4,6%, avec une récolte céréalière estimée par le département de l’agriculture à 30 millions de quintaux, et celle des activités non agricoles diminuerait de 5,3%.

« Pâtissant de l’effet conjugué de la sécheresse et des restrictions pour limiter la propagation du Covid-19, l’économie accuserait, selon les projections de la banque centrale, une contraction de 5,2% en 2020, la plus forte depuis 1996 », lit-on dans le communiqué.

En 2021, la banque centrale table sur un rebond de croissance à 4,2%, avec une augmentation de la valeur ajoutée agricole de 12,4%, sous l’hypothèse d’une production céréalière de 75 millions de quintaux, et une amélioration du rythme des activités non agricoles à 3,1%.

Pour ce qui est de l’inflation, la banque centrale prévoit que celle-ci se maintiendrait au Maroc à un niveau modéré autour de 1% aussi bien en 2020 qu’en 2021.

Les aides médicales envoyées à des pays africains au menu des quotidiens marocains

Les aides médicales marocaines aux pays africains et la situation du secteur touristique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Al Bayane+ commente la décision du Maroc d’envoyer des aides médicales à plusieurs pays africains pour les soutenir dans leurs efforts de lutte contre l’épidémie de Coronavirus.

L’initiative royale est venue joindre l’action à la parole pour fédérer les efforts de coopération Sud-Sud en vue de maîtriser la situation épidémique sur le continent, souligne la publication, faisant remarquer qu’en dépit des contraintes auxquelles il fait face, le Maroc trouve toujours le moyen de venir en aide, sans nulle tergiversation, aux peuples frères d’Afrique.

Sur le même registre, +Rissalat Al Oumma+ relève qu’en l’absence d’initiatives internationales considérables, le Maroc s’est engagé dans le soutien des pays et des peuples du continent africain dans la lutte contre la pandémie du coronavirus, tout en menant une réflexion dans un cadre pragmatique à travers lequel une panoplie de mesures seront mises en place pour accompagner les efforts des pays africains dans le combat contre cette pandémie.

C’est dans ce cadre qu’interviennent ces aides médicales qui concrétisent les liens de solidarité et de coopération inter-africaines, souligne le quotidien, notant qu’à travers cette initiative, le Royaume « partage son expérience avec ses frères, bien qu’il souffre lui aussi des effets de cette crise sanitaire ».

De son côté, +Assahraa Al Maghribiya+, écrit que « si les aides médicales concernent 15 pays frères, l’initiative Royale a pris une dimension internationale, évoquant les éloges des États-Unis et de la presse internationale. Cet intérêt mondial est synonyme d’admiration, compte tenu de la conjoncture dans laquelle l’initiative a été lancée.

Évoquant « un flou touristique total », +Aujourd’hui le Maroc+ rappelle, pour sa part, que le secteur touristique a été parmi les premiers à être frappé de plein fouet par l’arrêt net de toutes ses activités.

Toutefois, les opérateurs du secteur, et plus particulièrement les hôteliers, ont tenu à apporter leur précieuse contribution à l’effort de solidarité nationale dans la lutte contre la pandémie, souligne le journal.

Aujourd’hui, le déconfinement est enclenché dans la majorité du territoire et, à la veille des mois de juillet et août, des millions de familles marocaines aimeraient pouvoir programmer des vacances pour changer d’air, ajoute-t-il, précisant que de ce fait ses familles sont curieuses de voir les offres que vont leur proposer les professionnels.

La hausse des cas de décès liés à la Covid-19 inquiète la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mercredi à APA traitent de divers sujets en lien avec la pandémie du coronavirus dont la hausse des cas de décès.« Il est difficile de croire que la pandémie du coronavirus a été maitrisée au Sénégal avec le nombre de décès qui ne cesse d’augmenter. En 15 jours, 28 décès ont été enregistrés, plus que le nombre de décès notés entre les mois de mars et avril où on était à 9. A ce rythme, le mois de juin risque d’être plus macabre que mai avec 39 décès », soulignent nos confrères du Le Quotidien, d’où ce titre qui barre la Une du journal : « Juin mortel ».

Sous le titre « Le corona fait 10 morts en 48h », Vox Populi estime que « Le nombre de décès (lié à la pandémie) prend l’ascenseur ». « Après les 4 décès de la veille, le ministère de la Santé a annoncé, hier, 6 nouveaux cas décès » portant le bilan total à 70 morts en trois mois, détaille le quotidien.

« En huit (8) jours, le virus a tué 18 personnes et infectés 819 autres », renchérit L’Observateur avant de donner la parole à l’infectiologue Manga Noël Magloire qui déclare : « Il faut un effet d’électrochoc avec 50 décès par jour pour un éveil de conscience ».

Le même journal déplore par ailleurs le contournement de l’interdiction de rassemblement et arbore ce titre : « Le virus en fête… à Dakar ».

« Malgré l’arrêté du ministère de l’Intérieur et la flambée des cas positifs, certains Dakarois continuent d’organiser des cérémonies familiales et fêtes privées qui ne sont soumises à aucune des mesures de prévention contre le covid-19 édictées par les autorités médicales. Ils se rassemblent pour fêter mariages, baptêmes ou funérailles, offrant ainsi l’occasion au virus de se propager », fustigent nos confrères.

La Tribune consacre sa parution du jour aux conséquences de l’assouplissement de l’état d’urgence qui a été « suivi de relâchement » et arbore cette titraille : « Les dégâts reprennent à Dakar. Plusieurs cas d’agression signalés ; des accidents mortels ; Regroupements sans mesures barrières ; Embouteillages monstres ; Attention à certains scootéristes ».

Parlant des répercussions de la pandémie de la Covid-19 dans les colonnes du quotidien national Le Soleil, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, soutient que « Le Sénégal va éviter la récession grâce aux mesures prises par le Président de la République dans le cadre du Programme de résilience économique et social (Pres) ».

L’AS quotidien s’intéresse pour sa part à ce qu’il qualifie de « Silence détonnant de l’Assemblée » nationale dans la gestion du coronavirus et la polémique sur le foncier.

« Même s’ils étaient indexés de ne pas représenter le peuple, les députés occupaient souvent le devant de la scène pour se prononcer sur l’actualité politique nationale. En temps normal, leurs préoccupations et autres sollicitations en Commission comme en plénière faisaient écho dans l’espace public. Mais la déclaration de l’état d’urgence suivi du vote de la loi d’habilitation semble avoir douché leurs ardeurs », commentent nos confrères.

Sur un tout autre sujet, EnQuête se focalise sur la reprise des hostilités en Casamance (sud) et titre : « L’armée pilonne les rebelles ». A en croire le journal, « les populations de Ziguinchor comme celles de la commune de Bignona ont été réveillées, très tôt, hier matin, par des détonations d’armes lourdes (car) l’armée a pilonné les positions rebelles à Adéane ».

Cette riposte des Forces armées fait suite à la mort de deux des leurs au cours des opérations en cours pour accompagner le retour des populations dans cette zone de la commune d’Adéane, mais aussi pour lutter contre les trafics illicites de bois et les bandes armées qui écument la zone.

Sous le titre « Sen’Eau assoiffe Dakar », Sud Quotidien revient sur la pénurie d’eau qui frappe certains quartiers de la capitale sénégalaise et affirme que la société de  gestion de l’exploitation et de la distribution de l’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine « se cache derrière un concours de circonstances » pour justifier le problème.

Les quotidiens sénégalais se sont en outre intéressés à l’arrestation du journaliste Cheikh Yérim Seck suite à sa sortie sur l’affaire du détournement de fonds à la société immobilière BatiPlus.

A ce propos, L’Observateur informe que « Les organisations de presse s’érigent en bouclier du journaliste », là où L’AS quotidien signale que « La Presse (est) débout pour le libérer ».

Entretiens téléphoniques entre le Roi Mohammed VI et des chefs d’Etats arabes

Le Roi Mohammed VI a eu des échanges téléphoniques avec des chefs d’Etats arabes, annonce mardi dans la soirée un communiqué du cabinet royal.Il s’agit du Roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud, le Prince Mohamed Ben Salmane Al Saoud pour l’Arabie saoudite, du Roi Abdellah II de la Jordanie, du Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, Emir du Qatar, et du Roi Hamad Ben Khalifa du Bahreïn.

Au cours de ces échanges, leurs Majestés et Altesses Royales ont présenté au Souverain leurs vœux de prompt rétablissement et de bonne santé, à la suite de l’intervention réalisée avec succès le dimanche 14 juin à la clinique du palais Royal à Rabat, conclut le communiqué.

Pour rappel, le Roi Mohammed VI a subi avec succès une intervention chirurgicale, dimanche à la clinique du Palais Royal de Rabat.

Le Souverain a présenté une récidive du trouble du rythme cardiaque type flutter auriculaire sur cœur sain. Les médecins de SM le Roi ont préconisé une ablation complémentaire par radiofréquence. L’intervention s’est soldée par un succès complet avec restauration du rythme cardiaque normal, souligne-t-on.

Maroc : Le taux directeur de la banque centrale ramené à 1,5%

Le conseil de la banque centrale du Maroc, réuni ce mardi, a décidé, de réduire le taux directeur de 50 points de base,  le ramenant à 1,5%, et de libérer intégralement le compte de réserve au profit des banques, indique un communiqué de l’institution financière.

 Lors de cette session, le conseil a examiné et approuvé le rapport annuel sur la situation économique, monétaire et financière du pays, ainsi que sur les activités de la Banque au titre de l’exercice 2019.

Il  a aussi procédé à une analyse et à une évaluation de l’évolution de la conjoncture économique et sociale aussi bien au niveau national qu’international, ainsi que les réponses apportées par les autorités du pays pour atténuer les effets de la pandémie du Covid-19.

Il a noté, à cet égard, que les projections macroéconomiques de la Banque établies dans ce contexte restent entourées d’un degré exceptionnellement élevé d’incertitude et font clairement ressortir une forte contraction de l’économie nationale cette année suivie d’un certain rebond en 2021.

Dans le même sens, la banque centrale a mis en place des dispositions spécifiques pour fournir un appui au refinancement des banques participatives et aux associations de microcrédité, précise le communiqué.

Ces nouvelles décisions, conjuguées aux différentes mesures d’assouplissement déjà mises en œuvre, notamment l’élargissement du collatéral éligible à ses opérations de refinancement, le renforcement de ses programmes non conventionnels, ainsi que l’allègement temporaire des règles prudentielles, devraient contribuer, avec celles prises par le comité de veille économique, à atténuer l’impact de la pandémie et à soutenir la relance de l’économie et de l’emploi. 

En mars dernier, la banque centrale avait baissé de 25 points de base son taux directeur, rappelle-t-on.

Réunion à Rabat du bureau exécutif du réseau parlementaire pour la sécurité alimentaire en Afrique et dans le monde arabe

Le Bureau exécutif du réseau parlementaire pour la sécurité alimentaire en Afrique et dans le monde arabe, tiendra une réunion mercredi à Rabat, annonce la chambre des conseillers du Maroc.Initiée avec la participation de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, la réunion sera placée autour du thème de l’impact de la pandémie de Covid-19 sur la sécurité alimentaire dans les régions africaine et arabe.

Créée en janvier 2019, ce réseau intervient pour jeter la lumière sur les problèmes de sécurité alimentaire auxquels sont confrontés les pays africains et arabes et présenter des propositions qui ouvriraient la voie à une action parlementaire commune, en collaboration avec les gouvernements et les secteurs concernés, en vue de soutenir et encourager les investissements visant à assurer la durabilité, l’abondance et la qualité de la production alimentaire.

Selon le projet de la Charte constitutive du réseau, la création de ce dernier est basée sur des études et des recherches scientifiques qui ont démontré que le monde connaîtrait, dans les 50 prochaines années, une pénurie de produits alimentaires et de nombreux obstacles entravant la réalisation de la croissance en la matière, liés à la sécheresse, la rareté de l’eau, les inondations, la désertification et la propagation des maladies et épidémies résultant du changement climatique.

La constitution de ce réseau s’appuie également sur les engagements des présidents et représentants des parlements lors du Sommet parlementaire mondial contre la faim et la malnutrition, tenu les 29 et 30 octobre dernier en Espagne, qui a réaffirmé le droit à une alimentation adéquate et saine et à l’élimination de la faim.

Côte d’Ivoire: le FSDP fait l’état des lieux de la presse numérique avec le REPPRELCI

Le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) a fait mardi à Abidjan, l’état des lieux de la presse numérique en Côte d’Ivoire avec le Réseau des professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (REPPRELCI), la faîtière des médias numériques du pays, a constaté APA sur place.«L’objectif de notre visite, c’est de faire l’état des lieux du secteur de la presse numérique pour apporter des solutions adéquates», a dit Abdou Abdou, le nouveau président du FSDP lors d’une visite au siège du REPPRELCI.

M. Abdou a assuré à cette occasion du soutien de son institution aux acteurs de la presse numérique ivoirienne, soulignant la détermination du ministère ivoirien de la Communication et des médias à accompagner le secteur de la presse en Côte d’Ivoire.

En retour, le Président du REPPRELCI, Lassina Sermé a présenté son organisation avant de faire un point général des activités entreprises par le Réseau, particulièrement celles réalisées en cette période de lutte contre la Covid-19.

A ce propos, M. Sermé a cité la campagne de sensibilisation contre le Coronavirus (Covid-19) lancée depuis le 16 mars 2020 et marquée par des distributions de kits hygiéniques et des affiches véhiculant des messages de lutte contre les fake news (fausses nouvelles).

Dans la foulée, il a dressé un bilan partiel du projet de site web de fact-checking dénommé ivoirecovid19check.com lancé début mai 2020 avec l’appui institutionnel et financier de l’UNESCO.

Enfin, le président du REPPRELCI a exprimé sa volonté de voir tous les acteurs du secteur des médias numériques travailler main dans la main, assurant la délégation du FSDP de l’engagement et la disponibilité de son bureau et des membres de son organisation à travailler avec ce Fonds pour un secteur de la presse en ligne viable et professionnel en Côte d’Ivoire.

Le FSDP est un établissement public administratif doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Il a pour objet de faciliter, par ses concours, la mise en œuvre des interventions structurelles de développement du secteur de la presse et de l’audiovisuel afin d’assurer aux entreprises des secteurs concernés, l’égalité et la libre concurrence, dans le cadre de la mission d’intérêt général de la presse.

Créé en 2006, le REPPRELCI  regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Nord-ivoirien: l’incident de Gbéya, dû à des représailles de civils contre des soldats (député)

L’incident survenu à Gbeya (nord ivoirien), ayant notamment fait deux soldats blessés, n’est pas une attaque d’un poste avancé de l’armée, mais un acte de représailles d’autochtones, explique à APA le député de Minignan-Kaniasso, Karim Kouyaté, rendant « hommage aux guides religieux sur place qui ont œuvré avec leur sens de sagesse pour faire baisser la tension ».Selon M. Karim Kouyaté, l’incident à Gbéya, à la frontière de la Côte d’Ivoire avec le Mali, est en «réalité, un événement qui est très isolé ». Des relais ont notamment fait penser à un nouvel assaut sur un poste de l’armée, à la suite de l’attaque terroriste à Kafolo.

« Il s’agit en réalité de deux agents de contrôle, un militaire et un gendarme qui avaient l’habitude de faire des contrôles de routine à un poste qui leur était dédié », mais, malheureusement, ces derniers ont fait un contrôle en dehors de leur aire de prédilection, ce qui a dégénéré. 

Alors qu’ils empruntaient une piste villageoise, les deux soldats, auraient au cours de leur contrôle, «arrêté un jeune qui serait le fils du chef du village sur lequel ils auraient retrouvé quelques objets prohibés ».

Et, pour l’intimider, pendant l’interpellation,  ils auraient tiré en l’air pour l’immobiliser. Suite à cela, dans la panique,  ce dernier leur aurait donné tout ce qu’il avait sur lui, rapporte le député ivoirien Karim Kouyaté.

A son retour au village, ce jeune aurait raconté aux siens comme quoi il aurait été arrêté et dépouillé de tout ce qu’il avait comme bien, accusant le gendarme et le militaire. Ensuite, « les jeunes, en riposte, sont venus au vrai poste de contrôle et auraient tiré sur les agents avec des fusils de chasse ». 

« C’est à la riposte de ces jeunes face à ces deux agents » qu’est survenu l’incident, insiste le député ivoirien, qui soutient qu’ « il ne s’agit pas de djihadiste, ni d’une attaque terroriste, ni d’un braquage, mais en réalité c’est une riposte des jeunes face à ces deux agents ».

Deux soldats ivoiriens ont été blessés dans une embuscade  dans le nord du pays, notamment à Gbéya (sous-préfecture de Maradiana-Sokourani), où des individus non identifiés ont ouvert le feu sur des forces de défense.  

L’incident est survenu le « jeudi 11 juin 2020 à 20h45 mn, (où ) des individus non identifiés ont ouvert le feu à l’aide d’armes calibre 12 depuis les broussailles, sur les forces de défense et de sécurité au poste avancé de Gbéya (S/P  Maradiana-Sokourani) », dans le département de Kaniasso.

Le bilan faisait état de  deux blessés. L’un des soldats, notamment le militaire, a été blessé au dos et à la tête, tandis que le second, a reçu des impacts au dos, à l’épaule droite, au bas-ventre et au front. Cependant, leur pronostic vital n’était pas engagé. 

Les autorités militaires ont réagi, prenant des mesures urgentes, pour sauver la vie des blessés, qui ont été pris en charge au centre de santé de Gbéya pour les premiers soins, avant leur évacuation à Odienné. 

Cet incident est survenu au lendemain d’une attaque terroriste à Kafolo (Nord-Est ivoirien), aux environs de 3h, ayant visé le poste mixte armée-gendarmerie de Kofolo (sous-préfecture de Sikolo), et fait une dizaine de morts, six blessés et un assaillant tué.

Côte d’Ivoire: 320 millions FCFA d’équipements à l’Université Nangui Abrogoua et au CNRA

Le Centre de recherche et développement (CRD) de Nestlé a fait un don d’équipements de recherche de 320 millions FCFA au Centre national de recherche agronomique (CNRA) et à l’Université Nangui Abrogoua (UNA) d’Abidjan dans le cadre du partenariat qui les lie depuis plusieurs années, rapporte un communiqué transmis mardi à APA.La cérémonie de remise officielle de ce don aux deux institutions s’est tenue dans les locaux du CRD en présence de son Directeur, M. Tesfalidet Hailé qui était en compagnie de M. Thomas Caso, le directeur Général de Nestlé Côte d’Ivoire et des représentants du CNRA et de l’UNA.

 « Ce don, d’un coût global de 320 millions de FCFA, est composé de matériels de laboratoire et d’équipements de recherche pour la mise en œuvre de projets liés à leurs missions respectives, lesquels projets cadrent avec l’innovation qui est au cœur des activités du CRD», explique ce communiqué.

« Nous sommes très heureux de remettre  ce don aujourd’hui. C’est une façon pour nous d’apporter notre soutien et assistance technique à ces deux institutions avec lesquelles nous collaborons depuis des années, et contribuer à la réalisation de leurs programmes de formation et de recherche » a soutenu à cette occasion M. Hailé.

 Selon le texte, le CRD collabore depuis 11 ans avec le CNRA et depuis 3 ans avec l’Université Nangui Abrogoua (UNA) pour anticiper et répondre aux besoins en constante évolution du marché et réaliser des projets communs.

 « La collaboration avec le CNRA, quant-à-elle, s’articule autour de la recherche et de l’innovation sur les cultures tropicales du café et du cacao», précise le document.