«Je veux élever la gestion de la CAF aux standards internationaux » (Anouma)

L’ancien président de la Fédération ivoirienne de football ( FIF), Jacques Anouma, qui est le candidat de Côte d’Ivoire à l’élection de la présidence de la Confédération Africaine de football ( CAF) a promis vendredi à Abidjan que s’il est élu à tête de cette institution, «je veux élever la gestion aux standards internationaux».

M. Anouma s’exprimait dans une conférence de presse de présentation de son programme d’actions en tant que candidat à l’élection de la CAF baptisé  « Servir le football africain  ».

 «  Si je suis élu, je me consacrerai entièrement à la tâche. C’est un véritable programme de restauration de l’institution auquel que je veux m’atteler. A la tête d’un Comité exécutif soudé, solidaire engagé et responsable de ses choix, nous parviendrons à faire du football africain une référence dans le monde. Je veux gouverner par l’écoute et l’inclusion. Je veux élever la gestion aux standards internationaux», a promis M. Anouma.

 Poursuivant, il a indiqué que son programme d’actions se décline en quatre axes stratégiques.

 « Le premier axe porte sur la gouvernance et la gestion de la CAF. Le deuxième axe est en lien avec le renforcement des acteurs locaux du football. Le troisième axe concerne la mise en place d’une politique qui permettra de rétablir les équilibres financiers et trouver de nouvelles ressources pour financer le développement du football africain. Le 4e axe s’intéresse aux jeux ( les compétitions) proprement dit », a-t-il fait savoir.

Selon M. Anouma, les questions d’éthique doivent « revenir au centre de nos ambitions pour le football africain ».  Il a conclu en estimant  « qu’il  est temps de reprendre les choses en main et de privilégier notre sport roi». L’élection à la présidence de la CAF est prévue le 12 mars prochain.

Covid-19 : un scientifique déplore la polémique sur le vaccin

Le professeur Moussa Baldé déplore la polémique créée autour du vaccin contre le nouveau coronavirus.Cet enseignant à la faculté des sciences et techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) et ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, souligne que plusieurs maladies ont éradiquées grâce à la vaccination.

« Depuis plusieurs décennies, le monde se vaccine. Ce n’est pas nouveau. Créer une polémique autour du vaccin, ce n’est pas sérieux, ce n’est pas scientifique. Des maladies ont été éradiquée grâce aux vaccins », dit le Pr Baldé, par ailleurs président du Réseau des universitaires républicains (RUR, mouvance présidentielle).

Selon une enquête du Bureau de prospective économique (think tank public) sur la vaccination, 43,9% des Sénégalais ne sont pas prêts à se faire vacciner, évoquant, entre autres raisons, le risque de faire face à d’éventuels effets secondaires et la rapidité de fabrication des vaccins.

Mais dans un entretien avec APA, le professeur Moussa Baldé estime que « ce vaccin (anti-Covid-19) est une chance pour l’humanité, parce qu’elle est actuellement bouleversée, l’économie est à terre ».

Le Sénégal lance, ce 22 février 2021, sa campagne de vaccination. Pour ce faire, le président Macky Sall a réception, mercredi soir, un premier lot de vaccins de Sinopharm, constitué de 200.000 doses. Il a, dans la foulée, annoncé l’acquisition prochaine de 6.798.000 doses qui permettront d’entrer dans la phase de vaccination de masse

« L’urgence aujourd’hui, c’est la protection de notre personnel de santé qui est en première ligne dans la lutte contre la pandémie. C’est aussi la protection des personnes âgées de plus de 60 ans et de celles vivant avec une comorbidité. Ce sont ces trois catégories qui constituent les cibles prioritaires pour commencer la vaccination », a dit Macky Sall.

Young leaders 2021: l’appel à candidatures lancé

Après une campagne de recrutement suspendue en 2020 sur fond de crise de la Covid-19, la French African Foundation relance son programme Young Leaders, destiné à identifier et rassembler les jeunes talents africains et français engagés, porteurs de projets et souhaitant s’investir pour construire un avenir commun.

Dans un communiqué transmis à APA, vendredi, l’édition 2021 dont l’appel à candidatures s’achèvera le 21 mars, sera marquée par une « montée en puissance des effectifs triplés avec de nouvelles modalités du programme et des recommandations opérationnelles ».

Face aux défis à relever, amplifiés par la crise de la Covid-19, ce programme phare de la Fondation change d’échelle en triplant son effectif. Cette année, à l’issue du processus de sélection, 100 Young Leaders africains et français, âgés de 28 à 40 ans, seront sélectionnés dans le strict respect de la parité hommes-femmes. La composition de la promotion 2021 sera dévoilée en mai prochain.

Les lauréats seront répartis en deux groupes de 50, chacun participant à un séminaire de cinq jours, en France ou au Sénégal, sur le thème de la résilience, selon une approche en miroir, permettant de confronter les perspectives française et sénégalaise.

Ce thème a été placé au cœur de l’édition 2021 car il fait écho à la résilience dont l’Afrique a fait preuve durant cette crise inédite, et qui doit désormais servir de cap pour innover et rebondir.

«Nous nous réjouissons de lancer cette nouvelle édition du programme Young Leaders, qui se veut plus ambitieuse. Cela n’a échappé à personne, nous vivons un contexte difficile qui pousse tout un chacun à se réinventer pour trouver des solutions durables et répondre aux défis qui se présentent», souligne Alexandre Coster, co-président de la French-African Foundation.

« C’est l’ambition du programme Young Leaders 2021 : proposer une plateforme à cent décideurs prometteurs pour esquisser les contours du monde de demain », ajoute-t-il.  

Pour l’année 2021, le programme Young Leaders comportera par ailleurs un focus « Sport & Développement » afin d’engager les communautés franco-africaines mobilisées sur ce thème et mettre en évidence les enjeux économiques et sociaux de la contribution du sport au développement.

 Ces échanges et travaux déboucheront au printemps 2022 sur un rapport intégrant des recommandations opérationnelles, destiné aux décideurs nationaux et internationaux, publics et privés, les réflexions du programme Young Leaders ayant vocation à être suivies d’effets.

Fonctionnant sur un modèle associatif, la structure à l’origine du projet est la French-African Foundation, qui a pour vocation de contribuer à l’émergence d’une relève générationnelle afin de porter les défis économiques, sociaux et politiques de l’époque.

Mise en place en 2019, elle réunit chaque année une promotion de Young Leaders sélectionnés parmi les potentiels africains et français les plus prometteurs et appelés à jouer un rôle important dans les relations franco-africaines.

L’objectif est de faire émerger une communauté de décideurs capables de mettre en place des synergies entre la France et l’Afrique pour mieux appréhender l’environnement des différents pays, permettre la mutualisation des savoirs, faire émerger de nouveaux projets et favoriser l’émergence d’un secteur privé innovant.

L’approche et les valeurs de la French-African Foundation reposent sur une vision où les relations entre les africains et les français devront être bâties par les peuples plus que par leurs dirigeants politiques, à commencer par la société civile et les entrepreneurs.

L’intérêt commun est au cœur du programme Young Leaders, à l’image de l’Etat de droit, de la préservation du climat, de la promotion du développement économique ou de l’autonomie des femmes.

Algérie : dissolution du Parlement et élections anticipées

Dans un discours à la Nation prononcé jeudi, Abdelmadjid Tebboune a annoncé qu’il allait procéder à un remaniement ministériel dans les 48 heures.Abdelmadjid Tebbounne a annoncé sa décision de dissoudre le Parlement et d’appeler à des élections anticipées. Il va procéder à un remaniement ministériel dans les 48 heures et a décrété une grâce pour plusieurs dizaines de détenus du Hirak.

« Le Hirak béni a sauvé l’Algérie. J’ai décidé d’accorder la grâce présidentielle à une trentaine de personnes pour lesquelles une décision de justice avait été rendue ainsi qu’à d’autres pour lesquelles aucun verdict n’a été prononcé. Entre 55 et 60 personnes rejoindront à partir de demain leur familles », a-t-il déclaré dans un discours télévisé à la Nation.

De retour il y a une semaine d’Allemagne, où il était soigné pour des complications post-Covid, M. Tebboune avait tenu depuis des consultations avec six partis politiques, dont des formations de l’opposition.

La Namibie et le Bostwana renforcent leurs liens commerciaux

Le Botswana et la Namibie ont convenu de renforcer leur coopération bilatérale.Ces relations commerciales touchent les domaines de l’agriculture, de la santé, du commerce et de l’immigration, a déclaré le ministre des Affaires internationales et de la coopération, Lemogang Kwape.

S’exprimant lors de la cérémonie de clôture d’une réunion ministérielle virtuelle de la 6e session de la Commission permanente mixte de coopération Botswana-Namibie, jeudi soir, M. Kwape a déclaré que le Botswana attache une grande importance à ses liens bilatéraux et à sa coopération stratégique avec son voisin occidental.

« Nous sortons de cette réunion encore plus unis et plus forts, avec des résultats positifs, qui témoignent tous de notre amitié toujours croissante », a déclaré le ministre.

Il a déclaré que l’objectif de la réunion était de renforcer encore les engagements bilatéraux en offrant l’opportunité de discuter des questions qui sont pertinentes pour le développement socio-économique des deux pays.

Il s’agit notamment de l’agriculture, de la santé, de l’immigration, du commerce et de l’investissement, de l’exploitation minière, de l’environnement et du tourisme, a-t-il déclaré.

La réunion a eu lieu quelques mois après que les pays voisins ont été plongés dans une crise diplomatique suite à la fusillade mortelle de quatre ressortissants namibiens par des membres de la Force de défense du Botswana en novembre 2020, soupçonnés d’être des braconniers.

L’incident a provoqué une certaine tension entre Gaborone et Windhoek, ce qui a entraîné des discussions de haut niveau entre les responsables des deux pays.

La presse sénégalaise raconte la visite de Sonko à l’Ucad

La visite du leader de Pastef, Ousmane Sonko, hier à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), où il était parti rendre visite aux étudiants blessés lors des manifestations dans le cadre de l’affaire dans laquelle il est accusé de viol par une employée d’un salon de massage.Walf Quotidien note « un bain de foule à l’Ucad » et estime que « Sonko viole les mesures barrières ».

« L’exemplarité des élites en question. Quand l’Etat pèche par défaut de vigilance », écrit ce journal.

« Visite du leader de Pastef aux étudiants blessés lors des manifs-Sonko s’offre un bain de foule à l’université…Malgré le contexte de Covid-19 », titre Vox Populi.

Selon nos confrères, « aux anges, ses partisans jubilent : +Sonko président+ », alors que ses adversaires en rogne : « Violeur allez répondre à la justice, poltron ».

A propos de cette sortie du leader de Pastef à l’Ucad, Le Quotidien voit des « étudiants en masse pour Sonko ».

Le journal informe que l’administrateur du Pastef, Birame Soulèye Diop, recherché par la gendarmerie dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Sonko, réapparaît et affirme : « J’attends ma convocation ».

« Menaces de divulgation d’images obscènes de hautes autorités de l’Etat-Birame Soulèye pris aux…maux. Son post Facebook et les deux descentes infructueuses de la DIC chez lui », rapporte L’Observateur.

Traitant de la gestion hospitalière de la pandémie de Covid-19, L’Observateur plonge « dans l’enfer des services de réanimation » et note : « Déficit de lits, souffrance, morts ».

« Lancement de la campagne-Les Sénégalais vaccinés à partir de mardi prochain. Après le vaccin chinois, l’Etat négocie le Spoutnik russe », renseignent nos confrères.

Mais pour Sud Quotidien, l’adhésion à la stratégie nationale de vaccination contre la Covid-19 est « l’autre défi du Sénégal ».

Ce qui fait dire au sociologue, Djiby Diakhaté, qu’il faut « mettre en place les acteurs porteurs de dynamique communautaire ».

Pour la souveraineté sanitaire et la réduction des évacuations sanitaires à l’étranger, Le Soleil titre : « Une polyclinique de niveau hôtelier 5 étoiles prévue à l’hôpital Principal ».

Cinéma : Le Marocain Cherqui Ameur élu meilleur critique africain en 2020

Le Marocain Cherqui Ameur a été élu meilleur critique du cinéma en Afrique pour l’année 2020 à l’issue du concours organisé par l’Agence panafricaine de l’ingénierie africaine.Le concours, organisé en partenariat avec la Fédération africaine de la Critique Cinématographique (FACC) et la Société SUDU Connexion, a vu la participation des critiques de plusieurs pays du continent, notamment du Maroc, de la Tunisie, de la Mauritanie, du Sénégal, du Cameroun, de l’Angola, de Madagascar et de la Côte d’Ivoire, a indiqué Cherqui Ameur, contacté par APA.

Le lauréat a décroché la première place avec une critique intitulée « la kora de diabang, la fragilité des frontières fortes ».

Pour rappel, le concours s’est déroulé en différentes phases et autour d’un film choisi par les organisateurs.

Cherqui Ameur, qui assure actuellement la formation de jeunes critiques de différents pays africains, sera l’invité du programme « NO’O Culture » et recevra son prix dans une prestigieuse cérémonie, qui sera organisée à la capitale burkinabè, Ouagadogou en mars 2021.

Critique de cinéma, réalisateur de documentaires, Cherqui Ameur est formateur au Centre régional des métiers de l’éducation et de la formation d’Errachidia au sud-est du Maroc, et chercheur à la faculté des lettres de Beni Mellal au Maroc.

Il est également membre du Laboratoire de Recherches sur la Littérature, l’Art, la Langue, la Culture et les Représentations Culturelles. Il est membre fondateur du Laboratoire de Recherche sur l’Innovation Pédagogique.

Cherqui s’est distingué par un parcours parsemé de plusieurs prix, dont le Grand Prix Issni N’ourgh pour son film « les murmures des cimes », le Prix du Scénario et celui de la critique pour son film « Issemkhan » au Festival International du film documentaire de Zagora.

Le Burundi se félicite de la décision du Maroc d’ouvrir une ambassade à Bujumbura

La République du Burundi se félicite de la décision du Maroc d’ouvrir une ambassade du Royaume au Burundi avec résidence à Bujumbura.Le Burundi « se félicite de la décision du Royaume du Maroc d’ouvrir une Ambassade au Burundi avec résidence à Bujumbura», a affirmé jeudi le ministère burundais des Affaires étrangères et de la Coopération au développement.

« Aussi, le gouvernement de la République du Burundi réitère le maintien de sa représentation consulaire à Laâyoune au Royaume du Maroc », a réaffirmé le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération au développement.

Maroc : Le ministre des AE reçoit son homologue gambien, porteur d’un message au Souverain marocain

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu jeudi, son homologue gambien, Mamadou Tangara.Cette visite, qui intervient quelques mois seulement après son dernier voyage officiel au Maroc, a été l’occasion pour le ministre gambien de remettre à M. Bourita un message du Président gambien, M. Adama Barrow, adressé au Roi Mohammed VI, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de cet entretien, M. Tangara a réitéré, le soutien « constant » de son pays à la marocanité du Sahara, tout en rappelant que la Gambie a été le premier pays à avoir ouvert une représentation diplomatique à Dakhla.

Depuis la visite du Roi Mohammed VI en Gambie en 2006, durant laquelle 8 accords ont été signés, les relations entre les deux pays ne cesse de se renforcer. Aujourd’hui, plus d’une dizaine d’accords régissent le cadre juridique entre les deux pays.

Attijariwafa bank et l’AMCI s’associent pour promouvoir l’excellence à l’échelle africaine

Le groupe Attijariwafa bank et l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) ont décidé d’associer leurs initiatives dans le cadre d’un partenariat stratégique destiné à promouvoir l’excellence à l’échelle africaine.Ce rapprochement entre les deux institutions traduit leur volonté de contribuer activement à l’essor du continent à travers des actions structurantes orientées vers le développement des compétences des jeunes, leur éducation et leur insertion professionnelle.

Cette convention de partenariat s’inscrit pleinement dans la mise en œuvre des grands axes de la volonté royale qui prône la création de synergies autour de l’accompagnement de la jeunesse africaine qui constitue une richesse inestimable pour le continent.

Le groupe Attijariwafa bank et l’AMCI ont l’intime conviction que les entreprises africaines doivent appuyer la jeunesse en lui permettant de jouer pleinement son rôle comme un réel vecteur de développement et de croissance. C’est pourquoi, les deux établissements ont mis en place un agenda de collaboration qui leur permettra de structurer leurs actions communes autour de l’amélioration des capacités des jeunes.

Il s’agit du développement de l’insertion professionnelle des jeunes étudiants étrangers, boursiers de l’AMCI à travers des recrutements réalisés au sein du groupe Attijariwafa bank au Maroc pendant une durée allant de 12 à 36 mois, à l’issue de laquelle, les talents rejoignent les différentes filiales du Groupe en Afrique.

Cet agenda porte également sur l’accueil en stage des étudiants étrangers, boursiers de l’AMCI au sein du groupe Attijariwafa bank au Maroc et le développement de synergies autour de la plateforme « Morocco-Alumni » lancée en décembre 2019 par l’AMCI en coordination avec le ministère des Affaires étrangères afin de détecter des talents expérimentés à l’échelle continentale.

Il prévoit aussi la création d’une dynamique intellectuelle auprès des étudiants avec l’organisation d’ateliers d’accompagnement, conférences et tables rondes sur des thématiques d’actualité à l’échelle continentale.

Plusieurs actions sont également prévues dans le cadre de la convention de partenariat qui permettront au groupe Attijariwafa bank et à l’AMCI de créer une dynamique positive autour de la montée en compétences des jeunes et le développement de leurs aptitudes professionnelles.